La Métropole

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s.n. 1914, 05 August. La Métropole. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ks6j09x44q/
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LA MÉTROPOLE 5 CHtai! le lira 21e Année ^~No~215 giditioia. B AJBONtWBaWCBaVTS On u . ..•..••••••«. ft. US «• St. <»oi. g. » - Trois mois. s. m On rabonne i toai lei boréaux de poste et aux facteur». ETRANGER, te port en sus; Pour 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaui de poste, plutôt qu'au tournai même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours ! de 4 à 10 pages 59,ruedes Peignes,Anvers I Administration: » 3519 Rédaction : Téléphone 617 Le dimanche de 10 à 16 pages LE NUMERO 5 CENTIMES Annon ces r la petite Chronique sportive I* ligne ligne .... fc. 0 30 lr. 3 00 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville ld. » 5 00 Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prix i convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, l'adresser à rAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. il LONDRES : n3. Cheapside E. C- Mercredi 5 août 1914 L'Allemagne nous déclare la guerre! La déclaration Bruxelles, 4 août. — Le bruit court à ja Chambre que l'Allemagne aurait dé çlaré la guerre à la France et à la Belgi ^ Quant à la Belgique, le «XXme Siècle» confirme cette nouvelle. Confirmation officielle anvers, 4 aout, 11 heures et demie du soir. — le gouverneur militaire annonce officiellement que la guerre a ete declaree par l'allemagne a la belGIQUE. Ai Premier succès belge- Bruxelles, 4 août. — Nous enregistrons le V* bruit qui court que selon un télégramme sans fil un engagement aurait eu lieu près de Lié- d' ge, entre les troupes belges et allemandes. ti< Les Allemands seraient repoussés. a< Il y aurait de nombreux blessés belges que de l'on évacuerait sur Bruxelles. ai Pour les armées étrangères « de secours^ C' Bruxelles, 4 août. — M. de Broqueville a & adrssé aux commandants de province une dépêche dosant que la Belgique en état ^ de be guerre avec l'Allemagne, ne peut considérer n< La violation de sa frontière par des militaires c€ français ou anglais comme un acte d'hostilité, ru cc ■ tu Llili Émail le Bdpj LA NOTE ALLEMANDE g ci Le couteau sur la gorge Bruxelles, 4 août. — Voici le texte de la note du 2 août du gouvernement allemand au gouvernement belge. Le gouvernement allemand a reçu des nouvelles sûres d'après lesquelles les forces françaises auraient l'intention de marcher sur la Meuse par Givet et Namur. Ces nouvelles ne laissent aucun doute sui l'intention de la France de marcher sur l'Aile' magne par le territoire belge. Le gouvernement impérial allemand n< poiit s'empêcher de craindre que la Belgique malgré sa meilleure volonté ne sera pas et mesure de repousser sans secours une marche eu avant française d'un- si grand développe mont. Dans ce fait on trouve la certitude suffi gante d'une menace dirigée contre l'Allemagne. C'est un devoir impérieux de conserva tion pour l'Allemagne de prévenir cette attaque de l'ennemi. Le gouvernement allemand regretterai' très vivement que la Belgique regardât com me un acte d'hostilité contre elle, le fait qui les mesures des ennemis de l'Allemagne l'obli gent de violer de son côté le territoire belge Afin de dissiper tout malentendu le gouver nement allemand déclare ce qui suit : 1. L'Allemagne n'a eu vue aucun act d'hostilité contre la Belgique, si La Belgiqn consent dans la guerre qui va commencer i prendre une neutralité bienveillante vis-à vis de l'Allemagne. Le gouvernement aile Imand de son côté s'engage au moment de la paix à garantir le royaume.et 6es possessions dans toute leur étendue. ® 2. L'Allemagne s'engage sous la condition ir Snoncée à évacuer le territoire belge aussitôt cl la paix conclue. ^ 3. Si la Belgique observe une attitude amicale l'Allemagne est prête d'accord avec les t autorités du gouvernement belge à achetei contre argent comptant tout ce qui sera né- t ess-aire à ses troupes et à indemniser pour les ^ dommages causés en Belgique. ^ 4. Si la Belgique se comporte d'une façon ti hostile contre les troupes allemandes et fait d particulièrement des difficultés" à leur marche en avant par une opposition des fortifications le la Meuse ou par des destructions de routes, chemins de fer, tunnels ou autres ouvrages " l'art, l'Allemagne sera obligée de considérée ^ ;a Belgique en ennemie. Dans ce cas l'Allemagne ne prendra aucun s engagement vis-à-vis du royaume, mais elle laissera le règlement ultérieur des rapports ' des deux Etats, l'un vis-à-vis de l'autre à la lécision des armes. j, Le gouvernement allemand a l'espoir justi- o • fié que eœtte éventualité ne se produira pas. et que le gouvernement belge saura prendre t les mesures appropriées pour l'empêcher de se s ■ produire. Dans ce cas les relations d'amitié t ! qui unissent les deux Etats voisins devien- P dront plus étroites et durables. p t LA RÉPONSE BELGE il Àiiniin intérêt stratéaiaue ne justifie la violation du droit ,, r Bruxelles, 4 août. — Voici la réponse à La note allemande: Par sa note du 2 août 1914 le gouverne ment allemand fait savoir que d'après des nouvelles sûres, les forces françaises auraient l'intention ele marcher sur la Meuse parGive; et Namur et que la Belgique, malgré sa meil leure volonté, ne serait pas en état de repousser s ns secours une marche en avant do troupes françaises, le gouvernement allemand s'estimerait dans l'obligation de prévenir cet to attaque, et de violer le territoire belge. Dans ces conditions i'Allemagne propose ai gouvernement du Roi, de prendre vis-a-v;? d'elle, une attitude amicale, et s'engage au moment de la paix à garantir l'intégrité du royaume et de ses possessions dans toute leui étendue. La note ajoute que si la Belgique fait de.-dif fioul tés à La marche en avant des troupes allemandes, l'Allemagne^ sera obligée de la considérer comme ennemie et de laisser le règlement ultérieur des deux Etats, l'un vis-à-vis de l'autre à la décision des armes. Cette note provoque chez Le gouvernement du Roi un profond et douloureux étonnement. Les intentions qu'elle attribue à la France sont en contradiction avec les déclarations formelles qui nous ont été faites le 1er août au nom du gouvernement de la République. D'ailleurs si, contrairement à notre attente, line violation à la neutralité belge venait à f être commise par la France, la Belgique remplirait tous ses devoirs internationaux et son g armée opposerait à l'envahisseur la plus vi- ; goureuse résistance. J Les traités do 1839 confirmés par les traités ( de 1870 consacrent l'indépendance et l'a neutralité de la Belgique sous la garantie des puissances et notamment dn gouvernement le S. M. le roi de Prusse. La Belgique a tou- t jours été fidèle à ses obligations internatio- , nales ; elle a accompli ses devoirs dans un e asprit de loyale impartialité, elle n'a négligé lucun effort nour maintenir et faire respec- j ter sa neutralité. c L'atteinte à son indépendance dont le menace le gouvernement allemand, constituerait ( une flagrante violation du droit des gens. j Aucun intérêt stratégique ne justifie la ( violation du droit. Le gouvernement belge, < en acceptant les propositions, qui lui sont notifiées sacrifierait l'honneur de la nation * en même temps qu'il trahirait ses devoirs , vis-à-vis de l'Europe. Conscient du rôle que La Belgique joue depuis plus de quatre-vingt ans dans la civilisation j du monde il se refuse à croire que l'indépendance de la Belgique ne puisse être conservée ] qu'au prix de la violation de sa neutralité. j Si cet espoir était deçu, le gouvernement • belge est formellement décidé à repousser par : tous les moyens en son pouvoir toute atteinte à son droit. Nouvelle note du gouvernement allemand Bruxelles, 4 août, (officiel) de devoir lui dire qu'il poursui-Le gouvernement allemand a vrait ses desseins,fut-ce même les fait savoir au gouvernement belge armes à la main. que,puisque celui-ci n'a pas voulu Le texte exact de la note n'est accéder à sa demande,il regrettait pas encore connu. Le roi Albert échange des télégrammes avec le Kaiser Bruxelles, 4 août. — Le Roi, dès hier, a « Il est temps encore, aurait ajouté télégraphié à l'Empereur pour lui témoi- Guillaume II, que je garde pour la Bely gner l'étonnement indigné que lui avait gique l'amitié que je n'ai cessé de lui oausé l'attitude de l'Allemagne, attitude témoigner ». si contraire aux affirmations les plus for- Donc, si nous ne cédons pas, on nous molles. passera sur le corps! Etrange amitié 1 Le "Kaiser a répondu que ce les destinées Les desseins de l'Allemagne à l'égard et l'avenir de l'Allemagne ne lui permet- de la Belgique s'attestent d'ailleurs dans iaiernt pas de modifier ses intentions ». les déclarations officielles anglaises. Échos LA VILLE Programme de la journée OURS: lorllti School, 8. Melr. — Langues vivante*. Bekendmaking De Consul-Generaa! der Nederlanden te ^ îtwerpen maakt bekend, dat de lichtiingen s€ 14 en 1915 onder de wapemen moeten ko- ^ men zedfs zonder loting. n se Le transfert du gouvernement à An- ^ rs d> En 1859, on a organisé la eléfense du pays ^ après une ceme>eption? impliquant la oréa-wi d'une grande position stratégique, desti- ^ >e à servir à l'armée de base d'opérations et ^ ^ point de refuge en cas de revers, destinée issi à servir d'asile au Gouvernement et aux a ïambres, pour soutenir la Belgique et sau- ^ r l'honneur national. L'éventualité du ansfert du gouvernement à Anvers a tou- j uirs été envisagée, notamment en _ 1870. (r est un élément essentiel de l'organisation ® i la défense nationale. • Quelle que soit la raison qui amène l'un des , diligérants à pénétrer en territoire belge, _ >us avons le devoir cïe lui résister par la for- n des armes. Dès loirs ses efforts tendront à >us mettre hors d'état de lui nuire, et, par ^ •nséquent, à s'emparer du siège du Gouver- 1 sment pour s'organiser et paralyser La dé- ^ nse nationale. Ce seirait là la pire des oala- Q ités. La nation se trouverait frappée au ^ Bur, si elle se trouvait sans gouvernement, rigeant la résistance contre l'ennemi, gé-,nt les affaires publiques, restant en rap-xrt avec les puissances étrangères. Il est indispensable que, dans une crise où r salut du pays est en jeu, le Gouvernement c lisse, dans une partie du territoire soustrai-i à l'action de l'envahisseur, continuer à c •end re toutes les mesures réclamées par les a rconstances. s a Les mesures d'ordre '' Le a Moniteur» publie les avis suivants: ^ La Russie et l'Allemagne se trouvant en >at de guerre, le gouvernement rappelle aux itionaux que La Belgique est perpétuelk-ent neutre et que tout acte contraire aux avoirs de la neutralité doit être évité avec >in. Le code pénal contient la disposition sui-ante, qu'il peut être utile de signaler à l'at-on publiques « Art. 123. Quioonque, par des actions hos-iles non approuvées pai* le gouvernement, j ura exposé l'Etat à des hostilités de la part 'une puissance étrangère, sera puni de La j étention de cinq ans à dix ans, et si des hos- ^ lités s'en sont suivies, de la détention de ix ans à quinze ans.» £ Anx postes En raison des événements politiques, l'ad-tinistiration des postes n'est plus ne mesure 'as^uirer l'expédition régub'ère des oo-rres-omdanoes à destination de l'étranger. La transmission des correspondances en ?irvioe intérieui- est exx>osée à des retards. Le transit et l'exposition des armes Sont provisoirement prohibés le transat et exportation des armes et des munitie>ns de uerre de toute espèce. D'autre part, l'exportation de toutes ma-ières entrant élans la fabrication des expions ainsi que dans La confection des muni-ions ele guerre (ouivre, laiton, soufre, sal-être, acide nitrique, plomb, maillechort, inc et étain) est provisoirement prohibée air toutes les frontières tant de mer que de s-rre. Les retraits de fonds en banque Jusqu'au 15 août 1914, les retraits de fond;; ur les dépôts en banque sont limités ainsi u'il suit : Les dépôts dont le solde n'exeïède pas 1,000 rancs pourront être intégralement retires. Pour les dépôts elont le solde est supérieur ce chiffre, les elemandes de retrait ne de-ront être accueillies qu'à oonetirrenoe d'une omme de 1,000 francs, augmentée de 10 % le l'excédent créditeur du compte. Les Sea-Scouts Sur l'initiative de plusieurs de nos conci-oyens, un corps de pontonniers volontaires riènt d'être (institué, ayant pour mission de 'ontribuer à la défense de l'Escaut. Nous faisons un vibrant appel à la jeunes-e, afin qu'elle apporte son aide à la Patrie ►elgo en s'enrôlant dans le corps d'estafettes les Sea Scoute. Elle pourra ainsi suivre l'exemple louable les Boy Scouts et rendre les mêmes services ■ur l'eau que ceux-ci rendent sur terre en aisant 1e service d'estafettes sur lesaWiilford» jt les bateaux à moteur, que nos yachtsmen >nt mis à La dispositiem de l'a.mée. Les jeunes gens dési/reux de faire partie de >e nouveau corps, sont priés de se présenter m d'éorire au Capitaine au long cours Poly-lore Dermul, qui siégera en permanence rue *amorinière, 168. /Exposition du Cercle archéologique En raison des événements, l'exposition que e Oefl'ole archéologique ( «.Oudiheiclskundi ;en Kring) devait ouvrir le 9 août élans la îalle des fêtes de la ville, est remise jusqu'à îouvel ordre. Au Jardin zoologique On nous prie d'annoncer que jusqu'à nouvel ordre, les concerts du Jardin zoologique l'auront plus lieu. Mu Sénat Séance du 4 août M. Houzeau ele Lehaie, doyen d'âge, ayant i sa droite le duc d'Ursel en costume de oava-der fies guides, et à sa droite M. Struye, oc-jupe le fauteuil de la présidence. Il ouvre la séance vers 10 heures et demie. Puis, d'une voix forte, M. Houzeau de Le-hiaie prononce un discours patriotique. Nous ne devexns avoir qu'un cœur pour la défense du i>ays Crions unanimement : oVivc la Belgique !» (Appl.) Le bureau provisoire cède la place au bu-, reau définitif. M. de Favareau, remercie le Sénat. Il est du devoir de tous les citoyens de se groupei autour du trône. Trêve à nos dissentiments 1 (Applaudissements.) Le Sénat vota ensuite successivement les projets de loi que la Chambre venait de voter d'urgence. La séance est levée à midi au çri de ; «Vive le Roi! Vive la Belgique t » „a Réunion des Chambres !: UN DISCOURS DU ROI ' n i; Enthousiasme patriotique i P avant la seance d Bruxelles, 4 août. — C'est au milieu d'une s( svreuse émotion que, dès 9 h. 1/2 du matin, ^ i remplissent la salle des Pas-Perdus et les n ►uloirs de la Chambre, ou la garde civique, , mgée jusqu'au haut des' escaliers, fait le rvioe d'honneur. Dans la salle des Pas-Perdus, c'est un s, îliange de poignées cordiales entre membres 3 tous les partis. Ceux-là même qui ne s'é- t; lient jamais regardés jusqu'ici se serrent la ain avec effusion. 'u Et un bruit court, tragique: la guerre est jclarée à la France et à la Belgique! L'a- . int-garde des Prussiens_ est à Hervé. J Devant le banc des ministres, M. Woeste — t: toujours cru à la foi des traités. — demande 3s détails à M. de Broqueville. - a La tribune diplomatique est archicomble ; \t e ministre de France, le ministre d'An- c leterre ; le ministre de Russie ; le mi- ^ istre d'Italie; le nonce du Pape; le , .inistre de Luxembourg ; les ministres de >utes les puissances représentées à Bruxelles, - sauf, naturellement, les ministres d'Aile- rt Lagne et d'Autriche-Hongrie. Dans la tribune rojale, le comte d'Aerschot, p [M. Ingenbleck et Cxe)defroid. ^ § Les députés et sénateurs sont pêle-mêle, et, u l'extrême-gauche, .au milieu des socialistes, u note en uniforme des soldats des guides, le uc d'Ursel, sénateur. les corteges royaux c Un beau soleil vient ele luire d'entre les g uages. De loin on entend le gros bourdon de -, ainte-Gudule. . r U est 10 heures précises lorsque le premier ; ortège sort du palais royal. C'est la Reine •; ocompagnéedes petits princes qui se rend c u Palais de la Nation. Les clairons sonnent ux champs. Immédiate^ent les acolamations r etentissent. Elles sont si fortes, si entliou- i iastes, qu'un cheval monté par un laquai? e La cour se cabre. c Le Parc, dont les grilles sont fermées, est , ilein el'une foule qui acclame. Les bal'ustra ,es de l'hôtel Errera sont garnies de véritaies grappes humaines. Les têtes se décou- ^ rent ; hommes, femmes — et celles-ci ne sont «as les moins enthousiastes — agitent les uns i .es chapeaux, les autres des mouchoirs. Les ( ris de aVive la Reine!» sont poussés par des entaines de bouches. D'autres cris alternent, . ion moins ardents, avec ceux de «Vive la , Belgique! Vive la nation ! » L'enthousiasme est indescriptible. Devant a Chambre, où la foule est p^us dense, c'est ' miment du délire. . ' On comprend que cette femme, ces jeunes f nfants symbolisent aujourd'hui toutes les ( angoisses, tous les espoirs eles mères et eles mfants de la Belgique. _ i Un autre cortège sort du Palais. Un esca-Irern de guid:es, puis 1a voiture royale. ' Les cris sont plus vibrants encore. C'est ' naintenant le souverain, qui représente la ; latiôn entière, la nation indignée de l'affront c lui lui a été fait, de la nation dressée élans ) m élan de résistance, dans une volonté de ( >ombat. U n'y a plus en ce moment de parti, ( 1 n'y a plus que des Belges, unis dans le nême sentiment nat:e>nal. : Devant le Palais de la Nation, le spectacle > et admirable. C'est un millier de personnes i [ui aoolament, qui acclament sans fin. Une 'ieille dame agite son mouchoir, une jeune : ille pleure, des boy-scoute applaudissent. Des iris «Au balcon!» retentissent. Pas une tête jui ne soit eléoouverte. Le moment est solen-îel. C'est l'heure tragique où les âmes s'exal- . ,cilt' la famille royale A 10 heures précises, un grand silence se ;ait tout à e>oup, et tous les députés et séna- : -eurs se lèvent lorsqu'apparraît la Reine, , ,'êtue d'une robe de soie noire et entourée des , grinces Léopold et Charles, en costume marin loir avec le grand col blanc, la princesse est x>ut en bLanc, et de la princesse Made-Do-x>tliée. Un seul cri jaillit de toutes les poitrines: « Vive la Reine!», cent fois répétées, tandis que les députés et sénateurs agitent .es mains. La Reine, très émue, salue à plu-iieurs reprises. Et au Loin on entend, au dehors, les aocla- • nations qui saluent le Roi. Les cris s'accentuent dans les couloirs de la Chambre, et lorsque Le Roi entre, entouré des questeurs et 3u comte de Mérode, les vivats retentissent, .noessants, ininterrompus, les mouchoirs s'agitent, partout, aux tribunes comme dans la salle. Jamais l'on vit une semblable ovation ! On agite les mouchoirs; on crie: «Vive le Roi! » La scène est admirable et tous e>eux qui assistent à cette séance historique emt les larmes aux yeux. Pendant plusieurs minutes les acclamations retentissent. Le Roi monte au bureau, où un vaste fauteuil dore remplacé le fauteuil habituel du président. Derrière le souverain, qui porte la petite tenue de lieutenant-général, se tiennent le :>omte Jean de Mérexle et le général Jung-bluth.Devant la tribune du président, une grande table faisant place à oelle habituelle des sténographes est dressée. Le bureau provisoire y siège: M. F. Delvaux, doyen^d'âge, entouré do MM. Pécher et Devèze, junior es de l'assemblée, et eles greffiers de la Chambre. M. Frédéric Delvaux, doyen d'âge, qui préside, frappe du maillet sur la table et le silence s'établit. Le Roi, debout, la main droite sur la poitrine au milieu d'un silence angoissant, prononce l'impressionnant*discours que voici: Discours du Roi : « LE MOMENT EST AUX ACTES .. Jamais depuis 1830 heure plus grave n'a sonné pour la Belgique. L'intégrité de notre territoire est menacée.La force même de notre droit, la sympathie dont la Belgique, fière de ses libres institutions et de ses conquêtes morales, n'a cessé de jouir auprès des autres nations,la nécessité pour l'équilibre de l'Europe, de notre exisitence autonome, nous font espérer encore que les événements redoutés ne se produiront pas. Mais si nos espoirs sont déçus il nous faut résister à l'invasion de notre sol et défendre nos foyers meifacés, ce devoir si dur soit-il nous trouvera armés et décidés aux plus grands sacrifices. (Acclama■ mations prolongées). Dès maintenant et en prévision de toute éventualité notre vaillante jeunesse est debout, fermement résolue avec la ténacité et le sang-froid traditionnels des Belges à défendre la patrie en danger. Je lui adresse au nom de la Nation un fraternel 1 salut* le Partout, en Flandre et en Wallonie, P a,ns les villes et les campagnes, un seul ° intiment étreint les cœurs : le patriotis- j; e, une seule vision emplit les esprits : Dtre indépendance compromise, un seul d avoir, s'impose à nos volontés : ta résis-wice opiniâtre! (Acclamations entliou- r astes. Cris de ((Vive la Belgique!») I Dans ces graves circonstances deux ver- ^ is sont indispensables. v Le courage calme mais ferme et l'union ^ itime de tous les Belges. ^ c L'une et l'autre viennent déjà de s'af- [ rmer avec éclat sous les yeux de la na-on remplie d'enthousiasme^ s L'irréprochable mobilisation de notre c rmée, la multitude des engagements vo- 1 mtaires, le dévouement de la population Lvile, l'abnégation des familles ont mon-:é de façon indéniable la bravoure récon- Q étante, qui transporte le peuple belge. c Le moment est aux actes. (Applaudisse- v lents). . . Je vous ai réunis, Messieurs, afin de ç ermettre aux Chambres législatives de r associer à l'élan du peuple dans un me- ^ le sentiment de sacrifice. Vous saurez prendre d'urgence^ Mes-ieurs, et pour'la guerre et pour l'ordre ublic toutes les mesures que la situation amporte. , . ' Quand je vois cette assemblée frémis- i ante, dans laquelle il n'y a plus qu'un i buI parti, celui de la patrie, où tous les les souvenirs se rapportent à l'unisson, os souvenirs se rapportent au Congrès e 1830, et je vous demande, Messieurs : « Etes-vous décidés inébranlablement à laintenir intact le patriotisme sacré de ; .os ancêtres1?» Personne dans eîe pays ne faillira a son evoir. (Cris de «Non/ Non/» On agite es mouchoirs). . , , L'armée forte et disciplinée est a hau-eur de sa tâche. Mon gouvernement et moi-meme, nous ,vons pleine confiance dans ses chefs et lans ses soldats. Attaché étroitement à la population , outenue par elle, le gouvernement a cons-ience de ses responsabilités et le^ assu-aera jusqu'au bout avec la convieîtion re-lécie que les efforts de tous, unis dans e patriotisme le plus fervent, le plus^gé-léreux, sauvegarderont le bien supreme lu pays. Si l'etranger, au mejms de la neutra-ité dont nous avons toujours scrupuleuse-nent observé les exigences, viole le terri--oire, il trouvera tous Tes Belges groupés autour du Souverain qui ne trahira pas, lui ne trahira jamais, son serment cons-itutionnel ©t du gouvernement investi le sa confiance absolue de la Nation toute >ntière. J'ai foi dans nos destinées ; un Days qui se défend s'impose au respect de -ous ; ce pays ne périt pas. (Acclama-ions). ■ Dieu sera avec nous dans cette cause uste ! Vive la Belgique indépendante! La fin du discours du Ptoi est saluée Dar une ovation indescriptible. On crie: < Vive le Roi! Vive la Belgique 1 Vive iotre indépendance! » Dans toutes les tribunes on esi debout et l'on agite eles nouchoirs. Le Roi, en e>es emouvantes cir-îonstances, fait preuve cl'un admirable >ang-froid. Lorsqu'il quitte la salle, les icclamations redoublent encore et les députés de tous les partis agitent leurs mouchoirs. Lorsque la Reine se retire, elle est également l'objet d'une très chaleureuse ovation. Les membres du corps diplomatique se | retirent. La séance de la Chambre A io h. 3/4, M. Delvaux monte à la prési-ienoe, — ou le fauteuil habituel a été remis :>m place, — entouré de MM. Pêcher et De- fol.' Delvaux. — Nous avons à valider les pouvoirs des nouveaux élus. J'espère que ilans lès circonstances présentes, nous nous épargnerons des formalités superflues. (Cris sur tous Les bancs: Validation en bloc ) Est-on d'accord, messieurs, pour décider de la validation en bloc de tous ceux que les suffrages du peuple ont amenés a la Chambre? (Cris: Ooui ! oui! Applaudissements.) Les députés ne>uvellement élus prêtent le serment constitutionnel. Il y a de nouveaux élus, nombreux, mais l'attention est ailleurs, et c'est à peine si on note leurs noms au cours de la prestation de serment. LE BUREAU DISCOURS DE M. SCHOLLAERT M. le président. — Nous avons à élire le bureau. M. Journez. — L'ancien bureau en bloc 1 M. Delvaux. — Nous sommes d'accord. (Ois: Oui! oui! Longs applaudissements.) M. Scholaert donne l'accolade à M. Delvaux et les acolamations retentissent à nouveau. M. Schollaert, entouré de MM. Borboux et Mansart, donne Lecture du discours suivant : Messieurs: [je Belge, peu expansif, sent profondément, mais il faut des événements extraordinaires oour l'amener à manifester ses sentiments. L'Europe est aujourd'hui témoin de la vigueur de son patriotisme.(Applaudissements) Probe et honnête, la nation belge a scrupuleusement rempli ses devoirs internationaux envers toutes les puissances, et particulièrement envers celles qui lui ont imposé la neutralité et s'en sont portées les garants. Nous avons pris soigneusement les mesures qui doivent nous permettre d'assurer le respect de cette neutralité quelque fût l'Etat qui songerait à la violer. Nous devions et ne>us pouvions espérer qrn plus de 80 ans de pratique rigoureuse de ces obligations auraient contribué à nous valoir le respect de nos droits garantis par les traités. (Applaudissements.) La Belgique ne demande qu'à vivre paci fi que et libre. (Bravo ! Bravo !). Et cependani nous voilà menacés! et dès ce moment, dans un admirable élan patriotique .tous étroitement groupés ,nous avons fait taire tout ce qui peut nous partager, pour assurer, dam lia dignité e tl'honneur, le respect de notre l droit. Etrangers a toute cause ae connu, i dus trouvons, malgré nous, impliqués dans j une des plus graves mêlées qui ait jamais 1 ilaté en Europe! Soit ! Nous saurons remplir les nouveaux devoirs c uil nous sont imposés, avec courage, abné-1 ation et virilité. (Bravos!) Dès l'ordre de la mobilisation, on vit.^dans 1 ;s campagnes, les hommes rentrer hâtive- 1 îent ce qu'ils pouvaient de récolte, puis aller vrer leurs beaux chevaux à la remonte de 1 armée, et enfin, tous, de toutes les condi- s ons, de toutes les professions, de tous les t oints du pays, abandonnant leurs parents, ;ur jeune femme, leurs petits enfants, re-reneire leur rang dans le régiment. Et tout : ?la simplement, sans une défection, sans une lainte, sans un murmure, pour la défense de 1 Patrie! (Applaudissements prolongés.) Ah ! les braves gens, et comme on est fier 'être Belge! (Nouvelles acclamations.) Et oette nuit du dimanche ! Le soir, la me-ace éclate: la nuit, sous la coneluite de notre 1 Loi, des résolutions viriles sont prises pour 1 ssurer le respect de nos obligations interna- ' ionales; aux premières lueurs du jour, nos : aillantes troupes volent à la défense de nos routières, et, depuis sans cesser, nos jeunes ' ens, par milliers, viennent grossir nos ba-aillons ! (Applaudissements.) Messieurs ! l'heure grave des durs sacrifices ■ sonné! Faisons tous notre devoir, tout notre evoir ! et que le Dieu tout puissant bénisse os efforts et protège la Belgique ! Vive la Belgique indépendante et libre! Messieurs ! Je serai votre interprête à tous en remer-iant votre vénéré et toujours vaillant prési-ent d'âge et les secrétaires du bureau pro-isoiré. ''Applaudissements.) Les secrétaires, si vous le permettez, iront n sortant d'ici, prendre le service dans l'ar-née. (Longs applaudissements.) M. Schollaert prononce l'éloge funèbre de A. Monville. L'ADRESSE AU ROI Sur motion du président le bureau est chargé d'adresser au Roi l'expression de recon-ïaissance des Chambres pour sa pabriotiqi ittitude. PROJETS DE LOI. — LES CREDITS DE GUERRE M. de Broqueville (à la tribune) dépose ;ur le bureau un projet de loi mettant un •redit de 200 millions à la disposition du gouvernement pour faire face aux_ mesures^ ele uerre. (Applaudissements unanimes. A l'ex-rême gauche: Aux voix l Aux voix !) RAPPEL DES CLASSES 14 ET 15 M. de Broqueville (la voix étreinte par une violente émotion). -— J'ai le devoir d'annoncer à la Chambre que le territoire est violé, f Sensation.) C'est dans ces conditions que je lois vous elemander de rappeler les classes [4 et 15. (Mouvement.) En cette heure grave nous avons trouvé îhez nos adversaires politiques un concours précieux. Us se sont associés à nous. Le gou-/ernement tient à les remercier.^ En conséquence, nous avons soumis à la signature du Roi un arrêté nommant M. Vandervekk ministre d'Etat. (Applaudissements prolon-*és.)M. Vandervelde est félicité par des membres des divers côteks de la Chambre. M. Vandervelde. — Je n'ai qu'un mot a lire: M. le président, j'accepte. (Nouveaux - -Maudissements. M. Carton de Wiart dépose divers projets de loi visant: Le délit d'espionnage; Le délai de grâce; L'amnistie aux déserteurs; Le (( moratorium » ; Contre l'accaparement des denrées; La dérogation à la loi de 1840 sur les mesures d'urgence à prendre par le gouverne-ment pour la défense du pays; La défense de l'exportation de vivres et de tout ce qui peut être nécessaire à la défense du pays. LA REMUNERATION 2° Un projet allouant la rémunération de milice aux femmes et aux enfants de tous les niliciens indistinctement. 3° Un projet de loi permettant les déroba Ions aux lois communale ®4 provincial* auto' -isant les délégations en temps de guerre. SOLDAT ET DEPUTE M. Devèze elévelor>oe une proposition tten dan.t à supprimer l'incompatibilité entre le mandat de député et la présence sous les drapeaux. . M. le président. — Cette incompatibilité existe aussi pour les aute>rités provinciales et communales. M. Devèze. — Amendez en ce sens. M. le président. — D'accord. M. Vandervelde déclare que la gauche so cialiste votera tous les crédits et projets né cessaires à la défense du territoire à laquelle 'es sexrial.istes bien .qu'adversaires des guer-res n'ont jamais voulu faillir. LES ALLEMANDS A DOLHAIN M. Journez (à la tribune). — Nous venom d'apnrendre que les Allemands sont actuellement k Dolhain, près de Verviers. (Sensation.) Le devoir des députés de Liège est de retourner immédiatement élans leur cité.Nouf tenons à dire que la population liégeoise esi fermement résolue à défendre l'intégrité di territoire avec calme et énergie. Quant aux députés de Liège, le gouverne ment peut compter sur leur concours, il lu est acquis entier, absolu, tous nous nous te nons à sa disposition, (Très bien! sur tous les banœ.) le discours de m. de broqueville M. de Broqueï*^ ministre de la guerre eiief ele cabinet, monte à la tribune et prenc aussitôt la parole. Lui aussi paraît très calmée et il prononce son discours d'une voix énergique, au milieu d'un impressionnant silence — U est peut-être contraire aux règles par-lementairs que le Chef du Cabinet prenne h parole avant la ex>nstitution du bureau. Mai.1 nous sommes dans des circonstances excep tionnelles et j1 ai eles de>ouments importants j vous communiquer. Voici, messieurs, le texte eles document; qui nous ont été adressés par le gouverne ment allemand, le 2 août: Ici le ministre donne lecture de a « note allemande » et ele la « réponse belge » qui nous publions d'autre part. Toute la salle acclame avec enthous'&sm< le ministre et on crie : « Vive la Belgique Vive l'Union fait la Force ! » M. Frédéric Delvaux, doyen d'âge, qui pre side, entouré de MM. Devèze et Pécher, se crétaires, prope>se une suspension de seanci d'un quart d'heure avant de procéder a 1) nomination du bureau. La séance est suspendue. Les différents projets de loi sont succès sivement adoptés par appel nominal et ; Punan imité. . La séance est levée à 11 h. 5° aux crLS de «Vive la Belgique !». . La Chambre se sépare en proie à. une viv émotion. le retour du roi C'est au milieu des mêmes manifestation 0 pa<uiîui/iùiau, u ■ -» — loi, la Reine et les princes retournèrent au >aiais. Le Roi avait donné des instructions pour u'on laissât le public circuler librement sur a, place après la rentrée du cortège royal. Lussi la foule se masse-t-elle em faee du Pa-ais continuant à crier : Vive le Roi ! Vive la teine ! Vive la Belgique ! Au moment où la Famille royale apparut u balcon, ce fut une ovation délirante qui e prolongea encore après que le Roi fut ren-ré élans ses appartements. Ainsi se termina cet épise>de grandiose qui aissera, à tous ceux qui l'ont vécu, un souve-lir impérissable. UNE MANIFESTATION PATRIOTIQUE DEVANT LE PALAIS DE LA NATION M. de Broqueville harangue la foule M. de Bre>quevLlile venait ele desoenelre d« a tribune où il venait d'annoncer 1a nomina-ion de M. Vandervelde comme ministre l'Etat. Il venait de serrer la main au leader îoeiaListe, follement acclamé par ses amis, ;(.uand un bruit de foule fe>rmidable parvint ie la place de la Nation. Descendant la rue de la Loi, une foulxj le deux à trois mille personnes qui ne cessait le s'accroître s'était massée devant le pillais :1e la Nation, criant: «Vive la Belgique! Vive a Patrie!» et sur l'air des « Lampions » : «De Broqueville ! de Broqueville !» Aux premiers rangs un homme portait sur .'épaule un garçonnet qui agitait le drapeau national. Sur cette foule délirante se déferlaient comme des vagues les grands ooups de soleil et l'ombre d'un ciel voilé. Le cordon de gendarmerie fut rompu et c'est encadrée par une iroupe d'élite que la foule se mit à manifes-ter ! „ On alla prévenir M. de Broqueville qui bientôt parut au balcon, salué par une ovation frénétique. ° Le ministre de la guerre, maîtrisant son émotion, réclama le silence, puis pr< discours enflammé: «Mes amis, laissez=moi vous dire deux mots qui viennent du plus profond de mon ceeur: Il vient de se commettre un attentat qui est peut-être sans exemple dans l'Histoire: le sol belge, malgré les promesses, malgré les garanties de notre neutralité, a été violé par its troupes allemandes! Du plus profond de mon ceeur de Belge je vous crie: C'est un attentat abominable qui ne peut être impunément accomplit L'année a à sa tête un chef, un souverain d'une grande valeur, dans lequel toute la nation place à cette heure suprême sa con-fiance. Le roi Albert saura, avec l'aide de l'armée, sauvegarder l'intégrité du territoire I Il y a une chose que nous ne subirons jamais: c'est la domination! Vive le Roi! Vive la Bel» gique ! » Une longue acclamation salua ces paroles. On crie, on hurle: «A la frontière! Des fusils!» On chante la «Brabançonne» et la foule se forme en colonne pour se rendre ensuite devant la légation de France. Au passage elle acclame frénétiquement l'artillerie de la garele civique massée dans le 1 arc. ■ — — Les Allemands en Belgipe Les hostilités Les Allemands sont massés à notre tronîière Anvers, 4 août. — Nous savons de bonne source que l'Allemagne concentre des for-oes importantes sur la frontière orientale de la Belgique. Tirlemont, 3 août. — Un aviateur nuLitaire, qui a survolé la frontière allemande, cette après midi, a vu un gros de troupes, qu'il estime à plus ele 100,000 hommes massé en face du plateau de Herve. Dès cette nuit, on signalait que le 6e cexrps aALôinAûd avait pénétré sur le territoire de Moresnet-, où il cantonnait. Les Allemands ont, pendant la nuit, continué leur marche vers notre frontière:. Us sont, en ce moment, en masse entre Mewesnet e* Eupen. Les Belges font sauter les ponts de la Meuse Liège, 3 août. — Le génie a fait sauter le pont de Hambourg, entre Herve et Gcrn-menich, sur la ligne des plateaux de Herve. U a fait sauter le pont de Nasproué. près de Dolhain, sur la ligne de la Vesdre. Reconnaissances d'aviateurs Liège, 4 août. — Le génie î fait sauter lundi soir le tunnel de Trois-Poits. à Grand-Halleux, sur la ligne de l'Amblève. Le fort de Bonœlles a fait sauter, la nuit dernière, l'église et plusieurs maisons qui gênaient la ligne de tir. Autour de tous les forts de la position fortifiée de Liège les barraquements ont été détruits.^ Un poste de télégraphie sans fil va être installé à la Citadelle.il fonctionnera dans deux jours. Le lieutenant aviateur Massaux, qui est parti lundi de Brasschaet, après avoir survolé la frontière de l'Est, à 1,500 mètres depuis Maeseyck jusqu'à Visé, est venu atterrir à Landen. Vers $ h. 1/2/ l'aviateur^ Grombez a fait une reccminaissanoe vers Pepinster et est venu atterrir à l'aérodrome d'Ans. le cinquieme corps allemand Bruxelles, 4 août. — Plusieurs journaux annoncent que dans la nuit de lundi ^ mardi ! on annonçait que le 5me corps d'armée a .0-' niand était cantonné sur le territoire de -Moresnet et continuait sa marche en avant s® massant entre Moresnet et Eupen. Les Alle-. mands sont expulsés de Liège et Namur. . On entend lo canon à Aywaille. du toupet1 * Liège, 4 août. — Le bruit court qu'un petit , détachement allemand se présenta en parle- 1 111 on taire, demandant que Liège fut livré. (Sons réserves). les allemands a vise Visé, 4 août. — Environ 150 autos allemands chargés chacun de 10 hommes sont arrivés ici à l'improviste. les allemands veulent 1 tourner liege Bruxelles, mardi, i heures. — Le gourer-î nement apprend que les Allemands ex>nti-nuent leur marche, et sont dans la région de Fléron près de Liège. Us sont hors d'atteinte des forts qu'ils tournent cependant. Us veulent évielemment atteindre la Meuse b et longer le fh*ive,

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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