Slft 21e Année No 272 •Ai ti<i XI -A- 3ES LA METROPOLE rue des Peignes, 59 ANVERS rue des Peignes, 59 ANVERS E natifinipo a uGiluliiiio 1s lia Mardi 29 septembre!^ 4 LA GUERRE Lierre bombardé Peu de changement en France j — _ .? L'avalanche russe \ a Jarre bombardé (De notre envoyé spécial) Ntas nous trouvions ce matin à Mortsel. 'où bous nous proposions de pensser vers , erre et Heyst-op-den-J5«rg. Nous rîmes ar- j rsr sur la, chau«eée, marchant vers Aavers. 1 :3 kwgu© oslonne de réfugiés. Preeçu'au . imô moment «nous fûmes sus-pris par de ,;«s détonations provenant du Sud-Est. lontestablemeat, le eanon tonaait à court* tUnoe. Noua avons alors continué notre chemin ira Lierre, mais nous avons été arrêtés à -okemip. On nous dissuada vivement d'al r pli» loin. Les Allemands, nous dit-on. «bard&ieat la petite viîâe *t la aituatioa était dange paree que des obus tombaient mênu-i-Mà de la route. Voici ««pendant e* que noua pâmes ap welr». U bombardement a eoruuenoé ee nsatin ; rs 7 heures et domie. A eette keure-là unr «tome de soldats assistaient au cimetière dr 1 ierre à l'inhumation d'un des leurs tombé jefetjnp d'honneur, quand on vit un biplan i nrrolor h petite viile à une asseg gv«adf lltitt>d«- Lw côtres n'a Hachèrent pas grande im->yrjsee à cet ioc:dent, croyant qu'il a'agw lit d'w» »rion anai, mais tout à coup on rit f pilote fairo des signaux. Quelque® sooondes plus tard, une formids-1» détonation éclatait et un obus " ' " toiabait derrière la haie du eiaaefoère. qïoJqaes pas do la fosse ouverte. Oa termina en hâte l'inhumation e<t le? Mata regagnèrent leur caserne, se frayant, si sans peine, nu passage parmi la pooula im qttd esteombrait les rues et se disposait à ir. ia «a&tae moiaent, un second obus, qu' ruait apparemment le petit de la gare, alla ihttre à l'extérieur de la ville,maia l'avior inemi renouvelant ses signaux, un nouveau njertile tomba sar la casérne de cavalerie s un anfrre, pea après, démolissait nne parade l'hôpital, pourtant couvert par le dra «de b Croix-Rouge! Les blessés en furent lisaient évacués. On nous dit quo l'hôpital avait pris feu. nù bous n'avons pu obtenir confirmation d?« bruit. Ci q»^ nous savons, c'est que les pièce? , ' 'a— allemandes sont établies » ïent-op-dea-Berg, sur le point culminant I* la province, et qu'elles ont bombardé lierre à longue portée, par-dessus le fort qu! wvrs eott* ville. Te fort, comme celui de Keasol, tous deux iès puissants, répondent avec vigueur à l'ar illorie ennemie, et l'on croit qu'ils l'ont, au loina partieleaent, démontée et réduite au ilence. Quoi qu'il en soit, d© nouveaux fuyards 4e fttto région ne ©esseat d'affluer vers An ers. D'après un témoin, un obus a éclaté et a fiis le feu au moulin de M. Hellemans, qui a '*k !noen<Jié, un autre est tombé sur le caft Ji« Congo», rue St-Hubert, plusieurs autres eut tombés aux environs de la porte de Isarain. U bombardement a cessé à 11 heures. I)es trains spéciaux ont été dirigés sur An-5er3, où la gare a été fermée. D® nombreux réfugiés sont aussi arrivés do Bouctout et k Berlaer. Les forts de Waelhem et de Wavre-Ste Catli&rine ont eu cor e tonné ce matin, répoi but aveo sttccbi à l'artillerie allemande de Sro« «salibre. Au cours de ce b»rab&rdeme«^ o ebus aurait éclaté dans one maison isoJ<V le Waelhent, tuant ou blessant grièvome?»' îont-d un» famille composée du pore, do le aère et do sept e«fants. m « 9 À Anvers, la population s'est rirorarat inné de ces faits. Il y a liau de faire remir !«er cependant, que le* attaques vers Alwt fers Malin es, vers Lierre, peuvent n'avoir ?our objet que de maintenir nos troupes er ; Weine, afin de les empôchar do eoopérer , itileaaent avoc les forces alliées s'avançwî ■^ns 1« Nord-Oueet de la France. itteadona les réaulfata des diepositient in® ne manquera cert^.'siement pas do preo !re notre état-major général pour erapécie-, ennemi de tirer désormais sur nos ouvrage* !o au-delà ave« dos pièces h longue portée, j —<n 9 ®»—«î ( Herenthals bombardé ! Lundi matin, les Allemands ont commence' ^bombarder Hevatr-op-deji-Berg, Heroiithals. , Ballaer et Itogiieai et y causèrent beaucouj '9 'légats. - L'après-midi, Herastkale était part:e!îc-en fou et à 5 heures les Allemands bom Mirent l'égîi&o. Le rafilin de Hallaer fut détruit et le? plans allèrent jusqu'à tirer sur un groupe , f villageois en fuite. Ou croit que plusieurs 'entre eux ont été tués. ( Iteghem fut également bombardé et en ' h1 de temps plii9*!eu~R maisons furent en '■ ^Riraes; la maison du Dr Ooen, entre au- < îw- fat eojaplètefueDt détruite. .es ocminuiilqués 1 olficie s français i i .a situation est inchangée ' Violentes attaques repoussées. — Avance française sur la Meuse. Le brouillard en Woeire Paris, 1« 23 septembre. —- (Retard en ransmission). — Communiqué de 15 hrs. Rien de nouveau dam la situation gé-îérale, calme relatif sur la partie du 'ront. Toutefois lo soir sur certains joints notamment entre l'Aisne et l'Ar-jonne, l'ennemi tenta de nouvelles et vio- • ente» atiaquos qui furent repoussées. (Havas). Paris, lo 29 septembre. — Communiqué ; <e 11 heurfes soir. — Sur notre aile gau-•he, les rapporte sur la situation sont favorables.Au centre, nos troupes ont repoussé . ivec succès encore do nouvelles attaques -,rès violentes. Nous avançâmes un peu sur les hau 1 ;eurs de la Meus®. Dans la Woevre, les opérations sont sus-pendues à causo de l'épais brouillard. Sur notre aile droite (Lorraine et Vos- 1 ^es) la situation e?:t inchangée. (Havas). Note pour les journaux. — Les dépê :hes mettent 0 i 10 heures de transmission [jq retard incombe donc toujours à l'ad-ninistratio» des télégraphes. ta situation à Paile gauche française reste bonne Anvers, 29 sepfcembro. — (Communication de la Légation de Fra-nce). De Bordeaux, le 28 septembre, à 20 heu-res.Rien de nouveau dans la situation gé néralé le 27 septembre, calme relatif sur ; une partie du front; au Sud de la route , Arraî-Cambrai, l'ennemi nous a attaqués i Maricourt et a été repoussé. Au sud de la Somme, il nous a violem- , uent attaqués à Lihons et à Champieu, ^ui nous sont restés; des progrès ont été | faits également. _ ( Au Nord-Est de Boissons, situation in ;hangée. | A l'aile droite russe, combat à 50 kilo nôtres au Nord du Grodno contre les for :ea allemandes, venant de Suivalki. Bosnie : division serbe parvenue au Sud lo Vlasenica. (Signé) DELCASSE, Ministre des affaires étrangères, (Havas). Pertes c'HJFies pan! les Allemands Londres, 29 septembre. — Une dépêche iu Times, de Bordeaux, dit que les atta lues de l'ennemi vers l'Est de Reims ont :té renouvelées avec une violence vaine, leux bataillons de la garde prussienm' >st été anéantis et un oorps de garde a ;ubi des pertes énormes. Les Anglais n'ont perdu qu'une équipe d'avion Londres, 29 septembre. — Un aviateur. >fficier militaire anglais, dans une lefcm )ubliée dans le Times, dit que le corp.1 l'aviation n'a pordu jusqu'ici, le 19 sep embre, seuleo-ent qu'un pilote et son pas ager. (Reuber's TeL Co.) Confirmation de la prise du Cameroun Londres, 28 septembre. — Le Pressbu ■ea.i communique une dépèche que Duala. apitale du Cameroun allemand et Bona >eri capitulèrent sans conditions à la for « :e anglo-française, sous le oommacdomeet l'un général anglais. Tel. Co.) LE TORRENT RUSSE; d 5 millions d'hommes} sous les ordres du Tsar | Londres, 29 septembre. — Une dépêche é idressée à l'Agence Reuter, de Rome, dit: d 5elo i une dépêche de Pétrograde, publiée n ci, on organise une grau de armée de t >.000.000 de soldats, sous le oommande- i lient du Tzar lui-même; elle sera concen- n /rée sur 5 points : Riga, Wilna, Varsovie, l.ubl-in et Rovno. On s'attend à oe qu'elle emportera toute résistance et avançera en même temps " mr Berlin et Vienno. i (Reuter's TeL Co.) L'action japonaise ; A Tsinijiao 0 Tokio, 23 septembre. — Les japonais £ ittaquèrent les Allemands, dimanche, à y > milles de Tsingtoa. ( Trois bâtiments allemands canonnèrent s' 'aile droi'te japonaise jusqu'à oe que les li léroplanos opérèrent une diversion. li (Reuter's Tel. Co.) s Au vers, 29 septembre. — ( Commun ica- h -ion de la Légation britannique). — Le 7oreign Office a reçu du gouvernement tj aponais les nouvelles que voici : Dans l'après-midi du 26 septembre, nos p roupes ont attaqué l'ennemi qui.occupait ^ les positions avancées sur des collines situées entre les rivières Paï-Sha et Li- .. rsun. Après un bref engagement, Tenue-ni a fui. ^ _ ] Le 27 septembre, les troupes japonaises i >nt occupé les rives droites des rivières ji-Tsun et Ching-Tsunn, à 7 milles au ^ord-Est do Tsing-Tao. Les E^als-Unis se meuvent | Des bombes sur Paris S Londres, 29 septembre. — Une dépêche ^ lu New-York, en date du 28 septembre lit, que dans un article de fond, intitulé « Nations neutres menacées par des noyens de guerre des non-civilisés alle-nands» le New-York Tribune commente e lanceme-nt d'hio- à Paris de bombes les- p luelles, dit le journal, ont presque tué p 'ambassadeur américain. C'est seulement i,; e hasard qui a sauvé les Etats-Unis de la p lécessité de récuser les usages militaires n illemands qui outragent l'humanité. _ ^ Voyager loin du théâtre des opérations « nilitaires et tuer des non-combattants . 'ans quelque ville éloignée est contre tou- ^ es nos idées d'une guerre civilisée. Ceci ^ st l'opinion de tout le monde neutre. ,r Comment le Kaiser aurait-il jugé le ait si l'aviateur, survolant Paris hier, ivait jeté une bombe 5 minutes plus tôt H t avait blessé un ambassadeur américain J ►u un secrétaire d'ambassade ? (Reuter's Tel. Co.) FOUR m BELGES | Un quart de million du Canada i Londres, 28 septembre. — Le Canda an- -lonce un premier versement de 10.000 li-res sterling pour les réfugiés belges. | (Reuter's Tel. Co.) g Londres, 28 septembre. — Le gouveme-nent de la province Alberta au Canada Ion ne 5.000 sac3 de farine pour l'assistance aux belges. (Reuter's Tel. Co.) La contribution ses loi'es: pour ia guerre ' Londres, 28 septembre. — Le ricc-roi i les Indes a accepté 400.000 livres sterling l lu Nizam de Haidarabad, comme oontri-mtiom de guerre aux dépenses des trou-?e« indienne*, faisant le service en Eu- £ ■opo. (Reuter's Tel. Co.) ^ fi La résavcrlere î St te Bardaiiaresl P Congtaaifcinople, 20 septembre. — On a los raisons de croire que les Dardanelles ^ .eront ouvertes à la navigation d'ici deux i trois jours. n {Router'* Tel. Co.) Jr. Sur Mer p étnsnîi de la destruction d'un navire français par les Autrichiens M. Klobukowski, ministre de France bo i Belgique, a reçu do M. Delcassé, mi- oe; istre des affaires étrangères, lo télé- tr rammo suivant : Bordeaux, 28 septembre, à 20 heures. — or 'information ci-après, lancée par la éq azette de Cologne, vient d'être officiel- bi :ment communiquée aux agents de presse tr l'étranger : oa « Les forts autrichiens des bouches de p* •attaro, ont détruit, le 19 courant, un Ri rand navire de guerre français. Les Au richiens avaient intercepté un télégram- □ le sans fil français, annonçant une atta- 8 j ue de l'escadre, qui se présenta, en effet, l'heure dite, avec 15 grands et 3 petits avires de guerre. Les Autrichiens amenaient l'attaque, parfaitement préparée. . la première salve, une navire coula ; p ^ autres s'éloignèrent au plu . vite.» Le Ministre de la marine m'a fait con-aître que cette nouvelle est absolument nexacte et que rien ne peut servir de fon-ement à une pare;,le information. A la ^ ate de ce jour aucun navire français n'a ^ té atteint par un projectile autrichien. J e m'empresse de vous en aviser afin que SQ ous soyez à meme de démentir ce récit ^ ropagé par l'Allemagne. j1 On est en droit de s'en montrer d'au- \a Mit plus surpris qu'il se réfère à un ^ vénement qui aurait eu lieu il y a une j', izaine de jours et dont l'amirauté aile- 3t îande aurait pu faire vérifier ''exacti-ude s'il ne s'agissait d'une nouvelle éta- 0 dans la campagne de fausses nouvelles , îenéo à Berlin. jj (Signé): DELCASSE, Ministre des affaires étrangères. (Havas). .a cathédrale k Reims l et l'Amérique i A propos de la destruction de la cathédrale e Reims par les vandales allemands, le cor- n-( 3&pondant du «New-York Eyening Sun», àbiait ce qui suit à son journal : ^ a Après Louvain, Reims! Relisez lo fameux amplilet do Johu Mil ton sur la «Défense de 1 Liberté de la Presse», où il dit: «Mieux e? aut détruire un homme qu'un bon livre, a1 Quiconque tue un homme détruit un être rai- la unnable, mais quiconque détruit un bon vre, détruit la Raison elle-même.» Détruire y i oatliédi'ale de Roâns, n'est-ce pas, par con- âquent, assassiner l'âme môme du genre . umain ? » Réveille-toi, Amérique intelligente et cul-.vée! Le temps n'est-il pas venu pour nous a réaliser notre idéal, celui de Jefférson, la S lorîfication de la Justice et des Droits de Uj Hiunanité, et d'étouffer en nous tout es- L* rit d'égoïsme mercantile?» .eprloca Oscar de Prussex irialade la Berlin, 2ô septembre. — Un télégramino de IO Agence Wolff annonce que le prince Oscar e Prusse, fils de l'empereur, a dû quitter >n régiment pour se faii'e soigner à Meitz. e prince a quitté le front par ce qu'il sout- . •e d'une maladie de oœur (?) provenant 'une effort oxoossif au oours de la dernière te a taille. fr Pins de pain blanc •' a ge Berlin, 26 septembre. — La « Gazette de re rancfort » apprend de Munich qu'un appel l'; ublîc a été lancé aux boulangers de menacer i farine de fmment que sinon on sera bientôt aj rivé de pain blanc. L'administration corii- ' i un aie a donné ordre aux boulangers de ne ïmettre en échange des bons présentés par ?s pauvres que des pains de seigioj" mais le? Milan sers ne tiennent pas compte de cette 10 KX>mmandation. En conséquence l'admisis- m ■ation communale a décidé de défendre aux >ulangêrs de vendre encore du pain de fro- -ent.>—tr>©«>~< ournaux français à HlîaestriolitE Amsterdam, 28 septembre. — Il paraît ac-lellement à Maastricht trois journaux fran-iLs : «Le Journal», «Les Nouvelles» et le Uourrier de la Meuse». Le prix de ces feudl-s varie entre 10 et 15 centimes. «La Neu- dr •alité» a été suspendue par ordre des auto- ra tés. U ui 'risonsiers belres rescapés [ Amsterdam, 28 septembre. — Samedi soir ►nt arrivés à Winsohoter trois soldats beJges de i civils et qui s'étaient édiappés d'Alloma- co ne. ro Ils furent très oordialement reçus et leur lus vif désir est de rentrer en Belgique. a grande famille militaire0 Nous avons accompagné hier un brigadier il 1er lanciers rentrant de Namur par Char- pr ■roi et Louvain et qui avait la bonne fortune ve > rejoindre son régiment. L'accueil qui fut m lit au rescapé dès qu'il atteignit son esoa- ét ron. en ce moment en marche, était tout m mplornent admirable. Les camarades, les so îefs interpelflaient oe jeune homme de tous pr ités : « Ah te voiilià, Cransse 1 » — Eli Crans- pas blessé ?» — « Eh, lapin, d'où viens pr i ? » . oo Le major, comme le commandant retenait la >ur lui le premier récit de l'odyssée de ce so risonnier échappé deux fo:s. ce. Et lui même, simplement, nous dit : « Si >us saviez comme je suis content de « les » vo ;voir, de venir me battre à côté d'eux t » dé Et dire que nos soldats sont tous les mêmes ! en nel résultat ne pourrait-on obtenir avec pa-?ila hommes» g oiir provoquer la flotte autrichienne Rome, 25 septembre. — Une dépêche de ume, au M es nager o, en date du 24 sep-nbre, dit qu'immédiatement après le mbardemeht du phare de Lissa, les for-i franco-anglaises débarquèrent des >upes. Sur le phare, les drapeaux des alliés t été hissés au milieu des hourras des uipages. Cette action semble avoir pour t de provoquer la sortie de la flotte au n ichienne, qui se trouve cachée dans le la nal de Fasana, en face de Pola, dans la U •tite baie de Sebenico et au large de >vigno. (Havas). 11 P 38 Autrichiens demandent ia reddition de Belgrade our réponse les Serbes ouvrent le feu de leur artillerie Nish, 26 septembre. — Le commandant >s troupes autrichiennes de Semlin, le méral-major de réserve, (Justave Colis, envoyé le 22 septembre, à 5 heures du ir, au commandant des troupes serbes, -Belgrade, un parlementaire, porteur une lettre, demandant la reddition de ville, à 6 heures du soir. En réponse ■ certe demande, l'artillerie serbe a reçu >rdre d'ouvrir immédiatement le feu r les monitors autrichiens. 3s Français réoccupe t le Coup cé.'é à l'Altape Bordeaux, 27 septembre. — Le ministre * la marine a fait savoir qu'au cours des aérations exécutées par les alliés contre Cameroun et le Congo allemand, la .nonnière française « Surprise » a pro-dé à l'occupation de Cocobeach, d'où s troupes allemandes ont été délogées. Cocobeach est situé sur une des anten-îs cédées au détriment du Congo fran r ,:s par le traité de 1912. C'est une repri- lj de notre territoire. " Avant de débarquer ses marins pour & :écuter ceite opération, la « Surprise » j 'ait coulé deux bâtiments allemands de flotte auxiliaire, le «Rios» et I'«Italos.» C'est un très brillant fait d'armes à ictif de la canonnière française, petit tvire de 6S0 tonnes, sans aucune protec-»n et armé seulement de 10 canons. b vaut la pris» de Jaroslaw. [n combat de sept jours s Pétrograde, 26 septembre. — Parmi les •mbats qui ont précédé la prise de Jaros-w, celui de Sa Îowa-Vischuia mérite une 1 ention particulière. Ce combât dura sept jours, pendant les-lels les troupes luttèrent sans relâche. B Les Autrichiens s'étaient retranchés sur | « collines boisées au bas desquelles s'é- J ndait une large plaine nue, d'une éten-le de dix kilomètres, que les Russes anchirent pas à pas sous le feu des mi-ailie uses. Ce n'est quo le cinquième jour que les r asses purent réussir à établir avanta- *■ usement leur artillerie. Ils commencè-ni alors à décimer l'ennemi, puis ils itnaquèrent à la baïonnette. Lej Autrichiens s'enfuirent alors en •andonnant leurs tranchées, que les Rus- n s trouvèrent encombrées de cadavres. Les prison ni ers capturés au cours de ce mbat, ont déclaré que, durant quatre urs ils ne s'etaient nourris que de pom v. îs de terre. b G I G es Allemands auraient violéb ia neutralité do Danemark ;î n prenant pour base navale « les îles danoises des Antilles" ti Londres, 23 septembre. — Le correspon G mt de la Mormng Post, à W ashington, pporte que le gouvernement des Etats-ais fait actuellement une enquête sur . ic flagrante violation de neutralité que c Allemagne a commise en se servant des îs danoises des Antilles, comme base opérations navales. j. - f' gs sympathies Canadiennes; II. Frédéric Peetors, directeur do l'Office a statistique universelle à Anvers, nou.s mmuniquo la lettre suivante qu'il vient dt ,'J >evoir, et que nous insérons avec plaisir. Ottawa (Canada) 11 septembre 1914. e Ministère du commerce Bureau du recensement. 5< A M. Frédéric Peeters n recteur do l'Office do statistique univer- n setle d'Anvei-s, 20, rue Albert Grisar, ^ Anvers. Monsieur le Directeur, Je regrette beaucoup que des obstacles im-évus m'aient empêché do vous faire par-nir plus tôt les renseignements ci-joints, vis ce n'est que ces jours derniers qu'il m'a i possible d'obtenir tous les renseigne-jnts voulus ; bien que ceux-ci ne vous ent que do peu d'utilité dans le moment ésent, je vous les envoie tout de même. Je profite de cette occasion pour vous e.x-Lmer l'admiration générale que soulève ici, l' rame partout ailleurs, la noble conduite de g nation belge, dans la lutte héroïque qu'elle n jtient si glorieusement depuis le commen- é ment do cette gueire sans nom. Agréez, Monsieur le Directeur, avec me? ^ >ux ardents pour la victoire prochaine et , finitive de nos armées alliées, l'expreseion tièro do nies meilleurs sentiments. <1 J5. H. ST DENIS, Secrétaire^ j»i fous an travail I ■■««gxsTgrwi iM'ii'»aggaaaagggpa«giCM H ■ La guerre économique Annulation des marques de fabrique an Angleterre Le gouvernement anglais a pris des mesu- l'autorisation de fabriquer, de marquer.et à* •s spéciales qui permettent l'annulation et vendre en Angleterre les produits qui prosuspension de marques de fabrique appar- renaient jusqu'ici de maisons allemandes. >nant à des ennemis. L'Agence J. Gevers et Co a immédiate» Déjà 21 demandes d'annulations ont été uiant recherché quelles sont les marques at-itroduites par des fabricants anglais de tout vaquées. Voici la reproduction des plus oon* remier ordre. Elles ont pour but d'obtenir eues: MARQUE ATTAQUEE PAR APPARTENANT A ~ «r* j îi. H. S. Wellcome Société anon. des pr» ASPIRSN pharmaceutique | ""Loudo'. Ë^C.'"8 ï-UberSdî' & ^ rpfpcît" PdS »SVt'l rendre S. R. Haûfield. Wunnerjche Blteunea ""if® « Failswoi ili» werK°,-,ï,\b,lH-Ur^ ^ —Surcy. iJKalsetluaïie. méabl® W *^ /-« jSchulcke & Mayr, iabrl» IviW'Êj j *roc*uit Gospo. Ltd 33, Watcr-icaats <ie produit» chi« W && 'M désmtectant loo Road, S.E. Loudon|mi<jues et phatmaceu jiques. à Hambourg. HER6ÏÏLES. Tt. nr t i Ttr Hubert Scheck, (ra- WarringtonWoven dmg as Wa*ne & Schll- Ressort* ro^11C/- ' . *I2J linS' Leipzigci st asse, Bt8» c.sort* 324 Commercial Road Auberkau a^cu, PorUmouth. Casscl. Les marques allemandes attaquées pour Une nouvelle loi en Belgique ue devrait» ?nt être examinées en détail et gratuite i>lîo pas prévoir le cas où ces produits anglais Lent au Répertoire Universel^ des marques marqués, Aspirine, Lvsol, etc. seraient intro» e fabrique, 70, rue St-Jean, à Anvers. duits dans notre pays, car actuellement cea Le Patent et Trade Mark Office rendra marques y appartiennent à des maisons aile» >n jugement concernant ces 21 demandes mandes. 'annulation, avant le 1er octobre. Avis radical au Des patrons ont placardé à l'entrée de leur . ureau le petit avis suivant: r tJt BUREAU 1 Io | Entrée strictement interdite aux | aî g ALB0CHES. g ^ g Messieurs les représentants belges | ^ | sont priés de ne pas venir nous en- H | auyer avec des produits allemands. | Voilà un avis qu'il est souhaitable de voii 9e énéraliser le plus possible. N'en doutons pas, V fera fortune I fr. Vernis, émaux, couleurs fo 3S MM. Korpes Frères, rue de la Perche, 35, .nvers, nous écrivent: Depuis nombre d'années des maisons alle- j6S sympathies japonaises se In acclame !a Belgique i°e jusqu'à Yokohama $ Un do nos amis d'Anvers, M. Le Coulm, a an jçu l'intéressante lettre suivante dont voici i texte original: V ïokohama, 22hd Aug., 1914. v My dear Mr. Le Ooulm, Please aocept my hearty congratulation for ^ vlor shown by our contrymen at Liege. Thi> ^ rilliant résistance against overwhelming ermans will be everlasting in tho history. ^ hope the time will soon corne when the ' 1 ermans will surrevder to the united armies . the gâtes of Berlin. As you know \ve sent to tho German Go->rnment ultimatum in pursuance of the nglo-Japonese alliance and the day of grâce ill expire to-morrow at noon. da We will easily take possession of Kaichov. va i one bîow. We sympathize the German? tw, ho are obliged to fight against us, as re- Ja ilt is clearl re] Please give my best regards to your mo-ter and Mrs. Le Coulm and say aVive la an elgique!». . Li« Tours sincerely, de N. NAKASHIMA. s0 Voici une traduction française de cette da ttre: -• , J)0 Yokohama, le 22 août 1914. hu Mon oher Monsieur Le Coulm, ^ Veuillez accepter mes félicitations oordia- el s pour la valeur dont vos compatriotes ont -lit preuve à Liège. Cette brillante résis-i.nce contre les écrasantes forces german i- ' .ies sera immortelle d-ans l'histoire. J'espère ne le temps viendra bientôt où les Aile- ] ands seront obligés de se rendre aux armées aa Jiées aux portes de Berlin. • Comme vous le savez, nous avons envoyé ri ultimatum à l'Allemagne en vertu de alliance ang;Io-japonaise et le délai aooordé cp:re demain à midi. ^ , ÏT Nous occuperons aisément Kaichow d'un y >ui coup. Nous avons compassion des Alle-lands qui sont obligés de se battre avet ^us, le résultat étant clair I Faites b'en de ;ea initiés de ma part à votre mère et Mme Le fia oulm et disons «Vive la Belgique!». ai Sincèrement vôtre, le (Signé) N. NAK\SHIMA. >r (De la firme Masuda and Co, Yokohama.) ia m UN LIVRE GRIS î Le ministère belge des affaires éferangè n >s a fait distribuer hier soir un « livn u ris », contenant la correspondance diplo u latique relative à la guerre do 1914 ?hangée le 24 juillet et le 29 août. :e Nous publierons in extenso ce doen ^ lent qui est une preuve de plus de la uplicité et de la mauvaise foi german i ,,1ç ues. . ^ Nos lecteurs en trouveront chaque jour ;n n$ partie en dernière page. rtu mdes fournissent des couleurs industrielles nos installations, huilières, pétrolifôros et très industries. J'ai agrandi et perfectionné mes installons de façon d'être à même de fabriquer ces oduits aussi avantageusement qu'eux et n# ute nullement, que les maisons que ce» t-icles intéressent seront heureuses dépendre qu'une maison belge s'en occupc âcialemont. r«/l. J. Duhameau rant de la Maison de tailleurs, firme Ci® ennoise, place de Meir, 79, nous rait savoir e cette maison dont 'I a ia direction est inçaise. Monsieur Nicolas Cazy, né à Mor-ntaine, Meurthe-et-Moselle (France), ert t le propriétaire depuis septembre 1903. J. DUHAMEAU né à Virton-St-Mard Province de Luxembourg a vue à mauvais temps Un de nos lecteurs nous prie très judicieu-ment de vouloir attirer l'attention de nos :teurs sur l'utilité de conserver leurs vieux jrnaux et papiers: ceux-ci peuvent, servir couverture de lit et peuvent être employés ur préaéryer la poitrine, les jambes ot loa îds contre le froid. Le papier, mis entre les couvertures, donne tant de chaleur qu'une couverture de laine. Les sacs vides sont également très utiles, ►s soldats au bivouac seront très heureux de n servir pour y mettre les pieds et so cou-r les jambes. Je le répète donc : le papier et les sacs les seront bientôt do très grande utilité ur l'armée et pour les pauvres. Le comité vêtement pourrait s'occuper de cette be-*no.Dans IHMoiirg Des éclair eu rs ennemis se sont moi. très ns toute la région du Nord avoismant ia liée de la Meuse, à Canne, Vroenhoven, ipelt, Genck, et Asch, et sout suivis de sol-ts allemands qui ont probablement été >oussés par les nôtres. Les Teutons ont eu une surprise plutôt lère à Bilsen, ou la ligne de chemin de fer îge-Tongres étiiit détruite : un trasu bondé soldats dérailla en gare de Bilsen. Pour venger les Allemands se mirent à tirer ns les rues, et incendièrent un magasin de is ainsi que plusieurs maisons; on croit que it personnes, parmi lesquelles une petite e, ont été fusillées. Dans la soirée arrivè-ît des renforts allemands. Dans l'escarmouche qui avait eu lieu deux ioiers allemands et trois soldats furent îsj cinq furent faits prisonniers, dont un icier et un vétérinaire. Un des prisonniers i faisait mine de résister reçut une balla ns le cou. \ Visé seraient passés environ quatorze lie cavaliers allemands qui se dirigeaient •s la France. ne allégation mensongère L' « Osservatore Romano » devrait s'impo* • une réserve spéciale à raison de la con» nce dont le Vatican l'honore. Insérant les nmunications officielles du Saint-Siège, i£ /rait, dans sa partie non-officielle, faire *uve de prudence et de discrétion. Il sait, r ailleurs, à quelles intrigues so livre t'Al-nagne pour égarer l'opinion publique en llie* , . 3r, d'après ce qu'on nous assure, u s est ssé choir lourdement dans le panneau de , intrigues. Il a, nous dit-on, accueilli un nculet où il est fait allusion à un traité bre la Belgique et la France. Par là s'expli-erait la résistance opposée par la Belgique x injonctions de l'Allemagne. y ou s ne sommes pas en mesure de véri-r, les journaux italiens ne paraissant plui Belgique, et nous réservons en conséquent tre jugement. Mais nous croyons savoir que bre gouvernement a été informé de 1 arti-et qu'il a fait remettre aussitôt, à Son eellence le Nr>nce apostolique, «ne "^tf argique de protestation contre l'assertioO journal romain-

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