La Métropole

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02 October 1914
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flSffTES flftAÏTÀ ERN.TINCHANT| ' 21e Année No 275 LA MÉTROPOLE "ftfeies Peignes, 59 ANVERS EDITION DU MATIN rue des Peignes, 59 ANVERS Vendredi 2 octobre 1Q14 LA GUERRE Les Allemands autour d'Anvers los firts leur répondent avec succès Aux avant-postes ■tmmBManammwt1 I-UT un—«a——— LA SITUATION L'ennemi complet» repousse • Anvers. 1er octobre. 11 heur es du soir. -(OffwneJ.)Aucune modification ne s'est produite d< puiâ hier au Sud de notre position fortifié* tin duel d'artillerie intense a sévi pendar toute la journée.Des batteries allemandes qi s'étaient aventurées trop près de ia iigne eie torts ont été démolies ou ont dû battre e retraite précipitamment. Dans le secteur en tire l'Escaut et la Senn aucune attaque sérieuse d'infantrie n'a ét essaye* par- l'adversaire. Entre la Senne et la: Jièthe après une es nonnade prolongée, l'ennemi a tenté au coi rant de la soirée ur: mouvement dans 1 direction du village de Wavre Ste-Catherim L'oWurité a mis très rapidement fin au opérations dan» cette région. Ailleurs, aucun incident notable. La situi tion est donc 1* même qu'hier soir. Aux avant-postes La résistance de nos fort! Un duel d'artillerie acharné L'église de Duffel en feu (De notre envoyé spécial.) Quand nous revenons l'après-midi à pre xiinite du fort de Waelhem nous assistons a plius émouvant feu d'artillerie que I on puiss imaginer. Tous Ipsï forts — sans exception ' — ora tWit leur mitraille sur les positions occu pfcs p.ir l'ennemi. Le tir des Allemands est fort irréguliei Lear» schrapnells éclatent en général beat coup trop haut et l'effet meurtrier pour nou est nui, tandis qu'au contraire nous voyou r.os projectiles éc.ater fort peu au-dessus de lignes allemandes, aussi leurs morts et leur blesses se comptent-ils par centaines. Nos pièces do campagne et notre gross artillerie dont le tir est admirablemen pointé produisent dans les rangs do nos ad rersaires un désordre indescriptible. Pendant de longs instants leurs batterie jessent de tirer. Ils doivent les changer d place pour tes mettre à l'abri de notre feu Et alors le duel recommence avec rage I.:écho repereute le grondement des coups cl l'artillerie qui se suivent sans interruption Lutte sans trêve ni merci, qui se poursui ivpc acharnement toute l'après-midi, gar dant toujours l'avantage de notre côté. Le Allemands ne se risquent pas à Lancer fran ohement leur infanterie dans les intervalle de« fort?, sur lesquels nos obus et nos schrap pnells tombent comme grêle. Ils ont bien essayé d'avancer leurs fan tasssins en avant du fort de Waelhem, mai dàs le début de ce mouvement, ils duren battre aussitôt en retraite sous une plaie d' mitraille. A 5 heures du soir, nous allons vers Duf fel que nous approchons le plus que boui pouvons, car le village semble toujours Itn te point de mire de prédilection des Aile mand s. L'église est en feu. La toiture brûle en tièrement et la tour léchée par les flamme* présente un coup d'œil féerique et impres Bionnant, sinistre. Au pied de l'église, des maisons preniion feu dans le soir qui descend lentement. iLe; lueurs de l'incendie s'accentuent et projettent sur la campagne avoisinante des omtre? mouvantes, qui dansent, s'allongent à t'er pas finir. Et sur toute la ligne nos forts de«premièc< ligne — tous — font entendre leur voix puis Faite, qui aura, il n'en faut pas doiiter, 1< dornier mot dans cette conversation quelque peu mouvementée. Seem bombardé Quelques obus tombent sur le village (De notre envoyé spécial) Continua, t leur œuvre syst-^atiojed'inu tile destruction, les Allema-ndlrori^rlï^ffttenoo hier après-midi vers une heure, le bombarde ment de Boom. Nous étions sur la route de Niel à Boom, lorsque nous reçûmes l'ordre de rebrousse: chemin ; il eût d'ailleurs été impossible d. continuer, à cause de la foule des fuyards. Pourtant, quelques obus seulement sont tom b^s survie village, n'ocoasiennant que des dé 6âte relativement peu importants. Les forts de Breendonck et de Liezele et les batteries a intervalles ont vigoureusement répondu, et i ne semble pas que l'effort des Allemands «■ ce coté ait persisté, car letfrs battehes se sont tue» au bout d'une heure. A LIERRE | Nouveau bombardement (De notre envoyé spécial) Le calme le plus complet régnait à Lier mercredi soir. Nos forts avaient fait d'exe* lente besogne, et lies Allemands ne répoi - dai-nt plus à leur feu : tout semblait indiqua qu'ils se retiraient hors de portée. >- Cependant, jeudi matin, vers huit heures < >. demie, une violente canonnade retentit: d t obus passèrent en sifflant, tombant sur û ville et aux environs. Les Allemands recoi s mençaient le bombardement. q Des obus sont tombés rue de Malines, d truisant plusieurs maisons, ainsi qif au boul e vard du Canal, derrière les anciennes fortii é fcations ; trois maisons se sont écroulées ; pu derrière la caserne et derrière le couvent d' u- Sœurs Noires. Il y a plusieurs blessés ; tout l- fois, ceux que l'on connaît jusqu'à présent i a sont pas gravement atteints. >. Cependant, nos forts faisaient entend: x leur voix puissante dans ce formidable oo cert, répondant avec usure au feu de l'enn ir- mi, qui eut de plus à essuyer un feu nour et meurtrier de la part des mitrailleuses de l'infanterie. Les Allemands durent êt très désagréablement impressionnés par 1 ravages causés dans leurs rangs; car l'aci vite de leurs pièces ne tarda pas à se raie tir; leur tir diminue progressivement d'intei sité pour s'éteindre bientôt tout à fait. Ve la fin de la matinée, les assaillante battaiei en retraite. Inutile de dire que ce qui restait de population avait fui et que la ville est vid La vie à Bruxelles Lettre de i. Max I/o vaillant bourgmestre de Bruxelh adressa le 22 septembre la lettre suivante AI. Liebaert, bourgmestre d'Ostende: Mon cher Collègue, Un certain nombre do mes concitoyens, s 1 trouvant sur le littoral m'avaient prié c e demander au gouvernement militaire alL mand l'autorisation pour eux de revenir *• Bruxelles. J'ai reçu à ce sujet du gouverm " ment militaire allemand la réponse suivante «Bruxelles, le 20 septembre 1914. »Très honoré Monsieur le Bourgmestre » Oomme suite à votre lettre du 18 de < s » mois, j'ai l'honneur de vous faire connaîti s » que, provisoirement, le retour des habitan" 8 » de Bruxelles se trouvant au littoral n'e; s » pal possible. » Je vous prie de renouveler la demand ? » dans quelque temps. 1 » Avec ma considération la plus distinguée t (S.) von LUTTWITZ » Général-major.» Je vous serais reconnaissant, mon che Collègue, de bien vouloir donner de la publ cité à cette communication. Veuillez agréer l'expression de mes sent ments les meilleurs. Le Bourgmestre de Bruxelles, Adolphe MAX. Les maîtres chanteurs Une des plus lourdes erreurs des Allemand o'est de nous avoir jugés à leur aune. D leur en a déjà cuit et il leur en cuir encore. Le «solennel» personnage qui représente ! gouvernement allemand en Belgique ( 1T n'a donc rien appris, qu'il recommence le cou du chantage dans cette proclamation plaça dée sur les murs de Bruxelles: GOUVERNEMENT GENERAL EN BELGIQUE Il est arrivé récemment, dans les régi or qui ne sont pas actuellement occupées par de troupes allemandes plus ou moins fortes, qu des convois de camions on des patrouilles on été attaqués par surprise par les habitant J'appelle l'attention du public sur le fa: «qu'un registre» des villes et des commune dans les environs desquelles de pareilles atte ques ont eu lieu, oest dressé, et qu'elles at lont à s'attendre à leur châtiment dès qu des troupes allemandes passeront à leur pre limité». Bruxelles, 25 septembre. Le gouverneur général de Belgique Baron von der Goltz, Feld-maréchal. C'est toujours le même système. On mettra tout à feu et à sang, puis o lira que «les civils ont tiré». Mais la pancarte de M. von der Goltz éta Mit nettement la préméditation. e siège de Kiao-Tclieoi Les Japonais activent leur mouvement Pékin, 1er octobre. — Les Japonais on re poussant les furieuses attaques allemandes semblent avoir abandonné leur première idé de siège lent, sans doute en raison de l'affai blissement de la position allemande eo Europe. La fiction sino-japonaise est improbable, Ii gouvernement chinois adoptant une attitude tnoderée sur toutes les questions ooncernan la aruerr#. iKeuWi Tel, Co.) La bataille de l'Aisne , nouveaux progrès des : alliés ^ Paris, 1er ovtobre. — Communiqué de : ^ heures. — La situation en général est in changée. Toutefois nous avons progressé sur not/r gauche au Nord do la Somme et soir notai ~~ droite dans la Woevre méridionale, r (Havas.) 1- - — î L'Angleterre fraternelle l Les réfugiés belges ; en Angleterre 3S l Un an de pension gratuite ! Londres, 1er octobre. — Une pension poui recevoir 50 enfants belges est prête à Aide burgh Suffolk et sera dirigée par des Ursu A Unes. Elle est destinée surtout aux enfant de la classe moyenne, fils ou filles de pro fesseurs et de commerçants sans ressources — et qui n'osent pas s'adres6er à lia charité pu blique. Le tout est absolument gratuit: pen sion, vêtements et éducation provisoirement pour une année. S'adresser à Mme Fischer, Belgian Cliil drens Home, Aldeburgh-Suffolk. * (Reuter's Tel. Co.) Pour nos soldats blessés Londres, 1er octobre. — L'agence Reutei apprend quo le gouvernement anglais offn f le transport gratuit, de la Belgique à Mar a gâte, du premier contingent de soldats belgee blessés devant arriver en Angleterre cette semaine. e Une somme de 10,000 livres sterling étani e nécessaire pour les dépenses de l'hospitalisa t" tion de ces hommes,près de 4000 livres ont étt a déjà reçues, dont 1000 livres pour la Croix Rouge anglaise. (Reuter's Tel. Co.) Des vivres de l'Australie e •*) e Londres, 1er octobre. — Le «Pressbureaui s annonce que le représentant du gouverne ;t meut australien à Londres, informe que 1( Comité des commerçants de Sydney, envoie e 12,000 moutons frigorifiés et une quantité de boîtes de conserves pour les Belges. (Reuter's Tel. Co.) : lies faux de l'agenct Woïîf Un démenti de M. Delcassé Anvers, 1er octobre. — Communication de la Légation de France. M. Delcassé télégraphie au ministre de France à Anvers: a Bordeaux, 1er octobre, à 11 heures. — Je suis avisé que l'Agence Wolff annonce que e la France, l'Angleterre et la Belgique au-' raient, en avril 1914, conclu une convention P militaire prouvant que la Belgique violait sa propre neutralité et que des documente se ront publiés. Cette nouvelle est de pure invention et si des documents sont publiés ce seront des faux. (S.) DELCASSE. ® ( Havas-Re uter ) : Sur Mer - Un écho de la catastrophe navale dans la mer du Nord Londres, 30 septembre. — Le commandant ' R. A. Norton, qui commandait le croiseur «Hogue» ooulé dans la mer du Nord par des sous-marins allemands avait déclaré dans son rapport, qu'un chalutier à voile battant pa-1 villon hollandais s'était approché de 6rès prè^ lorsque le «Hogue» s'enfonçait dans les eaux ; " malgré les appels au secours le chalutier s'éloigna sans répondre. Le môme fait a été observé par un canon- Inier du «Cressy», qui, pris de soupçon, tira sur le chalutier. Le chalutier coula, mais il eut encore le temps d'abaisser le pavillon hollandais et de le remplacer par 1© pavillon allemand. Cet acte est contraire au droit des gens ' .Vos troupes ont occupé le \-uximhourg ■t. foulent peut-être le sol belge. (Mouve-1 ment et approbation.) Cet acte e:t con 1 traire au droit des gens. LE CHANCELIER D h V EU PIRE D'ALLUMA ,.V£ (Compte rendu sténograpbique de la séance du Reichstag du 4 août 1B14J La distribution d'eau Beaucoup d'entre nos ooncitoyens se son inquiété# depuis deux jours de la faible pies sion d'eau et ont exprimé des craintes ai sujet d'un manque d'eau éventuel. Des renseignements que nous avons obtenu: aux bureaux de la distribution d'eau, i résulte que ces craintes sont loin d'être fon dées. Deux grands réservoirs de la Compagnn des Water-VVorks à Waelhem ont sérieuse ment souffert des shrapnelîs allemands e depuis deux jours on travaille d'arraché-pie< pour réparer les dégâts. C-la ne va pas tout seul évidemment et 1j Compagnie qui travaille d'accord avec la VilL esi-èro arriver à un résultat très appréciable dans peu de jours. En attendant, fl est expressément recom mandé de ménager l'élu dans toute la mes un du possible et de ne pas faire de provision: surtout le matin. Il vaut mieux prendre d< l'eau le soir. E . agissant ainsi, nos concitoyens s'épar gneront beaucoup d'ennuis et rendront ui réel service aux hôpitaux qui ont un besoir vital d'eau. Reçu pour la Ligue du souvenir M. Wéry 2.- Mlle Van Walie 2.- M. De Ridder 2- Mme Eemmer 2.- ! Mme Ceulemans 2.- Anonyme 1.- M. Patoux 3.- M. Lapotu 2.- M. De Leeuw 2.r M. Janseens 2.- Mme G. 1.- M. Vanden Bulcke 2.- Rigoureuses représaille; On lit sous ce titre, dans le « Financiî News » : « En annonçant le « raid » sur le hanga des Zeppelins, à Dussèidorf, le Press Burea » a donne a entendre en termes précis qu' J s'agissait d'un préiuoe à des represaiiies, i cela devenait nécessaire. Nous ne prendaon pas notre revanche dans la même forme Nous ne donne ions pas, comme la bête sai vage de Guillaume, l'ordre à nos aviateur de jeter des bombes de préférence sur les eu fants. Nous ne decorerous pas de l'ordre cie 1 Croix de Fer ceux qui mettent les enfant en moroeaux. Mais si le sauvage royal pei sisto à faire lancer des bombes, nous donne ronSj à ses partisans, dans les limites de pratique de La civilisation, un goût de leur . propres pilules. Aucune communication d Press Bureau n'a jamais causé, parmi le gens sensibles,-autant de satisfaction qu ; celle-ci. Los mesures de représailles auraien . dû être adoptées depuis longtemps. De plu elles ne devraient pas être jimitées au lance 1 ment de bombes mais appliquées aussi dan . d'autres directions. Sir Arthur Conan Doyl ■ est dans le vrai quand il redoute que nou entreprendrions ce travail d'une façon tro . tendre, car nous avons à faire à des démon et non pas à des êtres humains. Nous n saurions imiter l'esprit diabolique du Kaiset Mais sous cette réserve, nous devrions use de représailles. Si nous en exercions, le Ka: ser ne tarderait pas à gémir, tel un soute • neur menacé du chat à neuf queues. It n' 1 rien d'un «sportsman ». John Bull, lui, peu donner et recevoir de rudes coups. E a 1 : respect d'un adversaire courageux, comme : aime la vue d'un bon boxeur. Mais il sai distinguer entre la boxe et le coup du pèr ; François, qui est la forme à laquelle s'ai rûte la «science» allemande. Il y a, par exemple, les brutales et diabo liques destructions ordonnées par le Kaise •m Belgique et en France. On dit que quant les années aKiées — anglaises, françaises belges et russes — entreront en Allemagne alîes ne " ravageront ni ne détruiront rien Elles marcheront à travers le pays aussi pa cifiquement qu'il est possible à une fore envahissante. Si elles opéraient ainsi, on au , '-ait adopté uno politique des plus folles. L seule chose dont l'Allemagne ait besoin, c'es précisément de se voir inf iger un châtiinen mpitoyable, à tel point que chaque citoyei de l'empire allemand puisse comprendre 1: part de responsabilité personnelle qu'il a dan tous le» actes diaboliques qui ont été com I mis et se rende compte que le fouet de I; civilisation lui cingle le dos à titre de revan che. Il n'y a rien clans cette politique qui soi contraire à la civilisation. Cette attitude es simplement celle d'un juge austère. Elle di au peuple allemand : «Les Alliés sont contr la destruction, contre l'outrage svstématiqu et la misère. Maïs vous avez de façon délibé rée adopté cette politique odieuse. Vous ave réduit JiOuvain et Termonde en ruines pou satisfaire simplement votre amour inferna do la destruction. Aussi nous allons mettr Cologne en ruines, simplement pour vou donner le goût du médicament que vous ave; administré de force à une nation absolumen nnocente et sans défense. Vous avez ri d-Louvain. Riez maintenant de Cologne. Vou vous êtes moqué des Belges sans domicil dont les maisons ont été brûlées et dont le filles ont été outragées pour votre plaisir dé moniaque. Eh bien 1 Allez voir les ruines d' votre propre maison et dites ce que vous ei pensezl» Si on appliquait pareille politique la vraie signification du «ICaiserisme» serai comprise en Allemagne, comme elle ne le seri jamais par tout autre moyen. C'est le simple postulat du sens conimuj ordinaire que seul, un «gentleman» peu eomp:-endre les instincts et la conduite d'ui «gentleman». L'indulgence entre gens d iSentiments distingués peut provoquer de< regrets^ et les regrets a leur tour peuven faire pjaoe à dos excuses sincères. Mais l'in lulgence est impossible quand vous avez i rairo à un chien enragé ou à un tigre a.csoiff< de sang, car dans la mesure où ces animau: sont oapables de raisonner, l'indulgence se rait considérée comme un signe de faiblesse Telle est la fa^on dont la nation allemand< interpréterait l'attitude de la civilisation s elle renonçait à exeroer la vongeance la plu: complète pour les crimes innombrables com mis en France et en Belgique. Pendant 1< prochain siècle, l'Allemand, dans les jardin: des brasseries, ferait retentir des airs briom pliants au sujet de Louvain, de Termonde le Reims, au sujet des meurtres, des pilla ges et des viols, et, ce qui serait pis que tout au sujet de l'habileté qui aurait permis à ce: '(brutes» d'échapper au châtiment et de pro parer une nouvelle orgie. Mais s'il y aval des représailles impitoyables, l'Allemagne apprendrait que la civilisation peut être irritée aussi bien que tolérante. Ainsi que les autre* damons, les Allemands «croiraient et trembleraient». Toute politique do gant de ve lours signifie simplement que les Allemand; riraient dans leurs barbes et aiguiseraient leurs couteaux pour un nouvel assaut de lr civilisation. Ce qu'il faut — et ce que nouf es Déirons tous voir — c'est l'armée belge er Allemagne avec toute liberté d'agir pendanl une quinzaine. Les jardins des brasseries se raient alor* plus calmes... Vers la lin ! t- Paris, 28 septembre. — Les derniers com ■ mumqués ont excité ici une profonde satis 1 faction .L'opinion d'autorités compétente est que la situation générale est aussi bonn< ' qu'on pourrait l'espérer et oa croit que la fit ' de la grande lutte sur le ''front de bataille actuel est proche. ? Les fameuses carrières situées près du con ' fluent de l'Oise et de l'Aisne, auquelles oi ' a souvent fait allusion dans de récents rap ' ports, paraissent servir en ce moment à un-double fin. 1 Les Allemands, qui les tiennent avec d< 5 grandes forces, — plusieurs milliers d'hom ■ nies dans chaque carrière — paraissent avoi amrployé leurs nombreuses galeries souter- " raines pour y emmagasiner de grandes quan ' tités de munitions et de provisions, de façor : à résoudre jusqu'à un certain point le pro ' blême des approvisionnements. On annonce aujourd'hui que plusieurs d< ' ~es carrières sont déjà entre les mains de; ' Français. («Central News»). Du charbon pour les corsaires Londres, 30 septembre. — Les pays neu très prennent des mesures très sévères pou enrayer l'embarquement de charbons par de ~ destroyers en pleine mer. Le Chili autant que les Etats-Unis empé _ client le départ de leurs ports aux charbon niers qu'on soupçonne de Livrer aux corsaires Les compagnies neutres de navigation re " fusent également de transporter des mar ~ chandises en cemsignation pour des nation ~ belligérantes. En rapport avec cette question l'Angleterr ~ à demandé aux Etats-Unis de vouloir bie ~ ouvrir une enquête au sujet de la fournitur "de charbons à un corsaire par des navire américains ou norvégiens, partis de New York notamment, pour l'Amérique du Sud. Les armateurs des navires américains ot \ >ervent le plus strict silence à ce sujet ; u ) de leurs vapeurs parti il v a quelque temp avec un chargement de charbons pour Bue A nos-Ayres est arrivé à Rio de Janeiro ave un retard d'une quinzaine de jours. L3 prr r cédé de ce navire semble avoir éveillé de u soupçons assez sérieux pour provoquer un j enquête. ;1 >-ea> ««»-<; ■ Les chalutiers neutres s 1 Défense de pêcher sur la côte orientale s Londres, 30 septembre. — Les autorité s navales do Grimsby ont défendu aux clialu 1 'iers neutres d'entrer ou de faire la pêch s dans les eaux de la côte orientale. - Us sont- autorisés à pêcher dans les eau t de la côte occidentale. L'embargo affecter s un grand nombre de chalutiers hollandais o - danois qui ont pris Grimsby pour port d'at 5 tache. S Un charbonnier pour Anven : coulé par une mine Londres, 1er octobre. — On dit que le na a vire charbonnier «Aanmloys» avec un char t gement de 3000 tonnes de charbon, se ren e dant de Shields à Anvers, toucha une min 1 dans la mer du Nord, la nuit dernière e 1 coula. 3 L'équipage put gagner les canote, ffit re - cueilli par une barque de pêche et ramené Lowestoft oo matin. (Reuter's Telegram Cy.) r Les blessés allemands [ Londres, 30 septembre. — Herr Karl Wie " gand, correspondant de la «United Press» i New-York, a éto autorisé par le gouverne ' ment allemand à expédier un télégramm dans lequel il est dit que les soldats allemand ont été très surpris et désappointés par le souffrances des biessés qu'il est impe>ssib!o d î secourir sur le champ de bataille, par suit du manque de médecins militaires. Les blessés qui rentrent à Berlin ont éprou 1 vé des souffrances terribles. D'après eux, h " bataille continue nuit et jour: d'abord ui duel d'artillerie, puis une*charge à la baïon j. nette qui est presque toujours repoussée pa a les mitrailleuses. Sans discontinuer, ï'artil ^ lerie dirige le feu de ses canons sur les tran chébs pleines d'eau où on est obligé de rester ^ le plus léger mouvement 6ur un point de li '■ ligne provoque "une cataracte do shrapnelîs , Les cris et les gémissements des blessés son ^ terribles et découragent les soldats qui son ; forcés de les écouter et ne peuvent apporte ^ aucun secours. '' On ne peut ramasser le» blessés que pendan ^ la nuit, et encore au moindre bruit commenci un feu terrible. rCs qus fait une marner | Le général Léman, lorsquo le fort de Lon { oin sauta, fut enseveli avec ses deux ordon nanoes sous les décombres qui heureusemen j s'aroboutèrent suffisamment pour ne pas le t écraser. Une des deux ordonnances était bles , sce, l'autre le cavalier Joseph Lecocq du 2 > lanciers réussit à pratiquer uno issue au-des [ sus de leur tête et, elles réussirent à en sorti; ^ leur général, aidées par quelques autres per _ sonnes qui se trouvaient dans cette positioi t si périlleuse. A ce moment le général fu ; fait prisonnier. Loeocq réussit à s'enfuir e . après plusieurs essais pour traverser les li . gnes, le brave garçon, un Liégeois, se trouvai ainsi chez ses parents, et réussit à les fran , chir pour rejoindre sa division, la troisième ; .Puis on n'entendit plus parler cle lui l ; Liège. C'est alors que sa mère, pauvre fem . me qui gagne durement* sa vie, inquiète d< , tous_Tes instants, voulut revoir son fils. Elle ; partit, munie d'un petit filet avec que!q>-^ . provisions, vers Visé, Maastricht et par Es sohen parvint à Anvers. ' Mais c'est ici que le calvaire allait com niervcer. Il y a deux jours qu'elle va par le-1 chemins, de village à village, demandant l . tous où est son filsl Fatiguée, exténuée, elle demande son en . fant. La mère de l'ordonnance du généra , Léman, du brave garçon qui sauva le brave ; général demande qu'on 1a renseigne. S CENTIMES jle iiwÉo Tous am travail I La guerre économique Fines maroesuineries En réponse à la demande d'un groupe de commerçante en maroquineries fines, parue dans notre numéro du 30 septembre (Edition du soir), nous les informons de ce que 1a Maison Carlier, frères, 22, Marché aux Souliers, Anvers, fabrique tous les articles mentionnés dans leur demande. Couleurs à mélanger au ciment On demande des noms de fabricant» s'oo-r cupant de cet article. Dn travail s. v. p. On mous écrit : Anvers, le 26* septembre 1914. Monsieur le Directeur, ' Cherchant malgré lies moments critiques que nous traversons tous les moyens possibles pour occuper mon personnel j'ai l'avantage s eie vous informer que mes ateliers sont .restés ouverts comme par le passé afin d'épargner ' dans la mesure du possible à mes ouvriers es conséquences funestes de la guerre. Toutefois comme dans oes moments trou-' blés le travail est plutôt rare, je me permets de me rappeler au souvenir <les industriels de !a place pour leurs besoins éventuels : réparations ou fournitures mécaniques en général. ] Malgré les sacrifices que cela impose, j'a gardé tous 'es ouvriers qui me sont restés ~ après la mobilisation de l'armée et leur sa-r laine n'a pas subi de modification. Robert PAUVVELS, Ateliers « l-ermusiaux », 23, rue Potgieter. N. d. 1. R. — Nous ne pouvons que félicitei cet établissement de la mesure qu'il a prise ses efforts, espérons-le, seront récompensés Le brevet " Normal ,, Nous fabriquons en France et en Belgique des sous-vêtenuemits de qualité certainemen éeiuivalente si pas supérieure aux objet! «Normal du docteur Jaeger». Mais à cause du brevet allemand, nos fabri cants et détaillants sont obligés de qualifia s oes articles <(genre Normal», ce qui les dé " précie aux yeux des acheteurs. c Ces articles goûtent moins cher que k <c Normal » véritable. Favorisons notre fabri •' catioR nationale. j Acetate d'alumine et de plomb La Teinturerie ce Excelsior » demand* l'adresse de détenteurs d'acétate d'alumim i et d'acétate de plomb, pour l'imperméabilisa I tion des capotes de nos soldats, de nos gardes civiques ainsi que toube autre étoffe. Rasoirs Joseph Keunen, rue floboken, 16, An ver* nous fait savoir qu'il fabrique les rasoirs depuis plusieurs années. Graphite pour piles Pour cet article on peut s'adresser à M. H. Souheur à Anvers. La mus que perforé© Nous possédons malheureusement beau-coup de pianos mécaniques marchant avec d« la musique perforée. Ne pouvons-nous étudier la fabrication de cette musique en attendant celle des pianos mécaniques eux-même«f Le linge « Ever Clean » Cet article serait de fabrication autrichienne. Les cols et les manchettes caout. eboutég ont l'apparence du Linge de toile «t comme tel leur usage est fort long. Quand l'objet ne peut plus servir oomme tel il suffit de le faire bouillir élans une solution d'ammoniaque pour l'utilîser comme du linge or elinaire. Les imprimés, les objets du culte Nous avons parlé des imprimés liturgique», il faut Aue nous y revenions car iJ y a tout® une partie du clergé régulier oomme du gé séculier qui professe une sorte d* dédain pour nos produits nationaux. Un misse), un bréviaire, des images de provenance allemande font prime, on les montre avec un plaisir mêlé d'orgueil. On n'a d'yeux que pour l'imagerie de Ratisbonne, Dussèidorf, M/Gladbach ou Beuron. Nos images sont rejetées avec un eupvrb» dédain, elles ne sont bonnes tout au plu» ' que pour les eïampagnes. Il en es»t eie m«rne pour les vases sacrés. Les esalieïes allemand® ; surtout sont extrêmement voulus; et san» Ia moindre arrière-pensée ni scrupule. Ce* jeunes prêtres en font la commande à dw maif • sons allemandes et très souvent encore À des maisons juives. Nous avons pu constater depuis plusieurs années aux ordinations que U graneie majorité de eîalices neufs «jtaien*. de provenance allemande ou bien livrés otr de* maisons recevant leurs dépôts ou leurs pièces principales de l'Allemagne. Nou» connaissons des prélats qui ne se cachent pa» d'avoir commandé leurs ornement» croix pectorales, chaînes, etc. à des maisons d» ' Trèi®s ou de Cologne. Il est à espérer que 1* ' façon dont les Allemands rendent leurs sympathies à notre beau clergé belge, fera ouvrir les yeux à ceux qui désirent dans la nuit» faire des achats, aussi minimes soient-ils. Bue Caporal Trésipia Le nom du général Léman a été donn à une rue d'Anvers. C'est un hommag ^ aux officiers de notre armée. Le nom du Caporal Trésignies donné ; une autre rue d'Anvers sera un hommag à nos soldats. Cet hommage est si légitime et répon t dra si bien au sentiment public, que no ) magistrats s'honoreront en le réalisan aussi promptement que possible. Nous avons à peine besoin d'insister su 1 l'opportunité de donner le nom du capo ral Trésignies à la rue qui s'e-st appelé-jusqu'ici von Bary. Il ne s'agit plus aujourd'hui de vou loir éviter les apparences de proscrip î tions personnelles. L'œuvre de l'armée allemande en Bel • gique appelle à ce point sur la natioi 1 dont elle émane les vengeances du ciel e 1 de la terre que nous avons désormais 1< ! droit d'exiger comme une mesure de di . gnité et même de pudeur que rien d'aile - mand, pas même une plaque à nom d' ; rue, ne figure encore le long de nos voie 1 publiques, si/non pour exprimer la malé • diction de notre patrie contre ceux qu ; l'ont violée, pillée, profanée, couverte d< ; feu et de sang. Le nom du Caporal Trésignies rempla : cera avec honneur et commo une répara • tion nécessaire, celui qu'il est opportui de faire disparaître. Nous rappelons à nos lecteurs l'héroï que conduite de ce modeste et glorieux soldat. j Voici encore une fois le texte de l'ordre I du jour qui a salué sa mort au chami d'honneur : Je porte à la connaissance de l'armé; J l'acte d'héroïsme admirable et d'abnéga ! tion patriotique du oaporal TRESI i GNIES, du 2e régiment de chasseurs i " pied. Le soldat s'est offert à son comman . dant pour traverser à la nage, sous le fet 1 de l'ennemi, le canal de Willebroeck, afir : d'abaisser ]e tablier du pont, qui devai - se manœuvrer de la rive fortement occu ' pée par l'adversaire. Il a été frappé mor tellement pendant qu'il faisait manœu vrer le mécanisme du pont. Sachant qu'il allait à la mort, le caporal Trésignies , avec une simplicité héroïque, a écrit sor nom sur un bout de papier qu'il remit 2 un sous-officier, .puis il partit pour ne plus revenir. Ce caporal honore son régi ment, l'armée et la nation. Contre la Convention de Genève Contrairement à la Convention de Genève les Allemands c; é t : '..nent actuellement com' me prisonniers d-- guerre, 50 médecins belges parmi lesquels sa trouvent MM. Duels, pro fesseur à l'Université de Gand et le d.octeuj Van Schevensteen, dont on a reçu des nou velles à Anvers. A Bruxelles, les pharmaciens militaire.' belges, ont été forcés de travailler pour le? Allemands en vertu d'un ordre écrit commençant par ces mots : « Contrairement aux stipulations de la Convention de Genève, etc. ; tes lignas fie défense : allemandes en Belgique Paris, 30 septembre. — On a déjà signal* L que les Allemands édifiaient des travaux de - défense autour de Liège et qu'ils se préparaient à l'éventualité d'une énergique ■ tance dans cette région. ■ L1 se confirme aujourd'hui que l'ennemi w l prépare fiévreusement à La défense dans tout» ia partie Sud-Est de la Belgique. Des travaux très importante ont été édifiés tout le long de la Sambre. Des tranohé«a ont été creusées et des redoutes construite» - sur une ligne allant de Thuin au centre da Hainaut, jusqu'à Floreffe, au Sud-Oueet d» Namiir, en passant par Farciennes et Tatnâne. • C'est-à-dire que les Allemands se proj>osent d* défendre la région d'accès de l'Entre-Sambr« . et Meuse, au Sud . de Charleroi, un peu plu» P au Sud-Est que la ré cri on oà se déroula la première bataille de Charleroi. D'autre part, ils exécutent d'important» ? travaux de défense tout le long de la Meuse, sur la ligne de Givet à Nannir. Ce sont là des pétitions défensives oontr» ? 'es armées françaises et anglaises refoulant ^ !'ennemi vers la frontière bel ire, main «n irtJme temps, les Allemands se préparent à 1» •ésistance énergique à la pression de l'aniée ^ belge postée au Sud du camp retranché a'Anvers, pression qui s'exercera natnrollemeni avec plus de puissance à mesure que l'avance franco-anglaise se précisera an Sud. L'ennwni a établi des tranchées et dûs redoutes revA-1 tues de béton et armée» d'artn'Herî" lourde, tu Nord-Est de Bruxelles, sur taie ligne parlant d'un point à l'Rst de Termonde, Flan-, Ire orientale^pasiant par U Nord du Rrabant °t aboutissant à Louvain, d'où e»ïlp pique ver» 'e Sud-Est par Tirlemont dans la direction de T',éie. Le champ de résistance aHr-mande en 1 ^elerique est a'nsi n^H-<*rrtc7it délimité. On "value à environ 70.000 hommes les tronp** , allemandes postées dans la réçdon de Brnxel-'es et qui orît à soutenir lœ atWnpie* de l'armée. de c*amr>a<rne bel<re. La plupart de ex* hrounes ont été amenées réeciaraent du Su» do la Belgique. Deux nouveaux Zeppelins Genève, 28 septembre. — La fabrique d» Zeppelin à Fri^richshafen travaille truun-tenant jour et nuit pour remplacer 1** dirigeables que les- Allemands ont perduB pendant la guerre. Un triple personnel est employé à cet 01 fet. Deux Zeppelins du type euirassé_et à grande vitesse sont maintenant en cours de construction. L'usine est gardée milit&iremeeit par un régiment bavarois et par une canonnière stationnée sur le lac de Constance. (■Daily Exprean). NOTE.— Cette information réduit à n«'ian4 le racontar d'après lequel l'Allemagne construirait une flotte de cent Zeppelin® pour envahir l'Angleterre. Si l'ennemi arriva à remplacer avant la fin de la guerre les dirigeables qu'elle a perdus et qui lui servant Tailleurs à peu de chose, cîe sera le bout d» monde 1 «g-zacxo-cag» o» ■ . La neulra'ifé ho! aiuîaise Amsterdam, 30 septembre. — La Hotlamfc Amerika Linie vient d'informer les oharg»uri que les vapeurs de ia eompagnie n'acoepw<o©t au retour dés Etate-Unis, que des marr-haa-dises en consignation poux le gouveroeaujeail » holkndajV

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