La Métropole

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07 September 1914
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LA METROPOLE 21e Année No 226 editi*-ïî- 23 6 (9IB le un Lundi 7 septembre 19H LA GUERRE as de changement en Belgique IÂ SITUATION (O) L'eppiit de CapgSle-au-Bsl; Nouveaux détails. - Ce qu'on fait des prisonniers belges e Allemagne. Anvers, dimanche, 10 heures du soir. -(Officiel.)Dans notre communiqué de samedi, noi ivons signalé que l'attaque des AMemaiu tentée cont-ro une partie du secteur sud ci© position fortifiée d'Anvers, avait été repou téo. Cet engagement a eu des résultats pli heureux que ne le laissaient supposer les pn miers renseignements. Une reconnaissant iaito aujourd'hui dimanche sur les lieux d combat permet d'évaluer à un millier le non bre de cadavres abandonnés par l'ennom Les troupes allemandes qui avaient été on g; géea dans cette opération se sont retirées e désordre dans la direction de Vilvorde tri démoralisées,au dire des prisonniers que noi arons faits, de l'échec complet de leur tent; tire et des pertes élevées qu'elle ont dû subi Ces pertes sont dues en majorité à l'actio très efficace de notre artillerie de campagm w qui explique d'autre part le petit nomhi de victimes faites dans nos rangs. Des renseignements dignes de foi signaler \vt les militaires belges, prisonniers de guei /v»Q Allemagne sont enrôlés dans les troupe Amandes engagées contres les Russes. Ce-;« (communication a été faite à nos troupe pt les officiers ont été chargés de fairo r< marquer à leurs hommes qu'il est préférab! l'être blessé ou tue en combattant brav< lient pour son foyer dans les rangs de noti limée nationale plutôt que de se laisser prer Ire par l'ennemi et d'être obligé de se fa:r lier dans les rang allemands^ pour le profi les oppresseurs de notre Patrie et des dora: ateurs de notre pays. — Les Allemands seraisn louroés. - Lille évaeut Londres, 6 septembre. — Du «Times» : L n?ire de Boulogne aurait reçu ce matin u: éiégramme disant que le général Joffre ; 6ussi à tourner les lignes allemandes, et qu< » général French est parvenu à arriver su a gauche de l'aile allemande. Les troupe demandes quittèrent précipitamment Lille lier. — (Reuter's Tél. Cy.) Les Français maîtres de i'Alsaci Paris, 6 septembre. — On mande de Bal i < Daily Mail » : Les Allemands ont cesso brusquement lour réparatifs en vu d'assiéger Bel fort ; loO.QO1 tînmes arrivés récemment de la Forêt-Noir iront rapidement dirigés vers le Nord pou m placer les troupes envoyées à la frontièr îsse. Il no reste que 40,000 réservistes allemand i Alsace, les Français sont donc absolûmes aîfcres dans cette région. Sa (irapjfii aiieisand envoyé à M. Pcinean Bordea-ux, 6 sept. — Le ministre de k Lierre a envoyé à M. Polncaré ie drapeau dt )me régi mon, d Infamerve prussienne, en vé à l'errnemi lors d'un récent combat. » « B — a déc aralicp de ia Triple Entenlf Le texte officiel Londres, 6 sept. — I^e ministère de r faines étrangères et les ambassadieuirs d rance et de Russie on* signé dans la mâtiné i Foreign Office urne décoration d&samt : « Les soussigné» dûment amoniisés par urs gouvernements respectifs, font la decla btion suivante : » l-es gouvernements de la Grande-Bre igné, de la France et de la Russie, s'enga ■'M mti'tuell'e.men' f\ ne pas cor.cliuc-e la pai: •parée au cours de fe présente guerre. » Ces trois gouvernements conviennen ne lorsqu vi.l y aura lieu de discuter les ter ics de la paix, aucucie des puissances alliée î*pourra poser des conditions de paix,■ san, .cord préalable, avec chacun des autre Jiés. » (rlavas.) lemeroigiiiBnfsdela^efoiayc Bordeaux, 6 sept. — Le niiawstre de Bel ique en France a adressé au maire de Bocaux une lettre d/isaitf r « Dès mon arrivée dans votre belle ville ai pu constater avec quelle générosité, sou >:re haute impuJsion, vos concitoyens vien c-nt au secours des maAheurèux Belges réfu iés à Bordeaux. Il me larde de vous ei imercier chaleureusement M. le maire, e 9 vous prier d'Être rin.terpn-te de mes senti lents de gratitude à l'égari de vos compa ■iotes. C'est un nouveau lien de fraterni : r\tre votre beau pays et le mien, » I Le bombardement de Termondé L'administration communale do Tormond; avait reou communication, vendredi, d'uni proclamation s:gnée von Boehm, « invitant ^ Doutes les troupes défendant 'fermonde à se ^ rendre sur le champ. J Sinon, la ville serait immédiatement bombardée.g Les quelques troupes belges chargées de la défense étaient déjà parties lorsque la pro ji clamation est arrivée, le bombardement a eu lieu. Les habitants avaient déjà quitté la ville. Le bombardement a détruit, entre autres. _ une brasserie et quelques maisons de la rue de Bruxelles. Les dégâts sont minimes, jg Les Allemands étaient, paraît-il, une di-it> "W* m^'a: ils ont pillé le magasin d'un ly bijoutier, ont pénétré dans plusieurs mai-j. sons de la. rue de l'Eglise où ils ont conscien-ls cieusement^ vidé les caves à vin. Samedi, ils étaient noyés comme des rats... ; Une reoannaissanee 1. L es au'c-mi'raii esse is i- La tragique reconunaissanco opérée par une •. auflo^ blii-nd-ée à RaemseJ et dont nous :<%•-n parlé dans notre édition d'hier soir « '-ncore une quatrième victime. En effet. <«■,■■■ i, e MM. comte de Viiïcrmonr.,IIanqttart ot Pn. de Zuaîart i! se trouvait encore dans l'auto M. le t prince de Ligne qui fut grièvement blessé. Les Allemands s'étaient postés dar.s les s arbres et ouvrirent un feu meurtrier sur les. occupants de l'auto. Une atçtre auto-mr tirai ! h uso arrivant d>p k G-heel, eondiuùte par M. Thiery, aperçut l'auto e Immobile. 1-es Allemands avaient pris la furte. î- l^e conducteur prit alors la première voiture e à la remopqate et la conduisiit A HerenthaJs, où ■- t'en prodigua au prince de Ligne les soins e tes plus empressés. t _ Le paysan traître fut tué par un sous-offi-i- der be«îgo qui se trouvait dans la voiture-motrice.f Arrestatian de deix i av'aisnrs aiieiaods Deux aviateurs allemands ont atterri, samedi après-midi, à Sottegem. D'à près les uns; ils croyaient être à Alost ; d'après d'autres, ils no pouvaient plus continuer lour route » faute d'essence. Quoi qu'il en soit, ils furent arrôtés par la gendarmerie qui les conduisit en automobile - à Gand. Héroïsme do due ! de Ies;i«!er Paris, 6 septembre. — Le « Gaulois » ra-conte que le uuo de\Vestminstor,aide-de-oamp ; du général French, a été attaqué par une : patrouille de uhlans au moment où u porta:, r les ordres en automobile. Une pluie de bal ? les s'abattit sur la voiture qui fonça à tout/ vitesse et parvint à passer, niais l'officier ? qui accompagnait le duo fut tué. Celui-ci, voyant son compagnon s'affaisser, se leva et salua militairement en pronon - eant ces simples mots: « Good Bye Boy s. ( Ad ieu I mon garçon 1 ) L'occupation de : SiiSSÎ-ÂPiBiîîi Lille, 5 septembre. — Voici, au sujet dt l'occupation de Saint-Aman d par les Allemands, des renseignements précis que nous a fournis un témoin oculaire : D'importantes troupes allemandes, arrivée;-dans la soirée du 23, aux environs de Saint \mand, bombardèrent le fort de Maillde-I Mortagne, à huit kilomètres de St-Aman-j, ' Condé et Vieux-Condé. Le tir, mal ajusté, ne produisit que peu de dégâts. Le 24 août, vers quatre heures du matin, une première patrouille pénétra dans Saint ; Amand et se rendit immédiatement aux do-• miciles de M. Davaine, maire, et de M. No non, commissaire de police, qu'ils entraînèrent à leur suite. Tous deux furent considérés comme prisonniers pendant deux jours . au cours desquels la ville fut- traversée par d'incessantes colonnes ennemies, qu'on peut évaluer à plus de quarante mille hommes. Les soldats ne se livrèrent à aucune vio-; lonce sur les personnes, se contenant seulement de rafler tous les vivres. t Le 26, les derniers échelons de cette colo*i . n« quittèrent la commune, où on no laissa ; qu'un poste de dix-sept hommes commandé ; par un officier. ; Depuis cette date, oes dix-sept cavaliers circulent dans la vfUe sans incident. I Neuf civils fusiilés par iss Allemands à 51aismes-Viceigne Des cavalière allemands, envoyés comme i éclaireurs, fuient salués par des corjs de fu - ii tirés par quelques soldats territoriaux qu rejoignaient leur régiment. i Les Allemands, attribuant cette attaque r f la population civile, s'emparèrent do neuf personnes, qui furent immédiatement passée par les armes. Le château Maurice, une des curiosités d la réicion, fut bombardé et en partie détruit. , Un manifeste des socialistes fc anccï C'est l'Allemagne qn voulait la guerre ! Paris, 6 septembre. — L'((Humanités p' blio un manifeste aux partis socialistes bel g et français à 1 ' In tar nation aie ouvrière. L9 document fut rédigé dans les premie jours de la guerre avant l'entrée de M3 Sembat ot Guesde au ministère. Afin d'exp îer le3 raisons de l'attitude des socialistes di Loux pays, les circonstances matérielles c retardèrent la publication. Le manifeste déclare que si évident qu'a] paraisse le bon droit des nations française < helee luttant pour leur existence eonti l'agression brutale de l'impérialisme ail maudj si certaines que soient les acctioi socialistes, française et belge, d'avoir fa tout leur devoia- contre la guerre, il ira port J'en donner une rapide démonstration à l'ii fcernationale ouvrière. Lé manifeste rappelle la lutte des soci; listes français contre la politique marocain ?t la loi de trois ans comme suite et con?; quence des accroissements des effectifs allf '.nauds et constate que la crise actuelle éclat comme un complot et quand l'Autriche rejet a réponse conciliante do la Serbie, il n'y eu o'ns do doute que l'Allemagne impérialisl t'inspirait et voulait la guerre. Dans ces heures critiques, dit le manifesta nous sommes restés en contact avec le eoi vernemenfe français à qui nous demnndior surtout de seconder la médiation anglaise e le faire pression sur ]a Russie en faveur d cette médiation. Nous constatâmes que le gor rernement- français voulait sincèrement 1 *>a:x et donnait tous ses efforts pour so maintien. I>o manifeste rappelle que* l'après-mr'i d jour môme de la rupture des négociations M. Viviani avait promis de soumettre au con "•cil des ministres la demande expresse d'un :n terrent ion nouvollo et la médiation adres "ée à l'Angleterre avec la déclaration for nelle du concours entier et énergique de i France, mais une h?u.re après M. de Schoe: I^mandait ses passeports. Le manifeste dit nue les socialistes aile mands vivant à Paris approuvèrent plein? Tient l'attotude do3 socialistes français, mai I est à craindre que les ouvriers allemand trompés par les nouvelles, s'aient pis cr>nn: exactement les faits. Ncus soumettons à s-réflections. dit le manifeste, le grand f:r "gn:ficatif qui établit de quel côté fut 1: volonté ^agressive de la v-'olation du terri "oiro belge au moment môme où la Franc -©nouvelait envers l'Angleterre l'ensagemen cormel de respecter la neutralité beige. L r/uxDmbourg fut aussi envahi par les armée allemandes. Le manifeste conclut: Ces faits,nous les sou mettons au jugement du prolétariat interna lonaî pour etab.ir de quef côté vient l'agres sion et de quel côté on voulut la guerre. Non-vons tous la certitude rie défendre l'indéoen lance et l'autonomie de notre nation contr; 'impérialisme allemand. Nous ne luttons na ^ontre le peuple allemand dont nous réopérions également l'autonomie ot l'indépendance ^'est avec certitude de soutenir lo princip le la liberté ot le droit des peuples que le: rinçais et les Tîelçres subissent la dure nécec a té de la guerre. Ils ont la certitude que 1? mérité sera établie et qu'ils seront approuvé; rejoints par les socialistes allemands. (Havas). Sa appel de Pierre Loti i la Tcrpii Paris, 6 septembre. — Le « Figaro » an îonca que Pi-erre Loti a adressé à Euver acha une lettre dans laquelle il tente d. e dissuada" de s'engager dans la lutte euro >éenne du côté de • l'Allemagne. ^ il lui dit combien il souffrirait de voir 1î Purquie se déâhenorer on s'associant à l'at entât des derniers barbares contre la civiL ation. L-eur attitude est telle qu il ost devenu noi eu.ement périlleux mais dégradait de nun her avec eux. En terminant, Pierre Loti lui conseille d'u-er de sa grande influenco pour retenir 1: L^urquie sur la pente mortelle cù elle sembî< 'être engagée. Pour conquérir un drapeau Paris, 6 septembre. — Lo c JournaJ » dJ; avoir que Jord Kitchenei* a reçu d'un ano i.vme^lOO livres sterling (2500 francs) deet: i-ées à, réconipe^S'er le premier soldat anglais tui s'emparera d'un étendard allemand. Poiir les soiierÉ ! Tout en a-dmctvant le départ momentané les femmes et des enfants nous avons flétri omme ils lo méritaient, les citoyens valide* [uittant leiir cité an moment où, en dehors Lo ceux qui portent le fusil, chacun peut se endre utile à la Patrie. Grand nombre de oes concitoyens coura-;eux ( f ) s en font allés, la bourse bien gar-ie en quête d'une atmosphère plus tran-nilde, mais oubliant, de la façon 1a plus na-urelie, de r^ler leurs contributions. Nous sommes les premiers à comprendre, ne pour beaucoup d'Anversoig l'argent li-uide est chose rare et qu'ils éprouvent cer-aine difficulté a accomplir une formalité udgéfcaire pénible, môme en temps de paix. II appartiendrait aJors aux froussards de se ?ndre compte que le gouvernement, que la :11e ont besoin d'argent pour parer aux évé-ements et il serait fort logique que pas un ?xeatur » ne soit accordé que Hur produc-ion de la quittance des contributn-ns. Cela no sera pas très agréable ivr>ur ceux ui s'en vont nrais, tact pia bow cevut t Ct nnmire Éiî être mm | |[|Tj|[| ■a pi se passe , à Sraxelles * Voici quelques faits que j'ajoute à l'article publie hier, faits qui m'eut été détaillés par des personnes dignes de foi. I) Au début de la guerre un grand nombre d'officiers allemands ont été changés de corps. Cela, parce qu'on craignait, que les soldats, connaissant la brutalité de leurs chefs habi- -! tuels, x>ar haine ne tirassent sur eux. Malgré A cette précaution, certains officiers allemands ont été blessés et le sont encore par ' leurs propres soldats. 3) Quant aux troupes, elles campent dans les faubourgs: il y a dnrs un terrain vague ie la cavalerie, sur une place de nombreux i- chariots et des soldats cuisant la soupe. ?s 4) La Grand'Place est tantôt v'de, tantôt occupée. A la permanence et à l'entrée prin-s empâte de l'hôtel de ville, des sentinelles ou l. des piquets veillent, mais n'arrêtent jamais i- personne. 's Dans la cour, ces messieurs font de tem.ps n en temps l'exercice et^ la parade, à la plus grande joie des badauds. )- 5) Seuls les ministères sont occupés, et la :t rue de la Loi est infranchissable entre la rue e lloyalo et l'avenue des Arts. La zone neutre est ainsi rétablie. Là ii y a beaucoup de sol-is dats, d'autos, en un mot de l'animation... t allemande. 0 Le parc est fermé et gardé par des senti-i- nelles. Le Jardin botaniquo est également fermé et rue Pachéco des barrières Nadar 1 - ;>mçêchent le libre accès de la partie sur la-e quelle donne l'hôpital St-Jean. 6) Les officiers lisent, dévorent les nou->- relies du «iBerliner Tagehlatt» et de la aKol-c aischo Zeitungv. a 7) Quant au drapeau allemand, j'ignore où t il flotte. Je n'ai vu que des drapeaux belles, c voire américains et sur les b'âtiments publias le drapeau de 1a Croix-Pouge parfois arboré. 8) Les horloges des bâtiments publics sont toutes^ ou mal réglées, ou arrêtées, nota-m- c lient à la grande poste. Plus de mitraillouses t place Rogier. 9) On m'a certifié qu'à plusieurs reprises . ^es habitants se sont vu demander en gràcs a les vêtements de civil, par des Allemands 1 désireux de regagner en cachette leur foyer. 10) Les affiches étaient signées: «Bayer» ■ lu a von Luettwitz». Par un p.acard, le public est averti que des . -auf-conduits sont délivrés pour toutes directions, sauf pour celles d'Anvers et Ostende. II) Enfin c-e trait pour Fnir. Me promenant rue Royale vers 10 heures lu soir, j'entendis une patrouille allemande * approchant derrière moi. Ne voulant pas f ûre v ces messieurs l'honneur de me retourner . nour les voir, je continuai sans broncher. Ce-lendant je jugeai qu'ils étaient au bas mot me cinquantaine, vu le bruit qu'ils faisant ^yec leurs bottes martelant le navé. Je ralen-- '.is: ils me dépassent... ils étaient dix. Autant de brut avec leur9 bottes qu'avec ! leur sabre. aMuch ado about nothinfre. • Mailloche. a Llouvajn UNE PROCLAMATION I/a proclamation suivante « aux habitants de i a vij»e de Louvain» u été aftiohec sur lea ^uurs de la vilie. a Apres avoir fait vainement rechercher noi •aa«u.iaL-«uras coiumunaux, le derniei- ue ceux-ji, M. i eohevin fcichmiut, légalement, empêche de itiuplir ses fonctions, nous a, sous 1a ■ aate du 30 août, investi des poavou-3 oom-munaux..)'estime qu'il est de mon devoir de m'en charger, avec l'assistance d'un groupe de citoyens notables qui ont accepté de me seconder.D'accord avec l'autorité allemande, j'engage la population de Louvain à rentrer dans .a ville et à reprendre ses occupations habituelles.Les prescriptions édictées précédemment par M. Colins restent en vigueur. Je rappelle spécialement : 1. Que la circulation est interdite dans les » rues'de la ville après 7 heures du soir (heure belge) ; 2. Que ceux qui posséderaient une acme • quelconque ou des munitions, sont tenus de .es déposer immédiatement à l'Hôtel do ville ; Que toute manifestation hostile à l'armée allemande doit être soigneusement évitée. A ces conditions, l'autorité militaire alle-;nando nous a promis qu'il n'y aura plus ni Incendie ni pillage^ et que la population ne ;era ni menacée ni molestée. Nous nous occupons dès maintenant de réorganiser les services communaux : La Police, l'Etat civil, le service des eaux fonotion-leront incessamment. La police.sera exercée pendant le jour par un groupe de volontaires, porteurs d'un brassard anx^ couleurs do la ville et d'une carte l'identité, dûment estampillée. Les hommes de bonne volonté disposes à issumec ce service, sont priés de se présenter aujourd'hui même à, l'Hôtel do ville, à 4 heu-■es do l'après-midi. Le secrét. communal, Lo Bourgmestre prov. EU G. M VRGXTER Y A. NERINCX Le comité des notables :Dr Boine, V. Clacs, !>r P. Dcbaisieux, D" De Koninck. Cli. do la ^rall 'e Poussin, Mgr DepJoige. P. HeJleoutte, \. Thiéry, Dr Tits, L. Verhclst ,V, Vinge-roedt.Louvain, le 1er septembre 1914. Le rapatriement des prisonniers en Suisse Paris, 6 septembre. — L'a Eclair » dit; que, d'accord avec la France et l'Allemagne, ; le_ Conseil fédéral de Berne a décidé do râpa- i trier au fur et à mesure un nombre égal do : oldats du même grade de chacune des deux 4 années belligérantes. Dosumenls photographiques ; Pour l'après-guerre Nous avons pu obtenir de M. Bastyns, le < photographe bien connu do la rue des Tau-'s n ours qu'il nous remette des photogra phies de quelques-uns des immeubles atteints par 'es bombes du Zeppelin. Ces plwtographies, documents historiques, laont affiché*» dans notre salle d^s dépêches, j j^a, galerie aes lauves M Suiikume U Ii JfôJtiftselkns Depuis le 2 août 1914, en Belgique, un guet-apens, un crime odieux, repoussant, infâme, inouï, si l'on songe au siècle où il se commet, triomphe et domine; s'érige et s'épanouit à la face du soleil. Ce crime contient tous les crimes, la trahison dans la conception, le parjure dans l'exécution, le meurtre et l'assassinat dans la lutte, la spoliation, l'escroquerie et le vol dans le triomphe. Ce crime traîne après lui, comme parties intégrantes de lui-même, la suppression des lois, la violation des inviolabilités légales, la séquestration arbitraire, la confiscation des biens, les massacres nocturnes et les fusillades secrètes. Crassus a éorasé les gladiateurs; Hérode a égorgo les enfants; Pierre de Russie a exterminé les Strolitz ; Mélîémet-Ali les Mameluks; Mahmoud les Janissaires; Danton a massacré les prisonniers; Guil-laumj II de Hohenzollern vient d'inventer un massacre nouveau, le massacre des passants et des habitants paisiblement endormis. En présence de ces faits sans nom, je cite Guillaume II de Hohenzollern, je cite son fils Frédéric; toute sa bande de traî-neurs do sabre, leurs complices; je cite les bourreaux, les meurtriers, les témoins, les victimes, les canons chauds, les sabre:-fuma-nts, l'ivresse des soldats, le deuil des familles, les mourants, les morts, l'horreur, le sang et les larmes, à la barre du monde civilisé. L'histoire a ses tigres. Les historiens, gardiens immortels d'animaux féroces, montrent aux nations cette ménagerie impériale. Tacite à lui seul, ce grand bel-lu aire, a pris et enfermé huit ou dix de oes tigres dans les cages de fer de son style. Regardez-les, ils sont épouvantables et superbes; leurs taches font partie de leur beauté. Celui-ci, c'est Nemrod, le chasseur d'hommes; celui-ci, c'est Busiris, le tyra.; d'Egypte; celui-ci, c'est Phalaris, qui fai-sait cuire des hommes vivants dans un taureau d'airain, afin de faire mugir le taureau; celui-ci, c'est Asauérus, qui arra cha la peau de la tête aux sept Macchabées et les fit rôtir vifs; oelui-ci, c'est Néron, le brûleur de Ilome, qui enduisait les ohrétiens de cire et de bitume et les allumait comme des flambeaux; oelui-ci, r,.'est Tibère^ l'homme de Caprée; celui-c: c'est Domitien; celui-ci, c'est Caracalla: celui-ci, c'est Héliogabale ; cet autre, c'est Commode, qui a ce mérite de plus dams l'horreur qu'il était le fils de Marc-Aurèle; ceux-ci sont des czars; ceux-ci sont des sultans; voici Philippe dit le Bon, comme les furies étaient dites Euménides: voici Richard III, sinistre et.difforme: voici avec sa large face et son gros ventre. Henri VIII, qui sur cinq femmes qu'il eut en tua t'ois, et en éventra une; voici Christia/n II, le Néron du Nord; voici Caligula, le démon du Midi. Ils sont ef frayants; écoutez-les rugir, coaisidérez-les l'un après l'autre; l'historien vous le> traîna furieux et terribles, au bord de la oage, vous ouvre les gueules, vous fait voir les orocs, vous montre les griffes; vous pouvez dire de chacun d'eux: c'est un bigre royal. L'histoire les promène à travers les siècles. Elle empêche qu'ils ne meurent; elle en a 3oin. Ce sont «ses» tigres. Désormais, dans cette galerie hideuse, n'en déplaise aux Teutons, Guillaume II de Hohenzollern occupera l'une des cages les plus en vue l Une bien touchante cérémonie Hier matin, dimanche, au fort de Brasschaet, de construction toute récente, la messe a été célébrée à 6 1/2 îieures en plein air au-dessus do la traditore, à côté do .a grande coupole. M. l'Aumônier du fort officiait et il eut la satisfaction immense de voir prosterner au pied de l'autel improvisé, plus des deux tiers ae la garnison et bonheur extrême, il put donnor l'a communion à tous les assistants, commandant en têto, sqivi do ses sous-officiers. Lo spectacle de tous ces hommes forts et décidés à offrir leur vie pour la Belgique, allant au Dieu de paix, do cîi rité et d'amoui Lui demandant une force toujours nouvelle et la décision inébranlable de taire leur devoir jusqu'au bout et de mourir proprement, s'il le faut, ce spectacle, disons-nous, était inoublia-bïo et les participants avaient tous le visage inondé de larmes de bonheur et de fierté l tes attentats du Zeppelin et l'image. Nous recevons la lettre suivante : , Anvers, lo 6 septembre 1914. , Cher Monsieur, C'est à bon droit que vous apoelea l'atten- -tion cle vos lecteurs sur les iina^es représentant une bomba éclatant au Poids pubàe. 1 L'une d'eii-es, celle do formai) obiong, est pur-bdoulièrement remarquable par la fidélité du 1 paysage. C'est là de ia bonne imagerie popu-1 laire et avec vous je convie tous mes concitoyens qui placent les intérêts de la patrie : m-dessns de leurs intérêts personnels, à l'es- ; poser en bonr.o place dans leurs maisons et ours bureaux. Quant a moi, j'en ai acquis un grand nombre et dès que les circonstances me le permettront, jo les enverrai aux grands dépôts conographique3 et aux ccileetionn-eurs ioouo- ■ >liilea étrangers. Ainsi le souvenir do l'odieux ittcntat que les nouveaux barbares d'ocoi-Icnt ont perpétré sur Anvers, sera consorvé >ant dans notre pays qu'à l'extérieur. Dès la conclusion de la paix, je ferai le u'-cessaire, d'accord avec mes amis du musée, >our que cette image soit exposéo dans le ompartiment des images du Musée de Folk-ore.Ainsi le peuple, qui n'est déjà que trop -mcîin à pardonner, pour des raisons d'ordre entimental, se scuviondra 1 t Et nous non plus, nous n'oublierons pas' . Votrs dévoué, n Emile H. Van Heurck. r (Autour de 1' a Histoire de l'imagerie po- 1< Fuiairo flamande ».) a Gontribu'ian à Ihistoire DOCUMENTS ANNEXES Henn Hehi«l>roeck toojcarl Pungs ^ loh Helorks 2-r. C Rabb<>w soi (Suite.) Fer<l Helmera 50 Dr P R-^nbow. , . . Ph Hemer 2S Goettingi-n 3 L6S protecteurs Fritz Hemor 10<j fi Rabt»ow Siettôo 5( i> - ^ , .. , Ut-rWg 2i) L Ra^einarta -2) 0 8 I ecoie allemande Max Honnann ion Ran^i ie* ^ . . . . , ' . th Hf-rmana 20 m j rn«g tii< Voici une circulaire datant de juillet Fe>nt. iiesseï 3n r Rausrh 1<* 1913: S Ifii-soli 50 Fran J Rauten- Par suite du décès de plusieurs de a. s i" -, S™11 précieux amis, le oeicle des anus et biMi pami Horowit2 ?o -uj R^inboM so{ faiteurs de noo-o école s'est restreint, m nu.ffmann joo rrnm Rcinrmund ?î mais cependant 'es contributions annu<-> Fpa" lTutz 1<:f) Rh'uîiua t.o«o l<~i sont h ™>n r,rA<. , w ""T™tuM Si" Wajtcr Klwliu. Si les se sont, maintenues a peu près .11, A rjjren « RJuxitua ï) raeme chilfre .parce que plusieurs bic. r, insïnohl 2™ "oïx rikhiius 51) faiteurs ont augmenté confïi'iéraiik'ment Pkui m ï0" ' 1 Rîcih soo leur souscription. T- T l "T™ 55 n 1 11. j Perrt Its^he-rt ?■> i Roblsen 35 1 uisse leur exemple trouver des muta- injm et Manning 2' w RoimfreUtt veurs et que le cercle des bienfaiteurs Paul Jaçpe 20 Prau L Rixlolpti M puisse s'étendre régulièrement dans l'ave- 11 KaUn 2:» Paul Rueff 3( n:r 1 f 11 'T Kamps 100 0 Ruff % r " i , • £ .... , Frati S lCaj>cheir lfKi r, Salomon 21 Le nombre des bienfaiteurs s élève à 262. KniVhrr 200 Teors Samuel 10? Les apports annuels s'élèvent à 33,275 fi. h Kohrtmr 30 c Schae..t:t-r Une augmentation de ces apports est l0,h Konltrlcy io<' v s. h- 1. '- t;* vivement à souhaiter attendu les débours ^ w ? 3 oroissjuits que nécessite notre ccole qui est nn„,] Krf-<ri<nr«»r w e s^hin^iwizvnig a le «foyer» sûr de «l'élément allemand» en nieodor KrogUnger v Frau c Sr.hmt.dh notre ville. Le soutien de notre école \] r^!'rL.hfvr. ,Kr^r!lnsrt'lr 10< , i j-i /-•<u v.rofrt Ka.r<'Ixer 3fto s A Schmi<t- devrait etre un devoir d honneur. Chaque Kati^r 5(1 Kieseweaer 51 Allemand, chacun suivant ses revenus, TT^rmv'i^n Kaussier 2f- oart Srhmt.it m devrait prendre à sa charge cette contri Ke«etor 2f> «auj s^hnoi.w si bution volontaire au profit de notre école. J sctrtfMer. ^ LISTE DES SOUSCRIPTEURS: £ IXS&à I R. AiCkertiiana £r 30 îirn^ Elff© 500 Tt Kuhn 50 Frau .1 Srlinoll !0< H -A. Aeby 50 Oaesaj* Etffe 50 " Kun#><?tlor 2-' 1 Srh'ul? 2( Jul Aeby 50 I El.semann 20 Kn^rten ' 2<> 'VI S- hwoon 5< W Bachmayer 50 R Blibaum 2f. H Kurth 10o Eug S^h«-ertU tr< Socléôé Bad-iiae 5o Oarl Faber 30 w* Knesrt 20 <v Sl^tv-n VA R Bansi>ach 50 H Fasting 50 ^rau r.a^crjMiorf 2C« vr • 5^ E Ban t.. in 40 O Fek^nsteto 20 Alfred Lai^rto ion SfM>rh-Bauss 21 H ALbprt von Bary f/K II Festf>r 100 Pra" C f^brr 50 1 Sprln^r Alb von Bary. Jun. ti<o riu^tav Fischer 2;. ' 2fl m stn^rkmann 5k Georçî von Bary 500 W.-F Fleinmlcii 20 r'"dw r.œweosteto 50 f stM-hl f4, Mar rte Bary 300 C F'.en.Ier 50 "V-H Lu«ps 10' L Sfei^I .s.-) Oarl tle Bary 50 Forst. BuctihdH. 100 r'h Lueth 2r> st#>Wer M Efl 'le Bary 25 Erieh Frlwleberg 50 W von MalMnrkrodt t Ono t, Storrh r-<| Herm Bary 25 W Frlll^g 50 vran H Marsilj 2r^ h stiimi>f 2T. Max BaUérinelst«r 10t. h Friteche 50 'f^rm Marslly 2'» o Ttiajtmann-Beirtla t.so Oh Ikniss ICO r)h Frl/ 50 VV Marsily 200 L TlPt/ f.O i1. BectKkult 2o Frau D Fulirmann 2.0<ii °«nstav Ha.rtens 1(V' Prau P Tolkowslcy 25 :>r H ans O. Bchrens 20 Peter Fuhrmann î.ooii Tt Ma.vhmeyer 50 p Toit" to«j Otu> Btrns 25 Helnrlrh rnhrmann 50c TI MayeT 100 E Trlt^hlor a M von Bern-uOi 100 Rôoharrt Fuhrmann t0< ^ Menrrr 2f nr F TntHn 50 Aug. Blp'llng 25 ot,to Oarrels 300 T w) Meyer 50 T'ranz rThh^k>hd6 too W B'lae.95 100 \ Oeerkens 25 Mlebolls 10'' >th.| mimer 25 Oii Bloc h 5fl '>r Otto Gaspey 100 '>h von Mirhach 10" "h van i1-r Ha^ren 20 R Bœoking 2.000 Dr Oeret 2-'> Mu^lb^u^r 2." ri Va<n n^r Swii-ken 100 II Ikxoking 50 Vrif«I (ierling 100 ^rnu C -T Militer 10:' <-h vnn T/wkwyck 600 C Boriewlg 300 K Glanz 50 ^ Miw:if.r-Sttftu.ng 50? w VlWtncer 75 Oust Boriuann 10o !ï Goebol 2.'» "rnst Munrt 200 Pan! Voetp,] 2j AiLb Born 30 Richard Goett® 50 "Hi No^iteboJun 500 \ wnoh ror 25 Frau Th Braeivt l.Ott 1 V Cw>sen 25 "fîmes Nuer^berg 30 otto WaRe 50 Vintor Brarht 50 Frau !Nr G rein 20 Baron A von Ohîen- v Weber 00 Thit'l Brah.ni et Co 1(^> L Grimm 25 rtorff 200 vnu Victor W cher 500 BrauaiOhswetg Gebr. 50 C G Grisar 50( va ri OMwrtorff 2f> ^h W^t^mann 20 E Bru cm nj>n 20 RmLle -Oi'lsa/r 100 E<1. Grvltz-HailHs n Wolln^r 40 N Bachsweller 100 Max Grlsar 50 Frau H r>«tprrle«U) 200 r. weyhnmann 50 Brt Bunge L0<- >V Grolc 500 Xlex O^lerrl^th 2r- r- w^y^r s Dr Busemann 50 B M Gruetertng i0<' Max CHterrirth 20 Frau F L. Wtlckens 40 loh Crouse-StaMus 25 lïelnr Halm 50 Jrnst Ovprberg J* u wi^ner » \ DavKls 50 rierni Halm 50 ^ t' Pc«t7er 10^ 1 vvililemse ?0 E Davl.lds 50 \<1 HaMwaohs 50 \ M Pctersen ion wittich iw) Frau F Do Jon^h 20 Mb Tla.Mwaoiis 2r. Franl H Pfedffer 2no T?o-h Woifers 100 Z-W Dekkers ° 50 Fr Haorlon 25 °arl Miillcr 100 r>r a Woîff 20 Be>pnih Diamant 50 i>r Ern Hartwlg- Pranz Millier 200 r Wolff-Cailons 50 L DteJil 100 Hoboken h Pbttsch 10f' e Z<*IW 75 Franz Dterckx 5<i 0. Iïasonburg 50 L P11' 25 M Zunshelm 20 B Does" 100 G-ustewr Hasso 50 ^ri Hy Ploc 25 Alex Dredss 20 \ Haug 20 Dr A Prwtortus .100 Total fr 33 275 ta taslipe française LES "coqs,, ' ■' îî (i Comment les aviateurs français BPPrBOlOB 811 HOiiSilCS détruiront les Zeppelins L^AJgame» HandelsbM. résun^it ainsi ^^1 T: °D la situation, il y a deux jours. Tous nos aviateurs ne sont pas à la froa» Suivant notre confrère, elle so dessine de tière. A Bue, on fait des vols du matin no Façon très olaire à l'Ouest. Les armées de^ soir. Constamment on essaie de nouvelle* Généraux von Kluck, von Hausan, von Bu machines, qui aussitôt réceptionnées, s'en- 3 i t\ j a.,„ Wiii^Àni voient vers 1 Lst ou vers Amiens. ,ow (que de «von.!) du duc .von» \\ urton . ^ y a quelqlies iou6_ un p;lote # ^ [jreg et du kronprmz («von» lJeutsen.atiu, (JU'^ Anvers par-dessus toute l'armée alio. laturellementl) au Nord et au Nord-Est, ont mande, mais si haut que les ennemis n'ont lovant elles une armée française qui recule même pas soupçonné sa présence. ivstémaciquenient, en évitant la grande ba- Nos aviateurs s exercent au jet des bombes, i x r„„„ «ni Fiuv^^on d'un fc lls sonfc toujours sur le qui-vive à causo mile, sans donner a 1 ennemi 1 occas.on d un run ra,;d d.,m Zoppe|in sur Pam> x>mbat, déoisif dans un sens ou dans 1 autre, une nuit, un mareoni^ramme parti de la .)ette tactique est de reculer pour gagner du frontière signalait à la tour Eiffel le départi >empe. Et Vondel fait dire à l'un de set, d'un dirigeable allemand. Il était minuit. p«kMu.ht miA l'Anjifini araene un ^'alarme tut aussitôt donnée à Bue. Le6 avia-Gj-sbreclic, que 1 enoeirn gagne ua d nt le8 hangaxs. En moins d« avantage sufiasan»;, si meme il ne. ga^n q ;>;nq minutes, leurs machines étaient sorties, Lu temps». les casques coiffés, tes ganta de laine et lea L'intention de Pétat-major général aile- vestes de cuir revêttis_, la « seringue » rem-iiaud dmt être d'anéantir l'armée française pJ<« d» ssringiw, c'est le petit ennon que ma- |.v nœuvre le pilote) et le moteur en mouvo-lu Noixl, pour attaquer ensuite a revers ie& men^ .roupes françaises des Vosges. Entre Paris et la frontière, cent canons Le général Joffre paraît poursuivre encore dressaient leurs gueules vers le ciel. Mais ce in autre but par son mouvement en arrière, mt une fausse alerte. i» i>„ ,1'ttM.o/-, constamment, des aviateurs de Bue s en- 1 veut donner aux liasses 1 ocwsion d ertec- TO,ent ^ ^ £ront_ qu- ^ Mnt ^ -uer complètement leur marche on I rus^- v-eniis disent que le service des subsistances orientale, sans qu'on puisse envoyer contre ^ tous les services en générai fonctionnent iux les troupes allemandes occupées en France à la perfection.' n est évident que cette tactique énerve les éclaireurs aériens ont organisé un nou- . veau sport. C haque jour, après la reconnais- LLoniancls. ance, on compte les balles dans les ailes et Lear tactique est de dépister brusquomeni «e corps de l'avion. A celui qui, dans chaque 'ennemi, de le cerner, puis de l'anéantir, escadrille, compte le plus de traces glorieuses, 'ch.Ui-di.-e, de le forcer à la reddition. C'est •>» décerne lo titre de . coq », qu'il conserv» e qu'ils firent en 1S70 à Sedan. J«W> » "J»®,8®» T*®0"1 »<>'» La /. . . , . , Jrri r aviateurs sont très jaloux do cette distme- C'est ce que veut provenir le général Jonic tjon n manœuvrant habilment, sans laisser à \ ces détails nous pouvons en ajouter ua 'ennemi le loisir de livrer bataille, et l'avoir autre : inalement à ta discrétion pour le contraindre En prévision de l'attaque d'un Zeppelin, lea , la reddition, ou à La fuite. aviateurs ont depuis longtemps décidé qu« 'a seule tactique vraiment effective, certaine, ^ « erait de sacrifier un avion et son pilote. Lf j OJ j Q O II ¥ Q T fî Ç héros piquerait droit sur le monstre et, eu À y là UliA |IU8 6jM5SeiwO wUÎIV allant s'écraser sur lui, le crèverait en le faisant sauter. fines «t lorsqu'il s'est agi de trouver des voloutai* Il 011 w u 1 5j 2à re? l)0ur oette terrible besogne, pour cet ad- mirable suicide patriotique, aucun des avia-# . teurs français n'a voulu céder le pas, et U ÉU SI mil 5^ a fallu a tirer au sort» l'ordre dans lequel la S G 'ion UïiVdlliG Chacun serait appelé à se dévouer. r.-ïOCTrr'•r.-^cerœcncsasojfKCTC'- v ^ Voici la meilleure façon d'affranchir la r l'j" I TaTent™lppe destinée au Bureau po, NOS Û6UX eClltlOîlS SOllt al international de Berne doit être affran- ,, , i T ri , % Z'I Tenv"opp.deun'tfmbre COÎÎipietemeilt 01116161]- al qui servira à affranchir la seconde enve- . >ppe devant être réexpédiée par le Bureau TQg ostal international. *

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