La Métropole

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30 September 1914
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S Bits I in LA MÉTROPOLE i nia le ma I 21e Année "~NcT27 3 gjclj fion 33 rue des Peignes, 59 ANVERS EDITION DU MATIN rue des Peig nes, 59 ANVERS Mercredi 50 septembre 1914 LA GUERRE La dém&nstration contre Anvers La bataille de l'Aisne Les alliés en progrès a démonstration sontre Anvers Echec à rennsmi Pertes allemandes -M- Anvers, 29 septembre, 11 heures du soir.— Ifficiel.) Pendant la journée, l'ennemi a continué le mbardement des forts de Waelhem et de avre-S te-Catherine. Le bombardement a diminué d'intensité à heures pour se terminer à 16 h. 30. Les rts ont répondu. L'assaillant n'est pas parvenu à diminuer > moyens d'action des ouvrages. Par mo-ents eev~-ci disparaissaient dans un véri-l\s\j nuage de fumée produit par l'explosion s projectiles. Certains obus produisaient en éclatant une lonno de fumée de 15 mètres de hauteur, i violent bombardement n'a entamé en rièn moral des troupes des forts. En aucun point, l'infanterie ennemie n'a j pousser un mouvement oontre notre pre-ièro ligne de défense. Une seule tentativo a été dirigée contre les rts de Liezele et Berendonck. Nos troupes occupant l'intervalle entre s ouvrages ont laissé approcher l'infante- » ennemie jusqu'à ce qu'elle fut à bonne irtée. i ce moment l'artillerie et l'infanterie agis-nt avec un ensemble remarquable couvri-nt les oolonnes d'attaque d'une grêle de ojectiles et de balles qui jeta le désordre ins les rangs ennemis et obligea l'assaillant une retraite précipitée. Cette tentative qui coûta aux Allemands mcoup de monde ne fut pas renouvelée, t pour cause. En somme, les événements qui se sont* pas-s aujourd'hui sont bien faits pour confix-&r la confiance que nous avons dans notre duit national. a bataille de l'Aisne es exploits des aviateurs épiais La grosse artillerie ia position allemande Londres, 29 septembre. — Une dépêche cru artuM'-géuéral anglais, dépêché qui n'est s officielle, mais qui émaue d'une source torisée, donne des détails intéressants sur récents jours de combat. Les journées des 23 et 24 se passèrent sans érations importantes. Lss aviateurs des deux GÔtés profitèrent du au temps, x>our faire de nombreuses recon-issances. L'un des aviateurs anglais parti-toèrement actif, fut blessé pendant un duei iis les airs. Se trouvant seul sur son monoplan, , il ne lirait pas faire usage de ses armes, pendant 0 l'avion ennemi essayait de l'encercler, t ai'ion contenait deux peispnnes dont ine lui tira un coup de fusil. Ll réussit ce-udant à regagner la ligne anglaise près ane ambulance. Le tir de la grosse artillerie ennemie dé->ntre que les Allemands concentrent systé-iHqi;e»ment leur feu sur des espaces définis. leurs aviateurs pensent avoir repéré la sition de nos canons ou sur des villages où s'imaginent que nos troupes sont canton-es.f'ette bataille ressemble plutôt à un siège raison de l'immense pouvoir de résistance l'armée qui est amplement pourvue de osse artillerie et_ a le temps suffisant de fortifier et aussi en raison de la propor-iii des forces engagées qui s'étendent à ferai. sur plus de la moitié de la France il ? a aucun doute que la position eur l'Aîs- 1 fut choisie sans hâte par l'état-major aîle-*nrî après qu'eut commencé sa. retraite fcprè* le choix du terrain et la prudenoe eo laquelle toutes les approches des alliés rer.t couvertes par le champ de tir alle-tod et les travaux de défense. Lierre bombardé Nouveaux détails (De notre envoyé spécial) Lierre, le 29 septembre 1914: Nous venons de visiter l'hôpital de Lierre, situé rue do Malines. Il a particulièrement souffert du bombardement. Mai9 procédons par ordre. Le bombardement a commencé le matin vers 8 heures. Le premier obus est tombé rue St-Hubert sur le toit de la maison où se trouve le café îAu Congo» à proximité de la demeure de M. ScheMekens, bourgmestre. Il & seulement endommagé la toiture. Le deuxième obus est tombé rue de Malines en face de l'hôpital. Un homme a été coupé en deux. Là moulin en bois de M. C-ooleman situé en ville au Pettendonck a été incendié. Un Taube survolait la ville quelques instant? avant le bombardement et il est incontestable que c'est grâce aux indications fournies par ceux qui le montaient que l'ennemi a sciemment visé l'hôpital, malgré les deux drapeaux de la Croix-Rouge qui flottent encore au sommet du bâtiment. Un boulet a traversé la toiture et ravagé de fond en comble une des salles du 1er étage v jetant la mort et l'épouvante. Quatre de nos blessés qui devaient sortir lemain guéris y ont été tués dans leur lit. Au rez-de-enaussée du même bâtiment, deux vieilles femmes ont été tuées dans leur lit. Six de nos soldats malades ont été blessés au moment de l'évacuation. Les deux salles où se trouvaient les cadavres des malheureuses victimes ont été photographiées avant l'enlèvement des cadavres. Les lits sont maculés de larges taches de *ang. Tout est brisé, bouleversé, les murs traversés par les éclats de shrapnells. Autour de l'hôpital, c'est-aydire dans les jardins potagers, trois trous énormes marquent l'emplacement où sont tombés les autres obus lesquels en éclatant ont brisé tous les carreaux de l'hospitalière demeure^ Les bonnes Sœurs se glissent silencieuses, effacées, au mouiont de notre visite, essayant de remettre un peu d'ordre au milieu de leur hôpital boulversé et saccagé par les bombes 'ancées par un ennemi sans entrailles. A 1& porte de Moll on a trouvé un obus de 12 cm. non éclaté. _ L'animation à Lierre est extrême. La population est en somme calme. On joue même au billard dans certains cafés. Les fuyards viennent surtout des villages avoisinants. Les quelques personnes qui avaient quitté la ville de Lierre au premier coup de canon regagnent leurs demeures ayant appris en cours de route que l'action du fort de Kessel avait ;eu raison des efforts de l'ennemi. • * • Nous avions cru tout d'abord que le bombardement de la ville de Lierre procédait J'un désir de représailles peut-être parce que nous avions réussi à obstruer les voies de communications par for dans la direction de Lou-vain.Mais le feu de l'adversaire fut également dirigé sur nos ouvrages avancés.^ Au fort de Wavre-Ste-Catherine, les obus allemands lie causèrent pas de dégâts appréciables.La sortie d'une partie de la garnison aidée oar les batteries d^s intervalles qui tirent admirablement et dont l'emplacement n'est pas repéré comme celui des ouvrages permanents mit fin au feu des Allemands. _ Quoi qu'il en soit, il semble qu'il faille considérer cette attaque des Allemands commf 'tant plutôt en corrélation avec le mouvement ae retraite qu'ils préparent en France. Dans ce cas ce serait pour occuper activement ia garnison d'Anvers que cette attaque plus marquée aurait eu lieu. Devant les forts Nous avons dit que les Allemands ont tiré sur les forts de Waelhem et de Wavre-Ste-Catherine.Le bombardement a continué pendant la journée d'hier; leurs obus sont de 15 centimètres et de temps en temps il en tombe un de 28 centimètres (identiques à ceux dont nous disposons). Vers sept heures et demie du matin deux aviateurs belges sont allés survoler Duffel où ils furent reçus par une charge de shrapnells ; vers 9 lip-ures, un des aviateurs revint. Les Allemands semblent viser surtout le fort de Wa#re-Ste-Catherine, mais leur tir mal réglé lenr fait gâcher beaucoup de poudre pour rien. Vers 10 heures s'éleva un nouveau ballon captif identique au ballon captif du génie belge. Waelhem est abandonné par la population. lisloire japonaise sur Tsingtao Tokio, 29 septembre. — (Officiel). — Une attaquo japonaise de jour et de nuit, le 27 septembre repoussa l'ennemi vers Tsingtao. Nos pertes sont de 150 hommes; les perte* allemandes ne sont pas connues, mais non? fîmes 50 prisonniers et prîmes quatre mitraille uses. L'attaque générale fut livrée plutôt que prévue et rendit l'action plus brève. La flotte japonais attacjua la canonnière «Utisi renrUnt aissi affective l'aide de pette arme, Le moratom en France Anvers, 29 septembre. — Communiqué officiel de la légation de France. Un nouveau décret relatif à la prorogation des échéances et au retrait des dépôts en espèces, et établissements de crédit, a paru ai «Journal Officiel» de la République française du 28 septembre. Aux termes de l'article 5 de ce décret, le bénéfice des divers délais accordés aux établissements financiers, par le décret en question, ne peut être invoqué par les sociétés qui auront effectué des paiements d'intérêts ou de dividendes à des porteurs d'actions ou de parts de fondateur. Cette disposition a été prise pour sauvegarder les intérêts des particuliers qui ont des comptes de dépôt à vue dans les établis^, ments financiers et doivent avoir la préférence sur les actionnaires. 4 Des agences de presse allemandes à l'étranger ont présenté au public d'une manière tendancieuse la suspension du versement de? dividendes de certains grands établissement.' de crédit français. Le nouveau décret sur le moratonum, élève d'ailleurs de 20 à 25 %, la sommo que les déposants peuvent actuellement retirer en Banque à leur compte courant. La correspondance des militaires beiges en France Anvers, 29 septembre. — Communiqué officiel de la légation de France. M. Dolcassé télégraphie à M. Klobukowski, ministre de France en Belgique, qu'il a notifié le 28, au ministre de Belgique en France, un décret en date du 21 septembre, qui accorde aux militaires belges en campagne, sur le territoire français, le bénéfice des franchises postales, oonoédées aux militaires et marins français par le décret du 3 août dernier. Â propos du siège de Maubeuge Pour faire le siège de Maubeuge, les Allemands ont employé de la grosse artillerie., dont on a tant parlé à propos de Liège et de Namur. A ce propos, nous extrayons du « Matin », de Paris les très édifiantes lignes suivantes: « On sait que pour monter les lourdes pièces de siège qui seules sont capables d'avoir raison des fortifications modernes^, il préalablement disposer avec le plus grand soin des plates-formes nivelées damées, maçonnées, pourvues de directrices, de pivots, d'arrêts, et présentant des plans et des profils soigneusement calculés pour s'adapter aux canons qu'elles auront à supporter. C'est là un travail fort long et qui, généralement, retarde les opérations de bombardement des villes assiégées. A Paris, en 1870-71, les grosses pièces Krupp des batteries de Châtil'lon étaient arrivées à pied d'œuvre vers la fin du mois de novembre : les intempéries aidant, elles n'ont pu tirer que dans les tout derniers jours de décembre et même pour certaines, au commencement de janvier. a A Maubeuge, elles ont tiré tout de suite.» Sitôt les pièces arrivées par la voie de Belgique, on a pu les monter sur leurs affûts, (( préalablement installés sur les plates-for-mes. qui étaient elles-mêmes prêtes à les recevoir depuis plusieurs années». Comment cela s'est-il fait? Par quel miracle l'ennemi a-t-il trouvé ces ouvrages tout préparés? Hélas 1 il n'y avait là aucun miracle, il n y avait même aucun mystère, car, c'est une histoire qui a déjà été racontée tout haut, il y a trois ans. Le 3 juillet 1911, en effet, nous avons expliqué comment les bois de lanières couvrant une superficie fie près de 400 hectares, à six kilomètres de la place de Maubeuge, et appartenant à la familile de Luynes, t'en aient d'être mis en vente en quatre lots. Le plus important de ces lots, comprenant 228 hectares, échut en héritage aux enfantf mineurs d'un notaire de cette ville, qui s'en était primitivement rendu acquéreur et qu: venait de r'céder. Le nouvel acheteur, sur les actes passés par un notaire d'Avesnes. avait signé : «Gilbert Martv, propriétaire à Bruxelles ». Mais le « Matin » du 3 juillet 1911, fournit, après une enquête approfondie cette explication inattendue: « Le véritable propriétaire du bois de lanières est désonnais M. Frédéric Krupp». Cette nouvelle, ajoutons-nous/ est confirmée aujourd'hui, par une note de la a Gazette de Cologne », par une autre du « Courrier de la Bourse», puis par les récentes circulaires d'une banque française de Nancy, sans parler de la société Krupp elle-même, qui annonce la future installation sur le terrain des bois de lanières d'une industrie de matériel de traction. Rien ne i>rouve mieux que nous avons failli être victimes de la plus perfide conspiration. Rien ne oeut mieux aussi nous enseigner la :onduite à tenir désormais et les précautions A prendre; car, il est malheureusement évident que notre confiance et notre aveuglement ont failli nous perdre. A#ir Autrement serait en vérité trop bête.» Pour la prise d'un drapeau Report frs 2,255,35 Pour ne plus être dupe de aS. A...i 1.— Reconnaissance à la aMétropole» 5.— Ligne du souvenir Nous faisons un pressant appel à tous ceux qui avec nous estiment qu'il faut graver à jamais au oœur des générations futures le souvenir des atrocités des hordes barbares de S. M. Attila II, empereur des Huns, de donner leur adhésion à la Ligue du Souvenir. Les personnes qui le voudront sont priées d'éorire à M. Jules Claes, 59, rue des Peignes, Anvers, en indiquant aussi clairement que possible leurs noms, prénoms, professions et adresse. La ligue ne demande que des adhésions sans plus ; elle accepte dès maintenant les dons qui lui sont adressés. Reçu pour la " Ligue du Souvenir „ M. Frédéric Peeters, directeur de l'Office de statistique Universelle 5.— M. Dossogne 2.— M. F. 1.— M. Wables 4.— M. Raick 2.— Mlle Brassinne 2.— M. Loppens 2.— M. Duquesne 1*— M. Martens 1.— Pour que tous les Belges et surtout les militaires comprennent leur devoir et ne fassent plus d'achats, ni chez les libraires, ni dans les bazars ou autres magasins allemands, quand même ce seraient des Soc. An. Belges (??????) 5 — Dons divers, timbres, etc. 12.95 l'"Em(!eii„ dans l'Océan Indien Destruction da deux yapeurs anglais Lo gouvernement de la République est heureux de faciliter ainsi aux troupes alliées, l'échange de nouvelles avec leur famille. Londres, 29 septembre. — L'amirauté anglaise communique : Durant ces jours derniers, le croiseur allemand «Emden» a capturé et coulé dans l'océan indien, les vapeurs «Tumèrio» et «King Lud Riberia Foyle», et a pris un charbonnier. Les équipages de ces bâtiments furent transbordés sur le vapeur aGryfedale», qui avait aussi été capturé, mais fut relâché afin de permettre le transport de ces équipages à Colombo, où ils arrivèrent ce matin. (Reuter's Telegram Cy.) < Procédés Êeutoniques Allemands déguisés en soldats belges Nous tenons de source absolument sûre que les Allemands continuent à employer, pour combattre, des procédés sévèrement réprouvés par les usages de la guerre. C'est ainsi que, il y a quelques jours encore, quatre conts fantassins et cent cinquante cavaliers allemands, déguisés en soldats belges du 9me de ligne et de lanciers, ont quitté Liège pour opérer dans le Limbourg. >-<n © Le serpent allemand mange sa propre pus On nous communique de Paris, 27 septembre. — Il paraît se confirmer que les troupes allemandes tuent quotidiennement, depuis quolques jours, une centaine de montures d« leur propre cavalerie, pour la nourriture de; officiers et de certains gradés de noble nais-sanoe.»C'est donc l'histoire du serpent qui mange sa propre queue et il n'y a plus de' raisoi pour que les soldats du Kaiser ne se dévorent bientôt entre eux, à moins que ces hyènes nos admises à déguster du «pégase de la garde» ne se contentent de manger de leui propre charogne. Leurs procédés Un mot d'une châtelaine Dans uu château des environs de Gand appartenant à la Comtesse de Sp., âgée de 80 ans, s'introduisent quatre officiers supérieurs et titrés de l'armée d'Attila II, do mandant à être logés et nourris. Ils y restèrent trois jours ; rien ne leur fu refusé. Le soir du troisième jour, au moment d< partir en auto, ils demandèrent à pouvoii prendre congé de leur hôtesse; celle-ci, qu u'avait pas quitté son appartement duran tout le séjour des lieutenants du Kaiser, des cendit et reçut de ceux-ci de chaleureux re mercîments pour le traitement et les égard: qu'ils avaient reçus au château. La vieille dame leur répondit que «ce3 mes sieurs ne lui devaient aucun remercîment PUISQU'ELLE NE LES AVAIT PAS IN VITES». Aussitôt partis, les gens du château firen le tour des pièces occupées par les Boche: et l'on s'aperçut de la disparition, do bibe lots précieux, d'argenterie et notammen l'un grand réchaud en argent que ces mes sieurs avaient emportés. Ce mot d'une grande dame belge est l rapprocher de celui que proféra la marquisi de Bienoourt, châtelaine d'Azay-le-R:deau ce jour de 1871 où l'état-major prussien vin prendre congé d'elle, après avoir souillé si fl?meure seigneuriale comme la soldatesque di kaiser souille aujourd'hui nos chaumières: — Messieurs, la France avait déjà eu i subir l'invasion des Goths, ds Visigoths et de; Ostrogoths; il lui restait à subir celle de Saligauds.f C'est- fait.., A ne jamais tous re voir. mes&eu&J 7,000 Allemands tués devant le fort de Trovon Montluçon, 27 septembre. — Un blessé, faisant partie d'un convoi arrivé hier, a donné quelques détails sur le siège du fort de Troyon, près de Verdun: t Tandis que les Allemands assiégeaient et bombardaient, le commandant du fort de Troyon ne répondit pas à la bourrasque d'obus ; l'ennemi en conclut que le fort avait été évacué et s'approcha pour anéantir la redoute. » Pour fortifier les Allemands _ dans leur erreur, le commandant du fort fit immédiatement mettre le feu à deux voitures de paille se trouvant dans F enceinte. Alors, persuadés que leurs projectiles avaient incendié les munitions et les approvisionnements et qu'ils nouvaient facilement s'emparer de la place, les Allemands s'approchèrent en masse compacte. Nos mitraille us es et nos canons se démasquèrent brusquement et firent un terrible carnage. On évalue à 7,000 le nombre des cadavres ennemis gisant sur les hauteurs avoisinant le fort de Troyon. » " II reste des enrés „ Sous ce titre « Visions de guerre », l'anticlérical a Petit Parisien » publie un récit fait par un do ses amis dans 1a grande banlieue de Paris, où l'on s'est battu. Le passage suivant est particulièrement significatif : i L'ennemi a passé par ici. » Des tisons calcinés, des ustensiles de cuisine, des déchets marquent la place des bivouacs. Dans la campagne on a remué la terre. Il y a des tranchées derrière lesquelles les nôtres ont tiraillé. » Dans !"s fossé- qui' bordent la route, des chevaux et des mulets achèvent de se décomposer sous l'ardeur du soleil. Us sont comme cola quelques-uns — je préfère ne pas donner de chiffre — qui dégagent une odeur intolérable. Les municipalités ne s'en occupent pas. » Il est vrai que les maires qui sont restés à leur poste sont malheureusement rares. » Il reste les curés. » J'en ai vu un qui, sur le cadavre d'un cheval, jetait des fagots allumés. C'était un vieillard à cheveux blancs qui avait un visage de cire et une soutane éÛ-mée. Quand il a enseveli les morts, .assisté les mourants et soigné les blessés que l'on amène dans sa commune, il brûle les chevaux. Personce ne le seconde parce qu'il n'y a personne pour le seconder... Ses journées sont bien remplies!... » La ville a été menacée, très menacée. Les habitants ne sont pas précisément satisfaits du sous-préfet qui les a abandonnés. Maintenant que le danger est passé et que l'on a rétabli le pont qu'avaient détruit les Anglais, ils se rient des fuyards. Un homme leur est resté qui n'a cassé de les encourager et de leur montrer l'exemple, c'est le curé. » Avant, ils lo respectaient ; maintenant ils le vénèrent ! » (La Croix du Pas-de-Calais). >—QO«» ■< ïïn succès français an Cameroun allemand Bordeaux, 26 septembre. — Le conseil des ministres s'est réuni, hier matin, sous la présidence de M. Poincaré. La délibération a duré de 10 heures à midi 30. MM. Delcassé et Millerand ont entretenu leurs collègues de la situation militaire et diplomatique.Le ministre do la marine a communiqué les renseignements suivants: « Les opérations contre le Cameroun et le Congo allemand : » Au cours des opérations exécutées par les alliés contre le Cameroun et le Congo allemand, la canonnière française la «Surprise» a procédé à l'occupation de Cocobeach. d'où les troupes allemandes furent délogée®. » Cocobeach est situé sur une des antennes cédées au détriment du Congo français par le traité de 1912. C'est une reprise de notre territoire. » Avant de débarquer ses marins pour exécuter l'opération, la «Surprise» avait coulé deux bâtiments allemands de la flotte auxiliaire, le «Rios» et l'«Italo». » C'est un très brillant fait d'armes à l'actif de la «Surprise» petit navire de six cent quatre-vingts tonnes, sans aucune protection et armé seulement de dix canons. » («Le Journal») Gomment la mobilisation turque s'est effectuée Bucarest, 12 septembre. — Il est un fait évident que la mobilisation turque s'est effectuée dans des conditions qui laissent beaucoup à désirer. Elle a rencontré l'opposition de la population et on a dû recourir à des moyens énergiques et exceptionnels poui forcer les habitants de prendre les armes. Les détails suivants appris de souroe absolument authentique sur la façon dont la mobilisation en Asie Mineure (à Smyrne) a eu lieu, confirme les précédents: Quand la situation s'est agravée, les indigènes ont commencé à émigrer et en moim de deux semaines, la ville et ses environs ont été délaissés par plus de 15.000 habitants. La proclamation de Enver-Pacha a été accueillie avec un mécontentement général et à la suite de l'ordre de mobilisation, les réservistes se sont montrés récalcitrants, refusant de se présenter à l'appel. Ayant vu quo la mobilisation ne réussit , pas le commandant de la place a déorété sui . le champ la peine de mort contre tous ceux qui no répondraient pas à l'appel endéans les dix jours. » Les réquisitions se sont faites d'une façor arbitrairo c'est-à-dire que la commission s , fait dévaster purement et simplement les . magasins des négociants, indifféremment ; s'ils appartenaient aux Turcs ou aux sujet? étrangers. Après quelques jours les marohan-' dises réquisitionnées ont été vues à nouveau dans les étalages de quelques négociants im-; provisés I Tout le mondo savait quo les Turcs marcheraient avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie et dans le port de Smyrne se trou-' v ai en t. deux bateaux allemands chargés d'explosifs.Un dernier^ détail: deux contretorpiUeurs . anglais surveillaient la côte. ' ( «Dimineatra» ) âlonoentsàiliH i Les personnes qui _ voudraient s'abonnei i jusque fin 1914 sont priées de s'adresser DES MAINTENANT au bureau de poste. Elle* i recevront ainsi sûrement leur journal à datei : du 1er octobre. Il est entendu que les abonnements pouj . 1* ville sont reçu* directement à nos guichets Tous au travail I La pm fcmrin Des bulbes de fleurs et plantes Messieurs Cooper et Oo, Herbert Street Glasgow nous prient de leur donner quelques adresses de maisons belges qui pourraient fournir ces artioles par commandes de 250 à 500 francs. H. F. VAN HEURCK & Co, Rue de la Santé, 6-16. Cuivres d'étalage Par cette rubrique parue dans notre numéro de vendredi ou entend généralement les montants, supports, rayons, armoires et autres objets servant à établir les articles des divers commerces, et qui sont fabriqués et installés depuis quelques années par la firme John Blondeau et Cie, 31, rue Haute, en concurrence avec les maisons allemandes. Cette même firme a la spécialité des articles d'art en cuivre, pièces uniques travaillées à la main par des artistes, co qui ne peut être confondu avec les articles appelés «Di-nanderies» fabriqués pour la plupart mécaniquement et reproduits en quantités. Machines pour briqueteries Nous avons reçu la lettre suivante : Messieurs, Je prends la liberté d'informer, par la voie de votre journal, les briquetiers belges que déjà, dans la région de Boom, les machines allemandes pour briqueteries étaient délaissées en faveur des machines de ma construction.Plusieurs installations complètes de briqueteries ont été effectuées par mes usines. Ateliers Forges et Fonderies do Vve H.GEULEMANS, à Boom (Belgique) Enrobine On cherche une maison sérieuse d'Anven vendant l'article Brullant pour cafés torréfiés dit Enrcbine. Houes et hachettes Voici une adresse demandée, Van den Abeele, outils, rue de Bréda, 119, Anvers. Crèmes pour chaussures Léonard Dardenne représentant pour la place de Bruxelles de la firme Baltazar-Ra* mioul à Jemeppe sur-Meuse, Liège, fabricant de crème de chaussures, porte à la connaissance des intéressés que jusqu'à nouvel ordre il a fixé sa résidence, place du Trône, 5, Anvers-Sud. Prière d'écrire à cette adresse pour tous renseignements se rapportant à la vente de cette crème qui est sans rivale. Photographie sur porcelaine La photographie sur porcelaine pour monuments funéraires est encore un article aux mains des Allemands 1 Qui connaît des maisons amies produisant cet article ? Matières premières pour brasseries Les usines Fr. Snoeckx, rue des Champs, 67, à Borgerhout, sont à même de fournir à de très bonnes conditions les matières premières pour la brasserie. Articles pour distilleries, brasseries, marchands ds bières et vins A. VAN WESEL, longue rue Sto-Anne, à Anvers, ayant reçu différents catalogues de la firme Barnett et EWster, de Londres, et qui sera nommé sous peu agent de la dite firme, se tient à la disposition de messieurt les intéressés tous les jours (pour les articles suivants: machines à boucher, à rincer, à remplir, etc., bouchons mécaniques, «crown corks» pour limonadiers, soutireuses, etc.etc. Deup d'œil d'ensemble « La bataille de l'Aisne, disait le communiqué de jeudi, prend, sur une grande partie du front, u-n caractère de guerre de forteresse analogue aiux opérations de_ Mand-chourie. » C'est ce que i'écrivais, ici-même, il y a quelques jours. Les Allemands ayant fait tête sur dets positions très fortes, dont 'a solidité a encore été augmentée par de nombreux travaux de fortification, il faut que nous en exécutions le siège, ce qui est nécessairement fort long. Mais cette guerre de siège, surtout quanti elle s'étend sur un from de 170 kilomètres, n'exclut point la manœuvre, et il est manifeste que nous manoeuvrons. Nos troupes ont fortement progressé dans la direction de Roye, entre Amiens et Noyon. Même elles ont poussé jusque dans Péronne un détachement qui s'y est malnueniu en dépit des efforts faits par l'ennemi pour le chasser. Nous voici donc revenus sur cette ligne de la Somme, qu'il nous avait fallu ouitter naguère sous la pression d'un adversaire supérieur en nombre. Il suffit de jeter un coup d'œil sur la carte pour comprendre toute l'importance de cette reprise de possession. J'entends bien que l'ennemi tient ferme dans ses positions fortifiées du centre, encore que nous ayons un peu avancé sur la rive droite de l'Aisne, au nord de Berry-au-Bac. Mais, pour être franchement victorieux, point n'est besoin d'enfoncer son adversaire sur toute la ligne. Comme a dit Napoléon, il suffit d'être le plus fort sur un poimt donné, à un moment donné. Et cette maxime inspire visiblement notre haut commaindemen-t. Celui-ci ne pouvait ni ne devait — pas plus au point de vue militaire qu'au point de vue humain — procéder à la manière des Allemands, qui, du moins au début de cette guerre, ont jeté à la boucherie des masses compactes et serrées, au moyen desquelles ils espéraient nous assommer à coups de bélier. Qu'ils comptent pour rien la vie de leurs soldats, c'est leur affaire. Mais la tactique qu'ils ont inaugurée ainsi ne doit point faire exem- j pie, parce qu'elle est horriblement coûteuse, d'abord, et qu'ensuite eMe réussit à peine] une fois sur cent. Celle de nos généraux est heureusement tout autre. Ils investissent progressivement l'ennemi, l'usent, se cramponnent à lui et l'épuisant, préparant ainsi l'événement décisif qui doit tout terminer.^ Ce procédé est évidemment plus lent ; mais il est aussi beaucoup plus sûr. Et l'on diraiilt que l'ennemi s'en effraye. On le voit en ce moment s'acharner sur les Hauts-de-Meuse et à l'est de l'Argonne, pour attirer notre attention de ce côté, et tâcher, soit de secourir l'armée du kronprinz, qui est bien isolée, soit de dégager son aile droite menacée. La tâche qu 'il a entreprise • est singulièrement difficile, comme je le disais jeudfi. Les Hauts-de-Meuse constituent des positions redoutables, et derrière eux se trouve la barrière fortifiée qui relie Toul à Verdun. Ici donc, comme ailleurs, il s'agit j d'une série de sièges, et de sièges qui peu-1 vemt durer longtemps. Or, tandis que nous tenons^ ainsi partout ! notre adversaire en échcc. voici que la situation commence à se dessiner du côté des Russes. Nos alliés, après s'être emparés de Jaros-law, ont complètement investi Przemysl et amorcé leur mouvement -sur Cracovie. Cette situation ne peut plus laisser les Allemands indifférents. Déjà un de leurs corps, le 6e, celui de Breslau, a été entraîné dans la déroute autrichienne. Il aurait, d'après le ((Times», perdu de nombreux canons, 5.000_prisonniers une grande partie de ses convois. Par contre, on en compte dix autres, qui, d'abord placés ou envoyés à la frontière de l'Est n'ont pas été entamés. Il est plus que probable qu'ils ne chercheront point à débusquer Rennenkampf, lequel attend des renforts dans une position à peu près inexpugnable. Certains d'entre eux 9eront peut-être renvovés en France — encore que ce soit douteux^ comme on va le voir — mais la masse principale sera obligée, avant peu. de se tourner vers la Silésie, car les Allemands ne petivent, sans danger, se mettre sur la défensive partout, et, d'ailleurs, la marche des Russes le leur interdit. Le plan du grand-duc Nicolas apparaît en effet très clair. k\ veut balayer les restes de l'armée autrichienne, étendre sur les Carpathes un rideau de forces pour surveiller ceux de ses tronçons qui pourraient encore s'agiter, puis aller droit à Cracovie, où il se joindra aux généraux Rouszkv et Brussiloff, venus de Pologne. Comme on sait, son armée a franchi en plusieurs points le San et la Vistule, menaçant de oerner complètement la deuxième armée autrichienne que commande le général d'Auffenberg. En bons alliés, les Allemands ne peuvent donc faire autre chose que de se porter au secours de ces troupes déjà débandées; j [ajoute que leur intérêt le commande impérieusement, car si la jonction des armées russes venait à s'opérer sans encombre, ce serait, à brève échéance, la chute de Breslau et la prise à revers de la ligne de l'Oder, seule cou ver fuie de Berlin. Il paraît donc peu probable que les corps d'armée germaniques puissent continuer leurs navettes entre les frontières de l'Est et de l'Ouest. Au ontraire, l'état-major va être très prochainement obligé de concentrer des forces importantes en Silésie et vers Posen. Comme, d'autre part, Rennenkampf peut reprendre un jour ou l'autre l'offensive, il est indispensable de laisser devant lui des troupes^ suffisantes pour le contenir. Et la conclusion de tout ceoi est que ce n'est plus avec des troupes de couverture qu'il faudra désormais protéger la frontière orientale de l'empire, mais bien avec des armées très fortes et très nombreuses. L'étau est prêt à se resserrer. Résumons-nous. Ici, en France, la lutte, malgré ses lenteurs obligatoires, semble devoir aboutir prochainement à une solution. Oo l'autre côté, la menace grandit contre la Silésie et les nuées s'amoncellent dans le ciel de l'Orient. Toutes raisons nour s'armer de patience et donner, par le calme et la fermeté d'Ame, une belle réplimw à l'admirable ténacité, qui fait, en ce moment, la gloire de nos soldats. Lieuitenant-colonel ROUSSET. >-00®^ les Alleiandsde jadis En ce moment où les Allemands essayent de charger les Belges d'atrocités identiques à celles qu'ils ont commises chez noust> il n'est pas Inutile de rappeler la proclamation que Bliicher, généralissime de l'armée tv-us-sienne, fit afficher à Namur le 24 juin 1815, peu de temps après la bataille de Waterloo et avant de quitter la Belgique pour entrer en France : (( De tous temps les Belges se sont montrés un peuple brave, généreux, et vaillant.. Ils ont soutenu cette brillante réputation, surtout à la bataille de la Belle Alliance (Waterloo), où ils ont combattu avec tant d'intrépidité qu'ils ont étonné les armées alliées; le souvenir de leur invincible courage ne sortira pas de la mémoire de nos guerriers... Nous avons eu l'occasion d'apprécier vos vertus. Vous êtes un peuple brave, loyal et noble ! » I>a parole de Bliicher vaut bien celle des sous-Bismarck qui essaient en oe arment de nous salir 1 Mort îl'y0 fils de Uumei Paris, 28 septembre. — On annonce qui M. Paul Doumea, sénateur, ancien présideni de la Chambre, ancien gouverneur de l'Indo-Chine, vient de perdre son jeune fils, lieute. nanb d'artillerie, âgé de 24 ans, tombé an champ d^honneur à la bataille de l'Aisne. Lo fils aîné de M. Doumer, blessé, a été décoré do la Légion d'honneur il y a peu de jours. Les Bardaimelles restent fermées Atlibncs, 29 septembre. — Le gouverneur • des Dardanelles a informé officiellement lea consuls des puissances, que par suite ^d'ur crdro de la Porte, les détroits sont fermé» 'depuis hier à la navigation internationale. (Reuter's Telegram Cy.)

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