La Métropole

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01 October 1914
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s nies le lin 21e Année No 274 Edition E LA METROPOLE S tenta» le mm Jeudi lr octobre 1014 y ■1 l'ii iii ^viuMiiiw^aarw'Mmpi» ie des Peignes, 59 ANVERS EDITION DU MATIN rue des Peignes, 59 ANVERS Il II «Il III H—Il II lnmBi3Htr<MITMM LA GUERRE La bataille de l'Aisne L'action portée vers le Nord La démonstration contre Anvers Le bombardement di scctenrsnd d'Anver Violentes attaques d'infanterie repoussée Pertes énormes des Allemands Anvers, 80 septembre, 10 heures soir. -(Officiel.)L'artillerie allemande a continué pendai ta journée le bombardement des forts de 1 première ligne dans la partie sud de la pos tion. En dépit de la consommation énorme c munitions lés ouvrages ont peu souffert etrï continuent à disposer de leurs moyens d'a< tion. • Entre la Senne et La Nèthe, aucun mouv< me. t d'infanterie ennemie ne s'est produit. Dans le secteur Escaut-Senne au contrai] des attaques audacieuses et violentes ont é1 repoussées par nos troupes que soutena efficacement l'artillerie des ouvrages. Ia portes des adversaires ont été proportionnée à la témérité de leurs tentatives. Signalons aussi un mouvement offensif pe important vers Termonde accompagné d'un canonnade à grande distance sans effet ai préciable sur les détachements de nos troi pes qui en défendent les débouchés. Entre la Dendre et l'Escaut aucun inciden notable n'est a signaler. En résumé, malgré là violence du bombai dement, les résultats sont loin d'être e rapport avec l'effort produit. D'autre part, le moral de nos troupes es excellent et leur sang-froid est admirable pomme le prouve d'ailleurs l'énergie qu'elk »nt montrée en repoussant avec un plei succès toutes les attaques de l'infanterie en nemie. La bataille de l'Aisni L'action se développt vers le Nord Attaque allemande repoussée avec de fortes pertes Londres, 30 septembre. — Paris commu niqin1 résumé Nord de la Somme. L'action continue à se développer d< pli en plus vers le Nord. L'ennemi a effectué une vigoureuse at ta' sur Tracy le Mont, qui fut repoussée avec de fortes pertes. (Reuter's Tel. Co.) ■ La bataii.e du Niémen Les Russes réoccupent Augus-tovo. - L'arrière-garde lutri-chienna défaite. -- Nouveau butin. Pétrograde, 28 septembro. — Un communiqué du grand état-major dit, que dans la régi • Ossovetz-Drouskeniki, Symne Us troupes russes livrèrent des combats riolents contre les Allemands. Une nouvelle tentative de ceux-ci pour traverser le Niémen a échoué. Un combat acharné s'est livré pour la possession des sorties septentrionales des forêts d'Augustovo. En Galicie occidentale, près de Doukli, l'arrière-garde autrichienne fût défaite. Une colonne autrichienne se repliant viâ Frischtak a abandonné tous ses canons, ainsi que 100 camions. Dans la région de Krasno les troupes russes firent 200 prisonniers, appartenant à 22 régiments différents. Le routes au-delà du Sanok sont couvertes de fusils, de cartouches et de convois abandonnés. On annonce que les troupes russes réoccupèrent Augustovo. (Reuter's Tel. Co.) i Sur la ligne s des torts UN DUEL D'ARTILLERIE Aéronaute eî aviateur. - Tout va bien 5 (De notre envoyé spécial) Conticb, le 30 septembre. — Nous arrivons au Sud de Duffel à 9 heures du matin. La canonnade résonne intense en avant ck nous. L. temps est couvert, les nuages sont bas et se marient aux colonnes de fumée produites par le tir des forts, répondant magistralement au feu de l'ennemi qui pa-' raît désorienté par la justesse de notre - tir. Lt Allemands battent de leur mitraille t les localités de Thisselt, Raemsdonck, à l'ouest de Maiines, et balaye la route qui a va de Willebroeck à Boom et de Wille-l~ broeck à Puers, au nord-ouest de Malines. Des renseignements qui nous arrivent e de Duffel nous apprennent que des obus s tombent- dans le village, abîmant plu-s sieurs maisons et la fabrique des Papeteries An-verso ises. Pendant plus.de deux heures nous assistons du haut de la maisonnette d'un e garde-barrière à un impressionnant duel , d'artillerie. e Ua épais radeau de fumée s'étend sur '' touf l'horizon, s'irradiant de mille teintes 6 au fur et à mesure que le soleil monte 6 dans l'espac*. Spectacle superbe autant que tragique, a Des roulements de tonnerre grondent, vio-e lei.ts d'abord, puis diminuant d'intensité, ►- ils donnent assez bien alors l'impression . u\ \ train lancé à toute vitesse et qui disparaît au loin. t Vers midi, le feu de l'adversaire se ralentit et nous voyons tout à coup se détacher leur ballon captif dans l'ouate des nuages de fumée qui lourdement surplom-Q bent le champ de bataille. C tire dessus à shrapnells. t Dans le même temps, un biplan ami , vient pousser une pointe de reconnaissan-s ce au dessus de nos lignes de forts. Des 3 shrapnells lui sont adressés aussi, mais l'avion sans prendre de la hauteur — ils sont hardis, nos pilotes 1 — poursuit le :hemin qu'il s'est tracé, passe au-dessus " du ballon captif des Prussiens, plane un instant, sans peur... et sans reproche et t pu: file à toute allure vers le Nord, sa j mission accomplie, au milieu des balles et des éclats de shrapnells qui l'accompa-gnnt sans le toucher. ) Il est alors exactement midi. Les derniers renseignements venant du front sont excellents. Les forts tirent méthodiquement et dans les intervalles notre infanterie fait de la bonne besogne. L'artillerie ennemie gronde de moins en moin Les pertes du côté des Allemands sont considérables; des monceaux de morts jonchent le terrain. ! Après réception de cette excellente nouvelle, nons gagnons Contich. Les habi tants des villages se trouvant dans la zone immédiate de combat ont quitté leurs de 1 ' meures et se rabattent aussi sur Contich. ( Plusieurs d'entre eux s'attardent sur < les routes, jettent un regard anxieux vers 1 leurs foyers qu'ils viennent de quitter, ; l'espoir ancré au fond du cœur que tout ' oe bruit va finir et qu'ils pourront re- ( tourner enfin vers le foyer qu'ils ont dû ( fuir. ^ ; A Oontich, j'aperçois à 13 heures notre 1 ballon captif au loin, immobile. Les offices repèrent sans aucun doute les posi- 1 tions ennemies, calmes et indifférents, à j la pluie de shrapnells dirigée contre leur j appareil. I!~ quand j'arrive à Berchem en route j pour Anvers, notre ballon captif, senti- s nelle vigilante, plane toujours dans l'espace se moquant de la poudre que les 1 Alboches s'épuisent à brûler à son adresse ! '• En un mot, et sans littérature, les Aile- s mands ramassent un** pile soignée. A Lierre r (Service spécial de la «Métropole») ] Lierre, 30 septembre. — Les Allemands ont bombardé la ville toute la journée. Les dégâts sont peu importants. Une dizaine de boulets sont tombés sans éclater à la porte de Moll. Un boulet a atteint l'Institut Saint-Joseph.Il y a quelques blessés. Il se confirme ici que l'ennemi a des monoeaux de tués (A un nombre considérable de blessés, tellement nos forts tirèrent avec précision. p e d « a Dans la région d'Alost (De notre envoyé spécial) Il est impossible d'approcher des environs d'Alost: la bataille semblait faire rage de ce côté. On entend une violente fusillade appuyée d'une canonnade acharnée. Nos troupes y sont aux prises avec les Allemands, qui ont vraisemblablement tenté de oouper notre ligne s'étendant par Tournai jusqu'en France. Mais leur tentative a échoué, et nos troupes les refoulent progressivement. En ce moment, leur position est très critique : ils sont pris entre deux feux, attaqués avec succès par le Sud, tandis qu'ils ne pouvaient plus tenir tête à l'assaut furieux de l'armée belge au Nord et au Nord-Est. Le côté Ouest est surveillé .par notre cavalerie. Ils se replient avec des pertes considérables, et aux dernières nouvelles, qu'il nous est malheureusement impossible de vérifier, nous serions maîtres d'Alost et des environs. Les Hongrois batlent en retraite Pétrograde, 27 septembre. — L'«Agence télégraphique» mande : Les combats que nos troupes -Livrent en Galicie, se distinguent par leur acharnement, surtout dans les défiles et les passages des montagnes où les Hongrois ont dû évacuer leurs positions, au nombre de trois, et battre en retraite d'une façon lamentable. Nous avons pris toute une batterie et fait un assez grand nombre de prisonniers. Nous continuons la poursuite. Les communications avec Przemysl sont coupées. Un déserteur a dit qu'à Przemysl, une grande effervescence règne dans la garnison. qui paraît prête à se mutiner. Les gués de la Vislok, dans les Carpathes, ont été occupés par les troupes russes. La grosse artillerie des Autrichiens s'est retirée sur le Dunajec, qui est un afhient du Wichsel. L'impéritie du haut commandement dans l'armée autrichienne Bordeaux, 27 septembre. — Un officier autrichien, blessé à Lemberg, et actuellement soigné à l'hôpital de Trieste, interviewé par un correspondant du «Secolo», a déclare à :elui-ci qu'à son avis l'armée autrichienne >erait constamment défaite. La cavalerie, i-t-il dit, manque de chevaux, l'artillerie est défectueuse ; quant au haut commandement, il est au-dessous de tout. A l'appui de ses dires, cet officier cite le Fait suivant: «Quand nous arrivâmes vers la frontière fusse, nous restâmes quatre jours sans artillerie, sans cavalerie et sans vivres. Aussi de nombreux régiments d'infanterie furent-ils înéantis par l'artillerie ennemie, sans avoir aiême aperçu l'ombre d'un Russe. Nos chefs l'avaient pas d'ordres et les commandants jui auraient dû en donner étaient tous absents ; chacun agissait à sa guise, selon ses rues personnelles, bref l'anarchie était com->lèto.» (Fournier.) >-q> © <»—«c — En Russie Confiance et sérénité Un de nos abonnés nous communique une 1 ettre qui vient de lui arriver de Kalischt-hi, près de Pétrograde. L'expéditeur, M. « )... un de nos compatriotes étabH là bas : oirnne ingénieur, y donne à la date du 3/16 1 eptemfcre, les intéressants détails que nous mb l ions : « « Nous n'avons aucune idée de la situation •n Belgique, car même les journaux fran- . ■ais restent de 12 à 17 jours en route. Nous < -vons pleinement confiance en une victoire 5 in aie, avec sans doute des hauts et des bas. i » Le peuple ici est admirable. Pendant j oute la guerre, on ne vendra plus une < :outte de vodka; on vient de permettre seu- I ement un peu de vin, et la bière ne sera ( ébitée qu'à partir du 1/14 octobre. C'est ( ine victoire déjà, d'avoir pu obtenir que le ►eu-ple se prive ainsi subitement de ce poi-on, auquel il tenait plus qu'au pain même. » Aussi tout est tranquille. Plus de batail- 1 ?s entre ouvriers, jadis si fréquentes; mais in calme parfait, une union complète, et une ^ ituation politique tout à fait sereine: pas i me voix dissidente. ] » Les Russes sont fort généreux: c'est in- r iroyable ce que l'on donne pour les blessé* s t les familles des soldats I Comme Belges. T ious sommes très bien vus partout, et tous 1 en den t grâces à notre courage qui a sauvé t a Franco d'un assaut formidable. » ( ■» r Une pétition J à la ville d'Anvers r Nous -ouvrons dans nos bureaux uno vaste c étition pour obtenir la suppression de la f Rue von Bary r t son remplacement par la r Rue caporal Tréslgnies £ Les listes sont dès ce jour à La disposition d es habitants d'Anvers, 59, rue des Peignes b u journal a La Métropole ». r Pour la prise d'un drapeau Report Fr. 2,261.35 «Vooruitzioht» Reliquat caricatures Ire série Fr. 10.— M. Emile Dumbnt 10.— Aime Stubbo 5.— p« o pieISim i~~ PRE» IE Pin DE SIEGE Report Fr. 592.25 a Vooruitzioht» Reliquat caricatures Ire série Fr. 10.— A. Janssens 5.— M. Emile Dumont 10.— Apprenons l'anglais Faisons apprendre l'anglais Nous avons attiré l'attention de Sir Cecil Hertslet, consul général de Sa Majesté Britannique sur l'utilité qu'il y aurait d'organiser tout de suite des cours d'anglais pal-mi les réfugiés belges en Angleterre. Cette étude est d'un intérêt immédiat parce que les réfugiés ont besoin de cette langue pour communiquer avec leurs bienfaiteurs. Elle est d'un intérêt plus éloigné et plus pratique peut-être parce que plus tard les nombreuses relations commerciales' que nour nouerons avec l'Angleterre nous mettront dans 1a néoessité de oonnaître l'anglais. Nous avons du reste soutenu déjà cette thèse \jue la première des langues que nous devons apprendre après nos langues nationales, c'est l'anglais. Anvers sera désormais un port où le pavillon anglais flottera plus que jamais, où la langue anglaise sera plus nécessaire que iamar Tous ceux qui sont en correspondance avec des réfugiés belges à Londres devraient leur conseiller l'étude immédiate de l'anglais. Le programme du Kaiser M. Cramez CariliLo, le correspondant bien connu de « El Libéral » à Madrid, affirme qu'au moment de la déclaration de guerre, le kaiser fit à son chanoelier la réponse suivante : t II est préférable Que la Grande-Bretagne nous déclare la guerre plutôt que de renoncer a notre plan rapide et sûr de l'attaque brusquée. » Cette fameuse attaque brusquée dont il a été tant pair lé, ajoute M. Gomez CariLlo, devait permettre à la masse énorme de l'armée allemande de passer sur le territoire français comme un bolide et d'arriver à Paris du. 15 au 20 août. Une fois la capitale prise, le programme était le suivant • Oapture du président Poinoaré, des ministres, des ambassadeurs d'Angleterre et de Russie ; des directeurs de banque et du président du Sénat et de la Chambre. Embargo sur la Banque de ^Vance. Détention d'un nombre important de personnalités choisies parmi les hommes politiques, les banquiers et les écrivains ennemis de l'Allemagne. La liste avait été préparée par l'ambassadeur* allemand à Paris avant la mobilisation. Confiscation dn Grand-Livre de la Dette publiqtie, afin d'obliger les rentiers français à s'inoliner devant toutes les exigences de l'ennemi et à demander la paix. Paris une fois occupé, une armée de 600,000 hommes des réserves eût suffi pour maintenir l'ordre dans l'Est et dans le Nord ce qui permettait à l'Allemagne de porter préc.h\i tamment ses 25 corps d'armée de première ligne vers ses frontières orientales pour mettre en déroute les forces russes. Le baiser était tellement sûr de la victoire que depn-'s le 6 septembre il avait établi son campement dans le Luxembourg et qu'à Berlin, à Cologne, à Hambourg, dans toute le r>avs, en un mot, on n'attendait plus qu'un télégramme lyrique de Sa Majesté pour célébrer la victoire définitive avec musiques, cortèges, banquets et discours. Dans les papiers abandonnés par l'état-major dans sa retraite. oTus « brusquement s encore que son attaque. ■>n a trouvé des documents qui démontrent ^vec qudile minutie tout était préparé pour »ss.av<\r de produire dans la monde entier une impression formidable. TTn général, même, ^vait dans son portefeuille des notes au broiïten do la proclamation que le kaiser pensait lancer apros le triomphe. Le Flambeau sacré « Pourquoi la Fra.nce doit être victorieuse», >el est le sujet que traite M. Arthur Meyer lans son article du a Gaulois », brillant et >iein de sens comme toujours, mais aujou/r-i'hui émouvant et charmant à la fois. La France, dit notre éminent confrère, doit être victorieuse, parce que c'est elle qui, dans ce iemps, éleva entre ses mains le flambeau sa->ré de la civilisation, qu'elle tient haut et erme... « Que la lumière vienne à s'en étein-Ire, une partie de l'univers sera soudain replongée dans l'obscurité. » A ce propos, le directeur du a Gaulois » fait un parallèle en-;re les deux manières, entre notre civilisation >t leur Kultur : « Si nous sommes vainqueurs, cc-iame au- : ourd'hui on peut l'espérer, la domination lui triomphera avec nous sera celle qui sait e faire aimable, avenante, enjouée. Je me ! appelle une image qui fit les délaces de ma : e un esse : elle symbolise bien le soldat fran-1 ■ais victorieux. C'est un sergent aux gardes . rançaise. D'une main il frise sa moustache, 1 le l'autre il prend la taille d'une Gretchen lui résiste faiblement. U a le sourire de la' ;aieté. Il est pimpant, alerte, coquet. Avec ui le oonquérant est bon enfant. C'est tout e charme de notre race. C'est la manière rançaise. » Supposons pour un instant l'Allemand ictorieux. Pour qu'il établisse sa domination, 1 faut qu'il écrase la Russie, l'Angleterre, la îelgique, la France, les trois quarts de l'Eu-ope. Pour qu'il la maintienne, il faut qu'il erre à la gorge les nations battues mais non éduites et toujours prêtes à se révolter. C'est ( 'empire de la force brutale, oppressive. Nous i tions le flambeau qui éclaire : il est la tor- ] he qui brûle et qui incendie. Telle est la iianière allemande. 6 » Adieu les poètes et les penseurs, Goethe } t Schiller,_ Kant et Hegel, Adieu les villes 1 'art, Munisch, Dresde, Stuttgard. L'AlÔe- l iagne devient une immense caserne, danger ermanent pour toute l'Europe intellectuel'le. j » La civilisation ne peut pas disparaître. La c ensée, l'art, la science ont un droit impres- j riptible à l'existence. C'est ce qui fait la 1 >rce de la cause que nous représentons. La c ictoire nous revient parce que nos années ne ? battent pas seulement pour l'intégrité de otre sol et pqur la défense de l'honneur na- c ional ; ce qu'elles défendent, c'est le pa-q -imoine lui-même de l'humanité. La France f oit vaincre et durer, parce que le monde ad eso:n de son action bienfaisante, et de son t ivonnemont. > p La vie à Bruxelles * Les fêtes de septembre, comment a les Prussiens respectent les sentiments de la population. -Leur provocation. Comme tous les -ans et malgré la présence à Bruxelles de nos hôtes si distingués, l'administration communale de Bruxelles avait organisé. Le pèlerinage à la Place des Martyrs. Cette cérémonie, pieuse s'il en est, à la mémoire des braves qui sont morts pour l'Indépendance de la Belgique devait revêtir à cette heure douloureuse où nos héros versent leur sang pour consolider cette même indépendance, un caractère absolument poi- •' gnant. Dès le 22 donc des couronnes avaient été ct déposées aux endroits habituels. Mais les m brillants officiers de S. M. Attila II, Roi des 1 Huns, qui paradaient sur les boulevards, ne trouvèrent rien de mieux que d'aller sur cotte place arracher les plus belles fleurs pour se les mettre à la boutonnière. Et ces délicats officiers, le torse relevé, le cou raide, le jarret tendu, déambulant à la manière des mannequins, descendus des vitrines d'un marchand-tailleur, la face bestialement illuminée, di avec, aux lèvres, oe qui chez eux remplace le le sourire, ils promenèrent leur facile triomphe, s' Le lendemain 23 septembre, le cortège, li composé des autorités et des élèves des écoles communales, des délégations des sociétés pa- cc triotiques porteurs des drapeaux et de fleurs, e? déboucha sur la place et lorsque la cérémonie allait commencer on vit cette chose inconcevable ; les Allemands, officiers et soldats arrachèrent les drapeaux, les bouquets et les foulèrent aux pieds en braillant et en ricanant. La foule évidemment devint houleuse au cc possible, pleine de colère contenue, elle fré- se missait n'attendant qu'un signal et l'on allait m assister à une bagarre qui n'aurait pa^été M ordinaire et aurait pu avoir des suites re- d< grettables... pour nous, car ces exécrables d' individus ont voulu certainement provoquer ni une révolte. Heureusement les autorités communales sont parvenues à calmer la foule et à laissé ^ aux Allemands la honte de leur action pour 'e compte. Les réquisitions de farine Les autorités allemandes ont depuis vendredi accaparé à leur profit exclusif tous les moulins des environs de la capitale et où la ville de Bruxelles s'atpprovisdomnait encore en farine. Les autorités allemandes pour permettre les p réquisitions, sorut disposées à permettre la cir- U cuJation des tramways vicinaux mais pour ce service exclusivement. Les voitures ne pour-iXMit transporter de voyageurs. A ï IÈQE ïi Le palais des princes-évêques £ miné ^ Le magnifique et antique palais des Prin- ,, ces-évêques de l'ancienne principauté de Lié- s-ge, devenu le palais de justice, est à Liège j.-occupé par l'état-major allemand, ce que les CJJ Teutons appellent la « Kommandatur ». r- Le palais est entièrement miné. Voici comment on a procédé : On a fait partir les habitants de la rue du Palais et de la rue Ste-Ursule depuis trois ^ semaines et à l'heure actuelle les habitants n'y sont pas encore rentrés, les rues sont ai gardées militairement. m La rue du Palais est située derrière le j.j( vaste bâtiment et la rue Ste-Ursule est située devant le palais à droite de la Place St-Lam-bert, reliant celle-ci à la Place du Marché. ce Les Allemands ont visité les caves de toutes bl les maisons de ces rues et ont fait venir de so chez eux des ouvriers spéciaux qui ont pro-oédé à des parforages de murailles et autres qi: vilaines besognes. Ces hommes sont porteurs de lanternes d' ch mineurs et armés do tous les outils de des- c'< truction. à Cela nous promet de jolies choses. te Reçu pour la | Ligue du souvenir 1 w co M. De Waelhens 2.— îu: 0. G. T. 0. 1.- da Anonyme, vendredi 23 septembre 2.— et Femme de soldat 1.— jai Pour que les Belges ne continuent ci< plus à favoriser les librairies aile- on mandes, etc., J. V. 5.— YT. F. Génicot 5.— ro M. Dr L. 1.— ce. M. Van Gestcl 2.— gu M. Van HoiUlebeke 2.— a-1 Vf. Emile Dumont 10.— ne Dons divers, timbre», etc. 8.95 M. Lenoir 2.— tei VI. Ferment 1.— a Appel aux femmes belges ™ Nous attirons l'attention des femmes belges coi sur la nécessité qu'il y a pour elles à s'affi- l'a ier à la Ligue du souvenir. me Les femmes belges ont désormais une mis- me non sacrée: celle d'inculquer aux enfants le tre Souvenir des atrocités allemandes. Nous : comptons sur elles. sor Aucune cotisation n'est requise pour les va nscriptions. «t One excellente mesure"" ne en France $ Les contrats avec les étrangers S sont annulés un Sur la proposition du président du conseil, me lu ministre de la justice et du ministre des l wstes et télégraphes, le gouvernement a pris pie a décision suivante: re^ Tous les contrats passés entre Français et 1 ujets des nations belligérantes depuis le 4 ser icût pour l'Allemagne et le 13 août pour reu 'Autriche sont considérés comme contrairef- me , l'ordre public et nuls. rle\ Les oontrats antérieurs à cette date sont fa il uspendus dans leur exécution pendant la fui: urée^ de ^ guerre, si l'exécution est com- C ciencée. Si l'exécution n'est pas commencée, qu' a nullité peut être prononcée sur l'ordonnan- tou e du président du tribunal. d'à (oMatin» de Paris du 28 septembre.) la Cette exoellente mesure vise les gérants I es intérêts allemands et nous ne pouvons gne u'inviter nos autorités à suivre 1e bon exem- eue -le de notre alliée. Oe sera le meilleur moyen de e ruiner ceux qui nous ont ruiùés et d'évi- 1\ er que des nôtres continuent à travailler qui our le compte du roi de Prusse. lise fous au travail I La guerre économinue Les couleurs d'aniline MM. Jacques Rinskopf et Cie, 102, rue du* imbon, à Gand, nous demande des adresses > maisons anglaises ou françaises, fabricant s produits, do préférence des maisons alle-andes fabriquant les couleurs pour crèmes chaussures. Fabrique de brosses On nous écrit: Heyst-s/Mer, 25 septembre 1914. Messieurs, Sous la rubrique «TOUS AU TRAVAIL!» i 24 septembre (édition du soir) vous par-z d'une fabrique de brosses sur le point de adjoindre la fabrication des articles d'éco-;r et de dessin. Ayant une offre à faire, je vous serais re-nnaissant de me faire connaître l'adresse acte de cette maison. G. DEPREZ, Hôtel do la Couronne. Pour éviter la fraude Il est certain qu'après la guerre, les fabri-.nts teutons tâcheront, oomme par le pas-, d'écouler leur camelote sur notre marché, ais en ayant soin de SUPPRIMER TOUTE ARQUE DE FABRIQUE ou on employant s MARQUES FRANCISEES. Ils seront ailleurs, aidés dans leurs manœuvres par >s nombreux magasins allemands à étiquette Jge. Pour prévenir cette supercherie, que nos bricants et industriels apposent sur tous urs produits indistinctement, outre leur arque de fabrique : LEUR NOM ET LA ELLE D ORIGINE. Plus le moindre objet de lingerie, merce-rie^ bonneterie, chaussure, verrerie, cristallerie, faïencerie, coutellerie, chapellerie, ete. etc, ne devrait être accepté par nos ménagères que s'il porte d'une façon claire et nette un nom et une ville ne permettant aucun doute sur son origine. Matières colorantes pour teintures, laines, coton, soie On nous écrit: On peut s'adresser à La Maison F. Janssens-Servais, à Anvers, pour ces articles. Librairie Belge La Librairie J. Peeters, 3, rue du Berceau E/V, est une librairie essentiellement beis:e et se charge de fournir aux meilleures conditions, livres, publications périodiques, abonnements. Union d'Agence & de Commission Société Anonyme 14, Ru© aux Lits la plus iinpoa'îQnte c£e is£uropo pour Ee commerce die graines oléagineuses DEPARTEMENT BLÉS DEPARTEMENT FOURRAGES désire créer nouveaux départements • lai« rsec, métaux, bois, assurances, etc. prie iondés de pouvoir ou employés compé tents ayant dirigé départements dans firmes allemandes de taire propositions. Les uhlans e qu'ils sont. -- Ce qu'ils font U n'y a pas de régiment de uhlans. La Prusse a une armée parfaitement orga-sée qu'elle loge, qu'elle nourrit, qu'elle haie et qu'elle paie. Sa cavalerie comprend s dragons, des cuirassiers, des hussards; is de uhlans. Dans les combats que nous avons eu jus-l'ici à soutenir, nous avons subi des char-s de cuirassiers, de dragons et de hussards, is une charge de uhlans. Le uhlan ne livre .s bataille, n'obéit pas à l'ordre d'un géné-1, ne s'astreint pas à la discipline de la vie un camp. Sur les ailes de l'armée prus-mne, en avant et en arrière, à 20, 30 ou 40 lomètres des avant-postes, des nuées de valiers éclairent sa marche, toujours et ?n que des uhlans. Qu'est-ce donc que ulilan ? La Prusse est-elle en paix ? pas un uhlan ez elle. La guerre est-elle déclarée? Du id au Nord, de l'Est à l'Ouest, nombre d'of-;iers de cavalerie retirés du service et sans tre fortune que leur retraite modique de-andent à commander une troupe de cava-rs, qu'ils se chargent de lever, d'équiper d'entretenir à leurs frais. On leur délivre une commission. Munis de tte commission, ces vieux réîtres rassem-?nt des hommes, tous comme eux anciens Idats, tous à peu près sans ressources, et i n'ayant rien à perdre n'ont rien à ris-er.La frontière franchie, ils se mettent en asse ; car s'ils font la guerre à leurs frais, «t aussi pour leur compte, et ils ont droit tous les bénéfices que pourra leur rappor-- la fortune des rencontres. Les uhlans sont, autrement dit, des cor- « :rec de terre ferme. La commission délivrée capitaine, n'est autre chose qu'une lettre marque. Ce qu'ils gagnent, c'est pour eux. ne se battent que pour le profit. Les nations civilisées ont supprimé la arse et la lettre de marque, considérées à ;te titre comme l'organisation du brigan-ge sur les mers. On a oublié les uhlans, la Prusse en profite. Aussi dans les uhlans, nais un homme bien élevé, jamais un offi-r d'avenir, jamais ni un grand cœur, ni ibre de patriotisme. Les déprédations chez nous, ils les répète-ît chez eux : c'est leur condition d'existen- < Voilà pourquoi on les supprime sitôt la < erre terminée. Peut-être parmi eux y en < -il quelques-uns de braves. En général ils 1 sont que hardis comme tous les brigands. < fis n'ont pu jusqu'à présent exploiter la I reur qu'ils inspiraient. Désormais, s'il n'y , alus pour eux que des coups, ils diminue- < ît de nombre et d'audace. Les villes qui soumettent à leurs exactions, les croyant ijours soutenus par une division ou par un -ps d'année, se trompent fort. Us vont- de vant en quête d'une proie, effrontés com- f des voleurs qu'ils sont et se sauvent çom-des renards s'ils ont trouvé des raisins £ p verts. _ c 5e toutes les forces prussiens, les uhlans t en réalité la plus misérable et la moins liante. C'est cependant la plus redoutable la plus redoutée. La plus redoutable parce elJe sème l'épouvante, la plus redoutée ce qu'elle ne recule devant aucun crime * reniasse de toutes mains ce qu'on abandon-prend de toutes mains ce qu'on lui refuse. sont des maraudeurs et des coupe-jar- ° s. Us se répandent dans la campagne, au a i. exploitant la terreur qu'ils inspirent, s çonnant les villes et les villages, incen-nt les fermes et fouillant les cadavres. c Ls ne se battent même pas. Opposez-leur semblant de résistance ,et s'ils ne se sen- ^ t pas dix contre un, ils tourneront lâche- " nt bride. lais si on en a peur, si on se met à leurs ds au lieu do so mettre en garde, ils vous Durneront les poches. /armée prussienne les tolère en raison des rices qu'ils lui rendent en qualité d'éclairs, mais elle n'a pas pour eux plus d'esti-qu'ils n'ont de vergogne. Si vous fuyez ant eux, ils vous accableront; si vous leur C ;es face résolument, ce sera à eux de s'en- a t; î'est une meute ardente et hurlante, Mais q il s'agisse seulement de gloire P Les voilà s rentrés sous terre. Ce sont des valets c: rméeSj des pillards, des bandits. C'est de g i racaille » en un mot. I y en aura toujours, car il y a gros à ga- d r dans ce métieT malpropre et plus la rre multipliera ses ravages, plus il y aura P vagabonds pour grossir leurs rangs. s< tais que penser, en vérité, de Ta nation d. se donne de pareils t soldats » et qui uti- q de semblables bandits P f» nu i ■ ■■■ 11 ■mm«m i Situation monétaire critique en Allemagne Amsterdam, 30 septembre. — La situation monétaire de l'Allemagne se trouve bien près d'ôt; désespérée. U lui faut de l'or à tout prix, et elle ne peut plus çn obtenir nulle part. Comme paWéatif, d'ailleurs bien précaire, à cet état de choses, on a fait appel à 1a population. L'emprunt n'ayant pas donné, le gouvernement a fait ouvrir de nombreux bureaux où les habitants ont été invités — on sait ce que sont ces «invitations» en Allemagnel — à venir échanger leurs alliances en or contre des alliances en fer. Et les femmes viennent en masse apporter aux caisses insatiables du trésor, ce souvenir unique et sacré du jour de leur hyménée. Le gouvernement espère réunir ainsi quatro cents millions de marks en or. Mais cet espoir ne sera-t-il pas déçu, comme tant d'autres? Le moratorium en France Anvers, 30 septembre. — Communication officielle de la Légation de France, du 30 septembro 1914. — Le décret du gouvernement français en date du 28 septembre, qui ?larjj;it les règles du moratorium financier, porto auÉ deux tiers du montant de leurs comptes créditeurs à la date du 4 août, les prélèvements que peuvent faire actuellement es industriels et commerçants privilégiés en rertu des décrets précédents. Cette disposition facilitera le fonctionne-nent des affaires économiques et commerciales.y sur à la perre Le port d'Ârchangel reste libre malgré les glaces Londres, 29 septembre. — Le ministère du lotnmerce d'Angleterre a été informé qu'il «t possible que le port d'Archangel reste >uvert pendant l'hiver, à l'aide de puissanta >rise-glaces. En tout cas, on compte que ette mesure sera efficace jusqu'à fin novem->re. — («Journal»), Salutations du Mikado aux Japonais et aux Anglais Tokio, 29 septembre. — Des messagers impériaux sont partis pour Tsing-Tao. Ils portent les salutations de l'empereur ■ux Japonais et aux Anglais çui coopèrent ontre les Allemands de Kiao-Tehéou. ( «Journal» ). Trieste en deuil Rome, 29 septembre. — La «Ctozzetta dei 'opolo» reçoit de Trieste : «La ville est e ndeuil, par suite des vides ombreux faits par !a guerre dans les rangs e la jeunesse italienne, qui paraît sacrifiee e parti pris. Les répressions et les exécution* ant continuelles. » Dans la forteresse de Trieste, il y a quatra ents Dalmates et Croates. »On s'attend à un nouvel appel pour I'ar-îée, qui ferait disparaître de Trieste le reste e la jeunesse italienne.» ai.» g> ai» » -, , .,-x Procédés tentons Tribulations d'une infirmière Devant Lunévilie, une infirmière de k roix-Rouge, Mme Marie-Louise Prudennee, il cours des recherches sur le champ de b&< "lie, donna des soins un of£i-eier allemand* a'elle avait trouvé blessé. Pour exprimer sa reconnaissais, cet offi er répondit par un coup de sabre qui atted-ait l'infirmière à la jambe. Blessée, l'infirmière dut rester sur le champ 3 bataille; elle fut faite prisonnière. Elle resta cinq jours entre les mains dea russiens; mais quand l'heure de la retraits» >nna pour les brutes germaniques, tes soi. it» du kaiser abandonnèrent l'infirmière, îi ne pouvait, marcher, et c'est ainsi qu'elî« it sauvée par nos soldats.

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