La Métropole

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s.n. 1914, 04 July. La Métropole. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5x2599zx4s/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 184 HloLition B ABO 0n »a. a. i5 •« Sl2 molt ,...o8«.«e. s.fe 8 — TrolJ mail. <60 On s'abonne i tons las bureaux de poste et aux facteur!. ETRANGER, le port en sus; Pour 1a HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro H Tous les jours SS.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration; » 3519 d® 10 à ,6 Pa9es Rédaction : Téléphone 617 j pages CENTIMES Annonces z la petite Chronique sportive la ligne ligne , > - • fr. 0 30 fr. 3 GO Annonces financ.itL » 8 00 Faits divers fin id, » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix & convenir Pour toute là publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à V AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES î ii3. Cheapside E. C. Samedi 4 juillet 1914 Le droit de timbre sur les actions Une autre cloche La Métropole a publié sur ce sujet un article que Les personnes au courant d_€ la question ne sauraient accepter, car il contient des considérations d'ordre général qui lui sont étrangères et suir la question des conséquences de La taxe il émet des appréciations qui paraissent étranges. Que tous Les capitaux belges, placés à l'étranger n'aient pas fructifié, comme le idit l'auteur de l'article, nul ne le contestera. Mais il ne faut malheureusement pas sortir des limites de notre petit pays, pour trouver des entreprises qui n'ont pas davantage répondu à l'attente de leurs promoteurs et de leurs premiers souscripteurs. Qui oserait, en ce moment affirmer que toutes les entreprises char-b inières de la Camp aine seront rémunératrices? Ce serait de La témérité. Est-ce un ' raison pour laisser inexploitées oes richesses? Evidemment non. Il est heureux même qu'il se rencontre des hommes d'initiative, qui ne craignent pas de risquer une partie de Leurs capitaux dans [''espoir d'en retirer un bénéfice. S'il fallait écarter de nos marchés, les râleurs étrangères parce que des entreprises ont Laissé de la perte, il faudrait >n faire de même pour les valeurs belges, ^ue deviendraient alors nos bourses de fondô publics? Qu'il soit préférable de conserver nos sapit . : p ur les entreprises belges, com-no le dit encore l'auteur d l'article, c'est line questi .n fort discutable. N'est-ce pas en effet, par l'exportation le nos capitaux que nous sommes parvenus à conquérir dans les échanges mon-[iaux une place supérieure et de be-au->oup, à ce que l'importance de notre »ays nous, permettait d'espérer ? Ainsi l'Argentine si elle est devenue un mportant débouché de nos produits manufacturés et si notre influence commer-iale y est si importante, c'est certes cause des capitaux que nous y avons t-lacés. Ils nous ont- fait connaître et pus ont mis en rapport, avec les commer-ants et les industriels de ce pays. Mais n'insistons pas sur ce point, qui 3t étranger au droit de timbre sur les étions. Le droit de un pour cent sur les titres i-ra<ngers négociés en Belgique, est-il e nature à causer un préjudice grave à otre prospérité financière, à écarter de os marchés les valeurs qui s'y traitent } comme conséquence à supprimer ou à £duire notablement une des sources de otre prospérité ? Telle- est la question qui se pose. Loin de nous l'idée de prétendre que Etat ne doit pas, dans la mesure de ses îsoins, frapper la richesse publique, ous - ^connaissons qu'il peut et doit le lire sous peine de provoquer la ruine du r.ys, en n'assurant pas l'extension de son utDlage économique. Mais il doit le lire sans surcharger certaines catégories 3 contribuables. Pour résoudre la question qui se pose, faut avant tout tenir compte de.ee it qu'un petit pays offre par lui-même ïu de ressources pour les transactions i fonds publics. Sa puissance d'absorp-an est trop restreinte pour que les af--ires financières puissent se développer. Pour qu'on s'adresse à lui, pour qu'il .ussc .«voir un marché de fonds publics, : faut donc qu'il offre des avantages l'on ne trouve pas ailleurs, c'est-à-dire < le 'es échanges s'y fassent à meilleur mpte, que les actions n'y soient frap- : :es que de droits assez minimes pour > l'il conserve sa supériorité sur ses 5 ands concurrents, qui eux bénéficient j une force de placement qui leur donne 5 le avance considérable. ( A ce point de vue, si le droit de un pour f nt n'est pas absolument prohibitif, il f en . era pas moins une charge trop | urde eu égard aux conditions d'infé- 1 Drité dans lesquelles nous devons tra- 1 iller. 1 Notons que ce droit est d'autant plus J iird qu'il existe en outre un droit de ? re sur les transactions en fonds pu- * ics, qui n'existait pas avant la nouvelle '* . °! Les organes Les plus sérieux, ceux qu'on saurait suspecter de se laisser guider t r des mobiles politiques, critiquent c mrhe nous l'imposition du droit de tim- -e cl • un pour cent, sur les titres étran- j5 rs et il serait présomptueux, à notre is, de ne pas tenir compte de leur avis. 1 Le maintien intégral de la taxe se stifierait d'autant moins, qu'il aurait ur conséquence de réduire considérable-ïnt les opérations de bourse et qu'en i de compte le droit ne rapporterait 'une sonr dérisoire à l'Etat, en sup- le imant pour ainsi dire une importante p; a-nché de notre activité économique. si Justus. 0€ î départ du généra! Heimburger® ai d< général Heimburger, commandant la deu- v< me division d'armée, a lancé l'oirdre du gi r suivant: _ qi Etant admis à la retraite à la date cl s: juin, je remets le commandement intérire de La 2me division d'armée au général-or Drubbel, commandant la 7me brigade C< te. de En me séparant de la 2me division, j' pc ercie Messieurs les généraux, les chefs de cl i >s, le chef d'état-major, les chefs de ser- d' i, tous les officiers du concours dévoue' qi Js m'ont prêté dans l'exécution do ma ta- bc ; c'est grâce à leurs efforts constants que troupes ont acquis les belles qualité? îtraînement, de travail et de discipline les distinguent, en même temps qu'elle.- di eloppent à un haut degré leur instruction cii essionnelle et leurs sentiments de dévoue-it au Roi et à Ja patrie. ta Je conserverai de tous le meilleur sou- te T. La Quartier général à Anvers, le 29 juin 1914. co » (s.) Heimburger. » co> a général Heimburger avait su se créer pa .r.vers, par son énergie, son talent d'or ur isateur, ses qualités de chef et sa parfaite Le toi si è, de nombreuses sympathies. etn emportera dans sa retraite le cordial lei snir de la population anversoise. gr L'jJ dualité Une polémique fâcheuse On s'est demandé bien des fois, comment il se fait que iles conserva-JL teurs et 'les catholiques français aient perdu aussi complètement toute influence sur la marche des affaires de l'Etat. La réponse donnée à cette question s'est trouvée régulièrement dans la division des catholiques et des conservateurs au point de vue politique et social. Effectivement les questions les plus diverses divisent les membres de la droite parlementaire et l'on a vu rarement se faire l'accord sur une question de principe entre eux. Les questions de personnes ont trouvé parfois la droite plus unie. L'élection de M. Poincaré à la présidence et le vote sur la question de confiance posée par le cabinet lUbot ont fourni aux membres de la droite l'occasion de s'entendre et de s'unir. Mais, depuis 'lors ill semble que le désaccord se soit mis de nouveau dans les rangs des conservateurs. La question de la défense nationale sur laquelle ils s'étaient flattés de soutenu1 le gouvernement Barthou avec une persistance qui lui a valu le succès final, les met de nouveau en plein désaccord. Le chef de l'extrême droite M. Denys Cochin s'est séparé nettement de ses amis de Mun et Piou dans cette question si importante et une polémique des plus regrettables s'est poursuivie pendant ces derniers temps entre les trois parlementaires éminents. La question qui se pose est de savoir si le gouvernement aoit demander à l'impôt l'argent nécessaire pour l'exécution de la nouvelle loi militaire ou bien si c'est l'emprunt qui doit fournir les sommes requises par la direction de l'armée. M. Denys Cochin au moment où la Chambre devait se prononcer sur cette question <a affirmé que c'est à l'emprunt qu'il faut demander l'argent nécessaire à la réorganisation de l'armée. Le comte de Mun et M. Piou sont d'un avis différent et ils pensent que c'est par un impôt 6péciall que l'on devrait fournil- à l'Etat les ressources nécessaires. Les journaux ont commencé à s'occuper de cette question à la suite d'une rectification envoyée par M. Denys Cochin au « Temps » ; au sujet de son vote dans cette affaire. M. j Cochin a écrit au journal radical qu'il n'avait . pas voté avec ses amis de Mun et Piou et qu'il 1 s'était au contraire prononcé dans un sens op]x>sé à celui de ses collègues de la droite. MM. de Mun et Piou ont naturellement relevé le gant et ils ont essayé de montrer à M. Denys Cochin qu'il se fourvoie complètement < dans cette affaire.^ M. Denys Cochin avait déclaré d'ans le « Temps » qu'il avait voté contre ses amis de Mun et Piou parce qu'il ne voulait pas que son bulletin de vote de conservateur se trouve à côté des bulletins des socialistes qui s'étaient prononcés en faveur des idées de MM. de Mun et Piou. Ceux-ci n'ont pas été embarrassés de trouver une réponse à ces assertions de M. Denys Cochin. Le comte de Mun dans l'« Echo de Paris » explique en effet que le bulletin de vote de M. Denys Cochin ne s'est pas trouvé à côté de ceux des socialistes mais , qu'il s'est mêlé à ceux des radicaux-ivnifiés qui eux aussi ont voté contre la proposition de r prélever les frais de la réorganisation de l'ar- , mée sur le rendement des impôts augmentés ( en proportion de la fortune et des frais à couvrir. Le comte de Mun ajoute en même . temps avec quelque malice cjue lors des élections les amis de M. Cochm n'avaient pas j montré la même horreur des socialistes. On ^ sait qu'effectivement l'extrême droite a sui- e vi partiellement les conseils donnés par j l' « Action Française » d'appliquer la politique c iu pire et de voter résolument pour les socia- v listes Là où il n'y avait aucune chance de r faire élire un conservateur. M. Piou de son côté répond également à \ M. Cochin. Il affirme que la proposition de > loi tendant à faire augmenter les impôts en rue de couvrir les frais de la loi de trois ans avait été conçu dans un esprit d'équité abso-ue. Les riches auraient payé un peu plus et es classes moins aisée3 auraient eu à supporter des charges moins élevées, mais cette idée c tbsolument conforme à une saine politique ;ociale ne plaisait guère au groupe de M. 1 )enys Cochin qui a préféré s'associer aux mil- * ionnaires radicaux pour la combattre et 3a 1 epousser. M. Piou montre l'exemple des olas- £ es aisées allemandes qui n'ont pas hésité à (rendre sur elles les charges de la nouvelle ( oi militaire et la contribution de guerre d'un c nilliard de marks est payée sans protestation l t sans récriminations. En France c'était ['ailleurs une belle tradition que les charges , xtraordmaires pour l'armée ont été portées " ►ar les classes riches. Sous l'ancien régime a noblesse, le clergé et la bourgeoisie ont don-ié de bon gré pour l'armée. Cette fois aussi 1 2S riches auraient dû assumer volontairement es charges et donner un bel exemple de pa-riotisme en même temps qu'une réponse aux ttaques incessantes des socialistes contre les r lasses dirigeantes. ]( Cette division de la droite au sujet d'une uest-ion aussi importante est certainement f; es plus regrettables d'autant plus que l'atti- p ucle du groupe de M. Denys Cochin prêtera t: ertainement à des commentaires désobli-eants qui auraient pu facilement être évités d i l'on avait pris la peine de s'entendre avant p : dépôt de la proposition ou avant 2e vote ir cette proposition. — J. Joerg. V CONGO * Nos officiers au Congo. ti C'est aujourd'hui que s'embarquera pour v: Congo le lieutenant d'artillerie Fisette, qui 1,1 irt en qualité de chef de section de la nuis- w :>n cartographique. L'or dans la colonie. (j La Société du Kasaï, ayant obtenu une con-ssion de prospection dans l'Uelé, a été vite l besogne. Vraisemblablement ses prospec- ■ urs avaient-ils procédé à leurs opérations f1 rant que le décret eût paru, car la nouvel!' ,e s la découverte de nombreux filons est arri- 111 :e à Bruxelles, et un chargement de 80 kilo-animes d'or serait en route vers la Belgi-ie. ' cl Du charbon aux portes d'Elisabethville. ^ Nous avons appris, écrit 1' e Etoile du 00 mgo », que M. l'ingénieur Kiandi avait limité et fait retenir au comité spécial, ca ur compte de la Société du chemin de fer S* i Kartanga, neuf cercles de charbon dont ® sxcellentes indications ont été trouvées à lelques mètres du tracé de la ligne de Kam- ^ ve à Bukama. — B L'opinion anglaise et le Katanga. m Le a. Financial Times » reproduit un avis X£ vice-consul, M. W. Manners, aux négo-Lute anglais, ainsi conçu : té « Etant donnée La richesse prouvée du Ka- se tiga en minerais et le fait que de nombreux n£ •ritoires miniers vont bientôt entrer dans m période d'exploitation et que la situation d' nmerciale actuelle peut être considérée m rnme assise sur des bases solides, il n'y a s de doute que cette région va connaître na e ère de prospérité d'une longue durée, ne s négociants anglais seront bien inspirés ac faisant de prompts efforts pour s'insial- la ■ solidement sur. un marché appelé à un lei &nd avenir.» |l'c Echos' LA VILLE Programme de Sa journée FETGS ET CONFERENCES Soirée do bienfaisance. — A 8 heures et quart, au «Vodkslust» de Berchem, soirée de bienfaisance au i.rofit de la veuve et des entfants Smits. COURS Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. Un canard dans la bruyère de Calmpt-houtUn journal local s'est fait certifier que l'autorité militaire a l'intention de faire élever un fort sur l'emplacement de « La Cambuse » au beau milieu de la bruyère » de Calmptliout. Nous n'avons pas eu besoin d'aller consulter l'autorité militaire pour être à même de démentir ce canard : il nous a suffi de tracer sur une carte la ligne fort d'Ertbrand, fort de Brasscliaet et de constater que « La Cambuse » se trouve à six kilomètres, au moins,' en avant de cette ligne, et presque « en oa^ pitale » du fort d'Ertbrand. La construction d'un fort sur un emplacement aussi judicieusement choisi ne paraît pas urgente ! Les travaux d*Anvers Le Comité de la Fédération Maritime d'Anvers s'est réuni hier à 11 heures du matin. M. Jules Willemse, vice-président; remplaçant le président, empêché, s'est fait l'interprète des sentiments de tous les membres de la Fédération Maritime d'Anvers, qui ont accueilli avec une satisfaction très vive, la nouvelle de l'heureuse issue des négociations Mitre le Gouvernement et la Ville d'Anvers, pour la reprise des nouvelles installations maritimes dans le polder d'Eeckeren et de eur extension future. Il à rendu hommage à l'esprit de conciliation et à la Largeur de vues dont tous les négociateurs ont fait preuve. Il a insisté.une fois de plus sur l'urgente îéeessité de poursuivre l'exécution de tous es travaux prévus par le plan d'ensemble. 5ous cette réserve, a-t-il dit en terminant, 'avenir promet d'entrevoir pour Anvers une >rospérité des plus brillantes. L'assemblée a salué ces paroles d'unanimes ippLaudissements. Les socialistes ne veulent plus du 'orps électoral Le « Peuple » est en polémique avec un itoyen Boulanger qui, élu conseiller oommu- 1 Lai socialiste de Forest comme délégué d© La t Ligue ouvrière » de cette localité, a donné a démission de la Ligue, mais refuse de don-ber sa démission de conseiller. Le citoyen explique qu'il tient son m'andat on pas seulement de la a Ligue ouvrière », nais aussi du corps électoral et que ce nian-[at ne peut par conséquent lui être retiré que -ar l'accord des deux organismes qui le lui nt conféré. Mais le a Peuple » ne l'entend «as ainsi. c « M. Boulanger a beau ergoter, dit-il, il v l'aurait pas été conseiller communal de Fo- c est s'il n'avait été présenté par la Ligue [ luvrière aux électeurs socialisées. » N'étant plus mandataire de la Ligue, il ; ie représente plus personne. » ; Le corps électoral ne compte donc plais ►our rien: du moment que l'on a cesse de ; diaire à un organisme socialiste, le « Peuple » n conclut que l'on a, par là-même., cessé de f laire au corps électoral. Comme le remar- ^ ue avec raison le « XJve Siècle », le ® Peu- \ le » lâche ainsi le S. U. pour le supplanter ar le suffrage restreint. F/t. c'est lui qui menace le pays de la révo- r ition pour instaurer par la force le Pur et c impie ! On n'est pas plus logique... r ■ - ■ ^ Le parc " Te Boulaer „ T Voici une bonne nouvelle qui intéressera ertes tous les Anversois. L'administration communale de Borgerhout . ous fait savoir que toutes les formalités lé- J' ;ales ont été accomplies depuis le 30 juin der-1er, concernant les travaux d'aménagement ^ u parc Te Boulaer, dont notre grand fau- f ourg est devenu propriétaire. Le nettoyage » es pelouses et des chemins demandera encore , ■ uelques jours de travail, de sorte que le parc ourra être mis à la disposition du public, le i m anche, 12 juillet prochain. Il sera- accessible ensuite tous les jours de Q à 21 heures. s Il y aura du monde là, dimanche prochain. c Et voilà l'agglomération dotée d'un « pou ion » de plus I L'Œuvre du vestiaire c Œuvre sympathique, s'il en est, et qui mé- j te d'être encouragée et appuyée par tous ' ■s catholiques. Elle veille à l'éducation de milliers d'en- ,T inAs du peuple que d'incessants efforts dé- lr [oyés par nos adversaires cherchent à sous- ^ -aire aux bienfaits de l'éducation chrétienne. ' Comme les années précédentes, les dames 3 l'Œuvre du Vestiaire ont organisé une ex-jsition des travaux des élèves. Cette exposition sera ouverte au Champ ir leminckx, 47, le dimanche 5, de dix heures 1 .i ma tin à six heures du soir j le lundi 6 et mardi 7f de dix heures< à midi et de deux 11 ïu«res à six heures du soir. _ a Il y aura une série d'attractions qui oon-ibueront puissamment au succès d'une ceu- 'e e intéressante entre toutes et à Laquelle CJ" )us ne pourrons j'aimais prodiguer trop d'en-uragements.Les Boy-scouts et les gymnastes ca- ' { r oliques Depuis quelques jours le ou les corps des oy-Scouts neutres de Belgique font en notre lie une chasse acharnée pour enrôler tous n; s jeunes gens avides de porter leur unifor- à e. Des garanties morales ou religieuses sur- P' ut il ne peut être question dans ces inscrip->ns en masse. Il y a évidemment quelque n< ose de changé dans cette institution ; tom- n'! e un peu trop dirait-on dans le travers des 'a .ivres où le nombre prime la qualité. ^ Contrairement à cette tactique les Scouts tholiques d'Anvers ne font aucune propa- 1 nde — la troupe dépendant du cercle Patria », la belle section de gymnastique de sports du Patronage de la paroisse de -Jacques, est d'ailleurs une troupe privée, ^ mais ils marchent de succès en succès. f * entôt ils pourront inaugurer le beau local ^ is à leur dispe'^'on, à la Glacière à Mer- ^ m, où ils auront, outre les vestiaires, toi-^tes, remises et magasins, une station de légraphie sans fil et de signalisations diver- (.r s, une plaine de sports^, de jeux et de gym- ^ stique, à compléter bientôt par un stanci ^ )derne pour le tir réduit pour les épreuves entraînement prérégimentaire qu'un arrêté jia nistériel fixera un de ces jours. pr Toute l'après-dîner du 19 courant des gym- ^ stes et les scouts _ de Patrie feront les hon-urs de l'installation, qui ce dimanche sera T.c cessible au public. Le soir du 21 et jour de k<= Fête nationale, les membres offriront à oo irs parents et protecteurs, une fête en ot ocui-rence un camp de Boy-Scoute illuminé le* à giorno où les gymnastes produiront le superbes exercices qui leur valurent un dlas sement d'élite au concours internationa d'Ostende. Ajoutons que tous les dimanche: après-midi les différents cercles catholique; de gymnastiques de la région anversoise, i commencer le 26 courant par les vaillant* Turners de Merxem ,pourront venir à toui de rôle s'entraîner en plein air avec- les camarades du Patria et S. Club pendant que les soouts bravant les ardents rayons du soleil battront la verte campagne qui s'étend dans îes environs. Subsides Il existe a Oharleroi une « école des estropiés » fondée, d'après l'organe rouge de l'endroit,^ avec un a idéal d'affranchissement », c est-à-dire dans un esprit nettement anticlérical. Les dirigeants de cette institution ont jugé opportun de faire placer près de la porte d'entrée l'inscription suivante: « Ecole des Estropiés de Charleroi. Cette institution hautement humanitaire est privée de tout subside du Gouvernement. » Pour être complète, l'inscription aurait dû ajouter que, si l'Etat ne donne rien, la Province du Hainaut octroie n cette institution et à son a idéal d'affranchissement » la bagatelle de 134,000 francs par an, ce qui pour 110 élèves fait 1220 francs par tête d'élève. Le jour où quelque province donnera un subside de 1220 francs par élève aux écoles catholiques, nous voulons bien nous engar-ger à ne plus réclamer de l'Etat un centime de subside pour ces écoles. Le Ve Congrès des employés flamands des administrations publiques Le Ve Ccongrès des employés flamands des administrations publiques sera tenu cette année à Anvers du 12 au 14 septembre, sous les auspices des diverses administrations. Ces assises auront cette fois le caractère l'une manifestation fort importante ; en effet du comité protecteur font partie MM. Jan De Vos, bourgmestre d'Anvers ; Augus-t-eyns, Henderickx, Vandeperre, Van C-auwe-L'aert, Franck, Pecher, Roy ers, députés ; Al-tu-echt, Strauss, Van Kuyck, Desguin et Oools, éohevins de la ville d'Anvers; Van Peborgh, sénateur, des députés permanents ?t nombre d'autres personnalités officielles. Le Comité directeur se compose de MM. Hubert M élis; président général; Fians Dec-cers, président Vervloet, Van don Neste et ranelenbergh, vice-présidents ; E.Van Praag, leorétaire _ général ; Magermans, secrétaire, 't A. Dirix, trésorier, qui représentent eha-sun une section de l'administration publique. Les fêtes ne manqueront pas: il sera, en vffet^ organisé le samedi un grand concert irtisraque au Théâtre Lyiique Flamand ; le limanche^J i^yrésentetion du drame a De ^.echte Lijn » et comme couronnement, le undi, une magnifique excursion sur l'Escaut. I>e Congrès est assuré,1 dès à présent, d'un •rès grand succès. INTÉRIEUR —)o(—^ Nos députés M. Frans Van Cauwelaert, député oatholi- , ne d'Anvers, a été sollicité de donner de-ant les étudiants de l'université d'Amster- ( am, une conférence contradictoire, qui aura . ieu en octobre prochain : L'honorable député a choisi pour sujet : «La, ( héorio de La solidarité comme base de la vie . ociale. » j La tribune qui est offerte à M. Van Cau-.elaert par l'Université d'Amsterdam est pé- { iodiquement occupée par des parlementaii-es i u par des professeurs de tous les pays qui iennent librement y exprimer leurs idées sur es sujets les plus divers. Les deux derniers orateurs qui ont parlé à imsterdam sont M. Bernstein et le citoyen ( >oélstra, le chef du parti socialiste holïan- , ais. En novembre, M. Van Cauwelaert ira don- ] ,er une - granele «conférence à Munster en , ^estphalie, sur la question des langue» en j îelgique. A l'Université de Louvain. [ On va entamer prochainement, à Loven->ul lez-Louvain, Les travaux de construction c e l'institut qui sera édifié sous les ombrages c u paro légué à notre « Aima Mater » par a m le comte de Spoelberg de Lovenjoul. C'est j-un professeur de l'Université que sera con- s ée la direction de cet institut, outillé pour > traitement et l'étude des maladies monta- j îs. Tous les quinze jours, des cours spéciaux r seront donnés. _ s Il est question, — mais ceci pour un ave- 2 ir plus lointain, — de l'édification d'un in- € itut modèle jK)ur Le traitement des maladies moéreuses. D'autre part, dès la rentrée d'octobre 1914.. iront inaugurés solennellement Les nouveaux •eaux, presque terminés, de l'Ecole commer-ale, consulaire et coloniale, et de l'Institut 3 physiologie, celui-ci confié à la direction 3 M. le professeur Noyons. Ce sont deux constructions de vastes di-ensions, dont on va_ commencer l'aménage-ent intérieur, et qui s'élèvent presque côte côte, à front de la rue des Doyens, en face 3 l'aile gauche du Séminaire T.écn XIII. ' Les élections législatives d'Alost. Les démocrates-daensistes de l'arrondisse- !I ent d'Alost se désistent de la réclamation l'ils comptaient introduire pour protester rntre la façon dont le dépouillement a eu 3U. Us prétendent que certains bulletins P >tribués à la liste catholique leur reviennent - que, dans le canton d'Alost seul, 192 bul-tins de vote avaient été_ trouvés en plus ins les urnes que ne l'indiquaient les listes à eotorales. ç< Toutefois, il a été reconnu que les rectifi-[.tions ainsi faites ne pourraient changer en a en l'ordre dans lequel les candidats respec- n fs ont été proclamés élus. Les jeunes-gardes catholiques. Le congrès annuel de la Fédération natio-ile des jeunes gardes catholiques se tiendra 1 Tournai dimanche. C A l'ordre du jour figurent: programmes et I. •ooédés d'aotion des jeunes gardes (rappor- S' ur, M. Paul Gendebien, d'Acoz) ; dix an->es d'activité de la Jeun.e-Ga.ixle de Tour-li (rapporteur, M. Mallié, de Tournai) ; re-tion entre jeunes-gardes et associations d tholiques (rapporteur M. Aeh. Denys, de 1' oulers) ; documentation des jeunes-gardes b: apporteur M. Laude, de Bruxelles). ai 2. Les commis forclos aux postes. Comme nous l'avons demandé, à partir de jour, les anciens forclos des postes jouiront i bénéfice de la réduction d'un an d'ancien- p< té qui a été octroyée, en 1911, à tout le L rsonnel du département. V( P Les chanteurs belges de Paris. ua La _ Chorale belge de Paris, société dont La âation remonte seulement au mois de jan-sr, s'est rendue à Créteil, où avait lieu un à ncours de chorales. _ et Los Belges de Paris, qui concouraient pour ce _ première fois, ont remporté un premier ti ix d'exécution, un deuxième T>rix de lec- lr< re à vue et un premier prix d'honneur. fa A l'occasion de ce succès, MM. Blange-ist, présidient de la Chorale beilge, et Buc-n, son directeur artistique, ont reçu du mpositeur dont ils interprétèrent l'œuvre bl du jury du concours les encouragements à i plus flatteusm. tt Le (fraie è Sarajevo )o( L'ARRIVEE DES CERCUEILS A VIENNE imposante manifestation de deuil. Vienne, 2 juillet. — Ce soir, vers 8 1/2 h., une foule considérable a tenté une manifestation devant la légation de Serbie. Dispersée par la police, la foule s'est alors rassemblée devant le palais de l'archiduchesse Marie-Thérèse et a entonné des chants populaires. La police est de nouveau intervenue et a fini par décider la foule à se disperser. Plus tard quelques petits groupes ont essayé de parvenir jusqu'à 1a. légation de Serbie, mais ils en ont été empêchés par la police. Vienne, 2 juillet. — Le train spécial transportant les dépouilles mortelles de l'archiduc 11>Snçois-Ferdinand et de la duchesse sa femme est arrivé ce soir à la gare du Sud. L'archiduc héritier, le ministre de la guerre, le chef d'état-major de l'armée, les hauts dignitaires étaient rassemblés sur le quai, ainsi que de nombreuses dames en deuil. L'archiduc-Héritier est i entré le premier dans le wagon et s'est incliné longuement devant le cercueil de son oncle. Des sanglots ont éclaté lorsque les cercueils ont été descendus du wagon et transportés, sous la conduite du clergé et au milieu des troupes de la garde, dans un des salons de la gare transformé en chapelle ardente. Après la bénédiction solennelle les cercueils ont été placés sur le char funèbre. Une foule immense rassemblée devant la gare est tombée à genoux. Le cortège, réglé suivant l'antique cérémonial de rigueur en pareille circonstance, a traversé les rues bordées de milliers de spectateurs et s'est rendu à l'église de la Hofburg où les cercueils ont été de nouveau bénis. A l'église de la Hofburg s'étaient rassemblées les archiduchesses Zita, Marie-Thérèse, Marie-Annonciade, qui avaient peino à contenir leur émotion. La cérémonie s est terminée par le remise des clefs des cercueils au grand-maître de la Cour. LES FUNERAILLES DE L'ARCHIDUC ET DE SA FEMME Vienne? 3 juillet. — L'Empereur s'est ren-ù u en voiture ce matin de Schœnbrunn à la Hofburg, acclamé sur tout le parcours par le public. Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce matin devant les cercueils de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse^ de Holienberg, exposés dans l'église paroissiale le la Hofburg. Vienne, 3 juillet. — Les corps de l'archiduc François-Ferdinand et de la duchesse de Holienberg seront transportés à ce soir, à 10 h.50 i Gross-Poeshlarn, accomp'agnés de la maison le l'archiduc. A 2 h. 1/2 du matin les cer-ïueils traverseront le Danube dans un bac x>ur être conduits à Astetten où ils_ seront placés sur des catafalques danç l'église paroissiale. Demain, dans la matinée, arrive-•ont à Astetten, par train spécial, l'archiduc Charles-François-Joseph et 1 archiduchesse sa emme, les plus proches parents de l'archiduc îéfunt et ses enfants ainsi que les plus proches >arenJ-3 de la duchesse de Holienberg. Après e service funèbre les cercueils seront déposés lans le caveau du château d'Astetten et les >ersonnes qui seront venues pour la cérémonie unèbre rentreront à Vienne. Vienne, 3 juillet. — Les enfants de l'archi-Luc défunt arrivent à Vienne aujourd'hui à > h. 1/2 après la cérémonie funèbre. La Russie, l'Autriche et les Serbes St-Pétersbôurg. 3 juillet. — Les journaux ontinuent à se plaindre vivement que la per- -écution serbe continue en Bosnie. 1 Le « Courrier de St-Pétersbourg » déclare : 1 1 faut qu'on sache en Autriche que l'opinion < usse suit avec attention les événements de ' losnie. Au nom de considérations d'humanité, .joute le journal, la Russie doit remplir son < levoir envers des frères qui se trouvent sous ] a joug. . { La a Gazette de St-Pétersbourg » estime 1 ue l'Autriche lance un défi à toute la moitié e l'Europe orthodoxe. Ces pogroms mettent u premier plan la nécesssité de la libéra-ion des Serbes et des autres nationalités laves du joug allemand. St-Pétersbourg, 3 juillet. •— Suivant les « mrnaux le Conseil des ministres qui s'est , éuni hier sous la présidence du Tsar se J erait occupé de la situation de la Grèce et e la mort de l'archiduc François-Ferdinand ( t de ses conséquences. • 1 BRUXELLES —)o[— Le Roi à Berne. " 1 La visite que le roi Albert fera au Conseil î îdéral suisse, à Berne, resté fixée au mardi c juillet. > c La réception par Le Conseil fédéral aura 1. eu le matin et la visite à l'Exposition natio- { aie l'après-midi. f La famille royale à Ostende. q A leur retour en Belgique, le Roi et la e eine iront s'installer au chalet d'Ostende. o La mort de l'archiduc-héritier d'Autriche, ri La Cour prend le deuil pour quinze jours c l'occasion de La mort de l'archiduc Fran- r >is~Ferdinand. D'autre part,, le Roi se fera représenter y iix funérailles par le comte de Dudzeele, t >tre ministre à Vienne. 9 c Pour le repos de l'âme des victimes de fc Sarajevo. Un servioe funèbre aura lieu ce matin à s L heures, à l'église de SaintrJacques-sur- I oudenberg pour le repos de l'âme cle S. A. a et R. l'archiduc François-Ferdinand et de r vn Altesse la duchesse de Holienberg. r Le balisage lumineux du Rupel. e M. le ministre des Travaux publics vient approuver le cahier dies charge» relatif h entreprise des travaux d'établissement du ^ tiisage lumineux des bouches du_Rupel. La ^ ution demandée à l'adjudicataire est de 000 fr. Le» travaux coûteront 20,000 fr. 1 P Le Mont des Arts. ^ M. Helleputte est depuis quelques jours en ! yssessi.on des plans du futur Mont des Arts. . architecte Caluwaere, qui a reçu du Gou- \ srnement la mission délicate de _ reprendre Buvre ébauchée par feu Acker, vient, après 1 an et demi de labeur persévérant^ de iqet-e la dernière main à ce travail considérable. On connaît le programme qui était imposé l'auteur du Mont de» Art»: agrandissement isolement des deux musées existant» et n nstruction de locaux destinés aux exposi- s* m» triennales. M. Caluwaers, après M. Ac->r, s'est efforcé de réaliser ce plan d'une n çon qu'on s'accorde à trouver heureuse. d d A la Bibliothèque royale. si Enfin, à partir d'hier, le catalogue alpha- E tique général par nom» d'auteurs est mis la disposition du publio à la salle de lec- d r® de la Bibliothè^uç royale d* Bruxelles, n EXTÉRIEUR I Franc< Fin de la grève des mineurs Douai, 3 juillet. — Les hircheurs en grèv aux mines d'Aniche ont écouté les conseil qui leur ont été donnés hier soir par les mem bre du oomité du syndicat et ont repris' 1 travail. Les mineurs sont décidés à attendre, pou s'y conformer, les décisions que prendra di :aanche le Congrès de Denain. M. Goniaux, président du syndicat de mineure du Nord, a télégraphié au ministn du travail pour lui demander le maintien di régime antérieur au 1er juillet sur la duré« de la descente jusqu'à ce qu'il ait statué sui les réclamations qui lui sont soumises rélati vement aux nouvelles consignes. Angleterre A LA CHAMBRE DES COMMUNES La loi des finances Londres, 2 juillet. — La Chambre a adopté, par 251/156 voix, un amendement au bill des finances portant une réduction de dix centimes dans l'impôt sur 1© revenu. bspagne Une grève nouvelle Seville, 3 juillet. — A La Scabezas la grève s'est aggravée dans de sérieuses proportions. Des groupes de femmes parcourent les fermes et obligent les jaunes à abandonner le tra-ail. Les ouvriers syndicalistes refusent de discuter avec les patrons et les femmes envisagent le cas où ces derniers n'accorderont pas la réintégration des grévistes. On craint qu'alors elles n'aient recours à la violence. D'importantes forces de gardes civiles sont tenues en réserve. Les troupes sont prêtes à intervenir au premier signal. Bulgarie Grave incident bulgaro-roumain Deux Roumains tués Sofia, 3 juillet. — On annonce officiellement qu'avantuilier trois soldats roumains accompagnés de 4 ouvriers musulmans ont franchi la frontière près de Kemanlar et ont counmeneé à couper des arbres d'un petit bois situé sur le territoire bulgare. Des soldats bulgares d'un poste voisin les invitèrent à attendre l'arrivee de leur officier. Les Roumains répondirent par des injures à l'adresse de l'officier bulgare et tentèrent de désarmer les soldats bulgares qu'ils mirent ensuite en joue. Les Bulgares ripostèrent alors et tuèrent deux Roumains dont les corjSs sont gardés en territoire bulgare. Une enquête est ouverte. La discussion du budget Sofia,, 2 juillet. — Le Sobranié aborde la discussion du budget . Le ministre des finances relève les progrès 3-conomiques ininterrompus du pays, l'accroissement de la richesse nationale, l'augmentation continuelle de l'épargne publique et des revenus de l'Etat. Les 8,000 kilomètres cariés ie la Dobroudja qui ont été cédés donnaient une production annuelle de 76 millions dont 17 millions seulement pour les céréales mais es 28,000 kilomètres carrés des nouveaux territoires donnent une importante production de tabac avec une perspective beaucoup plus encourageant^ pour l'avenir. Le budget atteint 251 millions avec une lugmentation de 60 millions nécessités par es dépenses indispensables des nouveaux ter-■itoires, les besoins de l'armée et enfin le ervice de la dette publique dont la partie ïonsolidée s'élève à 627 millions. L'Etat doit >n outre 132 millions de bons du Trésor pla- 1 :és à Paris, Vienne et St-Pétersbourg et 150 ' nillions pour réquisitions. Le ministre fait un parallèle avec la Serbie < >t la Grèce qui avec une puissance incom- < >arablement plus faible ont une dette beau- | oup_ plus grande. H a terminé en_ affirmant ' a foi du gouvernement dans l'avenir du pays. Etats-Unis Les cuirassés vendus à la Grèce Washington, 3 juillet. — Le cuirassé ' Maine » appareillera le 8 juillet pour Na- ^ ►les pour y embarquer l'équipage et les aspi-ants de l'Idaio et pour remettre ce vaisseau ; . la Grèce. Le « Mississipi » seia remis à la îrèce à Newport-News la semaine prochaine. 1 Un chèque de douze millions de dollars 1 tour les deux cuirassés sera payé au ministre 1 ,o la marine aujourd'hui, vendredi. Albanie | La situation à Durazzc Durazzo, 2 juillet. — La nuit dernière et i journée d'aujourd'hui ont été calmes. Les lalissores et les Myrdites qui se trouvent ici i nt accepté les mesures de sûreté en raison i es vols et des pillages qui ont eu lieu dans s 3 voisinage immédiat de la ville ainsi que i ans la ville même. i Le prince aurait destiné un million de ; tancs à la formation dé la légion étrangèie ui se composerait d'infanterie, de cavalerie c t d'artillerie. r Le prince Biib Doda a l'intention d'arriver c es jours-ci à Durazzo pour proposer person-ellement au prince de marcher de nouveau 1 ontre les rebelles. Ses troupes se rassemble- s aient encore à Alessio. f Le journaliste anglais Dell qui avait été, il c a trois semaines, fait prisonnier par les re-elles près d'El Bassan au cours d'un voyage u'il entreprenait dans l'intérieur de l'Al-anie a été amené indemne, hier, par les re- r elles, de Chiak à Durazzo. t D'après des nouvelles sûres, des dissensions r iraient survenues dans le camp des rebelles, s 'n millier environ de gens ayant pris part u mouvement insurrectionnel d'Albanie sont 1 entrés chez eux. r Un combat a eu lieu avant-hier parmi les t abelles à la suite d'un désaccord. 15 d'entre d nx ont été tués. ! Achmed bey Ali se trouve toujours à Kruja. 1. Durazzo, 2 juildet. 9 h. soir. — On an- ' once que Bib Doda se trouvait hier à c ■unzi. > s Mgr Doohi est arrivé oe matin à Durazzo. t: . aurait l'intention de demander que l'on renne de nouvelles mesures afin de permet-e à Bib Doda de marcher à nouveau contre « insurgés. Une délégation envoyée par Achmed bey p .li est arrivée. Elle sera probablement reçue c emain par le prince. r Mexique \ LE PROTOCOLE DE PAIX c 1 Niagara Falls, 3 juillet. — Plusieurs des c lédiateurs et des délégués sont partis hier 1 >ir et les autres partent aujourd'hui. d La prochaine conférence dépendra du gé- é sraî Carranza qui a actuellement l'intention c 'envoyer des déléguer pour discuter avec les légués d>u général Huerta le choix du pré- 1 dent provisoire qui suoeédera au général 1 nerta. _ _ f Mexico, 3 juillet. —Le protocole de paix t ) Niagjara Falls à la signature duquel le gé- v àral Iluert* d autorisé •*» délégué# î* 1er d juillet comporte l'organisation d'une nouvelle confédération mexicaine provisoire. Ce nouveau gouvernement serait oonstitu4 après accord entre les différents partis politiques, du Mexique. ^ Aussitôt qu'il aura été organisé dans If ' capitale à Mexico et qu'il aura été reconnu par les Etats-Unis et les Etats intermédiaire^ c'est-à-dire l'Argentine, le Brésil et le Chili, ^ les relations diplomatique» reprendront en-^ tre le Mexique et les Etats-Unis ainsi qu'ave* ' les Et'ats de l'A. B. C. ? Les Etats-Unis renoncent à toute indem nité et ne réclament aucune satisfaction. Les étrangers qui se sont compromis dana la guerre civile seront couverts par une amnistie.On a prévu des commissions internationales | pour le règlement des indemnités que pour-| raient réclamer les étrangers par suite de« opérations militaires. Mexico, 3 juillet. — Des protocoles annexés au protocole de paix stipulent que 11» général Huerta se retirera et que la Vera-Cruz i estera jusqu'à nouvel ordre occupé# , par les troupes américaines. Toutefois entr# ' les signataires de la paix il y a accord oom-plet sur ce point que les troupes américaines seront retirées de la ville de la Vera-Cruz ainsi que les navires de guerre. Cette interprétation est garantie par les Etats intermédiaires. Mexico. 3 juillet. — Le général Carrants s'est également déclaré prêt à des négociations de paix avec le général Huerta. La médiation des trois grandes république# sud-américaines entre le Mexique et le# Etats-Unis est terminée pvar l'accord sur 1# protocole de paix. Cependant le gouvernement actuel du Mexique et le gouvernement provisoire nouveau que l'on va installer tiennent à ce que ces trois républiques prennen/l part en qualité d'intermédiaires à des négociations pour le règlement des conflits intérieurs du Mexique entre les insurgée et le gouvernement. Le délégué du président Wilson auprès de Carranza Washington, 3 juillet. — M. Jones Sifli-m'an part aujourd'hui pour Satillo pour représenter' les Etats-Unis dans la capitale provisoire du général Carranza. On croit qu'à sera le représentant personnel du président Wilson et si l'occasion s'en présente, il offrir* son aide pour régler les difficultés entre le» généraux Villa et Carranza. U essayera aussi de démontrer la nécessité d'une paix prochaine peur l'organisation d'un gouvernement provisoire. t La Vie militaire —)o(— Le commandant Van Bever à l'école flamande des pupilles. — On sait que la réorganisation de l'armée comporte la création T écoles de pupilles flamande et française. Le capitaine commandant Van Bever, d# l'artillerie, vient d'être désigné par M. le ministre de la Guerre pour prendre le commandement de la nouvelle école des pupille» primaire flamande. Afin de s'initier à ses nouvelles fonctions, le commandant Van Bever sera détaché à l'école des pupille» d'Alost où il fera un sta®# k partir du 10 juillet. Le commandant Van Bever est un de no# plus brillants officiers. Nul doute que sa nomination ne soit bien accueillie. Une garnison à Saint-Trond. — Le group# l'artillerie de la 9e brigade mixte d infanterie, qui se trouve actuellement au camp d# Beverioo, tiendra garnison à Saint-Trond à :>artir du 8 juillet oourant. Il y ^era transporté par chemin de fer. Au cabinet du ministre de la Guerre. —<■ Lie capitaine d'artillerie Ham quitte, à s* lemande, le cabinet militaire de M. de Bro-lueville. Il sera attaché désormais aux seo-^ >eurs de la défense de la position fortifiés l'Anvers et sera détaché à l'école d'artillerie le Brasschaet, où il prend les fonctions d# >rofesseur à la section d'artillerie de forbe-■esse.L'uniforme. — Sous ce titre, le c Matin s e livre à des plaisanteries de « calicot » an ujet de la décision ministérielle enjoignant iux médecins et aux pharmaciens niilitairs# le revêtir leur tenue quand ils sont en ser-rice.La chose n'est pas si ridicule que cela. Il l'est guère possible de concilier La défense igoureuse de laisser entrer des « pékins s iaus les casernes avec le désir de» médecin# l'être en tenue civile. Et puis, récemment encore, le» médecin* nt tant protesté quand on émit dan» la ►resse militaire l'idée de leur enlever la t»-me d'officier, que vraiment on ne doit pas rouver drôles leurs protestations actuelles! Le service intensif. — Nous constatons ave» ilaisir que nos plaintes au sujet des marche# [ombreuses imposées à nos régiments ont ét4 uivies d'effet. Nous ne critiquons pa» oss n arches pour autant qu'elles ne nuisent pas u reste de l'instruction, car ce n'est pas eo valant des kilomètre» que l'on fait un soi-at, mais nous désirons que ceux qui les ar-onnent soient présent». C'est le meilleur îoven de leur faire apprécier l'effort qu'ils emandent des autres. Le 1er juillet, le 6e de ligne qui fit un# -rès fatigante manœuvre de nuit de 9 h. 46 4 h. 25, fut accompagné par le général D&u-resne de la Chevalerie et plusieurs officieff# 'état^major. L'aviation militaire à Arlon. — Le projeè 'est pas abandonné, ainsi qu'on l'avait prA. en du, de créer à Arlon un poste d'aviation lilitaire. Oe projet est, au contraire, sérâem-ement étudie. Les plaine» situées à peu de distance ds ancien champ de tir de Lagland, aux envi-ans desquelles serait établi le champ d'aviation, ont été déjà à plusieurs reprise» l'objeé 'études. Et si, pendant leur séjour à Arlon. ss officiera aviateurs ont si souvent dirigé Hirs vols dan» cette direction, c'était dans ï but d'étudier les conditions de création d# e champ d'aviation, qui se trouverait ainsi itué sur l'extrême frontière, regardant s» îême temps l'Allemagne et la France. Pour les commandants des batteries d# lace. — Le ministre de la guerre, tenant ompte du travail écrasant et de La lourd# esponsabilité qu'ont les commandant» des atteries de place casernées dans les fort» d# re ligne vient de décider que les commaa-ants de ces batteries porteraient désormais 3 titre de a commandants de fort ». Ceci o# institue pas seulement une question de mots. )s règlements attribuant aux commandants e forts titulaires des prérogatives trè# tendues et analogues à celles aee chefs d# orps. Il est d'ailleurs question, — et en tous oa# î, chose a été proposée par le gouverneur d# i position, — d'allouer aux Commandant» d# ;>rts et à leurs officiers des indemnités des-inées à compenser l'énorme somme de tra-ail que l'on réclame d'eux depuis le début e l'organisation 4# la Ire ligne de défense

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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