La Métropole

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s.n. 1914, 01 April. La Métropole. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8w3804zg3v/
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#EUQ^[ MW ERNEST ÇW TINCHANT 21e Année No 90 ,.nr- g — ' 11 1 LA MÉTROPOLE ABU EMK1VT9 Ue u> £ 's " S 11 CDOil ® Trois umjIs «•••••••••••"- • w On • abonne * tous les bureaux de poste et aux tacteurf. ETRANGER, le port en 6us: Pou* 1a HOLLANDE, s'abonner de préférence aux le niiero Journal quotidien du matin le h» ^ Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers ! Le dimanche | ^ da 4 à 10 Administration: » 3519 de 10 ® 16 centimes pages R^rlartinn : TéléDhone 617 pages centimes «^aJunionees • la petite Chronique sportive la ligne ligne . . fr. 0 SO fr. 3 00 Annonc.es financ.lcL » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, «> I 50 La Ville id. ° 5 00 Faits divers cori>s id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à V AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES * u3. Cheauside E. C. Mercredi 1er avril 1914 LllÉSÉS» Je prie mes camarades les typos de n< pas ;>ouper mon substantif en deux. L'auto démolisseur est un engin devenu banal. L'autodémolisseur, le ^monsieur qu: 60 démolit lui-même, est un êi-re moins or d in aire. Tl se pavane, >\ Anvers, sous les espèoe« du principal organe cartel liste de langue française, le journal qui nous a faits « que nous sommes, qui était en train df nous faire ce que nous devons devenir e qui se met maintenant h nous démontrer i tranche par tranche, (lue nous devons pé rir par les bienfaits mêmes dont il nou promettait le maximum de bien-être et d gloire Il y a des maniaques de toutes les tai le*. Celui-ci met tous les autres dans s poche ! Donc, le jourual à qui nous devons, : vous avez voulu l'en croire, le dernit projet d'ensemble de nofr travaux mar ï limes a célébré celui-ci en termes lyrique s on 'e «vit, quand il a été définitivemer I arrêté. f C'était presque son œuvre personnels I 11 triomphait même deux fois, d'abord d notre déconvenue à nous, pauvres coupu ■rides battus à plate couture, mais sui (tout de son succès à lui. I l.e bassin-canal et l'écluse du Kruis m pdhans étaient \e seul élément louable d e programme de 1905; c'est à lui ou à 1 ui E des siens qu'on en avait pris 1 idee. Le prolongement des quais par Austru f tvcoJ avait été la pensée de son règne. Par dessus tout, le triomphe de la riv< F gauche dans la courbe si harmonieuse ! ment belle assignée par M. Van de Vyver< ï au port de Melsele, courbe encore plu: harmonieuse et plus belle dans le tracé di M. Helleputte comblait le rêve auquel i avait voué son dme, ses poumons et s£ plume. Qri aurait oublié les termes vainqueurs, hautains, à peine pitoyables poui les autres hommes, qui chantaient 1< succès définitif, complet de ce qu'il exal tait sans sourciller comme son œuvre per eonnelleî Et maintenant? Eh bien, maintenant, voici où il ~r es t . Sous la signature d'un collaborateui que tout ie monde devine, il démolit froi inent, méthodiquement, impitoyablement le monument qu'il avait édifié et qu I ne comprendra bientôt plus rien de bon n I même de simplement avouable. i N>ns pensions marcher sur ses pas ver! I nn plus grand Anvers: misère, nous cou I rons simplement nous engloutir dans ur L trùsfera'nle ZeebruRge ! I 77 dépeint, maintenant l'écluse du Kruis fsehans comme une sorte de volcan d I sable sous fluvial où des dragueurs pre ■ bablement impuissants vont perpétuelle ■ ment barrer a route aux navires. î Les quais d'Austruweel seront d'un ■ étendue tellement réduite que ce n'es i vraiment pas la peine, pour les constru I rft, «Je risquer d'entraîner dans le fleuv I iea quais déjà existants et qui renden ■ les services qu'ils peuvent. I Bref, l'autodémolisseur condamne ©i | discrédite déjà deux des'trois principau: ■ éléments de l'extension qu'il vantait vc ■ lontiers comme la sienne. I II reste le jjort de la tive gauche. Mai » il 'ni reste p.ussi le temps de le démoli; f «i son tour. Nous le verrons sans doub I à oette «.uvre plus tôt qu'on ne croit. I I ; a des gens qui n'en doutent pas. i II reste encore, aussi ses tunnels sou; l'Escaut, car c'est encore à lui que nou les devrons. Mais qui oserait promette ; qu'un de ces matins il ne va se range: résolument aux côtés de son ami M ftoyers pour nous convaincre que les tun nels sous !'Escaut sont exposés un beat jour à se trouver mal dans l'argile oi l'on va les coucher et voudront venir preadre l'air s\ ia surface avec tous ceu: «,u: s'y trouveront à l'heure de cet in solite déplacement î Malheureusement, ces démolitions d tou ce que l'on exaltait hier et de tou ce qui doit ramene; ie port. d'Anvers a ran^ où nous aurions toujours dû 1< voir, n'ont pas seulement le côté gre tesquo et ridicule que tout le monde s:en pre-^e do ieur voir. Ce que l'on démolit ainsi, comme î n^as étions une cité do crétins dans c [ que nous revendiquons en vue de noti aven:r et comme si notre pays ne cor tenait que des crétins pour nous le réal ssr;ce que l'on démolit ainsi,disons-nom " c'est l'œuvre pour laquelle nous demar don» des millions au pays, pour laquelle nous aurons à iui en demander encore,pou laquelle nous voulons et devons ie m>t vaincre qu'il a intérêt à nous les acv-oi der sans marchander, puisque c'est s prospérité et son avenir autant que I nôtre qui sont en jeu. Et voilà un journal anversois forgeai chaque matin, contre ce qu'il a rever diqué avec tous ses concitoyens, des arme nouvelles au profit de ceux qui nous en vient, qui no- •, marchandent autant qu'ils le peuvent et ne cherchent qu'u: prétexte pour nou» oontrarier ou nou reduire. Voila nn journal anversois qui cherchai convaincre les électeurs et les parle notaires du pays entier que les million: demandés pour Anvers, sous prétexta d œuvres vivantes, durables et fécondes vont sinij),etuent s'engloutir dans des en tre»>ri8»8 ma. conçues et désastreuses! , Pourtant sous cet angle que doit senvjsng«r et se juger'cette inconcevable campagne. Il y a, certes, la pirouette, la palino-•e, le vantard qui se coupe en oonspuant ce qu il exaltait hier comme la créatien de ses propres veilles. Tl y a le côté niais et comique qui fai" sourire. Mais il y a aiiHs: qu on ne saurait mieux s'y prendre pour égarer ie public dans le cauchemar criminel que l'extension maritime a Anvers, pour laquelle on demande de 61 larges sacrifices au pays", ne serait qu une coloss. ie duperie et une vertigineuse imposture. Cest pourtant l'œuvre mauvaise à la-Çuello le « Matin » prête ses colonnes, pou- combattre, décrier et démolir une œuvre dont i; a d'abord, avec tout le ^>"de, proclamé la sagesse et la uéces-. En effet, l'autodémolisseur, c'est lui.] Bridoie. L< j4dualité La liquidation orientale «2* Ce n'est pas précisément un spec-TVi^f tacle très édifiant que celui offert er tfjJL ce moment par la situation en Orienl et i l'attitude observée en cette circonstance par les grandes puissances et la diplomatie internationale. Depuis que la conférence dee ambassadeurs a pris fin on n'a avancé en rien la liquidation dos problèmes orientaux. ; C i dirait que les puissances sont plutôt dé-: sireuses de voir les Etats balkaniques résoudre ces question par n'importe quelle métho-' de et par n'importe quels moyens pourvu que „ l'arrangement puisse se faire sans interven-s tion et sans nouvelle fatigue pour les diplo-e mates. Cette politique du laisser faire et du laisser aller a cependant des inconvénients " très sérieux. Comme nous l'avons noté déjà, 3- il v a quelques jours, le problème de l'Albanie du sud, devient tous les jours plus épineux et •À d'une solution d'autant plus difficile que les r Ëpirotes jouissant de l'impunité et de la pro-j_ tection de certaines puissances parviennent à renforcer leur situation dans l'Albanie mé-! ridionale. Il ne semble même pas que l'appel du nouveau gouvernement albanais aux puissances ait eu le moindre effet. Les diplomate? ne veulent pas secouer leur torpeur et ils e préfèrent laisser Zographos et ses bataillon? - sucrés remettre en question Les décisions le* - plus solennelles de l'Europe e^<de ses représentante à Londres. C n annonce, en effet, que des rencontres j sanglantes ont eu Iièu entre les Albanais e1 les bataillons sacrés et que ces derniers aprèf avoir eu le dessous un moment, ont fait venii des renforts et ont tenu en échec les Albanais. - D' ' . autre côté. Zographos, que le gouverne ment grec a laissé partir alors qu'il pouvail : l'arrêter au moment où il se trouvait £ Vthènee, joue maintenant au souverain el , tout_ au moins au chef du gouvernement d< | l'Epire. Il a nommé gouverneur d'une cer-| taine partie de l'Epire, un ancien député tur< ' qui, du reste, s'est mis entièrement à la dis ' position de Zographos. Cette circonstance ne manquerait pas en d'autres temps d'attirei l'attention des diplomates et des gouverne ments des puissances. Il est certain, en effet . q o par ce gouverneur tenant ses pouvoirs d« , /*ogranhos il sera établi une relation assej étroite entre le comité jeune-turc et les Epi rotes rebelles. 3t tout le monde sait que le comité jeune-turc n'a certainement pas renoncé à ses intrigues contre l'Albanie après que ses tentatives de soulèvement en faveur •H7,7,01 pncha ont lamentablement échoué. Ce qu'il n'a pas pu faire ''irectom^n* '1 le 1 ir des voies détournées en soutenant la résulte des Epirotes contré le gouvei lu-meuït a. banais. H est assez facile cependant de pré-' voir que si les intentions d'Essad pacha parvenaient à prévaloir et que si le prince d'AÏ-1 b nie envoyait des troupes en quantité considérable dans les districts révoltés, on fi 1 nirait par se trouver un beau jour devant une ■ ç rre entre la Grèce et l'Albanie. Les Epirotes sauraient bien s'arranger de telle façon qu'une guerre de ce gtjnre devînt inévitable. Ce ui pourrait être la suite de tout cela, on peut le deviner assez aisément. Une nouvelle 2 guerre bTlkanique ne tarderait pas à éclater " par suite de l'imprévoyance des puissances. Il ■- serait donc absolu me' i nécessaire de prendre dès à présent des mesures énergiques pour en-5 rayer l'incenelie qui menace de se propaget l oc une certaire vitesse. Il reste d'ailleurs encore une autre question à régler : celle des îles de la mer Egée c Ni la Grèce ni la Turquie n'ont tenu le moin dre compte des injonctions des puissances dan; cette question et les plus belles déclaration ' de sir Edward Grey à ce propos restent san <. suite et sans conséquences. Ici encore, ou di - rait que les puissances demandent avant tou quVn leur laisse la paix et que la Grèce et li . Turquie s'arrangent comme elles veulent. Po ^ ;i ue à courte vue cependant ici encore. Ls solution qui interviendra ptr suite de négo : dations directes entre la Grèce et la Turquie l <e fera très probablement au détriment d'ur des groupes de puissances et laissera toujours j un certain ressentiment. Si les ambassadeurs ; et après eux les puissances qui'ils ont repré-» ^entees et au nom desquelles ils ont parle | avaient montré quelque énergie et s'étaienl attachés sérieusement à trouver une solutior transactionnelle pouvant satisfaire toutes les puissances, on n'en serait pas devant des pro-i blêmes sans solution et constituant toujours i un Terme de nouvelles difficultés internationales.: Il est assez humiliant sans doute, pour la diplomatie internationale de voir qu'en ce morne* 1 il se trouve à Constantinople un général roumain qui a pris sur lui de résoudre les • q «estions dont les ambas*sadeurs n'ont pu trouver la solution. Ce général a rendu visite u aux ministres turcs et au représentant de la î ( èce à Constantinople et il semble bien que i- ses démarches pour amerner une entente entre 'a Turquie et la Grèce seront couronnées de • -vhvs. Est-il de l'intérêt de toutes les puis- • >»ances de laisser prendre à la Roumanie pai ( ette intervention un nouveau prestige e et une nouvelle puissance dans les Balkans: « J. Joerg. Le scandale Caillain et la Belgique -i, jq scandale inouï qui vient, une fois de plu e d'éclabousser le monde politique français e qui montre si bien à quel régime de corrup t tion, de veulerie et de brigandage aboutit li - domination radicalo-socialiste, a passionné s ment intéressé les Belges, qui y voient, e - ne a sans raison, un très utile avertissement Comme l'on pense bien, ces révélations ex i traordinaires ne laissent pas s'inquiéter le s anticléricaux ùe oe pays qui se rendent par faitement compte qu'elles ne font pas pré î cisément farine sur leur moulin. Certes, les institutions politiques sont tou ; tes différentes en France et en Belgique. Mais i les libéraux belges ont si souvent affirmé que l'anticléricalis-me français était leur idéal, peur qu'on ne s'y trompe plus.Chacun sait que si le cartel devait jamais triompher chez nous, nous irions tout droit à la tyrannie jacobine et démagogique qui fait en ce moment le malheur de la France et est la cause ^ ro-Ponde de la pourriture mise au jour par les scandales récents. C'est pourquoi, immédiatement après l'affaire Calmette, on a vu une fraction importante de la presse libérale' prendre parti pour la femme du ministre tripoteur contre le journaliste qui avait eu le courage de démasquer son hypocrisie; c'est pourquoi le a Peuple », dès le djfcut, n'a cessé d'excuser un crime aussi stupide qu'odieux. Les feuilles libérales belges sont revenues depuis lors, à une notion plus juste des faits, Et, ne pouva-nt plaider décemment la cause de M. Caillaux, elles cherchent à diminuer l'importance réelle de l'affaire en endossant aux.... journaux français le bruit qui s'est fait autour d'elle, en exaltant, aussi, l'immense soif de publie'ité qui caractérise nos voisins du Sud. A les entendre, si nous n'a vons pas de Cornélius Herz, de Dreytus et de Caillaux, c'est tout simplement à cause de nos mœurs.... cléricales: En France, il n'existe pas de majorité de valets, de laquais et d'esclaves, qui se laissent imposer un gouvernement par une force placée en dehors de la volonté du peuple — chez nous, le clergé romain — pas de majorité qui approuve et soutient les yeux fermés tout ce que le gouvernement veut faire ou ne pas faire, sans se donner seulement la peine1 de penser ou de raisonner, et qui est prête à protéger de sa masse compacte ce gouverne-; ment jusqu'au erime même. En France on VOIT les sandales du régime; chez nous on ne peut que les DEVINER. Mais cela veut-il dire que le régime, chez nous, soit tellement meilleur que celui qui existe en France? Et voilà pourquoi votre fille est muette! Le gouvernement catholique des Malou, des Jacobs, des Beernaert, des Woeste, des de Smet de Naéyesr, des de BroquevilJe, qui a fait de- ce pays, en trente ans, 1a contrée la plus prospère du globe, a été livré par sa majorité de valets, aux mêmes compromissions, aux mêmes scandales, aux mêmes vilenies, que les gouvernements de sectaires et de jouisseurs qui, depuis vingt ans, s'occupent à tuer la Franoel Mais si nous ne nous en apercevons pas, c'est tout simplement que personne n'en parie, parce que le sombre éteignoir de l'Inquisition pèse sur les consciences asservies. Franchement, on s'en doutait un peul > < Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Kwartet-Kapcl. — A 8 heures et demie, etn lia salle des Marbres du Jardin zooîoglque, quaifcriè-ine soirée de miusique de chambre. Club Africain-Corde d'Etudes coloniales. — A 9 heures, a l'hôtel « Métropole ». réoej>uon det, partants, causerie par le major Michaux : « La crise économique au Oongo et le nouveau programme (ju Gouvernement » Voro&niging voor Behoud van Natuur en Ste-desciioon. - A 8 heuree et demiie. à l'Athénée, royal, conférence par M. J. MoiJs : « Het levend» Oud-Antw<-rpen ». Cerolo d'Etudes photographiques — A 8 heures et deinJjg, au Oafé Suisse, conférence avec pro-jecti'on • : « Croisières dains les « Broads » —^ L'hlsJtoi.re de l'East Anglia. ». COURS Polygiot-Club. — A 8 heures trois quarts, au Syndicat du Commerce et de 1 Industrie, courte rue Neuve, réunion de la section d Anvers Berlitz School, 8. Meir — Langues vWan-tes. EXPOSITIONS Art contemporain. — Do 10 à 5 heures, en la sajlJe des fêtes de la VlHe, Meir, Salon 1914. ouvert Jusqu'au 5 avril. Cercle Artistique. — Do 10 à 5 heurts, exposition d'art chinois et Japonais (ouverte jusqu'au 2 avriil) Salle Wyncn. — De 10 à 5 heures, exposition Edm Versitinaeticn (ouverte jus^ru'au 3 avriil). Musée royal do peinture. - De 10 à 4 heutres, exposition de peintures de La collection C. L. Cardon, de Bruxelles. Cerole Catholique. — De 10 à 4 heures, expo *-Uon par la section de photographie diu 3e?«-ie Catholique. Meetlmgwachft (ouverte jusqu'au 5 avril). Au Conseil communal La Commission chargée de reviser le règle-' ment d'ordre intérieur du Conseil communal ' vient de terminer une importante partie de " sa tâche. Elle a notamment changé les places des conseillers dans la salle du Conseil. On ignore le raisonnement que les membres de la Coan-| mission se sont tenu avant d'intervertir l'ordre des facteurs de notre prospérité communale.Les membres de la minorité, au liou do se! trouver isolés à l'extrémité de la salle, seront, assis désormais au milieu de leurs collègues de la majorité, oe qui facilitera évidemment à ces derniers, le cas échéant, la manifestation des sentiments quelconques qu'ils nour-rissenit à l'égard des deux conseillers catholiques.M. Stroum perd sa place à proximité du public. Il la cède à M. Franck, qui est moins assidu aux séances, qui interrompt moins., mais qui manque rarement, lorsqu'il prend la peine de venir au Conseil, d'improviser un 'ong discours à l'intention des quatre pelés "t un tondu passionnés par les débats de nos maîtres communaux. d Les chèques postaux Nous avons fait connaître dan6 notre numéro de dimanche, l'opinion d'un de nos leo-teurs au sujet des améliorations qui pourraient être apportées au service des chèques postaux. Voici qu'un autre de nos abonnés propose un autre système encore, çpii, lui aussi, mériterait d'être examiné. Dans le commerce on rencontre des docu-. ments portant le texte suivant: « Monsieur X voudra payer contre le présent mandat a la Banque N..., la somme de... > Ce doen-ment porte le nom « d'Assignation sur débiteur ». Or, on pourrait semble-t-il, introduire , exactement la même chose> pour le service des ^ heques postaux : les titulaires auraient à eur disposition des formules d'assignations ■ mit débiteurs qu'ils n'auraient qu'à remplir 1 a envover a ce débiteur. T^e facteur pré-entera.it l'assignation an tiré qui paierait et t recevrait le talon acquitté. L'administration . -e oha^erait de faire parvenir l'assignation . au bureau des chèques postaux qui inscrirai . 1a somme au crédit du compte en question et ferait parvenir au titulaire de ce compte le eoond coupon de l'assignation avec le relevé du compte. Tl sembla incontestable que le service des i aliénations sur débiteurs » constituerait un réel perfectionnement. Les nouveaux tarifs téléphoniques Nous avons, voici quelques semaines, résumé en un tableau concis les dispositions du nouveau tarif téléphonique. A partir d'hier l'administration des téléphones a commencé à notifier, par lettre re# commandée, aux 6.000 abonnés du réseau d'Anvers, que leur abonnement sera résilié 1e 1er mai. Les abonnés auront à indiquer maintenant la catégorie dans laquelle Ùs veulent être rangés suivant le nombre des communica^-bions prévues. Ponr les chauffeurs de taxis A plusieurs reprises déjà, on nous a priés de protester contre l'imprudence des chauf- i leurs de taxis qui écrasent sans vergogne les] 1 chiens qui se trouvent sur leur route. Nous " n'aimons pas en général à nous faire l'écho c de récriminations de ce genre parce que nous f nous rendons compte que le métier de chauf- i feur est parfois dur et difficile. Mais nous i nous sommes informés et il paraît certain j que, depuis quelque temps, les chauffeurs de e taxis en prennent un peu trop à leur aise; t ls roulent à toute vitesse en pleine ville et, i quand un chien leur dario m rouie, lis n< freinent que lorsqu'ils ont roulé dessus alor: qu'il serait si facile de les éviter avec un pei de prudence et de bonne volonté. Le cas s es encore présenté l'autre jour. La Ville est à tout le monde pourtant : au: promeneurs comme aux chauffeurs et il n'es pas admissible que Messieurs les chauffeur de taxis fassent aussi bon marché de la vie d-pauvres animaux *qui ne leur ont rien fait Sans oompter que certains chiens écrasés on une très grande valeur ,on n'a pas le droi de compter pour rien le réel chagrin de biei des propriétaires qui font peine à voir. Beau ooup de personnes comprennent parfaite ment que l'on verse des larmes sur une pau vre bête déchirée, pantelante, dont le sanj ruisselle ou qui a les membres brisés et qu lèche les mains de son maître en le regardan avec de beaux yeux de souffrance et de ten dresse... Philatélie Les timbres de l'Ile Maurice ( valou 100.000 francs ) seront exposés aujourd'hui de 9 à 5 heures, à la Bourse aux Timbres 2, rue des Menuisiers. A l'Association dê droit commercla La Commission pour les réformes dans 1; profession d'agent de change et les Bourse de commerce s'est réunie mercredi dernier. MM. Alphonse Aerts, Auguste Dupont,lto bert De Decker,Fernand Dyckmans.August-Herman, Léon Keustera. J. Crabeels, Mi chiels, M. Wynen, Maroel VValckiers, W. D Vrienxlt et Jules Willemse, assistaient à 1. séance. Au début de celle-ci M. A. Dupont, prési dent de l'Association de droit commercial rendit hommage à la mémoire de M. E. Jane sens, membre fondateur de l'Assoeâation. L'assemblée procéda ensuite à la nomina tion des membres du bureau de la Commis sion : Si. A. Dupont, L. Keusters, furen nommés présidents ; MM. Jules Willemse, e W. De Vriendt, furent désignés en qualité d secrétaires. Après que le président eut fait ressortir 1 néceyssité de la réglementation de la prof es sion d'agent de change, M. M. WaJckier fit l'expoeîé de son rapport relatif à la quee tion et commenta le projet de loi rédigé pa la Commission spéciale chargée d'examine les moyens de répression possibles des abu dans les affaires de bourse et les opération financières. Après discussion, la Commission décida l'unanimité qu'une réglementation particu lièro par une Commission de la Bourse est in suffisante; qu'il y a conséquemment lieu d faire déterminer par une loi les condition imposées à l'exercice de la profession d'agen de change — sans accorder un monopole -mais avec comme cort>llaire la défense d toute immixtion directe ou indirecte par de personnes qui ne rempliraient pas les oondi tions. fixées. A la prochaine séance, la Commission exa minera s'il y a lieu de donner la rétroactivit à la loi et s'il faut pour sa réalisation crée une Union professionnelle ou une Corpora tion analogue. * Anvers charitable La 14e assemblée générale des « Dames d Saint-Vincent de Paul » a eu lieu lundi der nier. Le rapport constate la prospérité orois6<ar te de oette belle œuvre féminine. Près de 30 membre actifs^répartis en 12 conférences,on visité 606 familles pauvres et leur ont distri bué pour 34.000 francs environ de secours di vers : étoffes ou vêtements confectionnés, in scriptions sur livrets de la Caisse d'épargne subsides pour aider au paiement des loyers e des cotisations mutualistes ou syndicales. Les Dames de St-Vincent de Paul, fidèle à l'esprit du fondateur des premières confé ronces laïques de charité, estiment que leu orinc:pal de-voir oon^iste à convaincre le pau vre de l'effort qu'il a lui-même accompl pour améliorer sa condition. Elles s'efforcent avant tout de lui procure du travail, de lui inculquer l'esprit d'épar grie et de prévoyance, de faciliter son affilia tion aux^ mutualités et aux syndicats. Elle veiUent à ce que les garçons apprennent u véritable métier, à ce que les filles elevien nent de bonnes ménagères. Elles se précou per.t de l'assainissement et de l'amélioratioi des logements. Toutefois, elles n'ignorent pas que l'An mône sociale poiiT produire ses fruits et coti tribuer à l'éducation économique du pauvre réclame comme complément, l'aumône me raie, la lutte contre l'immoralité envahissan tû et par conséquent au retour à l'espri chrétien. Une association pratiquant la charité dJu no la/^on aussi large et aussi intelligent/ mérite assurément les généreuses sympathie de tous nos lecteurs. Les représentations de 41 Par si f al, Nombre de personnes habitant la banJieu d'Anvers et la province n'ont pu obtenir d billets pour l'unique matinée de « Parsifal qui sera donnée dimanche prochain. Elles s'en plaignent amèrement et deman dent qu'il soit organisé au moins une mati née subséquente, qui ferait salle comble, d'autant plus que pour 1a matinée de diman clie les « refusés » sont en nombre suffisan pour constituer convenablement une cham brée. Il y a lieu, nous semble-t-il, de tenir oornp te dos désirs de oes personnes ainsi que d< oelles qui; tout en habitant la ville, ne peu vent se libérer à cinq heures du soir en se maine et sont donc forcées d'aller aux mati nées. Le cours des représentations de la soiréi ne devrait d'ailleurs pas être interrom pu lui non plus et nous sommes entière ment de l'avis des confrères flamands qui de mandent l'organisation de quatre ou cinq re présentations aux prix ordinaires des places ^Ceci pour permettre à ceux que la Fortmn n a point trop favorisés de goûter aussi i merveilleux régal d'art qit-'est « Parsifal » Tout le monde verrait avec pkisir,croyons nous, la Ville intervenir dans les frais sup plémentaires qu'entraîneraient ces représen tations, lesquelles constitueraient, surtout s elles é-taient appuyées par quelque publicité en Flandre et^ en Hollande, une excellent* tentative de décentralisation artistique. Une solution urgente s'impose, en tout on< les engagements des artistes prenant fix après dimanche. INSTALLATION de Bureaux Modernes —Mans et devis sans frais, sans engagement Maison spéciale « Indiana », I, r. Neuve 74 Pour entretenir /* conversation Le nom de camélia est un aimable nom,imposé à une aimable fleur. Qui sait aujourd'hui que cette dénomination si euphonique ire son origine d'un K. P. Jésuite, bien eon-lu • des botanistes, le P. Kamel P C'est ce jue nous apprend un ouvrage curieux — pu->lié à^ Londres, on 1R68, par R. S. Chamock. Vu de gens, savent aussi sans doute que le lahlia, cette belle plante du Pérou, dont les leurs magnifiques ont acquis une ta grande ariété dans nos jardins, a été baptisé par in botaniste suédois. André Dahl n'eft pas •lus exmnu aujourd'hui que le R. P. Kamel. t cependant ces deux noms. légèrement ai-orés par lia science, sont répétés chaque jour >ar des milliers de personnes. LETTRES DE LONDRES ; Correspondance particulière do la «Métropolei ; La crise. — Les régates universitaires. — Physiologie du « Penny a liner» (écrivain ^ à deux sous la ligne). Londres ,le 30 mams. Par suite die ce parallélisme Que j'ai sou- - vem observé, la France et l'Axiglete-Te pas-' sen/t en ce moment par des crises politiques. 1 Icd, hâtons-nous de le reconnaître, riten n'est t ,/erdu, — l'honneur moins pue tout le reste. - Hélas ! il n'en est pas de même de l'auitre côté de la Manche. Quoi qu'il en soit, les partis politiques anglais échangent d'amènes rxScrimiiinations, et s'insuliteni récdiproQuemenl à la façon des héros d'Homère, — sans croire r :>eaucoup, d<u reste à la perversité de leurs • adversaires. De Quoi s'agiit-ifl au fond ? Le ' gouvernement, instruit de l'intention des protestants de la province d'Ulsiter de lever J'étendard de la guerre civile, a voulu l'empê- ' cher; en vue de cet objet, il s'est efforcé de t réumir élans ladite province et autour d'elle, j des forces militaires et navales suffisantes pour en imposer aux Orangistes et les obliger . de se tenir tranquilles. Qui pourrait blâmer j e miniis-tère d'avoir cherché à empêcher . l'effusion du sang? Ce n'est pas sa faute si :> tandis Que les unionistes irlandais ne deman-1 danent que plaies et bosses, les officiers tories de la cavalier ie anglaise refusaient de se bat-. re et elonnaient leur démission. A fin ele faire : revenir ces derniers sur leur décision , le ' ministre de la guerre, le chef d'état-major général et l'adjudant général, cédant aux instances du Roi qu'effrayait la perspective _ d'une désorganisation de l'armée, prirent sur l eux 'a responsabilité de donner aux officiers t rebelles l'assouranoe qu'ils ne seraient pa.-? appelés à tarer l'épée contre les gens de l'Uister. A oes conditions, ceux-cà consentirent à reprendre leur service. Mais le cabinet désavoua les assurances oui avaient été données à son insu aux officiers démissionnaires. Sur quoi, le ministre de la guerre offrit sa démission qui ne fut point acceptée, tandis . que le chef d'état-major et l'adjudamt générai donnaient également la leur. Ces deux officiers ne l'ont point encore retirée: de là i 'imbroglio. On dit Que gouverner c'est prévoir, et qrue les ministres n'auraient pas dû >e laisser prendre aiu dépourvu par la révolue des officiers de kl brigade du Curragh. Peut-rtre; mais le «Times» est ridicule lorsQu'i! c dit que (ria décision de Sir lohn French a t 'aissé une impression indélébile sur l'espri 1 de la nation, c'est qu'un cabinet sous lequc a de telles choses peuvent arriver n'est plu* s capable de nous gouverner». La mauvaise conduire de cruelques officiers. Qui e>nt mis If oolitiique au-eiessus de leur deve>ir. ne suffi 1 rxas pour qui? la pléiade de brillants hewnmes r d'Etat, îi.uje>urdTrui assis sur le banc de< r -ministres c£de la place aux médiocrités qu représentent les chefs de l'opposition. En même temps, on ne peut s'empêcher d* •■egnetter les conséquences que pourra avoii l'acte de réb?!Ûh'on du général Gough et d« ^es officiers pour l'armée elle-même et poim B la direction ele la politique générale, tir député, appartenant au parti élu travail, M Ward, a sonné l'alarme, en s'écriant: «I faut Qu'on sache si c'est le Roi et l'armé* ^ ouii doivent faine lo loi. ou bien le Parle-k ment ? » et les unionistes constatent ave< rhagrin que les officiers ont fourni au par* libérai un excellent cri de guerre pour les prochaines élections: «l'armée contre le peu. r>le ! » £ Oue devient le «Home ruile» au milieu d< toutes ces dissensions ? On est obligé d« reconnaître Qu'ill est singulièrement compro mis. Sans doute, le biU auii 1 "instiit'iue ser? ^ adopté dans ouelques semaines; mais passera ' -jiil de la théorie à la pratique ? Voilà a j" qu'en se demande avec une oertaine anxiété Certains Irlandais, avec l'impatience de leon r race, se plaignent du manque d'énergie da ministère et voudraient que les 82 nationalis tes de la Chambre des communes le reniver. ç sassenit, — ce Qui leur serait facile puisqu'il 1 constiituent la majorité: après Quoi, ils de \Taient culbuter le ca-binet suiva.nt, et alins de suite, rendant tout gouvernement inipos } sible jusou'à ce qu'on leur accorde le «Homr ruie». D'autres recommandent aux gens oui veulent le ((Home rule» d'imiter les oran. " rlistes cfui n'en veulent pas. de s'organiser fortement ot de Lever l'étendard de la révo'te. 1-e premier avis serait peut-être le meilleur. * * » * La politique n'a pas fait tort au sport, lia crise n'a pas empêché la course nautique ~ runnueMip. De même oue la Grèce antiiouf avait ses Jeux olvmpiques, ainsi l'Angleterre ' moderne a son Derby et ses régates entre les ■universités d'Oxford et de Cambridge. Ce Derbv _ aQuatique est petit-être encore pkus t TX>PUilaire que l'autre. C'est un grand hqn-3 ni-mr d'être admis à faire partie de l'éoaiipe ? d *un des canots universitaires qui se dismi-, "^nt le prix de la course, et l'on s'y préparc dès longtemps à l'avance. Peut-être cet en-. traînement nuit-il quelque peu aux études . '-eut-être les jeunes athlètes développent-i lis leurs muscles an détriment de leur cerveau. . Maiis il y a des exceptions. M. Waddiington l l'Anglais très dis ri n 1^1 é oui représenta jadic . h ï-ondires la Répuiblioaie française, et qui fit nartie vers 1861 de l'éouipe de Cambridge était une preuve vivante qu'on peut être un 1 excellent rameur et un humaniste de valeur. I>?s régates des deux universités ont lieu tous les ans 1e samedi de la semaine de la Passion. Lorsque le jour de Pâques tomb ta-rxi et que le temps est beau, c'est la première des fêtes printmn!èr«es. Les dames arborent de fraîches toilettes aux couleurs de l'université Qu'elles favorisent, — c'est-à-dire Kleu foncé pour Oxford, bleu-de-ciel pour Cambridge. Les hommes imitent cet exemple •et ornent leurs boutonnières de faveurs de l'une ou l'autne nuance. Dans ces.circonstances, les bords .si pittoresques de la Tamise, du point de départ à Pu^nev jusqu'à Mort-lake, point d'arrivée, offrent un spectacle aussi brillant qu'animé. Avant-hier mailiheu-reusement, le temps était brumeux et froid, et la grande fête nautique fut attristée par un grave accident: des planches placées en rravons d'un ponton s'écroulèrent soudainement, et 150 personnes furent précipitées au fond du bateau ; ctuatorze <3 'entre elles furenit grièvement contusionnées. Les deux canots mirent 20 minutes 2^ secondes à parcourir les quatre mi!0es et un Quart (environ sept kilomètres) qui séparent Mortlake de Putney. I-a victoire fut remportée par l'équipe de Cambridge qui tint la tête dès le débuit de la cxxirse et gagna de quatre longueurs et elemie, réparant ainsi oinq défaites successives, l^e soir des régates, vainqueurs et vaincus se réunissent, comme l<^s héros diu WaUhalla, dans un grand banq'jet et se dédommagent amplement élu régime sévère auquel ils ont été astreints pendant tout le temps de leîV entraînement. * # * Je cro; 9 que le « Ti mes » a ' out llieu de se féIcoiî<?r d'a\oir abaissé son prix. A ce piopus ou'il me soit permis de remarquer qu 'il y a icaix carrières dans lesquelles les Anglais s<-précipitera aujourd'hui à l'envi, — le théâtre et le journalisme. C'est oe qui explique pourquoi id y a tant de mauvais acteurs et tant d'exécrables journalistes. Il y a Quelque temps une revue publiait un article sur « les coulisses élu journalisme » da ns lequeJ l'au-[u?ur eionoait d'aaunsants détails sur les repor ters qu'on appelle ici « penny a lîmers», c'est-à-dire écrivain à un penny ou doux sous la ligne. Ces «lignands» sont à l'affût des acci-de-nts, des incendies, des vols, des assassinats. On les trouve sans cesse aux abords de* hôpitaux, des postes de police ou de pompiers Parmi ces gens qui inondent Fleet Street or rencontre plus de carrières manquées, plus d< réputations ruinées,plus d'ambitions échouée que élans aucun autre chemin de la vie. Voici quelques anecdotes qui font voir 00m ment les « journalistes » de cette espèce son arrivés à considérer les différents événement! de la vie au point de vue ele leur spécialité L'un d'eux, rentrant chez lui un soir, trouvî devant sa porte le corps inanimé d'un hom me. ((Vite, ma chère, crie-t-iJ à sa^ femme apporte une chandelle, il y a un fait diven sur les marches. » Un autre «lignard » passant sur les quai de Dublin, vit un homme qui se Jetait dan le Liffey. Aussitôt le journaliste tira sa mon tre et s'écria: «Est-ce embêtant j II est si: heures, — trop tard pour la dernière édafcioi de 1' « Evening Mail ». Parfois le « lignard » a le mot _ pour rir< sans le vouloir. Témoin ce fait ellivens: t(I est évident que l'assassin était en quête d'ar gent. HEUREUSEMENT M. Ducan aval déposé tous ses fonds à la banQue, ele sort» qu'après tout il ne perdit que la vie.» Darne, c'est déjà quelque chose. de X. La commission Rociiet'e A LA COMMISSION D'ENQUETE ENCORE UN RETARD Paris, 31 mars. — La commission d'en quête sur l'affaire Rochette saisie à nouveai par M. Jaurès de l'incident auquel donm, ir.eu l'article publié par l'« Indépendant » de Pyrénées Orientales, a décidé de convoque demain matin tous les membres du cabine M omis pour un supplément d Information qu ne peut avoir pour effet que de retarder 1> d6pôt de ses conclusions. < L'assassinat de M. Calmette LA DEPOSITION DE PAUL BOUKGE1 Nous avons dit hier que Paul Bourget avai été entendu par M. Boucard. On sait cfue M. Paud Bourget fut le der nier ami qu 'accueillit M. Calmette. Arriv au «Figaro» avant le directeur, M. Bourge l'aititendiit une demi-heure. Il vit M. Calmett' qiuelques miinuites et lui offrit de l'emmene en automobile. Comme M. Calmette, retenu encore au journal, s'excusait, un garçex l'avertit qu'une dame demandait à être ad mise. M. Calmette exigea Que la visiteuse dévoi lât son nom, et le garçon revint avec l'envc loppe cachetée contenant la carte de visite — Calmette ouvrit devant moi l'enveloppe a élit M. Bourget. Il eut un mouvemen ' d'étonnement et me tendit la carte en m disant: »— Voyez donc, v »I1 semblait m'interroger sur mon sent ment. Je lui conseillai: 1,— Vous n'allez pas la recevoir? » Maris lui, avec oette courtoisie qu 'il f/moi gna eiuranit tourte son existence et dont il es mort, me répondit: »— C'est une femme.' Je ne puis rèfuse de la recevoir. » Et il me dit au revoir, rapidement. J commençais de descendre l'escalier, lorsqu j'entendis les coups de feu. le devinai l'as sassinait et je remontai en toute hâte, pou contempler mon pauvre ami blessé à mort. Sur une question de M. Boucard, M Bourget précisa: — Calmette, en rne présentant la carte n'a pas prononcé le nom de Mme Caillaux et s'il m'a montré la carte au lieu de me dir le nom, c'est évidemment qu'il voulait res pecter le secret de la visiteuse. Nous avons déjà relaté la déposition de M Buchet qui, la semaine dernière, raconta le confidences faites à sa sœur par Mme Call laux. Cette sœur, Mme Guillemard. a répét devant M. Boucard les assertions de M Buchet. Elle fréquentait intimemenit Mm Caillaux, qui, depuis assez longtemps, s%i quiétiait de la campagne menée par M. Cal mette. A plusieurs reprises, Mme Caitlau: liui parla des lettres elont elle redoutait l publication. Après qu'eu* paru, dans 1j (( Figaro », la missive signée « Ton Jo » ootite crainte s'exaspéra. Mme Caillaux es perdait le sommeil, et Mme Omllemard ten •ait en vain de rassurer son amie. Putis ce fut l'audition de deux garçons dn (( Figaro », M M Roulleau et Léon Pottier Ils confirmèrent la déposition de leurs oolUè '-Tues Nicet et Cirac. Ils se trouvaient tous deux dans le oouioi oui sénare le salon d'attente du cabinet d> M. Calmett';. Ils ont vu Mme Caillaux,qu'il, ne connaissaient pas, remettre à M. Nice une carte sous enveloppe, puis suivre M Oimac. Ils n'ont, à aucun moment, entendi le nom de Mme Caillaux. De même, malgré le récit de Mme Cail laux, ills ont juré que jamais oe soir-là il n« le fut question dans l'antichambre, entre le: garçons, de la campagne politique que pour •suivait leur patron. La crise balkanique Les Iles égéennes et la médiation roumain) Constantinople, 30 mars. — La questioi des îles égéemnes entre en oe moment danc une phase nouvelle, et l'on croit pouvoii iix>uver sous peu la formule conciliatrice qu permettra de résoudre le Litige. l-e général Coandia, en tant que délégua militaire de la Roumanie, qui a déjà pri: une part très active à la néogeiation du trait< d/? Bifcarest, a eu dernièrement avec le grand vizir et le ministre de l'intérieur divers entre, tiens à propos de oet angoissant problème. D'après Les renseignements qui ont ét< fournis à la Porte, le gouvernement turc £ profité du passage du général roumain i Constantinople pour discuter oette question. Il l'a fait d'autant plus volontiers qu'il saii avec quel plaisir la Roumanie verrait le rétablissement des bons rapports entre l'emp, ottoman et la Grèce. En tous cas, la Porte est plus que jamais soucieuse d'en finir le plus tôt possible avec e problème des îles, en traitant soit directement avec Athènes, soit par l'intermédiaire d'une teiroe puissance. Les bases d'une médiation n'ont pas encoix été jetées, mais le gouvernement turc a déjà pri ele général d'intervenir on qualité d'intermédiaire ici. Celui-ci se rendra probablement dans la capitale hellène. Nouveaux incidents albano=serbes Durazzo, 31 mars. — I>a population albanaise d'Ostrosab, localité située au Nord do Prizrend a attaqué le 2.s la municipalité de Bania, blessant plusieurs employés. Des renforts serbes envoyés aussitôt à Bania on; langagé un combat meurtrier. Le nomlve des, morts est inconnu. On dément que eles atta ifues aient été dirigées contre La frorttièr* ierba. Le reniement des agents coloniaux UNE INITIATIVE DE LA LIGUE POUR LA PROTECTION ET L'EVANGELI-SATION DES NOIRS. Nous avons signalé récemment que la Ligue pour la protection et l'évangélisation , eles noirs, abandonnant toute polémique sté-; riie, tout travail négatif de critique et de discussion, avait résolu de tourner ses "efforts ; vers la solution du grand problème d'où ; dépend, au fond, l'avenir de notre Congo et - la paix qui doit régner entre fonctionnaires : et missionnaires, à savoir celui du recrute-1 ment eles agents coloniaux. Orienter nos jeunes gens vers la carrière î coloniale, les y préparer, doter ki colonie de I forces neuves, ardemment dirigées, vers le - bien,, maintenir entre eux une salutaire cohé-t 9ion, voilà le seul moyen d'éviter à l'avenir : les maux dont on s'est plaint et qui oni eu trop souvent leur origine, non dans la bonne volonté eles dirigeants, mais dans le regrettable abstentionnisme des catholiQues. La Ligue a résolu de faire un effort dans ce sens, et nous y applaudissons de tout cœur. Dans le dernier numéro de son organe, le ((Mouvement des missions catholiques au Congo» elle pubLie un nouvel article à oe I sujet, où se précise déjà un programme.Nous ' croyons intéressant d'en publier ici quelques extraits: La connaissance qu'ill convient d'exiger tout d'abord du colonisateur, soit au point de . vue purement humain, soit au point de vue i chrétien, c'est, avons-nous dit. oelle des 1 mœurs, des habitudes et de la mentalité de^ ; peuplades auxquelles si s'adr sse, afin d - cirer parti de ce qu'elles ont de bon, et de i modifier oe qu'elk i ont de mauvais. II est i évident qu'on ne peut civiliser un peuple en ; faisant table rase de son caractère propre, de ses traditions et de ses usages; la civilisation ainsi entendue resterait artificielle et imposée; manquant de racines; elle ne pourrai? se maii nten: r que par une ontrainte cont nuelle exercée pendant un long espace « temps, avec 1e risque de provoquer des révo - tes et de voir la barbarie reprendre son empir. au moindre signe de faiblesse. ( Mais oe serait une erreur non moins grave que de s'imaginer que l'on pourra tivilisec des peuplades sauvages, telles que celles du Congo, sans modifier profondément leurs [ sentiments, leurs mœurs et surtout leurs 3 croyances. Celles-ci, dans ce cfu'eLles on; r d'élevé et de commun à toutes les religions, , par exemple la croyance en Dieu et en !ia vie t future, peuvent, movennant une transforma, tion appropriée, servir, suivant l'expressioa de M. Van Overbergh, de « levier pour élever la mentalité des noirs à un «stade supérieur de développement » ; mais une transformation est indispensable, car les idées religieuses de ' oes peuples sont, à elles seules, insuffisantes ^ à cette fin: corrompues par le fétichisme et q les pratiques barbares, elles ne possèdent pas en elles-mêmes un principe de vie et de force propre à faire naître une civilisation. En un mot, s'il faut éviter de blesser directement et maladroitement les crovanoes de ceux que l'on veiut gagner à la civilisation, il faut, i*a* _ contre, se bien pénétrer de la nécessité de l transformer ces mêmes croyances. Le respect q<t'~ l'on professera pour elles doit être un , moyen et non un but, et les idées qui onC cours, dans notre droit public moderne, sur ? l'équivalence ou du moins l'égalité de toutes p les croyances devant la loi. ne sauraient être . de mise ici. Ce r.'est pas à dire Qu'il faim» r employer la contrainte pour déraciner certai-, nés idées ou pratiQues religieuses io^squ 'elles ne sont pas, en soi, contraires à la morale des peuples policés. Ainsi la polvgarnie n'est pas incompatible avec une civilisation même assez avancée, et nous la vovons coexister, ^ dans nombre de colonies européennes, avec . la monogamie des peuples chrétiens; M n* peut donc être question de l'extirper du jour au lendemain par la force, non seulement s parce que ce serait le moyen de provoquer des résistances, mais aussi parce que la force 5 n'a jamais rien fondé de stable, et .gye les conversions forcées répugnent au preiT!Ier ? chef à l'esprit du christianisme. Maris on con-. damnerait d'avance l'œuvre civilisatrice à la _ stérilité si cm l'abordait avec l'idée de laisser < subsister les religions rudlmenfaires des noirs 3 même débarrassées des pratiques cruelles e< -> immorales, et de leur donner plaoe dans la ciré nouvelle, sur un pied d'égalité avec la ■J religion chrétienne. Au surplus, l'histoire de la civilisation euro-péenne n'e-i-elle pas là pour nous montrer la j voie à • ' ? L'Eglise ne s'est pas attaqué© direct- aux mœurs, aux uisages des pev . Nés b. .es, lorsque les nécessités impérieuses de la morale sociale ne l'y obligeaient - pas. Elle s'en est au contraire emparée, les -, transformant, les purifiant, les appropriant . à sa doctrine et à discipline. C'eot, comme r l'observe M. Van Overbergh, la «méth N' évoluitionniste ». j Au surplus, ce n'est pas tant aux mission naires qu'aux agents de l'Etat et des cvmoa-gnies que s'adresse le conseiil de M. Van . Overbergh. Ou'un missionnaire venant en : AfriQue avec le dessein avoué d'arnorter aux . noirs une religion plus' parfaite, détruise un fétiche pour prouver son manité, la plupart des noirs, loin de s'en offusquer, croiront au missionnaire; il suffit seulement pour celui-ci de n'user de cet argument radical qu'avec tact et mesure. Mais ce qui blessera les runrt dans leurs sent;ments intimes, c'est la des. truction des idoles par des indifférents, sans but de prosélytisme et par simple mépris : l'idée religieuse; voilà ce qui provoquer eux, avec la haine du blanc, la révolte ou\ 1 ou la résistance sournoise. Quant à vouloir civiliser les noirs prw I0 ' doctrine du libre examen ou du rationalisme, 1 c'est-à-dire en dehors de l'action religieuse, . c'est une pure utopie, d'abord par » que V ' sentiment religieux est trop anc 1- chez eux, [ ensuite parce qu'il serais vain de faire appel ' à leur raison. En voilà assez, semble-t-il, pour que nous puissions nous figurer à quel résultat aboutirait le prétendu civilisateur, qui sous prétexte de respect de 'a liberté de conse' noe, s'effor--erait, non pas même d'extirper la foi chu nègre au Dieu unique, mais simplement de ne pas la transformer, ni l'épurer. Qui 11e voit au Abandonnés ainsi à leurs croyances grossières, les noirs ne sortiraient jamais de leurs superstitions, de leur _fatal;~me, de leur indolence, de leur dégradation ? C'est donc avec autamt de raison que de •lai''voyance que Pacte de Berlin a placé la doctrine chrétienne au premier rang des moyens de civilisation, et a voulu que se# missionnaires jouissent d'une protection spéciale.Mais, comme nous l'avons déià fait remarquer, IL NE SUFFIT PAS que les missionnaires travaillent à promouvevir les idées chrétiennes. Il importe que leur œuvre ne soit ixis contrecarrée, bien plus, quelle soit secondée, par l'élément européen. \>e premier devoir de tous, missionnaires, soldats, fonctionnaires et même particuliers, est de se considérer comme solidaires les uns des autres dans la besogne civilisatrice. Est-il besoin de dire qu'en énonçant cette vérité, NOUS N'ENTENDONS NULLEMENT PORTER ATTEINTE A I-\ jLlBERTE D'OPINION DE CHACUN- ai

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