La Métropole

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15 January 1914
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LA METROPOLE « |2!e Année No 15 (Edition ABOPflTVEIMBISrTS Un us £• " 2 Six moi« Trolf mois. "••ou On i'abonii» l tous les bureinx de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour 1* HOLLANDE, s'abonner de prétéreûce aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. . le numéro Journal quotidien du matin le mw ^ Tous les jours 59,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 Pa9as REMIMES Annonces z J la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin id, » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id, » 5 00 Faits divers corps Id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. A LONDRES : ii3. Cheapside E. C. Jeudi " " -s 15 janvier 1914 ^ s L'instruction et les bibliothèques populaire: )0< De l'interminable discussion dans la « vielle se complaît la Chambre des repre •entante sortira finalement une loi sco faire plus juste, plus moderne, c est a fliro un progrès. L'obligation scolaire as ■uiora l'instruction générale. La jeunesse devra apprendre à lire fit à écrire et en réalité le peuple saura le faire un jour. Quand les augures qui composent la commission de l'enseignement moyen vou^ liront bien conclure — après sept^ou nuit ans de discussions sur les études cla-s^ tiques ou modernes — le gouvernement ^'emploiera, sans doute, à réorganiseï l'enseignement des classes bourgeoises que eertains documents, mémoires ou polémiques, ont montré en pleine decadence. Puis, l'outillage scientifique de iioé universités sera complété et permettra la formation p'us rapide de l'élite intellec- "îuelle. . . , t Tout l'eL-iseignement sera ainsi cooraon . ,'jié, mis à la portée de ceux à qui i i'adresse. Ce sera un grand pas de fait -Sera-t-il suffisant? Ceux qui ont pou: » mission de se préoccuper de l'avancemen • îdu pays pourront-ils se croiser les bra f: ou se reposer, sur leurs lauriers1? Non pas ils n'auront accompli qu'une partie d leur tâche c'est-à-dire apporter les matt 4; wiaux à pied d'œuvre. \ Que tous les Belges — ouvriers manuel .. «l'industrie ou de la terre — possèdent le ■'notions de l'écriture ou de la lecture, qu I ïes petite bourgeois — employés ou com I jmerçante — y ajoutent des notions plu Kl {étendues du savoir, que d'autres privilé P giés se perfectionnent et entrevoient le< ■ aommete de la science, voilà un program E^i) complet et gradué d'éducation scolai I 'te, mais il n'est que scolaire c'est-à-dir< I temporaire. A l'école, l'on apprend à ap ■ prendre. Mais après? 1 C'est très joli de pouvoir faire enca § Hrcr un diplôme d'école primaire, d'école I poteyenne, voire d'université. Mais s'il ne i Sdoit servir qu'à parer un mur, il se cou-I jrrira de poussière et l'oubli aura vite en K ieveli le petit bagage de savoir qu'il at I teste. Il faut entretenir celui-ci et en I avoir les moyens, il faut le perfectionner I l'amplifier et avoir à sa disposition 1< f nécessaire. L'ouvrier manuel, surtout E Oublie très vite les choses intellectuelle; I' flu'il a apprises et qu'il ne cultive guère Pour tous, gens du peuple, bourgeois, I ,'élite, \e meilleur moyen d'entretenir, de j| (perfectionner ou d'amplifier ses connais-K àances est la lecture. La lecture demande ■ 'des livres, c'est-à-dire la bibliothèque. Les ■ 'écoles primaires, moyennes ou supérieures I sont inefficaces sans la bibliothèque qui K est leur immédiate continuatrice. Poui | les uns la bibliothèque sera le centre d'é-l fcudes où ils trouveront les documents | -»our déterminer ou approfondir la scien-I &>• ^.-Majorité y cherchera la vulgarisa-a tion scienui^y,e( un moyen de progrès |. nue source d éat»^c.tj0I1 morale, un dé I lassement ou un relèvement; elle trouve | ira tout cela, dont elle a besoin, dans d I. bonnes bibliothèques populaires. Le» pou | voirs publics ont le devoir de les lui four E nir oj d'encourager les initiatives privéei I qui les mettent à sa disposition. I Les uns et les autres ont d'ailleurs com. I jprif= ce devoir. Les initiatives privées ont I pris une très large part dans le mouve [ nient en faveur des bibliothèques popu I laires. Les Belges cultivent l'esprit social. I Aussi des couvres postscolaires de toute I espèce ont-elles surgi dans notre pays; f elles s'appuient sur l'école — écoles d'adul-I tes, lectures du soir — sur l'église — pa-[ tronage — sur des œuvres sociales — mu-I Qualités, associations professionnelles, I §y. dicats, maisons des ouvriers, etc. Dans ï presque toutes une bibliothèque ou un em-^ bryori de bibliothèque s'est formé. Il ; existe actuellement en Belgique plus de ; 1,700 bibliothèques ayant un caractère ? nettement public. Les administrations fcommuna'es — à peu près un millier — soutiennent ou ont fondé des bibliothè-I ques publiques. Les administrations pro vinciales commencent à prendre des ini-I itiatives à leur égard et à côté du Brabant, I Inége et Hainaut,celle d'Anvers est entrée I résolument dans la voie de propager, ; pai une intervention sérieuse, la lecture dans les masses populaires. Le Limbourg et la Flandre orientale commencent aussi & le faire mais un peu plus timidement et ! l'on peut espérer que bientôt les autres i. 'administrations de toutes les provinces protégeront la lecture à l'égale des sociétés de musique ou d'agrément. Le gouvernement s'est préoccupé à son tour aes bibliothèques populaires Voilà cinquante ans qu'il les encourage. Il y a \ huit an3 le service des bibliothèques dé-l pet-dant actuellement du ministère des | •ciencea et dea arts fut réorganisé. Grâce | & l'initiative parlementaire d'abord et , Jntnistérblle ensuite les crédits ont été Bnoublés et portés à 50,000 fr. Le nombre de B Pj^Uothèques reconnues, était alors de » 12 ou 1300; iï atteint aujourd'hui 1700. lout fait prévoir que les crédits seront a ')re^ délai; il serait d'ailleurs I R Ie ,911 nn crédit bien spécial soit affec-£ te w 1 encouragement de la lecture popu \ laire. Voici pourquoi. Actuellement le | i*ouvemoment aide par des envois d'ou-1 frrages les initiatives communales ou pri-I vées qui ouvrent une bibliothèque pu-i?"j ^ système a remplacé celui de.1 I f??63 en dont l'expérience avait i révélé les vices. Il a d'ailleurs été adopté j; <pa la majorité des administrations pro-; Jjnciales qui ont dressé des cataloguer «ouvrages parmi lesquels les bibliothèques peuvent choisir selon leur préfé-renoe jusqu'à concurrence d'une somme déterminée. Le gouvernement fait ses envois directement. Il demande bien aux di-jetions de bibliothèques les ouvrages qu elles préfèrent, mais il ne peut pas ? toujours les satisfaire parce que les ouvrages qu il a en sa disposition ne leur , Conviennent pas toujours, parce qu'il a,ifc ^acquisition exclusive-tÏ favôur et à leur seul profit, est afCfp ? 52,(!00 fr* Ç^vus au budget pu aires ,t iap01S aUX Po- VainJ 1 6nco"r,agement des écri- leiipo^î nau2S,par ('es souscriptions à est-si VTU que la no^ -*"ou J uae souscription à un éçri vain, comme les déclarations de paye- T ment, portent toujours la mention « en 1< vue des bibliothèques populaires ». Les li- o vres provenant de souscription sont dis- P i tribués et vont aux bibliothèques pu- T' i bliques. Ils ont des mérites littéraires ou scientifiques: ils ne sont presque jamais à des ouvrages de lecture populaire puisque p nos écrivains —■» surtout ceux qui font de u la littérature — sont plu tôt ( des artistes U que des vulgarisateurs, écrivent moins n pour la masse que pour une élite restrein- ^ te ou pour leur propre satisfaction. JJ Pour parer à cet inconvénient, un cré- •" dit spécial destiné aux bibliothèques po- v pulaires devrait figurer au budget de f l'Etat comme il figure aux budgets de cer- d taines provinces; il permettrait à celui-ci r d'acquérir les livres plus spéciaux à ces n établissements. ^ Le Gouvernement, poursuivant sous le ^ ministère de M. Schollaert, J'organisa-ti'. ; commencée par feu M. Jules de Trooz, c a fait un essai de bibliothèques circulan- t tes. Ce n'était pas une innovation dans n notre pays. Les exemples de l'étranger et q notamment ceux de l'Allemagne qui pos- t sède à Berlin une organisation de bi- " bliothèques circulantes ont retenu l'atten- J tion de l'administration compétente et c M. Poullet a voulu continuer en l'accen- s ' tuant l'initiative de ses prédécesseurs. Les j bibliothèques qui ont participé à cet r ' essai ont reçu à titre temporaire une f ; caisse d'ouvrages divers qu'elles ont mis * 3 pendant deux, trois ou quatre mois à la J ' disposition de leur clientèle. Ce système t 3 est avantageux tout autant pour celui > qui l'organise que pour ceux qui en bénéficient, puisque le premier obtient pour 3 un seul livre, c'est-à-dire pour une somme l une fois dépensée, un rendement plus 3 considérable de lecture: le livre au lieu " d'être déposé à titre définitif dans une J bibliothèque peut servir à plusieurs; puisque les autres reçoivent à titre de ' prêt- des livres immédiatement utiles, d'un prix trop élevé pour leurs ressources, et voient leurs ouvrages renouvelés ' sans encombrer leur dépôt. L'essai gouvernemental se prolonge car une telle organisation demande une étude méticuleuse. Disons cependant que e la plupart des bibliothèques qui y ont cj participé ont demandé ele nouvelles caisses d'ouvrages, ce qui prouve leur satis- d faction. ^ ^ Il faut- étendre de plus en plus l'œuvre des bibliothèques publiques. Dans toutes s les communes doit s'ouvrir une biblio- i ' thèque; là, où il y a une école, une biblio- t ! thèque doit être mise à la disposition de ceux qui la fréquentent, de ceux qui l'ont t fréquentée et de leur famille. La bibliothèque est le complément de l'école et de c l'instruction obligatoire. Forcer au nom « de la loi, les enfants à fréquenter l'école A est un gaste de gouvernement, mais les c abandonner ensuite sans leur c>ffrir l'ou- r til pour se perfectionner serait une duperie.On sait bien que l'instruction complète e du peuple est aans le programme immé- v diat du gouvernement. Il faut cependant t préciser et insister, car dans notre bon t pays de middelmatisme l'on aime énormé- -J 1 ment les petites ou les moyennes mesures. t . Puissions nous — pour paraphraser une « , parole du grand poète Verhaeren — de-. venir en tout le peuple « sinon des . grandes, du moins des belles, des hautes . et dos nobles mesures ». s L'y! dualité )o( L'Allemagne, l'Angleterre et le Congo \ ,, _ ^ On commence à avoir quelque] jjk/ï" clarté sur les négociations anglo-al- lomandes relatives à l'Afrique équa- 1 tonale et sur l'étenduo des intérêts belges : touchés par ces négociations. Ce sont des c publications officielles faites par les soins du ? secrétaire d'Etat à l'Office impérial de l'intérieur et les commentaires do la presse aile- \ mande qui permettent de so faire une idée ^ approximativement exacte de ce qui a été décidé-entre l'Allemagne et l'Angleterre î dans ces négociations. Il y a quelques mois, l'Office impérial de ^ l'intérieur a publié un exposé foat complet ^ do la situation économique de la colonie portugaise d'Angola, située; comme on lo sait, " entre le Congo, la colonie allemande de l'A- v frique du sud-ouest et l'Afrique centrale bri- ° tannique. Cette publication, à ce moment, n'attirait pas trop l'attention. On savait, en S effet, d'une façon générale que, l'Allemagne s'intéressait assez vivement à cette colonie t] portugaise voisine de ses propres possessions C; de l'Afrique occidentale. Mais on ne savait, ^ en face des démentis venus de Berlin et de r! (Lisbonne, à quoi se réduisait exactement cet C1 intérêt.a Une seconde publication du même f* Office impérial vient d'être faite sur une la partie du Congo belge, et manifestement l'u- ^ ne éclaire l'autre au point de vue de leurs tendanoes et de leur utilité. Après avoir parlé longuement de l'Angola, l'Office impérial vient, en effet, de publier ^ ime étude sur le district Tanganyka-Moero, formant, comme on le sait, le coin sud-est du n, Congo et reliant la colonie portugaise à la d, colonie allemande de l'Afrique orientale. L'Office impérial de l'intérieur constate fcfl que cette partie du Congo belge a, d'après la fixation de ses frontières par 1e décret du e> 28 mars 1912, une superficie de 212,000 ki-lomètres carrés, c'est-à-dire qu'il a une éten- qi [lue dépassant le double de celle du Togo al- j-leràaria et égalant à peu près la moitié de nelle du Kamerun avant son agrandissement ne par une partie du Congo français. La valeur q, économique de ce district, le plus étendu du a Congo belge, est également etudiée très en v€ rlétail et elle est jugée très favorablement de par l'auteur de la publication officielle. ce Or, il convient de noter un passage es- fJl ^entiol de cette publication. C'est celui qui cîe montre oombien on a eu tort de négliger nc lans les premières études du projet de cne- dé min de fer allemand de l'Afrique orientale la possibilité de tirer des profits sérieux d'u- qu ne ligne passant çar ce' district, qui ne le cè- l0> le peut-être en rien au point de vue des ri- s& îhesses minérales à celui du Haut-Katanga. Co D'autre part, la situation géographique et commerciale de ce district lui indique la voie ?n par l'Afrique orientale allemande vers l'o- L' ïéan comme le plus court et comme 1e plus pe lirect. Il faut donc oonclure de tout cela que co 'Office impérial de l'intérieur veut préparer 'opinion publique allemande à certains pro- mi ets de chemins de fer et lui fournir les élé- xa nents d'appréciation sérieux sur la valeur sei Je ces voies ferrées avant même le dépôt de lu projet. Si l'on considère donc les puoli- Ce îations dans leur ensemble, celle relative à le Angola et celle se rapportant au district et anganyka-Moero, il faut conclure que l'Al-tmagne se prépare à relier sa colonie du sud-nest avec celle de l'Afrique orientale; que <. our cela elle entend construire une voie fer- c ;e à travers la colonie portugaise d'Angola : à travers le coin sud-est du Congo bel^e ni relie, comme nous l'avons dit, l'Angola l'Afrique orientale allemande. C'est très robablement, pour ne pas dire incontestable- 1 lent, sur ce projet que l'Angleterre et l'Ai- ( miagne se sont mises d'accord dans les fa- ( leuses négociations mystérieuses dont on a • int parlé cependant, mais sur l'objet des- ( uelles on était loin d'être fixé d'une fa- -m à peu près exacte. Naturellement, la question se pose de sa- 1 oir comment et dans quelles conditions la 1 elgique participera à cette voie ferrée et 1 ans quelles conditions ou contre quelles g a- : inties la ooncession sera accordée à l'Aile- -lagne de construire cette ligne à travers 1 >n domaine colonial. A ce propos, il faut rap- 1 eler ici les paroles do M. de Betlimann- • [ollweg au lleichstag, lors de son exposé 1 olitique. On se souvient que dans son dis- • ours il a souligné cette phrase que les in-§rêt» de tiers n'étaient pas touchés par les égociations anglo-allemandes au sujet des-uelles il ne pouvait cependant donner d'au- ( res indications. De ces paroles il faudrait onc conclure que tout au moins en ce qui oncerne le Congo, qui nous intéresse sur- • [>ut, la Belgique conserverait tous ses droit-s e souveraineté absolue sur cotte partie de a colonie comme sur ïe reste. Lo gou ver nouent allemand, sans aucun doute, après les éclarations du chancelier, sera prêt à con-irmer cette interprétation de ses déclara-ions et à inscrire au besoin les garanties écassaires dans la oonvention qui sera con-lue à ce sujet avec la Belgique. Les jour-taux allemands, dans tous les cas, ne semblent pas eu douter un instant. — J. Joerg. Échos LA VILLE )0(— Programme de la journé* : FETES ET OONFERENCES Société de Saint-Vincent do Paul. - A 8 heures t demie, au Cercle catholique, conférence par i T. R. P. Hubert, en faveur des pauvres : « Les ogmes surannés ; par quoi on los remplace ». Ànoiens élèves de St-Norbert. — A 8 heures et sinie, en la salle des fêtes de St-Norbert, confé->nce de M. P. De Mey : « Relzen ln Noorwegen », projections). Récital Chiapusso. — A 8 heurts et quart, en la ■ *Lle Beethoven, récital par M. Jean Chiapusso, ianiste à La Ilayt. Ligue Sociale d'Acheteurs. — A 2 heures, rue •e Boni, il, tirage de la tombola. Cerole Artistique — A 8 heures, représentation ar lo « Rotterdamsch Toorieelgezclschàp ». COURS Polyglot-Club. — A 8 heures 45, au Syndicat du ommerce ot de l'Industrie, courte rue Neuve, ré-uion de la section d'allemand. Club Africain. — Cercle d'Etudes coloniales. — ( 8 heures et demie, à l'Institut supérieur de ommerce, cours de langues congolaises, par il . Da Paruieutier. Boriitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Wynen, place de Meir. — De 10 à 6 heures, xposition Aloïs Boudry {ouverte Jusqu'au 15 Jan-ler).Cercle Artistique. — A 2 heures, ouverture de exposition d'Imageries populaires de la collec-ion de M. Em. Van Heurck (ouverte Jusqu'au » anvler' Contre la laïcisation des hôpitaux lies membres du cerole et du patronage Jt-Laurent, au cours d'une assemblée géné-aie qu'ils viennent de tenir, ont protesté virement contre les paroles prononcées par le ntoyen Terwagne au Conseil communal contre les religieuses hospitalières. Etant- tous ouvriers et potits employés, ils tiennent^ revendiquer énergiquement lo Iroit de Se faire soigner, aux heures de ma-adie et de misère, par des religieuses désin-;éressées, tout comme les riches. « Que M. Terwagne, disent-ils, qui fut >artisan naguère de l'institution d'un refe-■endum pour la grève générale, fasse entreprendre maintenant au sujet de la laïcisa-ion une enquête auprès de la population ou-rière. Le résultat de pareille enquête lui fe-ait connaître péremptoirement la volonté u peuple au sujet de la présence des reli-;ieuses dans les hôpitaux. > Cette protestation ne sera pas une mani-estation isolée: le lundi 26 janvier, à 8 h. u soir, aura lieu au Burgerkring, rUe du loi, une grande réunion do protestation conte le vote laïcisateur du Conseil communal, 'ous les groupements catholiques de la vil-u soir annonce qu'une troisième plainte > y seront représentés. En attendant, un journal flamand libéral u soin* ajmon.ee qu'une troisième pHainte ient d'être déposée, à savoir contre M. Bon-ers, du chef de calomnie et d'injures. Si cette plainte émane du citoyen Terwa- ; ne, nous passerons quelques bons moments, < ir il existe des prouves formelles de l'exac- < tude parfaite de tout ce que le conseiller ] itholique a avancé à la dernière séance du i onseil communal. En outre, — le compte s indu des journaux en fait foi! — c'est le < toyen Terwagne, et le citoyon Terwagne ml, qui a proféré des injures au cours de remarquable séance où s'est produit l'in-gne pugilat que l'on sait. Le tango En attendant sans doute qu'elles se jet- ; >nt sur la lettre collective de l'épiscopat ( >lge que nous publions d'autre part, certai- £ « feuilles croient particulièrement spirituel s i railler avec une_ « blague » toute attique < i évoques français qui ont condamné le r ngo. Que n'ont-elles; avant de se livrer à ces f ercices, jeté un coup d'œil sur leur grand s nfrère, le libéral « Journal des Débats », r ie personne n'accusera certes d'étroitesse d esprit et qui imprime les lignes suivantes: s « Nul^ ne prétendra que l'Eglise, gardien- r i des âmes, empiète ici sur le terrain laï- n ïe. La danse exotique dont la vogue subiie 1< pris les proportions d'une invasion, est de- l< nue comme un symbole du relâchement t « mœurs. Même si elle ne mérite pas né-ss ai renient ot toujours tous les reproches si i lui sont prodigués, il n'en est pas mçins d rtain qu'elle justifie, par son fâcheux re- j< m, la défiance de ceux qui ont la charge h licato des consciences chrétiennes. s< » Le cardinal Amette et les autres prélats n i ont pris l'initiative de prohiber solennel- ji nent cette danse,, ne# sauraient être accu- ti i d'exagérer la sévérité, puisque plusieurs urs de l'Europe ont pris des mesures analo- S es. Il n'est pas douteux que l'effet do ces a serdictions ne se fasse promptement sentir, b autorité épiscopale n'a jamais été plus res- e ctée dans le oublie que depuis que l'Etat IV la connaît plus ou affecte do ne plus la et maître. C( » Et le jugement subsidiaire porte par l'é- si nent archevêaue do Paris sur les parado- i» les toilettes féminines d'aujourd'hui, qui fi nblent fa'tes pour le climat et les habitu- ex L V- e' lîe Pa,aîtra Pas moins fondé, q tte rois, ce n est plus seuloment la mora- te qui est en clause, _ c'est aussi le boa sens te respect des saisons, 9 Cela est parfaitement juste. d Il est vrai qu'à coté de ses « spirituels » fl onfrères, le t Journal des Débats » n'est a iu'un petit garçon! a Au cadastre c Aux termes des dispositions légales actuel-emont en vigueur pour la ^nservation du q :adastre, un bâtiment traversé par la limite f] 10 deux ou plusieurs communes était impo- c; able pour le revenu bâti dans les communes »ù il se trouvait et proportionnellement à la s, uperficie occupée sur chaque territoire. A l'effet d'évitei les inégalités auxquelles >ouvait donner lieu l'application d6 cette dis- 3 >osition fiscale, M. le ministre des finances v âent de décider, eu exécution d'un récent irrêté royal, quo les évaluations dont il s'a- n rît seront revisées et qu'a partir de l'an- v lée 1914. le revenu cadastral bâti de toute q uopriété s'étendant sur plusieurs communes ^ cra réparti entre celles-ci en proportion du 0 evenu bâti afférent aux parties imposables ^ ises sur chaque territoire. Chansonniers à vos luths ! A La Ville 11e se décourage pas : les con-:ours annuels de chansons populaires, dotés 0 le prix en espèces, ont beau ne jamais rien 0 produire qui sort de l'honnête médiocrité, de n a banalité courante, l'administration com- s nunale récidive chaque année avec unc ad- B nirable ardeur. s Elle vient à nouveau de convier les poè- j ;es flamands à faire parvenir au chef du se- c arétariat à l'hôtel de ville, avant le 10 février 1914, les textes, écrits d'une autre main j lue celle de l'auteur,, des chansons qu'ils v ispirent à entendre sur toutes les lèvres. Comme l'année dernière, la Ville paraît £ lésirer des poèmes-express : elle donne aux concurrents 26 joui pour achever leur clian-sou populaire. r Ne sait-on donc pas à l'hôtel de ville que r la poésie populaire implique plus de difficultés que la facture d'un sonnet? t Et faut-il s'étonner dès lors qu'un des con- r currents primés des derniers concours, désespéré de ne pouvoir achever en si peu de s temps une œuvrette originale, jugea plus ex- ^ péditif de traduire une chanson anglaise, vul- j gariséo par les prospectus d'une grande mar- s tiue de sa von P > ] Rappelons encore à ceux que séduiraient c le titre de lauréat de la Ville d'Anvers et les T billets de banque aocessoires, que leurs ma- 1 nuscrits, portant une devise, doivent être ^ iccompagnés d'un pli cacheté, répétant la levise et portant le nom de l'auteur. } Le " Kalsers-Gcburtstagsfeier „ > La colonie allemande célébrera le mardi 27 f anvier l'anniversaire ^Je S. M. Guillaume II i)ar le banquet traditionnel, qui sera servi ïans la grande salle des fêtes du Jardin zoologique, à 7 h. 30 du soir. Le prix de la souscription se monte à 6 fr. l Des listes de souscription sont déposées chez j les membres du comité organisateur, prési- , ïé par M. Albert vou Bary, ainsi que chez { es libraires allemands de la ville. j Passé le 24 janvier, il ne sera plus accepté j le souscriptions. Pour se faire réserver des , places, on est pue de s'adresser à M. J. ïemming, sécréta", , 31, rue Quellin. t - < Pour les autos de louage M. De Vos., bourgmestre, s'occupe en ce moment de l'étude d'une question très im- c portante. Il a déjà été insisté à maintes repri- ( ses sur la difficulté que l'on éprouve, le ( soir, de reconnaître si une auto de louage 1 3st libre ou non. Pareillement, des plaintes se# sont déjà fait LMitendre de divers cotés au sujet de certains s ibus qu'entraîne l'éclairage défectueux des J appareils enregistreurs eles taxi-autos. ' M. De Vos veut obtenir que les voitures de ' [ouage libres se distinguent par la couleur de -leurs phares ou par un autre signe lumineux, j les autos déjà occupées. J Cela évitera beaucoup d'ennuis aux per- ! >onnes cherchant à se faire véhiculer le soir -at facilitera aux chauffeurs le raccolage des 1 clients. | Le bourgmestre a fait demander dans plu- * sieurs grandes villes si pareilles prescriptions * n'existaient pas. Aussitôt qu'il aura reçu des 1 renseignements suffisants,'il soumettra la-question à la commission chargée d'examiner : la capacité professionnelle des c andidats £ chauffeurs. } 1 A l'Association de Droit commercial ( A la séance de sa commission fdes sociétés que l'Association de droit coihnprciâl a te- < nue vendredi dernier, sous la' Résidence de ( M. Ch. Corty, président, iissist<tdo MM. J. 1 Willemse ot W. Do Vriendt, sectaires, M. Wynen, rapporteur, a donné c<flmnunication iu supplément de son é^ude relative à la iociété à responsabilité hmitée et déterminant les résultats statistiques de l'application des lois allemande et autrichienne, l'opinion que les jurisconsultes çf tes eommor-;ants ont du type de la^G. m. b. H. et les •éformes préconisées pai^ eux pour en amé-iorer le statut. % . - . • c Après discussion, 1^ fcùnwnission a chargé I VIM. Gustave Stoop &[. MaTrcel Wynen, avo- t :ats, d'élaborer le statut un type nouveau . le société commerciale répondant, en ce qui •egarde la limitation des risques à tous les louveaux besoins d'association. La c ommis- 5 ion s'est ajournée jusqu'à la mise en dis- -mssion de cet avant-projet. 1 A Hohoken t Il se passe en ce moment dans l'adminis-ration communale d'Hoboken des choses d raiment curieuses. c INI. Van Danime, ff. de bourgmestre, d yant arbitraiiement lové la séance vendre- s- 11 dernier, tout simplement parce que ses c mis n'avaient plus la majorité, se trouvant ix à six avec la minorité, les membres de , elle-ci réclamèrent la suite de la séance our mardi soii'. s< La loi est formelle: le Collège sô trouva orcé de convoquer le Conseil. Mais il l'avi- li îi que c'était là une excellent^ occasion de o. econstituer sa majorité et il ajouta à l'or- n re du jour... la reconnaissance comme con- 0, îiillei- effectif de M. De Bruyen, socialiste, 3mplaçant M. Gordens, libéral démission- p aire. C'était son droit; le Collège peut, s'il > iuge utile, compléter- l'ordre du jour en P > faisant suivre d'autres questions à discu-îr. ci Mais ici le Collège trouve bon d'outrepas- p n* ses droits en plaçant la reconnaissance « u nouveau oonseiller en tête de l'ordre du V( ►ur, ce qui lui eût assuré la majorité pour t suite de la séance si le petit tour de pas-i-passe avait réussi. Mais les catholiques : 'ont pas voulu pousser la condescendance JG isqu'à donner dans le piè^ qui leur était ;ndu. m Par conséquent, un peu avant 7 h., M. childers, délégué par le groupe do droite, te étendit paisiblement l'arrivée des six mem- to es de gauche. Lorsque ceux-ci firent leur îtrée, M. Schilders tendit placidement à Van Damme, ff. ele bourgmestre, un pli m tntenant la protestation de ses amis contre m » procédés inqualifiables, et se retira tout in mplement en souhaitant fort poliment le >nsoir à ces messieurs, dont la stupéfaction ^ it grande d'abord, et la déoonvenue plus ip -nsidérable encore ensuite, en constatant ie par le départ de M. Schilders ils n'é- f0 ient plus en nombre pour siéger. i11 La suite de la séance ne put même être oc iverte. M. Msgnette se chargea de tra-* uire le dépit de ses collègues en invitant le SI :. de bourgmestre à conduire désormais les ffaires du Conseil « avec un bras d'acier » I Ion Dieu, oui, vous avez bien lu : c'est M. [agnette qui a parlé de bras d'acier î Dans leur protestation, les catholiques du onseil font valoir que son président avait >vé arbitrairement la . séance de vendredi, ti'il n'avait pas le droit de modifier l'or-re du jour de mardi comme il l^a fait, une roulaire ministérielle réglant même formel- P mient ce point , et cj[u' ainsi leur abstention q > trouve pleinement justifiée. n D'autre part, ils ont envoyé une protesta-on identique, exposant tous les rétroactes b l'affaire, à M. le gouverneur de la pro-Ince, dont ils réclament l'intervention. En attendant, il n'y a plus à Hoboken ni tajorité ni minorité : les deux partis se trouent en force égale au Conseil communal, ni sera probablement convoqué encore pour j, andredi prochain. Mais si l'ex-majorité ne 3nsent pas à rentrer dans la légalité, on se ^ amande quand et ex>mment cela finira? b le l l'Extension universitaire catholique d En présenco de l'incontestable utilité des a urs systématiques et du grand succès qu'ils g nt rencontré l'an dernier, surtout pour la r lédeeino, la direction de l'Extension univer- o taire catholique flamande a décidé d'orga-iser pour cette année de nouvelles leçons v ystématiquee, intéressant cette fois la iné-ecine, la chimie et les sciences commer- ^ iales. Ces leçons se donnent tou6 les lundis, a 8 eures 30 du soir, à partir du lundi 19 jan- t ier, au Collège St-Jean Berchmans, entrée 1 ar la rue des Juifs, où les inscriptions sont j açues moyennant un droit de 50 centimes our chaque branche. . v Voici un résumé du programme, qui per- ; lettra de se rendre compte de l'importance ^ éelle de ces cours : 1) Médecine: a) nerfs; b) centre du sys- s bme nerveux, le cerveau, la moelle épiniè- n 0 ; 0) les sens; d) mouvements volontaires, p 2) Chimie: histoire de la chimie; a) con-idérations générales, divisions de la chimie; 1) la chimie chez les anciens, Egyptiens, ^ ^éniciens, Romains, Grecs; c) l'alchimie, es origines, la science arabe, les philosophes. &s théories de l'alchimie; d) la mort de l'ai-himie, Paracelse, la science moderne, com- 0 ient les principes symboliques de la chimie t nexlerne se retrouvent dans l'alchimie d'an-an. ... 1 3) Sciences commerciales, institutions de q anque et de crédit en Belgique (2 leçems). ^ Il convient de féliciter l'Extension univer- ^ itaire catholique de cette nouvelle initiation ui sera sans doute accueillie avec faveur. i Ecoles professionnelles et techniques 1 Sur l'initiative de MM. P. Wathoul, di- 1 ectur de l'école de mécanique de Liège, J. )uinont. directeur honoraire de l'école de tv- t ►ographie de Bruxelles, et A. Malevé, direc- r eur de l'école de reliure de Bruxelles, une c édération du personnel de toutes les écoles s professionnelles et techniques du royaume r ient d'être fondée. c Son but est de travailler à la création d'u-te caisse de pension en faveur du personnel , mseignant et administratif de ces écoles,- ain- 1 ii que de leurs veuves et orphelins. c Cette fédération, qui enteud conserver un ç aractère de stricte neutralité, se propose de r iréer un comité de propagande dans charnu des chefs-lieux de province, de former ^ in ooinité central ayant son siège à Bru- | :elles et un comité supérieur de patronage. Déjà les écoles de la province de Brabant 1 e sont réunies. Au nombre de 23, englobant 1 in personnel enseignant de 200 membres, el- e es ont formé le premier comité provincial, ç 1 se compose de M. J. Dumont, préskient; 1 ;tme S. Savelberg, inspectrice honoraire de ^ 'enseignement professionnel pour jeunes fil- r es, vice-présid'onte ; MM. Nys, directeur de ^ 'école de petite mécanique, vice-président; tf. Malevé, secrétaire rapporteur ; H. Wys-nans, elirecteur de l'école de bijouterie, se- 1 ;rétaire-trésorier, et Mme Dachelet, direc-rice de l'école professionnelle, secrétaire. 1 ^es autres provinces ne tarderont pas à sui- à t le mouvement. s Les personnes qui s'intéresseraient à l'œu- c re nouvelle peuvent obtenir tous les rensei-;uements désirables en s'adressant à M. Du-nont, rue Verte, 154, à Bruxelles. Dimanche prochain, à 3 h. de relevée, M. v ,Vathoul donnera ime conférence à ce sujet ■n la salle Beethoven, me Do Bom, 11. s Les directeurs, directrices et le personnel le toutes les écoles de la province d'Anvers , >t du Limbourg qui s'intéressent au mouve- J nent y sont invités. t — s s Nouvel organisme * (O) q Nous avons repris hier une correspondan- j e de Gand, adressée à la « Gazette » de v îruxelles, où l'on agite le problème de l'at- j ribution territoriale des futures installa- l; ions maritimes de la rive gauche. t Le correspondant de notre confrère bru- v ellois parle d'uu « organisme GOTTVERNI<> IENTAL nouveau » auquel serait soumise r administration de l'ensemble du port d'An- j ers, rive droite et rive gauche, à quelque ]; arritoire qu'appartienne cette eiernière. d Comme il faut se méfier toujours de l'abus v es mots, surtout quand ceux qui les lan-ant n'en mesurent pas toute la portée, nous t, éclarons enoore une fois ne connaître per- x >nne dans le monde que ces questions con-jrnent, pas même parmi les ministres res-onsables, qui songe à un organisme nouveau 'un caractère gouvernemental ou qui con- d. ;ntirait à s'y rallier. fi Tout le monde, au contraire, dans les mi- n eux intéressés, souhaite la création d'im •ganisnie autonome qui précisément ne se- p; lit ni gouvernemental ni communal, mais i avec les représentants des intérêts com- £, erciaux et maritimes, les représentants du q, ouverneanent et de la Ville occuperaient la ace qui leur doit revenir. d' Il importe do 11e laisser s'accréditer à au-m prix la version dénaturée et fausse d'a-*ès laquelle certains songeraient à un port ^ national », ainsi dénommé parce que le gou- r€ >rnement eu assumerait l'administration. Personne ne veut rien de semblable. Et ce ux qui rêvent d'un organisme nouveau re- 0, ttent à priori la conception de l'organisme _sa ►uvernemental remplaçant l'organisme com- <r< unal. Ce qu'il nous faut et ce qui se réalisera t ou tard, par la force des événements, sur- j>£ ut quand le port se développeia effective- ^ ent sur la rive gauche, c'est un organis- fa a autonome et oompétent. Dès lors, le d' ieux serait pour Anvers que cette réforme tervienne dans le délai le plus prompt, de Tous ceux qui veulent bien s'occuper de fa tte question avec le souci de servir Ioya-nent les intérêts d'Anvers et du pays fe- la nt bien de ne pas prêter par un langage vo axact à des équivoques dont abuseront des si< ntradicteurs moins loyaux qu'eux-mêmes — Cif. Ine lettre collective - ma' de l'Episcopat belge ; âme )o( de 1 Nos Seigneurs le6 Evêques viennent de s0[e rblier ia lettre collective suivante sur la- san aelle nous attirons l'attention très \dve de >s leoteui-s : N les Dimanche dans l'Octave de l'Epiphanie. trie g es. Aux Parents chrétiens, g,jn En iwésenoe de l'immodestie de plus en 'au lus accentuée do la toilette féminine, à P1'^ lieui-e, où des danses dégradantes monacent : envahir nos milieux chrétiens, les évêques ®011, alges estiment qu'ils ont le devoir d'avertir à c s consciences de leurs fidèles, et de vous *ie vppelei1 spécialement à vous, Pères et Mères < 0 familles, que l'éducation et la préserva- \ ion de vos enfants sont confiées à votre m- no^ ilance, et que vous êtes*, pour une large part, '' îsponsables de leur avenir ot de la dignité des u de la déchéance morale de leur vie. c'101 En vain chercheriez-vous à vous dérober à os obligations, en invoquant la tyrannie de i ^ 1 mode, ou en essayant de vous abriter sous J î couvert de l'opinion publique. °ai Le Christ n'est pas descendu parmi nous bre oui- ratifier les abus d'un monde pervers, I îais pour nous décider, par ses exemples et ^1 ar ses enseignements à les combattre. La se>ciété païenne était, à l'heure de sa "ol euue, esclave des convoitises de l'or, d% la do olupté, de l'orgueil : Notre divin Sauveur (l 11 ss dénonça, avec autorité, et nous^ apporta sioi x lumière et la puissance de sa grâce, pour des ous éclairer sur leur action pernicieuse tt J our nous en garantir. Le chrétien est disciple du Christ. P01 H a l'ambition de Le prendre pour modèle, P°l 'adopter pour règle de vie, son divin Evan- g111 île. . d® Vous êtes chrétiens, vous voulez rester fi- 0111 èles aux engagements saen-és de votre bap- 006 âme. ... I Prenez donc conscience de votre dignité, s ^ ompez ouvertement avec les mœurs païennes * d ue le Christ a condamnées et que nous, * j vêques, pasteurs de vos âmes, chargés de Le * eprésenter auprès de vous, venons à notre 8 v our, publiquement réprouver. * J Ces mœurs s'affichent aujourd'hui scanda- » ausement sous une double forme, dans les iodes et les danses, qui ont pour but et pour r nique effet de flatter les instincts sensuels. Les modes: l'exiguité des draperies, la ^ ransparence des étoffes, la forme du vête- • ient, la disposition suspecte des lignes, ima- + ;inées par des couturiei-s sans seirupule, ne + ont plus des moyens de vêtir harmonieuse-ient la fenmie honnête, mais des artifices ~ alculés pour la livrea' à la convoitise. î Les danses: Je théâtre, les cinémas, les lec- j,j(v ures, la conversations des salons mondains ffrent des dangers permanents, contre les-uels vous avez, à vous tenir toujours en ja-rde. Mais nous devons spécialement, au début 11 e cette saison d'hiver, dénoncer à la vigi- li! •mee des familles qui ont 1e respect d'eliles-lêmes, certaines danses lascives — il nous • épugne de les appeler par leur nom et nous Co. stimons du reste, ce soin superflu — aux- M. uelles ni les jeunes gens ni les jeunes filles, 'i i les personnes mariées ne pourraient se li- s rer ou se prêter, sans ravaler leur dignité r lorale, sans mettre lem* vertu et celle d'au-rui gravement en péril. ^ Ces danses sont rigoureusement interdites : ous les réprouvons, nous les condamnons. Epoux chrétiens, vous vous êtes juré fidé- I}1C: té : ne vous ouvrez pas mutuellement la voie h ai la violation de vos serments. Vous avez te. andé les désirs du cœur humain; n'essayez ces onc pas de vous persuader ou de faire croire ce^ u'il est incorruptible. .r,°S Mères chrétiennes, pourquoi conduisez- ,a ojis vos jeunes filles dans le monde? Elles sont innocentes, candides, elles ravis- g ent par le charrao de leur me>destio. éta Dans leur inconscience, elles ne cherchent gue ieut-être qu'à plaire, s'engouent de la mode té 1 uelle qu'elle soit, sans beaucoup l'analyser, Ch; jiiquenient attentives à attii er vers elles les P°s ympathies dont leurs cœurs généreux ont be- .0> ain ; trop inexpéri montées souvent, pour ap- 1 [ récier la qualité des sentiments qu'elles îspirent. efc , Mais vous avez acquis une expérience unt u'elles n'ont point. jou Vous le savez, vous, et devez le savoir : fois essentiel n'est pas que votre-fille rencontre, aille que vaille un jeune homme qui, sur ?n heure, s'éprenne d'elle, mais qu'elle trouvo n époux digne d'ellé et do vous, continua- cœ, aur des traditions d'honneur et de foi que biir ous avoz su maintenir dans votre foyer. à li Ne la rabaissez donc pas au niveau de ces mai îallieureuses qui mettent leur dignité à C encan. Gardez-la, protégez-la, veillez sur 1111 t pureté de son imagination sur la fraîcheur °,on e ses affections, sur la grâce de sa parure s^e irginale. oati Ecai*tez d'elle le décolletage osé, les ar- h an fices troublants, tout oe qui porte à la lu- qui ure et dégrade. pou Jeunes gens, soyez loyaux, ne trompez pas °h°> s familles qui vous accueillent avec confian- ^ât >. Ne mettez pas votre orgueil dans le succès vo ï la séduction. Ayez le respect de la jeune lie, ne dites pas devant elle ce que vous aya] oseriez dire en présence de votre mère. min Gardez intactes vos énergies. Ne souillez ses is vos affections. No laissez pas s'amollir taie >tre caractère.» Faites, selon le mot du Père bros icordaire la part plus large à votre cœur mfcu i'à vos sens. 1ues L'aix>logie de la elébauche, fût-elle l'œuvre un académicien, est le geste éhonté^d'un 1 ipudique. Chrétiens et Chrétiennes de' tout âge et de plus ute condition, vous avez une mission à teur mplir. ham Le grand Pape Saint-Léon nous a légué ^ial tte belle pensée: c On n'est pas bon, quand me,Iî i ne l'est que pour soi. Ce n'est pas être par^ ge que de n'aimer que pour soi la sa- a'VJli S6e. » (1) publ Il ne peut donc vous suffire, Nos très chers der •ères, de ne point vous assujettir aux mœurs bill ïounes ; il faut employer votre vigueur à ^ agir contre elles, à enrayer leur marche, à £ ? ire reculer lem* audace. Vous avez l'honneur appai-tenir au Christ. -r Vous êtes enrichis de la grâce de la ré- anci, mption, vous pe>ssédez dans votre écrin de avec mille le code de l'Evangile. M. ( Vous devez vous faire apôtres et opposer h binei me>de païenne la menle chrétienne; à U nistr hipté, la réserve; à la licence de la pas- ce- p n, la docilité à l'Evangile e«t à l'Eglise. * " parex fl) ln Natali 9. LaurentH inartyria, tann Ne pionez pas le monde pour- modèle, s dit St-Paul, dans la liturgie de e>e jour, s soumettez vos inclinations mauvaises à tion transformante de la vie nouvelle, que ;râce du christianisme a versée dans vos s. Je vous en supplie, dit-il encore, au nom a divine misericorde, faites que vos corps nt dignes d'être offerts en hostie vivante, i souillure, agréable à Dieu, hommage a emlte spirituel. » (1) ous prions les prêtres chargés de guider consciences, les dir ecteurs et les elirec-2S des maisons d'éducation, des patrona-des associations chrétiennes, de vouloir jpirer de la parole de leurs évêques, et la 0 pénétrer, avec autant d'énergie que de clence, dans la conscience publique. ous invitons toutes les âmes religieuse» î le regard desquelles passeront ces lignes, ire une prière spéciale à la très sainte rge Marie, pour obtenir qu'elle protège chasteté chrétienne de nos foyers. ue de familles, même foncièrement houes, ont besoin d'être aidées! 'Iles voudraient résister à l'entraînement modes avilissantes et des plaisirs licen-ix, elles en déplorent la vogue, mais cè-t à la peur de se singulariser. le qui fait défaut, mais on ne s'os« ouer c'est le courage de traiter lo vice d« it, et de le mépriser. Les volontés som-nt dans la lâcheté. 'arents chrétiens, nou : avons entendu ►pel discret de vos cœurs ; nous vous avons jés en face de. votre devoir : A vous, do 1s obéir et de mettre résolument la vertu vos fils et de vos filles, vos traditions onneur, la foi à l'Evangile, la soumia- 1 à la volonté formelle de vos Pasteurs, au-sus d'un misérable préjugé mondain. >emandons tous à Dieu, pour la jeune î, la fierté, sauvegarde de sa pudeur; u" le jeune homme, la force d'être chaste; ir l'époux, l'autorité qui veille sur la dite de sa femme; pour l'épouse, le respect son époux ; pour les parents, la liberté étienne, qui les affranchissent des exigen- malsaihes de l'opinion publique. Nous vous en supplions, Seigneur, lise*, ans le cœur de ce peuple qui eat à genoux evant vous et, du haut du ciel, poursuivez-* de votre miséricordieux amour : faites-Lii discerner son devoir, et quand il l'aura u, donnez-lui la force de l'accomplir. Noui ous le demandons par Jésus Christ, Notr« ieigrieur. » (2) Désiré-Joseph Cardinal Mercier, Archevêque de Malines, Antoine, Evêque de Gand, Gustave-Joseph, Evêque de Bruges, Charles-Gustave, Evêque do Tournai, Thomas-Louis, Evêque de Namur Martin-Hubert. Evêque de Liège 1> Ad Rom. XII, I-ïï. 2) Oraison du dimanche de l'octave de piphanie. SÏÏR1S i LOiDRlS ——(ol—— •respondance particulière do la «Métropole» Chamberlain se retire définitivement d« i vie politique. — La grève des cheminot» tid-afrlcains et les Bassoutos. — Un jtfli îot de lord Rothschild. Londres. 12 janvier. I. Joseph Chamberlain annonce qu'aux chaînes élections générales, il ne sollici-1 plus l'honneur de représenter au Parlait la circonscription ouest de Birminç-1. Il prend donc officiellement sa retrai-En fait, il l'avait prise depuis sept ans, t-à-dire depuis qu'il avait été frappé par /e maladie terrible que quelques-uns ont arelée comme une punition du Ciel pour lominable guerre du Transvaal, une des s iniques, sinon la plus injuste dont l'his- 0 fasse mention. i, comme au XVIUe siècle, les parallèles lent encore un genre de littérature en vo-. quelquo bel esprit serait peut-être ten-l'en établir un entre M. Gladstone et M. tmberlain. Il serait plus facile de les op~ ar l'un à l'autre. Le premier, parti de ti@ne-droite du parti conservateur, ar-t-, à la suite d'une série d'évolutions politi-s, à finir sa carrière dans les rangs des li* iux les plus avancés; le second, radical nême républicain à ses débuts, a exécuté manœuvre en sens inverse et siège au-d'hui parmi les tories. Celui-là, chaque qu'il a changé d'opinion, a agi pou^ ir à sa conscience; celui-ci ne peut paa dire) autant. M. Gladstone faisait-pa^rer justice avant la politique et fut lé jyfë? r homme d'Etat qui donna une place au ir dans les affaires publiques; M. Cham-r ain lui ôta cette place ot subordonna tout 1 politique, — et généralement la plus ivaise politique. ela ne veut pas dire que ce dernier soit homme sans valeur. Il a des. talents in-bestables. Tout d'abord, il a un plus haut ré l'intelligence des afraires et il aN une fortune considérable dans la l.v on des vis. Les habitants de Birmin^u> \ t, jugeant non sans raison qu'un homft. avait si bien fait ses propres affaires, ne rait manquer de bien faire les leurs, le sirent pour leur maire, bien qu'il possé' des opinions ultra-radicales. Après la r& tion du 4 septembre, M. Chamberlain ut en France faire adhésion à la Répu-11e. Le prince et la princesse de Galles it annoncé leur intention de visiter Bir-?hain, le maire de la ville se demanda sî convictions démocratiques lui permet?-it de recevoir officiellement des mem-d'une famille royale. Fort heureuse-pour la ville et pour lui, il résolut la tion affirmativement. C'est à partir d© îoment que commença le mouvement de tion dans les opinions de M. Chambor-qui ne s'est jamais arrêté depuis. s honneurs civiques ne lui suffisaient ; il brigua ceux de la politique. Les élec-i de la circonscription ouest de ^irming-l'envoyèrent les représenter dans la nbre des Communes. Sa carrière pariétaire fut bruyante, dramatique, mais as-mont désastreuse. Deux fois il brisa le I auquel il appartenait. L'idée impériale b tellement pris possession de cet ex-në-icain dès 1886, qu'il n'hésita pas à sein-le parti libéral plutôt que de voter le le M. Gladstone sur le « Home ruîe » 'accorder à l'Irlande son autonomie lé-tive. Cet ancien démocrate s'allia avec ic de Devonshire pour fonder le parti ïl-unioniste. En 1895, renonçant à l'es-do reconstituer le parti libéral aur ses >nnes bases, les unionistes se fondirent les tories et leur donnèrent leur nom. Chamberlain entra dans le troisième ca-/ de lord Salisbury en oualité de ml-0 dos colonies. Il avait enoisi à dessein ortefeuille. Devenu impérialiste à tous , il rêvait d'une ligne de chemin de feij )ap de Bonne-Espérance à Alexandrie, ►urant un territoire exclusivement bri. QUO. Polir caln. il <5fort néeennairo iÎa rJL

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