La Métropole

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03 October 1914
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s.n. 1914, 03 October. La Métropole. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319t03x/
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LA MÉTROPOLE EDITION DU SOR i cilB lt lira .i il*' 21 e Année No 276 JE£ rue des Peig nes, 59 ANVERS rue des Peignes, 59 ANVERS i i 6ÉS5S lt 1IÉIH Samedi 3 octobre 19!4 LA GUERRE [l'attaque contre Anvers SUR LA NETHE le front des allies s'étend jusqu'à A s Il LE FMI! (D» notre envoyé spécial). Contich, le 3 octobre. MIDI. bataille bat so,. plein avec interdit: a deux côtés. De part et d'autre, l'ar illerîe tire sans discontinuer. L'infanterie allemande cherche à. se lire une trouée le long de la Nèthe, entre liiff.-J ot Lierre. Des patrouilles de cava->rb sont signalées à Linth. Le village de iiffe' est occupé par leurs troupes. KL'es un effort désespéré pour passer lt o:if sur la Nètho, mais le feu de notre rtillerie les fauche comme des épis et «rï pertes sont considérables. La marcho en a va t de leur infanterie nibl» toutefois se ralentir et au moment i je vous expédie ocs notées, i' y a de la irt. des Allemands un arrêt sérieux. Nos troupes combattent avec la dorniè-làergie, face à face avec l'ennemi et il t à prévoir qu'un combat à la baïon-rtto ne tardera pas à. se produixe. ies Allemands à Grobbendonek Ls". Allemands montrent on oe moment oofitsi-J-o aoti^iti' fi fins le SCCtCUT Est i; notre position fortifiée. Ils occupent îrobbendonck, où les Belges ont fait sau-}• les ponts sur la petite Nèthe et le ca-«!, et d'où l'ennemi bombarde Broechera. le bruit du bombardement était per-îptible oo matin jusqu'à Deurne. — 1» «Cl © ^1 < js alliés sont proches Hier soir, Anvers a aoolamé avec un athousiasme délirant un premier déta-:-:ment de soldats anglais, débarqués au sys de Waes et qui par la rue de l'Es-v<t, la rue du Péage, la rue Anselmo se «dirent- à X.... Nous pouvons assurer que d'autres ue-icheraeLta anglais ont suivi. On dit mê-3 que des Canadiens sont passés par loves cette nuit. Enfin, de s urco à laquelle nous aiou-ios foi, on annonce l'arrivé© de fortes 'lonnes françaises. Nous croyons pouvoir annoncer aujour-ilur. que depuis quelques jours la ma îfcerition militaire a reçu ordre de cuire M.000 rations de pain en plus par jour, d'importants stocks de biscuits de serve ont été cMpédiés vers le Sud du ijys. h Zeppelin à ïiouscroii Il jette trois bombes On nous écrit de Mouscron, le 27 sep-embre : D.«ns la nuit de samedi 2G septembre au limanche 27, vers 1 heure moins le quart, rois bombes ont été jetées d'un dirigea !, au-desshs de la commune de Luingne, iimoau de La Malccnse. Les projectiles sont tombés dans un ttamp fauché, en formant un triangle [ont i's marquaient les trois coins, à aviron 2500 mètres do la gare de Mo.us tron et à 50 mètres d'un groupe de mai-ton-.Ils ont éclaté en creusant dans la terre bis trous d'uno trentaine de centimètres k rayon, sans oauser aucun dégât. Le bruit des moteurs et les détonations fcaséentives, ont été très bien perçus dans tn rayon de huit kilomètres. A quelques oentain^s de mètres de l'en-îroife où les bombes sont venues écrabouil-■r... la terre, doux meules avaient pris j>u une houre et demie auparavant : taifc-ce uno indication donnée par un es-?ion ou un traître au dirigeable assassin î M, François Orozier nommé ministre plénipotentiaire Le Matin annonce : M. François Crozier, consul général de iranoe, à Anvers, eso nommé ministre flénipotentiaire et envoyé extraordinaire jioc désignation ultérieure. ;i Cette dernière restriction est due au hir exprimé par M. Crozier, désir au-M le gouvernement français a fait ''■oit, de ne pas quitter, dans les circons-frcea actuelles, le poste qu'il occupe à hivers ». • • • Sous adressons nos sincères félieifca-au nouveau ministre, dont la bonne W « a été appréciée par tous les Ali ver II». Les ooMiinipés ofe's français Extension da front Jusqu'à Arras Anvers, 3 ocfiobre. — (Communication de la Légation de France). Le Ministro do Franoe à Anvers, a reçu do M. Delcassé le télégramme suivant : D* Bordeaux, 2 octobre, 18 heures G. 1°) A notre aile gauche, la bataille a continué très riolonto le 1er octobre, notamment dans la région de Roye, où les Allemands paraissent avoir concentré des forces importantes. L'action s'étend de plus en plus vers le Nord ; le front de combat se prolonge actuellement jusque dans la région au Sud d'Arras. 2°) Sur la Meuse, lc3 Allemands ont tenté de jeter, près de St-Mihiel un pont qui a été détruit cette nuiï- En Woevrc, r.otr> offensive continue ; elle progresse Y „s à pas, notamment dans la région entre Apremont et St-MihieJ. 3°) Sur tout le reste du front il n'a été tenté do part et cTautre quo des opérations partielles (Havas). (S!gn6) DEFASSE. L'ennemi repasse la Mense an sudde Yerdim Paris, 2 octobre. — (Communiqué de II heures du soir). A notre aile gauche, un de nos détachements qui débouchait d'Arras a légèrement- reculé à l'Est et au Nord de cette ville. Au Nord de la Somme nous avons progressé avant Albert. Entre Roye et Lassigny, l'ennemi a prononcé do violen-t attaques qui se sont brisées contre notre résistance. Calme sur le reste du front. On signale qu'aux abords de St-Mihiel il ne reste plus d'ennemis sur la rive gauche de la Meuse. (Havas). ittapes sans cohésion Londres, 3 octobre. — Le «Pressbureau» communique, en date du 2 octobre : Selon le récit d'un témoin oculaire du quartier général anglais, en date du 29 septembre, la tâche de l'armée reste inchangée, c'est-à dire, so maintient jusqu'à la reprise générale de l'offensive. Aucun terrain n'est perdu il y a môme luelque gain. Chaque contre-attaque a été repoussée. Les attaques récentes de l'ennemi manquèrent de cohésion, elles étaient opérées par des détachements relativement petits sans cohésion, sous une direction inférieure confirmant de grandes pertes d'officiers. La puissance du feu d'artillerie a aussi diminué. (Ueuter's Tel. Co.) - ■ ■ ■ : " 1 ' L'action anglaise en Belgique Londres, 2 octobre. — Un communiqué cle l'Amirauté, donnant le compte-rendu des opérations du service aéronautique et navail, dit: Le 27 septembre, une forte escadre d'aéroplanes fut envoyée à Os-Lend ; et plus tard ce campement aéronautique fut transféré ailcurs. Beaucoup de bonne besogne fut accomplie par les aéroplanes, ayant l'appui d'automobiles armées. Les bases avancées ont été établies à quelque distance à l'intérieur. A plusieurs occasions il y eut des escarmouches entre les automobiles et des bandes de uhlans. Ces rencontres furent toutes heureuses pour nous, l'ennemi essuyant cha-iuo fois des pertes on tués, blessés et prisonniers. Les automobiles et aéroplanes aidèrent aussi plusieurs fois les forces de l'artillerie et do l'infanterie françaises ; les aviateurs navals firent aussi des reconnaissances s'étendant à des distances considérables en pays ennemi et firent aussi de la belle besogne en laissant tomber des bombes sur des positions militaires importantes et sur des chemins do fer. L'attaque do Diisseldorf a été effectuée par une escadre d'aéroplanes détachés. (Reuter's Tel. Co.) L'éloge de M. Max Londres, 2 octobre. — Lo Daily Mail pub'ie un long article, faisant l'éloge du bourgmest.e Max, disant qu'il tiendrait une haute place cwuis les rangs des héros t't la guerre. Deux forts le Prxeiysl sent pris Rome, 2 octobre. — Scion les nouvelles du quartier-général russe, Przemysl est attaquée do tous les côtés. Deux forts ont été déjà capturés d'où on put faire eas^r le feu de plusieurs batueries autrichiennes.On espère prendre Przemysl avant l'arrivée de <renfort<x allemands et autrichiens t a.Avafi-1 iuter's Tel. Co.) Terrible déraute allemands en Pologne Londres, le 3 octobre. — L'ambassade de Russie publie un communiqué, annonçant quo les Allemands subirent de terribles défaites dans les provinces de Lodz et- de Souwalki. L'ennemi attaqué violemment, dut fuir de Souawlki, Ossowotz et autres ville abandonnant une grande quantité do transports et. de canons, dont les trou-pi . ao débarrassent dans leur hâte. Des fusils, des bagages et de nombreuses batteries furent abandonnés dans des fondrières. On fortifie Vienne en toute ite La ville est affamée Rome, 2 octobre. — Le M essayera et le Giornalc d'Italia reçoivent de Vienne la dépêche suivante : Los autorités militaires p- irent la décision do fortifier hâtivement les environs do Vienne. Les journaux viennois publient un avis informant le public quo des travaux militaire.: sont effectués dans différents endroits do l'arrondissement de Vienne, prescrivant do ne pas passer dans de tels endroits. Les officiers affirment qu'il s'agit d'uno simple mesure do précaution, mais la population est en proie à des craintes, les bruits les plus alarmants circulent. Aussi Vienne, malgré l'optimis-mo des communiqués officiels, conclut la dépêche du Messagcro et du Gioritalc d'Italia, commence il s'affamer et l'affa-mation générale augmente toujours de plus en plus). (Havas Reuter's Toi. Co.) Attila II est gravement malade Le correspondant du Times, «\ Genève, annonce'que le journal La Suisse, ordinairement très bien informé, a publié un télégramme de Bâle, selon lequel l'empereur Guillaumo souffrirait d'une grave inflammation pulmonaire,causée par une chute dans une tranchée pleine d'eau. V V- Les Allemands voleurs devant ls Conseii de guerre de Paris Paris, 3 octobre. — Le conseil de guerre de Paris jugea aujourd'hui trois soldats, poursuivis pour vols, le husard alLmand Paul Schmidt, trouvé porteur d'une obligation belge, explique qu'il trouva cette obligation sur la route de Belgique, et la remit à l'officier qui lui dit de la garder. Sohmidt demando grâce en pleurant et affirme qu'il a agi sur l'instruction de l'officier. Schmidt est condamné à 3 ans de prison. Deux autres soldats allemands, trouvés porteurs de vêtements civils, sont condamnés à 8 mois do prison. (Haras). la situation île la Banque de France Bordeaux, 2 octobre. — (Conseil des ministres). — Le ministre des finances communique l'état des principaux comptes de la Banque de France et l'état de la Trésorerie au premier octobre. La situation est entièrement satisfaisante. Il n'y a pas lieu d'envisager la nécessité de 4 uu Emprunt public. iHavaa). LE SIÈGE D'AM€RS Amers et Peri-Mnr Le lientenau t-colcmol Roastam Belc, collaborateur milit-vre du «Daily Express» exa-mino da<ns oe journal, le danger qu'il a poui les Allemands do songer à uu siège sérieui d'Anvers. Quel but poursuivent les Allemands, de-mandiO-t-il, en entreprenant une • opénatioi aussi dangereuse P A un point de vue purement straitégique l'armée belge n'est, qu'une partie de la <rran de armée des Alliés, et la Belgique no forme qu'une partie intégrale de l'immense théâtre |de la guerre, sur kqueJ elle opère. L'impôt1 fcaneo de la p'aco d'Anvers, dans cet ord:\ d'idées, se oonçoit de façanvévLdento.; Anvers est uuo forteresse, so;'dément fortifiée cl eapabie de soutenir un siège long et éner gique, avec l'aide do la bridante aimée, qu loin d'être défaite prend tme offensive éne.c gique. Dans l^ur rago aveugle les AHemands enl bombardé non seulement les fortifications l>elge6, mais môme les routes, les gares oi des non-combattants s'étaient, réfugiés. Loui intention est dono do terroriser les popu3«-tions, espérant ainsi forcer les Belges à accepter un armistice. De tout temps les Be'ges ont été préparé au siègo do leur prinoiprJe fortecesse. L'att-a-que actuelle, évidemment, n'eot pas inattendue, et après la chute do Liège et de Namuir !îs ont certainement préparé Anvers poui uno défense do longue durée. La situation d'An vers est extrêmement favorable pour ses défenseurs, l'/lile est reliée directement avec l'a mer, do sorte qu'un si&ge oomplet semble impossible sans la coopération autant do l'armée que do la flotte ennemies. Grâce à la flotte- anglaise qui garde !o contrôle do lia mer du Nord, cette coopération est une impossibilité absolue, et il ne reste aux Allemands que deux ressources: ^attaqua en masse ou bien lo procédé des mines. L'attaque en masse leur a valu d'amèro= iéc options devant Liège, et ne leur a donné iiucun résultat posit'f. T/e pwcédé des ini-ve? -emble être une tn^thodo «à laquelle k»3 Alio-niamds ont accordé peu d'attention, car ii '•amande beaucoup de tcànps ; co n'e^t gnère 'à un système h, employer nar l'armée aV.-e-,>ha!Kl,o actuellernen-t en Be'<r.quc. Il re^-u lenc la t-^rrorisation prtr le bombardement La vai.llan'be arméo belge, entraînée pat îieuK inods do guerre, ne se laisse guère'ef-craver rar les lourds canons de ^:o<zo dw Ulrtmandis, et Anvers résistera, certainement avec vr-e t-'nac:té coinmo en n'en a jamais vu daitîa l'î i^t'*re. • -- • Lorsque le« Japonais Commoiîcèreni- *e sic-go de Port-Arthur, le général Stoeesefl, qui •xjmmanda.it la çanniçon, publia un ordrt dans lequel il disait: « Derrière nous o^t la mer, en faoe ele noi:> l'ennemi. Nous no devons attendre aucun rc-'fours. nous devons combatte jusq u'au bout. » Oes paroles -tombèrent si profond-amen t dans lo cœur des troupes de la garnison, que lorsqu'il l'occasion d'un conseil miliibaire et apre? otiKe mois de combats sanglants il proposa de oa.pitukf, les officiers protesteront énergiquement centre cette propos, et Stce.ssel envoya, secrètement des parlementaires à Penncmi. A peu près tous le3 forts furent pr-s pai Ponnemi; ils bombardaient la ville des haute-!':- environnantes. D'aucun côté il n'arnva du secours aux défenseurs, c'est vrai, et l'armée de campagne russe était défaite. Peut-on comparer Anvers à Port-Arthur: Mille fois non ! Les réfugiés lialoes à larseiile Marseille. S octobre. — De uoinbrcuï réfugiés belges de la région du Nord, arrivèrent et furent hospitalisés dans le "département. (Havas). La lotte russe est intacte rétrograde, 3 octobre. — L'état-majoi navai, dans un communiqué, riie tous les bruits relatifs à des pertes de navires russes. Aucuu bâtiment n'a péri ou n'a été avarié. .Grâce aux efforts de notre flotte, nous déjouâmes tous les projeta de l'ennemi. Celui-ci a réussi seulement à dé fcruire le vapeur «Uleaborg.» (Havas et Reuter's Tel. Co.) Les AHemands bombardent Papééts Bordeaux, 3 octobre. — Un communiqué officiel dit, que le 22 septembro les croiseurs allemands « ScharnhorsK- » et «Gneisenau,» devant Papécte (île Tahiti) coulèrent la petite canonnière «Zelée», dépannée depuis le 14 septembre, par conséquent sans canon, ni équipage. Les croiseurs allemands bombardèrent ensuite Papééte* ville ouverte, puis reprirent le large. (Reuter's Tel. Co.) M, Âsqiiiih parle à Cardifi Londres, 2 octobre. — M. Asquith, dans un discours à Cardiff, dit : En 1912, no-tri gouvernement adressa une communica tion au gouvernement allemand, au sujet de nos relations avec l'Allemagne à l'avenir. Cette communication déclara que ll'Anglelterre ne ferait ni n'adhérerait è [aucune attaque sans provocation de l'Allemagne. Mais oela n'était, pas suffisant pour la politique allemande. L'Allema gne désirait que nous allions plus loin et nous engager à maintenir la neutralité abso'ue au cas où l'Allemagne serait engagée dans une guerre. A une telle demande il n-y avait qu'une réponse à faire et c'est cette réponse que donna le gouvernement anglaia, Jans ia région de TemttdE La bataille de mercredi Du tBie.u l^iblic» : Nous avons ait. que les Allemands avaient attaqué une nouvelle fois Termondo, mor erodû La bataille a duré jusqu'à la nuit. ÎSot troupes, qui avaient pris position du côté dt (crembergen, ont résisté victorieusement è l'ennemi et n'ont subi que de très légères pertes. L'après-niidi, vers G h., on vit au-dessus ^ de la ville les lueurs d'un incendie. C'était la fabriquo Vertongon qui avait pris feu. Les ennemis ont. tenté, à plusieurs reprises, do traverser l'Escaut. Quelques centaines avaient dans le but de tromper la vigilance do nos troupes, revêtu l'uniforme bol-, <:e. Ils arrivaient au pont, mais déjà la mi traiKe les ba.Lla.yait. A Zoelcîvk, des AlJemands — EN CfVTLS — tiraient sur nos troupes. A certain moment, les obus allemands st , mirent tomber d'ans une (L'-rection où il n'j ! avait a!>sol«.ruent personne... Cela dura, une ' ixrnne demi-heure. Et, comme les nrti.Lleaiirï ^ belges jugeaient qu'il était inutile de répo-n I dre, les ruinons prussiens finiireiît par se tair« à leur toiu1... Los canons allemauxls sont d'ailleurs rerté* peffîidiant toute la journée, dans la direetc-oc: <io I/ebbelce, l'infanterie ennemie, s'étant géaé.rademctufc abritée dans les fosak. Lc.-! résultats do la bataille ont donc été absolument nuls. S'il fallait une preuve de i>liic de l'officeo!té de la défense belge, elle serait à trouver dans lo fuit que lo pont sur l'Escaut est resté en état. La nuit passée, surtout à partir de 3 Ii.. la canonnatl-o -a repris; avec violeoce. Quabro fois, les Allemantls omit tenté d passer l'Escaut à Termondo; quatre lois il-ont- été repousses. Dans la matinée de jeudi, ils paraissant avoir renoncé à leur projet. Ili se sont retii-és pendant la nuit. Dans l'après-midi de jeudi, on estimait à 500 tout au plus les Allemands qui occupaient enoare près de Termondo la rive droite de l'Escaut. A Sa.imt-GiLI.-s, près de Termondo, un pil-!a.rd, qui fouillait les rusr.es, est tombé aux mains de nos solfi'ats. L'us'ne- RamVrt- a été également incendiée. Lo palais do justico et la prison sont intacts Les réfugiés qui ont quitté Tenïwynde et qui désirent- des renseignements meuvent •i'n.'lT0'-,-rr strfc à l'école g^uxlfosnine à Zele.soi* chex M. le bourgmestre Brnvninckx, qui rn-■"-id-*" en cê moinerf- oli°x M. Vormei.ro, rue de !« Station, à St-Niervlas. M. le bon rennes tro invite ses concpeyem s:."istré3 à faire sans déliai l'inventaire dé taiillé des pertes que le bombardement leur a occasionnées. A Lede Déjè mardi matin, à la première heure, uno pat roui lle allemande était venue à Lede. EJlo poussa iusqu'w Wiobelen, mais ayant d'y arriver .fit connaissance avoc les fusils belges. Quatre Allemands furent tués, douze blessés. La morne patrouil'îe rencrmtra quelques lauriers c-n retouman-t vers \lost.Ceux-ci lui tuèrent encore un sous-officier. Un Aîo^tols t>î-essé en fuyant, est mort n T.ode, h l'hôpital. Mercredi matiat. les Allerna-nds revinrent ii Ledo, environ 200. Quelques guides se por-tt'.ent :t leur rencontre. Les Prussiens ont visite de haut en bas. lo chûLr-.wi do Rt. Moens, bourgmestre. lient fait pri^on-i'ier l'octogénaire secrétoitro "onimun^l, I\t. De Corte, et l'ont obligé à tes précéder jusqu'aux confins de la commune-.La, K vieillard tomba, épuisé. A oo moment apv;a-nrent les gnide^. Les AVen>ands au nremier or-no de feu. prirent la fu*te. Irn train b!;.ndé qui était parvenu iusiuc tout prè-; d'AI^st, ouvrit le feu sur un réfri-men.t allemand lui causant do ncmbrousef pertes. Entre Lede et Tmno, autre escarmouche: fuite d'une natroiïilie allemande, après de-perbes sensibles. Jeudi matin, 200 Allemands arrivent r f;ede, deux auto-mitraiî'ieuses les ont fait dégnemv'r. A Horstade Tel. les ennemis ont sàeeago l'iin-bitat-'^n <1< >T. Vandenb^-'-sfliè .to.urçne^e. T*u.is ils ont abattu des arbres en t-avera des rout^a.l'our-vuiv-is nar l'artillerie ^olsre. ils ont ?ui. A (^îe.rskamp, à Overimpe, ;i Gvze<rem nariout des e^r. rm'^nelie*» son+ «iom-a.1-^0» J>anj "otio dernière mcfltnté, les ulilans obli"PTO-< 'e ciiH'vnlejii" Jc-nn Conl, ?» marcher d^^'"* «nx. Il fut blessé aux jambes pa.r les balle-bo^es.\'n ppra de f.i>mil:le df» 'M-derson, caotur*1 rvn.r les Ali^nwwvte. fut fusillé,. avant co^-ewon, parce qu'il portait u' '«a-1 °^on d.n l'armée. T.es Allema nds ont fait saute.r le non t df W:"7,e ; oi":s. ar»r«s de« 'v^mintres avfe no-!-n.Vla.fcs à l^aveo-em et Ooirdie<*em — ici no to.ui,r, 'Tit ils s-'ib'rfr.vfc ^-""^es — '"î n1,'iM*erit attaquer... l'oflise MaVré quatorze obus qui l'ont transpercée Uns armés de poinlres Pour suppléer à l'intendance allemande Parfont où ils so sont 'arrêtés, et en même temps qu'ils incendiaient les maisons, et assassinaient les habitants, lcui première et unique préoccupation, était ce'le-ci : « Donnez-nous tout ce que vous avez à manger, à boiro et à fumer.» Pour les réquisitions qui ont été exigées dans différentes villes, les chiffres donnés ont paru si formidables, quo bieu des fois on so prit à douter ; on a cru à des exagé rations. Nullement ; ils se sont conduits partout comme des goinfres. Et chaque fois qu'ils sont arrivés dans une ville, ils ont donne libre cours à leur appétit de baffreurs. Trop manger, trop boire, manger jus qu'à l'indigestion ; boire jusqu'à l'ivres; se. On n'en peut plus douter, aujourd'hui que l'on possède le texte authentique d'ur ordre de réquisition, placardé dans Luné ville lo jour même de leur mobilisation. Cet ordre de réquisition, le voici: «Lr, commune de Lunéville fournira jusqu'au 1er septembre 1914, sous pein< d'amende de 300.000 francs en cas de refu? ou d'opposition : 1. 100.000 cigares ou 200.000 cigarettes ou 5.000 kilos de tabac ; « 2. 50.000 litres de vin (en tonneaux ou en bouteilles); « 3. 1.000 kilos de thé ôu oacao ; « 4. 10.000 kilos de sucre ; «5. 1.000 kilos de café torréfié ; «6. 1.000 balles de café torrifié ; ITous au frawaii 1 La guerre économique Potasses pour la fabrication ds savon mou I^a maison Louis CaquolH do Tournai on 1872, a toujours conseillé aux savonniers /emploi de la potasse raffinéo 75/80, leur dé-moatrant l'avantage quo celle-ci a sur los lessives 6k»ctrdytiques d-o provenance allemande. EUo t'ait étudier en co moment le moyon cle» i-endce son usago plui pratique et tout Elle se tient à la disposition des savonniers rju.i désireraient de plus amples informations, aussi facile que celui do 1a potasse liquide. Voiours partout,. voleurs toujours 1 Le professeur Félix J«eoonle écrit d'Osten-do au «Daily Mail» : «Quand on en viendra au règlement de joinpte final, il se trouvera csertainement des iiomnies d'affaires disposés à s'apitoyor sur /Allemagne industrielle et qui pourraient ho-sibar à la détruire, de peur do priver l'humanité des avatages qu'elle retire à présent de sflâi àrganbation industrielle et technique.Ce serait un erreur et- uno faute. n Lo succès de l'industrie nllema-rKlo est dû à l'habileté do ses vendeurs. Vous achetez un artide 5 ou 10 % meilleur marché, mais rous rccsreîi un article de 5 h 10 % inférieur en qualité; si c'est un outil, de 5 à 10 0/0 inférieur en rondement., si c'est une machine. »La puissance de l'industrie aliemando est née du vol.JL'aiizarine, ou bleu artificiel, inventée par u-n Anglais, so vit refuser un brevet- aJlemaud par le Patent A m t. lit c'est linsi. quo les formidables industries e1 allemandes ont fait par la suite d'énormes bétvéfices par des moyens frauduleux. »La puissance do l'industrie électrinue allemande est fondée sur un refus similaire >pposé par le Patent Amt, h Gramme, Pin-venteur de la dynajno. »Oos deux exemples peuvent suffire pour montrer que le Patent Amt était une organisai-ion offioiello dont la mission était de voler les idées.» Les cafés On demande des adresses de maisons de oafés du Havre. Lessiva pour savon noir On écrit: Dans vot.ro numéro 208, j'y lis quo la Société Sclvay et Co fabriquerait de la lessive pour savon noir. Pci*mette*-mpi de penser quo c'est là une erreur, car la Sœiété_ Solvay produit plutôt la soude caustique qui sert h in fabrication des savons blancs et durs. T/a compagnie «Union» à Oolen, que nous avons renseigné comme fabricant également cet article ne le fabriquerait pas non plus. C.'etto fabrique aurait des attaches avec une fabrique de bichromates d'Allemagne qui lui fournirait cette matière constituant pour la compagnie «Uniond une matière première. Les perles M. D'Han-is, 112, ruo aux Bccufs, à Cand cherche une source où il pourrait se procurer des perles en diverses matières mais de -, < férenco en bois. Imprimeries chromoiithograph!» Ou nous demando des adresses d'imprimeries chromolithographiques pouva,nt fournir les modèles de pointures, fleurs, fruits, paysages, etc., pour décorations de colonnes, pv raveirte, murs, etc. Les coudes nickelés M. Van Engelen (frères), ruo do Lisp, G6, à Lierre, nous écrit: J'ai lu dans votre édition du soir du 27 sept, une annonce qu'une firme demande uno adresse pour tubes, coudv\3 nicklés. Je pour< rai faire ces tubes. Cette firme doit m'en-voyer les modèles et jo donnerai volontiem les prix. Les cornets avertisseurs Du mente : Jo vous fais savoir que nous fabriquons U* cornets avertisseurs pour tramways, bateliers chemins do fer, automobiles et voiocipèdea tous ces artioles viennent de l'Allemagne. Pâtes pour chaussures M. Cordonnier, 16, rue Chapuis, Vervier% aotuolilemcnt, 16, ruo Bréderode, Gand, nous éorit: Les pûtes pour chaussures dont les noms suivent: Pilo, Magne t, Box Cream, sont troi» maisons allemandes qui font énormémeal d'affaires en Belgique et jo crois ne pas exagérer en vous disant qu'elles livrent bien en Belgique pour 1 million de francs en uno année. Jo puis fournir à mes compatriotes des produits similaires ôt môme meilleurs à de# prix [dus avantageux. Toutes les facilités leur seront données ei vu les circonstances jo traiterai à forfait. Articles pour cordonniers Du même: Parmi les articles allemands je tiens aussi à vous signaler les articles pour cordonnier* et dont l'outillage pour lo travail à la main est une des spécialités allemandes. Si vous pouviez me renseigner une firni® belge faisant oc& articles je me charge de la faire connaître, car jo visite tous les négociants crépins et aussitôt quo je reprendra/ mes voyages je no manquerai pas de la fair# connaître à mos compatriotes qui sont en oo moment sous la férule allemande. Les produits chimiques La Compagnie commerciale du Nord à Aa» vers, nous informo qu'elle peut fournir, d'ori» gines belges, françaises et anglaises garanties, uu grand nombre de produits chimique# et notamment l'acide^ oxalique, les bichromates, les sels ammoniacaux, les sels de Ba-ryum, l'eau oxygénée médicinale et industrielle, l'byposulfito do soude et la sulfure de Sodium, la lessive do potasse caustique. les sulfato et chloruro de magnésie, ^es sulPaite# de zinc, do soude, d'alumine, etc. Plusieurs de cos proeluits peuve*. t être vrés de suite, se trouvant dans des usines ou des dépôts do la Oie situés dans des région* non envahies par l'ennemi. «7. Une quantité do savon, un grand nombre do mouchoirs or de couteaux ; » 8. 10 kilos de glycérine ; « 9. 10 kilos de graissa ; J'ajoute expressément que tous les objets à livrer doivent être de première qualité et que, dans le cas contraire, la Commune en serait responsable. «Truite réclamation passe pour nulloot non arrivée ». Lo document est intéressant. Il comporte, en effet, dans son avant-dernier alinéa, l'aveu officiel de la brutalité allemande.« Si tout n'est pas do première qualité, la commune en sera- responsable (» Et l'on sait ce que les Allemands entendent par dire : « La commune en sera responsable !» ( Le Figaro) Dans ie Cen'.re Un de nos lecteurs ayant fait lo voyage, la semaine dernière du littoral à la région du centre, nous a écrit, le 28 septemb: e les quelques renseignements qu'apprendront volontiers les nombreuses personnes de cette contrée se trouvant actuellement à la mer. 11 a passé à Braine-le-Comte, Rcaussines. FamiUeureux, Manago, Seneffe, Feluy, Fayt. Joliment, La Hestre, Bellecourt. Tout y est calino mais lo ravitaillement eommenco à être difficile. Dans presque toute la région du Centre, le pain est distribué en rations de 400 grammes par habitant; le beurre devient très rare ainsi quo le sel qui fait presque totalement défaut ; le suore et k savon ne sont guèro abondants. A Braine-le-Comte et à Manago, des trains allemands passent sans discontinuer depuis une dizaine de jours, et se dirigent par Mon* sur Val-enciennes. En sens inverse passent des trains de blos-sés allemands qui sont légion et arrivent de France se diiigeant sur l'Allemagne. Dt temps en temps, on remarque T uniforme d'un Français, blessé. Les trains de blessés passent souvent la nuit. Les Allemands blessés sont paraît-il ma1 soignés et il-n'est pas étonnant, d'entendirc le long de la voie des plaintes et des gémisse-inents.Voioi comment il est possible do so rentirt du littoral dans la région du Centre: trair jusque G-rammont, voiture, cariole, etc. jus qu'Enghien ; d'Engliien à M an âge à p.ed (k vicinal d'Eughien à Lens étant supprimé). On est très peu incpmmodé par les nombreux Allemands en pennanence à Brainc-le-Comte, Manage, La T^ouvière, etc. Tout comme ii Bruxelles, la circulation eii vélo est strictement défendue depuis quelques jours dans toute la région. Pour la Kommandanture de Soigntes, tous les chevaux ont été réquisitionnés jeudi dernier contre espèces au comptant. En pleine sauvagerie Lo généra' Stengcr, commandant la 53< brigade d'infanterio aliemando, a adresse ; à ses troupes nn ordre du jour preseïi vant do no plus faire de prisonniers el ordonnait à ses soldats de passer par lef armes tous ceux qui tomberont entre leurs mains. Le général prescrit, en outre, d'à ehever les blessés, les Allemands ne devaient laisser aucun Français vivant der-i jière eux. Actions d'éclat A L'ARMEE Chevaliers de l'Ordre de Léopokv Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léa f>oId : lie capitaine-coin mandant Doiporte, Fit-min, du corps de la gendarmerie; Lo capitaine-commandant de réserve Deve-nyns, Léonard, du 6c régiment du corps des volontaires: Le lieutenant de résrrve Chaudoir, du 2e régiment de lanciers,ot l'adjudant de 2e classe Do Fauw, Emile, du coq>s de la gendarmerie.. En reconnaissance tk^s actions d'éciat qu'il» ont accomplies au cours dos engagements <U la première partie de la campagne : Décorations militaires La décoration militaire de ire classe est décernée au 1er maréchal de logis chef Dm-\vé, Arsène-Augustin, du corps de la gendarmerie, par application de l'article 4 des arrêtés royaux du 15 septembre iqo2 et du 17.juillet 1912, iTclatifs à la décoration militaire. La décoration militaire de 2e classe décernée à l'adjudant de 2e classe Delattre, Georges, au maréchal des logis chef Vers-chaire 1, Léon-Désiré, et au 1er maréchal <ka logis Verscliclde. Auguste, du corps de la gendarmerie^ par application de 1 ^aaticle 4 de* arrêtés royaux du 15 septembre 1902 et du 1*7 juillet 1912, relatifs à la décoration militaire.En reconnaissance de la bravoure dont ils ont fait preuve au cours des engagements de la première partie ele la campagne. Contrebande de guerre Se référant h la déclaration insérée oui « Momibefur belge » des 16, 17 e! 18 août iqi4* le Gouvernement du Roi fait savoir aux intéressés que la liste des articles considéré! comme articles de contrebande conditionnelle est complétée comme suit : 14. Le cuivre non travaillé; 15. Ije Hoini>, en Lingots, plaques ot tuyaux* 16. I^a glycérine ; 17. l.e fer cliromé. l'hématite de fer, t? pyrite de fer; 18. Le caoutchouc; 19. Ixs oeaûx non tannées ou inon prépas» rées, mon compris le cuir travaillé. MONITEUR NOMINATION En vertu d'une disposition ministérielle dtS _'8 août 1014, prise on exécution de l'arrêté roj'aldu 15 août 1914. ont été commàssionné» en "uali'té* d'officiiers auxiliaires: Dans l'artillerie : Le maréchaî des logis Samain. A.-A., de l'artillerie montée de la -^-itioa fortifiée d'Anvers; Dans ie génie : l.e 1er sergent-iraior Geor* -^e. G.-A.-L.. dm déoôt central du génie. Dans le corps des volontaires : L'élève dç l'école militais Gust,. D., diu 2me régiment du corps des volonitaii'es. Bourgmestre. — Nomination Par arrêté royal du 2 octobre 1914. M. Pu"^ tnez, A., conseiller communal est nommé bourgmestre de la commune dç Gougnie# (Hainaut),

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