La Métropole

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29 September 1914
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LA MÉTROPOLE s tiffl! le lire 21e Année """ No 272 édition 13 me des Peignes, 59 ANVERS rue des Peig nes, 59 ANVERS Mardi 29 septembre! 91-! LA GUERRE Nouveaux progrès des alliés Escarmouches en Campine Les Allemands à Malines Alost est bombardé partiellement et repris par l'ennemi.- La population s'en était enfuie. - L'avance ennemie arrêtée. - Calme plat à Termonde et aux environs. (De notre envoyé spécial.) La nouvelle que nous donnions sous réserva» bit* île la prise d'Alost par W Re'^ee, •'e»b ©odiiuatee. ^gr Nous eta*na parvenus a repousser les Afle-naiids jusqu'à sept kilomètres à l'e6t d*Alost. Les guides ont même pu pousser jusqu'à 1 kilomètre d'Assebe et on assure que nos raillants carabiniers cyclistes auraient pousse jusqu'à proximité de Haï. Ils sont en tous ©os iojzé à Denderleeuw. Avant de quitter Alost dimanche, les AUe-saands y perpétrèrent quelques crimes, histoire de ne pas passer un jour sans s'illustrer à'wi ble façon. Us ont tué une quinzaine de personnes tint volontairement dimanche, qu'au cours du bombardement d'hier. t > bombardement mit le feu aux établissements suivants : Hand in H and, local socialiste, Reman. fabrique de produits chimiques, nLabor» fabrique de tonneterie, et une fabrique de caoutchouc. Prévoyant les événements dont Alost allait être le théâtre, les Belges qui l'occupaient en ordonnèrent l'évacuation par la population. Ce fut alors à partir de midi un théorie interminable et lamentable de fugitifs, se rendant pour la plupart vers Gand. D'autres s'en furent vers Termonde et vers Zele. Nous es vîmes ainsi des milliers fuyant le Vonibardement. Las oièoes à longue portée frappèrent Bientôt aies*, I*- bombardement de la ville dura certainement de 1 h. 1/2 à 3 heures. Les détail? font défaut pour ce qui suivit, force ayant été de nous retirer avec les nôtres. I^es projectiles atteignirent particulièrement la gare, le beguinage et l'hôpital où flotte cependant le drapeau de la Croix-Rouge.line des Trois Clefs, une douzaine de personnes turent atteintes ; rue Courte du Sel. nne dame fui blessée si grièvement qu'oc devra lui amputer la jambe. Alost fut donc occupe par les Allemands Ce que uous pouvons supposer c'est qu'il n'j mirent pas le feu comme à Termonde, cai nous ne perçûmes aucune fumée suspecte Los colonnes de fumée qui s'élevaient hier au-dessus de la ville avaient disparu. Apres l'occupation de la ville, les Alio m and.s s'avancerent à nouveau sur la route dt Gand. Ils étaient en nombre appréciable avec des cavalier* et des cyclistes auxquels les nô très infligèrent encore une foi» des pertef èensibles. Nos soldat» vont au combat comme à 1? chasse et la terrible précision do leur tii sème de cadavres le chemin de l'ennemi. il n'est pas jusqu'à la garde civique qu: n'a:t tenu à s'illustrer. La le compagnie du batta!i'oii d'ixelics. sous les ordres du commandant liollekens, prit quatre dragons allemands qui avaienl poussé un peu trop dans la direction d« Schoonaerde. A 5 heures du soir, toutefois, les progrès des Allemands dans la direction de Ganc étaient insignifiants. Ils n'avaient pas dé passé Alost de cinq kilomètres et enoon n'était-ce qu'avec de faibles détachements histoire sans doute, de pouvoir établir leui réseau d'avant-postes en dehors de 1* vilie • • « Du côté de Termondo-St-GiHes-Lebbeke Buggenhout où il y eut dimanche une act:oc Assez vive, calme plat hier. Nos soldats se sont amusés — c'est le ter me — à aller cueiLlir les armes et objeti d'équipements abandonnés par les Allemands Parmi ces objets de première nécessité oom me dit l'autre se trouvait notamment ur oaisson que les cyclistes du 13e rarnsnèren: triomphalement. On nous dit, d'autre part, que les earabi ni ers cyclistes se seraient emparés de dem canons allemands. Au moment où nous quittions Lebbeke, oi venait de «descendre» deux sentinelles enne mies qui gardaient un officier allemand ble6 né. * • • One fois de plus au cours de notre besogm non.- avons entendu forn.uler à l'adresse d« tous les paysans « cyclards » le reproche sui vant : Dès que oes paysans apprennent que de Belçzes arrivent, ifs n'ont rien de plus pre68< que d'aller avertir les populations voisines d< cet événement. a De Relgen zijn daar, de Belgen ziji daar ». Tel est le cri qui se répète ainsi Y Ions des routes. Pela n'a qu'un, inconvénient c'est que longtemps avant l'arrivée des nôtre les Allemands sont avertis I N'est-ce pas chose pénible que de constate pareille stupidité ? Aussi serait-il désirahl que l'on réquisitionne toutes les bicyc«ettes cause indirecte de ce regrettable état d Chose. Kl balles cîptii alignais! tanÉ Démonstration contre le fort de Waelhem (De notre envoyé spécial) Dans l'après-midi d'hier, les Allemands om tenté une dêmonstrat.ou contre le fort d< piemière ligne à Waeuiiem, qui ne leur a pa réussi le moins du monde. Leur tir, fort peu précis, était réglé par ui balk.u captif du type en saucisse bien conni dit «Draeiien JJaJion». Par contie, le tir admirable du fort a pro voqué de grands ravages dans les rangs de. Allemands et réduit au silence un cortaii nombre de leurs canons hâtivement mis et position pour une opération qui n'a qu'ui caractère purement démonstratif. Les troupes allemandes sont en outre vi goureusement attaquées par nos troupes. A six heures du soir, le fort de WaoJhen réussissa-t à abattre le ballon dos Allemands qui sans doute se le tiendront pour dit, d'au tant plus que les fort® de Duffeî et de Wavre Ste-Catherine appuyaient le feu du fort d< Waelhem. Elire la ûeit're et îe Oaia! de li lebrosl Anvers, 28 septembre, 11 heures soir (offi ciel). — Après le bombardement de MaJône des troupe» allemandes ont à la faveur de L nuit pénétré dans la ville inoccupée mais «lilo n'eut pas tente d'en déboucher. Un tir ma réglé d'artillerie à gros calibre a été dirig-à grande distance contre les forts de Wavr S te Catherine et de Waelhem ; les résultat obtenus sont loin d'être en rapport avec le grande dépense de munitions fa.ie. Nos fort, ont d'ailleurs victorieusement répondu car L bombardement a cessé dans le cornant d l'après-midi-^ Entre la Dendre et le canal de Willebroecl aa mouvement offensif de l'adversaire a ét< piomptement enrayé ; l'artillerie des forte lui a fait subir des pertes sérieuses qui on provoqué sa retraite. Le bombardement de lises Le refour du cardinal IVIercier Le cardinal Mercier est rentré à An vers, dimanche soir vers sept heures. G n'est que sur les prières les plus instante 4ue Son Eininence consentit à quitter 1; ville archiépicopale et ses malheureux ha bit&nts. Son Eininence est rentrée à l'in stitut St-Jean Berchmans ou elle a se appartements. Un obui est tombé dans le jardin d l'archevêché et y a creusé une excavatioi très profonde; Son Eminence a voulu s rendre compte elle-même des dégâts eau sés. A part le Petit-Séminaire, qui sera: en flammes, on ignore encore quel est 1 sort des églises et des instituts de Mali nés. Les Allemands sont entrés dajis la vill pendant la matinée d'hier. Les Allemands ee Campiii! Dans la matinée d'hier, les Allemanc ont avancé d'Aerschot vers le Nord et or occupé Heyst-op-den-Berg, Nordevvycl ; Morchoven et VVestmeerbeek. Dans la région de Moll de3 escarmot ches ont en lieu; un train de voyageu) eut à essuyer de nombreux coups de fei - entre Gheel et Herenthals. Heureusemer personne ne fut blessé et le train put rei trer à Anvers sans encombre. A Vieux-Turnhoi,ut, le canon a été netto , ment entendu pendant la matinée d'hie: Heyst-op-den-Berg fut particulière - ment l'objet de Inattention» des All« mands; des centaines d'Allemands avaier été aperçus aux environs de Schrieck, < • comme la fusillade a été assez vive, o croit qu'il y a eu là des escarmouches a scz sérieuses. Les habitants de Heyst-Goc 5 et Bael furent chassés de leur village; ur ; vieille femme de Grootloo a été fusillé ? Trois uhlans ont été tués par les nôtres la chaussée d'Aerschot, au hameau Kw; i derpas, sous Heyst. Cinq «Taube» soi ? venus survoler les environs. Dimanche après-midi, nos troupes oi ' rencontré les Allemands sur la chaussi . d'Aerschot, mais après une vive fusillac % ils ont dû se replier sur Schrieck, laissai derrière eux quatre morts et un bless > Dans la soirée, ils ont bombardé Heys op-dea-Berg. La bataille de l'Aisne Attaque nocturne des , Allemands Insuccès complet Londres, 28 septembre. — Le Pressbnreau: dit que la nuit dernière l'ennemi attaquai avec encore plus de vigueur mais sans succès, il n'y a pas de changement dans la sitaa-» fcion. s Les Allemand* ne gagnèrent point de terrain.i Lee Français avancèrent deci et là. i (Reuter's Telegram Cy.) : Dans te fcneroi'i Reddition de la capitale Anvers, 28 septembre. 10 Heures soir. 1 (Communication de la légauon britannique) Le minisitère des colonies annonce que les, opérations des forces navales britanniques sur la côte occidentale d'Afrique ont eu oom-; me résultat La reddition sans conditions de Duaîa la capitale du Cameroun et de Bona-beri à des troupes anglo-françaises commandées par le général de brigade Doxbell. ->-<» © , Le tonnage allemand ' retenu en P.iig eierre L Anvers, 28 septembre, 10 heures soir. — j (Communication de la légation britannique). ' L'amirauté annonce que depuis l'ouverture l des hostilités jusqu'au 1.3 septembre le uom- ; bre des navires aiiemaais retenus et captuiés ' est do 337, d'un tonnage total de 1 miilion | 140,000 tonnes, alors quo le nombre des nuv% ' res anglais retenus et capturés est seulement 3 de 86 avec un tonnage total de 229,000 ton- î nés. ' Une cîiose qu'il est peut-être utile de dire Nous entendons des gens dire: «Mais s'il y a si peu d'Allemands entre Anvers et Bruxelles que ne dégage-t-on pas Bruxelles ?» Bien que nous nous soyons promis de ne 1 plus réfuter les stratèges en chanbre, ^ nous leur demanderons, à ces gens, simplement ceci: — Et aprèsî Car c'est cela qu'il faut considérer, n'esi-ce pas? Après, l'ennemi reviendra J en nombre, pour autant qu'il vous ait * laiss'î dégager Bruxelles. Vous défendrez 1 celle-ci, vous lui fournirez le prétexte de la bombarder et vous reviendrez à Anvers ayant perdu beaucoup de monde pour 5 rien. Les Allemands auront perdu du monde 2 aussi, direz-vous, oui, mais cela leur fera 1 moins de mal qu'à nous. ï Croyez-le-, gens qui raisonnez en l'air, ce qui se fait est pensé, pesé et discuté... ^ sans vous heureusement. ->—o o e»~< "" ■ ' Les Belges font sauter - !a VGle ftes-Eruxel es Un détachement de volontaires belges î fait sauter jeudi un viaduc à Bierghes, ai milieu des lignes ennemies, sans être mqu.éte Ll continua son chemin sur la route cendré* 3 pour achever l'œuvre si bien commencée lorsqu'il fut surpris et enveloppé par des for ces supérieures allemandes. On violent coin s bat s'engagea ; plusieurs des nôtres tombé j. rent, mais le plus grand nombre purent heu reusement arriver en heu sûr, ayant achevt ' pleinement leur mission. Un second détachement a fait sauter les rails à Masnuy-St-Pierre, sur une distance s de 100 mètres. Là aussi une escarmouche eû1 , lieu, il y eût des pertes des deux côtés . i Pour achever l'œuvre sa bien commencé* - par nos braves éolaireurs, qui, froidement audacieuse ment héroïques, se sont risqués er pleine ligne ennemie ; trois trains ont ét< lancés à vide à toute vitesse sur la ligne d( Bra:ne-le-Comte, samedi matin vers deu? heu/res : en s'écrnsant sur les ouvrages démo î" lis par nos troupes, ils auront achevé de cou t. per les communications entre Mons-BruxeMes ;t : Cet acte est contraire l au droit des gens it Nos troupes ont occupé le Luxembourg it et foulent peut-être le toi belge. (Mouvc ;e ment et approbation.) Cet acte est con |e traire nu droit des gens. lt LE CHANCELIER DE VEMPIRl é. D'ALLEMAGNE t- (Compte rendu sténographique de 1; séance du Reichstag du 4 août 1914.) BAS LE MASQUE! D'après l'u Evening News » ....M—il III JJ»^Wiy.^ra«MgBtlU^MI»«1finKBiagg I La vie La vie à Liège à Bruxelles Pas de justice 1 J« a • j . fôtë Les Allemands ont demandé à la magistra 1 in ernemen! de H. ttiax eo-re à Liege, viennent de se réunir, sous l La t Flandre Libérale » dit également ^ré&idenoe nous assure-t-on, de M. Masim qu'une affiche officielle a été placardée à premier président de la Cour d'Appel, e tiruxelies annonçant que M. Max avait étt conseillers et juges ont été d'avis de ne rc « honorablement interné » dans une forteres- prendre le cours de leurs travaux judiciaire se. ^ ^ue le jour où le Palais de Justice serait in Notre confrère ajoute toutefois que quel- t-égralement restitué au culte de Thému ques heures ^1 us tard, l'honorable bourgines- aj0utant que l'hôtel de ville, mis à leur dis tre a été relâché. position par l'administration allemande, n Nous n'avons pas encore eu confirmation p&Uvait aucunement servir aux débats jud. de cette nouvelle et nous souhaitons évidem- maires. ment qu elle soit vraie. gens de robe auront donc leurs vacar D après un bruit qui courait hier à Anvers, cea prolongées, et les justiciables attend)ron M. Max aurait été dirige sur Vtrviers, en aussij des jours meilleurs. route pour l'Allemagne. . # Comment ils font des prisonniers Les établissements mdustnel: On a dit que les Allemands avaient pr, Un voyageur qui s'était engagé sur la possession des établissements Cockeri 11, soi ligne vicinale d'Enghien raconte comment, A nouvelle direction du colonel Keppel. . pris avec 206 voyageurs, leur colonne fut u'en rien. dirigée le soir même sur H. al o il elle fut em- Cockerill continue à travailler, raoont prisonnée dans la «Guldenhuis ». \> «Indépendance », et si le colonel Kepp< A peine arrivés, un fonctionnaire allemand s'est, installé auprès de la direction généra! parlant très bien français (il fut reconnu jg Greiner, ce n'est que pour faire clc 1 comme étant un ancien employé de la Deut^ surveillance ( ?). On sait en effet qu'à Ce selie-Bank de BruxetLes) les interrogea un5.ta ckerill on fabriquait canons et obus, un, demandant s'ils avaient des armes, s ils ^ Qugrée-Marihaye, il en est de même, c étaient porteurs de eourrier et quelle était ^ C0 sujet deux ingénieurs, appartenant a leur profession. Tous les hommes de 1J a «>U Sgrvice de la direction, se sont vus à nouvea ans exerçant un mét^tr furent maintenus en prêtés, n'ayant pas voulu remettre à ue état d arrestation pour etre envoyes en A"®- réquisition allemande certaines pièces se magne où ils suppléeront jusqu a la fui de La van^ ^ fabriquer des projectiles. Après que guerre, au manque de bras dont souffie in- qUes heures de... retenue, ces jeunes ing< dustne aJemande. . nieurs ont été relaxés, sur l'intervention d C'est ainsi qu un ingénieur electncien bru- CoflseU d'administration. xeJlois qui était accompagne d une équipé de vingt ouvriers en vue d'un travail à exécuter I n copr-h^rînP dans la province d'Anvers, fut déporté avec ILc4 Odl/U.ldl IIIO ses hommes. Ce qui manque surtout à Liège c'est l'ai Parmi les prisonniers se trouvait le comte ... l'atmosphère teutonne étant irrespirab van der Burcht, dont 1 arrestation fut éga- — et le savon. Quant au sucre, il a été reci lement maintenue. pJacé par la «sacharrine » d'importation alL Un voyageur, quoique tros souffrant, fut, man(]e évidemment et qui est, plus au moii lors de la visite du tram, séparé de sa femme uu poison< malgré les supplications do celle-ci. Arrivé à Fiai avec les 206 prisonniers, il a succombé à Les prisonniers dont l'arrestation ne devait A la Chambre arbitrale de cor pas être maintenue, furent néanmoins ga.r- .... r1« pendant deux jours. Hs reçurent oour CliiatlOn PCUT CraiSlS 6t C Taille toute nourriture, un pain qu ils devaient se ° ° Exclusion des Allemands travers la ville pour être montrés à la oopu- l«AUll-wiUii lîUy filiuSIiUiiUO lation. Relâchés jeudi à 9 heures du «M>ir, ils , , , eurent à se pourvoir sur le champ d'un abri Dans son assemblée générale du 2o sei pour échapper aux mesures édictées oar la tembre, les membres de la Chambre arb place, interdisant sons peine d'être fusillé, de traie et de conciliation pour grains < circuler dans les rues nprès 8 heures du soir, graines ont voté la résolution suivant A leur arrivée S Hal, les prisonnier» bel- «Les personnes de nationalités allemai ges avaient été l'objet de la ço.fccitude des ou austro-ilongroige ne peuvent êti habitants. Toutefois . membres de la Chambre arbitrale et c offert.; ih n© par.nt rten accepter s- uUtioù pour grains et graines, "e n est de 1 ean. T5 1 . ° , , t ® , Parmi l<?s personnes qui furent relâchées »1 ar extension et a dater de ce joi se trouva;t M. Pattou, conseillèr communal toute personne de nationalité allemanc le Bruxelles. # ou austro-hongroise est rayée de la lis; La sortie de B m mettes devient décidément des membres. de plus en plus difficile et l'on se demanda «Cette mesure s'applique aux Ail où s'arrêteront les vexations que nous unpo- ma>ncis 0u Austro-Hngrois qui ont obfcen .ent nos brutaux envahisseura. la naturalisation belge.» -In Zeppe'lo sisr!n tîisr yn deuxième du générc do lord de Oastelnau tué .. ... — Paris, 25 septembre. — Le 22 août, général de Cas-teLnau, commandant de l'a 1 On i'aoercoit au U8f1?mark de Lorraine, avait son pins jeune f: - » Xavier, sous-liejuteaiant de chasseurs, tué Londres, 25 septembre. — On télégraphie ses côtés, au momenu où. avec sa compagn: de Copenhague an «Daily Express»; il venait de repousser ume attaque de l'e Une dépêche de Leivvig, dans le Jutland nemi. ^ occidental* (Nord du Danemark) annonce le Le fils aîné du général, heu-lcnant au 7e oassage d'un Zeppelin au-dessus de ThyhoJm. Ligne, vient à son tour de tomber pour ' T.e dirigeable se" dirigeait vers le Sud et on patrie. I-e lieutenant Géraud de Casteln; le vit surveiller la côte occidentale sur un réglait le t»i<r de ses mitra-iileuses, le 8 se traiet d'environ 25 kilomètres. tembre, ciuand un obus allemand lui a air Trois heures auparavant, ce même Zeppe- ché une épaule. Il est mort trois heures pi ' n avait été aperçu passant au nord de Ring- tard. kjôbing. Un troisième fils du général vient d'êl L'organe gouvernemental «Politiken» croit ble.ssé. 1 savoir que le Zeppelin effectuait une recon- [>e général de Castelinau a trois autres naissance sur la mer du Nord. ses enfants au feu* Pour la prise 1 d'un drapeau Report frs 2,230.35 -_\f. de Vroeg, pharmacien 20.— 1 Le« amis du lloskam d'Anvers, 2e versement 5.— ( POl'R LE ME SOLDAT P : PRENDRA I! PIECE DE SIEGE. Report frs 572.25 E. M. E. T. J. M. P. R. Exel 20.— Li& ue du souvenir | Nous faisons un pressant appel à tous ceux qui avec nous estiment qu'il faut graver à jamais au cœur de» générations futures le souvenir des atrocités des hordes barbares de S. M. Attila 11, empereur des Huns, de don-uor leur adhésion à la Ligue du Souvenir. Les personnes qui le voudront sont priées d'écrire à M. Jules C'aes, 59, rue des Peignes. Anvers, en indiquant aussi clairement que possible leurs noms, prénoms, professions et adresse. La ligue ne demande que des adhésions =ans plus ; elle accepte dès maintenant le.^ dons qui lui sont adressés. Reçu pour la " Ligue du Souvenir „ -Mme Ch. Castera 2.— M.H. C. Van der Ekt 2.— Mme de Vinck 2.— Al .Lucien Herman 5.— M. Jacques 2.— M. Wattiez 2.— Mme Lauwera 10.— Pour la création d'un musée, etc. 2.— Pour que no^ autorités interdisent la vente en Belgique de journaux illustrés hollandais, tels que «De Prtns», «Het LevenB, etc., qui sont d'une partialité révoltante 2.— M. Sélenne 2.— M. Lauwerlks^ 2.— Hon® divers, timbres, etc. 10.60 M. Baets 2.— Les réfugiés belges en Angleterre A Leeds On nous écrit de Leeds le 25 septembre : - Une importante réunion piésiuee par le Lord î Maire de Leeds e>t par sa nièce, Lady Mayo- Mrs l lianes iutoliife, en faveur des t réfugies Belges a eu lieu à l'hôtel de vike. - L'a^oistance très nombreuse comportait 500 t ou 6UU personnes. Le Lord Maire Edward Allen Biothorton, bien oonnu à Anvers, a parlé d'une façon trè> - enthousiaste des Be.^es et ue leur vaillante e conduite durant cette terrible guerre. U a fait appel à la générosité de ses concitoyens et dans un véritable élan de cha- - rité, U a été deewié, que la vilie de Leeds I donnera l'hospitalité à 1,000 réfugiés Belges. Le Lord Maire a équipé à ses frais un oa taillon de 1,200 hommes, le Leeds Pal's. 5 Avec un touchant ensemble les représentants de toutes lee religions se sont uni* s pour travailler de oomrnun accord à cette oeuvre d'humanité. Une piemière arrivée de 64 Belges a eu lieu. Mme Mallisou-Leolercq, dont le mari est e Anglais, a rendu visite aux réfugiés. Ceux-c ^1 pour la plupart ne connaissaient que le e flamand ; la présence de Mme Mallison fut a d'autant plus utile que les premiers rensei- - gnements furent donués ainsi, par son intermédiaire, dans la langue maternelle de ces t pauvres gens. II Quelques maisons ouvrières étaient déjà u préparées pour recevoir nos malheureux com-e patriotes. L'une a été attribuée à une mère •- ,1e cinq enfants, dont l'ainé a 8 ans et le ra- jet de 6 semaines; tout avait été aménage i- avec grand cœur et une bonté sans bornes, u 11 était touchant de voir, dès l'arrivée, k flu flambant dans la cheminée, le cacao fumant sur la table, de la viande froide, dt pain, du beurre, les enfants avaient déjà re-v'u à la gare d-es bonbons, du chocolat; lef r armoires étaient remplies de linge de rechan e ge, de la vaiseLle, casseroles, couteaux ; les 1- fenêtres garnies de rideaux ; un tapis sur I? ?- table, en un mot, une maison oomplètemenl s meublée l Pendant que la femme s'occupait des aînés !e dernier né dormait sur les bras d'une jeu ne Anglaise, qui regardait avec amour, et !_ petit Belge insouciant ; deux sacs de pomme* ' le terre se trouvaient dans un coin ; du char-c bon et du bois dans un autre; des tauteuilf « avaient été apportés par les voisins ; dan' les chambres rien ne manquait, des lits poui tous, et une chemise de nuit préparée attendait les heureux hospitalisés. Los habitants de Leeds ont un cœur d'une >- générosité spontanée; en quelque jours, leî i- organisateurs ont reçu une ample provisior le vêtements d'hiver. Ceux-ci étaient d'un* nécessité absolue, la plupart des réfugié* ' n'avant pour se couvrir que leur tenue d< l" travail. e ; les " Schwsinhunde „ ;e Où l'on voit les brutes al'eman-" des tirer gloire d8 leur bestialité Paris, 23 septembre. — Le «Figaro» publi< J un extrait d'une lettre trouvée sur un Aile [j mand prisonnier, dans laqueJle on peut lin que les Allemands ont du vin en abondanci et qu'Us le boivent «comme de l'eau». «T>a première chose que nous faisons en arri vant quelque part, dit l'auteur de la lettre le c'est de vider la cave et de remplir nos gour r- des de vin. La bière est horrible, mais 01 î- trouve souvent de bon cognac. à »On tire au sort tout ce qu'on trouve. Re <• présentez-vous des chambres transformées ei n- porcheries (sic), le sucre, le riz, la farine les carreaux cassés, les verres, les bouteille je répandues sur le plancher. On arrache le lingi la des tiroirs et on piétine les robes de soie iu C'est très gai. L'endroit ressemble bientôt i p- une caverne de bandits. a- «Nous avons tiré au sort tout ce qui tomb: a- entre nos mains y comprisses bas des femme et le linge de« jeunes filles. Moi-même j re porte à présent un© fine chemise décolleté tit garnie de dentelles.» je Tout commentaire est superflu. Les soldat d'Attila II sa poispittu* toi* au'il* sont! .'attaque allemande sur .es Hau s de Meuse I est inutile d'attirer l'attention sur l'iinpor-anoe des oombats engagés sur les Hauu> de kleuse. C'est là une évolution significative [ui s'est produite dans le concept allemand-Vu début de la bataille, les Allemands on! /enté d'enfoncer lee Alliés entre Craonne «s îeims. Maintenant, leur activité se ooncen-;re dans La région des Hauts de Meuse, sur «s hauteurs qui bornent, à l'est, le plateau l'Argonne et dominent la rive de la Meuse, ue coup est audacieux, mais il est prévu. Si 'ennemi parvenait à percer œtte ligne, il ouperait l'armée de Nancy du gros et pour-•ait manœuvrer entre les deux groupes sé->arés. Mais y a-t-il possibilité de sucf\-s? 1.* x>int d'attaque choisi n'est-il pas précisé* nent le plus fort de la li^ne des Alliés? Le général Cherills écrit à ce sujet dan* '«Echo de Paris»: « Les Allemands opèrent activement dans a région de Thiaueourt, Hattonchâtel est le musoir le plus avancé vers l'est de la falaise les Hauts de Meuse. Celle-ci dresse au-dessus de la YYoevre un plateau escarpé de 100 1 150 mètres de relief, f.e promontoire d'Hnt-bonchâtel étrangle oette plaine en n'y lais. >ant qu'un créneau de 15 kilomètres d'ouverture, encombré d'étangs. Ce créneau va des escarpements d'Hattonchâtel à Warille oiï se trouve, complétant le barrage, lo profond fossé du Rupt de Mad. » Depuis Warille, la rivière se jette droit lans la Moselle... On nous annonce que lee Prussiens ont multiplié leurs attaques et élargi leurs efforts pour prendre pied sur la falaise des Hauts de Meuse. Le plateau allonge la bande de ses quelques jieues de largeur entre la Woevre et la Meuse. Son occupation préalable est indispensable à toute tentative d'attaque contre le camp retranché de Verdun. Lee Allemands semblent donc nenser à chercher les moyens d'attaquer Verdun. Ils voudraient briser cet obstacle dont la chute élargirait de 25 kilomètres les av^ nues de retraite de leurs colonnes vers la Moselle. Sans doute cette résolution désespérée leur est inspirée par les orages «que le Septentrion abrite dans son sein». Les Barbare® se sentent poursuivis et traqués de toute* port. Et sur la rive droite de l'Oise, «nous progressons ton jours» 11 « Les Allemands se fortifient ou sud de Château-Salins. Ils doivent se retrancher sur la lisière méridionale de la forêt de Bez-ance. Cette forêt est un manteau étroit qui couvre de l'est à l'ouest une longue crête escarpée, dont les pentes sont bordées par le fns«é de la T/ou tre noire. Cette petite rivière tomb* dans la Seille, dent le cours asser lartre. prolonge et augmente les défenses allemandes. Cell#»<i-H se replient à la eôte de D«lme. A'nsi lee Prussiens constituent une vér-table fortification qui, de la région des Etancs, à lre*t, s'étendra à l'ouest iusqn'à la côte «te Mousson, sur la Moselle. Tls p^T*arent ainsi leur ultime refnee de-riè»^» la Moselle et le^Rh'n. Et voilà pourquoi ils prolonffent sur l'A'«me •me lutte acharnée, qui demain se transformera pour eux en un désastre certain. » Querelle d'Allemands Jusqu'ici nous avions cru, avec tout le mon''1, que les hostilités étaieut ouverte* depuis quarante-cinq jours. C'est une erreur. Il v a plus d'un an que la guerre est déclare* "ntre la Belgique et l'Allemagne. I*es forts, i; est vrai, n'éta:ent que de sable, les combattants n' ient quVn herbe, mais les ressentiments étaient déjà puissants. Voici le document paru le 6 septembre 1913 Le «Petit Bleu» (de Bruxelles) écrit: ^ La coquette plage de Knocke vient d'être le théâtre d'événements extraordinaire», qu'un confrère narre en ces termes: «Une famille liégeoise voisinait à la plage avec une famille d'outre-Rhin : leurs rapports étaient polis, sans plus. Mais hier le* gosses liégeois couronnèrent le fort de sabl* qu'ils avaient édifié d'un drapeau wallon. Vussitôt, à côté, on jugea que le coq provoquait l'aigle impérial qui planait sur le fort allemand, et nos jeunes compatriotes furent sommés d'amener sans délai la flamme juge* séditieuse. Les Liégeois, têtus comme on sait, refusèrent d'obtempérer à cet ordre par trop brutal, et il en résulta d'abord des gros mots, puis uno mêlée, au cours de laquelle plusieurs des défenseurs du coq wallon furent à moitié aveugles par du sable, et l'un d'eux reçut un coup de bêche qui lui mit la jambe en sang. • Quelques Anglais prirent fait et cause pour les petits Belges. »A bout d'arguments, un des Teutons déclara enfin tout de go: «En Belgique, nou* sommes chez nous, et c'est à vous. Anglais, à en sortir!» D'assourdissantes clameurs répondirent à cet audacieux défi, et les Allemands durent se replier en plus ou moins boa ordre au milieu d'un concert d'une harmonie plu tût discordante. •Les esprits sont très montés, et les Alle-m~-Js ont juré de se plaindre à leur ministre à Bruxelles. » Pourvu que cela ne nous amène pas la guerreI Voyez-vous les Allemands à Namur et les Anglais à Zeebrugge?» Toute 1* guerre actuelle était en germe dans ce récit, — toute, jusqu'à la déconfiture finale des Allemands. L'attitude des Roumains inqu.èie Hilemagne Rome, 26 septembre. — On confirme ^ Berlin au correspondant du «Gioraale d'Ita. lia» que M. YVakkhauseu. ministre d'Aile» magne a Bucarest, esi rentré à Berlin afin faire part à son gouvernement des disposition*» actuelles de la Roumanie. Une certaine inquiétude commence à peroet en Allemagne à ce sujet. La «Vossdsche Zeitung» croit savoir que, 1 jusqu'ici, ni l'opinion du gouvernement rou* main, ni celle du roi Carol n'ont changé, j « On ne peut pas cacher cep> ndant, aiouc* le journal, que l'issue de la bataille de l^m« , berg a influencé défavorablement l'opinion publique roumaine. » Les Russes .secondés, assurc-t-on, ixu ^ une partie de la presse de Bucarest, fon4 croue que cette bataille a été une catastrophe ix»ur l'Autriche-Hongrie. De te-Ues notes excU tent na: urellemeut la fantaisie populaire. ' » Il faut ajouter que be ministre de Rouma* , niie à Pétrograde a promis que la Russie fad« literait à la Roumanie la conquête de l* . Transylvanie, ce qui a exercé une grande m-. 1 fîuenoe sur les partis nonulaires, mais non su* le roi et le gouvernement. » 1 La «Vossische Zeitung» croit, du reste, , sans dire pourquoi. « que les destinées d* l'Europe se décideront non autour de Prae* i mysl, mais devant Paris. C'est pourquoi l'Allemagne espère que la Roumanie conser* 1 v-era sa neutralité. » 5 l>e «Giornale d'îtalia», apn>s avoir not4 3 l'inquiétude provoquée par le départ du mi* ; nistre d'Allemagne à Bucarest, laisse ente** dre que ie baron von den Bussche, qui k > remplace pendant son absence, leurrait lx*é rester définitivement à Bucarest.

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