La Métropole

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17 September 1914
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LA MÉTROPOLE 21e Année ï""~ NcT236 édition. A 13 *r rrïTHT-T; a_esc_» rsr xv buveboxvts Un a. • ••.•••.••... fr. Sîi coaii ••••••••••••(&■ 8 —• Xroii cdo(i. • •••*••••••« Ér. 48® -;J ^ Où rebonne A tços te» boréaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port eu sus: Pouj la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureau* de poste, plutôt qu'au tournai même. I le numéro Journal quotidien du matin n niueho [ Tous les jours 59.ruedea Peignes, Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 <s® 104 16 | CENTIMES pages Rédaction : Téiéphone 617 I Pages CEiMîMKS Annonces : ' la petite Chronique sportive la Uroa Ufrne . . ft. 0 50 fr. S 09 Annonces fmanc.icL • 8 GO Faits divers fia hL > 2 09 Réclames la ligne, » S 50 La Ville id. • S OO Faits divers corps id- » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, saul celle de la province d'Att* vers, s'adresser à 1* AGENCE HA VAS : 4 BRUXELLES t s, place des Martyrs. & PARIS 8, place de la Bourse» à LONDRES : ti3. Cheauside E. CL 5 calas . le iiére Jeudi 17 septembre 1914 LA GUERRE Le recul allemand continue Le Kronprinz battis • 7,>p , , , . y;r,; . - f z? 3-MAXomjrumuMauiLiiB9nœrknnsrt 'wiiwun1;! .wvui'i—.■<nl.li;ii;umaauao!sagMi Les cmanlqirês officiels français La ■ situation générale La marche en ayant des alliés continue Les Français au nord de Reims Verdun n'est pas assiégé Paris, 15 septembre. —(Communiqué de H heures). — A notre aile gauche, nos armées sont en contact étroit avec l'ennemi »ur tout le front jalonné par les hauteurs du Nord de l'Aisne, l'Ouest et le Nord-de Reims. Au centre, notre marche en avant entre l'Argonne et la Meuse continue. Il est absolument inexact, comme l'a annoncé à plusieurs reprises l'Agence Wolff, que l'armée du kronprinz assiège et bombarde la place de Verduu. Jamais cette ville ne fut attaquée. Seul le fort de Troyon, qui appartient non pas à la défense de Verdun, mais à celle des hauteurs à®la Meuse, fut bombarr1; à plusieurs re-i /vises. On sait que les attaques violentes dont il fut l'objet, n'ont pas réussi et que depuis hier, il est dégagé. A noDre aile droite, rien à signaler. (Havas). Ln fort Troyon Égayé Les armées du Kronprinz en échec Londres, 16 septembre. — Une dépêche de Paris, en date du 15 septembre, dit. que le dégagement du fort Troyon aura probablement une portée importante, sur le oort des armées allemandes. Les Allemands investissaient le fort Troyon et les forts avoisinants entre Toul et Verdun, dans le but d'ouvrir une voie de retraite sur Metz. L'insuccès de ces opérations indique que les Français sont maîtres de la vallée deToul à Verdun. Donc les armées du kronprinz devront probablement traverser la Meuse et aller plus loin au Nord et essayer de passer par le trou de Sten \y et parvenir dans le Luxem-oourg ou Thionville par voie de Longuyon et Longwy. (Keuter's Tel. C.) Les Allemands se rep'ienl sur Etain e! Metz Anvers, 16 septembre. — (Communiqué officiel de la légation de France à An-Fers):De Bordeaux, 15 septembre, 19 heures. A notre aile gauche, dans la journée 'd'hier, les Allemands ont résisté au Nord de l'Aisne sur une ligne jalonnée par la forêt de Laigue et Craonne. Au centre, leur ligne de résistance passait hier au Nord -le Reims et du camp de Chalona, pour atteindre Vienne-la-Ville. de retraite en s'écoulant entre l'Argonne Au pied occidental de l'Argonne, les forces ennemies qui occupaient le Sud de l'Argonne, ont accentué leur mouvement do retraite en s'écoulant entre Argonno et H la M ise. Elles tenaient hier en fin de journée le front Varennes-Consenvoyo. A uotre aile droite, les Allemands se replient sur Etain, Metz. (Signé): DELCASSE Ministre des affairés étrangères. (Havas). L'état de l'armée allemande en retraite Les soldats prussiens mangent de l'avoine ! Paris, 13 aoftt. — Des soldats allemands égarés, retardataires ou fuyards, tous mourants de faim et ,d'épuisement, sont amenés à M eaux par caravanes entières. Un seul Anglais amena cinq Allemands aujourd'hui. Les prisonniers étaient dan* un état épouvantable, couverts de boue et leur uniforme en lambeaux. Leurs pieds lortalent do leurs bottas. (Retirer). Truyes, 14 septembre. — Un médecin a découvert qu'un prisonnier allemand, soi-Jné à l'hôpital, avait mangé de l'avoin» avant de tomber entre les ma-ins des Fran-lais. APRtS LA VICTOIRE Le roi Albert chevalier de Tordre militaire de Saint-Georges Un télégramme au Tsar On a lu que le Tsar vient de confères- ar Roi Albert la croix de chevalier de l'Ordre militaire de Saint-Georges «qui n'est décerné qu'aux braves» a-<t-il dit dams le télégramrra: envoyé à notre Souverain. Celui-ci a remercié dams les termes que voici : « J'exprime à Vo»re Majesté ma profonde »> gnatstaid© pour la rare et si flatteuse dis-» traction qu'EHo a bien voulu me conférer. >i Que Votre Majesté nie permette d'en reper-»> ter tout le mérite sur mes vaillants soldats » et d'y voir une nouvelle preuve de Sa haute » et puissant» sympathie. L'éloge que Votre » Majesté a daigne faire du peuple be>k*e ei >» de son armée me touche tout particuHère-»» ment et sera reçu avec une vive reconnu is-» sar.ee et avec orgueil par la nation entière. » fs.) ALBERT. » Echange de télégrammes entre le Tsar, Id. Poincaré et ie prince régent de Serbie Paris, 16 septembre. — Le Tsar télégraphia au Président Poincaré, le félicitant de la grande victoire de l'armée française. M. Poincaré répondit que tous les cœurs Ides Français se réjouissent de la grande victoire des troupes russes en Galicie. Le gouvernement ne doute pas qu'elle ne soit bientôt suivie en Allemagne et en Autriche par d'autres succès éclatants. Le prince régent de Serbie télégraphia au président Poincaré ses félicitations. (Havas). Les Parisiens sir le champ de bataille Excursions dominicales Paris, 14 sept. — Des milliers de Parisiens ont consacré leur dimanche à visiter les champs de bataille de la vallée de la Marne. Tous les ponts de chemin de fer au delà de Lagnj sont détruits, mais le3 champs de bataille autour de M eaux sont aisément accessibles à bicyclette et, la miit dernière, La gare de l'Est était pleine d'excursionnistes don* la plupart rapportaient des reliques de la guerre sous forme de casques allemands, de morceaux d'obus, de cartouches et d'armes. Tous étaient pleins d'enthousiasme a<u sujet de oe qu'ils avaient vu des victoires de leurs compatriotes. Les champs de bataille présentent un spectacle affreux. Des cadavres de Français et d'Allemands frappés par des obus sont couchés en couches épaisses le long des routes, avec quelques Anglais parmi eux. les Anglais ayant accompli apparemment de façon plus rapide la tâche d'ensevelir leurs morts. (Reuter.) louveaii succès des Sorte Ils occupent Yishigrad Londres, 16 septembre. — Une dépêche de Nisch annonce que lea troupes serbes occupèrent Vishigrad. (Reuter'3 Tel. Oo.) L'Allemagne se révolte contre le Kaiser Une lettre du comt3 von Berger. Londres, 16 septembre. — De New-Yerk au Daily Express : La preuve que l'Allemagne comme»c< à se révolter contre le Kaiser, est dea&é* ear une lettre, publiée dans le New-Yerk Herald, et sigaée par le comte von Bergen, datée d'Isorloha en Westphalie,27 août, et protestant contre une aveavjre folle d e* tyran actuellement ea Allemagne. Depuis longtemps un masque caoha le caractère réel de oe vampire de son propre peuple, et grâce à lui l'ÂlLeatagHe deviendra le pays le plus pauvre et lo plus misérable slu monae. Je quitte mon pays dont je suis dégoûté par 1e barbarisme infligé à l'Humanité par l'empereur et je ne reviendrai en Allemagne que sous le régime de la ré publiais <Heuter's Tel, Oo.) Lettre d'nn curé normand à la Reine ElisabethLa lie: ne vient de recevoir d un curé d< Normandie la lettre émouvante que voici accompagnée d'un don en argent: Baromesnil (Seine inférieure), 17 août 1914 Madame, Votre Majesté voudra bien accepter la modeste offrande que lui envoient nos deux peu tes paroisses normandes de Baromesnil et d< Meoxil-Réaumo pour aider les familles belges éprouvées par la guerre. Nous n'ignorons pas, Madame, que c'esi grâce à l'héroïque résistance des soldats d< S. M. le Roi des Belges que ''envahisseur c éfc$ arrêté sur nos frontières françaises. Si, i l'heure aetrae&e, dans notre Normandie, nouf faisons tranquillement la moisson, c'est, aprèf Dieu, à la vaiîlante armée belge que nous le devons... Mais, Madame, nous ne pensons pas sa ru tristesse, à la détresse de beaucoup de familles belges qui ont dû abandonner leurs villages dévastés par les armées allemandes. Auss émus de tant de malheurs qui s'abattent sui vebre_ noble nation, nous avons voulu êtr* parmi les premiers à en prendre notre part Lo 15 août, en la fôte de l'Assomption d< la Saint©-Vierge, nous avons fait dans nos rleux églises, une première souscription er faveur de nos frères, les Belges, ivn vous en-voyant, Madame, cette première offrande, nous prions Votre Majesté de l'accepte? wmme un témoignage de notre admîratior neur vos courageux soldats et notre fraternelle amitié pour la noble nation belge. Diev 'a bénisse et lui donne la victoire. Je suis, avec le oins profond respect. Ma lame, de Votre Majesté, le très humble el bràs obéissant serviteur. S. Chevalier. curé de Baromesnil (Seine inférieure) La Reine a tu cette lettre avec émotion et a fait adresser de chaleureux remerciement* à M. le enré Chevalier. L'ieaape et !a Chine Veulent-ils se mettre les Célesîes à dos ? Londres, 16 septembre. On mande de Pékin à la Reuter's Te!e-gram Cy, que le chargé d'affaires allemand a fait savoir à la Chine qne le gou-verneme*t allemand se réserve une prétendue violation do neutralité, ooaamise par la Chine, on permettant aux troupes japonaises de débarquer. Le gouvernement allemand se réserve ^ussi d'exiger une compensation pour les pertes ainsi subies. i . i S Le Soinaliland italien est-il menacé ? Londres, 16 septembre. — Une dépêche le Venise dit que le eraiseuir «Piemonte» 1 été rapi«lé d« Sew>aliland. (Reuter's Tel. Oo.) AVIS Toutes les demandes d'abonnements de l'intérieur du pays nous adressées directe-rts.it oiit été transrmsss à la posta. Nous rappelons aux personnes désirant souscrire un abonasment que saules les de. maades pour Anvers (rntra-muros) doivent Strs adressées directement au Itwrsau du <9urnai. Les autres abonnements iloivent être souscrits exciusivemant au bureau des pest-îs. Nous avertissons nos vendeurs de l'intérieur que r.ous ne pouvons garantir les arrivées à destination des journaux expédiée. Suspension de la " Métropole ' Notre journal n'a pas paru hier apaès midi par ordre de La censure pour avoi publié l'articulet intitulé: TEMOIGNAGES A RECUEILLIR Anvers sera allemande... La censure avait ordonné la supptnessioi de oe«t article. Mais un ouvrier l'avait replacé dan» 1 journal par inadvertance. . ■ ■ 1 - . ■ Le Cardinal à Malines Mardi après-midi S. Em. Mgr Merci/» diébau-qué la veille de Londres, s'e.st rendu ei automobile dans sa ville métropolitaine qu': avait quittée pour se rendre au conolav avant le.bombardemeirit par les troupes allé mandee. Ce retour en une cité dévastée e presque vide de population avait quelqu * ^liose de peignant. Cependant, très vite, un impression d'espérance, de renaissance h l vie s'en dégagea. Si le cardinal pénétra • -Malines les larmes aux yeux, un frémisse ment sur les l^res, s'il parcourut le cœu navré son pal-Jm..arehiep?j.copal dont certai nos parties son^minées do fond en comble l'admia-able église métropolitaine mu-tilé aveo un acharnement diabolique, la bel! égbse Notre-Dame frappée par des obus qu ont éventré plusieurs maisons autour d'elle ce fut bientôt néanmoins une résolut:01 énergique qui parut flans ses yeux. Oui, par tni les pierres écroulées,Les murs déchiquetés devant les verrière» pulvérisées, à traver les nies frappées de stupeur, la haute si! houette semblait répandre de la force e" semer de la vie. Voici acoourua à 1» nouvelle de l'appari t.:on du cardinal, des groupes, d'habitants.Il sont quatre ou cinq d'abord, employés cTégh ses, domestiques demeurés à leur poste e rentrant chaque soir après la canonnade dan les maisons pacifiques bombardées par ui ennemi qui s'est mis lui-môme hors de toute les lois de la guerre. Puis des femmes avec des enfants arrivent Et c'est bientôt autour du pasteur 1$ cliaîn reconstituée des ouaiîles. Ahl il n'en est qn de pauvres, (-e misérables, presoue des d^ guenilles. Mais comme il va à elles, oomm il leur prend les mains, comme il bénit le enfants, comme il lotir parle! Et voici qu sur oe tableau évaagélique le fond de guerr ?t de barbarie s'estompe. La haute tour d ' St-P.ombaut est toujours^ debout. Ses blessai res l'étoilent d'une gloire nouvelle. Hou dans le ciol de la patrie elle dresse toujour la foi traditionnelle qu'en elle l'armée imp> •; voulu atteindre. I,>-'1er .«des églises buer des prêtres, c'est bien le rôle des bar barea à qui la terreur doit tenir lieu de vie toire et la haine de conquête. Aux quelques mots échappés au cardinal tandis qu'il reprend possession de son siège >n .l'émerveille de trouver en lui l'incarna tion même de la patrie, violentée, sanglante désolée mais vivante, accrue d'une vigueu nouvelle et prête à tout pour le bol avens souriant à travers l'épreuve. «Que Dieu leur pardonne!» dit le prête devant le Christ épargné de la chapelle «C'e«?t bien à cela qu'ils en veulent», s'écrie t-il en montrant le chevet de l'église autou duquel les obua maladroits ont éclabous* la place. Et tandis qu'on lui énumore le hauts faits de la soldatesque, ici faisant des cendre de l'autel un prêtre surpris à la m: nute de la consécration, là se livrant à d'im monde» ébats devant les ministres du saore ment d'amour, ailleurs torturant des enfant et des femmes et oombie de tout le officiera sablant le Champagne dans l'hôte do ville ,tandis que l'église St-Pierro de Lou vain était en flammes: «Néron et Tibcr. n'ont rien fait de pis» dit sa voix frémis santé. L'heure s'avançant, il faut bien rappelé au cardinal la nécessité de regagner Anvers Ll hésite. Qu'il voudrait demeurer ici, re prendre mal-gré le toit béant sa chambre d-» moine dans le palais dévasté. «Il faut» qw l'évoque revienne, puisque son peuple ren tre.» ^lais ce peuple a-t-il raison de rentrer Puisque l'Angleterre généreuse offre lo refu ge de sa terre ltbre et de son coeur oharitabi< pourquoi ne pas en profiter ? Et le cardina explique aux pauvres gens comment il a vi lui-même le eoafort et la sympathie (iont 01 entoure Là-bas les réfugiés beiges.On l'éoouu mais on seoone la tête. Geux qui sont reve nus, oeux qui no sont pas partis, préfèren la privation sui* le sol lainalier» i^e va^aan bourgmestre demeuré à son poste, s'inquiète de la difiçulté d'avoir du pain, de 'argent. I faudra bien qu'on l'aido sux place, puisqui rien au monde ne fera s'arracher à leur vdli natale quelques-uns de oes Flamands tenaoes «Nous allons rentrer nous-mêmes au plus tôt», conclut Sou Eminenoe. Et sur une der nièro béreédiccion, dont s émeuvent elle: aussi, les troupes belges traversa»t la eit* vers la bataille, \:\ haute silhouette au oha peau noué d'éoarlate, regagne l'automobile Dans un couchant magnai que, la doubla onooin te fortifiée offre l'immage de la guem et du travail persistant. De» paysans son; sur leurs champs, tandis que le génie far sauter les dernières maisons sous le feu d« forts. En ce rebonmant on; découvre long, temps la tour de Matines, objet de l'exécration* et de la lâcheté allemandes. Ce prîne* de l'Eglise, oe pasteur du peuple, cet apôtrj de La paix nous dit : « La vie sourd entr< les ruines, lo pays grandit pour des destins éternels». ^ L?s Ems modernes Indignation de la presse anglaisé Londres, 16 septembre. — Tous los jour naux expriment leur horreur, povoquw par le rapport, officiel sur les atrocités commises par les Alientands en Belgique. Ils s'accordent à les qualifier de «Huns modernes ». I^e Titras dit que rien ne peut effacci l'impression, créée dans le monde entiei par le3 outrages des Allemands. Le Daily Télegraph dit : Non'S savoni que le meMent viendra où ie compte sers terrible. ÏjO Morning Post dit : En ce moment 3'<a»empl© des Allemands montre aux al liés ce qu'il faut éviter. (&euter'a Tel. Oo.) S~CËNTÎMËS le numéro de 4 pages, [_ — Sir Edward firey répond à Betlimann ■ La politique anglaise n'est pas égoïste Londres, 15 septembre. — Le Pressbu-{ reau et autorisé par lord Grey, à répondre aux critiques sur la politique anglai-x se faites par le chancelier allemand et déclare que l'Angleterre serait intervenue également pour protéger la neutralité de la Belgique confire la France comme contre l'Angleterre. Le gouvernement français assura le gouvernement anglais plusieurs fois qu'il respecterait cette neutralité. L'Angleterre adopta la même attitude en 1870. Al^rs » Bismarck admit et respecta la neutralité de la Belgique. Le Pressbu reau s'en réfère à l'étor.ne-[ ment du chancelier cîc qu M.Asquiith,dans 1 son discours de Guildhall à Londres, ne 2 mentionne pas la neutralité des pays Scandinaves. Il déclare, en ce qui concerne le t Danemark, que les Danois n'oublient guè- 3 re les rôles joués par la Prusse et l'Angle- - terre respectivement en 1863 et 1864, lors- * que le royaume de Danemark fut mutilé. Demêrne, l'intégrité de la Norvège fut ga- r rantie par l'Angleterre et la France dane . le traité de Stockholm de 1855. , En ce qui concerne la suggestion du ? chancelier que l'Angleterre, dans le trai-? tentent des républiques des Boers, viola la 1 cause de la liberté, le communiqué rap-' pelle les paroles de M. Botha, prononcées [ il y a quelques jours, dans lesquelles il exprima sa conviction en la justice et la s cause de la Grande-Bretagne et la ferme - décision de l'union Sud-Africaine d'aider : la Grande-Bretagne par tous les moyens possibles. Botha déclara que le Sud-Afri- - quo voudrait dix fois mieux être spus le drapeau anglais que sous le drapeau alle- j mand. , Le chancelier caractérisa la politique J anglaise d'être hardiment égoïste. Au con s traire, déclare le communiqué, cette politique est le résultat du grand ralliement * d'affection de l'intérêt commun, toutes * les dépendances anglaises aident la Grande-Bretagne, par des soldats ou par d'au- l très contributions dans cette guerre. Le ^ ohancelier excuse la violation de la neu-? tralité belge par des nécessités militaires, s tandis qu'il se fait une vertu d'avoir res-? pecté la neutralité de la Hollande et de - la Suisse. Telle vertu pratiquée seulement - en l'absence d'un intérêt particulier et 1 d'un avantage militaire n est pas beau-? coup à vanter, déclare le communiqué. (Reuter's Tel. C.) .-Les maîtres menteurs : "Ée proîeslaîion do gouvernemenî 'britannique . I/ondres, 15 septembre. — Communiqué par . la légation britannique eu Belgique. — Les . représentants du gouvernememt allemand . dans les capitales étrangères affirment que ia . «Westminster Gazettes» a excusé ou justifié . la destruotion de Louvatn. C'est un impudent ; mensonge. Dans son numéro du 29 août, ce | journal imprimait ce qui suit : « La destruction de Louvain est un acte > infâme qui me peuit êfne justifié pair aucumc . raison concevable de nécessité militaire ; &a seule excuse pourrait être d« faiire valoir - qu'une panique a frappé des barbares. » Ce ne sont pas de vaillants guerriers qui . commettent des actes pareils, mais des hoan- > mes affolés de peur pour leur propre salut.» Le «Westminster Gazette» a, depuis lors, - répété cette opindon sans la modifier d'aucune > façon. i Le isliiO Seulonen flméripe La T. S. F. du Kaiser se tait ! Londres, 16 septembre. — Une dépêche | au Morning PoH, de Washington, en date ' du 14 septembre, dit que le service sans fil v de Berlin et les déclarations de l'ambassade allemande ont tout d'un coup cessé, donnant ainsi au peuple américain la 1 preuve convaincante que le3 Allemands se replient devant les armées alliées. (Reuter's Tel. Co.) le |éfïiralPirsifailsay!er lin oiwoi de nitiens allemand i Londres, sept.— Le <1 Daily TeLe^inaph »> dans un télégramme sur les opéraitions de liteaux, signale que fie génécal Pau, opérarw à la gauche des troupes anglaises, assura aux alliés un avantage considérable en iiuer-oaptant une colonne allemande longue de phv silcurs ki'cmètnes constituée en grande ^fi-ie par dos fourgo<ns de munirions. Le généra:! fit , tout gabier privant ainsi l'aile dîx>it< alie-? mande de munitions pour l'artillerie et l'ki-. faaterie. En Hollande Les finances De granJs sacrifices La Haye, 15 septembre. — Le ministre des finances a présenté le budget en fai-j&aat r&marquer quo nonobstant les économies à faire dans le budget, les circonstances extraordinaires sont en connexité aveo une diminution des recettes par suite de la orise de la plupart des moyens existants»'i Cola obligera nécessairement de demander de grands sacrifice» à la nation. Les projets nécessaires seront présentés à cette fin aussitôt que l'on pourra le faire, afin de préciser, même approxiinati-. renient, le montant nécessaire pour renforcer nos moyens. ^ {ReuWs TM. Oo.) Tous au travail ! La sorre economigue KasnazsTsassexsaaKK II y a de l'acide carbonique belge Monsieur le Directeur, J'ai lu dans votre numéro d'aujourd'hui, i'articlo traitant de « L'acide carbonique liquéfié » avec d'autant plus d'intérêt que l'acide carbonique est un sous produit de ma fabrication d'alcool et de loviJre de boulangerie. Depuis de nombreuses années je fai:-concim e à l'acide carbonique de provenance allemande. C'est grâce à l'origine toute naturelle de mon acide carbonique et à des procécfSà propres h mon usine, que j'ai été h même de lutter contre le produit allemand.Comme mon usine continue à travailler, pour alimenter la ville d'Anvers en levure oe boulangerie, ma production d'acide carbonique n'est pas arrêtée. En marche normale ma production peut répondre h La demande du pays tout entier. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutatior.f-les plus distinguées. Louis MEEUS. De la méthode et de l'organisation Tous ceus qui lisent « La Métropole » ne peuvent que lui adresser des remereîmentt--pour la croisade quotidienne en vue de la gurre économique à faire à l'Allemagne. Pour qne cette guerre soit fructueuse, il faut, qu'elle soit faito d'une façon méthodique et suivant nn plan bien oonçu. Le^ différents articles parus dans le journal onl eu trait à l'industrie, au commerce, à# la navigation eto... et ont révélé de belles initiatives. Mais pour les mettre en oeuvre il faudra les coordonner et qui s'en chargera ? ïl est donc de première nécessité, qu'un comité d'initiative soit fondé, un comité, qir sera en même temps un bureau de renseignements et d» mise en pratique de toutes le5 propositions, qui se feront jour après la conclusion de la paix. Sans ce comité perron nent, auquel on donnera le nom, que l'on roudra et dont la compétence et les attributions seront définies en temps utile, la p*uer-économique préceni.w^e re pourra pas n reluire les effets que l'on est en di~oit -1rs. Notre armée pour nl-er \ la victoire n bosoin d'un bon état-major. Si nous voulezc vaincre dans notre guerre économique, lut tons méthodiquement, suivant un plan hier arrêté et sous le comman^em^t d'un eomit-' <>uT>éneur bv*n compofié, in tell4 «ont. exnér norrté et prévovnnt, nn corn'** ayant ur bnrea.r» d'mf<vn,vwvtion Tv'en outillé. Avis aux chambres d'indnçtne eb do 00m meroe, avis îi n^s bourgeoises, avis \ nos unions profession-n^îes. .Tv>lin VAM T^YIT Los-'batterîes do cuîsîno en aluminium Cette fabrication se fait exclusivement en Allemagne. Ne pourrait-on fabriquer ces arti--x'es chez nous? L'acide carbonique liquéfié M. A. Janssens qui nous a éci*it à ce sujet est prié de bien vouloir non* faire connaîtra son adresse pour être envoyée à des persoiun# que la chose intérese*. La population du littoral Un Syndicat pour attirer les étrangers vus nos plages^ nous demande ér nous voudriooi aider gracieusement des Belges qui jusqu'il étaient les esclave* des commerçant* et indu»' triels allemands P Ce syndicat nous demanda notre aide rwnï toute la population du littoral qui vit d? l'industrie de l'étranger! Nous pouvons lui dire quo nous accueil!^ rons toujours de publier ces propositions <y* des idées qui tendraient à promouvoir cette, industrie ae notre littoral. Laques et cires pour piles électriques On nous dit qu® nos maisons belles sont ea grand. retard. M. Duquenne-Seuvie, 15, rît# Van Maerlant possède quelques adresses belges.Le chinage sur laine, coton et soie en éehets Voici ce qu6 nous écrit M. Pierre Coulilierf 105, rue de l'Abattoir, St-Nioolos-Waeo. Le cliinage sur »*:ne, coton et soie eu échetoi est indispensable à tout fabricant de tissus, laine, coton et soie. Le chinage s'applique i tous les tissus ainsi qu'aux ameublements je suis l'inventeur d'un procédé nouveau deo-tiné à faire fureur pour la fabrication de tarais d'ameublement. Dos centaines de mille kilogrammes trouveront leur emploi chaque année.Je suis à même par mes secrets de préparation de teinture de faire une concurrence certaine, et je puis le prouver, en tout oe qu£ concerne ie chinage sur laine pour tricots «4 bonneteries et dont par les nuances solide# l'Allemagne faisait avec nous un énorme chiffre d'affaires; puisqu'actneillement chaque fabricant est tenu d'expédier s«s matière» premières pour îe chinage. Le normal n'est que du fil... chiné dont, la production annuelle s'éV -e K plus de 500,000 Vilogrammes. J'ai les capacités, mais lo capital me manque. Il serait possible de s'installer pour 20 à 22.000 fr. ici à St-Nicolas. Ce^>te entreprise de tout premier ordre rapporterait su minimum du 60 à 70 %, car je suie h m£me de produire jusqu'à 36 nue s différentes eu 'ine seule opération. 11 serait lojrique que cette ndustrie s'établit ici à St-Nioolss, car nous sommes dans le réseau de la fabrication de tous frenres de tissas, tapis et boncet-wrle. Si dono parmi vos nombreux lc-teurs que!'» qti'urt voudrait entreprendre l'affaire, je suie orêt à me dévouer et à mettre mes connaissances approfondies au service de oette nouvelle industrie. Je suis veuf et j'ai six enfants, dont un es> sur le champ de bataille. Si D'eu me le ram^-ne. je serais à môme dè« le débnt d» la paix de travailler avec mes fils, trois mois me suffiraient pour l'installation. Je suis certes à la disposition de celui que des explications plus amples intéresseraient! La cris?, économique ea Allemagne Le prix des farines est en hausse Nous lisons dans le germanophile «Nieuwe llotterdaanaohe Gourant», du 11 septembre: oEn Allemagne, le prix des farines est en hausse constante. •Depuis la mobilisation, les meuniers sont en butte à dea attaques tràa vives, sous prétexte que Le prix élevés des farines sont injustifiables. » Aussi demande-t-on,qu'un prix maximum soit établi. «L'Association des meuniers vient de publier un manifeste pour défendre la conduite de ses membres. »Le prix des farines, dit-il, dépend du prb du froment. » Celui-ci est monté, du 27 juillet au début de septembre, de 80 à 120 nik la tonne. » A Berlin, le froment indigène est monté à 260 mk le froment exotique îi f1 0 mk. ■Les moulins ne sont pas par^snus à se faire délivrer la majeure partie dte froments qu'ils avaient achetés. • I^es pertes que les meuniers de la Prusse orientale ont subies do ce chef sont incalculables.»Tve manifeste invoque en oitre les raison? suivantes : le prix éle^é de la main ôNeutre la suppression des moyens 3e transport sur Tes eaux intérieures ,1a hausse c'u tau* de l'escompte. »T1 est inexact, que le* meuniers gardent oar devers eux, d's approvisi^nemonts pour : ru poser plus tard df« prix arbitraires. »Oes ayyprovisirnnenîents ont été rétpnei tionnés pour les besoins de l'armée," de 1? marine et des administrations communales. * Actions d'éclat a l'ahmee ORDRE DE 1.KOPOLD I^e sorgenit-major Spiritus, J., du peloton de télégraphistes du grand quartW général, est nommé ehovalicr de l'Ordre de l^éao^d Ci. roootinaissanoo du courage et de l'audace ;uril a montrés dan-s l'aocem|»liiS80«aoot d'une aiission difficile et pérAoueo. ORDRE DF; LA COURONNE Pour les mêmes metifs. les sc^da-ts Hulen, J.-B», miXicsen de iqeo et Rossien, miii«ien •de 1013, d'à peietew des té'Mgra pb stes du înan-a quarwer géaéral, soru «oeunés cheva-iiens de l'Ordre de la Cewrenne. ORDRE DE LEOPOLD II An miciètère icg cheiains ée fer, marine, posies et téiô^rafkes. — M. De Deken, E., chef de snatien à Bowrg-I^opoJd^ «ot nomwé chevalier de l'Ordre de Léofioèd II en refjoiv «aiasanoe du courage don* îî a faiit preuve dans l'exercice de ses Personnel du pilotage Par dérogation à l'arrêté royal du 15; septembre 1913, fixant le cadre d'activité du peroomms^ du pikrtago rétribué au moyen de reertrses, ki rétribution h accorder au person-rj&i actif d.u piiotage des stations d'Anvers, ie Wîîk^roeck, d'Ostende, de Nieuport, de Zoebrugge, de Temeuzen et de Fkftssmgue ^•ra ea;culée pour les mois d'août et suivants à raison du douzième mensiseJ des taux moyens des renûses fixé» pac l'articit xa du /îl»t zrràtA* La rétribution telle ou'eîle car établie ci-dessus constitue un minimum; elle pourra être dépassée si les remises à calculer sur V* recettes dépassoïkt le montant de ce* taux movens. -*» — 1 « Pas de Russes lin démenti du Press Bureau anglais Londres, 15 septembre. — Lo Pre&sbureau a autorisé le «Standard» à déclarer qu'il n'y a aucune vérité dans le bruit d'après lequel des soldats russes auraient débarqué ou pàs»é en Grande-Bretagne en route pour la France ou la Belgique. 0 Le bruit que des troupes russes ae trouveraient actuellement sur territoire belge on français doit être démenti. : ^ Le "dome Rule,, voté par la Chambre des communes Londres, 15 septembre. — La Chainbr» des Communes a voté le bill provisoire du « Home Rule » dans toutes ses dispositions, et la Chambre dés lords l'a ajourn/-en seconde lecture par 93 voix contre 29. ( Router'r Tel. 0.) Les sympathies anglaises Un ordre du jour de l'association des Chambres da Commerce anglaises. M. H. Westeott, le dévoué président de la; Chambre de oommoroe brîtamiiq^w en Belgique, veut bien nous commun - quer le teisx^i d'un ordne du jour voré à l'unanimité te 1i août 1914 pair le Comité exécutif de l'Aeso-vation ées Cliambres de commerce dt| :v»ysume-Uni. Cet ordre diu jour, propose ,>ir Sir Aigemon F. Firth, Bt, président, et » condé por l'Honorable Rupert Becket. vios^ pa^idcct, montre que nos amis, les membre» ies Chambres de oommerce du Royaume-Uni, n'oubliont pas, en ces jours g»; tr'istesa» pour la Belgique, le bon accueil e* 1 ^hospita» ^té que leurs amis beiges leur or* accordé» p^mian-c leur visite en septembre 1013. Voici le texte de cet ordre <iu jour : « Le Conseil de l'Association des Chambre* ie oomsieroe-du Royaume-Uni désire, att xsom de l'Association, exprimer ieûr profond® ad»iration pour l'héroïque résistance offert* ^ar l'armée et k» peuple belges à l'agrcsiâoo -nlîeflssncie et, se rappe.lar»t lia cordiale réoep-r.îe« dont les des Chambres de com» «■wree «niaises ont été l'objet de ka peunt dtj {SawvornMRent belge, de© habitants de Bja»» x^les, d'Anvers et de Gond pendant la visa* 'ôe l'Aesedafiion en septembre 1^13, offre T>iuïJ profv^ïde sympa^ihie ou pnjple befee, rà exprune l'espoir ç-je le succ£» des arm^et aîlséea délivrera bientôt la Beàf*iqus da i'tsv vahioBour étranger. »> Ajoutons que Sir Al^ernoo F. Firth, Bt, président de rAoso<sasâon, a mis «a oampr.fn® à la disposition <iu gouvernernent pour y recevoir dot réfugiés belles, jy* .tel* pesbzt'» &ÇfUi*.*oo& MI ojtucJ {

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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