La Métropole

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03 September 1914
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LA METROPOLE 0 BliiE! le nef» Jeudi 3 septembre 1914 21e Annéw "j-Mo 244 ~ Edition B EDITION DU MATIN LA GUERRE LA GRANDE BATAILLE A REPRIS LA SITUATION Situation inchangés dans les provinces d AnvsrseîdeLimbourg Anvers, le 2 septembre, 10 heures du soir. (Officiel. J , . l*e Zeppelin a reparu cette nuit, mais il n'a pu survoier la viiù*. Les projecteurs l'ont dépisté à temps pour l'empêcher de causer des dommages. I.#ee Allemands ont incendie quelques fer-nips dans les environs de Merchtein et de Assc-he. Anvers. 2 septembre, 10 heures du soir. — (Officiel.) La légation impériale de Russie communique ce télégramme de Pétrograde (anciennement St- Pétersboui g ) : Dans La Prusse orientale notre cavalerie a détrui/t les stations de chemin de fer de Lanelsberg, Cessen et Bischofstein, ainsi que la voie terrée sur les lignes de Steinberg-Zin-ten et Bartenstein-Kœnigsberg. Sur le front du Sud — nord de la G-ahcie — le 31 août se sont livrés des combats acha.r-nés où toutes le* attaques autrichiennes ont été repoussées. Ici nous avons pris trois canons, 10 mitrailleuses et fait plus de mille prisonniers. An lires de ces derniers, les per-•tes autrichiensont ' normes. Dans la Galicie orientale notre offensive continue. Un combat particuli?M'ement opiniâtre s'est livré pour 'a possession de la rivière Gnilaïa-T/ipa. . . . Au dire des prisonniers cette position était imprenable et solidement fortifiée. Elle a été tnlevée par nos troupes. Les tentatives de l'ennemi de nouà rete-IV r par fies attaques répétées du côté df Ha! icz ont échoué. Le® Autrichiens ont été repousses de cette position en laissant 4,800 morts sur le champ Jp bataille. Dans ce combat nous avons fait de nombreux prisonniers dont un général, pris 32 oanons, 1 drapeau, beaucoup de parcs îp..nf.;iw;a hnancoiro do trains militaires. EN FRANCE Paris, 2 septembre. — Le «Nord Maritime» de Dunkerque écrit : Le communiqué officiel dç-s opérations constate que le mouvement tournant des Allemands qui doit être mené avec des effectif? énormes a continué à déborder notre aile gauche et nous a forcés à céder encore du terrain. Mais cette régression se fait avec beaucoup de méthode et d'après les renseignements qu: nous parviennent maintenant, on peut dire que son offensive coûte à l'ennemi des pertes-insensées. Le terrain est disputé pied à p:ed avec de fréquentes contre-attaques comme à Bapiume ou Saint-Quentin dimanche. Les deux armées sont harassées; mais no? lignes ne faiblissent- pas et les renforts sont suffisants pour permettre le relèvement des fractions trop épuisées ou trop éprouvées. C'est ainsi que depuis cinq jours l'armée an glaise est loin du feu. Elle se repose, reçoit ses renforts, renouvelle ses approvisionne îTients et ses munitions. Depuis ce temps le? troupes françaises soutiennent seules la lutt* et,sauf sur l'aile gauche, ?11 es ont pu prendr< souvent une offensive victorieuse. Quand h très vaillante armée anglaise reprendra- !: place sur la ligne, elle pétera à son tour d'ur grand poids sur les masse« allemandes. En cei immense front de bataille, des combats s< livrent à notro avantage qui se notent dan; cette affolante actiou générale et qui eussen été autrefois de très grandes victoires. C< qu'on sait maintenant delà bataille de Guis« montre que les Allemands ont subi des perte: écrasantes qui les affaiblissent. EcSatsnts victoire russf Taule une division autrichienne dÉfaiii Londres, 2 septembre. — Communiqué d i'état-major du généralissime russe du 2< août. ~ Près de Lustchofi, la lome dwisio: autrichienne fut complètement défaite. Le commandants de la divisioi et de la brigad et !e chef de l'état-re ijor furent tués. 100 officiers, 4,000 soldat-» et 600 blessés on 'été faits prisonniers. Les troupes russes prirent en outre 20 en nous et le drapeau du 65me régiment au tri chien. I*e champ do bataille est couvert de aom breux cadavres de l'enneni. On succès français Par une ruse de guerre, les Français p raissent nveir attiré à Cb a rie vil le un grnn nombre de troupes ennemies avec canons e tout Leur matériel. Les Français firent sauter les trois pont? coiipant net toute retraite et laissant tombe une grêle d'obus sur les Allemands. En moins de dix minutes, toute la ville fu rasée en môme temps quo les troupes ennt mies qui l'occupaient. Un communiqué officiel français. Paris, 1er septembre. — Le ministre de l'intérieur a envoyé le télégramme officiel suivant: 1° Vosges et Lorraine. — On se rappelle que nos forces, qui avaient pris l'offensive ians les Vosges et en Lorraine dès le début • les opérations et repoussé l'ennemi au-delà de nos frontières, ont ensuite subi des échecs sérieux devant Sarrebourg et dans la région ;ie Morhange où elles se sont heurtées à de* >rganisations défensives très solides. Ces fortes ont dû se replier, pour se reconstituer, les unes sur le Grand Couronné de Nancy, les autres dans les Vosges françaises, les Allemands sont alors passés à l'offensive, mais, vprès avoir repoussé les attaques ennemies sur le3 positions qu'elles avaient organisées, nos troupes ont repris l'attaque depuis deux jours. Cette attaque n'a cessé de progresser, bien que lentement, c'est une véritable guerre rie siège qui se livre dans cette région ; toute position occupée est immédiatement ergaa:->ée do part et d'autre: c'est co qui explique la lenteur de notre avance, qui n'en est pa? moins caractérisée, chaque jour, par do nouveaux succès locaux. 2° Région de Nancy et Wocvre méridionale, — Depuis le début de la oampagne cette ré-gion comprise entre la place de Met?., côte allemand, et les places do Toul et Verdun côté français, n'a été le théâtre d'aucun* opération importante. 3° Direction do la Meuse entre Verdun e Mézières. — On se rappelle que les force françaises avaient minutieusement pris l'ef Pensive dans la direction de Longtvy, Neuf château et Paliseul ; les troupes opérant dait a région de Spincourt et Longuyon ont fa; éprouver un échec à l'ennemi (Armée di prince impérial). Dans les rég»ns de Neuf château, Paliseul, au contraire certaines d< nbs troupes ont subi des échecs partiels qu '.es ont contraintes à s'appuyer sur la Meuse •tans toutefois entamer leur ensemble. O mouvement de recul a obligé les foroes opé ; ant dans la région de Spincourt à se repliei aussi vers la Meuse. Au cours de ces dernière; journées, l'ennemi a cherché à déboucher d< 'a Meuse avec des forces considéra-blee, ma:: par une vigoureuse contre-offe<nsive li a étn rejeté élans la rivière après avoir subi de trè: grosses pertes. Cependant, des forces non velles allemandes 6ô sont avancées par la ré gion de Rccroy, marchant dans la directioi de Réthel. Actuellement, une action d'en semble est engagée dans la région compris esntre la Meuse et Réthel, sans qu'il soit possi ble de prévoir l'issue définitive. 4° Opérations dans le Nord. — Les force franco-anglaises se sont initialement portée jusque dans la région de Dinant, Charleroi e Mons. Quelques échecs partiels subis, le for cernent de la Meuse par les AHemanels, cher chant toujours à nous déborder par l'oues c'est dans ces conditions que nos alliés ang'.a: attaqués par un ennemi très supérieur ci nombre dans la région du Oateau et Cambrai ont dû se replier vers le sud au moment oi nos forces opéraient élans la région d'Avesne et de Chimay. Le mouvement de recul s'es prolongé dans les journées suivantes. Cependant une bataille générale a été en jjagée, avant-hier, dans la région do Saint Quentin et de Vervins, en même temps «jn ians la région de Ram, Péronne. Cette ba vaille a été marquée pour bous par un snccè mport-anfc sur notro droite, où nous a von rejeté la garde prussienne et le 10e corps. Dans l'Oise, par contre, et toujours e raison des progrès de l'aile droite allemand >ù nos adversaires ont réuni leurs meilleur •orps d'armée, nous avogs dû marquer u nouveau mouvement de recul. En résumé, à notre droite, après des oche< lartiels, nous avons pris l'offensive et l'ei ;emi recule devant nous. Au centre, n«U3 avons eu des alternative i échecs et de succès, mais Ira bataille gén< aie est de nouveau engagée à gauche pé ;ne série de circonstances qai ©et tourné e aveur des Allemands ot malgré des oontn ffensives heureuses les foroes angjo-fraaça >es ont dû céder du terrain. Nulle part encer, .os armées, malgré quelques échecs intente .ables, n'ont été réelle«eot entamées; l'ét-s ocrai de la troupe reste excellent malgré ,1< >É*rtes considérables subies, mais les eave ies dépôts ont pu bouooer les ndes. Jn grand effort et uns ferm résistance Paris, 31 août. — L'«Echo àe> Paris» d {tze suivant les communications reçues par t ministre de la guerre, en dépit de l'aran< lUemande dans le voisinage de l'Aisne on pet lire hautement que le» français gjudent biu i leurs positions. Il semble difficile d'imaginer, ajoute t tournai, que le grand effort que paraît fai; l'ennemi du côté do la Fèro ne puisse p: Hre tenu en échoa — (Frwm Nouvelle.) Tirlemont-Gand-Âlost Ayons confiance ! Grand, 2 septembre, 8 heures soir. — (Dt notre envoyé spécial.) — Quand je quitte Anvers co matin pour la randonnée que je me suis tracée, le temps est radieux, un clair oi ,oyeux soleil a'anaouoe à l'horizon. J'ai oublié i audacieuse agression du Zeppe'.in, do vou ant me La rappeler que pour vouer à l'exé .rration universelle les assassins de-cette nation de sauvages pour qui les traités sonl .ettre morte. J'ai h peine fra.nchi l'enceinte fortifiée de la place d'Anvere que je suis pris par le merveilleux spectacle eie la o.mpagne toute embuée sous les chauds rayons du soleil qui mon-r-e à l'Orient. Alors que mes oreilles tintent encore do le pétarade do cette nuit — j'étais aux premiè os loges — un spectacle réconfortant s'offre i ma vue. Dans la campagne qui s'étend à perte de ue, le bétail broute paisiblement. Ailleurs es campagnards sont au labeur, pris et rete nus par l'amour qu'ils vouent à leur terre •i laquelle ils sont attachés comme la mère l'est à son enfant. Ah! les braves gens! Comme cola fait dv bien de les voir, en face de l'ennemi, calmes Méchine ployée. jeunes et vieux, vieilles femmes toutes menues, la tête enveloppée d'ur <rrnnd mouchoir rouge, dont nous ne sauriont olus rire, travailler, retourner cette terre irrosée de leur sueur de générations en géné vtions et pou laquelle leurs enfants et le un offres, en ce moment, luttent vaiframmerJ if:n r!e la mettre à l'abri de l'emprise de 1î race abhorrée. De gares fleuries on gares fleuries, aux jar linets coquets qui chantent la joie de vivr< • nous arrivons à Termonde. T/à, j'apprends do source sûre que le Zep oeiin a pa^sé sur Termoude à deux reprises 11 nnit dernière. première fois à 11 1/2 heu "es. Il était, très haut, mais le bruit de se: Hélices fut entendu de toute la population fl filait vers le nord à t-oute allure. Son paswige fut signalé par les autorité; militaires dans différentes directions. Deux heures plus tard, il survolait à non i vean la zone de Ferm ourle. Il était alors beau 'oup plus bas et le d voyait visiblement, sem , Slant chercher sa voie. Le moteur avait de atés fréquents et l'on entendait des cris i ^ord, comme si ces messieurs no parvenaion pas à s'entendre. ; C'est, dnns ces conditions qu'il se dirigea i ; nouveau vers Pu ers oit on l'entendit passe •MiRsi, peu après. Lais-sons le Zeppelin. Je parcours rapidement la région en auti i et je constate avec une satisfaction que no . 'œtenrs partageront que les travaux de e'é Fense sont tels ici qu'il semble impossible qu. 'ennemi ose jamais s'y frotter. 1 Rn cours de route, j'apprends qu'hier ma ■ tin. nn officier allemand a été arrêté à Leb , lx»ke lez-Termonde, et qu'il n'eurait comm un enfant de neur d'êt| e fusillé. Féroe^s et lâches, voilà b:en ces gens-là. ïl montait un superbe cheval qui fera trè ; bien dans notre cavalerie. ; Hier un « Tanbe » a survolé G and et I région de Termonde. Il en fut de même c 1 matin. Nous l'avons vu à une grande hau - t-eur, à l'aide d'excellentes jumelles do eam pagne. t Un officier nous dit: — H en vient de temps en temps. Ça nou amuse! i — Et la région est sans doute infostéo d , patrouilles allemandes? demandons-nous, i — No craignez rien. Les uhlans sont ren - soignées; ils no s'y Protte-ont plus. t Je ne dis alors que c'est un véritable T>la: "ir de voyager avec des compagnons qui per sent de la sorte. Nous arrivons à Gand. Nous avons bouff pas mal do poussière et boire un coup not t sourit assez. L'animation est-intemse, ot i nouvelle do l'«aimable» visite du Zeppelin Anvers est déjà 1 connue. On oolpoi-te à c t- ^njet; des propos invraisemblables. Morale d s l'histoire, c'est que partout il y a des ger qui prennent des vessies pour des lanterne* t»t je reconnais qu'à Gand il y a des Lamic< ' Tenieux rie première forco. ( T^e moteur de l'auto ronflo, nous preiior i place et nous mettons carrément la direotio n sur Alost. Toujours du soleil, de la poussière, u :*h.asoé-oroisé endiablé do teuf-touf, une can * pagne sploadide, dos troupes qui vont ot qi i- nen«ient, des soldats au repos, des arrê pour montrer « patte blanche d des solda . qui cuisinent, d'autres qui mangent avec u ippétit de Gargantua, ot qui vous sourioi au passage, l'air iovial, pleins d'entraûi, cou i (»e s'ils étaient a la fête. r; Lundi soir, une oeataine de soldats a.U« mands étaient arrivés à Alost. Hier matii ^os lanoiei*s les dé4ogèrei«t proprement, sai qMelqnes retardataires qui fa»W€«t la boml f, Jans une maison du Marché au Bois. Ur patrouille de gendarmes, vora midi, vint pot . ies « prier » de rejoindre le«r3 camarade Pris de pour, ils montèrent »ur le toit. Que j«es coupa de feu furent échangés et nos gai » ;vrds porvittrent à s'éetiapper par le bois e Osbroeck. I>a situation ici est excellente, et de no® breux Bruxellois arrivent oottfftaœment 0 Alost paur « changer d'air ». Leurs renseignements confirment ce qi notta avons déjà dit à aoe 1 acteur s snr la v à Bruxelles. it II rsasmt (le mon excursion que les AH e -riands exit tâté le terrain vei-s la région qi t je viens de parcourir, mais qu'ik ont renoti-it \ «'aventurer dans une zone qui est prête i' le® recevoior eomm-e ils ne l'ont jamais été dont ils n'iraient pas se vanter. le- Je regagne Anveis fort marri d^i e royage que je croyais être fertile ea are i» tures. Ce sera ^oar uao autre foiai Le massage ea roi d'An-g'eterre au Parlemeni britannique Londres, 1er septembre. — En réponse i l'adresse votée par les deux Chambres di Parlement britannique le roi tïeorges a en voyé à oelui-ci le message suivant: Je vous remercie pour votre adresso, plein! de loyalisme. C'est avec joie que je ferai par venir au Roi des Belnes l'expression do U sympathie et de l'admiration avec lesqualle: en communion de sentiment avec moi-mêm< et mon Peuple, vous avez suivi l'héroïqui résistance de sort armée et de son peuple i l'odieuse anross'an de ron territoire, et l'assurance de la ferme détermination de l'Angleterre de nir par tous les moyens ls; efforts de «a 3eH:que cour sauvegarder sor indépendance et le droit public de l'Europe Ce message a été accueilli par de longue! acclamations. ; >—«O » * L'attentat fie Lowvaiii iîouys'le protestation atnéricaini New-York, 2 septembre. — Le journal aîné ricain «Post» dans un aiticle do fond, attir l'attention sur 1^. fait que r Allemagne apro une semrine no put pas expliquer d'une façoi satisfaisante l'attentat de Louvain. Dire seulement que le militarisme impéria est consiel^ié comme une religion par l'entou rage de l'Empereur et la bureaucratie aile mande est faire prouve d'une grande modéra ^0Ii- Le proverbe tQut veut la ftn veut moyens», ne fut jamais appliqué avec i-ni • de consistance machinal^ que par l'auto-'it militaire allemande. C'est la profonde considération de ce fai qui plus que toute aiîfcre chose est la cause^'r l'entière absence de sympathie pour l'Aile magne dans ce conflit. la vraie essence du culte militaire aile maud est que la suprématie absolue de se prétentions est au-dessus de toute autre con sidération humaine. 0'e£t cette vue qui explique l'app- 1 ^moressée du «joureniement du Kaiser i l'ultimatum autrichien concernant la Serbie et ne pouvait pas amener autre chose que 1 guerre monstrueuse dsns laauello le mond> est maintenant plongé. C'e9t avec le plus profond regret nue l'élé ruent humain libéral de la nat'on allemand eonstate l'aggravation de cet ordre de choses par l'acte commis à Louvain. >—«50 OO1—£ .Encore les fausses rnvelle! Paris, 1er septembre. — TJno dépêche d ■ Londres annonce que de3 aéroplanes aile 1 manda continuent, à voler au-ele^gus de 1 Pologne a!!emande ; oes pilotes jettent de ■ feuilles contenant des fausses nouvelles, ne i taminent que le Japon a déclaré la guerre ■ la Russie et que la Suède a ooeupé la Fi.r : lande. « ■ Féiioiteîions serves ; Le 30 août, lo consul de Serbie à Anvers | télégraphié à son gouvernement co qui suit i Lieutenant-général Dufour, gouverneu militaire de la position fortifiée d'Anvers m , charge de présenter an gouvernement d . Serbie Texj>ression de son admiration et &î plus vives félicitations pour la bravoure de ployée par la vaillante armée serbe. > ANTOINE, consul de Serbie à Anvers. Il a reçu la réponse ci-dessous : » Veuillez présenter Excellence lieutenai générai Dufour les remerciements les pli - sincères du gouvernement serbe pour ses trt . aimables félicitations et lui exprimer les sea > timents d'admiration du gouvernement royj pour la splendkle résistance de l'armée be»l>j dont la lutte héroïque contre des fore«s beai s coup supéi*ieures a émerveillé tous les aan du brave peuple belge. t PACHITCH, ? Ministre serbe. » . A LIÉGB p Des n'ouveilles réoentes reçues de Lcége noi disent que tout se passe aussi bien que po . sible dans cette ville. Les habitants manquent d'argent, ma _ s'entraideat admirablement pour ies vivres. i ffliiïi iiiiiii ^ Londres, 1er septembre. — Un Anglais a rivé de Bruxelles, dont le « Times » ne pei mettre en doute l'information, a pu caus ^ aveo un capitaine allemand. s Oet officier ennemi dit; que les effor énormes de l'armée allemande sont destinés s impressionner les alliés et particulioreinei n les forces anglaises. Malgré les succès qu'elle a remportés, n sentiment se répand pai*mi l'armée allemant l" que ses efforts seront en définitive inutile 11 car elle a à lutter contre de trop grand ^ forces. Quelques soins quo prennent les autorit . pour cacher aux troupes toutes les victoir russes, le bruit de l'invasion de la Pologi l" se répand parmi les troupes allemandes. Ce sentiment d'anxiété a encore été accu par ce fait que deux corps d'armée alleman ont passé la Meuse par les ponts d'Andenn et do Seilles entre Nam ur et Liège faisa ' route pour la Pologne allemande. e L'Empereur a fait connaître à chaque s< ,r dat qu'ordre était do prendre Paris ou < j"' mourir. r L'officier allemand a dit â celui qui a do ^ né l'information que 800,000 AHemanels so lC pa«s>^« par BrnseÛes. Une bonne partie de ces troupes a dé\ «" de sa route r#\ir©Ue afin d'impressionner a ai pi taie belge par la puissance militaire < Kaiser. J LE, CONCLAVE » Les " sfumaîa " ds mercred 3t Rome, 2 septembre. — Deux Sfumata : in diqlièrent que les se-rutins de la matinée n'o i- pas donné de résultats. Une foule nombreuse 3e trouve à la plî St-Pierr*, La vis à Bruxelles -lof- Récit d'un témoin Un de no» confrer«« de la presa* brux^l loise arrive aujourU hiu à Anveia, nou» » fa* le rôoit de sem odyssée. k- — Je t.uis parti de liruxelle» hier, r«r» au i di, prenant a ia Boun» te u-au> pour - chem-ot-Agathe. Du point termuiun, qiu c* la gare, il n'y a qu'un* distane-e d'un-* b*»un i et demie à franchir à pitsd pour arnv«r ■ Assche. Là je (X>m.ptaw ti-ouver un tnuo <h vicinal qui va jusqu'Alocit, et d'Alo*t r©ak > par chemin de for à Anvers. Mais 1°, le train pour B«rehem n'a pa-» ét> ! jusqu'au j>oint teruunu» ; on l'a arrêté d* i vant la place Communale, à une distarioe »« ■ sez courte, d'ailleurs, la gare; 2* u>ute « ■ route — c'e«t la chaussée ele Gand — ju» » qu'aux environs d'Asstihe était remplie 1 troupes allemandes en rejxw, et cela m'a for ■ cé à des prudences qui m ont fait arriver veir 5.3 h. 1/2 seulement à Assohe ; 3° A Aaanhtd plus de circulation du vicinal vers Aios.i j'ai donc dû faire la route à pied jusqu' cette ville oh, la gare étant ferme©, iî □ m'est resté qu'à loger. Ce matin à 7 h. 3-un train est parti d'Alost pour Termond* Je l'ai pris, j'attend à Termonde un (grosse heure", puis un « banlieue » s'y w A formé qui m'a amené à lu h. il'2 à Anvon '\ Ce voyage fut un peu long de Uruxeiuc* Anvers, mais ses ennuis sont oubliée» quanc [ en arrivant, on se dit qu'on vit dan», un l'granele ville dont l'atmosphère est pure d î microbe allemand ; quand on revoit partou autour de soi les uniformes de nos bimv« j tioupiea's, — moins pratique sans doute qu ies uniformes kaki de» Allemands, moin» au simulateurs que ceux de ce peuple d'aaim.ok mais qui ont au moins l'avantage de km** quelque oolcris, quelque pittoresque à l'ai , mée (ah, quelle unpression de chose moru< , de mécanique organisée pour la guerre »ar i cexquetterie, sans flamme et sans panaoh laisse l'aspect des troupes kaki de l'Aliern* l !fio 1). Et puis la ville ici est pleine d'un > animation joyeuse, que Bruxelles e«t em trai . de perdre les mines à Bruxelles, so font cru tes et renfrognées 1 Nous sentons chaque jour l'effort un pa î plus grand dos Allemand» pour noua f-atr . comprendre qu'ils sont nos maîtres. Vous avez publié 1*affiche que M. Max fait placarder dimanche après-midi et où ( oppose si courageusement un démenti à un affiche du gouverneur allemand de Liège, li { attribuant une affirmation mensongère i l'égard des Français. Lundi soir a été plaçai "dé un avia du con . mandant allemand qui o«t là riposte à l'arf ? che ele M. Max : le gouverneur y fait #avoi quo dorénavant aucune affiche, «aunsi d« I municipalité», ne pourra être publiée aan» so autorisation. Une autre affiche du même gouyerneui placardée en même temps, fait savoir quo ne pourra plus circuler dans les environ» d Bruxelles occupés par le« troupes allemand* sans un oanf-ooneluit — (en réalité, c'ewt u certificat d'identité), — délivré par le bourj, * mest<re de la commune et lo gouverneur ali< i m and. Le gouverneur allemand pour la B&lgiqu Q occupée, le général von der Goltz (Pocha est arrivé mardi matin. ,t Tout le personnel du ministère de l'inu „ rieur avait été averti la veille que le génen allait prendre possession de celui-ci avec so ^ personnel à lui. Je lis dans un journal anversois que, pa,rn co personnel, se trouvera M. Trimborn, c Cologne, député du Centre et ancien oonm d'Allemagne à Bruxelles. J'ai j»eme à croire. M. Tri m boni n'a iamais été oomi d'Allemagne à Bruxelles; il n'a ce**<é d'h-i(i ter Cologne, dont il est une des toute» pn mières notabilités. Voici ce qu'il a de oon m un avec la Belgique: il a épousé une W a vie toise, Mlle Mali, dont le pèro fut lorij : temps, s'il ne l'est encore, consul de Bel^iqi r à New-York. Cette circonstance et celle qu" e parle fort bien le français, fait qu'il a c 0 nombreuses relations eu Belgique, notau: 15 ment parmi les chefs du parti catholique -me souvient avoir assisté, il y a quelque <k ans, à un congrès des catholiques allenvaru » à Cologne dont il était un des orgamsat^u et des hommes à succèa (car il a beaucoup <■ talent); M. Hellepubte, M. Alex. Braun, -it d'autres personnage» catholique» bele^i s étaient venus à ee congrès. Il y eut un grar .s éeiliaJige de politesses et de réception» enti i- eux ot M. Trimborn. Et celui-ci viend<ra ul maintenant travailler à l'assujettissement c e notro pays aux Allemands sous le couvert c i- la connaissance qu'il en a ainsi acquiso et d-s relations qu'iJ s'y est ainsi faites. Cela ne nous étonnerait pas^du tout! ... Mais, je me lais&e entraîner... Revenons à la situation à Bruxellea. Von savez sans doute que dan» la ville comme d*i ie3 faubourg», les caféa doivent ê'tre ferm-à partir ele 7 heures du soir, que la vente < l'alcool est interdite, que le» «tram*» cire lont moins tard que d'habitude, et que, d »' leurs, leurs habitude» sont à tout moire1 ls modifiées par des incongruités «allemande i- passages de troupes, etc. Jusqu'ici le ma<n<r rîe vivres ne se fait pa» trop (sentir: le* réqr is sitions ont été suspendue"* ver» le milieu ( la semaine dernière, pour huit jours.pa/r »u^ d'un accord entre M. Max et le général ail - ma.nd. Pendant quatre jout», on a du manger ( nain rans leva in,qui e^t a^»-x désa-srésbV ai îwirmote, et même à d'autres.Le bmirre cot mence à se payeT à 4 francs le kilo. T^e ^ commence de son côté, h »e faire moi-n» abf> r" dan t. Ce qui par contre, e«t abondant, e'e la raisin. On en offre A tou» le» coin» d» ru fr à bas prix. C'est le raisin de Hoeylaert, q ne s'exporte plus. k? J'ajoute quelques mot» : c Les troupes alilemand^» nue i'ai r«nrontr/ ir Ir'cr, allaient toute» VWT15I BT?UXKT , elles se retirèrent. A partir de la gard* d' 6 vant-, je n'ai plus vu que quelque» charir de l'intendance, et, ver» le« conf'n» du ter s' tofre de la commune, une coçroagnV de c 33 ctUHcs. Un peu plus loin j'ai sperçn i , « Taube » qui survolait... Puis oe fut torrl ^ iî n'v a plus trace d'Allemand. ?s - A -'•■i ■— S La préméditation it ?" Un député allemand, rapporteur l'an d< nier du budget de la guerre, écrit oe qui »ui c A la discussion en commission, povw 7 préparation du budget de la guerre, pru-* part plus de 40 officier*. Quand on arriva •x paragraphe * Armement »t le chef élu dépc ]' tement pria de ne pas le discuter. J i A l'issue de la séanœ, d m» fit part oc fidentiellement que oe poste était relatif a nouveaux mortiers de siège, « qui sont ma: "" tenant à l'oeuvre à Liège ». L'état-major j néral désirait qu'on n'?«n soufflât mot k ex>mmission du budget. Môme les officiers p sente ne connaissaient rien de ce nouve , matériel. » j II y a donc plus d'un an quo oes mortv capables de réduire au iilenoa le» canon» < n" forte de Liège mai» non de* fort» moder* nt d'Anvers étaient fabriqué» dans le plu» gra secret. ■ce Attilal II savait trè» bien dès ton «OÙ auand » ila •paient empio/ée, Tous au travail ! ^ La guerre éGonomip Ouvrages de dames Pour les dessins sur tissus Nou» recommandon» aux perseuin»» que b rhô** tnw»rc~so et paj-UcuIierement qu voudraient « otvuper d**>» ouvrages de daui^ il. Jules Buyvt, s(>ecial:Kte deci&inatear, 29 rempart de» Béguine», Anvers. Les produits photographique; Depuis que ba photographie a pris un esso ;e pus «n piu» grand, l'Allemagne en » pre •ué ^K>iir lancer sur notre maixJje une quan uté LnnombraUlo de &f» pro<iuit» pluKogra phiquee ; appareils, papioi's, plaque», cojh ^xjeiitu>n» chimique», etc 1^ tout au détr ment de» pro^luit» de provenance Bedg», Frac cause ou Anglaise. Ceci e^t teUemen^ vn que pour le* appareil» photojrruphiqueK p -x.. la presque totalité de ceux raw en v«nt «n Belgique 6ont de pro^enane-e allemand* \{ieux qu« oela : le» marque» françai»«s e î-nglaise» qui 6»>nt nombreuse» oepen«lant, n <r<nt presque pa» connue» de no» photogra phe». Or que l'on sache bien oeoi : Dan» le d< main* photocraphiqu», tous le» prod'itt» vr<r lus par l"A'l#»magne sont de» imitation» (cei *ains le reo^nnaissent dan» lenir» cata.lov:u«-les prod'iiti* équivalent» inventé* par de^ fi Snque» anidai?»es, française» ou be»lge». D'aï tr» part 1«=* produit» photographique al!< mand» cortt^nt plus cher qise ceux de tout \utre provenance. Que donc tous ceux qui *'e>ccupent de plv & 'ocraphie, tant amateurs que professionnel >*fu«w>nt dorénarent d'arh^^r de* prodiri' «•^nant de l'Allemagne, que le» rev«>nHeui ^ 1e leur cAté, une fois leur* stock» épuiW« n ^ o» foum:M*nt plu» au pava de>* barbur*»», e"^ont oeu-vre éminemment patirioti<"jue. C a «*ra un ooirp de plus porté À non oruel» or Lj -»h;wur* erand profit de no« intérêts « p le ceux de no» sympathiques alliée. K Les cage3 à oiseaux Accessoires dlver r On nous écrit : a '• Pour vou» aikh- dans la kit te contre l^n mrtarie*n de» annotes allem^iuls ci-ap^és voi . rr*uv*>rea mnr liste d'articles oui «unit in n i»orté« d'Allemagne et que no» industrie 1 xrittwiervt oarf.ittemervt fabriouer, savoir • h Des mîwiijeoiireis on rorceUviine pour ca{T< n J'oi'M-a'ux et dr perroouets; des bains r-n mé'; •" en verre pour oiseaux; des ca£e» d'oisaeat ^ <-m cuivre et e»n métal éramé; des» cai_'<~s pot iwrrexpiiKs; des perchoirs pour perroquet e tes supports <»t des tabbe* pouir css*^s d'e • -*eaux ; d«« aquariums pour poisson» ; d- nikk pour oripeaux. j Ksjaihemeinr de.* metcbles en bois et <-o l>ar bous pour jardfirvs et veranda.hs: eW jare: ri niiéres en boi^; des in^ta UntKm» pour max? »irs de come^riblies, tonm-^aux en f<T blan Soîtes à ca.fé ; d»^ va«es.. coupes etc. en cnjrvr ^ • V-> éta^î«Sre!s pour boijiîeillec et bol'ea à bi 1 <^uits ; de» appareils coupo»-papier ; d** app *7 -^ils pour fumer dos jîLniborw, harervgs, et< ■les g* lia cières. " Beriiiroup de ces objets peuvent fttre mis < f^abricarion <V suâte. v- Les produits pharmaceutiques On nous écrit : « Nou» Usons dans votre estimé iourvwJ du jq courarvt, eitBtxm ele 6 heuo-s diu r a rubriO'ue <« prx»tui.s pharnuwviwiiw**» <• Qu# .u l'ha<rmacte C^rvtrale de l^-itfique A liai « fabnoT.** clans se» uiM.n«» « . Arwtoi, A.-Tpirinie, Soiotato^, PhenaoèrHie. Prufar j ."valopuéne Su'lfonai. ranaviTi^èor. 1 no ibaJ. Vérooai. 'sa. pâte Pébéro, le» prx*ka#,*« ajalicylés. les ho^tées et cachrt». i »• Veuilles nou» prrmetin* de voua fatr» i eniarQutf i|u** oet te maisoo ne <« fabrwjt.*» - .î/ucun de c<-^ produiis » avais Qu.'éfle m-**xe comme cou® Uw autre» drotiui-^cô -<k gro» du par», aoit de la Suut«^e, w»t de * • f'raince, sou» nurs nonvs s<iir-rviifioti»-». œ <ju» rw»us app».'!» rfw cfcuw bniinohe sou» »? ru.»xu • de «« substituits »> oes nom» étant dépow». » e Nou» n'ajou£t<erons eju'uffi tnot. c'evt d^iâ ■ . f(K"t bve« « cvLa vieni d'axlK^urs ejue dr ' 'A lie» t maigne maàs fabriquer nous même vwuî. en- c- oc«re nûoux. La firme D© Roubaix 4 Gassien» d ' An * k rue Fu^gcr, 34-^6, nous écrit sur le môm» ,. vuiet : , a Corrwne sar.te k vos divers artkJrs. trfai «vrénessamc». «jt Va cu^^e économiaue noui , vous faii(st»ns s»avxwr pur n»n*s fabriuuiKis da»"*t nos u.sùrnes de Mwxem les produit» >uov-hjm* < < Creoliime (nxwn dépoté par un 0 l'V-tnotrui ) ■.t Lvsol ( id. i prxxiuit» oue flou# Itftfweroo* ( <ur le marché bel^e a^*ec des dé?î <>m h\h r 100» d<nti<?ues dès que la W sur le* brèves «» .uarefues de fabrique sera aho'ie -<n IVlifxws, l>e plus rw»us fabr^efutms 1**» Vakseiinr» t maevaitnciur*. pro«Krw eussent îrlVtnw# b--^oo j. inab « monopolisé par des Allemands erabtfg if <in l^elgicftie e* act u*41fmetnit exoul~*%. » t 1 Kuhn Su Marron» à Anver» et Wasserfuhr à Schiebbe à Har*-n). Nous sonww cribuitairea de pour l'Eau oxvcénée ûndu*etirielle et pfiiirma» oeurioue. m«i-* nous somme» À mén»r d»-niir tou ne la ootvM»mmajt ion d^-» <»je nc4 iin^^Matioms actunlU» rétlu^es srr**w ^*tarv 5 ^ies, ce ejue nous ne manquiTcns pa> <W fau-« après la conclusion le la paix, s* tra«é^ commerciaux nous favori«af^m. cwto nous avons tout lieu de le suppo»«r, en ea» de rô-1- icuire. n | Objets classiques On nous écrit : »! « Sait-on Que toutes les gravures destina y aiux Wx*ns de choses elairks les clvisejes des h' rit* son* allemandes. 5 11 Nous avons remarqué dan» une i communale une planche représentant (oytci ^ les armes A Ira surmontée du drapeao 4M* tnand et du hideux oiseau de proie Impérial. 1- n [1 nous «suffira de sn^raier la enose i i- ^honorable M. [)est?uin p*«w oue cette hor- 1 reur eiisparaisse, r»>U'S en somme* *ûr* c. «Ce sont là d*>s dér-ai'U cv-njt-èrT* rr^v4» ouï ne peuvent A"^re vndnffèreo's à lTi«jre o<i ruv/n ^ levons exterminer 1 "infâme cenn*r»**»*:rvT0 h lorw b Beltrkjue et Atuver» en partiro'irr «o • cep,î"jai<>,nrt diepuis trop km^iemps 1'em-pn.ve. n f. Cefte lettre est sitjnée d'iwi de« noms Vm •■k>uc honora b'e* d<» no*rp v'"^'-. ^Ce qu'il faut dépenser po nîuer un homme à la guei i» J'ai lu, eians un journal américain, c pour tuer un homme, dan» la guern» uio r a«, il faudra dep»u*tsr 7ô,U0U franc» en^u t Ce chirrr* ai ayaut paru exagere, j tu d 1 cibe a la verUi^r. Me* reoherciiee» m'ont il d urê que 1» journal aménemn était plutôt d«fcou» d« la vérité. 't La fcouirn*» à dépenser pour tuer un hon A la guerre e«t eu etret le quotient d'une ^ rusion dont le dividende e«t v» que couu 36 guerre A l'uo de» belligérant», et don diviseur w\ U nombre de» homme» tue» l'autre ex^te. Or, la Franc» a dépensé en 1870-1871 2 : ,s liardto d» frajic» environ en frai» de gu< 15 proprement dits. Elle a dépensé en outr ^ milliard pour la reoni9» en rwvt de ©on tu-'** riel et pour l'attribution de »ecour» aux J" unie» eu» la guerre, dépense» qu'il ewt ji d'|n<5orporer dan» le dividende avec lee f lt de guerre proprement dit». ' \a Franoo a dépensé également 5 tnillis lf d'indeannité de guerre, plu» 2 autre» millu 1 pour les intérêt» de cette somme, pour frais d'emprunt, le» pertes d'impôt», les < uobntions impos+^e» par l'ennemi et l'en tien de l'annee d'occupation allemande J oette troisième catéçone de dépense» ne vant pa» se reproduire dans toutes l«« g '* re», il ne serait- pa» juste do la faire en n . dans le divid«nde. ■v' Voici, dan» le même ordre d'idée», quelc n indication!* sur le» dépense» relatives à d ores guerre» : ** Guerre rus«o-turqu» (1877-1878): Turc milliard»; guerre rusfio-japewtaise (19( Russe», o milliards. D'autre part, les nombre» de» hom tué» ou mort» de ieuTs blessures ont re^p« rement foé l<"« suivants: *■- Guerre frajioo-allemande :AllemandB,28 t" pnen-e russo-turque : Russes. 16.000 -, gu "1- russo-japonaiee Japonais. 58,000. y D'où iJ résulte que le prix de revient c m homme tué s été: En 187a 1871 de îaî.OOO francs} en 1 1878, de 75,000 francs; en 1905, de 102 francs. Chiffres égaux ou supérieurs à celui de par le journal américain. Je m'attendais, on entreprenait a» ea À trouver de» résultat» qui fussent en proj sion croissante de 1870 à 1905. En effet, d'une part, le» on gin» de gu «e «ont perfectionnés; leur prix de nev tr- s est élevé. D'autre part, les p-ogré« < t l'art élu tuer ont toujours été dépassés pa/ la pmgrèe dan* l'art d'éviter la tuerie, de a nt que la proportion ele® hommes tués ou iu sés dans une heure de combat a sans c r- diminué. Cette proportion était de 6 % FrédArio le Grand, S % sous Napoléon, n- en 1870, 0.5 % en Mandchou ri». m Mads en 1*70, U n'a é«"é livré qu'un* n «aine de gmrules bcatsille». I-e» armée» jé- p'-r'.ale» ont peu combattu entre Frrr»«*»hw la «t S^lan ; \+* arm^e» de ls République, ■é p>"ïrabattu enfe 9^1-rn et Coulrniers. ta» 1 nu a repris eu décembre, n-an avee Keani moins d'acuité qu'au début. Pert<tftr.< «e« rs ftalmies, !<*» h'wmw d^p^n^i^nt, m sis H -.uaient plu» En Mandchou rie, au nwtr ie» 1» se battaient preeous tous Ips jours, nd v>*t«ille« ont duré • 15 jour* è !»fr»nk«îer jour* h Cha-Ro, * jour* i f/ia^-Yanç et Cette nu 2mente tien de la durée de* 'as i«s A coau*enjsé J* diminution du nombre ■nMMHMimnMBOHOVHfiKfli Bll IMM II r IM r ^omme» tué» ou blessé» dans une heure <1^ il I i-ombat. Voilà pourquoi 1e prvx de reviewt d'us rn homme tué n'est pss piu» élevé en 1905 qu e« |B 1870 D e»t donc impossible d» prévoir exacte-^ ment ce qu'il faudra d^pen-er pour tuer uiî ltfr' homme dan» la prochaine go#»n e !-» -< r- -ou dépendra de la phvsionoinie de la lutte lor_ Si l'on s* bat presque ton» l«s jour», cotoick cvq Mandchoune ou dan» U«* BaJkans. le pr't au. de revient d'un homme t«ié t«»rs ro;*w dt relui Qu'à indiqué le journal américain Si 1 on k* b»-t, comme eo 1*70 à de plut rares intervalle», ce prix pourra augmenta ( |a -ians une proportion très appréciable. îî rr je iiminuera cert^inemAut pas ' de T1' tn"r* plu», ce qui réduira vrai ment les effectif*, à ba guer-re, ce ne sers a ^ "e fusil, ni le canon, os sera la fatigue, li >rre tvphu» ou le choléra. e j H e«t entre dan» les hôpitaux, en 1*70 '<80 000 Alleman-'s qui. bien qu'il» ne soient P»* mort» de maladies, n'en «ont p*A ™ »*esté» indisponible pendant un rertA'U tem,": [■aib ?uerr^ H*» Or niée h certté aux a1""" '' aîliée» quatre fou p'.ua de morts de malm -• rd> T,<K I*1*" ^u* " 1 fVcte prop^rt'on a été de 8 pour 1 cher !o ' Russes en 1*77-1Q78: elle n's ét/ que de ! «on "v>ur ^ pour le» Japon ai» grâce à leur #xc«i tyt- 1p"nt' hygiène pendant la guerre de Mand jajfr ohourie. Je compte plus, dan» la prochaine «u 1-0 Jer ;ur le* profirr^ de 1'hvQrifene et sur l'art d'évi ^reJ ter 1e^ perte» «ou» le feu, que sut l-« p<-oerAi le la balistiiqne et de» moyen* de deofuctioa U€fr Général Percln. au- ^ Echec local russe en Pmssi Orientale «ti- Londres, 2 aentoinbre. — Relativement ,60(^ une dérnVhe, puWiée par le» journaux antrlai arre aujourd'hui. sien.ilaat un échec ru»*» den« t Prusse orientale, dan» lequel trois gêner* l'un russe» tombèrent, l'Agence Reutrr appf*"' oar un t^légjamme r<*çu dans 1» matante ^77- Tendre», de l'état-major rusee, qui dit qni ,000 oet éoheç do»t être considéré comme purerr;«*n o<-»l et est dû au renforcement soudain <1e mué A 'lemands par l'arrivée de leurs pièces O cul. Des renforts russes arrivèrent immédiat* res- ment. (Reuter'a T*î. C«.) ^ E 200,000 roubiES aa prs-È mier soldat russe enlran n à Berlin lon- Jf*1- La souscription pubhotie cnv«rt« à Saisi Poterabourg et» fer«rar de» «olaats ^ ÏK>r iénétreroot t»reroïer» è fr«rh»3, a »Vl*4a ,rt^ | la xxcm* 4« tOwjÛUf SteofîRBRienls l L50 fr: T/Cs t . <\ P rvji p.t rsffiueac* ûfi L. »«a'v lnitJ«r»*rrî*n< Iw pe^sor.ret 4* l'W»îi <<>. : a* r d-% IftbowHr 41rectam«rf. « 4?* Our#au 4M.

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