La Métropole

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18 September 1914
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s * LA MÉTROPOLE S 6BI18I le ittin 21e Année No 237 Edition A 3B rue des Peignes, 59 ANVERS ue des Peig nes, 59 ANVERS Vendredi 18 septembre 19 LA GUERRE SUR MER les communiqués officiels françai La bataille de I Aisn Le statn-po eu Franc Paris, 17 septembre. — (Oommuniqi [ c!j 11 heures du soir). — lia situation res lans changement.. Les peries allemandes dans les dernières journée Londres, 18 septembre. — Une dépêcl lô Rotterdam au Daily Telegraph dit On apprend de bonne source que pendai \k dernière quinzaine les Allemands or /wrdu chaque jour en tués, blessés et pr sonniers environ 3,200 hommes ; on estiir lo total à 14.000 tués. Le but des Allemand Le colonel Repington écrit, jeudi: Nous ne savons pas jusqu'ici pourquoi 1, Allemands se sont arrêtés pour livrer batail Ils peuvent avoir reçu des renforts et d> approvisionnements et peuvent avoir on vi une nouvelle avance. Ils peuvent vouloir g; gner du temps pour permettro à leurs traii et leurs «impedimenta» de gagner la Meus Les aviateurs sauront en juger bientôt e comme les Allemands ont été harcelés de toi côtés, ils seront sous peu forcés de jouer oa-i tes sur table. La position de La Fère a Reims est fort fiée par des places fortes devant les Allié mais elles peuvent être contournées par 1 gauche française. Si les Allemands sont rej< tés des hauteurs dans les prairies en ple: jour, l'artillerie anglaise pourrait leur infl gel* de grosses pertes. T1 est très vrai que si nous opérons par 1 gauche et si nous réussissons, nous no gr gnons qu'un avantage stratégique. L'aile décisive au point do vue stratégiqu est la droite allemande, et ici, un succè pourrait provoquer une catastrophe, niais moins que les Allemands ne soient moin forts que nous ne le croyons, nous pouvon à peine espérer nue action ambitieuse, e même le commandement supérieur ne sera: peut-être pas justifié de courir de grand risques pour le moment. La bataille est livrée méthodiquement e toutes les armes ont l'occasion d'exercer leu pouvoir. Nous croyons que l'artillerie fran çaise et anglaise sont en train do développa toutes leur force et que la contre-attaque al lemande reçoit quelques bonnes leçons. (Times.) On mouvement tournant des allié: Paris, 16 septembre. — L'ennemi a f vj déminent trouvé le moyen d'arrêter sa «*<î traite pour le moment et il Offre une rc sistanoe obstinée sur la ligm qu'il a ét< à même de préparer fortement en vue d< sa défense. Il a reçu des renforts cocsidérables probablement de la Lorraine, où il sem ble avoir abandonné complètement l'of fensive et avoir tout arrêté en vue de gagner une action de couverture heureuse çiui lui permettra de retirer >es armée-intactes à la frontière et, s'il est nécessai re, de les laisser se replier sousla protection des forts de Metz. Le point où la bataille est la )lus chaude semble être le Nord et les ci virons dr Soissans, où nous savons quelles troupes anglaises sont engagées. Les troupes ont traversé l'Aisne, mais l'ennemi a probablement concentré de grandes forces pour rencontrer un mouvement tournant éventuel venant de l'Ouest. Entretemps, les Français disposent d'amples forces pour procéderà l'attaque. L'utilisation habile de l'admirable réseau de voips ferrées, qui a permis au général Jofftfe de concentrer d'énormes forces de réserves et de se jeter vivement là où il faur à contribué grandement au succès de l'offensive des alliés. La Belgique remercie Londres, 18 septembre. — Une dépêche du Cap dit que le généra! B«tha a reçu du gouvernement belge une d^iêche, remerciant le Parlement de l'Unfcn pour la ré-solution de sympathie août la Belawue. Les succès s russet g Frise de Sandomir et de nombreux convoi Potrograde ,18 septembre. — En cooit nuant la poursuite de l'ennemi, les troi epes russes remportèrent sur tout le fror d'importants succès. Sur les arrière-ga: des autrichiennes elles prirent Sandom: et enlevèrent par un assaut impôtueu ^ une tête do pont très puissante; prè3 L< zeschoff elles passent la San en talonnar les Autrichiens en déroute. Dans la région de Javorovo elles enb vèrent plas de 30 canons, 5.000 prisonniei et d'énormes quantités de munitions c guerre. Sur lo front de la Prusse orientale : n'y a eu que des combats insignifiants. , Les Serbes auraient : évacué Semlii e Londres, 18 septembre. — Le Times pu blie une dépêche d'Athènes en date du 1 septembre, disant: Le bruit court qu d'après les dernières nouvelles les Serbe g auraient été forcés d'évacuer Semlin. : JouvsJe trahison ' de i'âllemap ï Ette aurait projeté l'invasion de la Suisse Genève, 16 sept. — Les sympathies de '' Sunsses, même dans les cantons de langu a allemande, sont toujours allées plus o •- moins ouvertement aux alliés. n Des révélations viennent d'être faites au - jourd'hui qui discréditent complètement k cause de l'Allemagne aux yeux de la Suisse a On a découvert en effet qu'avant que le - hostilités proprement dites# n'eussent com mencé, les conseillers militaires du kaise c n'avaient pas seulement l'intention de viole ' la neutralité de la brave petite Belgique e ' d'il minuscule Luxembourg, mais avaient pro - |X>sé un plan gr✠auquel ils auraient pi 5 violer la frontière suisse pour entrer facile t ment en France, et tourner la grande forte t néss? de Bel fort, qui résisaa si bien jusque c la fin de lu guerre 1870-71. _ L'exécution de ce projet, on Le sait autour d'hui, fut rendue impossible par la mobilisa' r ;ion ex.Traot'diineime de l'armée suisse, qui fu terminée au bouit de quanante-lvuit heures. Une vive indignation s'est fait jour depuis ■ que la vérité au sujet de ce plan allemand f été connue, et des officiers dis nt que la violad ion du territoire de la république ne fu unpôchée que parce qu'on sut que 200,00C Suisses étaient postés sur la frontière prête à repousser l'envahisseur. I>a Suasse tout entière pousse un soupir de satisfaction macn-tenamt qu'on aperçoit les I horreurs auxquelles elle a échappé. («Standard. ») Proposition repoossét Bordeaux, 16 septembre. — L'Agence Fournier a reçu une dépêche de Munich, •itant les Milnchener Neueste Nachrich• 'en et disant que l'Allemagne a donne louvoir aux Etats-Unis d'intervenir auprès du gouvernement belge pour lui proposer un armistice aux conditions suivantes : Une ligne de démarcation inviolable icrait tracée au Nord-Ouest d'Anvers. (Central News). NOTE. — Lo but de cette démarche, si îlle a été faite, est trop facile à comprendre, L'Allemagne, prévoyant qu'elle devra retirer prochainement ses troupes par lia Belgique, voudrait annihiler l'action de notre armée pour assurer sans frais ses iignes de communication et son arrière. Inutile de dire que cette proposition, •onime toutes les autres qui l'ont précédée, serait purement et simplement rejetée par iJotre gouvernement. Notre armée constitue une force redoutable, et elle fera son devoir jusqu'au bout, au grand dam de l'ennemi. Les Etats-Unis et la paix Londres, 18 septembre. — Une dépêche datée de Washington, 17 septembre, dit : M. Wilson a reçu du chancelier impérial allemand une réponse équivoque à la demande si 1e Kaiser voulait discuter la question de la paix. Rien dans cette ré ponse n'indique que la demande ait, été ■ soumise ou non au Kaiser. Sur Mer 3 Un navire-école coulé dans la Manche Londres, 18 septembre. — L'amirauté o annonce que le navire-école de la marine 0 anglaise « Fishguard II » à coulé à Rye, dans la Manche. 21 hommes d'équipage i_ ont été noyés. Deuxième information : Le «Fishguard II» était un vieux cui-rassé de 0.000 tonnes. Il avait à bord seu-r lement un équipage de 64 hommes dont 43 * survivants ont été débarqués à Portland. >- La flotte allemande s , contre elle-même Londres, 18 septembre. — Une dépêche _ non-officielle do Pétrograde au Times, annonce que la flotte allemande a livré bataille, dernièrement, à ses ^propres navires les prenant pour oeux de l'ennemi. Plusieurs croiseurs et torpilleurs ren-| trèrent à Kiel gravement endommagés. 8 Dans le ' Sud^Africam Le contact Londres, 18 septembre. — Une dépêche » du Cap annonce qu'une patrouille de fu- 1 liers sud-africains à cheval, poursuivant une patrouille allemande au Nord : du fleuve Orange, a rencontré les forces allemandes. la cause des alliés i i : est juste Londres, 18 septembre. — Une déclara- „ tion, signée par une cinquantaine d'écri-i vains anglais, a été publiée, exprimant . l'opinion unanime que la guerre a été . provoquée par l'Allemagne, approuvant c i l'action de l'Angleterre qui a défendu la c neutralité belge. r La déclaration se termine par ces mots : r Les soussignés appuyent de toute leur for- ] oo la cause des alliés avec la pleine coa-viction que la cause est juste. . (Renter's Tel. Co). La Croix-Rouge \ américaine Londres, 18 septembre. — Une dépêcht f de Washington, en da.te du 16 septembre, dit que le vapeur « Martha W. Washington » de la Compagnie Austro-Américaine, qui était détenu à New-York, a été offert par la société à la Croix-Rouge tjour être envoyé en Europe. (Reuter's Tel. Co). 11 La préméditation allemande'- La mobilisation date du 10 ! juillet Paris, 13 -:pi. — Parmi les papiers trouves sur un général allemand prisonnier di. guerre, on a découvert une lettré dans laquelle est réprimandé pour ne pas avoir donné suiiite înimédfiatement à l'ordre de mobiilisa- lw 10ItrtVr r Xf LE'ITRE EST DATEE DU cl. 10 JUILLET. On trouva «cm outre la copie d'un téléfjram- d€ me. expédiié par h généra! von Kluck, péri- à daffit la retraite des Allemands, dans lequel 11 est dit que les troupes allemandes macv « quaient de muantions çt que si elîes n'étaient m pas approvisionnées imméd'îatement, l'armée ua senaiit perdue. ce L'évacuation du foi't de Trayon, a proba- sM )! ornent exercé une 3*ande influeno? sur la re retraite de l'armée allemande, puisque les Hlemands assiégeaient Troyon et les forts voisins entre Toul et Verdun, dans le but de se frayer un passage vers Metz. le Ixs télégrammes de source alfcmamde dans co lesquels il esK question du siège de Verdun le; doivent avoir trait à cette opération. La dé- ck; faite des Allemands signifie que les Françai5 tic sont maîtres de la vallée de la Meuse de Toul es :i Verdun. Les armées du kronprinz et du duc de a Wurtemberg ne sont plus, de ce fait, en état ar do passer la Meuse et doivent se diriges" vers ru 'xî Nord pou»- essayer de traverser la troué: !e.< de Slenay et atteindre ainsi Luxembourg ou lxi t h ion ville vià Longuyon et Longwy. (Eeuter.V Un héros 1 Extrait de l'ordre journalier h l'armée <! 16 septembre : « Je porte à la ccn-naiissanoa de l*a<rm<! l'acte d'héroïsme admirable ot d'abnégatic patriotique dti caporal TRESIGNIES, d 20 régiment de chausseurs â pied. Le soklî s'est offert à son commandant pour traverse h la nage, sous 1e feu de l'ennemi, le canail c VViillobrœck, afin d'itbaisser io tablier d pont, qui devait se nui/nceuvrv.r do la rivt fortoment occupée jx'tr l'adversaire. Il a él fnapi>é morteliemenit pendiamt qu'iil faisa manœuvrer le méauKsme du pont. Sacha r qu'il allait à la mort -, le caporal Trésignie! avec une simplicité héroïque, a éorit son noi sur un bout de papiar qu'il remit à un sou; officier, puis il partie pour ne plus revenii Ce caporal honore son régiment, l'animée < ki nation. » Nouveaux détails L0 26 août, lors du combat acharné qui s livrait à Pont-Brûlé, nos troupes étaient s< p.jii-ôes de l'adversaire par le canal de Wili< brocck. Les Allemand' occupaient fortemes :j rive opposée, ils inondaient de mitraùJ nus positions. Il y av.'ifc pour les nôtres u intérêt capital à franchir la voie d'eau. U pont ,piacé précisément^ devant notre front l'eût permis, mais il était levé, malheureuse ment, et le mécanisme de manœuvre se trot vait du côté allemand. Le soldat Tresignies du 2me régimeant d chasseurs à pied s'offrit à son chef pour aDe en abaisser le tabliet. C'était braver un mort certaine. Tresignies le savait, oai avant de quitter les rangs il écrivit, ai crayon, avec un calm - admirable, un bille indiquant son nom et l'adresse do son épouse Puis, il se jeta à la nj*ge et, sous les balile prussiennes, traversa lo canal. Lo pon s'abaissait déjà et l'héroïsme do Tresignie alliait permettre à nos forces de s'élaneer à 1<; charge quand cet émule des guerriers d;> l'antiquité fut mortellement atteint. Disons de lui, comme jadis des braves d. Sparte, d'Athènes et do Rome: «U est moi-pour la Pitirie» et que l'on grave son non sur les *&b!-es d'airain de notre Histoire. Mais il faut que. dès aujourd'hui, pon ex oloit constitue le plus fécond et le plus cd-o rieux des enseisnements pour les général on qui n'auront pas eu l'honneur de verser leu ^ang en défendant la Belgique. L'aide anglaise aux Belges Londres, 18 septembre. — Dans une lettre publiée par les journaux, le ministre belge à Londres, remercie tous oeux qui uût aidé les réfugiés berges en Angleterre. Il termine sa lettre en disant que la Belgique est très reconnaisante. Il ajoute que les dons de vivres ont été si nombreux, iju'il sera nécesairo d'envoyer un autre navire la semaine prochaine à Anvers. Londres, 18 septembre. — Le Daily Telegraph estime à 7.000 ou 8.000 les réfugiés >elges se trouvant actuellement en Angleterre et on s'attend à ce que ce nombre tugmente encore dans quelques semaines. Au représentant du Daily Télégraphe e consul belge à Londres a déclaré qu'a-orès la guerre il ne doute pa3 que tous les éfugiés ne soient rapatriés par leur pro->re gouvernement. Puis, a-t-il ajouté, nés compatriotes se livreront iramédiate-uent à la restauration de leur pays avec a même énergie et le même patriotisme plendidô qu'ils ont montré dans la défeoi-e de leur patrie. La paix une fois rétablie e>o les troupes llemandes une fois chassées de la Belgi-ue, presque toutes les traces de guerre eront effacées après 5 ans de paix. (Reuter's Tel.. Co). Londres, 18 septembre. — La Sociéîé es meuuiers de Londres a donné plus e 3.000 sacs, chacun de 140 livres de fari-e, pour aider la Belgique en détresse. La remière moitié a déjà été embarquée et * reste suivra la semaine prochaine. Le ministre belge a écrit à la Société our la remercier de ce magnifique don. * * * Melbourne, 18 septembre. — Le fonds de îoours pour la Belgique dépasse actuelle-îent 40.000 L. S. Des mesures sont prises our recevoir les femmes et enfants mar-/rs belges. (Reuter's Tel. Co). !os œuvres d'art en Angleterre Londres, 18 septembre. — La corpora-on de la Cité do Londres a offert au inistre belge d'abriter dans le Guildhall &ndant toute la durée de la guerre, les uvres d'art les plus précieuses de la Bel-^qne. (Reuter's Tel. Co.) a véri'é se fait jour même en Allemagne Amsterdam, 16 sept. — Le journal soc La-te berlinois «Vorvvàrts» contient un arti-î meiitoint une partie de la presse alkmande 1 1 garde contre la publication de nouvelles 1 victoires autrichiennes, qui sont de nature c tromper le peuple. Le cxDrrespondant de guerre en Galicie du 1 Reri'iner Tagcblatt » télégraphie que l'ar- 5 d.11 générai Auffenberg se trouve da<ns -e position dangereuse ( !) à cause de l'a van ( ! !) <l:-s taxïu.pes russes. Il n'est pas impos- ' >le, <liLt-c1, qu'elle ne soit pas capable de ' lOindi les ^t'Utres armées autrichiennes. ( « Central News. » ) = L'attitude de journaïux importainits comme T « Vorwârts » et le «Berline<* Tageblabt» r ntraste vivement avec la position prise par ' ; sphères officielles allemandes quô, à l'aide la télégraphie-sans fiJ, mentent en circula-n des bulletins optimistes, dont le suivant : un échantillon caractéristique : « Des correspondants disent que la France appelé en vaiin la Russie à son aide pour -éter 1 "invasion allemande, mais l;s forces I ?ses sont retenues par les Autrichiens doi>t r ; troupes ont constitué jusqu'à présent une c nrière in :xpugnaible contre les attaques de s plus formidable des puissances militaires, n c («Staf\do*d..M^ < La vie à Bruxellei •• Le calme 11 » l( D'un correspondant, jeudi. r Le plus grand calme continue toujours régner à Bruxelles. La poptdation 5e ma u oriso admirablement, mais on co:npren<l av< quelle rage et quelle Tristesse int^neu,-es el est forcée de subir l'odieux joug alilemar é qvui se fait surtout sentir par une restriotk t d<e toutes ses libertés et aussi par le manqi de nouvelles fraîches et véridiques. II y a certainement. encore à l'heure a '' tue'J'O dans l'agglomération bruxeUJoit n 450,000 habitants, mais on ne s'en aperço guère. Beaucoup ele gens restent chez eu: Au lieu d'aller au café, on so réunit souver :l on petit oomité pour discuter la situatioi Cela 9e passe surtout le soir, car on sait qu 9 heures tous les établissements publies do vent être fermés. D'autant qu'entre quati murs on est à l'abri des oreilles indiscrète Les journaux ; Peraonne no fait plus attention aux fausst (i nouvelles de source alleanande. On ne les 1 u môme pas. D'ailleurs, très souvent, e>es pl. u oards sont collés très haut... pour qu'on r les arrache pas, la nuit. Beaucoup do journaux belges ciroulei - malgré tout sous le manteau, il y a des cj droits, bien oonnus déjà des Bruxellois, c e des gamins circulent. Quand ils voient ui r tôto sûre, ils murmurent en passant: e — Journal, m'aieu? — Qu'esst-co que vous avez? 1 — La «Métropole» d'avaint-hier. t — Combien ? — Un franc. s — Ça va pouir soixante-quinze centimes ; t — Allons, parce que c'est vous! s L'échange se fait rapidement, élans que 1 rjue ruelle. ? La a Métropole» est très voulue. Son pri vario de 75 centimes à 2 francs le rnnnér ? suivant la fraîcheur du journal et le nombi t d'exemplaires qui so trouvent sur le march< 1 Pendant quelques jours, on a débité el< journaux allemands, mais depuis mardi o - ne lçs voit plus. On en infère que le cheani - de fer a autre chose à faire que de trame ■ oorter eles ballots de papier porteurs de fauî • ses nouvelles. Les Allemands se retranchent J'apprenels do source très sûre que les Aile nuinds se. retranchent fortement entre Géra bioux et VVavre et entre Wavre et Louvain où ilt> ont élevé, me dit-on, des ouvrages d fortification passagère particulièrement ion 1 portants. Tous ces jours derniers ç'a été sur la rout de Wavre un va et vient formidable de transports. Autre chose : depuis vendredi la circula tion çst entièrement arrêtée au-delà do Gem bloux. Môme les autos militaires, dont le occupants possèdent des papiers en règl-signés par la «Kommandantur» de Bruxelle -ont impitovablement renvoyées un pen avant Gem bloux. On ne passe plus, mêmi avec tous les passe-ports du monde. Que si 'nanigance-t-il par là. Person.no n'a pu me L dire. Ce que font ks Bruxellois Il n'est pas exact quo les' femmes dies olfi eiers soient logés dans eles casernes. Les offi ciers logent surtout au «Palace» qui est encore accessible aux bourgeois, à l'encontre do 00 qui se passe à Liège où le «Phare» esl interdit à la popidation. Tous les jours, cette semaine, deux à trois mille Bruxellois se sont portés sur la route do Louvain. On y apercevait nettement la fumée des batteries, on y voyait éclater^ les • hrapuato au loin, et on suivait les évolutions du ballon captif allemand^ ( «Draclienballon» ) qui servait à diriger le tir. Les Allemands occupent la plupart des ministères de la ru§ ele la Loi, oeux de la guerre, des affaires étrangères, des soiences et arts, dio l'agriculture et des travaux publics. Ils ont fouillé quantité de cartons et ont dispersé beaucoup de dossiers. Les cours de olusieurs nrnistères, où flottent d'immenses drapeaux allemanids quon peut déjà aïoeroe voir du Cinquanteuaire, ont été tramsformée'-en écuries! Les ministères non occupés fonctionnent cependant touioua-s. Les dm^ecteui-s géné'-aiiy °t lo personnel principal des auti-es ministères s'v sont installés et continuent à expédier pour autant que faire se r>o1it la ba=o-gnA ooama^te. Honneur à oes vaillants ! On a dit que M. Max ava;fc été nommé secrétaire de la légation des Etats-Unis. .Te •''ai pu iusqu'à présent avoir con.finnatior 'Io ce bruit. Au pays wallon J'ai pu " recueillir des renseignements SURS au sujet de certaines régions de la Wallonie. Vingt-deux curés de la province de Liège sont manquants. La plupart eloivent avoir été fusillés. Franoorchamps a été détruit et son curé Fusillé. Les doux tiers de Herve sont détruits. A Louvegnée, 90 maisons sur 130 ont été meendiées. A Wavre, 52 maisons ont été brûlées; r Louvain elouze cents environ. Sur toute la route de Louvain à Tirlemont jusqu'à 5 kilo mètres de cette dernière viBe, TOUTES les 'ormes so trouvant au bord do la mute ont îté détruites. Les plus grandes dévastations itteignent Ccrbeek-Loo et Lovenjoul. L*aspect d'Andenne est terrible. Le tieiv les maisons a brûlé. Los portes de toutes le lu très ont été enfoncées et rétablies après joup par des pièces de bois en croix qui donnent à la oetite ville un aspect particulière-uert tragique. Devant un petit mur do 10 à 12 mètres dr-ong 250 à 300 habitants ont été fusililés 3ent dix-sept cadavres ont été jetés dauc me immense fosse creusée devant ce mur où 'est tous les jours, parmi l'âore senteur du hlorure de chaux répandu par sacs, le dou-oùreux pcleriaiage des femmes et les enfant? enant pc-ier sur cette tombe collective que te marque aucune croix ! Détail vraiment horrible. Le bourgmestre l'Anden.no qui faisait partio du premier :roupo ele fusillés avait été atteint à l'éoauk t avait fait le mort.Le soir, il avait reoragné a demeure. Pendant que sa femme était oc-ui>ée h panser sa blessure. Iw bnifes aile n.andes sont venues le rechereher, l'ont re-•laoé elevanfc le mur et l'ont refusillé, pour e bon cette fois!!! ■ ■ ■■ * 3—■ —-—-— Un aveu du "Vorwârts,, Le «Vorwârts» a envoyé uit rédacteur à , -A>u va in. Il déclare, en contradiction avec la ressc alilemande-, que Louvaidi est une vil-lc . évastée. Il doute cju'elle puasse se relever de es ru/unes et affirme que des. milliers (sic) ' 'habitants ont 6ié faits prisoiwiiei's et con-oi'^s eo Alierrwartae» 1 Tous au travail ! 1 La ouerre économioue , M ,c Nous prévenons nos nombreux corres-le pondants que l'abondance des matières et d les nécessités de l'actualité nous mettent n dans l'impe>ssibilité do donner suite im-ie médiate à leurs lettres, leur tour viendra à son heure. ,é Le commerce des vieux métaux ^ Nous recevons la lettre suivante : Monsieur le Rédacteur, 1 Suivant avec beaucoup d'intérêt votre .e campagne sur la guerre économique, je 5. crois qu'il est de mon devoir de vous si gnaler certain commerce exploité en notre pays par les Allemands. Il s'agit de l'achat de vieux métaux et Ie résidus de fonderie de cuivre, zinc, plomb, Lt étain, etc., qui sont presqu'exclusivement drainés par les Teutons, pour la bonne raison que ces gens ont toutes les facilités tant au point de vue voyages qu'à celui i_ des capitaux que les banques allemandes ù mettent à la disposition de leurs compa e triotes avec de grandes facilités. Les Allemands prennent un abonnement de 15 jours, visitent toute la clientèle sans être astreints à payer ni taxe ni patente à l'Etat. Espérons qu'après la guerre on saura prendre des mesures pour éviter cette concurrence. Si parmi vos lecteurs, il s'en U trouve que ce commerce pourrait intéresser et qui disposent de capitaux, il y au x rait moyen d'empêcher cette concurrence 0 et l'exportation de oes matières se ferait e vers l'Angleterre fet l'Amérique, qui sont ^ de bons débouchés. L'article bien exploité n laisse de beaux bénéfices. r Veuillez agréer... Un lecteur assidu, L. WILLEMSENS. Cartes à jouer Nos villes de Belgique sont inondées de cartes allemandes de Dondorf à Frank- - fort s/Main. Certaines boutiques ne ven , dent que celles-là. Nous possédons en Bel 2 gique plusieurs fabriques dont les pro- - duits sont appréciés à l'étranger pour la ^ souplesse et la solidité du carton et leur luxe. Que les amateurs de bridge, whist etc., exigent des cartes belges ou à défaut . ele celles-ci des cartes anglaises, à la fois . supérieures et meilleur marché que les s Dondorf. Nous s gnalons aux intéressés ? la manufacture beige «Brépols,» à Turn * ho ut. Se méfier des "Made in SwitzerEand" Un commerçant de Glasgow a découvert uno façon ingénieuse d'un commerçant allemand, do continuer ses affaires par . l'intermédiaire d'un pays neutre. Voici H une lettre qu'il a reçue : Suisse, 27 août. Messieurs, Comme toutes les communications aved l'Angleterre par les ports habituels ont été coupées, par suite de la guerre, j'ai l'honneur do vous informer que j'ai ouvert une succursale en Suisse, et que toutes les lettres et cartes-postales peuvent n'être envoyées sous l'adresse: Kreutz-lingen, Switzerland. Il est également possible que mes marchandises soient embarquées sur des vapeurs neutres. Une grande partie de mar h an dises commandées par vos clients poui livraiscm à l'automne, est prête, et il se oourrait qu'un grand nombre de vos amil tinssent à recevoir ces marchandises, oa une partie de celles-ci. Je crains toutefois, que toutes marchandises marquées « Made in Germany » nf soient capturées ou confisquées, et je serais heureux d'avoir votre avis à ce sujefe Au besoin les marchandises peuvent ôtri marquées « Made in Switzerland », mais je demande en chaquc cas, le consente ment écrit de chaque client qu'il désiw» recevoir les marchandises commandées, qu'il acceptera les marchandises marquée* « Made in Switzerland », et qu'il paiera nar chèque à trente jours, et qu'il n'in.' formera pas les autorités de l'origine allemande des produits. Les chèques commç 'a correspondance devront être adressés à l'adresse ci-dessus en Suisse. Machines pour la fabrication des briques et tuiles Nous recevons la lettre ci-dessous : Monsieur le Rédacteur, La fabrication des briques et tuiles M une des spécialités allemandes répandue^ dans le monde entier. J'ai été egjployé pendant 5 ans dans unt maison allemande en qualité du chef d< service pour la Belgique, la Hollande cl la. France et ses colonies, où j'ai fait plu sieurs installations. J'ai même fait, à 11 kilomètres d'Anvers, une installation pouvant produire 200.000 briques par jour, les machines préparatoires sont tou* tes allemandes. Si vous pouvez me mettre en rapport avec une fonderie et atelier de oonstruc tions mécaniques assez important, je s* rais disposé a entrer en relations. Je possède le plans, les modèles do fon« de rie et même plusieurs commandes à no-ter ici. Après la guerre, toutes les briqueteries et tuileries, démolies par les Tew bons, sont à reconstruire avant de pouvoir remettre les villes en état. Dans l'attente... A. VERHEYDEN, Construoteuiy Installation de briqueteries et tuilerie! 23, rue Haringrode, Anvers. P us de noms allemand dans la marine anglais Londres, 17 septembre. — L'Union Ca tle Mail Steamship annonce officiel! ment qu'à la suite du caractère peu coi venable dans les circonstances actuell des noms de ses navires «German» et «Gi lician, elle a décidé ue rebaptiser ces m vires « Glenorm Castle » et « Glena: Castle. (Standard). La bête blessée Attila li en Prusse orienta! Paris, 16 sept. — Le «Petit Journad» pi blie un télégramme de Berlin, reçu via Copoi bague-, et disant que l'emporeur Guillaume î rendra en Prusse orientale pour prenelre haut commandement des armées dirigée contre les Russes. (Reuter.) Pétrograde, 15 sept. — La «Novoye Vr< mia» parlant ele 1a concentration allemand en Prusse orientale éorit : «^ Guillaume, n'ayant pas réussi à dîner Paris, se hâte vers Pétrograde avec un este mac vide. » L'Allemagne est comme un fauve bless confiné entre de fortes barres et se jetar furieusement ele droite à gauche. Il est bo de rappeler qu 'une bête blessée est plus dar gereuse qu'une bête non blessée, jusqu'à c qu 'elle est épuisée par la pente de son sang. : (Reuter.) En Flandre Comment Renaix fut évacué La che>se paraît incroyable; après le dé part des troupes allemandes, la ville d< Renaix resta occupée — exactement — pai îinq soldats prussiens souffrant des pieds ?>t soignés à l'hôpital. Ne pouvant suivre l'armée, ils servaien-do troupe d'e>ccupation... Quatre gendarmes, en patrouille à vélo apprirent la chose. Us réussirent à s'in broduire à l'hôpital do Renaix sans don 1er l'éveil ; ils surgirent à l'improvisé ians la salle « exxmpée» par les ennemis >t les mirent sans coup férir en état d'ar .•estât ion. Les Allemands furent fieselés, et chargés sur un petit camion. Comme il y avait de$ places disponibles, les vaillants pandores lyant rencontré aux environs d'Audenar le une petite patrouille allemanele, forte le 10 hommes, invitèrent ceux-ci — à la node des gendarmes — à prendre place [ls 11e se firent guère prier. Trois Aile nands durent rester à Audenarde, étani gravement malades. Les douze autres ar i vèrent à Gand le soir, et furent réexpédiés mercredi vers un endroit sûr. £ Mort du lieutenant Clooten Nous apprenons la mort du lieutenant Clooten, du 2e chasseurs à pied, fils du Q lieuten-ant-général, gouverneur militaire ^ des provinces non occupées. Le lieutenant Clooten a été tué à Eppe-s Tem, d'une balle dans la' tête, en défen dant une mitrailleuse. U est mort pour la 1_ Patrie, au champ d'honneur. î- En Westflandre l" •t La troupe signalée déjà et qui avait e>c-cupé vendredi passé Ingelmunster, est passée samedi par Rumbeke. Il s'y sont ~ arrêtés au couvent, et ont exigé, sous la menace de leurs mitrailleuses, que les RR. Pères leur livrent leurs deux supérieurs. Ceux-ci ont été amenés ainsi que d'autres personnes, comme otages. ^ Un vendeur du Volhy Ren> Declercq, un / garde champêtre d'une commune des environs, le nommé H. Baes, faisaient partie du convoi. Us furent maintenus peu-jj dant plusieurs jours, sans nourriture ^ presque. Ce n'est que lundi, alors que j_ leurs bourreaux furent subitement assail-lis par quelques volontaires belges, qu'ils :e retrouvèrent la liberté. I Restitution ^ Beaucoup de Gantois ne pouvaient se oonsoler des réquisitions faites par le gé-à néral von Boehn. Ils apprendront avec plaisir que mardi, dans le centre de la province, nos troupes é ont pris aux Allemands trente chargo-; ments do farine et autres vivres, qui se> II ront utilisés pour les soldats belges... Us sont arrivés à Ledeberg, mercredi..c A Leeuwergem Mercredi vers midi, une patrouille allemande fut découverte par quelques soldats belges, dans un bois, sur le territoire ele Leeuwergem. U y eut un petit combat. Deux Allemands furent capturés. Un autre gravement blessé. Un officier belge et un soldat ont ét« atteints également. A Erpe Dans le combat qui s'est livré à Erpe, 250 soldats allemands étaient engagésl ils eurent à faire front contre nos autos-mitrailleuses et subirent de grandes pertes. Dix-sept uhlans furent tués, dont un offi-ier, 36 gravement blessés. Les Belges, qui n'avaient d'ailleurs que quelques blessés, peu grièvement, purent capturer quatre grands transports allemands. Pour se venger, l'ennemi, en se retirant rait le feu à quelques maisons, dont celle de M. le notaire Meert. Un homme de 50 ans, le nommé Baes, voulut prendre ta fuite, mais fut tué à coups de baïonnette. M. Rémi Van Droogenbosch, brasseur, fut rué d'un coup de fusil au moment où il' 3ortait de chez lui. Les Allemands se retirèrent vers Den* derleeuw. VOIR SUITE AU VERSO

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