La Métropole

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30 September 1914
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§ Bits lt iifio 21e Année No~273~ gdition A. E LA METROPOLE rue des Peignes, 59 AMERS EDITION DU SOIR rue des Peignes, 59 ANVERS i cils lt lira Mercredi 30 septembre 1014 LA GUERRE SES OBUS SUR DUFFEL Nouveaux progrès des alliés Les Russes marchent sur Budapest!) LA SITUATION ! Elle est meilleure en Belgique Les événements d'hier autour de Mali-nés et de Lierre ont troublé profondément ■ cotre population. Sur notre honneur, nous tenons à déclarer que, d'après les faits que nous connaissons, mais sur les- . quels nous sommes tenus de garder le silence par devoir patriotique, la situation s'est singulièrement améliorée en Belgi-que.Les Allemands qui ont fait beaucoup de bruit et peu de mal à l'Est et au Sud-Est i de la position d'Anvers, se sont retirés au ' Sud de Malines et loin de Lierre. Les deux soldats qui oir& répandu de faux bruits sur la situation du fort de Waelhem, ont été châtiés de façon exem- ( plaire et méritée, nous l'affirmons. Ces malheureux ont fait en quelques j heures plus de mal à leur pays que vingt ^ oklio allemands, car c'est causer un tort énorme non seulement à la population, niais à l'armée qui a besoin de TOUTE notre confiance que de provoquer la pa- j nique par des affirmations mensongères, ^ mais auxquelles on est enclin à ajouter d'autant plus aisément foi qu'elles éma-nent de témoins affoliés. _ ( Nous le répétons, c'est faire ce que les ennemis désirent que d'accueillir les bruits faux, de les amplifier et de les pro- , pager. . \ Anvers est à l'abri non seulement d un coup de main, mais il faudrait un siège long et régulier pour s'en rendre maître. Il faudrait avoir démoli des ouvrages de la première ligne pour pouvoir essayer — nous disons essayer — de passer, car ces ouvrages détruits, il reste les batteries mobiles, les batteries des interval-lcs. _ ^ Mais prenons les choses au pis, comme le.public est trop enclin à le faire, admet- ^ tons qu'un passage suffisamment large pour ne pas être contrebattu par les forts voisins soit ouvert. C'est avec de l'infanterie que l'on prend une position et quand l'infanterie ennemie avance il faut bien que ses ca- , nous de siège se taisent. Il faut alors que l'ennemi passe par le couloir semé d'obstacles, miné, hérissé de défenses diverses et cela sous le feu de notre infanterie abritée et. postée en des endroits choisis. Ici encore du reste, nos batteries mobiles entreraient en action. La première ligne franchie, au prix de j pcites dont les Allemands ne peuvent se payer le luxe en ce moment, il resterait la deuxième ligne, aussi forte que la première. >| — Oui, mais les canons allemands portent loin nous dit-on. Nous répondrons que les canons qui tirèrent hier sur nos ouvrages no sont pas plus puissants que ' les nôtres. C'est derrière un léger rideau d'infanterie qu'ils ont eu l'audace de s'avancer assez près. Il a été rapidement mis bon ordre à cette situation dès que la chose fut possible. La nomination qui date de quelques jours déjà du général Frans, comme gou- j verneur du Hainaut, son établissement à ( Tournai et le débarquement des Anglais, avoué par les Allemands à Boulogne — et nous ajouterons Dunkerque et Calais . — sont des nouvelles rassurantes. j < PrcGlanatieo de l'Etat- : major feeip à Tournai1 Tournai, 29 septembre. — L'état-major belge, installé à l'Hôtel de Ville de Tour- j flai et que préside le général-major Frans, j vient de lancer une première proclamation qui sera accueillie par tous avec une joie intense. L , voici : Avis très important Le Général-Major commandant la province de Hainaut, fait savoir aux bourg- 1 mestres de toutes le3 communes de la ré- ( gion non occupée par les troupes enne- 1 -Wies. dans la dite province, que l'ordonnance de l'Autorité militaire allemande, en date du 24 septembre 1914, ainsi que toutes celles antérieures à cette date, doi- ! vent être considérées comme NULLES et j NON AVENUES. Tournai le 27 septembre 1914. Le Général-Major, Commandant la province de Hainaut, FRANS. Les Mes «ut repris Seilin Londres, 30 septembre. — Une dépêche : de Belgrade à l'Agence Reuter Telegram . Company dit : Après un combat sanglant les troupes serbes reprirent Semlin. 1 (Reuter'a Tel, Ço,* ues coraniques officiels français foujours pas île changement Les alliés ont fait de nombreux progrès Nouvelles captures de prisonniers allemands Paris, 29 septembre. — (Communiqué le 15 heures). A notre aile gauche au Nord do la Som-ne et entre la Somme et l'Oise, l'ennemi a enté nuit et jour plusieurs attaques qui >nt été repoussées. Au Nord de l'Aisne, aucun changement. Ai oenfcre en Champagne et à l'Est de 'Argonne, l'ennemi s'est borné à de fores canonnades. Entre l'Argonne et Meuse, légers progrès de nos troupes qui trouvent devant ►lies des positions fortement organisées. Sur les hauts de la Meuse, dans la Voevre et à l'aile droite (Lorraine et fosges) il n'y a pas de modifications no-ables.Nous avons encore fait de nombreux >«isonniers au cours de la journée d'hier. Ils appartenaient notamment au 7me îorps actif, au 7me de réserve, aux lOme, .2mc, 15me et 19me corps d'armée aile-nantie.Paris, 29 septembre. — (Communiqué le 11 heures du soir). — Rien de nouveau i, signaler. (Havas). Il y a eu de nouveau du retard en trans-nission.Le iront des alliés Anvers, 30 septembre. — La dépêche de M. Deleassé? à M. Klobukowski, que noua îominunique ce matin la Légation de France, datée du 29 septembre à 19 h. 30, reproduit le communiqué du ministre de a guerre de 15 heures, que nous publions û-dessous et donne en outre le détail suivant sur la ligne des alliés : D'une façon générale notre front esft jalonné do l'Est à l'Ouest comme suit : Région de Pont-à-Mousson, Aprémetn-t, La Meuse, dans la région de St-Mihicl, es hauteurs du Nord de Spada et la par-:ie des haute de la Meus*-au Sud-Est de Verdun, région de Varennes, le Nord de Souain, La Chaussée romaine qui aboutit 1 Reims, les avancées de Reims, la- route îe Reims à Berry-au-Bac, les hauteurs litxi du Chemin des Dames sur la rive Iroite de l'Aisne. La ligne se rapproche ensuite de l'Ais-le jusque dans la région de Soissons. En-;re Soissons et la forêt de Laigue, elle :omprend les premiers plateaux de la •ive droite de l'Aisne. Entre l'Oise et la 3 cm me elle passe par Ribecourt (qui est i nous), Lassigny (occupé par l'ennemi), iloye (à nous), Chaulnes (à l'ennemi). Ku nord de la Somme elle se prolonge sur es plateaux entre Albert et Combles. L'aile gauche se maintient; Mes Londres, 29 septembre. — A 11 heures 1/2 du soir du « Pressbureau » : La situation en effet, est sans change nent. A l'aile gauche, les alliés ont eu de* ;ombats très rudes, mais l'aile gauche s< naintient bien. (Reuter's Tel. Co.) les Allemands au secours ds tarit Le grand choc est precht Londres, 30 septembre. — Une dépêche ie Pétrograde à la Reuter's Telegran Company dit, que les Allemands forti tient les hauteurs dans le sud du gouver lement de Kiclic, dominant les frontière: ie Silésioet de Galicie, évidemment pou] îouvrir l'avance des troupes allemande: narchant par la Silésie pour aider le< Autrichiens à la défense de Cracovie. Des combats violents sont attendu; rientôt dans cette région. (Reuter's Tel. Co.) Drifel bemlardé (De notre envoyé spécial). Les Allemands, qui semblent décidé ment, vouloir battre le record de tous le crimes, ont ajouté oette nuit un nouveai forfait à la honteuse série de leurs habi tuelles horreurs. Après Aerschot, après Heyst-op-den Berg, après Malines, après Lierre, san aucun objectif stratégique, dans le seu but de détruire et de semer la peur e i\fcjl'jllement, ils ont cannoné Duffel, le cal i té ouverte. Et pour ajouter à l'horreur de ce cri me les Allemands ont procédé à cette op^ ration en pleine nuit, à 1 heure du matin C'étaient les batteries lourdes, instal lées près de Malines, qui faisaient cett belle besogne. Elles canonnèrent d'abori le fort de Duffel, mais comme celui-ci rè pondait très vigoureusement, ils passé rent leur rage sur le village, situé à troi kilomètres du Nord-Ouest, et qu'ils pou vaient apercevoir grâce au clair de Iun assez vif. On comprend l'affolement des habi tants, surpris en pleine nuit par les obus Un grand nombre s'enfuirent à la hâte à demi-vêtus, emportant dans des drap de lits quelques objets précieux parmi de hardes. Et ce fut, sur la route, la fuit lamentable des malheureux campagnard poursuivis par le feu d'un ennemi san entrailles. Le feu du fort de Duffel redoublant e étant appuyé ausitôt par celui des fort voisins, admirablement dirigé, les Aile mands cessèrent bientôt leur odieuse ten tative d'intimidation. Car c'est en vérité, le seul nom qu'a puisse donner à un gaspillage aussi ini tile de poudre et de boulets I Antonr de Malines Un voyage à Malines n'est actueilemer plus possible à moins do vouloir se risquer une mort certaine. Duffel est le terminus d voyage. Quand on parvient à travers le brouhal: do gens éperdus, de femmes en pleurs < 1 d'emfianta qui réclament leurs parents et ei cambrent La gare, à" pénétrer jusqu'au traii on peut s'estimer très heureux. Un train e: en partance pour Contich. A Oontich on o ganisait des trains pour les nombreux réfi giés des envhons de Duffel et de Lierr-Entre Oontich et Duffel flottait un baLk captif belge que les Allemands visaient av< persistance sans parvenir à le toucher. A Duffel, on a entendu le canon tonner Malines _ pendant tonte ïa nuit de mardi mercredi ; un incendie devait avoir écJal dans la rue St-Rombaut. A Duffel même d( obus / * v , . 'v touchèrent ! moulin Van Graen. One femme fut tuée < une personne qui se trouvait près du por fut blessée au visage. Deux obus éclatèrent près du parc du eh£ teau Perwys occupé par M. Oorebyter. Un train blindé avait pris position sur ] ligne de Duffel et attaquait de là les t>os tiens ennemies. Trois obus sont tombés Warre-Stie-Catlierine ; un sur La tour d l'église; iin autre sur une maison voisine c l'église et un troisième toucha une automi bile de la Croix-Rouge dans laquelle se troi vaient des soldats blessés. —■—— ■ — i i Les fugitifs de ïalines, Alost, Lierre, Mî Impression pénible dans le resl flu pays (Service spécial de la Métropole) Bruges, le 30 septembre. — Par dépêesh — Environ 5000 réfugiés de Malines < d'Alost sont arrivés ici en lamentables co tèges. Nous apprenons, d'autre part, que 30( fugitifs de Lierre, de Duffel, de W&ejLher do WilHebreeck sont arrivés à Courtrai. Ostenxi© a encore reçu 2000 de ces malhe reux. ; Partout les populations se dévouent sai ' compter. L'hospitalisation de ces pauw gens s'effectue dans le plus grand ordre. * • s | Malheureusement, ces fugitifs inondent reste du pays de nouvelles extrêmement ala , mantes faisant ainsi inconsciemment le j< L des Allemands. Nous considérons comme un devoir imp rieux do signaler la ohoso aux autorités, c: aux nour-elles alarmantes les fuyards a.jo > tent des oorasi entames extrêmement déc vanta. Rs sont évidemment ignorants d ; faits exacts et formulent des griefs sans a ; tendre les résultats décisifs. Encore une fois, nous demandons au p , blic instruit de rétablir les faits dans lei exactitude afin de contrecarrer ce que 1 Allemands recherchent avant tout: la pas «lia. L'offensive russe Les troupes allemandes repeussées sur tout ie fron Rétrograde, 28 septembre. — Les tentât: ves des Allemands pouir traverser le Menm près de Drouskenniki ont été réprimées pa notre feu. L'artillerie allemande ne peut pa empêcher notre offensive. Près de Sopockinié la retraite des Alik mands vers le gouvernement de Suwalki d( vient générale. La forteresse d'Ossowetz oor tinue à résister avec succès à F artillerie d siège allemande. Les combats en Galicie sont marqués pa un acharnement particulier, surtout au ex d'Oujok, où les Hongrois, délogés de tro positions, se sont retirés en plein désarroi. Nous avons pris une batterie complète € fait plusieurs centaines de prisonniers. La poursuite continue. Les communications de Pr&emysl sont toi tes coupées ; la défense de la place demeui passive. Les arrière-gardes autrichiennes sp replier vers Donnaïtz. (Havas.) Les Russes à mi-sliemii 3 de BoriapesfN Londres, 30 septembre. — Une dépêch j de Pétrograde au Morning Post dit, qu l'on oroit ici que la garde avancée russ est déjà à mi-chemin de Buda-Pesth. Les Russes trouvèrent tous les défile ouverts sauf celui de Usjok, où les Ru: ses chassèrent l'ennemi de trois positior fortifiées, en capturant sucoessivemer " toute leur artillerie et en faisant des cei taines de prisonniers. i ■Sons passerons ; la Noël à ierlli Rome, 29 septembre. — Selon le rappo] , du quartier général russe le général Rei s nenkampf exhorte les officiers et solda s à rester patiente en face des malaises < e souffrances actuelles, disant : « Egayé s vous, nous passerons la Noël à Berlin : s (Reuter's Tel. Co.) • Les Berlinois veulent la pal: Paris, 28 septembre. — Une dépêche « Copenhague, dit que des affiches placardé " sur les murs de Berlin, malgré les efforts d autorités, disent : « Nous voulons la paix A bas le Kaiser ! » (Fournier.) t _ «Le bombardement î de Tsingta ]> Tokio, 29 septembre. — Les Japona 'v_ bombardèrent les deux forts de Tsingt* le28 septembre. L'un répondit, mais sai 3. résultat, l'effet du bombardement est i: ■il connu, mais on oroit que la caserne et 1-îc ouvrages défensifs sont endommagés. (Reuter's Tel. Co.) a à Sons «parias! ; des alliés angle-jc panai a Anvers, 30 septembre. — (Communie; !- tion de la Légation britannique). — I à source officielle on annonce que le 28 se] e tembre, à l'aube, les forces alliées (les J; p ponais et les Anglais) opérant cont] Tsing-Tao, commencèrent une afetaqi contre les positions avancées de l'ennen situées à 4 kilomètres environ de la ligr - de défense principale. Malgré un feu vi< lent de l'ennemi, tant sur terre que st mer, à midi, les alliés avaient chassé l'ei nemi de ses positions et occupaient, le te > rain dominant ceitte ligne de défense prii , cipale. Les Chinais s'en snê!en New-York, 29 septembre. — Selon ut dépêche de Weihsinn dans le Shantuni les troupes chinoises firent sauter et d truisirent le pont du chemin de fer c j! Tayuho. (Reuicer's Tel. Co.) g < Un neveu du kaiser prisonnk Lorient, le 29 septembre. — Le com l' Schwerin, neveu du Kaiser, a été fait pi ^ sonnier à la bataille de Marne, il ten de s'évader de Belle-Ile, mais il fut tran K) porté à la citadelle de Port-Louis, où it est gardé sévèrement. (Havas.) l~ >-«»•«*-<— ï Le Zeppelin abattu en Bussi |e li fut canonné par les forts r- Londres, 29 septembre. — Un télégrami -u de Varsovie au «Daily Express» donne qu< ques détails sur la façon dont fut abattu < S- Russie le second Zeppelin allemand, tr La première dépêche laissait supposer q i- 1e dirigeable avait été annihilé dans une ses parties vitales par des tireurs. Cela i is inexact. L'aéronef fut attaqué par les foi t- de Novo Georgievok et comme l'attaque e lieu e» plein jour, les canons réussirez i- après une longue canonnade, à atteindre ir bâillon, qui perdit tant do gaz qu'il fuit co îs train t d'atterrir. i- Tou/t l'équipage composé de deux officie et.de onze hommes* a été fait orisonnier* La flotte allemande : dans le canal de Kiel N'étaiî-ei!e donc pas prête ? , Londres, 30 septembre. — La Daily Te-| Jegraph publie une dépêche de Copenha-1 gue disant que lundi les voyageurs reve-_ liant de Kiel constatèrent que le canal j est comble de navires de guerre. Une r grande activité règne à l'arsenal jour et s nuit. Des trains arrivent fréquemment, transportant de grands canons pour les " grands cuirassés allemands. Ils déclarent ~ que toute la flotte sera bientôt prête pour g combattre. (Reuter's Tel. C.) >-«©©«»-< r " Les exploits de la marine allemande l" Pétrograde, 29 septembre. — Une dépê-° che de Nitau (provinces bal tiques) dit: t Au commencement de la guerre, les vaisseaux ennemis se laissaient voir plusieurs fois dans les eaux de Windsau. Le 28 septembre, à 4 heures de l'après-D midi, 18 torpilleurs et un croisseur s'^ap-ï prochèrent assez près de la côte. En même temps un torpilleur allemand s'approcha du phare de Backhoffen, à 18 verstes au Sud de Windau. Ce phare essuya aussi auparavant le feu de l'ennemi, e Le torpilleur envoya deux chaloupes e pour faire un sondage, mais après avoir e essuyé le feu russe les chaloupes avec pertes, s'empressèrent de regagner le torpil-is leur, qui subit également ensuite le feu russe. s Le torpilleur fit feu sur le phare et t bientôt s'en alla au large. L- Ston, 24 septembre. — 38 vaisseaux allemands, dont 9 navires de bataille, 7 transports, apparurent devant Windau. Us se bornèrent à des évolutions et s'en allèrent au Sud. Un torpilleur s'empara d'une barque de pêche et prit deux pêcheurs et coula à • coups de canon la barque vide. (Havas et Reuter's Tel. Co.) " La mission belge rentre ;s :t Londres, 29 septembre. — (Dépêche de i- New-York, le 29 septembre): La commis->. sion belge aux Etats-Unis est rentrée à New-York. «... —»-:sr*E><3-C3r=x-<ï»» L'aide canadienne I Remerciements de la mission £ belge -s Londres, 30 septembre. — Une dépêche ! à Reuter, d'Ottawa, dit, que la mission belge a fait parvenir au Gouvernement général un message de son gouvernement, exprimant ses remercîments pour le don de cinquante mille dollars pour le fonds de secours belge et aussi pour les vivres et vêtements. (Reuter's Tel. Co.) 0 • M. Hawkin is - à l'œuvre Pour ies blessés belges Pour le commerce belge Londres, 29 septembre. — M. Hawkin, beau-frère du général Botha, est revenu § aujourd'hui de la Belgique où il prépara l'envoi en Angleterre de Belges blessés gravement. l" Une première partie, comprenant une ,e cinquantaine de blessés, partira à la fin )_ de cette semaine. Son projet demandera l" plusieurs milliers de Livres sterling. M. e Hawkin fait un appel au public anglais e. dans ce but. II M. Hawkin prépare aussi un projet e peur une exposition commerciale belge à )_ Londres, dans le but de nouer de nou- 1 veaux liens commerciaux entre l'Angle-J" terre et la Belgique, en remplaçant par des articles belges les articles semblables l~ importés jusqu'ici de l'Allemagne. Dans cette entrevue, M._ Hawkin fit l'éloge enthousiaste du Roi et de l'armée belge, des services rendus par celle-ci en (harcelant les Allemands et de la résolution d'Anvers de se battre jusqu'à la fin. (Reuter's Tel. Co.) .e tUn drapeau français dûort Paris, 28 septembre. — Le 298e d'infanterie de réserve vient de voir son drapeau décoré de la Légion d'honneur pour la prise de celui du 26e régiment d'infanterie prussienne, dans les circonstances suivantes : If Le 7 septembre, la 22e et la 23e oompa-'■ gnies du 2988e s'étaient déployées en tiraii-, leurs contre un groupe d'ennemis éloignés de . sept à huit cents mètres. 1_ Loi'sque la distance diminua, les Allemands >a levèrent les mains en criant : « France, En-s- Igand amies !» il Les Français s'avacèrent sans méfiance et reçurent une décharge à bout portant ; mais iils ne se laissèrent pas ébranler et ripostèrent par une attaque à la baïonnette. Ils vinrent alors le drapeau demi-déployé. e9u:r lequel deux Allemands s'étaient couchés. Le soldat G-uillemard transperça le porte-drapeau de sa baïonnette, pendant que l'e caporal Michalet se jetait sur l'autre homme, pour permettre à Guillemard et au sergent 1€ Antoine de saisir le drapeau. (Havas.) !<1- >n — • t gCarpeïiîiir est blessé ^ Londi*es, 28 septembre. — Les journaux Llf anglais annoncent que le boxeur Oarj^entier l a été blessé au cours d'un des derniers oom-k, bats. Q_ Les jomnaux anglais rappellent les dernières performances de notre boxeur national rs et font des vœux pour son prompt rétablissement. ^Information.^ Tous au travail ! La guerre ésonomique Pour retenir la clientèle sud- J américaine de nos tissages Dottignies, 19 sepbembro 1914. [ Monsieur le Rédacteur en Chef '( Dans la «Métropoles -d'un de ces derniers jours, vous citiez le cas des industriels de Lîenaix et autres endroits dont la clientèle i allemande accaparait les produits pour les i réexporter comme s'ils avaient été fabriqués « m Allemagne. <* r Ce système se pratiquait couramment ici I i Dottignies où tels fabricants de tissus ont 1 t Hambourg des clients importants, lesquels revendent en Amérique ou plutôt y vendent >ur échantillons. Les marchandises, emballées suivant Les prescriptions des acheteurs allemands et a~ec leurs étiquettes, sont expédiées à Anvers sous des marques détermi- < nées avec l'indication du port destinataire s tlio-de-Janeiro, Buenos-Ayres, etc. A Anvers ? [es caisses ainsi préparées sont chargées sur ] les vapeurs venant do Hambourg, et... le < tour est joué. < Qu'en résulte-t-il à présent? C'est que les 5 fabricants ont perdu leurs acheteurs et ne i sont pas on mesure par leurs propies moyens ;le se mettre en rapport avec les véritablos 1 iestinataires. ' Il y aurait donc un service réel à rendre iï < notre industrie, en demandant h notre consul i belge à Rio, à Buenos-Ayres, eto., de bien < vouloir informer les acheteurs de là-bas at- endant des marchandises de Hambourg que es marchandises sont très probablement à Lnvers ou en fabrication en Belgique. Il ■ourrait se munir d'un carnet d'échantillons ue lui enverrait chaque firme intéressée, et insi retrouver pour nos fabricants belges là ébouché que la guerre leur a fait perdre. Cela pourrait-il se faire? N. d. 1. R. — Les intéressés pourraient itilement s'entendre pour faire parvenir oes enseignements à nos consuls et qui mieux st pour envoyer quelqu'un en Sud-Améri-[ue. La Chambré de commerce do Renais oujours si active pourrait s'entremettre uti-ement.Fines maroquineries Un groupe de commerçants en article» uir, c'est-à-dire gainerie demande que l'on 'occupe un peu plus de cet article en Belgique. Des articles comme boîtes à ouvrage, )harmacies de poche. trousses de toilette, ituis à cigares, ooîtes à bijoux, sous-mains... itc. et en général toute la fine maroquinerie ont introuvables en Belgique, France et Angleterre. . No-us no demandons pas mieux que d ache-er en Belgique et avec un peu de bonne rolonté l'on parviendrait aisément à fabri-iuer ces articles au même prix. Tâchons d'ar-iver à exclure toute marchandise alleman-le de notre commerce. E. D. U dé anse d'îiereatlials 1 Voici un aperçu fidèle de l'attaque d'He-renthalB par les Allemands, que défendirent si vaillamment une petite troupe des volontaires et quatre guides, dont le maréchal de logis baron de T'Serclaes, tous tireurs d'élite. Les Allemands sont arrivés de Moll, d'Aerschot et de Westerloo, formant une force de 500 hussards de la mort# renforcés de 7 ca- Lr nons d'artiï'îerie de campagne et de 2 mitrail- n leuses. Us entrèrent à Heronthals en bombardant toute la grand'route et étant sans ar- d tfllerie, le gros do la troupe belge dut se reti- n rer. C'est ailors qu'une trentaine de soldats t,i furent chargés de protéger la retraite, en e défendant les 2 ponts, le passage à niveau et n la rue conduisant vers la gare. Les 2 ponts fuirent ouverts par nos soldats, Vi sous le feu de l'ennemi. _ f< No sachant plus passer, les Allemands fi- cr rent un mouvement tournant et attaquèrent c nos troupes, cachés dans les bâteaux et les d maisons. Les Belges encore au nombro de 24 défen- ^ dirent l'accès de la garo pendant plus de <j trois quarts d'heure, puis sortirent de la [• vil'îe en bon ordre, après avoir ouvert le pont p afin d'empêcher le passage des Allemands. Ceux-ci ont subi de très grosses pertes^ les c nôtres au nombre 10 volontaires et 4 guides, j sont rentrés à X... Là le capitaine-comman- ^ clant de cavalerie E. de Blommaert, remit [ à nos héros une attestation écrite, dont voici la teneur: | Les caporaux Plusquin, Piffet et les sol- v dater volontaires Houssart, Charrin, Ertveld, 0 Sians, Mennès, Defever, Bayens et Renotte c sont restés avec mes hommes à Herenthals (i luttant vaillamment jusqu'à la dernière mi- ^ nute. p Pami eux so sont surtout distingués les j* soldats Ertveld et Renotte. Tous ces hommes j ont logé à X, avec mes cavaliers. X..., le 29 septembre 1914. -, Le capitaine-commandant : (S.) E. de BLOMMAERT v Ici encore les Allemands ont fait usage de balles dum-dum, les balles éclataient au-dessus de la tête de nos soldats. ^ «-«as- Le général allemand °n é commandant Mulhousen n se suicide ti Genève, 28 septembre. — Le commandant C allemand de la place de Mulhouse s'est suicidé par désespoir de n'avoir pu franchir les a Vosges. Avant de se donner la mort, il télégraphia n à l'état-maor allemand pour lui demander d-? venir lui-même constater 'l'es difficultés avec d lesquelles il s'était trouvé aux prises. s< (Journal.) n Escarmouches en Afrique allemande:; Las Allemands batiu3 t< Luderitz Ba.y, 28 septembre. — Des _ dé ta- d ohements de_ la cavalerie légère anglaise et n de l'infanterie légère du Rand rencontrèrent ^ une patû'ouille allemande entre Kolmanskop et : CraspHatz, dimanche, à la première heure. Deux escarmouches s'ensuivirent. Dans l'escarmouche principale l'infanterie i du Rand surprit une troupe do cavaliers al- , lemands bien montés. Ceux-ci furent repous- l sés sur la cavalerie anglaise, qui fit prisonniers sept Allemands. Les Anglais eurent trois tués et quatre blessés, dont un officier. Quatre AMemiands et un indigène furent '•< tués, un Allemand fut blessé. Le reste de d la patrouille ennemie prit la fuite, avec un Gl blessé. t ^ (Reuter's Spécial). L>—G © <&>-< line famille dont i 11 membres se battent ' t; n Londres, 29 septembre. — Dix-sept mem- d bres do l'a famille de Lady Hickman, de Wightwick, Wolverhampton, font en ce mo- v ment du service actif. Quatorze appartien- q nent à la marine et trois à l'armée. Ces dix-sept vaillants comprennent un fils n (le colonel T.-E. Hickman), deux gendres, !; 10 petits-fils (dont Sir Alfred Hickman) et d 4 maris de petites-filles ! j< _(«Daily Mail»). ..a vie à Bruxelles L'arrestation de M. Max Un des correspondants bruxellois confirme nouvelle de l'arrestation de M. Max que i>us avons été uin des premiers à publier. « La nouvelle de oette arrestation, dit notre >n,frère, s'est propagée avec une très grande ipidité jusqu'aux confins de 1 "aggloméra-on. Elle y a suscité une explosion de colère d'indignation et o provoqué dans tous tes tilieux un effervescence dangereuse. » Dimanche matin, dès les premières neu-ss, des groupes se forniaicn*t à tous les caire-»urs, commentant l'événement.L'impression ênénale est que l'autorité ma li taire ne chérie qu'un prétexte pour >ustifier de sa part 3 la répression. » I.-a rage du Feîtimai-echal von der Cxojtz zk être attribuée surtout â ce fait que la ville 3 Bruxelles lui a refusé les trente millions de i contribution de guerre qui restaient à » Aussi depuis hier s'est-or. retourné du >té des banques. Un «Fmanz Rat» a ete îstallé et l'on a décidé de placer les étaows-iments financiers sous îe contrôle allemand. ,es Banques étrangles ne pourront plus ésormais effectuer que des opérations de qu'idation et lies banques du pays se sont u imterdiiine tquit commerce avec les banques u maisons établies dams pays alliés. Les îèques devront être délivrés à l'ordre du ouvernement allemand. » On procède déjà dans ces Banques a examen'des comptes courants. D'autre part auitoriité se propose de prélever des droits 'accise. » On voit que les Allemands brûlent en ce i ornent leurs dernièaes cartouches. » ]jq «Bien Public» ne confirme pas la nouille donnée par la «Flandre» et d'après :quelle M. Max aurait été relâché. Sne séance du conseil communal I.e Conseil communal de Bruxelles a été invoqué d'urgence dimanche matin à q heu>-;-s à l'hôtel de ville. Tous les conseillers aient à leur banc à l'exception de MM. Hy-îans et Anspach-Puissant. M. Lemonniier a annoncé à ses collègues la lise en état d'arrestation de M. Max. 11 a if usé de remplacer M. Max comme on te roposait. Il a été décidé qu'en absence de I. Max toutes les mesures d'administration sraient, prises par le collège agissant collec-vemenit. I^es affiches seront signée : Le ollège. M."Max Hallet, reniré d'Anvers, samedi, repris la direction de son écheviuat. Pendant la séance du Conseil_ communal obre ami M. Brassinne, qui dirige avec un ire dévouement le service des passeports, sstiniés aux réquisitions, a été à deux repri-is appelé impérieusement auprès du gouvor-?rment allemand. Il a dO quitter précipitam-lent la séance du conseil. Arrestation de M. Bockstael M. Bockstael, bourgmestre de Laekeft, y-ant refusé de don.ner de bonne grâce aux Hemands, les échelles du service des pom-iers, a été mis en état d'arrestation. Toutes les échelles des pompiers dans tou-;s les communes ont été requises. I^a raison ? Les Allemands prétendent que ces échelles rant très élevées peuvent servir utilement 5 postes d'observation. M. Max s'était égale-îent opposé de tout son pouvoir h ce que l'on i.ievât i\ la capitale ces précieux engins de luvetage. Il ne s'est incliné que devant la >roe. On m'assure qu'à Uccîe M. V.-'nd'-r Kvn-i^re fils a été pris comme otri^e. Inè conférence des bourgmestres Les bourgmestres de l'agglomération bru-elloise à la suite de l'arrestation de leurs col-■gués MM. Max et Bockstael se sont réunis i manche matin pour examiner la situation : arrêter les mesures qu'ils seraient appelés prendre éventuellement. On ne paie plus Le général von Lnttwitz vient de portef avis suivant à la connaissance des Bruxel->is : (( Le gouvernement allemand^ ava.it ordonne : paiement des bons de réquisition, suppo-mit à bon droit que la ville aurai* payé volon-iiremen.t l'entièrcté de la contribution de uenre qui lui avait été imposée. Ce n'est qu'à cett^e condition que le traite-îent de faveur peut être justifié dont la ville q Bruxelles a joui à la différence de toutes is autres villes de la Belgique, lesquelles ne orront les bons de réquisition remboursés u'après la conclusion de la paix. Etant donné que l'administration commu-a,le de Bruxelles refuse le versement du retint de la contribution de guerre, aucun bon s réquisition ne sera plus payé à partir die 06 >ur par la caisse gouvernementale. _>>J Bruxelles, 24 septembre 1914»

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