La Métropole

1178 0
24 September 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 24 September. La Métropole. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xg9f47j083/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

I [ÎÉB I: IBM 21e Année ■"~No 267 gld-ition. 13 LA MÉTROPOLE EDITION INI MATIn rue des Peignes, 59 ANVERS 5 ffiliis lu mm Jeudi !4septembrel914 LA GUERRE LA BATAILLE CONTINUE L'offensive serbe ESG^MOÛGHES Soiivcaiiï progrès de l'aile gauche française Les Allemands évacuent Nomeny Contre-attaques repoussées Paris, 23 septembre. — Communiqué do 15 heures: A notre aile gauche, sur la rive droite de l'Oise, nous avons progressé dans la région de Lassigny où se sont livrés des combats vio-ftnts.La situation est inchangée sur la rive gau-tliede l'Oise et au Nord de l'Aisne. Au centre, ontre Reims et la Meuse, aucune modification notable. Dans la VVoevre Nord-Est et Verdun et dans la direction de Mouiiiy et Danipiorre, l'ennemi a tenté des attaques violentes qu: ont été repoussées. Au Sud de la Woevre il tient la ligne RiihcCourt-Sucheprey-LironviKe, d'où il n'a pas débouché. A notre aile droite( Lorraine et Vosges) le> Allemands ont évacué Nomeny, Arracourt et dm montré peu d'activité dans la région de Domèvre. Du théâtre des opérations austro-russes, on A annoncé la prise par les Itusses de la forteresse de Jaroslaw en Galicie. (Ha vas) La bataille de Y Aisne Du collaborateur militaire du c Times ». La l:gno des Alliés s'étend (20-21 septembre) d'un point près de St-Dié dans les Vos-p, sur la droite, par Lunéville, Pont-ii Slousson,^ Etain, Cousenvoye, Montfaucon. Souain, Fort de la Pompelle, Reims, Craon-ae, les hauteurs au Nord do l'Aisne, Noyon, Psssigny, et de Roisel à Catelet. La nouvelle du jour est l'apparition de forces fraîches aux environs de Péronne, ei une attaquo par celles-ci, depuis jeudi derniers des Allemands près de St-Quentin. On -£e6t rendu compte durant la semaine dernière qu'une attaquo de front sur les positions bien retranchées de l'onnemi, serait très coûteuse, et que si des troupes étaient disponibles pour opérer un mouvement tournant de l'ouest, une attaque de cette direction serait avantageuse. La plateau de St-Quentin devait normale ment être occupé paroles Allemands, oarce-que ce plateau offrait un bon soutien de flanc en échelon derriere l'aile droite allemande et parce qu'il était conforme à ta stratégie allemande de ne pas laisser une pareille position sans défense. Nouf savons pour autant, que l'armée anglaise se trouve près de Soissons. A notre gauche se trouve layGmo armée française, qu: o:en conduite, s'est frayé son chemin jusqu'à Noyon sur l'Oise, et s'est emparée du terrain formant l'angle entre l'Oise et l'Aisne. Jus-qu'oii elle s'étend à l'ouest de l'Oise et au nord de l'Aisne, nous ne saurions dire, mai? nous savons qu'elle a progressé de ce côté. Elle s'étend probablement par Dassigriy ver? fiam et tâche de resserrer sur La Fàre par l'ouest. Elle a soutenu de durs combats efc à ur moment donné elle a été refoulée jusqu'à)' sud de Noyon. mais elle s'est reprise d'une façon remarquable et a reconquis ses positions en capturant en mémo temps un dira-peau allemand. Il n'est pas probable que ce soit la Gmc armée qui est engipéo entre Péronne et St Quentin, pareeque l'étendue du front sera"' trop grande pour cette armée. En conséquen ce ce doit être une troupe franche qui vient de ce côté, et l'on ne peut que conjecture• sa composition. Il est possible qu'elle ne soit pas tout à fait française, mais elle peut l'êtr-en grande pa-rtie cependant; il peut r avoïr là des corps d'armée français venus des par-t'.es détachées des opérations latérales qui nr sont pas d'une grande importance momentanée, renforcées par des réserves stratég:-Ques et d'autre* troupes détachées du sud et ce l'est de la France. A sa gauche on à so" flanc extérieur il doit y avoir une grand-force de cavalerie chargée de protéger le flanc, de patrouiller sur les routes ^de Bel g:que et de couper les communications par train à l'arrière des positions allemandes. De la force de eette armée et de son exten sion enveloooante vers le nord il dépendr*" ■beaucoup. Fille , ne pourrait être t~op forte S: elle s'étend assez au nord, comme jusque Le Oatéau, et s'avance résolument avec nr bon soutien de cavalerie, elle doit ecercer lue influence décisive sur la bataille. Nous m devons, cependant, pas nous attendre, à cp îue oette avance aoit une surprise, c*r ses mouvements comme ceux de la cavalerie au font été renseignés par les vigies aériennes Si les Allemands ont assez de troupes pour ^opposer à cette attaque ils les mettront r wur droite, sinon ils abandonneront leurs positions avant que l'influence de l'attaque de flanc se soit fait sentir sérieusement. De êm* de la cavalerie allemande sera envoyée pour rencontrer la cavalerie all-ée e+ ^era soutenue probablement par de l'nfan-terie «t des auto-mitrailleuses. Si l'attaque de flanc produit un combat serré l'attaque de front devra également être poussée dr fort*, pour garde»- les Allemands en position Jusqu'ici les Allemands n'ont pas réussi r or«p.r ou à courber sérieusement la ligne de* Alliés; toutes les contre-attaques ont ét/ Jepoussées avec de grosses po-tes. Chaque ]ftur nous galons du terrain et chat]ne jour Pas à pas les troupes héroïques des Alliés an toMieu de difficultés inouïes se frayent leur N"»rnm. Il v a environ dix jours que la ba-«•lie a commencé; le temps s'est pâté, et • arméeS en lutte doivent être h peu pr?>s puisees par la tension continuelle et par ie "ânque de repos. Attaque d'aviateurs anglais sur le hangar à Zeppelins A DUSSELDORF Londres, 23 septembre. — L'amirauté anglaise communique: Une escadrille aérienne anglaise de la section navale, a opéré hier une attaque contre un hangar, abritant un Zeppelin à Dussel-dorf.Les opérations furent rendues difficiles à cause de la brume. Néanmoins, le lieutenant Collet parvint à lancer 3 bombes sur le hangar.L'étendue des dégâts n'est pas connue. L'avion du lieutenant fut atteint par un projectile. Toutefois, toutes les machines purent retourner sauves à leur point de départ. L'importance de cet incident démontre qu'au cas, où de nouvelles bombes sera ont itées sur Anvers ou d'autres villes belges, les représailles peuvent être exercées dans Doutes les proportions désirées. (Reuter's Telegram Cy.) < Les incursions du Zeppelin Un dirigeable allemand a encore tenté -l'accomplir, dans l'a nuit de mardi à mercredi, un de ces raids criminels qui sont la spécialité 'es aviateurs teutons. Il a évolué assez bas pour être parfaitement aperçu au-dessus de Tumhout ; il a été vu également à Mol!, et a rebroussé chemin an moment de dépasser la ligne de feu du fort le Lierre, renonçant à continuer jusque Ynvers. Toutes les mesures étaient du reste prises pour l'accueillir de la bonne façon! On avait également aperçu un dirigeable amedi soir au-dessus de la Flandre zélan-laise, faisant usage de ses projecteurs pour .'orienter. Il disparut lorsqu'il essuya le feu e la garde-frontière, près do la frontière belge. Les représailles allemandes A Wespelaer Les Allemands, en arrivant à Wespelaer, crièrent à la population : «Nous incendierons a maison de tous ceux qui ne serontpas chez eux et nous démolirons tout.» Les Huns tin--ent. parole; ils incendièrent 56 maisons et La fabrique de conserves. Chez Al. Van de Ven ils saccagèrent 'a porte; ils crièrent à l'habitant: «Haut les mains» et puis le fusillèrent ; sa fille de 20 ans subit le même sort. 22 personnes furent chassées à la rue et fusillées. De Wespelaer-Hoek à Campenhout-Saî-toutes les maisons ont été brûlées ou détruises.IIMIOTLIIME Nous avons passé aujourd'hui par Malines et Lierre. Malines présentait une grande animation. De nombreux magasins sont ouverts. En beaucoup d'endroits on procède déjà à la réfection des immeubles qui ont été en-iommagés par le bombardement. On a commencé l'établissement d'une palissade près le la tour do St-Rombaut, ainsi qu'autour le la partie de l'église qui a été atteinte par les boulets prussiens. Au Sud de Malines, nos reconnaissances ne rencontrent plus d'ennemis. Ceux-ci sr tiennent terrés dans leurs lignes et se remettent de l'émotion éprouvée lors des dernières tripotées que nous leur avons infligées. De Malines à Lierre et de Lierre à Anvers, tous n'avons rencontré que des visages souciants, tant na-mi l'élément civil que parmi l'élément militaire. Dans les campagnes, nous constatons ave' V.aisir que nos braves paysans se livrer! paisiblement à leurs travaux habituels, mal-Té « l'émotion intpnse qui règne à Anvers r 'omme dit le Wolffbureau! Escarmouche à Mnove Vingt Allemands surpris Une patrouille de vingt cyclistes allemande m reconnaissance vers Ninove, mardi, a été surprise par nos troupes, qui la criblèrent de bal.es. Dix-neuf d'entre eux furent tués ou b'essés ; o vingtième, capturé, a été amené à Anvers hier, et conduit à bord d'un des navires contenant des prisonniers. Ces cyclistes appartenaient au 73me d'infanterie. Un prince et son fils blessés Paris, 22 septembre. — Le prince Henri la Essen, beau-frère du Kaiser, blessé à la hanche, rut transporté à l'hôpital, près de OhaJons-sur-Marne. Il y est en traitement 'ans la même salle que son fils, le princ© Fré-lérick-Wiilhelan, grièvement blessé. 11 y eut une scène touchante entre le pèr< et le fils. Le prince Heinrieh, dès que ses blessure* furent pansées, insista pour rejoindre sor ré piment suit le front. ï/e prince Abbon Victor de Shoenburg-Wa.' lenburg, a été tué fondu dernier ui combat en France, L'ofensive serbe La prise de Vizegrade Important butin Nich, 22 septembre. — Une dépêche d< Nicli annonce que le gouvernement serbe après la prise cio Vizograd, y a installé une préfecture serbe. En se retirant, les Autrichiens ont aban donné aux Serbes leurs magasins intacts. Le? troupes sorbes se sont emparées de 20,(XX kilos de farine, de 30,000 boîtes de conserves de plusieurs milliers de kilos de sel, de -,00C couvertures, d'une grande quantité d'anciens uniformes, do 500 lits, d'un hôpital avec 100 blessés et de sa pharmacie. Quarante wagons, qui étaient restés dans la gare, ont été saisis. Importante victoire serbe en Bosnie Paris, 22 septembre. — Les Serbes ont remporté une nouvelle et importanto victoire montra 250,000 Autrichiens massés sur la Drina, près de Kroupoans, avec une nombreuse artillerie. La liberté des mouvements rerbes en Bosnie est maintenant complète. La jonction des armées serbe et monténégrine Cettigné, 22 septembre. — Le détachement monténégrin, opérant en Bosnie, s'est nnparé de Jabouka, ainsi que de toutes les Mortifications environnantes. L'ennemi a eu un grand nombre de morte et de blessés; le reste a pris la fuite. De nombreux Serbes emprisonnés par les Vutrichions à Goradjo et à Fotoha ont été libérés. Les armées monténégrine et serbe se sont unies près de Nogatizw et opèrent ensemble.Le prince Georges blessé Nich, 22 septembre. — Le prince George* 'o Serbie, conduisant à l'assaut son batail 'on, a été atteint d'une balle qui est entrée )rès de la colonne vertébrale et est sort:e ous l'épaule droite. La blessure n'est pas -langereuse. Le prince a été transporté à ICroiupagné. Les Serbes continuent leur marche en avant Nich, 22 septembre. — Les Serbes provenant de Visegrad occupèrent Dismetz et poursuivirent leur marche en avant sur Pogtniza. Une autre armée partie de Baîna-^atoha, continue à s'avancer dans l'intérieur 'o la Bosnie. Sur le front, vers Zerbona-! Lechnitza. l'offensive Serbe est générale. Partout, l'ennemi se retire précipitamment. H tente vainement de franchir la Save sur le 2ront Losnitza-llatcher. Les Serbes ont volontairement évacué Sem'.in Nich, 22 septembre. — On dément formellement que les Serbes aient été repoussés h Senilin, qu'ils-n'évacuèrent que pour des raisons stratégiques en emportant tout le matériel. Les Autrichiens ne pénétrèrent à Sem-lin, que deux jours après le départ des Serbes.EN FRANCE — )0( — Le tiare allemand exposé Paris, 22 septembre. — L'avance continuelle du Plane gauche anglo-français, est très importante, » car le flanc de von Hluck, ie trouve maintenant exposé. La prise du drapeau du 85e d'infanterie allemande Troyes, 22 septembre. — Cette nuit est vrrivé à l'état-major de la 20e région de Troyes, dans une automobile aecomi>agnée de leux officiers des eaux et forêts, le soMat Laroche, de Périgueux, réserviste, apportant un drapeau ennemi, capturé au sud de Noyon. Ce drapeau est celui du 85e d'infanterie demande. Le réserviste Laroche déclara Tu'au combat de Tracy-le-Mont, il avait t'u<' e lieutenant porte-drapeau et avait réussi à emparer du précieux trophée. Il est reparti, peu après, le porter au grand quartier général.Le gouvernement reteurnera-t-il à Paris? Bordeaux, 21 septembre. — Le correspon lant du «T.mes» à Bordeaux dit qu'il n'est luestion dans cette ville que du retour du gouvernement à Paris. Beaucoup de personnes ont déjà repris la oute de la capitale. Plusieurs journaux so préparent à repa-•aître à Paris. Le cauchemar est passé. Paris est sauvé. Les autorités demandent aux réfugiés qui ont fui devant les envahisseurs de retourner chez mx afin de commencer le travail réparateur les dégâts de la guerre. Beaucoup de blessés allemands sont arrivés \ Bordeaux. On en dirigera un grand nombre m Algérie. L'aide du Canada Montréal. 23 septembre. — Le duc de Con--taught a formé des sociétés pour recueillir 'e l'argent, des vêtements et des aliments tour les Belges, dans les principales villes du Canada. IReuWrV Telegram Qy,) POUR LE PREMIER SOLDAT BELGE QU PRENDRA. ON DRAPEAU ALLEMAND —)o(— Report fr. 1,764.75 Une maman de deux soldats volontaires 5.— En souvenir d'une danse orientale 1213 2.5C Les hôteliers et restaurateurs sont priés de ne plus mentionnw dorénavant sur leurs cartes de vins les noms de «Rhin» et de «Moselle» 5.— U bstai !e nivale riens le lier riu Icrri Deux sous-marins allemands coulés Rotterdam, 23 septembre. — Les journaus hollandais publient un récit circonstancié de la taçon dont les croiseurs anglais «Cressy» eHogue» et sAboukira ont été coulés pur le; » sous-marins allemands. Un officier du «Titan» un navire hollan-■ dais de ja aKoninklijke nederlandsche stoom-vaartmaatscliappii» qui a réussi à sauver un nombre considérable de survivants des croiseurs anglais, raconte que le «Titan» se trouvait mardi matin vers cinq heures et quart à environ 40 milles de la côto hollandaise h hauteur de aBreo 14» lorsqu'il aperçut d'énormes vagues et de sombres masses de navires. Une explosion formidable suiv.t et 1-«Titan» se .dirigea aussitôt vers l'endroit où l'explosion s'était produite. Après trois quarts d'heure le navire arriva sur les lieux de la catastrophe et dut se frayer un chemin à travers des débris de toutes sortes, des cadavres'de matelots et quelques survivants. Le «Titan» mit aussitôt ses canots de sauvetage à l'eau et fut assez heureux de sauver un centaine do matelots, presque tous à pev près nus. Les marins appartenaient aux croiseurs anglais «Hogue», «Aboukir» et «Cressy» ; les survivants racontaient que dans la matinée très tôt, alors qne les matelots dormaient encore un des trois croiseurs avait été surpris par un sous-marin allemand. Une forte explosion s'était produite. La torpille avait touché le magasin à poudre d'on ne sait quel croiseur ot celui-ci sauta. L'équipage sauta à l'eau et essaya d'attein-Ire le «Cressys» qui fit mettre ses canots à l'eau. Au même moment ce dernier fut également touché par une première torpille et quelques minutes après par une seconde, et le croiseur coula presqu'aussitôt, entraînant la plus grande partie de l'équipage. Tjc autre vapeur hr-'î-v Ja:s, le « Flora » était entretemps arrivé sur les lieux et se mit en devoir (le sauver ce qu'il put. • I/O troisième croiseur anglais réussit à toucher un ou deux des sous-marins, qu: furent coulés. Ce croiseur ne tarda du reste pas à couler à son tour. Tout oela s'était passé en moins d'une lemi-heure. L'équipage comptait environ 1400 hommes dont 800 ont été. sauvés. Do i ombreux marins ont succombé au froid et à l'épuisement. Le capitaine du «Flora» raconte qu'il était narti à 3 heufes du matin de Rotterdam a lestlnation de Leith. « Un peu avant G heures, disait-il, j'avais quitté le Nieuwe Watenveg et nous étions arrivés en pleine mer. A 8 heures, à environ 18 miles au delà du bateau-phare de la .VIeuse, je vis à une dlstauc de 8 mUles un navire de guerre dont j'appris plus tard que c'était le «Cressy» ; je voyais très nettement ses quatres cheminées, ii pouvait être huit heur*s et demie lorsque je vis le «Cressy» s'incliner à l'avant, et tout aussitôt après le «Cressy» se rompit por le milieu et les leux moitiés .sombrèrent. Tout cela se passait en moins de temps qu'il ne faut pour le dire Dès ce moment je n'eus plus qu'une :dée: sauver ce qui restait à sauver. Quand j'arrivai sur les lieux j'y trouvais les canots du «Titan» remplis de naufragés à peu près nus. » Un chauffeur du «Cressy» racontait qu'il ^e trouvait dans la salle des machines lorsque le premier coup fut tiré. « -T'entend:s raconte-t-il, un bruit épouvantable, comme un grondement de tonnerre, la chamVe de* machines fut envahie par l'eau et je me précipitai sur le pont pour savoir ce qui se passait. Pendant que je montais il me sembla que nous tournions, là tête en bas, un nouveau grondement se produisit, le «Cressy» s'ouvrit en deux et je tombai à l'eau. » Il est à peu p-ès certain que les croiseurs anglais ont été attaqué?, par quatre sous-marins allemands dont deux ont certainement été coulés. Le «Cressy» s'était éloigné légèrement des autres croiseurs orovant que ces derniers avaient touché une mine sous-mac'.ne. Quatre-vingts rescapés sont arrives h Har-wich. Parmi eux se trouvaient 31 officiers qui avaient pu se sauver à la nage. L'OFFENSIVE RUSSE la déroute autrichienne s'achève Dans leur poursuite les Russes ont fait depuis trois jours 15,000 prisonniers Pétrograde, 22 septembre. — Le « Messager de l'année » constate que la poursuite dea troupes défaites est achevée. Ces trois derniers jours, les Russes ont pris dans oette poursuite 15,000 soldats, 150 officiers, de nombreux canons et mitrailleuses et des munitions. Pendant la poursuite, des aéroplanes autrichiens qui survolaient les troupes russes, ont été bombardés et détruits. Sur un des aviateurs, on a trouvé de précieuses indication® concernant les réserves autrichiennes, ce qui a puissamment aidé à achever la déroute de I année ennemie. Les derniers efforts de l'Autriche —W— Levée ©ri masse Ixmdreé., 22 septembre. — D'après une dépêche de Vienne, le gouvernement a ordonné la levée de tous W hommes en état de servir, y oomprlA les hommw antérieurement réformés et lea continrent» des classes 1892 1893 et 1894, La destruction de la Cathédrale de Reims ->0(- Nouveaux détails Nous avons publié hier matin un récit détaillé, d'après un témoin, de la destruction de la cathédrale de Re.ms. Voici de nouveaux renseignements sur cet acte abominable de vand alisme : Reims, 22 septembre. — Reims présente l'aspect de la désolation. Partout, dans toutes ies parties de la ville, des maisons ont été incendiées par les obus. Ici, un obus éclate au milieu de la chaussée. dans une rue près de la cathédrale, eau sant un grand trou et envoyant des débris de pierre dans toutes les vitres à 50 mètres à la ronde. Voilà le théâtre avec d'énormes ouvertures dans ses murs de côté, et dont aucune fenêtre ne reste. Tout près, la caserne des pom-i piers, elle-même a été minée de fond en comble. La sous-préfecture n'existe plus. L'cmpla-cement est marqué par un tas de pierres fumantes. Derrière, tout un quartier borné par la rue de l'Université et la place God not, n été détruit en bloc. U comprenait peut-être cinq cents maisons. L'extérieur de la Cathédrale Quand on arrive sur la place do la cathédrale, le spectacle, extérieurement, n'est pas ce qu'on s'imagine d'abord. Les tours et les murs f-'ont toujours en place et les dégâts causés à la magnifique décoration gothique de la façade no diffèrent pas, à première vue, des outrages commis par les siècles. Mais le vieux portail de chêne a été entièrement consumé. A l'intérieur Dans l'intérieur de la cathédrale, la vue est lamentable. C'est un chaos de poutres tombées, de confessionnaux renversés, de boiseries consumées ou brisées. On dit qu'une des tours a été touchée par un obns, mais il n'est pas encore possible, à l'heure aetue!3e, de savoir si le dommage est irréparable. On croit, à Reims, qu'il sera possible de restaurer l'édifice, mais que cela demandera beaucoup de temps et d'argent. I v a, en outre, des dégâts qu'il sera impossible de réparer. Par exemple, la grande rosace de l'abside, qui était formée de men'eilleux vitraux, montre plusieurs trous importants. Le journal du notaire Depuis le bombardement, tous les habitants de Reims, restés dans la ville, ne quittent p?v? leur eave. Un notaire de Reims, M. Guedet, a tenu le journal des événements, heure par heure, depuis le commencement du bombardement. liln voici quelques feuil'lets: 8 heures 15 matin. — Le bombardement commence; je descends ?i la cave. 9 heures 50. — Des obus tombent autour de la maison sans interruption. 4 heures 10. — Je sors et vais chez mon beau-père; les obus sifflent au-dessus de la ville avec un bruit de vent dans les fi * télé-granhiques. Je vois le corps du docteur Jac-quin, un des adjoints, mort dans la rue, tué j:ar un obus. 4 heures 30. — J'arrivo chez mon beau-père. II me dit: aLa cathédrale brûle». De la fenêtre nous pouvons la voir. Le toit est semblable à une dentelle de feu. Comme nous regardions., le clocher s'écroula avec un bruit do tonnerie. Les flammes montaient sur les ôtés des tours comme des salamandres de feu se torfciilant le long des arêtes. Je sors sur la place. Les portes de Louis XV brillent en partie, laissant des sections indemnes parmi les flammes. Le spectacle dans son ensemble ressemblait à une gigantesque pièce de feu d'artifice. On ne i)eut pas s'nnaginer cette chose horrible sans l'avoir vue. La situation de la ville La situation de Reims est très grave. La ville commence à manquer de vivres et i] e^t urgent que des approvisionnements arrivent. On ne cuit plus ce pain et la population qu: vit dans les caves aura bientôt consommé ses petites réserves. M. Léon Bourgeois, sénateur de la Marne, pst venu dans la ville bombardée, samedi, et vit le maire, à qui il promit de faire envoyer nos provisions par la route de Paris. Dans caves de la Maison Heidsieck, se trouvent 4,000 réfugiés, qui ne sent pas dans d'excellentes conditions hygiéniques. 100 millions de dégâts On estime que les pertes causées à la viïïe de Reims par le bombardement, les réqulsi tiens .et les amendes s'élèvent à plus de 100 millions de francs. Des blessés allemands tués par des obus allemands On sait qu'une partie de la cathédrale avait été transformée en hôpital. Pendant le bombardement, des obus tombèrent à l'endroit où se trouvaient les blessés allemands. Trois ou quatre furent tués et d'autres blessés. Quatre Sœurs de Charité tuées Quatre Sœurs de Charité qui soignaient les Allemands furent également frappées mortellement. Elles tombèrent sur les dalles de La cathédrale pour no pl'us se relever. L'émotion indignée É Pape Une frisson d'horreur en Italie Rome, 22 septembre. — Le Pape, quand on lui annonça la destruction de 1a cathédrale 'le Reims, voulait à peine croire la nouvelle. On suppute qu'il aurait dit qu'il était impossible, à une époque aussi civilisée que le XXme siècle, que nous retournions au temps d'Attila, le fiéau de Dieu. Puisqu'il était impossible de télégraphier à Reims, le Pontife pria le cardinal Ferrât® de télégraphier au cardinal Amette, à Paris,pour lui demander des renseignements complets. Les nouvelles du bombardement et de l'incendie de la cathédrale de Reims ont fait passer un frisson d'horreur sur toute l'Italie. La «Giornale d'Italia» dit: «L'incend;e de la cathédrale de Reims est un acte inutile de barbarie, une folle explosion de vanité blessée et d'orgueàil abaissé. »En 1870, la reine Victoria supplia l'empereur Guillaume 1er d'épargner les monument* de Paris et sa prière fut écoutée. Un demi-jsiècle après, 1» (avilisatioa * fait un pas en [arrière.» Ce qu'ils avaient dit La oGazetto de Francfort» écrivait le 8 septembre:Respectons les cathédrales françaises, oelîe de Reims notamment qui est une des plus belles basiliques du monde. Depuis le moyen âge, elle est particulièrement- chère aux Aile mands, puisque le maître de Bamberg s'inspira des statues de ses portiques x>our dessiner plusieurs de ses figures. Les cathédrales de Laon, Rouen, Amiens et Beauvais, sont aussi des chefs-d'œuvre de l'art gothique. Toutes ces villes sont à cette heure occupées par les Allemand?. Nous regarderons avec vénération oes églises grandioses et nous les respecterons comme nos pères ïe firent en 1870. Déserteurs autrichiens Londres, 20 septembre. — On maude de Rome que 2752 déserteurs de l'armée autrichienne sont déjà arrivés en Serbie depuis le début de la guerre. La propagande du mensonge par le commerce allemand La liste noire à conserver Parmi les maisons allemandes qui inondent les pays neutres de mensonges nous notons: Militer, Wetzei et Co., fabricants de soie à Crefoîd ; C. F. Wcber, Alctiengesel-lschaft, Dachpap pen. Teerprodukte und Asphalt Fabriken à Lei pzig-Pia gwitz. La sympathie hoi'andaisE La «Koninldijke Nederlandsche Stoom-vaartniaatschappij » vient d'envoyer à notre concitoyen M. Gustave E. Van den Broeck la lettre suivante: C'est un besoin pour nous, en ces jours de douleur que traverse la Belgique, contribuer un peu à l'adoucissement de vos épreuves,et nous vous prions de remettre de notre part et de la part du «Konin-klijke West-Indische Maildienst », une somme de 5000 francs au Comité ou à la personne qui, à votre avis, en disposera de la façon la plus utile. Agréez, etc....» M. Gustave E. Van den Broeck a versé 2500 francs à la Croix-Rouge et 2500 francs au Comité de secours aux nécessiteux.> < i,e$ noms Le périodique hollandais Panorama, représente, sur un cliché, des officiers allemands se promenant en auto parmi les ruines de Dimant. En-dessous, de la gravure, ces lignes : «Le commandant de Dînant, lieutenant-colonel BEEGER, parcourt les ruines de la ville ravagée sur son ordre.» Les Allemands ne récuseront pas cette accusation précise de leurs amis de Hollande.A ajouter au sinistre SOMMERFELD-, l'incendiaire de Termonde, et • au 35me D'INFANTERIE qui se signala par sa brutalité du sac de Louvain. IwT'iAltDS ! Comment on traite à Anvers les bandits d'Aersehot et de Louvain On lit dans la «Nieuwe Gazet» : «Il est devenu proverbial • ici, que les Allemands, amenés comme prisonniers de guerre par nos soldats, sont tombés en un véritable pays de Cocagne. »On leur garantit la vie, on leur donne confortablement à boire et à manger, et on les traite, par-dessus le marché, à peu près comme des hôtes. «Tant qu'il s'agit seulement des pauvres diables, soldats de la Landsturm ou de la T.andwehr, voire même, nous voulons bien l'admettre, les soldats de l'armée régulière, co n'est pas encore trop .grave; mais lorsqu'il s'agit d'individus dont il est avéré qu'ils se sont livrés aux pires forfaits contre l'huma' nité, cela devient un scandale. »0'e«t ainsi que séjournent en ce moment à la prison de la rue des Béguines, différents officiers allemands, parmi lesquels le seigneur le haute naissance von Biïlow, et lo non moins notoire capitaine Menne, que les gar-liens traitent avec la plus grande considération.• Croirait-on que ces individus, dont le dernier s'est si tristement distingué d'ans la mise \ sac d'Aersehot, ont leurs repas et leurs boissons fournis quotidiennement j>ar un restaurant? Ces messieurs dînent tous les midis d'un potage, deux plats de viande et... deux sortes de vins, blanc et rouge. Sans doute ne l'avaient-i] guère mieux chez eux I ■ Nous entendons fort bien qu'il ne nous est pas possible de rendre aux Allemands la monnaie de leur pièce ; mais nous estimons que nous n'avons pas à faire preuve d'une tolérance excessive vis-à-vis d'assassins, de vo-eurs et d'incendiaires, que nous avons à les traiter comme des malfaiteurs; Le régime du oain ot de l'eau est seul applicable à des êtres de cet acabit ! Et si même on les enchainait. cela ne serait en aucune façon trop sévère !>our eux. Des bandits de cette espèce doivent être traités comme des bêtes féroces I» Une barque de pêclie détruite Londres, 23 septembre. — Un télégramme le G-rimsby annonce que la barque de pêc-he «Kimarok» toucha une mine dans la mer du Nord et sauta. Il y eut 6 tuée et 3 recueillis. (Reuter's Tel. Cy.) ENCORÏTUN! Paris, 23 septembre. — Le lieutenant-général prussien Steinmetz a été tué en France le ! 15 septembre. I/e général Steinmetz, qui avait reçu la croix de fer peu de temps auparavant, servait. à l'artillerie de campagne et appartenait jau haut commandement du deuxième corp" ^l'armé» &oua les ordre» du uénéral von Biilow. La ItoniaDie ne bougera pas Elle travaille, au contraire, en vus d'une confédération balkanique Des bruits ayant à nouveau couru au suj«l d'un nouveau conflit balkanique auquel La t-lomnanie prenurait part, nous avons ou 1* bonne fortune d'être reçu par Son Excellent-ce T. G. Djuvara, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le Roi d« Roumanie, ano;en diree-teur politique et sie-errétaire général des affaires étrangères, ancien chargé d'affaires et ministre do Rou. manie a Belgrade, Sophia et Constantinopie, ot voici ce qu'il a bien voulu nous declarer otficiellement : e. Relativement à la neutralité do la Roumanie, je ne puis que répéter une déclaration que j'ai faite à la presso bruxelloise: mon pays entend rester strictement neutre efc ail»?endro ses frontières, comme l'a fait 1* Belgique ello-même. Ce n'est pas là seulement une décision du gouvernement royal, mais lo sentiment unanime du peuple roumain et de ses hommes politiques ; cette décision a été prise dans un conseil de la couronne, auquel prirent part S. A. R. Mgr le Prince Ferdinand, héritier du trône, le Pré- . sident du conseil M. Jean Bratiano, avec lei autres ministres, le Président de la Chambre et tous les anciens ministres, appartenant aux trois partis politiques du pays. » Le chef du parti oppositioniste démocitu te, M.Pake Jonesco, a formulé ainsi l'attitude do la Roumanie: « Notre neutralité sera a loyale et définitive ». De son côté, le journal «La Politique », organe de M. AL Marghiloman, chef de "l'autre parti opposi-tionisto conservateur, a relevé les efforte inutiles de certaine presse étrangère de faare dévier lo Royaume de oette résolution inébranlable. Ainsi donc, l'accord es* parfait entre lo parti libéral, au pouvoir, et deux partis do l'opposition. » Au début de la gue>**&, il ost vrai. ««* a Kolnische Zeitung » avait annonce que la Roumanie s'allierait à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie ; par oontre, le « Petit Journal » assurait que la Roumanie prendrait lee armes, à côté de sa grande sœur latine, 1 France; les événements ultérieurs ont démontrés que c'étaient là de simples vœux. » Si en dehors de l'Italie, nous avons en Occident, des pys neutres comme l'Espagne, la Hollande, le Danemark, la Suède et 1a Norvège, il est heureux que lee pays balkaniques, si éprouvés l'année dernière, se tiennent à l'écart du cataclysme qui boulverse l'Europe. » Du reste, la Roumanie, depuis la guen* de 1877, a donné des preuves in contes ta blee de sa ferme décision ne vivre en paix aveo tous ses voisins; si elle est intervenue en 1913, ce fut encore dans le but de rétablir la paix, ce qui lui valut l'approbation universelle.» Elle a aujourd'hui encore, le devoir de contribuer au maintien de l'équilibre balkanique. Ma conviction est que la meilleure solution de la question d'Orient serait une entente équitable entre les cinq Etats balkaniques.» En terminant, permettez-moi de voue exprimer la profonde admiration que je re»-sems pour lo peuple belge et pour votre vaillante armée; ayant passé en Belgique troie ■innées comme secrétaire de légation et c-nq années comme ministre, j'avais déjà apprécié les qualités de cœur et d'esprit de voe compatriotes ; pendant ce dernier mois de cruelles épreuves, j'ai pu également constater quel point César ava:t raison de dire que lc3 Belles sont les plus braves parmi les peuples de l'ancienne Gaule. » Attila II et son peuple jugé en 1906 Certains écrits qui, à l'époque de leur publication, retinrent beaucoup moine l'attention, empruntent aux événement» un intérêt piquant. On s'en convaincra facilement en parcourant, par exemple, le premier fascicule de 190G de la revue Le Mercure <U France, où l'on rencontre des apprécier tions très judicieuses au sujet de l'Allemagne et de son empereur sanguinaire C'est ainsi que dans un article relatif è la création, par le Kaiser, d'un ministere allemand des colonies, il est parlé d'AttiV la II dans les termes suivants : «Guillaor me, le fou que M. Delcassé prétendit iao-ler ». Nous trouvons plus loin le oomptc-rendf d'u.. livre de M. John Grand-Carreret, intitulé « Lui », et qui, pour employée l'expression même de l'auteur, a trait à «Guillaume le Bavard, devant l'objectil caricatural ». D'après le critique, M Ch. Morice, l'ouvrage en question noué montre les différents aspects de cet étrang» monarque, tour à tour «guerrier, prêcheur, poète, musicien, peintre», etc., d* cet homme « vaniteux avec naïveté, également capable de céder à d'irréparable* . premiers mouvements» et de s'oubhee en d'interminables autant qu'insondablee songeries.» Il est fait allusion également à son « goût pour l'apparaL, à se* incarnations multiples et à ses innombrai>lee costumes ». Voir enfin, dans la même revue, quelques lignes tirées d'un article publié pa* un Allemand dans le « insel-Almanacb et qui contiennent des réflexione trèl exactes sur la culture allemande : «On peut dire peut-être qu* lee Allemands ont conquis par les victoires de W "lierre de 1S70 leur servilité mtérieura. Ils se sont livrés eux-mêmes, ils ont livr4 leur liberté à l'Etat nouveau et il» ont fait du « mandataire » l'Allemand représentar tif. L'Allemand a tout sacrifié à oe nouvel Etait et, de la sorte, la forme s'est d4 veloppée aux dépens du contenu. Tou* oee mandataires — soldats, politiciens, fonctionnaires, pasteurs — ne se considèrert plus comme les serviteùrs et les chaude d'affaires de leur peuple, maie comme k* maîtres de oelui-ci, et il sera.t extraordinaire qu'il en fût autrement, vu que W peuple, ivre de l'Etat, s'est présenté lui-même pour abdiquer avec joie. L'Allemagne était pressée de faire suivre '.e« succèe extérieurs de sa politique par dee «uccài à l'intérieur. La nation vaincue par elle avait eu pendant des siè.-l« le renoa d'être le premier peuple civilisé du moa-de — c'est ce qui mit le comble t U ?ier-4 du vainqueur. On a eomnr.t l'erreur de croira que la puissance politique devait être aussi la puissance culturrîle. Comme le sous-officier avait rendu de si utile* ^rvices contre l'ennemi, on crut pouvoir s'en tenir à lui pour en fair* l'ÀducaKttl et l'instructeur du nouvel ecuux&a

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods