La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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14 October 1915
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s.n. 1915, 14 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q814m92f74/
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" LV MÉTROPOLE, the influential Belgian news-papcr now cnjoying thc hospitality of JEfo £taità»tï, was rcmoved to this country after thc destruction by the Gcrmans of its Antwcrp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Aotwerp and other parts of Belgium are able to obtain thc latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32UE ANNEE. JEUDI 14 OCTOBRE 1915. N°- 287. LA GRANDE GUERRE. là russie prepare un debarquement en bulgarie.-—20,000 soldats allies a salon ique.-ON attend l'intervention italienne.-la bulgarie declare LA guerre a la serbie.—une nouvelle attaoue dans le dos.—le grand 'succes russe EN galicie l,a situation dan* la» Balkans, quoique lou* ;ups également grave, apparaît cepêr.danii •iclns dêsèspêrëô qu'6û ou» pu la cfoiré d'a-à la suite de l'absence d'une décision oc commission spéciale de la Chambre Iran-lif» <ÏUL paraiuiL attendait, elle-même Que fc)dwaj*d Grey eût parlé. Les Allié3 qui sî heuretueméflt reconnu que 11 gravite du r.jment exigèait ur.e action prcmpie et géné-se préparent à intervertir cncrg-lquement Uns le conflit. Jusqu'ici W Russie, la prin-palc intéressée dans 1* question cl qui après t camouâét que lui a administré le roi Eey-JiBanè| devait à s:n honneur une réparation ciftûtplairè, n'avait guèrô inanifêsté ses inten-;;6ns, ài bien que pçrsoftno ne cloutât cle la :robabilité d'une intervention, ton manque d'action immédiat:; laissait les esprits dans .inxiûié. |\'ous pouvons nous tranquilliserj juivani ujlc q'érda; avion fane mardi à la Charn-:.'c française par M. Viviafli, " la Russie com--jurait demain (mercredi) côte à. côté avec ici nôtres," et (f'amre part un journal rou»-aijiij, I' " Cniveraul," annoncé que les Russes >,réparent un débarquement eu forcé sur la io;c bulgare. Aucune dépèche n'est jusqu'ici veûue coniirirtor c-es dires, mais après lé t>ora-iu'fîement de Varna par les Russes, il y a (jiiélquès j0qrs, il n'es^ pas Impossible que ce •ôit de ce côtè-là que n-j'a Alliés dirigent une txpiMkiôn. Ùe quelle importance sera cette kjïce, ou ne'lê sait encore, mais d'après le? u'pérls militaires une opération. pour renoon-î.or des chances de buc:ès et prouver aux icr'oes que ce n'est pas pour rien qu-è '-es Alliés se sont proclamés les champions de? jiotltej nationalités, déviait coplp-juner au iflo'ns 300.000 hommes. .jusqu'il, suivant ie communique de Berlin, >. çoiyibre d'iîpflfim^o . que lès Alliés (ang)c^ : i'rançajç) ont débarques à Salonique >élèverait à env;ron i'0,000, sojt 13,000 V'ran-ÔOÙO Al.îéiiefis et Marocains et 8w0 .insJa's. li n'oyt pa? encore question d'Ita» ; ;'iis et les journaux îrançais bo demandent rvcc inquiétude ce qué féj'a notre Alliée traua- ! jlp.ine. Le gouvernement italien p?rsisterâ-t* ; : dans as décision de ne pas détacher de 1 iroijpfs cju Tremin ou de ïrieste, comme le j bruit en courait mardi dans lés couloirs du i Parlero.cnt français^ Les puissances alliées ?" ont Qo-; jusqu'ici en pleine conformité et les ; léoéBtêa conférences iranco-ltaljenijes sont en- i i'M'b venu .oqtirnier ces vues. Le " Petit. Parisien " reçoit à ce sujet une nouvelle qui , .•ttpble autoriser leys meilleurs espoirs. jM. ; Sajandra, chef du cabinet italien, retour du j fi'ûût où il est ailé discuter la participation italienne dans les Balkans, était attendu hier i Rome où il devait présider un conseil de cabinet et. communiquer la décision du Roi. ( •On croit généralement, ajoute le télégramme,: qi|e cette décision sera pleinement conforme : ) l'aUiludû que 1 * Italie a adoptée jusqu'ici à i l'égard dec Alliés. ta question sera-t-elle ainsi réglée, et la Roumanie, qui veste un facteur important klàns lés Balkans,- ne pèut-îlle à un moment i'mné se jeter dans là tourmente contre nous? ( 'Kilo s'est jusqu'ici obstinément refusée au : pasààge des munitious allemandes vers la | Turquie, ruais on comprend moins que dans un : imrçii moment elle liquide ses récoltes à l'Aile- | iii3?ne. comme l'annonce une dépêche de i Paris. Il serait peut-cire intempastif ; d'attacher une signification immédiate à cette ! opération, purement commerciale, mais qu'on : •' bolivienne que la cession du chemin de fer ; de Dedeagatch à la Bulgarie n'était pas plu? qu'une opération " purement commerciale." la Bulgarie, entretemps, confiante dans les promesses de neutralité de sa voisine et de la (c-ecé, s'est lancée à tête perdue dans la mêlée. Après avoir attaqué son alliée de jadis de deux tôîés différents, elle vient de lui envoyer un ficjlaraiio-* officielle, de guerre, et en même t«nps elle lance des troupes dans une autre 'iii'ûctlon. Ses premières attaques étaient par» ti-is de la Vlasnia, au sud cie Xish, et de Kari-^-\îar, dans la direction de Kniajevaiz, au nord j de Xisn, et une troisième attaque a été dirigée (ie Zaichar, sur la vq'o ferrée entre Nish et Prahovo, mais cette cl «filière a 'aque a ctA repousséo. Néanmoins, le gouvernement serbe i cjultté Xish et s'est fixé à Monastir. Une ittaque autrichienne « Or.-.ova, près de la fron- ! tière roumaine, fut également renoussée, et les j Autrichiens, devant te feu nourri de l'artillerie ; wbe. se virent également obligés d'évacuer : cette ville. Autour de Belgrade, les Allemands j seraient maîtres des hauteurs au sud et à l'est : (ie la vjiîe. ma:s suivant le bulletin serbe la ; lutte dans ce secteur continue. Nous disions hier, suivant un communiqué i français, que l'affaire, balkanique nr donnait- une ra:..on d'anxiété, rAliemagnè étant : f'.iJigée de détacher des troupes de Russie pour ' îaire face à un nouveau front. Cette anxiéié : " dissipe de plus en_ plus A la, lecture du ; al'::in russe: la ligné austro-allemande sur; 1» Strypw (en f.ialicie'i a été brisée à Iïajvo*- | roalca, ou le général IvanoO' a porté un coup îhîhI ' au f3 iac droit ennemi, et ''ennemi a 'i»ttu en retraite de façon désordonnée, en hissant comme nous l'avons déjà dit de nom-V'Hi.x pr>.Milliers entre les mains des Russes, j continuent la poursuite au delà du fleuve. (,'i uç peur efteore se faire une idée des con- • '^uenç-tts de cette victoire, mais il est certain ! fiu'olle aura sa répercussion dans les Balkans, HajTOrcnka n'étint séparée de la frontière loumaine eue de t'20 kilomcvr; -. lla 'V'rancc les Alliés ont remporté de non-•eaut succès: le progrès en Charupine con-' "ne., et à présent les troupes de .joffre corn- • '"Undent sur un front, étendu le ravir, de la j Goutte. Sur les autres points du front il y a i tu des duels d'artillerie et des attaques locales. | NOUVELLES DU PAYS. M. 1 abbé Paisse, curé à Hermée, a été j nommé cure à Fexhe-le-Haut-Glocher. M l'abbé Ernest Fréson, professeur au Petit Séminaire de Saint-Roch, a été nommé directeur de l'Institut St Rcmacle. à Staveîot; l'abbé Edmond Dabin, élève du Grand Séœina.re, a été nommé professeur » l'Institut i Si Rcmacle à Staveîot • M. l àbbé Va^derhenst, : professeur au i.'oîlege de Hervé, a été nf mmé professeur au Collège de Neerpelt. La rentrée a eu lieu dans les jif»Crer,'.s ! établissements d'Instruction du diocèse avec i ; uri. syaftd nombre d'élèves. Le Petit Scr. i- ■ i nairo de Saint-Trond en a 260 et les deux i cours dé philosophie préparatoires à la prêtrise i comptent chacun 36 élèves. Il est à. rèmar-j ; quer que ce nombre ce comprend que de très ! jeunes gens, là plupart des élèv*.; de philo-1 f^opnic ï.t trouvant dans les rahga de l'arniâe i : comme soldats ou comme brancardiers. Au Collège Saint-Quirin. à Huy, le nombre des élèver, internes ou externe*, est à o»u ; I près normal. Le Collège de Hervé a une soixantaine d'internes, soit à pju près :a j i moitié de son contingent régulier. Lés nombreux Liégeois qui ont jadis l'ait ; partie de la Garde d Honneur et st> trouvent biaiptenant à l'armée seront heureux d'ap-: prendre que la Garde a. eu malgré tout ses ; exercices eï ses excursions pendant les dernières vacances, sous.ia conduite des dévoues abbés Bentein et Pierry. Inutile de dire que plusieurs dû leurs promenades ont été Con- ; sacrées à de pieux pèlerinages aux tombes des j soldats tombés à Bon celles, à Barchon et sur j les autres champs de bataille de3 environs de ; Liège, Les Allemands ont jeté en prison, sous pré- j vention d'espionnage, écrit le " Bclgisch Dag-1 blad," lo comte de Hsmptinne et 1e commis- i sairé Du Soleil de G and. Aucune accusation précise n'a encore été i formulée centre eux. • * * \.c " Telegraaf " apprend que sur Ifc frontière hollando-belgc les Allemands s'emparent des charpentiers et des maçons pour les conduire vers des destinations inconnues. De oc chef une révclte a éclaté à Ecelco, où 200 habi- ; tanla étaient conduits comme un troupeau vers la gare. Une bagarre générale se produisit et lés soldats b.oches s'y distinguèrent. De nombreux habitants ont été arrêtés. Les hommes ne peuvent plus se montrer en rue. On croit que lés maçons étaient conduits vers le? nouvelles lignes allemandes. CUISINE ALLEMANDE. Le correspondant du '/ petit Jourual " à Berlin trouve dans 16 " Bsrlincr Tageblatt" du 2 octobre quelques annonces qui donnent vraiment envie d'aller dîner à Berlin. Qu'on en juge:— YEXV}: assuhks .' Omelettes artificielles Beurre artiijcjel Miel et marmelade chimiques Café- 6t iajt artificiels par grandes quantités, paquets prêts pour la vente à 10 et 'JO pfennigs. Berlin, Rittersirasse, $6. La nourriture-moderne est U NOURRITURE CHIMIQUE. Renseignements et recettes chez Wolfson.. ingénieur-chimiste, Charlottenbourg. POUlDRK D'ŒL'FS. pour remplacer les oîufs naturels. Le paquet remplaçant deux cèufs: 10 pfennigs. Des millions de paquets ont déjà été vendus. Margue ,Prima-Nova, Neukœlln, près Berlin. ■s on\ * . * - * Pu le. remplacer les ŒUFS NATURELS dans la cuisine, s'adresser à Levin, chimiste, Wichei'totrasse, 0, qui envoie recettes et explication contre mandat de 10 marks. * •* * SIROP D'AMIDON. Grande valeur nutritive en tonneaux de 8 à 9 quintaux. Kalek, Cbarlotteiistrasse 7cî. Mais la palme revient à un habile hOniniè qui.a songé à faire des affaires avec les baleiniers de Norvège, il a f$it paraître l'annonce suivante dans le " Bcrlincr Tage-blatt " :— DAS BILLIGSTE FLEISCH fur Cefangenen-Lager, Anstalten und Massen-■vvirtschaften ist reines WALLFISCHF LE16C H. sîhr uahrhait und ehveisshaltig. Pvobctopnen von ca. 100 kg. Fleisch Inhalt M. 60. netto Kas.se a'> Lager Leipzig. Ludwig floizapfèl, Leipzig. Ce qu: veut dire:—<-LA VIANDE AU MEILLEUR MARCHE pour les camps de prisonniers, les grands établissements, etc., c'est la VIANDE DE BALEINE, qui est très nourrissante et riche en matières albuminoîdos. Des tonneaux de cent kilos sont envoyés à titre d'essai pour 60 marks par la maison Ludv'g Holzapfel, Leipzig. "A titre d'essai" est vraiment délicieux. On "essaiera" d'abord l'effet- cle la viande de baleine, conservée en tonneaux, sur le vil troupeau des prisonniers. S'ils ne tombent pas morts sur le coup, on poursuivra l'essai dans les " grand- établissements," et peut-être même sur la table impériale.... — Une grandiose manifestation de protestation contre la politique intérieure du gouvernement espagnol a eu lieu à Barcelone. Plu3 de 100.000 personnes y ont pris part, parmi lesquelles les représentants de la Catalogne et des députés de tous les partis politiques. La. manifestation s'est déroulée dans un ordre absolu. - Du mois de juin à mi-^oût, 63 sentinelles allemandes de garde sur la frontière belgo-néerlandaise ont déserté en Hollande. NOTRE NEUTRALITE. ^ L'ASPECT DE LA QUESTION. __ Discuter de notre neutralité, c'est discuter j tout l'avenir de notre pays. C'est donc une question grave que l'on ne peut résoudre en se prononçant simplement pour ou contre. C'est cependant un spectacle auquel nous assistons quelquefois. Les partisans de 1 "indépendance complète ne veulent à bon droit se souvenir que d'une chose, c'est qué cette neutralité a été la cause directe de nos malheur?, car ce fut elle que les antimilitaristes exploitèrent pour île pas doter notre pays d'une armée suffisamment forte pour faire hésiter l'envahisseur. Il est certain, en effet, que si nous avions ajouté foi aux menacc-s nombreuses des écrivains pangerruanistes et si nous avions armé notre pays en conséquence, nous aurions probablement pu éviter l'invasion ci—qiU sait;— empêché la guerre elle-même. Voilà la principal grief dé la neutralité ga- : rantie. Le second, très important aussi, c'est j que la garantie de l'Allemagne n'avait aucune i valeur. Les partisans de la liberté absolue réclament donc eélle-ci pour pouvoir prendre vis-à-vis do l'Allemagne l'attitude que commande la trahison do cette puissance. Ils espèrent que la Belgique pourra prendre contre les Allemands, contre le commerce allemand et contre l'influence allemande les mesures que réclame 'a nécessité de se défendre contre le retour d'anciens abus. Ces mesures, coordonnées avec celles que ne manqueront pas de prendre les autres puissances pour les mêmes raisons, mettront l'Allemagne hors d'état de nuire. Les justes sentiments des Belges à l'égard .de l'Allemagne sont ici d'accord avec la raison. Lqs adversaires de la liberté complète, les partisans du retour sous la tutelle des puissances—y compris l'Allemagne—ne sont pas seulement les pusillanimes. Ce sont surtout ceux qui craignent chez nous le développement de certaines influences. Ce ir'esi pas 1e souci de la Patrie belge qui les guide, mais seulement celui de leur étroite politique personnelle. Cela suttit à les condamner. Ils craignent précisément que les traités de commerce que la Belgique devra conclure avec ses défenseurs d'aujourd'hui n'entraînent le développement d'influences qu'ils redoutent. On pourrait leur faire observer que le devoir de reconnaissance est vrai pour les peuples comme pour lès individus et qué nous contractons chaque jour une dette nouvelle envers les puissances qui libèrent notre patrie. Sans doute, la Belgique a droit aussi à leur reconnaissance. Mais n'est-ce pas la réciprocité de ces dfôits mémes'qui créent des devoirs impé» rieux et peut nous assurer pour l'avenir des relations d'amitié qui seront fécondes pour notre industrie et. notre commerce? ta place q:*e le commerce allemand avait eu Fraucc et en Angleterre—pour ne parler que de nos voisins immédiats—nous pouvons eu prendre une part telle qu'elle compensera largement ce qui nous perdrons ai| commerce avec l'Allemagne. Et n'est-ce. pas celle-ci qui perdra en fait, la place énorme qu'elle occupait, chez nous et dont nous n'avions pas ia contrepartie chez elle? Mais les partisans de la neutralité garantie craignent aussi la politique des alliances, qu'ils qualifieraient volontiers de politique d'aventures. La belle histoire 1 En fait d'aventures en connaissons-nous une de plus lugubre que celle dont nous vivons en ce moment, les jours douloureux? C^est pourtant à la neutralité garanti.; que nous la devons. Qui peut affirmer que si nous avions été les alliés de la France, par exemple et. qu'enseuibie nous avions préparé n/ii-.-e défense, avec une armée belge fprte, r, -us eussions été envahis? Ensemble nous n'avions que le front (iern-inenich-Belfort « défendre. Les Allemands n'auraient pu passer. C'est nôtre neutralité qui fut en réalité la j cause directe de. la durée de cette guerre, car c'est elle qui nous a permis de ne pas avoir d'armée forte, qui a, amené les Français trop confiants à ne s'occuper que de leur défense de l'est, choses qui ont facilité l'occupation rapide des territoires qu'il nous faut reconquérir lentement aujourd'hui. Mais, en outre, la neutralité garantie par l'Allemagne a été une duperie. Elle nous a interdit jusqu'à la méfiance à l'égard d'un pays qui n'a pas hésité a forfairè à sa signature.Il ne peut donc plus être question, ni pour nous ni pour les puissances, à apposer notre signature sur un traité de ce genre avec l'Allemagne, si,comme nous en avons la certitude, ce seront les puissances alliées qui dicteront les conditions. Pareil traité serait immoral. Il consacrerait la violation de tous les engagements. Or,c'est ici que la chose devient piquante. Supposons que la neutralité soit garantie à ia Belgique par là France, l'Angleterre, 1a Russie êt l'Italie. Ce serai; en fait une neutralité qui nous •laisserait libre vis-à-vis de l'Allemagne, une neutralité qui ne nous lierait que vis-à-vis des puissances garantes. Ne trouve-t-on pas que cela ressemble terriblement à une alliance avec celles-ci? Et que précisément ce. que. n'ont pas voulu les partisans de la neutralité garantie advient quanoj même? Quoiqu'il en soit, liberté absolue ou neutralité garantie par les puissances à l'exclusion de l'Allemagne, la Beigr'que doit graviter dans l'orbite des Alliés. La garantie de l'Allemagne, personne n'osera, Dieu merci, songer à nous l'imposer jamais. Ah, non, jamais cela! —-On recueille à Vienne le papier journal pour en faire des paillasses à l'usage des j soldats, car la récolte du foin est très défici- j taire. --t i "ne tentative faite à Stavanger, pour ex- j porter du Danemark en Allemagne quatre- j vingt-dix-neuf caisses de, caoutchouc diss:mulé | clans des boîtes dé conserves, a été déjouée; ! l'envoi est confisqué. | AU CONSEIL NATIONAL ECONOMIQUE BELGE. LA SECTION DES PORTS. Présidée par M. Maeterlinck, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats à Anvers, cette section s'est réunie pour la première fois vendredi dernier au Polytechnic Instituts. M. Tcugèls-dé Vos, publiciste, remplissait, les fonctions de rapporteur et M. Vandesompei tils, celles de secrétaire. M. le député Borboux, président-général du congrès, avait pris place au bureau, ainsi que M. C'uveher, commissaire maritime d'Anvers, remplaçant M. Bultinck comme représentant de M. le ministre dès chemins de fer, • postes, télégraphes et marine. Dans son discours inaugural. M. Macter- . linck fit ressortir l'importance du rôle des ports belges dans le relèvement et l'expansion économique de notre pays. Aussi devons-nous nous préoccuper non seulement de chercher les méilieurs remèdes aux perturbations que la guerre et ses conséquences économiques auront provoquées dans le trafic de nos ports, mais encore d'examiner les améliorations à apporter aux anciens procédés d'administration et d'exploitation. La question de la création d'une marine marchande nationale fera l'objet des études d'une section spéciale. En restant, sur ce • point, tributaires de l'étranger, nous perdons i non seulement l'énorme bénéfice matériel des frets, approvisonnements, salaires, etc., mais nous nous privons de l'important facteur morai que constitue, au point, de vue de l'expansion, la présence de notre pavillon dans les port s étrangers. A cette marine marchande il faut de bons ports. Nous devons donc- organiser, outiller et administrer les nôtres de telle sorte que les opérations s'y effectuent avec rapidité, sécurité et bon marché. Ces questions intéressent G and. Bruges, j Zeebrugge. Ostende, Nieuport, Louvain, Bru- ; xeîk-s et tout particulièrement. Anvers qu;, après la guerre, risque d'être privé au moins partiellement, de son client ie plus important: l'Allemagne. Comment pourra-t-on y remédier? N'y a-l-il pas lieu de confier l'administration cle nos ports à des sociétés qui en organiseraient plus commercialement l'exploita-tion?Pour Anvers notamment, n'y a-l-il pas lieu d'envisager sa transformation en port franc? Tels sont quelques uns le? points essentiels qui s'imposent à l'attention du congrès. M. Teugelts-de Vos, rapporteur, est également d'a.vis qu'une grande précision s'impose tout d'abord dans les questions à résoudre. ; \I. le rapporteur examine la situation de nos ; différents ports et indique la façon dont ; chacun d'eux est administré. 11 fait ressortir ; que nos procédés d'exploitation décèlent l'ab- i serice d'un principe directeur capable d'assurer la bonne gestion de nos affaires maritimes. Passant en revue les systèmes en vogue dans les pays étrangers il montre les ports anglais régis par des sociétés anonymes; Amsterdam et. Rotterdam exploités par les administrations communales; Hambourg et Brème régis par leur Sénat et en outre favorisés par des tarifa différentiels; en France, ies ports administrés par les chambres de commerce; le port de Gênes géré par un consortium représentant toutes les classes et professions. M. Teugels-dc Vos conclut à la constitution d'un comité enquêteur (nommé et patronné par l'Etat) qui rechercherait la meilleure méthode à employer pour l'exploitation et l'administration cle. nos ports. M. Maus, ingénieur « \nvers, s'occupant tout spécialement du port d'Anvers, est d'avis que le moment est opportun pour envisagea: un changement radical dans la façon dont notre grand port est exploité. Il voudrait voir cette exploitation conliée à une société i ayant à sa tête un conseil composé de délégués des grandes administrations et dirigée par des compétences prises en dehors de t'ont esprit politique et consacrant toute leur activité à la bonne gestion de ce port, à l'exclusion de tous autres intérêts parfois en opposition avec celui-ci. M. Laroyo, capitaine du port d'Ostende, fait observer qu'une distinction s'impose entre les grands ports et les petits. Ceux-ci, et notamment les ports à envasement, one une situation particulièrement difficile. Il estime également- que l'exploitation par la ville ou l'Etat est impossible. Des sociétés purement financière ne grouperaient généralement pas le3 compétences que pourraient réunir des sociétés commerciales d'exploitation. M. le député Van cle Perre, sans contester ; l'intérêt des points soulevés, est d'avis que la ; section a, avant tout, à se préoccuper de renié- j clier aux perturbations causées par la guerre ; actuelle. M. l'avocat Duchaine estime qu'il y a lieu 1 de préciser les questions dont l'examen s'im- ] pose tout d'a.bord et souligne l'importance des { suivantes:— lo. L'Etat, la province et. la commune, sont- : ils apic.s à exploiter un port ou faut-il donner j la préférence à des sociétés ou groupements ' quelconques d'exploitation? !2o. Quelles sont les mesures à prendre pour assurer à la Belgique, un hiniorlund important j constitué par l'Est frauçais, l'Alsace-Lorrainc et la régi ou bâloise. 3o. Question d'Anvers, port franc. M. Teugels-dc Vos insiste également sur l'urgente nécessité de créer, pour le port d'envers, un nouvel hinterland prenant 1* place des pays allemands que notre métropole desservait avant la guerre. M. Ectors est d'avis, comme M. Van de Perre. qu'il importe surtout d'étudier la nouvelle situation faite à nos ports par la guerre actuelle et de rechercher les remèdes à y apporter. Nous ne pouvons actuellement défini-exactement quelle sera cette situation et devons, en conséquence,.rechercher des solutions s'adaptant aux diverses éventualités possible?. Quels seront notamment, les tarifs douaniers dont s'entoureront nos alliés et nos ennemis? Des prévisions sont sur ce point prématurées. La recherche d'un nouvel hinterland s'im- UNE INTERVIEW DE L'EVEQUE DE LIEGE. Un rédacteur du " Tijd," a interviewé Mgr Rutten, évoque de Liège:— Il y a encore, en ce moment, dans mon diocèse, a déclaré Mgr Rutten, beaucoup de j misère à soulager. La venue de l'hiver qui j s'annonce comme devant être particulièrement rigoureux, me donne de vives appréhensions sur le sort d'un grand nombre de malheureux, j Beaucoup de mes diocésains sont encore ; prisonniers civils en Allemagne. Après la des- 1 tructiOn de Visé, un certain nombre de j femmes vinrent me trouver et demandèrent mon intervention en faveur dé la libération i de leurs époux, pères ou frères emprisonnés. ' J'écrivis au gouverneur von Bissing dans c but. Dans ma lettre, j'ajoutais que si c'était nécessaire, j'irais jusqu'à Berlin, solliciter du Kaiser lui-même la mise en liberté de mes ouailles. Il me fut répondu que bonne note était prise de ma demande et l'on me pria de dresser une liste des civils prisonniers en ; indiquait leurs noms et âges, s'ils étaient Wallons ou Flamands. J'envoyai une liste dé 350 noms en exprimant mon étonnomènt sur la dernière partie de la demande. Ce n'était pas comme Wallons Ou Flamands qu'il fallait; traiter ces malheureux, mais comme innocents i ou coupables. Peu à peu ces malheureux sont revenus. Près de 250 sont rentrés à Visé où ils ont trouvé leurs foyers détruits. La plupart ont quitté la ville. Quant, aux autres, il faut1 espérer qu'une mesure cle justice et de clémence mettra lin bientôt à leurs souffrances. COMITE AGRICOLE ET HORTICOLE BELGE. Les destructions opérées par les Allemands dans les campagnes belges ont provoqué, dans les milieux agricoles de l'Angleterre, un vif courant de sympathie envers nos agriculteurs. Des centaines de fermes ont été brûlées ou démolies, le bétail réquisitionné ou dispersé. Ailleurs les exigences militaires résultant de la proximité de la ligne de feu rendent, la culture impossible et il en résulte de grosses pertes pour les exploitants. Les grandes associations agricoles anglaises veulent que, dès la fin de la guerre, ces victimes de l'invasion puissent im-1 médiate ment reprendre leurs occupations. ! Dans ce but. elles ont ouvert des ' listes de souscription, en tête desquelles figurent ies personnalités les plus éminentes de l'agriculture et de l'horticulture, et qui ont pour but de réunir les fonds, le bétail, les semences et le matériel de culture requis. En vue de permettre à cet élan cle générosité de produire ces meilleurs effets, le gouvernement belge a constitué un comité agricole et -horticole, chargé de fournir aux associations anglaises des renseignements sur les besoins de notre agriculture après la guerre, et sur l'affectation des dons. Ce comité, dont le rôle est purement consultatif, pourra aussi, dans la mesure du possible, donner à nos agriculteurs et horticulteurs des conseils et des renseignements de nature à faciliter la reprise de leurs exploitations. Font partie du comité: MM. Lefebvre, membre de la Chambre des représentants, membre du Comité agricole de Willebroeek, 24, Clif-tpn-gàrdens. Folkestone. président ; E. Pollet, consul-général de Belgique, 37, Bedford-squarc, London, W.C., et J. Mclotte. Piccadilly Ilote':, W., vice-présidents'; baron J. de Rosée, conseiller provincial. Kavensbury M,anor, à Mit-cham, Surrey, secrétaire; H. Van Orshoven, ingénieur agricole, 10, Glengarry-road, E. Dul-wioh, London. S.E.; trésorier; Adriaensen, ingénieur agricole, 7!, Bat.h-roàcl, Swindon; L. CoUinet, consulat de Belgique, à Folkestone; G. Dclviile, inspecteur des eaux et forêts, S, Walpole-road, Brighlon ; chevalier Yvan de Spirlet. consulat <]e Belgique à Folkestone; Gabriel De Vreese, d'Anvers, 4. Greslcy-road, Highgate, XV. J. Dewez, conseiller provincial, àErnage; Jules du Jardin, " Gondo," Thonier, near Leeds; L. Lekeu, Percy Cottage. Wey-bridge, Surrey; L. Misson, ingénieur agricole, 43a, London-road. Reading; Mlle Rossignon, de Bruxelles, Hall Place, Bexiey, Kent, membres. pose à nous. Où 3e prendrons-nous et quels sont les moyens pratiques cle nous l'assurer? Sur question posée par M. Merten, M. le président répond que la section n'a pas à envisager les côtés techniques de l'extension du port d'Anvers. M. Eccors signale cependant l'intérêt que présenterait à ce point de vue la création d'une section spéciale de. techniciens. M. le président propose de constituer immédiatement deux sous-sections pour faire rapport sur les points suivants:— lo. Question du port franc: MM. Van de Perre, Kreglinger, Tengels-de Vos, Minne, Alex, de Groote, et de Smet de Naeycr. 'Jo. Mesures à prendre pour parer à la situation créée par H guerre: MM. Brys, Dons, Ectors, Gylsen, Laroyo, Votion et Teugels-de Vos. La question d'un nouvel hinterjand à assurer à Anvers sera abordée ensuite. La section sera réunie à nouveau dès que les rapports de ces deux sous-commissions seront dépoeés. avis important. Les réunions des sections du Congrès auront lieu dorénavant à ,l The Iron and Steel Insfi-tuté " Councii Room, 28, Victoria-street, S.W., Westminster (Underground, St. Jamcs's Park). Le tableau des réunions de cette semaine est modifié comme il suit:— Jeudi 14 octobre, à 2 h. 30, au local ci-dessus, réunion de la Section de la marine marchande. Vendredi lô octobre, à 2 h. 30, même local, Section du Change. Déférant au désir exprimé par MM. les armateurs, les autres réunions de la Division Maritime et. fluviale annoncées pour les vendredis lô, 22 et 29 octobre, auront lieu les jeudis 14, 21 et. 29 octobre, au " The Iron and Steel Institute." LA VIOLATION DE LA BELGIQUE. - Le " Vaterland," un important organe pubîîf à Lucernc, étudie, dans un article très documenté, la question relative à la violation de la» Belgique. Faisant allusion à la neutralité de la Suisse* le journaliste s'exprime ainsi:— "Il s'est passé, dans cette guerre, des faits qui touchent à un tel degré les intérêts et les sentiments les plus sacrés de notre pays et do notre peuple, qu'on ne doit pas permettre d'ordonner le silence à ce sujet. En écrivant cela, je pense en toute nremière ligne à ia violation de la neutralité belge. " Nos confédérés wélches nous font souvent le. reproche, à nous. Suisses alémaniques* que nous n'avons jamais osé exprimer notre désapprobation de cette violation et que celle-ci trouvé même des défenseurs en Suisse alémanique.'■ Cette appréciation est indubitablement) fausse. Nous, Suisses alémaniques, sommes absolument de la même opinion que nos confédérés welehes au sujet de la neutralié. Noua la déplorons et la condamnons, et nous éprouvons une vive sympathie pour le peuple belge, qui a été la victime de cette violation de la* neutralité. " Déjà, au milieu d'octobre de l'année dernière, le * Vaterland ' a écrit que la violation do la neutralité belge resterait une tâche sur le blason de l'Allemagne: je suis absolument convaincu que la grande majorité de la population suisse alémanique partage cette opinion." Nous nous demandons comment il pourrait en être autrement.. Le Tcspect de la neutralité est, en effet, pour la Suisse, une question de vie ou de mort.- LES ARMEES BALKANIQUES. 11 intéressera sans doute nos lecteurs d» savoir quelle est. la force numérique de3 armées des puissances balkaniques. L'armée la plus forte e.- t celle de Roumanie. Elle comprend aveu l'active et la réserve 4o0,G00 hommes; 1' " Opolchenie " ou laud-wehr comprend 180,000 hommes et l'armée territoriale 130,000, soit un total de 765,000 hommes. Eu Bulgarie, l'armée active comprend 350.000 hommes et 500 canons; la réservo 100,000, avec 450 canons; 1' "Opolchenie," 1er ban comprend "50,000, le 2me ban 70,000 hommes, soit en tout 570,000 hommes et 050 canons. En Grèce, l'armée active se compose de 290.000 hommes avec 600 canons, et la réserve de 300,000 hommes avec 200 canons, soit en tout 590,000 hommes et S00 canons. L'ABBE PYPE N'EST PAS MOR'1*. Nous recevons la lettre suivante, que nous insérons avec un très vit plaisir;— Le 12 octobre 1915. Monsieur le Rédacteur en chef, Dans un numéro du la Métropole, paru je» crois dans le courant du mois de septembre vous annonciez la mort cle l'abbé Pype, aumônier de la marine belge à Ostende. Je reçois aujourd'hui cle Bruxelles une carte postale de source absolument digne de foi, disant: "M. l'aumônier Pype va bien; j'ai eu de ses nouvelles par extraordinaire, car c'est terriblement difficile. C'était donc un faux bruit."... Cette carte a été mise à la poste à Bruxelles le 7 octobre 1915. Je vous serais oblige, afin cle rassurer les amis du digne et vénérable» abbé Pype (et ils sont,nombrcux) de démentir l'annonce de sa mort. Veuillez agréer, etc. E. WILVERTH, Capitaine e.r. de l'armée belgew S treat 1 ey-on-T h a mes, Hill side. on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans 1* Royaume-Uni sont informés que les "Boajd of Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par la gouvevnmeiH britannique de présenter des ouvriers beiges aux patron» anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dana^ Je industries agricoles et du génie civil. Des offres de servi.o doivent être faites à. la Bourse du Travail la, pl... proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de poste3 de la localité. Des belges se trouvent dans les asiles d® réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourse» du Travail qui sont, établies dans ces asiles; d'autres Belges résident, à. Londres, à la Bours« du Travail à Aldwych Skating Rink. ANNONCES. 9 peac» U lisue.—Joladte lo montant »ux ordres, vr.p. (CHAMBRES, meublées pour jeunes gens et J mcnaKOî, h louer.—17. (iarvay-road, Weotbouroo Cirorr. .00 m te" "vilain xtiii. cherche ftlt m i QUARTIER BELGE. TRANQUILLE. TR.KS PROPWl,. BONNE SANTE. BONNE VOLONTE.—ECRIRE Ot SE PRESENTER TOUS EfciS JOURS, J, OLD PLACE-LA NE. RtCBMOND,„A l'2i HEURES- D ELLE, belge bonne éducation, parlant bien lra.Tiça.c. «.onnaita.nt coutyrr, demande place cianie d* « ie.—Et-rir« S. V. S., St. M'chaeTs-pUce. Knghu>n. IWTISTRY.—VICTOR COTTT.în d'Àm ers (rue Quc)".:n\ Cons\iItat.:r,n;- tous !•*« jours H". 2.30 k i heure..—-Oxiord-atrcet, 35 t. Téléphone 3782 RANP nombres de femmes de chambres T cou i si ni ère», t^mnloa à tout la ire filles et garçons de Italie, c usiniers, raletp, etc.—Agence. Henry, 19, Edtw«e-rd. MA RC EL~ P EEB5, volon ta i re de guerre A 11, 2e h»'.. 1ère corop. armér hclg» wirait heureux «.« trou ter une marraine pour correspondre PRETSl—1 èèlge's solvable's momentanément» peuTtxit obteni." r»êf* à un tau7 normal rembour-si.b-RS après la guerre, iutarmêàiaires e'abstenir.—Ecrire B. E., bureau du journal. de'cès. M ADAME FELIX LECONTE. » la douleur lie jjitj-e na-t de 1' mort, de Monsieur Eotix I-econte. Professeur Sfiencœ rbyti^Ties et Mathémefiq-iç., <J% l'Uni?ei.-.i« ri-s Gand, Ingénieur Uitil * Bruxelles, décède à Londres, lo 11 octobre, 1015. Se» funérailles, smv.es d inhumation proT-wvre. anron* heu 1» 'T-tiuiredi 15 octobic en l'Eglise St. Mary (Kensal Gieen meterv. X.W.), à midi. Ce décè* met eu deuil les familles I-econte. Sn-»eikoijl, ran ■ReTithoré et Cia'.inaert.—5?, Selwyc-Areauc, Uighems TarV, N.E. N* OUS mettons vivement nos compatriotes en. «arda oontre certaines ageoc«6 do placement, d e.«nj)ley*;. qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. >>«! Ter«ez i* cautionnement ou de garantie qu'arec les rëfcreuces les plus «érieufee- UUU IDAY." | ,P !ie SUf ïpTèal Whjch Lady Paget fcis Urpsichorcan. First will be the ballet "ai courfsp(") \rf\f'f1 pure-bases shaïl demand an invoice or bill on effecled not only in London, but tliroughout tli« m.ie to al th-î tha-atrea and mïiiic-bal's in Thebàn Night," compo.i«d for "One Da"•by . ' * wbieh it is atated cleaily that thc goods are, not country. if the control of the I.ocal Govcrnmciiii | Lon-ion. On '.J hursàay next most of thc Jean Nougucs, who rhade such famé with bis laat i T" ' of enemy mak •. In case of doubt articles should Board over local expendituro was strengthened. GrH'r PROSPECl'S FOR SUCCESS or i mii ;a.8epî "11 eonr. h . « 10 ps- cent, o.' the r ballets à*. Covent Garden; " Quo Vadis'" and uAcmpr FOR WfH'KlNT iudjc be sent to the Sacretary. Fancy Leather section, A committce might also be set up to investiga e . n gnt s bov-offic-5 takings to the "Our Dav " " Xarkiss." The orchestra duvmg the ballet will j 1 ' ' ' 1/ondon Lhaml>er o Commerce. Oxford-coun. and compare ihe co t oi" the varions mun i i »i wni) CROSS Kl FORT. Fund. a id in th.s c6nrnecj" •'il a-. < v Le men,: , s.3_j l>e eonduated bv M. Nouaues bimself. and the four To the Eaitor of "The Standard." i ! annon-street, ( it y. when an expert opinion will j services ni différent towns of a like charactet.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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