La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 October 1918
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s.n. 1918, 10 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b853f4mn51/
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Tht Ntwtpapw for Belglaw LA MÉTROPOLE IONE PENNY „,.T. DIX CENTIMES Ï UDE: VUF CENT S lEHI: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ckancery Luc, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. (3 mois 9 «ht 6 mois 17 *k, i an ]i <h| 9fi« ANNEE JEUDI 10 OCTOBRE 1918 RtgUffi mt tk* G. f. O. M m 1ftwtfm+tr. No. 283 LA GRANDE GUERRE I De la force, toujours de la force ! CHUTE DE CAMBRAI [ Dix mille prisonniers Mercredi midi. Le maréchal Foch a répondu comme il le lait à l'hypocrite demande d'armistice de llemagne. Il a livré hier un nouvel assaut à forteresse teutonne avec dies résultats tels ',1s forcent à l'aveu de la défaîte Erich von dendorff lui-même. L'attaque s'est effec-^ sur trois fronts différents. Entre Cam-ii et St-Quetin, les Anglo-Américains, en json avec les Français sur leur droite, ont uicé de 5 kilomètres sur un front de plus de aie kilomètres, capturant plusieurs mil-sde prisonniers et de nombreux canons ; en ampagne, la IVe armée française sous les te du général Gour&ud a avancé de trois bmètres et menace d'enflanquer la ligne de Suippe ; enfin, à l'est de la Meuse, les anco-Américains, sur un front de onze ki-nètres au nord et nord-est de Verdun, ont lissé en avant sur une profondeur de deux Irois kilomètres et se sont rétablis presque rtout sur les positions qu'ils occupaient en 16 avant la grande offensive du Kronprinz. L'attaque de Cambrai-St-Quentin fut livrée [ries Illme et IVme armées britanniques L? les ordres des généraux Byng et Rawlin-|n appuyés sur leur centre droit par la 3ome [vision américaine, commandée par le géné-il Lewis. L'o[>ération débuta à 4 heures et mie du matin sous une forte pluie qui ren-| l'assemblage des troupes difficile, mais Libua à la surprise des Allemands, Le bips s'éclaircit ensuite, favorisant le déve-kement de l'offensive qui, dès le début, bit sur toute la ligne. Sur l'extrême droite, les Anglais enlevèrent crête située à l'est et au sud-est de Mont-pain et capturèrent le hameau de Beau,repli. Sur leur gauche les Américains enlevè-it d'abord Brancourt, au-delà de la crête de aurevoir et, après de durs combats, captu-tnt Prémont, sur la route de Cambrai-Bo-in-Guise, réalisant ainsi l'avance la plus isidérable de toute la journée. Plus au nord encore, les Anglais prirent Se-n et, brisant la ligne Beaurevoir-Masnières iturèrent Malincourt et le système de tran-!es à l'ouest de Walincourt. Malgré la vive istanoe dès Allemands, solidement entran-sdaiis Villers-Outréaux et appuyés par de nbreuses mitrailleuses, les troupes galloi-enlevèrent ce village. Sur le centre gau-1 les Néo-Zélandais prirent d'assaut Les-n et Esnes ; enfin vers Cambrai, malgré îvive contre-attaque ennemie soutenue par ilques tanks lents et assez rapidement mis s d'action, Seranvillers et Niergnies tom-ent entre nos mains complétant l'importan-;érie des objectifs de la journée. w la droite britannique, l'armée Debe-prolongea la front d'attaque vers St-Quen-sune longueur de dix kilomètres. En dépit la résistance désespérée de l'ennemi, les Jpes françaises pénétrèrent dans les fortes itions de l'ennemi, enlevèrent Fontaine-rte, la ferme de Bellecour, le bois de Til-1 la côte 134 et le village de Rouvroy, por-®t leurs lignes jusqu'aux confins d'Essi--le-Petit et dénombrèrent 1.20O prison-rs."r le front de la Suiippes, les Français altèrent les confins de Condé (à 5 kilomè-;au nord-est de Berry-au-Bac), pénétrèrent s Isles-sur-Suippes (15 kilomètres au nord-Reims) et capturèrent Bazancourt. Les Mands réagirent puissamment mais leurs 'lues contre les têtes de pont d'Orainville 'e Pont-Givart furent repoussées. Le géné-Gouraud a du reste trouvé un excellent l'en pour abattre cette résistance ; il a atta-'Plus à l'est, et avec un plein succès, me-ai,t donc l'aile gauche des formations en-"les sur la Suippes d'un enveloppement 'streux. Poussant au-delà de l'Arnes avec jPUl d'unités américaines et de nombreux il poussa jusqu'à trois kilomètres au d de St-Pierre-à-Arnes, menaçant Ma-où passe le chemin de fer latéral Vou-vJuniville et tendant à enfoncer un coin re ces deux localités, qui sont de forts bas-jsde la ligne Hunding. n y a pas de changement sur le front de pnne. Par contre, l'attaque du secteur 'jal a été étendue vers l'est par la nouvel-'"ensive franco-américaine qui tend à éga-rsUr la rive droite de la Meuse l'avance de ,t: kilomètres réalisée récemment sur la "auche. Les Américains ont enlevé Con-v°ye, Bnabant-sur-Meuse, Haumont et lUrriont et ont poussé au-delà de ces fortes ''Mis qui couvrent directement Verdun e nord. Le cours de lia Meuse facilité évident la puissante tactique de l'infiltra-• rendue classique par l'offensive alleman-u Printemps dernier sur l'Aisne, la Vesle J 'arne. La nouvelle attaque menace Dun imvillers. Combinée avec celle de l'armée raud elle met Buzancv en danger : combi née avec un nouvel effort au nord de St-Mi-hiel elle pourrait conduire à la libération de toute la plaine de la Woevre. Sur les champs de bataille accessoires, signalons que les Anglais ont complété au nord de la Scarpe la capture du système allemand de tranchées connu sous le nom de ligne Fres-nes-Rouvroy, de la Scarpe jusqu'au-delà d'Oppy, avec les villages de Fresnes-lez-Mon-tauban et de Neuvireuil. Sur la rive droite de l'Aisne, les Français ont enlevé le plateau situé au nord-est d'Autry et ont atteint les confins de Lançon. Les Américains ont capturé Cournay. Le résultat des opérations de mardi ouvre au général Foch des perspectives nouvelles. L'avance britannique enfianque considérablement Cambrai, dont l'occupation deviendra bientôt automatique, et menace deux centres importants de chemin de fer que la ligne Siegfried devait couvrir, — Busigny, où la grande ligne Maubeuge-St-Quentin, croise celle de Hirson à Cambrai, et qui se trouve sous la feu de l'artillerie de campagne, et Le Cateau, nœud plus vital encore en sa qualité d'avant-poste de la ligne Valenciennes-Maubeuge, qui est dès à présent à la portée de l'artillerie lourde. Cette situation, combinée avec l'avance de l'armée Gouraud, rend fort difficile la situation des Allemands dans le saillant de St-Go-bain et doit conduire sans aucun doute dans un laps de temps rapproché à une nouvelle retraite. Le but de l'ennemi est avant tout de gagner du temps pour reconstituer son armée, le but de Foch est de l'empêcher de souffler pour transformer sa retraite ordonnée en désastre. Il est satisfaisant de constater que le grand stratège français ne laisse aucun répit à Hindenburg. La cavalerie britannique a atteint dimanche Zahle et Ruyak et s'est donc avancée à 53 kilomètres au nord de Damas dans la direction d'Alep. Tout île réseau de chemin de fer de la Palestine avec un matériel roulant important est entre les mains des Anglais. Outre Beyrouth, les Français ont occupé Sidon, à 40 kilomètres plus au sud. Soixante-cinq mille soldats bulgares se trouvant à l'ouest d'Uskub ont été désarmés, conformément à l'armistice. D'après des nouvelles reçues à Londres les Monténégrins se seraient soulevés contre les Autrichiens et menacent peut-être leurs lignes de communication. La retraite autrichienne en Albanie fait, pour employer l'heureuse expression du communiqué de Vienne des " progrès " satisfaisants. Les Italiens s'approchent d'Elbassan. La Kôlnische Volkszeitung annonce que M. Trimborn, le leader du Centre quj, à certain moment, fut chargé de "diriger" l'instruction publique en Belgique occupée, a été nommé ministre de l'Intérieur. A la suite de dissenssions intérieures qui s'étaient manifestées par la démission de M. Alba, ministre de l'Instruction publique, le ministère de Concentration Maura, formé en Espagne le 22 mars dernier, a démissionné. ♦ Communique britannique Les Anglais entrent à Cambrai GRAND-OUARTIER GENERAL, France, mercredi, 10 heures 17 du matin : De nouveaux progrès ont été effectués hier -soir à l'est de Séquehart dans la direction de Bohain et de Maretz. Nos troupes ont atteint les confins ouest de Walincourt, et ont gagné la .ligne de la route La Targette-Cambrai, capturant Florenville. A 0520 ce matin (5 heures 20) l'attaque fut reprise sur tout le front des Illme et IVme armées. Les premières nouvelles indiquent que des progrès rapides ont été accomplis partout. Peu après minuit, des troupes canadiennes attaquèrent au nord de Cambrai. Ramillies a été capturé, et les passages du canal de l'Escaut ont été pris dans le voisinage de ce village.Nos troupes sont entrées dans Cambrai. Le nombre de prisonniers faits par nous hier dépasse huit mille, et nous avons aussi capturé de nombreux canons. ♦ Les exploits de Fonck Paris, 8 octobre.— Le Petit Parisien raconte que, dimanche, le jour de la disparition du lieutenant Garros, le lieutenant Fonck vengea, de façon glorieuse, son camarade héroïque, en descendant en vingt minutes quatre appareils ennemis. C'est la première fois que Fonck obtint un tel résultat au cours d'un simple vol. Il a, en ce moment, à son actif, 70 victimes officielJement enregistrées, le total officieux de ses victoires atteignant 10a.— Reuter. Memento ! Les doux agneaux qui parlent de paix Un exemple entre mille! Le 18 août 1914, les Allemands entrèrent à Melsbroeck-lez-Dieghem en tirant des coups de feu. La population prise de frayeur s'était réfugiée dans les caves. Les envahisseurs prirent aussitôt comme "otages" le curé, le bourgmestre, le secrétaire communal et une dizaine de personnes habitant aux environs de la maison communale. Pendant toute la nuit, les Allemands menacèrent ces "otages" d'être fusillés. Les portes des maisons devaient rester ouvertes, une lumière devait être mise à la fenêtre principale de l'habitation. Il y avait interdiction, sous peine de mort, de se lever. Tout le monde devait rester au lit. Pendant ce temps, les Allemands s'enivraient. Ils firent de larges emprunts à la cave de M. de Venne qui avait quitté son château. Une fois pochards, nos ennemis firent partir des coups de feu dans toutes les directions et circulèrent partout dans le village comme des sauvages. Lorsqu'il venaient dans les maisons demander un objet, c'était revolver au poing. C'est dans ces conditions que le cultivateur van Camp fut dévalisé complètement : bêtes, chevaux, paille, foin, tout y passa. Il ne lui restait même plus une tasse I Antoon Lambrechts, meunier à Mel's-broeck, avait demandé l'autorisation à l'autorité allemande qui était logée chez le bourgmestre, de pouvoir moudre du blé, beaucoup de personne se trouvant sans nourriture. On lui donna volontiers l'autorisation en le félicitant de sa bonne action ; mais, dès que son moulin eût tourné une dizaine de minutes, les Allemands arrivèrent et firent le meunier prisonnier. Avant de l'emmener, ils incendièrent le moulin, quoique oelui-oi fût rempli de blé. Ce malheureux fut alors conduit à Wambeek, hameau de Steenocker-zeel, où il fut fusillé sans apparence de motif.Jan Vercoetten, sabotier, était dans les champs quand les Allemands entrèrent dans le village. Nos ennemis abattaient sur leur passage tous ceux qu'ils rencontraient, aussi le malheureux fut-il atteint de leurs balles. Il vécut encore environ une heure, mais personne ne put lui porter secours. Finalement, un médecin allemand s'approcha de lui et l'acheva. Louis Bernart fut blessé au bras par les Allemands et restera estropié. Motif? Il se trouvait à l'extérieur à 10 heures du soir. A Boekt, hameau de Perck, Joseph De Boeck fut tué par les Allemands parce que ses enfants jouaient avec des cartouches vides ayant appartenu à des soldats belges. Trois autres étaient dans son cas. Ils ont d'abord dû creuser la fosse dans laquelle leurs bourreaux jetèrent leur cadavre encore chaud. Belges, souvenez-vous! • Au Comité officiel belge La question des prêts.— Rémunération de milice.— Le problème du rapatriement.— Pensions de vieillesse.— Création d'une école industrielle.— Un télégramme au Roi. Le Comité officiel belge s'est réuni lundi à Burlington House, Burlington Gardens, 6. Le Comité a approuvé le projet de règlement de la Commission des prêts d'assistance immédiate, qui pourra commencer à fonctionner dès que les fonds nécessaires auront été mis à sa disposition. Le Comité s'est occupé des moyens de rendre plus facile pour le public le paiement de la rémunération de milice et de l'indemnité de logement aux familles des miliciens. Il a examiné ensuite certains aspects du problème du rapatriement, notamment la question du rapatriement des ouvriers et du transport en Belgique des machines appartenant aux industriels belges en Angleterre. Il a chargé sa sous-commission du travail de continuer son enquête à œ sujet. Le Comité a décidé auprès de M. le ministre de l'Industrie et du Travail en vue d'obtenir le paiement de la pension de vieillesse aux vieux ouvriers réfugiés en Angleterre. Le Comité a examiné le projet de création d'une école industrielle et a décidé de signaler ce projet à l'attention de M. le ministre de l'Industrie et du Travail. Le Comité rappelle encore aux réfugiés que le carnet d'identité est, depuis le 1er octobre, devenu obligatoire pour les Belges des deux sexes, âgés de plus de seize ans. Le Comité a adressé au Roi le télégramme suivant : "Le Comité officiel belge pour l'Angleterre en ouvrant sa première séance depuis la brillante victoire remportée par les troupes belges sous le commandement du Ro.i, désire offrir à Votre Majesté l'hommage respectueux de sa profonde admiration pour notre armée et son chef, en qui se concentrent toutes les espérances de nos citoyens." COULLIER DE MULDER, sénateur, ff. président. Chev. ED. CARTON DE WIART, secrétaire général. La réponse du président Wilsoi Quittez les territoires envahis! La répanse du président Wilson à la demande d'armistice allemand est telle qu on l'avait espérée. Elle ne promet pas l'armistice, même si l'ennemi se retirait partout à l'intérieur de ses frontières, mais elle fait «nie condition essentielle et préliminaire à toute prise en considération de la demande allemande, l'abandon des territoires envahis. C'est évident ! Toute conversation avec un ennemi, qui est chez vous est inutile. Elle ne peut aboutir et, si elle aboutissait, elle laisserait l'Allemagne apparemment avec tous les avantages de la victoire. La réponse du président Wilson en ce qu'elle réalise 'est une fin de non recevoir.Il ne se peut pas, en effet, que leis Allemands se retirent chez eux sans difficultés. Pour cela, il faudrait qu'on le leur permette, oe qui serait 1,'acceptation préalable de l'armistice. La guerre continue donc. Mails les perspectives n'en deviennent que plus rassurantes. On annonce, en effet, que le vali de Smyrne vient d'arriver à Mytilène pour demander la paix. Il semble évident que cette démarche bieni qu'entreprise par un des gouverneurs turcs, que l'on dit ententiste, est faite d'aocord, tacite tout au moins, avec le gouvernement de Constantinople, qu'i, lui, ne peut bouger, se trouvant sous le oanon, des navires allemands de la mer Noire. Le vali Rahmi, n'était pas l'ami des Allemands. On dit qu'ils suggérèrent aux Jeunes-Turcs de le nommer sénateur et de l'appeler à Constantinople, ce qu'il refusa. Il fut, de ce chef, violemment attaqué par l'Osmanischer Lloyd, tandis qu'il était soutenu par la presse de Smyrne.* » » Washington, 8 octobre.— Le président Wilson a informé l'Allemagne de ce que, avant que les Etats-Unis puissent discuter la question d'un armistice les troupes allemandes doivent se retirer des territoires envahis. New-York, 8 octobre-— Un câble de Washington dit que le président Wilson a envoyé un questionnaire à l'Allemagne en vue de contrôler sa bonne foi.— Exchange.* * » La réponse Voici le texte de la note remise par le secrétaire d'Etat au chargé d'affaires suisses : DEPARTEMENT D'ETAT Washington, 8 octobre 1918. Monsieur, J'ai l'honneur de vous accuser réception, au nom du Président, de votre note du 6 octobre contenant une communication du gouvernement allemand au Président. Je suis chargé par le Président de vous prier de faire la communication. suivante au chancelier impérial allemand : Avant de donner une réponse à la requête du gouvernement impérial allemand et afin que la réponse soit aussi franche et aussi loyale que les intérêts importants engagés l'exigent, le Président des Etats-Unis croit néoessaire de s'assurer par lui-même de l'exacte signification de la note du chancelier impérial. Le chancelier impérial veut-il dire que le gouvernement impérial allemand accepte les termes imposés par le Président dans son adresse au Congrès des Etats-Unis le 8 janvier dernier et dans des adresses subséquentes, et que son but en entrant en discussions serait seulement de rechercher les moyens pratiques de leur application? Le Président croit utile de dire, au sujet de la suggestion d'un armistice, qu'il ne croit pas avoir la liberté de proposer une cessation des hostilités aux gouvernements avec lesquels le gouvernement des Etats-Unis est associé contre les puissances centrales aussi longtemps que les armées de ces puissances sont sur leur sol. La bonne foi nécessaire à toute discussion dépend manifestement du consentement des puissances centrales à retirer immédiatement leurs forces partout des territoires envahis. Le président pense aussi qu'il est justifié de demander si le chancelier impérial parle <îimn1pmif>n<- an nom Hac pntnrît^ç rrvn<îtïtn4pc de l'Empire qui ont, jusqu'ici, conduit I guerre. Il croit que la réponse à ces questions e; vitale à tous les points de vue. Agréez, Monsieur, les assurances r< nouvelées de ma haute considération. (Signé) ROBERT LANSING. * * * On annonce officiellement qu'auoum réponse aux propositions de paix autr chiennieis n'est prise en considératio pour l'instant. * * * L'opinion de Walther Rathena Le moment est mal choisi M. Walther Rathenau, l'organisateu du pillage de la Belgique, écrit dans I Vossische Zeitung, sous le titre "O sombre jour" : "Notre démarche fut trop hâtive. Nou demandons tous la paix. Nous fume quelques-uns qui exhortâmes et averti remt le gouvernement allons qu'il n'osai pas à regarder la vérité en face. Mai® tenant, nous nous sommes laissés entra' ner à prendre une décision non mûrie. "Les négociations ne devraient pas êtr entamées quand on cède, mais oni aurai dû, préalablement, consolider le front. L réponse va venir. Elle ne sera pas sa tiisfaisante et sera trop exigeante. "Nous ne devrions pas être surpris s une immédiate évacuation dans l'Ouesl sinon de l'Alsace-Lorraine est demandée Le huitième point du président Wilso sera interprété comme l'abandon a moins de la Lorraine et probablement d l'Alsace. Dantzig peut devenir un por polonais. La restauration de la Belgi que et du nord de la France peut nou coûter, sous forme d'indemnité dégui sée ( !), cinquante milliards-" (De la part de celui, qui nous a fait vc 1er pour au moins 20 milliards de valeur de tous genres, ceci est délicieux !) Rathenau demande que ceux dont le nerfs sont affaiblis s'en aillent; que s une réponse non satisfaisante est donnée qu'on organise un ministère de la défens avec des pouvoirs étendus. Que oelui-c dise au peuple toute la vérité, qu'on rap pelle tous les hommes possibles, y com pris ceux de Russie. I Mais il oublie de nous dire oe qu'il ad | viendra quand la Turquie et l'Autrichi auront lâché pied... Quand nous n'aurons plus que l'Aile magne devant nous, il y a quelque espoL que nous allions à Berlin... A Berlin doit souffrir Un message venu de Washington dit qu M. McAdoo a fait, à l'occasion du nouve emprunt de la Liberté, une déclaration dan laquelle il dit : "Nos fils, dans les tranchées, ne quitteron pas le combat, parce que l'ennemi est ; bout." Au cours des discours prononcés par eux au Sénat, les sénateurs Lodge et Poindexte ont déclaré que l'idée de paix ne peut-êtn envisagée avant que l'Allemagne elle-mêm ne soit envahie. La guerre doit être por tée jusqu'à Berlin. Le sénateur Poindexter dit que le Kaise devrait être traduit devant un conseil d-guerre et qu'un châtiment devrait être ré servé aux meurtriers allemands. A son tour le sénateur McCumber introduisit une mo tion réclamant les conditions de paix suivan tes : La reddition et le démembrement de l'ar mée et de la marine allemandes ; La restauration de l'Alsace-Lorraine; Une restitution de l'indemnité payée par 1; France en 1871 ; La réparation à la France et à la Beilgiqui comprenant une indemnité pour les villes e les cités détruites et pour le pays dévasté. ♦ Contrebande boche en Suède Les tentatives allemandes pour passer ei contrebande des marchandises interdites son de plus en plus nombreuses. A Malmœ, les douaniers suédois ont éfc obligés d'employer la force à l'égard du maî tre d'équipage d'un bâtiment allemand qui es sayait de passer une caisse de savon. Le capi •taine du même bâtiment a essayé de passe du brandy à terre afin de l'échanger contr des denrées de première nécessité destinées ; l'Allpmntfnp

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