La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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12 October 1918
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s.n. 1918, 12 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t72794217s/
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Ttf Wtwtpapw for Balglan» LA MÉTROPOLE IONE penny DIX CENTIMES SlDK! VUP CENT JjSS DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux : 43, Chancery Luc, W.C.2 — Téléphone : Holbors 212. (3 moi* y ihi 6 mois 17 «ta, 1 u ji fh| |25" ANNEE SAMEDI 12 OCTOBRE 1918 Rtgisfreé m fke G. F. O. qok M m Nnesfia+tr. -WO. <dOO LA GRANDE GUERRE Nouvelle offensive italienne ? PRISE DE LE CATEAU Progrès sur toute la ligne Vendredi midi. i Malgré la forte résistance des arrière-gar-i allemandes les Britanniques lancés à la irsuitede l'ennemi, en retraite générale sur |ront Cambrai-St-Quentin, ont remporté Lje nouveaux succès. t'avance fut reprise jeudi dès l'aube et don-presque tout de suite un important résul-, U centre ferroviaire de premier ordre de | Cateau où, ,1e 26 août 1914 après la retraite ions, le général Smith-Dorrien tint si glo-ùseme'nt tête aux Allemands, quatre fois B nombreux, afin de couvrir son mouve-jitvers St-Quentin, fut arraché à l'ennemi. deux jours et demi, les Anglais ont donc Usé une avance totale de 22 kilomètres, et ! n'est certainement pas terminée. ia progression est du reste générale sur itle front, y compris immédiatement à l'est Cambrai, et les Anglais sont donc en train créer dans la zone en occupation allemande vaste " poche " dont les dimensions Croissent presque d'heure en heure. Sur jr aile droite, ils s'approchaient jeudi soir «grands bois situés à l'est de Bohain, et Sent entrés dans Vaux-Andigny (7 kilomè-s au sud-sud-ouest de Le Cateau, sur le min de fer). Plus au nord, ils avaient at-iitla ligne Solesmes. A l'ouest de Solesmes avaient capturé Avesnes, Rieux, et Thun-[Martin, et, à l'ouest du canal de l'Escaut, Iran. De leur côté, les Français, sur la droite an-lise, ont occupé le bois de Landricourt et bassé Beautroux et Fontaine-Notre-Dame [kilomètres au nord-est de St-Quentin) inçant donc sensiblement vers Guise. Ils nnent l'Oise jusqu'à Tergnier. Il faut remarquer que dans tous les villages itnrés jeudi les Anglais ont libéré un grand «nbre de civils, dont 2.5000 à Caudry, ce qui «oigne une fois de plus de la hâte de l'enfui. D'après les événements de ces trois der-frs jours, l'avance moyenne des Franco-An-gis est de six à dix kilomètres par jour. L'effet de la victoire de Cambrai <v>mmpn. isefaire sentir tant au nord qu'au sud du pnt allemand. Des dépêches officieuses de Iris assurent que dans le secteur de Douai pme dans celui dê Laon les Allemands ont pimencé leur retraite. Devant Douai, en Mt cas, les Anglais ont avancé de quatre ki-fiètres et sont établis sur la ligne Rouvrov-P-les-Ouerchin, Vetrv-en-Artois, et ne sont fie plus qu'à sept kilomètres de la ville. L'armée du général Mangin a capturé Serfs, au sud de l'Oise. Plus à l'est, entre l'Aise et l'Aisne, ses troupes, appuyées par des ps italiennes, ont refoulé l'ennemi entre pnal de l'Oise et l'Aisne, capturant Beaul-■-Chivy, Verneuil, Courtoune et Bourge-Co-1, Simultanément, les détachement fran->s ont traversé l'Aisne plus à droite vers ®%, enlevant Pargnan et Beaurieux au Nu chemin des Dames. Il semble que cette 'Portante position ne puisse plus demeurer K'emps entre les main® de l'ennemi. " Champagne, le général Gouraud re-™e les fruits de son admirable ténacité. ®Pu|s le 26 septembre, il n'a jamais cessé fttaquer et il a capturé les plus formidables ,ons l'une après l'autre, coopérant sur sa re avec les Américains qui ont réussi en ,me temps une progression générale entre 'rgonne et la Meuse- 'ur le front de Champagne, les Allemands ' e§a'ement commencé à retraiter dans la n 011 de l'Aisne, suivis de près par les trou-rançaises qui avaient atteint jeudi soir les Cu ^.^"'"St-Martin et de St-Morel au r de Liry. Ils ont maintenant dépassé *range et commandent le défilé de ? Pré,^ entrant donc en contact avec l'ar-américaine qui opère entre l'Argonne et Srs-Ï6 et ^U' est établie sur la ligne Che-arcq-Sommerance-Romagne-Brieulles,[ 'Mt de la Meuse, les Alliés ont gagné du sur le plateau à l'est de Sivry. . I0urnées historiques que nous vivons en id°'?lenl: faraissent marquer le dernier sta-llem a,r^s'stance du grand système défensif _ md en France qui s'effondre de toutes frai pUS '?s C0UPS répétés des Alliés. Le gé-fnp H?w''ns(>n n'a pas seulement brisé la '3. ■ ln^enburg, il a aussi enlevé la ligne 0i>" ua'"Bohain, à l'est de laquelle tnavCesse un obstacle; le général De. jji. "jera bientôt à même de traverser la val-t-OnK^ rre. >°ù il aura tourné la forêt de L if1"' ''^i'ette, l'Aisne et toutes les posi-i «t , fondes en Champagne. Entretemps, P°ite Ti uraud a dépassé l'Aisne sur sa MiliL 6St vra' lue 'a ligne Hunding-Briin-r' et V°Urî ''®'se à La Fère par Ré-IMai °UZ'er? vers l'Argonne septentriona-f seé ' ^'te ligne peut être tournée à l'une fc, it > tés ou à toutes deux. Derrière n y a plus ,avant la frontière belge, lue des défenses fragmentaires et les Amén-:ains s'approchent déjà du chemin de fer VIetz-Mézières qui est une des artères vitales ians le réseau des communications allemandes.Une dépêche de Rome dit que l'activité sur e front italien a pris " des proportions grandioses Pendant ces deux derniers jours Us ;anons italiens ont lancé de véritab'es tempêtes de projectiles contre les lignes ennemies. 11 est donc permis de croire qu'une offensive talienne se prépare. L'inactivité des Italiens lepuis leur éclatante victoire de la Piave doit avoir d'excellentes raisons. Le public belge l'en accueillerait pas moins avec une gran 'e satisfaction la nouvelle de nouveaux efforts de ios vaillants alliés pour jouer le rôle qui leur -evient dans la défaite des Centraux. Les troupes alliées s'approchent de Nish et on -apporte qu'une armée austro-allemande de >50.000 à 300.000 hommes se concentre dans :ette région sous les ordres du maréchal Mac-iensen. On sait en tout cas qu'une division autrichienne a été transférée du front italien ;ur le front serbe. L'avance alliée est difficile k cause de la longueur des communications et des mauvaises routes qui sont fort encombrées de troupes et de transportes bulgares. Les Italiens marchant du sud au nord en Albanie et les colonnes franco-serbes allant de l'ouest a S'est par la frontière macédonienne sont en :ontact à Elbasan. Les Grecs sont entrés à Kavala, le port macédonien de la mer Egée. La Carélie du Nord a été entièrement nettoyée de forces hostiles par les détachements alliés stationnés à Mourmansk.Les Allemands se sont vus forcés de retirer un grand nombre de troupes de la Finlande, de sorte que tout danger pour la côte mourmane et le chemin de fer est écarté pour l'instant. Le Landtag de Finlande a élu roi le prince Frédéric-Charles de Hesse, beau-frère du Kaiser.En Syrie, les Turcs se retirent sur Homs, :x 150 kilomètres au nord de Damas. L'avance britannique est rendue difficile par la 'on-gueur des communications et le caractère désertique du pays. 4 Contre les destructions La Belgique consulte ses Alliés On publie à Washington une dépêche officielle de M. Sharp, l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, qui a visité les districts ruinés de la France et amassé des preuves de dévastations, de l'empoisonnement des sources, de la destruction des arbres fruitiers et de la profanation des cimetières. M. Sharp dit que la Belgique consulte les Alliés au sujet des mesures à adopter pour prévenir de nouveaux actes de vandalisme de la part des Allemands en retraite. — Reuter. ♦ Une révolte en Belgique Las Nouvelles de La Haye annoncent que la population die Bruges s'est révoltée contre les tentatives allemandes de faire des déportations. Les soldats allemands ont fait usage de leurs armes, tuant et blessant de nombreux Belges. ♦ Us fortifient Anvers Le Handelsblad rapporte qu'un Belge, arrivé récemment de Belgique en Hollande a dit au correspondant du journal De Grondwet de Rosendael, que même des travaux militaires de grande étendue et d'importance le long des côtes, sont abandonnés par les Allemands. Ce n'est un secret pour personne que les fortifications et les redoutes de la place d'Anvers ont été considérablement renforcées. Ce Belge avait vu réquisitionner en hâte des milliers de travailleurs pour construire des retranchements le long de la Durme, de l'Escaut en aval de Termonde, du Rupel et de la Senne canalisée. ♦ Pas de conversation inutile Les nouvelles reçues de Washington disent que le président Wilson n'est pas disposé à se laisser entraîner dans des conversations inutiles ni dans un traquenard. Le Wolff Bureau a publié le texte de la réponse du président Wilson en ajoutant : "En tout cas, de nouveJles déclarations seront nécessaires de la part de l'Allemagne." Et il ajoute : "La réponse à la question finale du président Wilson est donnée par M. Fehrenbach, président du Reichstag, dans son speech du 5 octobre au Reichstag, où il dit : "Le Reichstag approuve l'offre de paix et la fait sien-he." Ferons-nous une paix de dupes? Un discours de Lord Grey L'aveu fait par l'Allemagne qu'elle ne pouvait vaincre — ce qui ne veut pas dire qu'elle est vaincue — nous a comblé de joie et de certitude. Mais, à ces premiers sentiments ressentis, un autre s'impose : la crainte qu'en donnant satisfaction à la demande de l'Allemagne, ce ne soient nous qui fassions, en dernier lieu, figure de vaincus. Tout est camouflé dans la démarche allemande et, comme le fait judicieusement remarquer la note française, nous sommes toujours en présence du Reichstag de 1914, celui de l'approbation unanime de la guerre, celui des crédits de guerre, celui qui approuva les annexions de Brest-Litovsk et l'asservissement de Bucarest. Comme l'a dit fort bien Lord Grey de Fal-lodon, ancien chef du Foreign Office, dans un discours prononcé jeudi au Central Hall de Westminster : "La paix est en vue. Elle n'est pas encore atteinte. La morale de la situation est que nous devons mettre de côté, plus que jamais tout propos de controverse et être derrière le gouvernement pour sa conduite de la guerre, non pas jusuq'à ce que la paix soit en vue, mais jusqu'à ce qu'elle soit atteinte." Nous l'avons dit : La guerre continue et il est dangereux, particulièrement pour nous, de nous faire des illusions excessives. La paix sans la victoire totale, c'est l'Allema-gnet peut-être privée de quelques territoires, mais aussi forte et aussi arrogante que jamais."Toute désunion entre les Alliés en ce moment, continue Lord Grey, (tout manque d'appui au gouvernement donnerait de l'espoir à l'Allemagne, ou même tout renversement de la situation militaire en faveur de l'Allemagne reculerait la paix." Ayant parlé du danger des espoirs exagérés et déçus, Lord Grey insiste sur le cauchemar que nous subirions si, nous trouvant à la Conférence de la paix, croyant que celle-ci est atteinte, nous nous trouvions en face du fait que les chefs militaires de l'Allemagne sont toujours les maîtres, que le peuple allemand a été poussé vers une docile soumission et que le terrain est miné sous nos pieds : "Une Ligue des nations, dit-il, ne doit pas être oe qui remplacera la guerre. Elle doit résulter de la termination heureuse de la guerre. "Il ne peut être question de désarmement, dit-il encore, avant que l'Allemagne, qui a donné l'exemple des armements à outrance, n'ait désarmé." Aucune nation qui n'adhérera pas sincèrement aux principes de la Ligue des nations ne peut être admise dans celle-ci. Pour terminer, Lord Grey dit : "Cette guerre doit continuer jusqu'à sa juste et inévitable conclusion. Le militarisme prussien ayant été capable, quatre années durant, de soumettre les destinées de l'humanité à une lutte arbitraire doit disparaître." ♦ Un nouveau " Lusitania " Le steamer japonais Hirano Maru, de To-kio, un vaisseau de 7.936 tonnes, a été torpillé par un sous-marin allemand sur la côte irlandaise. Il y avait à bord des passagers de première, seconde et troisième classe, et des 300 personnes qui se trouvaient à Ko-,-' 28 seulement ont pu être sauvées. Onze des survivants sont des passagers parmi lesquels trois Anglais, sept Hollandais et un Belge. Il n'a pa fallu plus de cinq minutes pour couler le bateau. Cinq de nos compatriotes : MM. P. Van der Veken, L. Dumont, L. Moulin, P. Gosse, et A. Delehaye s'étaient embarqués pour le compte de l'Union minière. De ceux-ci, seul M. L. Dumont parvint à se sauver. M. L. Dumont, agent d'administration, qui a heureusement pu être sauvé, fait de ce lâche attentat le récit suivant : " Je faisais le voyage avec quatre autres Belges qui périrent dans la catastrophe. Il y avait à bord 70 passagers de première et 95 de seconde classe. On était au milieu de la nuit quand nous fûmes touchés par la torpille, tous les passagers se trouvant au lit. " Pendant que nous étions arrivés sur le pont c'en était fini avec le vaisseau. Je fus précipité dans la mer par une vague non li in du bateau. Une seconde explosion eut lieu en oe moment. " Me trouvant dans la mer je réussis à m'emparer d'une porte, qui s'était détachée par l'explosion et nous nous y cramponnâmes avec six ou sept autres passagers. " Durant tout un temps nous fûmes bal-Iotés par les vagues qui nous submergèrent è plusieurs reprises. Plusieurs fois je dus abandonner ma planche de salut que je parvins toutefois à rattraper. " Mes compagnons subirent le même sort, mais furent perdus l'un après l'autre dans les flots. Nous ne restâmest que deux pour être sauvés." Dans I'Est-Africain Von Lettow marche sur Tabora Nous lisons dans le Times : Le général von Lettow Vorbeck qui, sous la pression des colonnes britanniques s'était réfugié vers le territoire portugais a récemment franchi la Rovuma dans la partie de son cours dans l'Est-Africain allemand. Après avoir franchi la frontière il se dirigea vers Songea, 70 milles à l'est du lac Nyasa mais rencontrant un détachement de la police de la Rhodésie du Nord, fit un large détour autour de Songea et marche actuellement vers la pointe nord du lac Nyasa. Des colonnes britanniques sont en marche pour l'arrêter. On croit que von Lettow cherche à atteindre la région de Tabora qui se trouve à l'est du lac Tanganika. Ses porteurs sont principalement recrutés dans ce district et ont refusé de demeurer avec lui à moins qu'ils ne puissent retourner chez eux. Il espère probablement recruter de nouveaux porteurs en arrivant dans cette région. La ville de Tabora qui se trouve sur le Central Railway de Dar-es-Salaam à Tanganika est occupée par les Belges qui la capturèrent en septembre 1916. (La ville de Tabora, contrairement à ce que dit le Times, n'est plus occupée par les Belges en vertu d'un accord anglo-belge aux termes duquel les Belges se sont retirés à l'ouest du 32e méridien.) ♦ La désagrégation de l'Autriche-Hongrie La Frankfurter Zeitung attire l'attention sur la situation critique de l'Autriche-Hongrie.Elle déclare que " la monarchie danubienne se trouve au croisement des routes et que toute son existence est en jeu. En réalité la question n'est pas seulement de savoir quelle forme la dynastie des Habsbourg va prendre, mais encore si elle peut continuer d'exister. La position des deux Etats est si critique qu'il est impossible de l'aggraver. L'avenir de l'Autriche-Hongrie est en fait symbolisé par un vaste point d'interrogation." Le comte Apponyi, chef du parti Hongrois Uni et indépendant, approuve les propositions de paix et dit : " Ce n'est pas nous qui causons la chute de la double monarchie; elle est tombée d'elle-même."Les Autrichiens de race allemande réclament un Etat indépendant austro-allemand et disent qu'il faut éviter la honte d'une paix séparée. + France et Belgique M. Louits Barthou, député français, ancien président du Conseil des ministres, membre de l'Académie française, a fait au Havre, le 4 octobre 1918, une importante conférence dont le journal local, Le Petit-Havre a publié une relation, fort complète. On lira, avec intérêt, les deux extraits suivants empruntés à ce compte-rendu : L'ancien président du Conseil fait ensuite l'éloge de la Serbie et aussi de la Belgique, nation petite par le territoire, mais grande par sa conception de l'honneur, sa fidélité aux traités, aux engagements violés par la terrible puissance voisine. L'Allemagne voulait imposer à la Belgique le passage dê ses armées; elle voulait lui faire accepter le reniement à l'honneur. Dès oette époque, les socialistes étaient complices de leur Kaiser; ils disaient à leurs camarades neutres : "L'honneur est un mot d'idéologie bourgeoise!" Cette déclaration est un enseignement. Si demain les socialistes entrent dans le gouvernement allemand et font des promesses, si le nouveau chancelier se montre moins belliqueux que ses prédécesseurs, défions-nous ; ne tombons pas dans oe piège ; même si ses ministres sont socialistes, rappelons-nous que ce sont des Allemands pour lesquels les paroles ne comptent pas... Sur le front occidental, une armée longtemps immobile, vient de gagner des terrains considérables. Elle attendait l'heure favorable; quand elle a sonné, les Belges héroïques ont accompli des exploits extraordinaires. L'orateur, à ce propos, signale une confidence de M. Carton de Wiart, prouvant la fièvre belliqueuse des vaillants "jas" qui avaient hâte de prendre l'offensive et ont, du premier coup, remporté d'éclatantes victoires ; demain, nous aurons d'admirables surprises. M. Barthou exprime aux ministres de Belgique la reconnaissance émue, la fervente admiration de la France pour leur grand et cher pays. L'auditoire s'associe à ces complim--.nts par une ovation impressionnante. ♦ — La musique royale italienne des "cara-binieri" a fait un sépour à Glasgow, où elle a remporté le plus vif succès. La réforme de l'organisation consulaire Une commission est créée Le ministre des Affaires étrangères a décidé de mettra à l'étude les modifications qui pourraient être utilement apportées à notre organisation "consulaire, en vue de l'adapter aux exigences nouvelles qui résulteront de la guerre. Il a, à cet effet, institué une commission composée d'industriels, armateurs et exportateurs belges résidant actuellement en France et en Angleterre, et de délégués des ministères des Affaires étrangères, des Affaires économiques et des Chemins de fer (administration de la Marine). Les hommes d'affaires chargés de collaborer aux travaux de cet organisme, dont les séances se tiendront au Havre, et qui sera présidé par M. Havenith, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire, sont MM. Je major Cumont, Léon Dens, Edouard de Roubaix, Maurice de Smet de Nayer, Louis Eloy, le commandant H. Fauquel, Alexandre Galopin, Constant Renson, le lieutenant comte Adrien van der Burgh et Louis van der Heyden à Hauzeur. Le problème sera considéré spécialement 4.u point de vue du concours que les consuls seront appelés à prêter à notre industrie et à notre commerce, pour permettre à ceux-ci de reconquérir et de développer le courant d'affaires qu'ils entretenaient avant la guerre avec les pays étrangers. Certains diplomates et consuls ont été priés de faire connaître leurs vues sur la question : leurs rapports ainsi que plusieurs communications reçues de personnalités belges directement intéressées à l'expansion de nos relations extérieures, seront soumis à la Commission, dont les discussions porteront principalement sur la détermination exacte du rôle et des moyens d'action des agents du service extérieur en matière économique, sur les attributions respectives et le recrutement des consuls honoraires et des agents de carrière, sur la formation, l'utilisation et le statut de agents rétribués, ainsi que sur la réorganisation du service métropolitain de renseignements commerciaux. ♦ Les événements en Turquie On n'est plus aussi certain, à Londres, qu'on croyait l'être, au sujet des nouvelles de Turquie, ni de l'envoi d'une note demandant la paix. Néanmoins, un télégramme de Genève au Journal dit : "D'après une information donnée par des personnalités turques appartenant au régime d'Abdul Hamid et qui se seraient réfugiées à Genève lors de l'avènement au pouvoir du parti jeune-turc, le nouveau gouvernement composé d'hommes favorables à l'Entente, a décidé, au cas où l'appel au Président Wilson demeurerait vain, de se séparer immédiatement de l'Allemagne et de conclure une paix séparée." ♦ Démenti boche L'Agence Wolff télégraphie : " Douai est en feu par suite du bombardement continuel des Anglais. La rumeur qui prétend que les Allemands auraient mis le feu à une ville qu'ils ocupent encore est grotesque ". Les Allemands démentent également avoir incendié Roulers, Thourout et Lichtervelde. — Reuter. " ♦ Un manifeste du nouveau tsar des Bulgares Le tsar Boris a adressé au peuple bulgare, pour lui annoncer son arrivée au trône, un manifeste dans lequel iï dit notamment : Je prends le nom de Boris III. Né sur la belle terre bulgare, fils spirituel de la foi orthodoxe, élevé au milieu de mon peuple chéri, ayant partagé avec lui les joies de ses brillants exploits et ses incessants progrès, toujours animé de ses idéals, de son esprit démocratique, qui s'est manifesté asusi bien dans ses luttes traditionnelles pour la liberté et l'indépendance que dans ses institutions publiques et sociales, je déclare solennellement que je respecterai la constitution et la servirai avec fidélité et abnégation pour le bien-être et la prospérité de la nation. ♦ L'importation des vins étrangers interdite aux Etats-Unis Les Chambres du Congrès américain ont voté récemment une loi qui interdit la fabrication et la vente, sur tout le territoire de l'Union, des vins et spiritueux à partir du 13 mai 1919, mais dès aujourd'hui l'importation des spiritueux et vins étrangers est interdite. Les gouvernements français et italien, soucieux de protéger les intérêts de leurs viticulteurs, avaient demandé que l'importation de leurs produits fût laissée libre jusqu'au 13 mai prochain, mais les Chambres n'ont pas admis les amendements proposés à cet effet. Un mouvement se dessine toutefois dans l'opinion publique pour qu'un moyen soit trouvé de sauvegarder les intérêts français.

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