La Métropole

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07 January 1914
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s.n. 1914, 07 January. La Métropole. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k06ww77x2g/
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r jSp Jfrernest TINCHANT 21e Année I ' No 7 f ^ctftion. Ei LA MÉTROPOLE ABONN-BMETifTS Unis. ............ ,fr. 16 — Six moli 8 — Trois mois ........ fr. ICO Ou l'abonne i tous les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, te port eu sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro .A: Tous les jours 69,ruedes Peignes, Anvers Le dimanche ^ Fi da 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 ve CENTIMES pages Rédaction:Téléphone 617 Page* GEMMES — . 1 Annonces t la petite Chronique sportive la lieue ligne . . . . £r. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 Faits divers corr>s id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Anvers, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : 4 BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : xi3, CheaDside E. C. Mercredi 7 janvier 1914 Les chevaux pensants d'Elberfeld r# chevaux célèbres sont légion. Il aux kgea mythologiques, ceux du S feil' qui étaient quatre: Ethon, Piroë JBoiis et Phlégon; il y eut ceux do Pluto qui avaient une robe noire, étaient i nombre de trois, et se nommaient Mathé Jfunius et Abastor; il y eut Pégase, le ch •al ailé, qui naquit du sang de Médus lorsque Persée trancha la tête à cette Go gonc, prompte à changer en pierres to «eux qui la regardaient (il y a encore jd femmes dont l'aspect pétrifie l'homme plus intrépide, témoins les suffragettes Aux temps historiques; il y eut Bue Î>hale, le cheval d'Alexandre; il y eut Pi ustre Incitatus, le coursier de Caligul qui fut élevé par cet Empereur à la d gnité de consul; il y eut (celui-ci e Belge) le cheval des quatre fils Aymo: qui, bien qu'il portât sur son dos ■ quatuor de paladins, sautait d'un bor les plus grands fleuves; il y eut Babiéç la fière jument du Cid, dont le henniss meut belliqueux faisait trembler au loi le More... Aujourd'hui, il y a les chevaux d'Elbe ïeld, qui surpassent peut-être tous leu devanciers et remplissent le monde c Jeur nouvelle gloire. Tout comme ceux d fioleil, ils sont au nombre de quatre; c trodiges s'appellent Mohamed, Zari lânschen et Bcrto. Les deux premiers -Saluons ! — sont des étalons arabes Haï ichen est un petit poney du Shetland; < feerto, le dernier nommé, mais non înoins intéressant, est un Mecklembou 0eois aveugle, ce qui ne l'empêche pas d voir clair dans les problèmes les pli ftrdus. * ** Car les chevaux d'Elberfeld, comn Tous ne l'ignorez pas, sont mathémi fciciens, mais à un point extrême: ils en r< montreraient à Inaudi lui-même, < M. Cosinus, auprès de ces chevaux-lï n'est? plus qu'un âne bâté. A en croire 1( Î)oètes et les calculateurs (mais surtoi es poètes) qui ont été les voir, il n'es jplus permis de douter que ce3 bêtes soier intelligentes, — entendez douées de ra son: elles lisent et calculent; elles con prennent et pensent. C'est inouï, pharf toineux, absurde, fabuleux, kolossaal, -dais c'est, indubitablement ! Les imb< jciles crieront au truc, à la supercheri< que sais-jeî Les hommes de science et le poètes s'incliner; t avec modestie devan l'étonnante oertitude. Quant à donne J'explication de ces phénomène^ singu iiers, cela, c'est une autre paire de mar jbes / Tout cela est si nouveau, si étrange iouVTilant, comme confessait l'autr docteur M<&£™Ls,ité Nouvelle, le savan te remontrer, dà'/n?1" <iut. la,chanc« ,d prodiges, avec M«torf Aucune hypothèse, jusqu ici, Plètement satisfaisante. Mais on trouva, explication, assure le docteur Menz rath, ou la science y perdra son nom ! E attendant, la découverte d'une « pédagi gie animale », qui nous permet d'entre en communication avec des chevaux, de Chiens, des singes, des éléphants, — cett découverte sensationnelle, que le mond 3oit à M. Krall, professeur de mathéma tiques des- quatre phénomènes en ques ;ion, dépasse peut-être en intérêt les pei forniances mêmes de ceux ci. Donc, la me >hode étant connue, les sceptiques agiron «agement, plutôt que de s'inscrire en fau: iontr© les exploits des chevaux pensants l'essayer eux-mêmes d'éduquer un de ce itupéfiants quadrupèdes; et au cas où il échoueraient, qu'ils ne désespèrent pa trop vite, qu'ils recommencent avec ui eiutre ! car, comme conclut sans embarra l'excellent docteur Menzerath, il peut s< faire qu'il y ait des chevaux presque auss itupides que les hommes... Voilà, sans doute, une foi robuste, qu onfondra quelques âmes simples. Mai: es magnifiques espéraiiçes sont parta ;ées, voire renforcées par M. Mauriœ laeterlinck, lequel, pour célébrer h loire des sublimes chevaux d'Elberfeld nfourcha, après sa visite à l'extraordi aire écurie, son plus vertigineux Pégase, poici ce qu'il en écrivit: J'ai passé, du 8 au 4 septembre de cotte nnée? deux matinées et une après-midi dane écurie des chevaux d'Elberfeld. Muharned, arif, Haenschen et l'aveu©!© Berto ont tour tour travaillé devant moi et résolu des pro-èmes qui allaient dos additions les plus sim es aux extractions de racines les plus coni-iquées. J'ai quitté Elberfeld, aussi convain-i qu'on peut rétro, de Ja réa'foté, do l'absolue ncérité des faits merveilleux et inexplicable ie j'y avais vus de mes yeux. Il suffit, du iste, de séjourner une heure (uans l'honnête anosphèro de l'écurie fantastique, mais vale, pour que le moindre soupçon de fra-i > ou do supercherie no vienne même plus fleurer l'esprit le plus méfiant. La théon • « mouvements inconscients de l'opérateur i résiste pas davantage à l'examen. Quant l'hypothèse télépathique, vers laquelle je mehais, je dois reconnaître que mes exj#-ïnces, que complétèrent deux jours apre-:>n dépait celles du Dr Haenel, semblent alement l'écarter. Il faut donc admettre, mme le fait M. Krall, dont l'autorité a ici plus grand poids, que les chevaux résolvent x-mêmes, sans aucune aide, sans aucune ftuenoe étrangère, par les seules forces de ir intelligence, les problèmes les plus ardifs 'on leur propose, ou avoir recours à l'hy-thèse médiumnique qu'il est impossible iborder on cete note, et à laquelle je oomp-eonsacrer une étude spéciale. Les deux in-"prétations sont également troublantes, stes et mystérieuses et ouvrent la porte à s pensées, à des conséquences et peut-être à 5 espérances infinies. (S.) Maeterlinck. Dn se demande avec trouble où peuvent m s'arrêter les^ espoirs infinis de Maeterlinck, qui nous vanta naguère intelligence des fleurs » et qui nous dé->ntra, dans sa Vie des abeilles, que ces •nus insectes nous sont bien supérieurs r les points essentiels. En vérité, ce phi-!0Phe proposerait demain au ministre nommer les chevaux d'Elberfeld pro-;seurs de mathématiques dans les gran-5 universités, que l'on n'en serait pas surpris, Attendona-noua. dans tous : les cas, à voir bientôt paraître un livre écrit de sa plume la plus fière, et portan ce titre suggestif: Le génie supérieur de d chevaux. Et ce jour-là, renversant la phrase fa meuse de.Buffon, nous pourrons dire har diment: « L'homme est la plus noble con quête que le cheval ait jamais faite » y Parfalot. o- s> >-•••-< L'Actualité r' )o( IS Le procès du il colonel von Reuttei '* j débats du procès intenté a i von Reutter, chef de la gai 1- 4Cf A nison de Saverae, et comme tel res-i, poiuo.ule des incidente,vont continuer et peut i- ôtro prendre fin aujourd'hui. Ce procès e it disoussions qu'il a provoquées devant 1 ^ Conseil de guerre sont des plus caractéris ' tiques et certainement dans l'opinion publi , que le jugement doit être prononcé dès i présent sur la manière du colonel do trai h ter les habitants d© Saverae et sur les rai b- sons qui ont pu le déterminer à s'y prendr< n de cette façon. L'issue du procès en lui-mê me importe donc moins et même l'acquitte L._ ment du colonel ne changerait plus rien i ,g cette impression. i Un premier fait à noter dans oette affaire c'est la façon absolument différente dont le* u incidente et leurs causes ont été jugés pai ^ les témoins civils et par les témoins militai f, res. Parmi les premiers se trouvent cepen - dant des hommes dont les fonctions do pro i- cureur, d'avocat ou de commissaire d'arron dissement mettent à même d'apprécier de: [e situations et des faits détermines. Ces té moins ne furent pas surpris par les événe mente à la genèse desquels ils ont assisté el y dont ils ont observé le développement. Xli 18 ont été en outre mêlés directement à cet événements et. comme le procureur impérial, certains a'ontr'eux ont été enfermés dans la cave de la caserne. Or, ces témoins civils prétendent que les incidente dont on s e fait tant de cas n'étaient nullement tels que i- les troupes fussent obligées d'intervenir. En-;- tre le directement d'arrondissement, M, ■t Mahl, qui a jugé les événements aveo un L sang-froid absolu, et la façon du oolonel, ^ qui dès le premier moment entend mettre , la ville en état de siège, les auditeurs qui se ^ pressaient nombreux dans l'enceinte du tri-* bunal militaire n'ont pas dû choisir long-t temps. Il est du reste assez curieux de cons-i- tater que le statthalter, comte de Wedel, t- a dit lui-même au directeur du district de i,- ne pas se rendre chez le colonel, dont il con-_ naissait probablement la manière de procé-der.' Un point très important sous ce rapport !» reste à éclaircir. Il s'agit do l'affirmation s d'un témoin d'après laquelle le colonel au-t rait exprimé sa satisfaction des incidente et r aurait même dit: « Tant mieux si du sang - est versé! • Le colonel qui no pouvait se _ tromper sur la répercussion des événements a-t-il voulu provoquer, en agissant comme il ' l'a fait, des incidente plus graves d'un ca-raotère international? La question a été po-^ sée au témoin qui s'est refusé de se pronon-e cer sur ce point délicat. Evidemment, sous e ce rapport, il est assez malaisé de déterminer . d'une façon précise les intentions du colonel, - mais tout porte à croire qu'il n'eut pas été nlmalheureux si ses agissements avaient eu î" r"-.conséquences auxquelles il semblait avoir n rait ; )- ç.f, également quelque surpri- r „ àn coloneli qu'U se Ci oy ait autorisé a agir km»» ra fa;t s vertu meme d un décret de 1820. On vetmT-e ve chez le colonel à c0 sujet les mêmes idées e 81J on veut, les mêmes erreurs que chez . Je prefet de police de Berlin. M. von Ja-. gow, dans sa lettre à la « Gazette do la Croix », expose le mémo point de vue. Les jurisconsultes ont fait bonne justice do cette ' affirmation ; mias comment les chefs de corps t commandant en Alsace-Lorraine ont-ils pu i se trouver dans une erreur aussi fatale? Leur , qualité de soldats prussiens ne pouvait cer-3 tainement pas donner aux officiers en ques-5 tion le droit d'appliquer un décret qui ne 3 pouvait avoir aucune valeur dans le Pays ( d'Empire. Il semblait que précisément dans, ce pays, dont M. von Jagow dit qu'il est pour ^ les officiers presque un pa3rs ennemi, le1* ; chefs de corps auraient dû être renseignés l le plus complètement possible sur leurs droits et leurs devoirs, car de leur attitude dépen-i dait en tout premier lieu la bonne marche de . l'administration du pays. Une question sera . sans aucun doute posée à ce sujet au clian-celier de l'empire. Le procès du colonel est du reste parfaitement approprié pour remettre la question de Savern6 sur le tapis au Reichstag, d'autant plus que la discussion s'est terminée un peu en queue de poisson. Les partis du Reichstag seront certainement tout disposés à reprendre cette discussion, d'autant plus que l'on avait reproché au chancelier de s'être servi pour la réponse aux interpellations des seuls rapporte militaires, sans se soucier des rapporte des autorités civiles. Par le procès du colonel, on a eu l'occasion d'apprendre comment celles-ci jugeaient ces incidente, et on ne pourra pas sur ce point éviter les explications nécessaires. On peut donc s'attendre au Parlement à de nouveaux débats orageux, et l'on se demande comment le chancelier va s'en tirer. Les partis politiques, pour dos raisons diverses, sont mécontente de M. von Bethmann et leur mécontentement ne manquera pas de se faire jour à cette occasion. Le procès en lui-même, dans tous les cas. n'aura pas manqué d'intérêt et on en con- ( servera les documente comme des documents îiistoriques pour l'Alsace-Lorraine. — J. i Joerg. ! Pour les missions belges ^ Voulez-vous travailler à l'évangélisation <1 n : Congo, à la conversion de vos malheureux > frères d'Afrique, au soulagement des pauvres : victimes de la ma"iadie du sommeil P Participez à « L'œuvro des vieux timbres du n Grand Séminaire de Liège ». f C'est un moyen facile, efficace et que tous p peuvent employer. U suffit en effet, pour s' coopérer à oette œuvre, de prendre l'habitude n de conserver tous les timbres oblitéré qui y vous parviennent ou que vous pouvez recueil- n lir, l'étain (papier de chocolat, capsules de P bouteilles), le plomb, le cuivre, les cartes- p vues, toutes choses de peu de valeur et dont ^ on n'a que faire. c Et qu'on ne dise pas gue ce travail soit Cl trop minime pour être utiîle. Avec ces rien, t, l'œuvre a réalisé, depuis 1891, 200,000 fr., fondé au Congo 5 grands villages, 25 fermes- (\ chapelles et im hôpital. Que toutes les bonnes volontés s'unissent donc pour en continuer le i' suocès. Coopérez-y pour votre part: recueil- éi lez timbres, étain, etc. ; faites connaître l'œii- x rre autour de vous, à vo- amis et connais- t; *ance. L'œuvre est bénie par le Saint Père cc at hautement patronnée pnr Mgr l'évêque al le Liège. p, \ ous pouvez envoyer vos dons, si minimes ci K>ient-iia. au Grand Séminaire oe Liège- ni Echos LA VILLE )0( Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Jardin Zoologiqua. — A 8 heures et (loml< grand concert symphonlque avec le concours û Mine Berthe Sero&n et MM Van Rooy et Daman Cerolo Catholique. — A 8 heures et demie, so; rée organisée par la section de photographie, oor férencc avec projections par M A. Van Besten « La plaque autochrome ». Olu Afrioain. — Cercle d'Etudes coloniales. -A 9 heures, à l'HOtel Métropole, réception de * partants pour le Congo, conférence par M. Loui George : « La situation politique actuelle au Mt j xlque : COURS Polyglot Club. — A 8 heures 45. au Syndicat di commerce et de l'Industrie, courte rue Neuve, ré union de la section d'anglais ' Club Afrioain. — Oerole d'Etudes oolonlales. -i A 8 heures et demie, & l'Institut supérieur d< - commerce, cours de géographie et d'organlsatloi . administrative, par M F. Noél ; cours de langu< k espagnole par M. L. George Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivantes EXPOSITIONS Salle Wynen, place de Meir — De 10 à (T heures i exposition Aîoïs Boudry (ouverte Jusqu'au 16 Jan - vler). 1 Anvers en 1912 Si la statistique démographique de la Ville : pour 1912 continue, comme la plupart deî • statistiques d'ailleurs, à paraître avec un im-. portant retard, il faut reconnaître que le . dernier annuaire qui sort de presse et em-. brasse l'exercice 1912 a été considérablemeni amélioré. Les divers tableaux étant mieu> ; coordonnés, les recherches en seront énormé-. ment facilitées. Ceci dit, glanons parmi les chiffres doni fourmille cette statistique les choses les plut intéressantes : Le 1er janvier 1912, la population do notre ville était de 316,604 habitante ; le 31 décembre de la même année, on comptait 322,275 habitants. On a oonstaté pendant l'année 1912 un total de 6,571 naissances (3,408 garçons et 3.163 filles) ; 3,021 mariages furent conclus et 4,204 décès enregistrés (2,242 hommes et 1,962 femmes). La comparaison du chiffre de la natalité avec celui des années précédentes nous apprend que depuis 1908 il y a une légère aug-mentation, négligeable oependant à côté de la régression presque constante subie par le chiffre de la natalité depuis 1889, où avec une population de 232,418 habitante seulement, on enregistra 8,092 naissances. Si la progression de la natalité restait en raison directe de l'accroissement de la population, 1912 devrait déliasser de loin son chiffre actuel, 6^,574, qui fait classer l'an-née^ 1912 immédiatement après 1879, qui avait 6.424 naissances. Pour les décès, nous pouvons nous féliciter d'avoir en 1912 échappé aux aimables attentions de la Camarde: nous enregistrons 13.0 décès par 1,000 habitants, record qui n0 fut jamais atteint. C'est le mois de décembre qui nous a été le plus fatal en 1912; il nous valut 393 décès ; septembre nous fut le plus favorable avec 290. C'est la 8e section — la plus étendue — qui a payé la plus forte rançon à la mort: elle eut 668 décès à noter, tandis que la petite 9o section n'en compta que 155. 7Irez les rois l La ooutume de « tirer les mis » est un prétexte à de joyeuses réunions. Dans maintes; famil;lea encore l'on découpe le gâteau dore et ce sont alors de gaies exclamations quand apparaît la fève. Cette coutume a des origines lointaines et religieuses. Levons les veux vers le ciel d Orient et suivons les Rois' mages guides par l'etoile h la crèche de Beth-J?em- C est depuis lors que l'Eglise célèbre I Epiphanie. Et en Orient ce jour-là ce sont encore de grandes cérémonies pour la bénédiction do la mer. touchante coutume qui se perpétue aussi chez nos marins d'Occident.A Anvers, les enfante plus ou moins travestis, allant de porte en porte, se chargent de nous rappeler que nous ne devons pas oublier la « part à Dieu » de l'enfant « né en misère ». Aussi accueille-t-oh avec bienveillance ces annonciateurs folkloriques dont la chanson dolente s'apparente à de millénaires coutumes.Le lr Janvier à l'hôtel de ville La série n'est pas close. A l'émoi causé à l'hôtel de ville par l'incident qui marqua la réception des officiers de la garde civique est venu s'ajouter un autre; do nature plus intime, mais non moins intéressant. Si M. De Vos aime serrer les mains des ouvriers de la P. P., il ne dédaigne pas non plus le shake-hand accompagné de souhaits les chefs, sous-chefs et employés de l'administration centrale. Or, jeudi dernier, au moment où lies huissiers voulaient faire avancer l'armée nombreuse des bureaucrates, ils constatèrent que ;i les chefs étaient au grand complet, il n'en »tait pas de même des commis. On en voyait beaucoup, suivant un mot devenu célèbre à Anvers, qui étaient absente. ' Les édiles se contemplèrent navrés et l'un I l'eux s'en fut, après la cérémonie, en soupirant : — Ils ne nous aiment plus! ( Nos maîtres ont mis du temps à s'eo aper- ( revoir ! } -0 recrutement des agents coloniaux ' Le « Bien Public » émet l'avis, assez jus- f ifié nous paraît^il, quô la plupart des dif- â icultés et des critiques que soulève l'admi- « listration coloniale proviennent des vices et os imperfections du recrutement des agents, t La question est évidemment très délicate, h lalgré l'annexion, nous manquons toujours a u o sens co!6nial •. Comment y remédier? e ïotre confrère indique uno voie qui paraît ' idicieuse. Q « Peut-être avons-nous eu tort en ces der- c ières années, écrit-il. de ne pas mettre suf- d samment à contribution les ressources que d eut offrir notre armée. Nos officiers et nos rl Mis-offieiera ont été parmi les plus énergi-ues pionniers de l'organisation congolaise, v a trempe d'esprit qui enfante les vocations v îilitaires est aussi celle qui suscite les vo-itions coloniales. C'est dans ces milieux-là, a ar ailleurs, qu'on trouvera les habitudes de c< iscipline, le don du commandement et les fa- x il tes d'initiative par quoi les fonctionnaires q mgolais pourront rendre le service qu'on at- o: md d'eux. _ » A l'époque où le Congo n'était rattaché notre pays que par les liens de l'union per-mnelle, on pouvait trouver mauvais que -armée fût amputée de ses officiers les plus îergiques, au profit d'un Etat dont l'anne-on à la Belgique n'était même pas cer- p line. Il faut reconnaître toutefois que cette ir illaboration de nos militaires à l'entreprise c< ricaine a fortifié le prestige de notre dra- el >au. Objectera-t-on que la pénurie d'offi-srs nous interdit, en ce moment, de reve- si r à un© pratique à peu près abandonnée? à Nous nous demandons si les perspectives qu'ouvre la carrière coloniale ne sont pas de nature plutôt à susciter un afflux do vocations militaires parmi la jeunesse entreprenante.» La question en tout cas vaut d'être approfondie. » C'est aussi notre avis. Est-ce un moyen ? On prête à M. De Vos l'intention de pro-poser au Collège de modifier la disposition des places au Conseil communal, de telle sor-• to que les deux membres de la minorité se e trouveraient placés presqu'à côté du bourg-. mestre. Le Collège oomprendra-t-il qu'il y a beau : temps qu'il aurait dû songer à protéger M. Bongers oontre les attaques de ses collègues ' cartellistes? Et voudrait-il réellement, par J des ripostes et des injonctions spirituelles, 3 couper court aux mauvaises plaisanteries dont le conseiller catholiquo a été plus d'une fois l'objet? i Ce serait si extraordinaire que nous hési-- tons à y croire.... Pour la bonne soupe et l'œuvre des convalescents Nous avons annoncé la fête spécialement attrayante, patinage et thé de bienfaisance, organisée au Palais de Glace, dimanche prochain, de 3 à 6 h. au profit de la Bonne Soupe et de l'Œuvre des Convalescents. La carte d'entrée est vendue 5 frv, goûter oompris. Il est presque superflu de recommander cette charmante après-midi. Tous les jours, 1 une foule nombreuse se presse au Palais de Glace. On paie 2 fr. d'entrée, goûter non compris, et l'on n'a pas le plaisir de faire la charité. Il est donc certain qu'on s'y écrasera dimanche, alors que des attractions sensationnelles seront offertes et que de plus on aura le bonheur de contribuer à faire vivre une œuvre sympathique à tous. Nous n'avons plus à faire l'éloge de la Bonne Soupe, dont Mlle Alice Joostens est la fée bienfaisante. Personne n'ignore combien les pauvres apprécient ces assiettées de potage substantiel qu'on leur donne pour 10 centimes. Tous les jours, il y a foule au local de la rue du Congo où des femmes du monde servent les miséraux en leur donnant, .-sans compter, avec leur soupe nourrissante, des paroles de douceur et des sourires de lumière et de pitié. Depuis plusieurs mois, les dames patronnas s de la Bonne Soupe ont eu l'excellente idée de s'annexer l'œuvre des convalescents. Elles font porter à domicile chez les malheureux anémiés par la maladie, du lait, des œufs, du lard, toutes ces bonnes choses recommandées par les médecins pour refaire un appauvri, mais qui, héîas! coxitont cherv Nous félicitons de grand cœur les femmes' de bien qui ont eu oette pensée intelligente et généreuse et nous leur souhaitons vivement de récolter dimanche une somme plus grande encore que celle dont e!3es voient clvi-que année grossir leurs recettes. Plus les misères que l'on secourt sos.t nombreuses, plus 1 il faut d'argent pour les secourir. Que per- : sonne ne l'oublie! « En route... ( Tout doucement nous avons repris notre petit bonhomme de chemin, sans heurts trop sensibles, après ces « ponts » de Noël et de ^ nouvel-an. Chacun s'en va comme avant à ses affai- : res, calculant, djscutant les chances de suc- i cès de telle ou telle combinaison, n'ayant c qu'une préoccupation qui domine tout, trop souvent: gagner de l'argeiit, beaucoup d'ar- ; ^ent. Car il en faut par le temps qui court. { chacun voulant éclipser son voisin ou se ré- ( vêler plus adroit et plus malin que lui. Et oour atteindre ce but on file à toute vitesse. 1 au risque de se casser les reins en route, ce * qui arrive à beaucoup, plus qu'il ne faudrait. J Le moyen de faire autrement e^t-il possible, pris que nous sommes dans l'engrena- r d'une vie de plus en pKis fiévreuse et agi- (: tée? Peut-être, si l'on veut se rappeler que c tout chemin si long soit-il présente de temps °n temps un tournant qui nous permet do ra- L 'entvr, nous offrant, ainsi le moyen de réta- £ Mir lr* volant de direction de notre existence parfois faussée et quo nous pouvons alors c redresser avec un peu de sang-froid et d'à- r propos. >—C— ' n La Vi© militaire j; Achat de chevaux de selle. (", Dans le but d'activer la réorganisation des ç armes montées, il sera procédé dans les loca^ 'ités ainsi qu'aux jours indiqués ci-dessous, J chaque fois à 10 h., à l'achat des chevaux de 1 •iello de 6 a 9 ans, jugés aptes au service de 0 la cavalerie et de l'artillerie et dont les pro- n priétaires voudraient se défaire. n La commission do remonte siégera à An- h vers, dans la oour de la ea c-rne des Prédica- (j tours, le 5 janvier ; à Bruges, caserne du 3e anciers, le 6 février ; à Tournai, caserne du 1er chasseurs à cheval, le 17 janvier; à Bru- 0 celles, caserne du 2o guides, le 13 février : ^ i Mons, caserne du 2e chasseurs à cheval, le 17 février; à Gand, caserne du 4e lanciers, p e 20 février ; à Malines, caserno du 5e lan- le Mers, le 10 février; à Liège, caserne du 2e d anciers, le 26 janvier ; à Louvain, caserne ^ ît-Martin (4e chasseurs à cheval), le 23 jan-aer ; à Namur, caserne du 1er lanciers, le 3 V évrier; à Waereghem, le 30 janvier; à Neuf- n hâteau, le 21 janvier. P' Pour pouvoir être acceptées, les montures P* [oivent être présentées en main et montées oe t satisfaire aux conditions ordinaires du ca- ilf lier des charges ci-après énuméré : a) Etre à tous crins, hongres ou juments, jes chevaux blancs, les pies ou masqués et F* eux à la tête fortement busquée seront re-usés. La cavalerie refuse également les gris re l'exception des c gris étourneau » et des ci-gris cap de more ». (flj b) Etre bien conformés, forte et propor- j'{ ionnés dans toutes leurs parties, bien éta- lis dans leurs aplombs et n'avoir aucune tare ux membres, marcher et trotter carrément na t légèrement, avoir la tête plate, le garrot a étaclié, l'encolure bien sortie, l'épaule Ion- tr' u© et la poitrine profonde, le rein droit, av :>urt et fort, les pieds bien faits, les saboti La urs et relevés, les veux sans défaut, n avoir u sang » et réunir enfin toutes les qualités 'un bon cheval de guerre. Les prix moyens des chevaux achetés de- 2vU ra se rapprocher de 1,100 fr., prix de re-ient actuel du cheval de guerre. Les vendeurs sont priés de faire connaître ho ii général-major Leclercq, président de la pu «omission d'achat, 306, rue Royale, Bru- na ailes, leurs noms, le nombre de chevaux n'ils comptent présenter et la localité qu'ils it choisie à cette fin, parmi celles désignées us haut. Dans la gendarmerie La brigade de gendarmerie de Meerle, créée ir arrêté royal du 19 septembre 1911, sera «ta/llée le 15 courant. Elle aura pour cir->nscription les communes de Meer et Meerle ! ■ fera partie du district de Turnhout. D'autre part, la brigade mixte de Hoog-raeten sera transformée en brigade à pied la même date. ' Encore l'incident Bongers-Terwagne )ot L'argiuie le plus régence des têtes politiques qui, à l'hôtel de ville, se mettent vaillamment vingt contre deux pour engu...ir-lander et assommer leurs adversaires, voudrait nous railler de oe que nous défendons l'attitude de M. Bongers dans le dernier incident du Conseil communal. Cela va bien. Je suis de ceux, en effet, qui entendent dans cette affaire ne reconnaître à M. Bongers aucun tort; bien au contraire. Pour mettre une bonne fois les choses au point, je commence par étaler devant moi le compte rendu du Conseil communal pain dans le « Matin > du 30 décembre. Il n'est pas suspect. C'est donc dans 1© « Matin > que je cherche les prétendus écarte do liangage de M. Bongers. Tout oe quo j'y trouve c'e&t que M. Ter-wagne ayant traité M.Bongers de polichinelle, M. Bongers lui a renvoyé l'épithète. Serait-ce le orimo do M. Bongers de retourner ses complimente au citoyen Terwagne. Ou bien M. Terwagne jouit-il de privilèges verbaux qui échappent à ses adversaires? Je pense que non. J'ose penser que non. Seulement, en dehors de ceila, le « Matin » ne cite pas de M. Bongers une seule parole malsonnante. C'est le citoyen Terwagne, en effet, qui emploie les mots de « sale individu» et « être scandaleux ». Admettons que dans la bouche d'un socialiste oes paroles n'ont rien de grossier ni d'inconvenant, et même qu'elles répandent un parfum d'ambroisie comme celles qui dans l'Olympe tombaient des lèvres de Jupiter. Mais encore une fois, je cherche dans ce compte rendu en quoi le langage de M.Bon-gers aurait pu être reprochable. Je ne le trouve pas. Or, c'est ici qu'il faut mettre au point. En fait de « langage », oeliui du citoyen rerwagne seul contient des fleurs de rétho-rique comme oeil et- que nous venons de citer. Dos lors, le crimo ou l'inconvenance de M. Bongers serait donc d'avoir dénoncé — ET ENCORE SUR L'INJONCTION DE SES ADVERSAIRES D'AVOIR A CITER DES \TOMS — que le grand laïcisateur Terwagne •'adresse à des instituts desservis par des re-igieuses, quand il s'agit des siens ; tout cornue cet autre laïcisateur, l'ex-bombardon Sendorickx, vocifère contre les écoles des :œurs, quand il s'agit des enfante des autres, nais après avoir commencé par leur confier es siens 1 C'est donc bien entendu, n'e&t-ce pas? Le •.rime de M. Bongers n'est pas d'avoir em->loyé le vocabulaire canaille pratiqué par des .-ontradicteurs, d'abord en séance publique et •acuité dans la salle d'attente. Son crime, :'est d'avoir commis dos personnalités offen-lantes (1 !) en évoquant des faite authentifies, incontestables, incontestés, mais en ontradiction flagrante, éclatante, déconcertante avec les solutions préconisées par ses bdvei-saires au détriment des pauvres gens et lotoirement contre les préférences de ceux- Eh bien, nous y voilà en plein dans La mise U point. Le droit d'invoquer de semblables aits, de les étaler sans réserve, d'eu tirer les onséqueuces immédiates et décisives devant 'opinion, ce droit est élémentaire et indiscu-able pour l'homme public et pour le jour-jalt-xte.11 no suffit A>as pour l'infirmer, de faire pa-ade d'un faux sentimentalisme, et d'invo-uer contre ceux qui en usent lia tristesse de ouvenirs pénibles. La vérité, la moralité, la onscionco publique ont des droits et des exi-;enoes supérieurs même à tout cela. Sans compter d'ailleurs que nul n'est bligé do s'exposer à oes exécutions veaige-esses et nécessaires. Car nul de nous non plus ! e revendique le droit de les accomplir sur . es hommes étrangers à la vie politique et ( ui, dans lour existence privée, demeurent puis juges des bizarreries ou des contradic- " ions dont ils l'accommodent. Bref, je demande où nous en serions de la berté de penser, de parler et d'écrire, si i Btto liberté n'existait que pour permettre à '( ortains personnage de dénigrer et de dé- , îolir des institutions entourées à bon droit de j i vénération et do la gratitude populaires t qu'elle ne nous permit tout aussi bien, au j om de la justice et la vérité, de crier que ces j îêmes personnages recourent à ces mômes f istitutions quand il «'agit de l'instruction, j 9 la santé ou de la vie des leurs? La délicatesse, les bienséances, le souci d'é- * îapper à de pénibles souvenirs devraient in- j srdire à ces hommes de méconnaître devant c . foule les servioes auxquelite», ils se sont em-"esses d'avoir recours dans les épreuves de ur existance.SIaia quand ils ouKient cotte toi ^ i pudeur élémentaire, je voudrais bien m'en-indre dire queille règle de moralité ou de oon- ^ î-nanco m'interdirait ou ne me commande- . it point — si je suis journaliste ou homme j: ib'ic — de relever la contradiction de leurs (j irolon et de Leurs actes oontre les expérien-s suspectes et les réformes subversives dont ^ ; se font les apôtres. M. Bongers serait un benet si oontre les p tulanoes laloisatrices du citoyen Terwagne û n'avait invoqué l'argument capital et pé- 0 mptoire du témoignage rendu par le même n x>yen Terwagne à nos institutions et à nos é< niques desservies par les bonnes sœurs. Il n - invoqué ; je l'en félicite. Nous-mêmes, nous serions moins des jour- d ilistes que de vulgaires mazettes, si nous g ssions passer de semblables parades oon- p, i oe que tout notre peuple aime et vénère q: ec nous, sans démasquer comme il convient a-valeur de ceux qui les mènent. relie est ma mise au point. & Ma modestie ne m'empêche pas de croire o 'ëlle vaut Les bas outrages du conseiller m igueldre, les menaces du conseiller Stroum et même les coups de poing du conseiller- ^ «eur que je ne veux provisoirement dis- ra ter à l'appréciation éventuelle des tribu- te ux- ti Brldoie. m m il-*. ql Lo Métropole ;!; est servie gratuitement ^ pendant 8 jours sur demande UI * & La tâche de la Chambre (o) I La Chambre reprend "aujourd'hui ses travaux et dès à présent on peut prévoir que ceux-ci seront rudes. En effet, c'est un ordre du jour particulièrement chargé qui attend nos parlementaires. En voici un bref aperçu : 1. Loi scolaire ; 2. Institution d'une société nationale des habitations et logements à bon marché; 3. Limitation de la journée du travail des machinistes d'extraction dans les charbonnages ; 4. Modifications à la loi du 13 décembre 1889 sflir le travail des femmes, des adolescente et des enfante ; 5. Budget métropolitain du ministère des colonies pour l'exercice 1914; 6. Budget du Congo belge pour l'exercioe 1914: a) Voie* et moyens; b) Dépenses ordinaires ; 7. Budget des recottes et des dépenses pour ordire du Congo belge (exercice 1914) ; 8. Modification de l'article 2 de la loi du 17 juillet 1905 sur le repos du dimanche dans les entreprises industrielles et commerciales, no 63 ; 9. Autres budgets. L'objet principal qui s'impose à l'attention de la Chambre est évidemment le projet scolaire. Sa discussion a déjà occupé en grande | partie la session ordinaire do 1912-13, puis ia session extraordinaire de 1913, enfin la première partie de la cession 1913-1914 ; la discussion générale du projet ost terminée, celle t des articles a commencé et déjà le Parlement s a voté plusieurs des dispositions les plus im- & portantes do la loi, celle notamment établis- c sant le principe de l'obligation scolaire et celle c instituant le quatrième degré. c; Tout justifie donc la proposition de la ma- c jorité, qui demande à la Chambre de ter- I miner oe travail important et déjà plus qu'aux 1 trois quarte a-chevé. Rien au contraire ne 1 vient appuyer la prétention des gauches qui 0 voudrait voir oommencer immédiatement le grand débat oolonial annoncé depuis très peu ^ de temps, et renvoyer à la session de 1914- ^ 1915 le projet scolaire en suspens depuis plus r de deux années ! E^il nécessaire do démontrer encore oom- d bien oette solution est illogique, pou conforme r aux faite et aux précédente ? Certes, la gau- t che était dans son rôle lorsqu'elle voulait que c le projet scolaire fût soumis aux électeurs et c lorsqu'elle demandait que sa discussion fut 5 complète, approfondie, loyale. Mais qui con- ^ testera que ces vœux n'aient pas été surabon- T1 damment remplis? Le pays, tout le pays, s'est d prononcé sur le principe de la loi, et la ma- s jorité a accordé à sa discussion plus de temps que celle de 1879 n'accorda à la discussion de d la loi de malheur. L'opposition de 1914 croit-eUo sérieusement ? que l'opinion acceptera ses mauvaises. raisons ^ pour retarder encore le vote et la promul- r gation d'une loi à la fois bien juste et néces- n saire? Pout-on Soutenir le6 élections par- t tieliles de oette année éclaireront mieux le6 électeurs de tout le pays que les élections générales de 1912? Oserait-en prétendre que la loi n'aura pas été suffisamment discutée quand les articles et les amendements qu'ils n ont suscités auront encore été épluchés peu-dant deux ou trois semaines encore, et que toute la loi aura été soumise derechef au Sé- o> tiat ? c< Le3 prétextes que l'opposition invoque pour ti lomander le renvoi du projet Poullet sont ^ i'T.ivoires. On met en avant l'urgence d'un , ?rand débat colonial. Mais oette urgence, du ^ moins au regard dé la loi scolaire, dont 'opinion est i.ttéralemeirt sursaturée, appa- c' •ait comme fort relative. Ne pense-t-on pas ion plus qu'il serait utile,dans l'intérêt même & le ce débat, que la loi scolaire fût liquidée, et m lu'on pût ainsi aborder les graves questions C îur iesquelila> le R-oi, lui-même, vient d'appe-er l'union patriotique des partis, après j." ju'une des questions les pllus irritantes qui se >oient élevées entre les représentants des parais (nous ne disons pas, « les partis eux- di nêmes », car on sait que la grande majorité g< les libéraux et des socialistes se désintéressent depuis longtemps de oo stérile débat) soit î° léfinitivemcnt sortie des préoccupations par-ementaires ? P1 On pourrait donc légitimement attendre de c e a part de l'opposition, dont lC3 Légitimes sus- ç<( eptibilités ont été prévenues par la majorité 5 i/u-delà des limites les plus étendues de la to- V érance et du droit à la libre discussion, de ces ;estes qui lui attireraient une considération V >lus sûre qu'une obstruction devenue tout à 111 ait injustifiable, laquelle aurait pour résul- j,)C ats principaux la compression du débat co- ^ onial, la discussion dans des conditions dé- ^ ►lorables de budgets importante, le renvoi à me autre . ession de plusieurs lois sociales et hc a méconnaissance des droite légitimes du pa lénat. au Mais ne nous faisons pas d'illusions et ne ^ omptons pas trop sur uno sagesse une vé-itable todérance, un respect de nos traditions alimentaires dont la gauche, en ces derniers pU lois, a été plutôt avare! Et attendons-nous lutôt à voir se manifester de nouveau, à d'< ogard de la loi scolaire, cette obstruction tr< éguisée, sournoise, hypocrite, que l'opposi- 1 ;on a su élever à la hauteur d'une véritable istitution. Pe Dans ce oas, il faudra bien quo la Droite 001 renne les mesures que les circonstances lui < nposeront, et,p'jus tôt elle les prendra, mieux Oo >la vaudra, car une expérience récente a lai lontré que les initiatives les plus heureuses vo; 'houeut lorsqu'elles se présentent inopportu-ément. ] Nous n'aui-ons pas la hardiesse d'essayer suj indiquer à la droite les voies les plus lo- pr(; ques pour mener à bien, dans l'intérêt du jus lys et du prestige parlementaire, la tâche mil l'elle a entreprise, car oes voies dépendront fin rant tout des circonstances. Il est permis de vr« re cependant que, de toute façon, nos amis svront se résigner à un travail plus intensif, jrtains proposent de léger six jours par se-aine, ou bien de siéger quatre jours, matin < soir, mais il est évident quo oes solutions j nt difficilement acceptables par ceux des ^ andataires du pays, qui partagent leur mps entre le Parlement et leurs occupa^ I >ns professionnelles, et qui ne font de la po- 1 /ique, ni en amateurs, ni en démagogues. oui Dès lors, il semble bien que le système an- de ais, celui des séances prolongées, soit celui c*10 li pourra rallier le plus de suffrages. Ce-aidant il est de toute évidence que pour pro- KJr tire un effet utile il doit être combiné avec de ie répartition plus systématique du travail pri .rlementaire. de La moindî-e commission, le dernier des Con- B01 ils communaux, la plus petite assemble, ire une classe de septième, placée devant J?rc e tâche bien définie, se met d'accord sur un ogramme répartissant logiquement, selon ^ probabilité» les plu» sûre», le travail à four-[fc uir. Et il est vraiment singulier que ce système, si simple et si logique, ne puisse avoir sou application au Parlement, où aucune pensé© directrice ne semble présider à l'accomplissement d'un devoir. La Chambre se trouve, devant l'examen d'un certain nombre d'articles de la loi scolaire compliqué d'un certain nombre d'amendements. Qu'elle répartisse la discussion d# ces articles sur un certain nombre de joursi, en fixant une date ultime pour limite de la liscussion de chaque point, et qu'elle décide 3e suivie rigoureusement ce programme, pudique tardive que soit l'heure à laquelle alfJe devra siéger pour aboutir! Si elle est eu a.va.nce sur son horaire, tant mieux, il ne lui restetra que plus de temps pour discuter le» pointe les plus importante, mais du moins, on arrivera, on un temps donné, à un résultai :lomié ! C'est tout co que le pays, et, vraisemblablement, c'est tout oe que la Chambre elle-même demandent. L, G. L'épilogue des petits " gueuletons „ laïcs bruxellois Jne séance mouvementée au ConseN communal Nos lecteurs connaissent l'histoire édifian-e des incidents inqualifiables qui n'ont ces-é de se produire depuis quelque temps au ein du Conseil radical-socialiste des hospices e la capitale. ■— Le dernier en date était le fin banquet que es Lucullus pingres s'étaient payé aux frai» es hospices. Des libéraux, quelque peu sou-ieux encore de leur dignité, tels que M. lax, bourgmestre, s'empressèrent de payer dut écot dès qu'ils eurent connaissance de indélicatesse commise par les organisateur» 0 ce banquet.' Cette affaire a eu son épilogue lundi à la 5ance du Conseil communal, séance orageu-3, au cours de laquelle on a entendu un li-éral, M. Do Mot lui-même, marquer au fer ouge l'ignominie du Conseil des hospices. Le citoyen Camille Huysmans, intéressé ans l'affaire de la clique socialiste qui m&-e le Conseil, a voulu esquiver le» explications en attaquant violemment les < cléri-aux » et les « doctrinaires », en leur repro-hant de s0 livrer de concert à une vile be-3gne de dénigrement systématique. M. Max est forcé à plusieurs reprises d'in-arrompre le conseiller socialiste et de le ine~ acer de prononcer le huis-clos s'il ne cesse e se livrer à des attaques indignes du Con-îil d'une grande ville. M. Brassme, conseiller catholique, répond 'ailleurs vertement au citoyen Huysmans et nalement le Conseil ayant demandé quo la omptabilité des hospices lui soit soumise, 1 parole est accordée à M. De Mot, qui proonce contre les exploiteurs des hospices un squisitoire d'autant plus terrible qu'il éma» e d'un hommo que personne n'osera smpec->r do cléricalisme. Voici en quels termes M. De Mot parla: J'en viens au fond du débat. M. C. Huy* tans a tenté de faire une diversion. U a vou- I faire le procès des cléricaux et des doctri-aires. Je ferai peut-être m jour une disser-ttion académique sur les radicaux-socialis->s, mais pour l'instant nous avons à nous ;cuper d'autre chose. Le Conseil des hospi-« a^t-il ma confiance, étant donné sa poli-quo et ses tendances? Voilà la seule ques-on que je me pose. Je ne me solidarise pas avec les attaque* > la presse cléricale, mais j'ai des reproche» adresser au Conseil des hospices. Ce qui nous déplaît, ainsi qu'au public, est la gestion financière. Le déficit, qui était de 400,000 fr. en 1911, t de 1,300,000 fr., et l'on annonce une aug-entation ao 500,000 fr. pour l'an prochain, stte progression est effrayante! Et cependant la population bruxelloise di-inue, surtout la population des vieux quar-?rs pauvres où se recrutait la clientèle de3 ipitaux. II faut introduire des réformes. On a beau re: la Ville paiera le déficit. Il faut chan->r cela. On a imaginé un bureau de la presse. Un urnaliste, moyennant traitement, était argé de faire des communications à la esse! Je me demande ce que la bienfaisan-a. à faire avec la presse? Parlerons-nous^ de l'hôpital Brugmann? Le rnseil des hospices a eu à sa disposition le« millions du legs Brugmann. Et puis, la ille a dû y ajouter 5,700,000 fr. La presse a révélé récemment le rapport îllut. Est-il exact que cs rapport était con-i du Conseil des hospices en 1912? Ce rap-rt évaluait la dépense pour l'hôpital à plu» 9 millions, et on 1913, M. Bamvemi a a^-„ mé au Conseil communal que la dépense ne passerait pas 7.200,000 fr. U faudrait ex-quer pourquoi les membres du Conseil de» spices, en possession d'un rapport dressé r un homme compétent, ont de leur propre torité fait des déclarations tout à faià -sUfr •entes. de Pour l'orphelinat, le Conseil des hosp* chargé plusieurs de ses fonctionnaires re des études très coûteuses dont on eUB -, faire l'économie. le reproche aussi au Conseil des hospice» itre devenu un corps politique au lieu d'ê- > une réunion d'administrateurs. 3'est un corps politique qui, prenant de» lires de comité de salut public, veut faire jer sa domination sur le personnel et le ps médical. Sur quoi deux autres membres libéraux du nsoil s[empressèrent d'ajouter qu'ils al-Mit faire comme le bourgmestre et ren-rer le prix de leur écot au fameux ban-ît.ja suite de cet intéressant débat so pour-vra ultérieurement. Hais dès à présent il suffit des paroles noncées par M. De Mot pour juger à leur te valeur les laïcisateurs bruxellois, enne-i des religieuses dévouées, mais amis de > gueuletons payés avec l'argent des pau-s., BRUXELLES Vu palais de Bruxelles. je capitaine Davroux vient d'être nomm4 icier d'ordonnance du Roi. .es scandales de la Bourse i' « Action Economique » publie à titre do-rien taire la lettre suivante qu'elle a reçue M. G. Orb, président de la Chambre syn-ïle de? agents de change: On oublie trop quo c'est la ville de Brûles qu'il faut surtout rendre responsable l'état actuel des choses ; c'est elle, la pro-Staire du local, qui est légalement chargée la surveillance et de la police de notre irse. En 1908, le président en fonction», Vent, a remis à l'autorité communale un jet de réorganisation qui avait obtenu •probation de La corporation des agents de nge. B fut examiné par les fonctionnaires ipét<ents de la VilOe et il fut entendu qu'on ferait parvenir promptement au Con»eS

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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