La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 November 1917
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s.n. 1917, 28 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/br8mc8sd26/
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LA MÉTROPOLE ONEiPENNY îflOHT: CINQ CEHTlBm HOLLANDE : VIJF CENT COiTTINERT S DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. MT?r>rfDi?-nT oo -NT-/^-ï7"nn\/r-D-DTri 1 r»i r» ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 2 4mb ANNEE MERCREDI 28 NOVEMBRE 1917 No. 332 LA GRANDE GUERRE La situation intérieure en Russie Lttitude des allies I Fortes attaques repoussées en Italie Le secrétaire de M. Kerensky, M. Soskice, dont nous avons déjà rapporté certaines déclarations, est arrivé à Christiania, en route pour l'Angleterre, où il vient accomplir une mission diplomatique. Il a déclaré que M. Kerensky, qui se trouve toujours dans une cachette sûre, s'occupe activement de préparer des plans qui seront exécutés dans un avenir rapproché. La marche de l'ancien président de la république russe n'a pas réussi, parce que, la grève ayant éclate sur les chemins de fer, les vivres destinées à ses troupes furent interceptés. M. Soskice est d'avis que le gouvernement bolshevik, même avant d'arriver au pouvoir, était en relations intimes avec les Allemands; que Zederblum (dit "Lénine") est un agent allemand, ou agit comme tel et que grâce à l'argent allemand, il fait une agitation avec des correspondants se trouvant à Copenhague et à Stockholm. Les agents de Copenhague sont connus. L'un est un individu qui se fait appeler Parous, mais dont le nom véritable est Gelfaden. Trois des agents à Stockholm s'appellent Vo-rosky, Radek et Ganetsky et tous trois sont au service de l'Allemagne. Suivant le correspondant d'un journal anglais, les Bolsheviks sont incapables de faire la paix qu'ils désirent. "L'Allemagne, dit-il, ne peut conclure la paix avec Pétrograde et Moscou, car ces deux villes ne sont pas toute la Russie. Dans la Russie du Centre et du Sud, le général Kaledine est le maître et il n'acceptera la paix que quand la guerre se terminera par la victoire. De fait, il est ■avec un pays où règne la guerre civile, des négociations internationales n'étant possibles qu'entre gouvernements reconnus. Tout ce que les Bolsheviks peuvent faire, c'est d'établir une espèce d'armistice séparé sur le front. Dans la capitale, les préparatifs pour les élections de la Constituante sont poussées activement. A Pétrograde, il y a 19 listes de candidats et 13 membres doivent être élus ; les élections se feront sur la base de la représentation proportionnelle. Le suffrage est universel, c'est-à-dire qu'il s'étend à tous les soldats âgés de plus de 18 ans. Dans les villes, les élections sont dirigées par les autorités municipales et à la campagne par les conseils ruraux. Dans certains districts, les préparations électorales ont été interrompues par la guerre civile et les élections ont été remises à plus tard; on estime néanmoins que sur un total de 683 membres, 400 seront élus. Le résultat final est difficile à prévoir à cause de l'attitude énigmatique des paysans.Dans la grovince de Kieff, le pouvoir est entre les mains du "Rada" de l'Ukraine, qui a proclamé une république fédérée avec la Russie et qui comprend les gouvernements de Kieff, de Postolie, ^olhynie, Chernigoff, Poltava, Khar-kov, Ekaterinoslav, Kherson et la Tau-r'de. Suivant la Pravda, les villes suivantes sont au pouvoir des Bolsheviks : Pétrograde, Moscou, Kieff, Nyni-Nor-gorod, Kharkov, Odessa, Ekaterinoslav, Samara, Saratov, Kasan, Rostov, Vladimir, Reval, Pskoff, Minsk, Krasnoy-arsk, Podolsk, Orelova, Sujevo, Sepu-'°v, Tsaritsyn et Ula. A Kieff, les fonctionnaires ont opposé une vive résistance, mais les Ukrainiens se sont joints aux Bolsheviks, ont appelé'des troupes ^ front et avec l'aide de l'Union des cheminots qui admettait les Ukrainiens, mais excluait les troupes du gouvernement, ils remportèrent la victoire. Les Cosaques qui étaient réunis en c°ngrès à Kieff se sont ^'abord déclarés énergiquement en faveur du gouvernement provisoire, mais plus tard, ils priant une attitude neutre et transportè-rent leurs assises vers Novocherkassk. Les régiments tchéco-slovaques commencèrent par s'opposer aux Bolsheviks mais quand les Ukrainiens se joignirent aux insurgés, ils refusèrent de porter les armes contre l'indépendance de l'Ukraine et demandèrent d'être renvoyés au front. Toutes les institutions gouvernementales à Kieff sont aux mains des U-krainiens et les journaux russes ont été confisqués. Le 20 novembre dernier, la "Rada" d'Ukraine a publié un manifeste proclamant la république, la nationalisation de toutes les propriétés privées, des terres des monastères et des domaines du territoire ukrainien, ainsi que la convocation de l'Assemblée constituante de l'Ukraine le 22 janvier pour laquelle les élections se tiendront le 9 janvier. Dans le gouvernement de Kieff et dans les autres gouvernements du Sud près du front, il y a une épidémie de violents désordres agraires accompagnés de destruction des fermes et du bétail. A Skwi-ra, il y a eu un progrom dirigé contre les Juifs. A Orenburg, le pouvoir est entre les mains des Cosaques- En Sibérie, le^ diverses organisations révolutionnaires looales ont conclu un traité de neutralité et l'ordre a été maintenu; les élections pour la Constituante n'y seront pas troublées. De Kazan, où il y a eu des combats violents, il n'y a eu que peu de nouvelles par suite de l'interruption des communications télégraphiques. Dans la Trans-Caucasie, le conseil socialiste territorial modéré a provisoirement assumé le pouvoir et négocié avec les territoires cosaques au nord du Caucase. Ici l'ordre n'a pas été troublé. La Fédération des cosaques du Nord garde une attitude neutre à l'égard du restant de la Russie, organise elle-même l'administration de ses territoires et forme le noyau pour la reconstruction de la Russie. Pendant ce temps là, Braunstein (dit "Trotsky) a envoyé une circulaire aux représentants des pays neutres leur demandant de prendre toutes les mesures possibles pour faire en sorte que la proposition d'armistice parvienne aux gouvernements belligérants par des voies officielles.Les Alliés font jusqu'ici la sourde oreille à toutes ces négociations. Quand les représentants des gouvernements se réuniront, à Paris, le gouvernement français se propose de faire une déclaration générale au sujet du danger auquel la Russie est actuellement exposée par les usurpateurs qui détiennent le pouvoir à Pétrograde. La Russie sera également blâmée pour avoir violé les engagements pris par elle en essayant d'entamer des négociations séparées avec l'ennemi et en révélant des documents qui n'auraient du être publiés que d'un commun accord. On croit à Paris que comme la France était l'alliée de la Russie avant la guerre, elle a des raisons spéciales de se plaindre et doit, dès lors, prendre l'initiative de la protestation.A la Chambre des Communes, M. Balfour, secrétaire d'Etat pour les Af-afires étrangères, en réponse à une question, a déclaré que le gouvernement russe avait proposé un armistice immédiat sur tous les fronts dans le seul but d'ouvrir des négociations de paix. "Aucune réponse, dit-il. n'a été donnée par le gouvernement de Sa Majesté, ni, pour autant que je sache, par aucun des Alliés." En réponse à une question de M. King, M. Balfour déclara que, depuis la chute du gouvernement provisoire en Russie, aucun gouvernement n'avait été établi avec lequel le gouvernement de Sa Majesté avait pu entrer en relations. La situation sur les différents front^ est généralement inchangée. Au bois de Bourlon, devant Cambrai, l'ennemi n'a pas renouvelé ses tentatives. Sur les hauts de Meuse, il y a eu de l'activité d'artillerie. Sur le front italien, entre la Brenta et la Piave, l'ennemi a fait une tentative d'attaque. A l'aile gauche, une attaque contre la zone du Mont Pertica fut repoussée par une contre-at- Le roi Albert félicite ses soldats et décore des braves Le roi Albert a procédé le 20 novembre à une remise de décorations aux officiers, sous-officiers et soldats qui ont pris une part spécialement brillante aux raids contre la minoterie de Dixmude et contre un château fortifié par les Allemands. Le souverain était accompagné du lieutenant-général Ruquoy, chef d'état-major général et des officiers de sa maison militaire. Après avoir passé les troupes en revue, tandis que les musiques régimentai-res jouaient la Brabançonne, le Roi a ■mis pied à terre et s'est dirigé vers les héros de cette impressionnante manifestation militaire. Il leur a adressé, en français et en flamand, d'une voix énergique et mâle, une brève mais émouvante allocution, dont chaque mot est allé droit au cœur de ses soldats. Le Roi les a félicités de leur vaillance, de leur énergie, de leur endurance qui les égalent aux meilleures troupes. Il leur a dit que le pays était fier de ses soldats et qu'il avait confiance en eux pour refaire une Belgique libre, indépendante et prospère. De sa propre main, ensuite, le Roi a épinglé sur. la poitrine des braves les distinctions qu'il leur a accordées- Pour chacun d'eux, le général divisionnaire rappelle en quelques mots l'exploit accompli, tandis que l'homme écoute, figé dans la position réglementaire. Mais ses yeux brillent d'une flamme inaccoutumée quand le roi lui parle, le félicite et j lui serre la main. Après la cérémonie, les troupes ont dé-| filé devant le souverain. C'est pour les j assitants un moment d'inoublable émotion que le spectacle de- nos drapeaux claquant au vent et de la martiale allure de ces soldats qui viennent de quitter les tranchées et y retourneront demain, plus énergiques, plus décidés que jamais, emportant gravées dans leur mémoire ces paroles de leur Roi : "Je suis fier et content de vous !" o—o Un faux allemand % Le prétendu Conseil privé de juillet 1913 Sir G. Younger a demandé lundi aux Communes au ministre des Affaires étrangères si son attention avait été attirée sur une déclaration des Hamburger Nachrichten du 8 novembre aux termes de laquelle une réunion secrète du Conseil privé (de la Couronne) à laquelle assistait le roi George, fut tenue à Londres en juillet 1913, à laquelle la guerre avec l'Allemagne fut préconisée après une discussion à laquelle participèrent l'ancien premier ministre (M. Asquith), Lord Kitchener, Lord Grey de Fallodon (alors Sir Edward Grey), Lord Lansdowne, Lord Morley et d'autres; et s'il était en état de confirmer ou de démentir cette déclaration ? M. Balfour répondit : Oui, mon attention a été attirée sur le rapport dont mon honorable ami donne un résumé suc-cint- Quoique sa fausseté doive être évidente à tous ceux qui connaissent la vie publique dans notre pays, j'ai cru bien faire en faisant des investigations explicites pour le bénéfice de ceux qui n'ont pas cette connaissance. Qu'il me soit donc permis de dire que Sa Majesté le Roi m'autorise à déclarer sur son autorité qu'aucune réunion de ce genre n'a été tenue. Lord Kitchener n'était pas membre du Conseil privé à cette date et l'ancien premier ministre, Lord Grey de Fallodon, Lord Morley de Blackburn et Lord Lansdowne m'assurent tous qu'il n'y a pas la moindre parcelle de vérité dans l'histoire- Je ne sais pas quel peut être l'auteur de cette fiction malhabile. Mais il s'est certainement employé à enjoliver son travail de toutes les circonstances d'improbabilitét et d'impossibilité que la perfection allemande pouvait réunir et combiner. (Approbation).taque. Dans le centre, où la pression la plus forte était dirigée contre le Mont Casonet, Col dell'Orso, Mont San Laro-lo et le Mont Spinoncia, les attaques furent repoussées de façon sanglante et l'ennemi laissa plus de 200 prisonniers entre les mains de nos alliés. Nos aviateurs Comment mourut Robert Ciselet Mardi dernier, Robert Ciselet, un jeune pilote de mérite, était parti en patrouille avec quelques-uns de ses camarades malgré les circonstances atmosphériques très défavorables. A mille mètres environ, Ciselet rencontra un Allemand. Il prit de la hauteur et se perdit dans les nuages pour attaquer, mais trois appareils ennemis l'avaient suivi. Il en rencontra vraisemblablement trois ou quatre autres, encore au-dessus de ces nuages. Attaqué par des forces six ou sept fois supérieures, Ciselet fut abattu à coups de mitrailleuses. Il fut atteint de deux balles dans la tête et d'une troisième balle en plein cœur. L'appareil tomba près de Caeskerke. Les funérailles du jeune héro ont eu lieu vendredi matin au cimetière d'Adinkerke au milieu d'une assistance nombreuse et recueillie. Le colonel Berger, au nom du roi, a épinglé sur le drapeau tricolore qui recouvrait le cercueil, la croix de chevalier de l'ordre de Léopold et la croix de guerre, en témoignage de gratitude de la Patrie reconnaissante- Le deuil était conduit par les trois frères de Robert Ciselet, dont deux appartienent à l'aviation et où le troisième va bientôt entrer. o—o Héros français» décorés par le roi Albert Le roi Albert vient de décerner des distinctions honorifiques à un certain nombre de militaires français qui se sont particulièrement distingués au cours des récentes opérations franco-belges de Flandre. Ont reçu : La croix de chevalier de l'ordre de Léopold II et la croix de guerre : l'adjudant Jacques Bizet, le sergent Kennet-Li-thauer et le sergent Jean Louiseau; La croix de chevalier de l'ordre de Léopold II : le maréchal des logis Louis Mony et le sergent Raymond Choisnet; Une citation à l'ordre du jour de l'armée et la croix de guerre : le maréchal des logis Marcel Bouchon et le sergent Sandiago Campuzano. Tous ces braves sont aviateurs dans l'escadrille franco-belge et ont fait preuve du plus gran'd courage et du dévouement le plus absolu. Les canonniers André Ferreux, grièvement blessé à sa pièce, et Louis Pau-lic, grièvement atteint en se portant au milieu d'un violent bombardement au secours de son chef blessé, ont obtenu également la croix de guerre belge avec citation à l'ordre du jour de l'armée. o—o Les sympathies australiennes Une touchante lettre d'écolières La touchante lettre ci-après, dont le style et l'orthographe sont respectés, a été envoyée aux soldats belges par l'intermédiaire d'un de leurs amis dévoués : SALUT AU SOLDAT DE LA BELGIQUE ! L'école public de Corvra, Nouveau Galles du Sud L'Australie-Très chers amis, Nous les filles de cette école, désirons à montrer, notre appréciation du courage de vous tous; aussi notre sympathie à vous, dans votre malheur. C'est pourquoi nous envoyons à vous la pensée la meilleure et tendrement aimée. Nous avons de la sympathie, envers vous à cette guerre, parce que nous aussi, faisons l'expérience de l'affliction et de perte. Néanmoins, nos domiciles intacts toujours sont et nous savons que nous celui-ci sommes redevable de la défense brave de la Belgique des jours premiers de la guerre. Toutes enfants de l'école, embrassons très forts nos amis, â nous, de la Belgique, les soldats. Vive la Belgique ! o—o L'affaire Malvy Paris, 26 novembre.— Le Comité de la Chambre nommé pour examiner l'affaire Malvy a approuvé par 18 voix contre 5, les conclusions du rapport de M. Forgeot, proposant le renvoi de M. Malvy devant la Haute-Cour. La Chambre discutera le rapport le 28 courant.— Reuter. Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquemenf., nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédagogique de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. Neuvième liste Report jQ 106 13 9 Fr. 110 G. J. Hellemans, Lancas- ter 100 Pour les enfants pauvres en Belgique, de la part des employés de la" firme Mos-bacher ... ... 100 H. J. Channon ... ... 11 o Minie vide sa tirelire ... 80 Pour que le Times, le Daily Telegraph, la Métropole et l'Indépendance soient mises dans les salles de lectures de Frognal, Fol-kestone ... ... 16 De Madeleine et Jeanne, Paul et André ... S o £ !og 19 3 Fr. 110 o—o L'appel des femmes belges L'appel des femmes belges aux femmes des pays neutres a été lu à l'Association génevoise pour le suffrage féminin et la réponse ci-après a été approuvée à l'unanimité : "L'assemblée, réunie le 5 novembre 1917 par l'Association génevoise pour le suffrage féminin, a pris connaissance de la lettre ouverte adressée aux femmes belges au sujet des déportations de civils dans la malheureuse Belgique et tient à joindre sa protestation à toutes celles qui ont déjà été exprimées à cet égard en Suisse." o—o Les intrigues de Lancken On lit dans le Journal : On annonce que le baron de Lancken, ministre d'Allemagne à Bruxelles, où il a joué le rôle qu'on se rappelle dans l'assassinat de Miss Cavell et dans les mesures montrueuses prises contre les Belges, serait actuellement en Suisse, où il aurait rencontré divers personnages étrangers importants. Il serait parti, il y a quelques jours, pour Brigue, en compagnie de M. de Schœn, ancien ambassadeur d'Allemagne à Paris. Le baron de Lancken-Wakenitz est un des diplomates allemands de second plan qui ont joué un grand rôle dans la crise actuelle. II était conseiller d'ambassade à Paris, en 1911, au moment de l'affaire d'Agadir, et il conduisit la négociation indirecte qui contribua tant à paralyser notre diplomatie officielle dans ce conflit. C'est lui qui, au moment où le ministre des Affaires étrangères français lançait des propositions de compensations congolaises, adressait à un directeur du quai d'Orsay sa riposte fameuse : " On nous a proposé davantage."Le nom du baron de Lancken est revenu au premier plan, il y a quelques semaines, à propos de l'incident Briand-Ribot. On se rappelle que M. Briand avait reçu au mois d'août, par l'intermédiaire de grands industriels belges, des invites de négociations et ne se trouva pas d'accord avec M. Ribot sur la suite à leur donner. Il a été publié depuis que la manœuvre^ où les industriels belges ne jouaient que le rôle d'agents de transmission, était dirigée par le baron de Lancken. Le voyage de ce personnage en Suisse annonce-t-il de nouvelles intrigues? o—o L'incorporation de la Pologne M. Wekerlé, président du conseil, a confirmé à la Chambre hongroise que les gouvernements de Vienne et de Berlin s'étaient définitivement mis d'accord pour incorporer le nouveau royaume de Pologne à la monarchie des Habsbourg o—o Le Vatican et la paix L'empereur Charles a reçu le 20 novembre à Vienne en audience particulière le'nonce jlu Pape, Mgr Valfre di Bonzo. Dans les milieux politiques bien informés, on croit que cette audience avait trait à l'intention du Vatican d'adresser aux Etats belligérants une nouvelle note contenant des propositions de paix plus étendues et plus concrètes que lors de la première manifestation pontificale. Mais cette intention est formellement démentie par l'Osservatore Romano.

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