La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 22 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854d9r/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. SAMEDI 22 MAI 1915. N°. 142. jlTGRANDE GUERRE. LcS EVENEMENTS D' ITALIE. ~ UNI ! SEANCE HISTORIQUE A MONTI ClTORIO. — QUAND COMMENCERA l LA GUERRE?—SUCCES FRANCAIÎ SUR L' YSER. — L' AVANCE ALLE | MANDE EN GALICIE EST ARRETEE [ —LES PORTS DES DARDANELLES événements d'Italie sont toujours ai bremier plan de l'actualité. La séance di parlement, jeudi, a été ce qu'on pouvait pre vojr. La Chambre, comme le, Sénat, ont donn w appui presqu'unanime au cabine I Sjjjndra et ont voté tous les crédits qu j ivent servir à faire face à toutes les éveil jaalités. Le discours du chef de cabinet fu un beau morceau d'éloquence et un vibran appel à l'union étroite de tous les citoyens "A partir de ce jour, déclara-t-il, tout ce qu nous divise doit être oublié ; nous ne devon. considérer que deux choses, à savoir que nou sommes tous Italiens et que nous aimons tou l'Italie avec la même foi et avec la même fer veur." L'annonce de la dénonciation du trait avec l'Autriche et de la décision du cabinet di défendre au besoin les droits de la nation pa: ]a force des armes a été reçue avec un enthou v.s:-aie délirant, aux cris de " Vive l'Italie Vire la guerre ! " Quelques socialistes qui re lurent de se joindre à ces transports furen Tiwnenfc hués. Le projet de loi donnan cmt blanche au gouvernement fut voté pa M'voix contre 74. Au Sénat, où M. Salandn répéta sa déclaration, un incident caratéris lique se produisit. Tous les sénateurs s'étaien jevés, à l'exception du prince de Camporeale mari de la sœur de l'ambassadeur allemand r-Levez-vous, beau-frère de Buelow, levez rous! " lui cria-t-on de toutes parts. Et, péni )Iement, au milieu des sarcasmes, ce patriciei légénéré se souleva de son siège. Les minstres italiens se refusent à rien dir< [uant aux conséquences de cette mémorabL ournée, mais d'anciens ministres, des séna eurs et des hommes d'état influents son nanimes à déclarer que l'Autriche ne saurai morer plus longtemps que la déclaration d' L Salandra et le vote de la Chambre équiva >nt à une déclaration de guerre. Les jour aux interventionistes expriment la mêm pinion. " Les ambassadeurs autrichiens ai uirinal et au Vatican quitteront d'abort ome, dit le " Messagero," dès que l'Italie ::c!arera la guerre à l'Autriche, après quoi de Marations de guerre contre l'Italie seron ites par l'Allemagne et par la Turquie." E "Giornale d'Italia " précise: "Nous atten >ns à tout moment le départ du prince d< uelow et du baron Maschio.'' Cependant ; diplomates ne semblent pas très pressés d îitter les cieux italiens, et n'ont pas encore t-on. bouclé leurs malles, mais ils auraien iargé l'ambassadeur d'Espagne de leurs in têts ; d'autre part le Roi aurait signé le de et suspendant l'immunité diplomatique de nbassadeurs de la Duplice auprès du Vati n. On prévoit, cependant, dans les cercle en informés, que l'Allemagne et l'Italie cher eront à gagner du temps en présentant d nivelles propositions, et que rien de décisi : se passera ce mois-ci. Il reste à savoir s s enthousiastes manifestations intervention stes, qui ne cessent de se produire dan utes les grandes villes de la péninsule et l'in rnement de cinquante mille sujets italien Dalmatie par les soins des autorités autri iennes, ne précipiteront pas les événements loiqu'il en soit, la Suisse concentre so] mée sur le Rhin, pour garantir sa neutralit ie le Kaiser pourrait bien considérer comm i nouveau " chiffon de papier," la press lemande est ivre de rage et déborde d Dieu punisse l'Italie," et le major Moraht ns le " Berliner Tageblatt," suppute le ances de l'armée italienne. Ile reconnaît qu n entrée en lice signifie pour les puissance ntrales et pour la Turquie, " un nouvea' lai dans la victoire finale " (sic), mais pas a ;me degré que c'eut été le cas il y a quelque >is. Il avoue l'existence de la menac litre la Bavière, la Dalmatie, la côte d Albanie et peut-être les Dardanelles. L esse viennoise, au contraire, est rema] lablement calme et se raccroche toujours I hypothétique rameau d'olivier. II y a toujours peu de nouvelles du fron cidental. Le bulletin français d'hier après KJi signale une attaque allemande au non ïpres, à 1 est de l'Yperlée, qui, dans la nui *3eudi à vendredi, réussit d'abord à prendr M, mais fut immédiatement repoussée pa ie contre-attaque française qui gagna du tel !r» et amena la capture de 120 Allemands us au sud, les Anglais firent quelque pre ès au nord de La Bassée. Dans le secteu Arras, rien qu'un duel d'artillerie. Le corn unique allemand reconnaît le succès frac is sur l'Yser par le cliché habituel " le corr it continue," mais prétend qu'une attaqu iglaise au sud de Neuve Chapelle, à Quinqu ue, a été repoussée, comme l'aurait été égale ent une attaque française dans la foré Ailly. Du front russe, les nouvelles sont meilleure yourd'hui. JLe communiqué allemand, tou 1 <°.nnonçant la capture de 104,000 prisoi: ers> 72 canons et 273 mitrailleuses depuis 1 ir niai, reconnaît que dans la Galicie occ: totale "la situation des troupes allemande îmeure inchangée," ce qui indique que, d lv'eu même de l'ennemi, il se trouve arrêt Jx, portes de Przemysl. Pétrograde, de so: 'té, annonce qu'à l'est de la San les Aile ands n'occupent qu'un front de 25 kilc etres, et que les Russes les pressent active ®nt- A Lutkow seul, à 24 kilomètres au suc de la forteresse, ils ont réussi, au pri énormes sacrifices, à capturer quelques trar iees avancées. On peut donc considérer, olre sens, que sauf imprévu, l'avance all< lande est terminée. Przemysl n'a plus ét °mbardée que par des aéroplanes. Sur 1 du front, malgré que les combats y soier ouvent intenses, notamment sur la Pilica e a fistule, les Russes ont l'avantage et or des prisonniers. Dans les Carpathej !n«e le io et le 13 mai, les Autrichiens or 40,000 hommes. Pas de changement e bovine. J^ns les Dardanelles, d'après une dépêch focielle reçue d'Athènes à Rome, tous le de la côte asiatique du détroit seraier ^HeUment.^etrvùta, .. ■ A BRUXELLES. LE COMITE DE SECOURS. BRUXELLES, 10 mai.—La Société coopérative intercommunale pour le ravitaillement de I agglomération bruxelloise a été formée entre toutes les communes qui forment le " plus grand Bruxelles." La durée de la société est t fixée a cinq ans. Toutefois, elle pourra être t dissoute anticipativement par délibération à la simple majorité des associés, mais seule-, ment après la conclusion de la paix. 1 Le fonds social se compose de parts, dont . chacune est de 7500 francs. Le minimum du fond-social est fixé à six millions de francs. , La ville de Bruxelles a 175 parts, la com- ■ raune d'Anderlecht 70, Auderghem 8, Etterbeek 36, Forest 30, Ixelles 85, Jette-Saint-Pierre 16, : Koekelberg 13, Laeken 41, Molenbeek-Saint-Jean 78, Saint-Gilles 68, Saint-José-ten-Noode 5 33, Schaerbeek 95, Ucce 32, Watermlael-Boits- * fort 10, et Woluwe-Saint-Lambert 10. 5 Par chacun des souscripteurs il est versé ; immédiatement o pour cent, soit en totalité ^ 300,000 francs. * Le conseil général décidera de faire des ap-: pels de fonds lorsqu'il le jugera utile; il en ' fixera le montant et la date du versement. Les * associées en seront informées 15 jours au ' moins à l'avance. A défaut par les associées ^ d'avoir versé la somme appelée à la date fixée, ^ elles devront les intérêts au taux de 6 pour : cent l'an sur la dite somme sans préjudice à 1 son exigibilité. Les intérêts courant de plein " droit sans mise en demeure. ^ Il n'y a pas solidarité entre les associées. > Elles ne sont responsables qu'à concurrence * du montant de leur souscription. Toute commune belge peut devenir membre ■ de la société, elle doit être admise par l'assem- 1 blée générale qui fixera le montant de la souscription. Les associées ne peuvent donner leur ^ démission. L'exclusion d'une associée peut î être prononcée éd. elle ne remplit pas les obli- - gâtions qu'elle a contractées à l'égard de la t société. L'associée exclue ne pourra pré-t tendre qu'à la valeur de sâ part à la dissolu-^ tion de la société. A la liquidation de la société, l'actif net ser- - vira d'abord au remboursement de la partie î libérée du fonds social. Le surplus sera af-i fecté d'après la décision de l'assemblée géné-1 raie réunie pour liquider les comptes de la. li-î quidation, soit au Comité de secours de l'ag- 5 glomération bruxelloise, soit à une autre insti-t tution qui pourrait exister à ce moment et t aurait pour but de venir en aide aux victimes - de la guerre. : LE BOCHE AIMAIT LES ŒUVRES D'ART l Au moment même de la déroute allemande de ia Marne, le "Berliner Tageblatt" ne craignait naturellement pas de chanter vic-I toire et, dans un feuilleton, il parlait de 1 ces " chétifs polissons en pantalons rouges " ~ et imprimait : " Tout ce qui est beau, de quelque provenance que ce soit, française, I russe ou anglaise, doit appartenir à l'Alle-f magne." j L'auteur de cette iniamie n'était autre qu'un nommé Mayer-Graeffe, se disant cri-3 tique d'art! _ Or, il en arrive une bien bonne £ Mayer- - Graeffe, et l'aventure est racontée pa.r notre . confrère Arsène Alexandre dans le " Figajo^" II a été fait prisonnier par les Russes efc ^ aussitôt son arrogance tomba. Le Boche eut * même le toupet kolossal d'écrire, pour de--, mander un secours, à un célèbre collection-I neur russe, se lamentant sur son destin, à lui. 3 înoffensif intellectuel " ayant toujours été ami de la France et de la Russie," et n'ayant rien ^ de commun avec les horreurs de la guerre, c Le collectionneur russe était sur le point ~ d'envoyer à Mayer-Graeffe un billet de cinq ^ cents roubles lorsqu'un de ses amis, auquel il j avait montré le lettre du pauvre prisonnier, s lui mit sous les yeux le feuilleton du e " Berliner Tageblatt." Et il est inutile e d'ajouter qu'aussitôt le collectionneur remit l en portefeuille les cinq cent roubles. k SARAH BERNHARDT ET LES t BRUXELLOIS. 1 Du " Courrier de l'Armée " (belge) :— k Un de nos amis a fait visite à Mme Sarah 3 Bernhardt, l'illustre tragédienne, en ce r moment en convalescence près de Bordeaux. On sait que Mme Sarah Bernhardt "a été * amputée de la jambe gauche; elle est soignée par son fils qui, malgTé son âge, s'était en- r gagé au début des hostilités, mais qu'une affection grave vient de faire réformer. La grande actrice reparaîtra sur la scène au ^ lendemain de la paix. Elle a annoncé ^ qu'après quelques représentations données à Paris, elle viendra à Bruxelles pour y jouer ^ une piece dont notre capitale aura le primeur. Cette pièce faut-il l'ajouter, empruntera son s action aux événements, faits d'héroïsme, que nous vivons à cette heure. Elle sera le pendant de l'épopée du fameux volontaire e " Chazlier ou la Jambe-de-bois," célèbre dans . les fastes de la Révolution belge de 1830. s Cette pièce sera-t-elle l'œuvre de Mme Sarah R Bernhardt elle-même? é Peut-être. Sur ce point, toutefois, la vaillante 1 artiste ne s'est pas prononcée. Mais voilà qui marquera un admirable i- réveil de la vie théâtrale à Bruxelles. — C'est avec infiniment de regret qu'on ap-s prendra, dans les milieux ouvriers surtout, £ l'assassinat de M. Edgar De Becker, avocat, ancien secrétaire du cabinet du ministre de 2 l'industrie et du travail. Son corps vient d'être 6 retrouvé parmi les victimes des massacres de ^ Louvain. Simple, cordial et bon, Edgar De l Becker était un véritable ami du peuple. Mais t, qu'importent à des criminels les plus nobles qualités? t — Von Bissing vient de publier le budget de n la Belgique pour 1915 ! Les recettes (y compris la taxe sur les absents) sont estimées à 175 e millions et les dépensés à 200 millions. Von s Bissing-ajoute qu'il y aura lieu de pourvoir au .t déficit plus tard* Après-la retraite, _ sans * cloute? - LES ALLEMANDS ET LE RAPPORT BRYCE. Le rapport de la Commission anglaise su les atrocités et les attentats au droit des gen dont les armées allemandes et leurs chefs s< sont rendu coupable en Belgique et dans 1 nord français et qui porte la signature di vicomte BiyCe, un des juristes les plus réputé du monde entier, a fait sur les neutres uni impression énorme. Venant immédiatemen après l'assassinat en masse du " Lusitania,' il a encore renforcé l'horreur et le dégoût qu< soulève partout aujourd'hui le nom allemand Aux Etats-Unis entr'autres, où les journau; lui ont consacré des pages entières, le rappor Bryce a produit une véritable sensation qu n'influera pas peu, sans doute, sur l'attitudi des Américains à l'égard de l'Allemagne. Aussi comprenons-nous mieux que personne la fureur concentrée qu'a provoqué à Berlin 1; lecture de ce document péremptoiré. Inutil de dire qu'il n'a été mis en vente chez aucui libraire et que le peuple allemand reste plu ignorant que jamais des horribles actes qui 1 marquent pour toujours de l'indélébile sceai de l'infamie'. Mais les sphères gouvernemen taies et les rédactions des journaux en on évidemment eu connaissance et elles viennen de s'unir, à l'intention des neutres, dans ui véritable concert d'imprécations pour essaye de détruire l'effet que ce rapport désormai historique a provoqué. La vieille maxime " Qui se fâche a tort" s vérifie ainsi une fois de plus; on ne manquer; certes pas de comparer à l'étranger le toi mesuré, la calme assurance, la méthode véri tablement scientifique du rapport Bryce ave les cris de rage qui l'accueillent et la critiqu passionnée dont il est l'objet en Allemagne Si nos ennemis n'étaient pas—qu'on nou passe le mot—si bêtes, s'ils n'étaient pas s totalement dépourvus du sens psychologique ils se seraient fait dépuis longtemps cette re flexion, et au lieu d'agonir la commission an glaise d'injures, ils essayeraient de réfuter se conclusions. Au lieu de cela, que nous offr-en les Allemands pour dissiper l'impression pre duite par l'étalage méthodique de leur bai barie? Leur parole d'honneur? Us n'y on même plus recours, car ils savent parfaitemen qu'elle est " démonétisée. Non, des phrases des mots, et quelques calomnies qui ne sau raient que diminuer ceux qui ont recours à d semblables procédés. On en jugera par les extraits suivants de 1 " Gazette générale de l'Allemagne du ^'ord, organe officiel, du gouvernement allemand généreusement télégraphiés aux capitales nei très par l'agenoe reptilienne Wolff:— En Allemagne et ailleurs on a l'habitude d jeter, au papier toute lettre anonyme. Nou supposerons en faveur des fugitifs belges qu e: vue de faire plaisir à leurs hôtes ils se son laissé aller à faire des déclarations telles qu celles contenues dans le rapport de la commis sion. C'est bien dommage pour celle-ci. Un gouvernement qui permet dans sa capital* sous les yeux de la police, à une foule sauvage de voler et de piller des centaines d'Allemanc sans défense, un gouvernement qui a sur sa coi: science les camps de concentration de l'Afriqu du Sud, avec leurs horreurs à l'égard de femme et d'enfants, ne devrait pas mettre les autres e accusation, et devrait éviter de se faire le charr pion de gens qui sont responsables pour la plu grande part de leurs mésaventures. Il devrai jeter un regard en arrière sur sa propre histoir et se taire. Voilà donc comment un journal alleman responsable, organe du chancelier de l'Empir* se tire d'affaire quand on lui met sous le ne les horreurs qu'il a sciemment et délibéren ment ordonnées contre un pays qu'il s'éta engagé lui-même à préserver des maux de 1 guerre. Les atrocités allemandes? Elles n'exister pa?. parce que ceux qui les ont vues ne sor pas nommés, dans le seul but de ne pas attire sur leur tête la vengeance du brutal envahis seur; ou bien, subsidiairement, elles ont ét inventées pour " payer " l'hospitalité anglaise ou bien encore, si elles sont .réelles, le goi vernement anglais devrait les taire, parce qu le peuple de Londres, excédé de la magnanimil manifestée à l'égard de l'ennemi intérieur, h a signifié d'une façon un peu vive qu'il éta fatigué de se rencontrer partout avec lés con patriotes des assassins du " Lusitania " ; o bien encore, des atrocités ont peut-être eu liei mais si des Belges en ont été victimes, c'ei bien de leur faute: ils n'avaient qu'à mang< leur parole, se laisser acheter comme une hi taïre de la Friedrichstrasse et ne pas faire au armées allemandes une résistance qui a sauv l'Europe ! Voilà le raisonnement allemand. Toute homme de bonne foi le trouvera ce tainement faible. Il ne prouve rien, il ne r fute rien, il n'apporte pas une dénégation pr cise, pas un seul fait patent. Les allégations de la commission Bryce, a contraire, sont nettes, claires, irréfutable: elles ont été établies non pas seulement sur d« témoignages de civils belges, comme le goi vernement allemand veut le faire croire, ma aussi sur des dépositions de soldats anglais i sur des carnets de. route de soldats allemanc dont l'authenticité est certaine et ne para du reste pas contestée; elles confirment e outre . indépendamment les conclusions d< commissions belge et française; enfin, c'e. faire injure à un juriste comme le vicom Bryce, c'est méconnaître la haute valeur, ! stricte impartialité et le puissante indépei dance de la magistrature anglaise que d'os» prétendre que ia commission britannique a pu se laisser influencer dans la portée de se jugement par aucune manifestation extérieur Du reste, si l'Allemagne est si sûre de se fait, pourquoi n'accepte-t-elle pas l'enquê neutre qui lui a été si souvent proposée? Se refus est un aveu. En attendant qu'elle réponde, le choix c l'univers est fait entre les témoignages de ! barbarie allemande et les piteuses dénégatioi de Berlin. — Une centaine de civils belges, en âge c servir et provenant des communes de Rhisne Saint-Denis, Flawinne, etc., ont traversé ' ville encadrés de soldats allemands. I avaient refusé de signer une déclaration p; laquelle ils s'engageaient à ne pas prendre 1< armes contre l'Allemagne. Après avoir con paru devant des officiers de la " Kommanda: tur," 54 d'entre eux qui persistaient dans lei patriotique Tefus ont été envoyés en Allemagr comme prisonniers d^guerre.; les autres oi .^té relâch'éa* AU HAINAUT. UN SERVICE DE SURVEILLANCE. La Députât-ion permanente du Hainaut vient de faire savoir aux bourgmestres de la province qu'ils aient à organiser immédiate-t, ment dans leur commune un service de sur-' veillance, efficace par son activité et son im-J portance. Le maintien de l'ordre, la sûreté ; des personnes et des biens sont des précau-[ tions de première importance et il incombe [ aux bourgmestres de les faire respecter, leur î responsabilité étant particulièrement engagée. De plus, en présence des nombreux vols de 5 bestiaux qui se sont déjà produits, la Dépu-J tation permanente estime qu'il convient d'in-{ terdire la circulation du bétail après la tombée . de la nuit et avant le lever du jour; et préco-l nise, comme mesure préservatrice, celle de { marquer le bétail de chaque localité au fer rouge, à la corne droite, des deux premières l lettres *lu nom de la commune, t- ; LA FIN D'UN TEUTON. PARIS, 19 mai.—M. Stephen Pichon, an-3 cien ministre, écrit sous le titre ci-dessus dans l le " Petit Journal " ces lignes cinglantes, mais - combien justes:— 3 Au moment où le député catholique aile-3 mand Erzberger, venu à Rome pour agir sui • le monde catholique italien, chercher un re- 5 fuge au Vatican pour ne pas être envoyé dans i l'autre monde, c'est le cas de rappeler ce ' qu'écrivait ce foudre de guerre, il y a quelques " mois, dans le journal le " Tag":— La guerre doit être aussi impitoyable que ^ possible. C'est un principe de " plus grande .humanité." S'il se trouvait un moyen d'anéantir Londres tout entier, ce serait plus £ humain que délaisser ' saigner" un zeu. £ Allemand sur le champ de bataille, attendu qu'un moyen aussi radical amènerait une ' prompte paix... g C'est pourquoi l'Allemagne est autoriséf à user de tous les moyens de guerre exis i tants pour abattre son adversaire... Semons à l'aide de nos dirigeables, la terreur et 1* mort parmi les populations britanniques Tous les moyens doivent nous être bons, et si même nous possédions le secret de déver ser une pluie dé feu sur le sol anglais, pour quoi ne nous en servirions-nous pas?... Tou-v mieux que la conipassion que nos en- t nemis pourraient éprouver pour nous, ai e cas où nous serions vaincus. En attendant qu'il trouve le moyen d'ané , antir Londres, c'est Erzberger lui-même qu: est anéanti. Il demande à la garde pontifi s cale, qui n'en peut- mais, de le protéger contre ç. la foule romaine qui n'a, d'ailleurs, aucune s intention de lyncher, et qui aurait bien tort d« a se laisser aller contre ce matamore déconfit t - des manifestations inutiles. J II n'y a qu'à hisser 1a. guenille, qui lui es' l chère, l'ancien habitué des congrès pacifistes que la folie guerrière avait subitement arme ,i d'un sabre innocent, à l'instar du fameui ; marquis de Carabas. Il avait juré, oommi ' Guillaume son maître, de ne pas laiser trac* de nous dans l'histoire, et ce catholique étai L de ceux qui applaudissaient le plus bruy_am a ment à l'incendie des cathédrales de Franc et des églises de Belgique. Il était arrivé à Rome, bardé de fer et anni t en chevalier. Il en repart avec une énormi veste. Elle n'est, pas plus longue, toutefois r que celle de son compatriote Bulow, qui, de; jardins fleuris de la Villa Malta, prétend»i 6 diriger la politique italienne, et que la poli ; tique italienne va diriger sur la frontière pa de justes représailles du Ciel. ® Tous les deux, le catholique et le protes e tant, pourraient partir bras dessus bras des 'î sous. Bulow, couvert par l'immunité diplo matique, et d'une tenue supérieure à celle di I " missus dominicus" du Centre allemand, 1 II protégera mieux que ne le ferait la garde pon ^ tificale, qui ne sera pas fâchée d'être débar ' rassée de cette tâche ingrate. r Erzberger, parti d'Allemagne comme Arta ban, y rentrera comme une loque. C'est 1 ^ sort commun aux tranche-montagnes de soi e espèce. De la demeure où ils se dorlotent, il montrent le poing à l'univers. [[ Mais au moindre revers funeste, Le masque tombe, l'homme reste, î- Et le héroe s'évanouit. r, POUR LES SOLDATS BELGES INTERNES EN HOLLANDE. i- ■ On nous prie de faire savoir que le Burea I de Renseignements de la Croix-Rouge néei ^ landaise, 20, Kneuterdijk, à La Haye, fourni des renseignements au sujet des militaire n allemands, anglais, belges et français interné ;?. en Hollande. Le dit bureau se charge en outr do la réexpédition de lettres contenant de € nouvelles d'un intérêt personnel, de petite a sommes d'argent et d'envois en nature sou 1_ forme de colis postaux, jusqu'à concurrence d ^ 5 kilogrammes, destinés aux militaires ir ternes. Toutefois le bureau n'assume aucun ^ responsabilité de ce chef. n :===: ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. le "* a Des ouvriers belges désirant travailler dans 1 IS Royaume-Uni sont informés que les " Board c Trade Labour Exchanges'' (qui sont les seule autorisées par le gouvernement britannique d présenter des ouvriers belges aux patron e anglais), ont un grajid nombre d'emplois 5, conférer, surtout dans les industries agricoles c a du génie civil. ic Des offres de service doivent être faites à 1 Bourse du Travail la plus proche du domicile Lr pour l'adresse se renseigner au bureau des poste !S de la localité. î- Des Belges se trouvent dans les asiles d i- réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourse ir du Travail qui sont établies dans ces asiles d'autres Belges résidant à Londres, à la Bours (r du Travail à Aldwych Skating Rink (homme: ou à 60, Great Marlborough-street, .W.C LA VIE A ANVERS. AU CONSEIL COMMUNAL. UNE INTERPELLATION. ANVERS, 27 avril.—Grosse affaire: le Collège; au cours de la séance d'hier du conseil communal, a été interpellé sur la question du service de ravitaillement, au sujet duquel il circulait en ville toutes sortes de bruits dont, nous ne voulons pas, en ce moment, nous faire l'écho. Voici le compte-rendu de cette interpellation, d'après une feuille locale paraissant sous la censure boche:— M. De Gueldre interpelle le collège au sujet du service de ravitaillement de la ville. A la date du 16 mars dernier, dit l'orateur, j'ai adressé une lettre au collège pour lui demander des explications en ce qui concerne certains achats de vivres qui auraient été faits à l'étranger et dont la qualité laissait beaucoup à désirer, spécialement pour le poisson. M. l'échevin Cools m'a fait à ce propos des déclarations très satisfaisantes, et j'espère qu'il les répétera en public afin de dissiper tout malentendu. M. Aalders dit que le 6 avril, il a lu dans un journal flamand de la ville, un article relatif à des irrégularités qui se seraient produites dans le service de ravitaillement. Il ouvrit une enquête et apprit que des achats avaient été effectués par des personnes incompétentes, sans qu'on eût pris l'avis des connaisseurs et des experts. Une grande quantité de jambons pick-nick étaient gâtés. L'orateur se défend vivement d'être l'auteur de l'article auquel il fait allusion; son intention, dit-il, n'est pas de mettre le collège dans l'embarras, mais il voudrait qu'à l'avenir les achats de vivres soient faits par des gens compétents.M. Bongers signale à son tour certains abus ei ce qui concerne les approvisionnements de la ville. Il déclare que la vente de denrées au magasin de la rue de la Fortune se fait sans contrôle et que certains courtiers achètent des marchandises afin de les revendre avec un bénéfice. L'orateur propose de ne vendre les marchandises qu'aux petits commerçants munis 1 d'une patente en règle. On sauvegarderait ' ainsi les intérêts de cette partie de la population.M. Cools, échevin, répondant à M. Bongers, déclare que si des employés de la ville font le commerce au détriment du magasin de la ville, , ' c'est à l'insu du collège, tv ,1 tel abus de1 vaient être découverts, les coupables seraient punis. Dans le magasin de la rue de la Fortune, il y a deux espèces de marchandises. les denrées américaines pour lesquelles il faut ob-■ sèrver des contrats précis; et les denrées i achetées par la ville et pour la vente desquelles s la ville agit librement. Si M. Bongers veut ; faire une proposition formelle, déclare l'échevin, je lui promets de l'examiner. Au début des hostilités, continue l'orateur, '> nous étions obligés de nous occuper du ravi-. taillement de la ville, ainsi que des communes ; situées à l'intérieur de l'enceinte fortifiée et de celles situées sur la rive gauche de l'Escaut: ' La ville a Joué trois navires de la " Red Star ' Line," chargés de marchandises permettant i de nourrir la population pendant 200 jours. M. Cools regrette que M. Aalders ait mêlé ' les hospices civils au débat. Les pick-nicks achetés avant le bombardement de la ville ' avaient été conservés dans les frigorifères, î mais comme les machines n'avaient pas fonc- > tienné pendant les quelques jours qui suivirent > te bombardement, certains commencèrent à se t gâter, mais ils n'ont pas été vendus. Nous - n'avions pas à songer seulement à la popula-: tion civile, mais nous devions également pourvoir à l'entretien de 27,000 hommes de troupes - d'occupation. Nous avons fait tout ce qu'il - était possible pour adoucir le sort des popu-" lations. J Le collège mérite à ce sujet la recotmais-i sance de tout le monde. Les Allemands demandaient 2125 kilos de fromage par jour. La ville fit de grandes provisions et le 15 février, nous reçûmes un ordre d'après lequel nous ne devions plus nourrir } les troupes. Sur le fromage que nous possé-^ dions à ce moment il n'y a eu qu'un déchet 3 de 5 à 6 pour œnt. Il y a eu également quelques déchets dans les provisions de pommes de terre et de harengs, dont 250 caisses sur 5700 furent perdues.Le poisson sec, auquel M. De Gueldre a fait allusion, fut acheté le 19 novembre; il y en avait 100,000 kilos. La qualité ne répondait pas à ce qu'on était en droit d'en attendre; la ville a immédiatement demandé et obtenu une î indemnité de ce chef. L'orateur répète qu'il prendra les mesures t les plus sévères à l'égard des employés qui s abuseraient de leur position. s M. Bongers revient sur les plaintes émises 5 par la petite bourgeoisie et rappelle une con-s versation qu'il a eue avec les délégués du s comité américain. Il déclare qu'il fera une r proposition relative à la vente des denrées ali-e mentaires. M. Aalders conclut des déclarations faites Q par M. Cools, que certaines denrées étaient avariées et il souhaite que ces faits ne se reproduisent plus à l'avenir. : M. Franck estime que M. Aalders aurait dû se contenter des déclarations de l'échevin des finances. Il y a malheureusement une maladie qui est née avec la guerre: c'est la médisance et voilà toute l'histoire de cette affaire, e Certaines denrées ont été gâtées par suite de * l'arrêt des machines du frigorifère; d'autre | part des denrées de mauvaise qualité ont été s fournies sur un contrat qui était bon. à L'orateur termine en disant que la réputa-t tion de la ville est intacte. M. le Bourgmestre rappelle. les difficultés ^ de la situation et fait ressortir que certains g mécomptes sont toujours possibles. Pour le surplus, l'administration communale ne peut e être suspectée. s M. Baelde se rallie aux déclarations de MM. y Franck et De Vos et dépose un ordre du jour ^ de confiance envers le collège. Cet ordre du jour est adopté; le collège s'abstient4 Aalders* ECHOS. Le Comte de Jehay a Kidderrainster. Une grande fête a été organisée récemment par la municipalité de Kidderminster pour venir en aide aux Belges restés en Belgique et dénués de moyen d'existence. Elle était honorée de la présence de S. Exc. le comte Frédéric van den Steen de Jehay, notre ancien eti distingué ministre à Luxembourg, dont on so rappelle encore tout le devoûment et le talent! d'organisateur lors de la visite du roi et de lai reine des Belges dans le grand-duché, qui futi l'occasion de si touchantes manifestations. Une nombreuse assistance se pressait à l'oc* casion de la visite du comte van den Steen à l'hôtel de ville de Kidderminster, et le distingué diplomate fui vivement acclamé, et reçi* aux sons.de la " Brabançonne " par le comité, qui réunissait les noms les plus éminentes. L'honorable Mayor fit longuement applaudir la Belgique, les héros de son armée ei son Roi et fit un éloquent appel à la charité. Le comte van den Steen de Jehay, accueilli par des applaudissements frénétiques, s'adressa au public dans le plus pur anglais, fit» un tableau ému de la situation en Belgique et remercia chaleureusement l'Angleterre et/ Kidderminster. L'Alderman Tomkinson remercia le dipkn mate belge, àprès quoi un programme drama* tique et musical des mieux compris, accom* pagné d'une vente aux enchères et de divertissements variés vint charmer le nombreux public. Il faut remercier la municipalité de Kidderminster de cette belle initiative et M. le comta Frédéric van den Steen de Jehay du précieux concours qu'il lui a apporté. A la société "Belgica." Les réunions de la société " Belgica," unioiï des réfugiés belges, se continuent avec un intérêt toujours croissant. En dehors des services, de tout genre, rendus à nos compatriotes* par cet organisme préférant à une réclame ta,~ pageuse la conscience de se rendre utile, de nombreux orateurs, traitant les sujets d'actualité les plus divers se sont succédés au local d'Hanover-square. En termes aimables le président de la " Belgica " souhaite la bienvenue à Me Yseux, qui pratiqua chez lui ses premières armes. Il rend en même temps hommage à Mme Vander-velde, qui fit en Amérique une carnpagne des plus fertiles et accorde un .souvenir ému à Mme Depage, victime de l'attentat odieux commis par les Teutons sur le " Lusitania." Puis Me Visor Yseux, du barreau d'Anvers, aborda l'hospitalière tribune de la " Belgica et communiqua à-un auditoire aussi nombreux qu'attentif, les impressions qu'il rapporta der con voyage en Amérique. Et ceia fut prodigieusement intéressant par la façon dont notre compatriote narra de la» manière la plus simple, et qui n'en eut que plus de charmé, tout ce que le grand peuple américain fit pour notre petit pays, les sympathies que les Etats-Unis témoignent à las Belgique et la façon dont les Américains s'ingénient à panser les blessures de notre Patrie. A côté de l'organisation officielle Me-Yseux donne des détails fort suggestifs, citant; des chiffres qui font rêver, sur tout ce qui a, été fait pour le ravitaillement de nos compatriotes, qui sauva de la famine toute une population.Me Yseux, qui termina sa causerie par unQ péroraison aussi patriotique qu'émouvante* fut très applaudi par les nombreux assistants^ Les soldats reformes. Certains industriels font appel aux soldats.' belges réformés pour aller offrir leurs produits à domicile et présentent cette vente comme une entreprise de caractère charitable ou patriotique alors qu'ils s'en réservent le bénéfice. Le Comité officiel belge pour l'Angleterre attiré l'attention de ses compatriotes sur ces procé^ dés et les engage vivement à ne considérée comme ayant un caractère charitable ou de propagande, patriotique que les ventes faites! avec l'approbation et sous le contrôle des auto-' rités. . Les soldats belges réformés peuvent s'adres^ ?er pour trouver du travail à St. Anne's Homei Streatham Hill, S.W. Une fete de bienfaisance» Une grande fête patriotique a été organisé le 15 mai par les Belges de Swindon au profit# du " Belgian Relief Fund." Au programme quelques chanteurs belges de Swindon ainsi que Mistress Dockney et 6es élèves, qui ont remporté un succès sans précédent. Nous remercions sincèrement cette dame, qui est toujours sur la brèche quand il s'agit de prêter son concours au profit d'oeuvres de charité belges. Vu le grand succès de cette fête un autre concert aura lieu lundi 24 courant, au, profit de la même œuvre, à St. Augustine s Sunday School. Le Révérend H. B. Harvey en a accepte la. présidence d'honneur. La Maison Severin freres, de Bruxelles, fournisseur attitré de L.L.M. M. le Roi et la Reine des Belges a l'honneur de faire part à sa clientèle qu'un de ses coupeurs se tient à sa disposition, 7, Maddox-street, W., dans les locaux de la Maison Robinaaa, McBain. Tel. 4533. — Il y a actuellement cinq dirigeables aux environs de Bruxelles: deux au hangar de Berchem-Sainte-Agathe, deux au hangar d'Evere et un au hangar de la plaine dea manœuvres d'Etterbeak. ANNONCES. 9 pencfl la ligne.—Joindra 1a montant aux ordres, s.r.p. POINT ALPHONSE, 6e de forteresse belge 4/3, interné au camp d'Hardorwyck, Hollande, m recommandes pour reoeroir d'une personne charitable: un raaoir. un blaireau et un ouir à repasser le rasoir^ NIOOLAY.—M. Edwin Smith, Great Aine, Mcettcr, désire obtenir pour parents en Russie, 1 adresse en Angleterre de Mme Hector Nioatar, <U Marchienne-au-Pont. . SOCIÉTÉ DE CRÉDIT FONCIER DE SANTA-FE. PAIEMENT DE DIVIDENDE Messieurs les Actionnaires de la " Société de Crédit Fonder de Santa-Fé " front informés que l'A&semhlée Générale Ordinaire, tenue à Santa^Fé, le 15 mai dernier, a approuvé lr rapport et les Comptes de l'Exercice 1914, ainsi que les pro-poMtions du Conseil d'Administration pour la répartition des bénéfices do cet Exercice. En conséquence, le Conseil a décidé que le diridende serait mu en paiement, à partir du 3 juin prochain, à rai&on, de Fis, 17.60 nets d impôt, par action, contro remise du ooupon No. II., à la Banque de Paris &, des PajPN-Ba^ ^ oia d'An tin, a Paris et dans ses succursale».

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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