La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 10 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2z12n50c86/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. AOTTÉE. MARDI, 10 AOUT 1915. N°- 222. LA GRANDE GUERRE. (etraite allemande en courlande. -mitau repris par les russes?— l'avance allemande autour de varsovie.—pas de paix separee. ^bombardements dans l'ouest. * ~-les pertes allemandes. — la ^ question des balkans. } Suivant des nouvelles officielles communi-nées par Pétrograde, les forces allemandes en c Finlande ont été forcées de battre en retraite ; ^ ms la direction de Riga, dit le bulletin ofli- i ^ les Russes ont délogé l'ennemi de la s :Tj0n entre la Dwina, l'Eckau et le cours in-Jeur de l'Aa. Des troupes fraîches sont i .nparemment amenées de jour en jour. A ] &wiec, Wlodawa et Kovno les armées aile- c pjndes ont dû soutenir des coups formidables, e Suivant les journaux de Pétrograde les opéra- s ijoûs ennemies dans la direction de Riga ont 1 itoue complètement; la " Novoe Vremia '' dit J jUe ;c> Allemands ont été rejetés jusque Mitau, £ (e qui expliquerait l'attaque subite contre i kovno. Les journaux de la Baltique disent c joe les. troupes allemandes ont abandonné é gaust (Bausk?), ce qui voudr-ait dire qu'en ce c Dûment Mitau serait entre les mains des ] Susses. Si cela est exact les Russes doivent ,voir remporté des succès dont l'importance i e iera sentir sous peu. e Les attaques allemandes contre Kovno et i Ossowiôc, au cours desquelles l'ennemi fit un isase .extensif de fumées asphyxiantes, j : urent aucun succès, et ne furent pas re- ( nouvelées le lendemain, dit Pétrograde, mal- ] j, le démenti de Berlin qui affirme que les t troupes devant Kovno se sont rapprochés de la ; forteresse. -Suivant le même bulletin allemand j ]j forteresse de Novo-Georgievsk aurait été £ isolée vers le nord, entre le Nareff et la Vis- i Iule, tandis que l'ràga, située en face de Var-iovie, aurait également été occupée. A l'em- i bouçhuré de la B.ug les Allemands ont occupé. Sicrok, tandis que devant Novo-Georgievsk les forts de Zakwezym furent capturés. ] La nouvelle d'une offre de paix séparée que l'Allemagne aurait faite à la Russie, par l'intermédiaire du roi de Danemark, se confirme. A ce propos Un correspondant de journal fait 1 remarquer que les efforts allemands d'entourer >> troupes du grand-duc et de le forcer à une ' paix déshonorant^ n'ayant pas réussi, et Var- ; wvie leur étant tombée entre les mains comme -un joyau de prix qu'on ne sait pas payer, il 1 n'était- que tout- naturel que les Allemands 1 n'essayassent- de fat>re miroiter devant les yeux '• lu Tsar les avantages d'une paix dont Guillaume II trouvait le& conditions magnanimes i (t généreuses. Le refus de la Russie n'est qu'une preuve de plus de la confiance qu'elle idans son armée, dans son chef et dans son peuple. En France et en Belgique la bataille fait < rage sur tout le front. A Arras, dans le secteur à? Souchez, dans celui de Neuville St-Vaast, i en Argonne, près de la route de Vienne-le- i Château, vers Binanville, dans les Vosges, près des positions de Ta Linge, et dans le < secteur de Steenstraete-Het Sas, les bombarde- : ments réciproques se suivent sans répit. i Jusqu'ici lès résultats obtenus par les Allemands dans la région de la Fille Morte, sont 1res maigres puisqu'ils n'ont Téussi à se rendre maîtres que d'une étroite bande de terre, grâce i aux efforts des 60,000 hommes de l'armée du Kronprinz, et cela sur un terrain de huit kilomètres. Les attaques allemandes contre la nauteur 213, au pied de laquelle se trouve le viilage de La Haragée, ont été particulièrement coûteuses pour l'ennemi durant la semaine écoulée. Dans ce. secteur les canons français ont fauché de façon terrible les rangs tnnemis attaquant sur un terrain en pente, où les troupes qui suivaient devaient avancer tYec peine sur les cadavres-de leurs camarades tombés.' Les pertes du Kronprinz doivent se chiffrer par 10,000 hommes en une seule , peraaine. [ Sur le front italien il. n'y a guère de nouilles intéressantes. La bataille autoTJr de Gorizia touche à sa fin; la ville est à peu près complètement détruite,.par le bombardement italien. . Dans les Balkans des; événements graves se préparent, sembîe-t-il. Suivant une dépêche dont les termes sont mystérieux les puissances alliées auraient présenté à la Bulgarie une noté, en réponse à la noie bulgare du 15 juin, mais le secret-le pius profond entoure cette note. La réplique des Alliés semble avoir causé à la Bulgarie Aine certaine surprise i"aussi longtemps que l'avance des troupes austro-allemandes dans l'est n'a pas été [arrêtée." Dànsïcfertâirïs. milieux la démarche des Alliés est considérée comme devant prévenir une entente turco-bulgare, tandis que d'autres estiment que la réponse des Alliés a été retardée, en vue de pouvoir offrir à là Bulgarie toute satisfaction, avec une garantie adéquate. Cette opinion semble se confirmer par la nouvelle que..les. Alliés ont fait à Athènes et à Sofia des démarches relatives à celle faitës à Nish". D'autre part, on annonce que des conversations amicales ont recommencé entre la Bulgarie et la Serbie. A Sofia comme à Bucarest, est convaincu qu'une solution définitive ^ la question balkanique n'est pas possible çnce moment, parce qu'un des pays intéressés e't disposé à abandonner ses aspirations; la situation se complique du reste, par les menaces allemandes. Dans tous les cas la nouille d'une entente entre la Bulgarie et la Turquie, répandue paT lès journaux allemands j*t prématurée et né saurait avoir aucune influence sur les intentions des pays intéressés. . — Une message de Terneuzen annonce que 'e canot automobile, hollandais " Cornélius," ^nant d'Angleterre, déclare avoir été attaqué pns la mèï du Nord par un aéroplane qui lui Jança quatre bombes sans l'atteindre. Vienne, un vol de deux millions de couronnes a été commis au préjudice de la "ankverein par un employé, qui falsifiait les compta des fournisseurs. "-Les Allemands ont menacé la commune Fouron-le-Comte des- mesures les plus Avères parce que dix soldats bavarois en fftmison dans ce village ont déserté après ^"•tre procuré des habits civils. au pays. LEUR CULOT! Au cours-de l'hiver, Je professeur allemand Lampœcht (mort depuis) s'était présenté auprès de M. G. des Marez, archiviste de la ville de Bruxelles, pour lui suggérer la petite corabainaison suivante: inviter les jeunes Belges à s'inscrire dans certaines universités allemandes de Franconie. M. des Marez assura celui qui avait été un de ses maîtres*d'histoire que ce projet n'avait pas la plus petite chance de succès du côté belge, qu'il n'yaurait plus d'ici longtemps un seul Belge dans une université allemande. Pour terminer la discussion, sur la remarque que lui faisait l'Allemand que la population de Bruxelles paraissait entretenir d'excellents rapports avec les occupants, M. des Marez le conduisit à l'un des fenêtres de son cabinet, d'où l'on a vue sur la Grand' Place—à cette époque, des soldats allemands y campaient encore: "Evidemment, dit-il à son ancien maître, le public circule paisiblement à côté de vos soldats; mais regardez: ceux-ci ont la bayonnette au fusil, et peut-être celui-ci est-il chargé. Mais supposez qu'il n'y ait plus de soldats allemands à Bruxelles et que la foule puisse savoir, quand vous la traversez, que vous êtes un professeur allemand; je ne vous laisserais pas descendre en ce moment sur la Grand'Place: la foule vous écharperait ! " Des démarches ont été faites également auprès de M. Pirenne, l'éminent professeur de Gand, pour le prier de s'entremettre entre Belges et Allemands en vue de la " réconciliation." M. Pirenne écouta fort poliment toute la harangue, puis il mit le tentateur à la porte, et comme, au cours de la conversation, son visiteur lui avait cité une dizaine de professeurs belges qu'il comptait également aller ' voir, Pirenne s'empressa de les avertir: entre bons amis, on se signale un "raseur." LES OEUVRES D'ART BELGES. Aucune œuvre d'art n'a disparu de musées ni des bâtiments officiels à Bruxelles. Tous les musées, y compris celui du Congo à Tervueren, sont ouverts au public. Voici ce qui a pu donner naissance au bruit que les Allemands avaient " réquisitionné " le mobilier du Sénat. Les concierges de la Chambre des représentants et du Sénat avaient été priés d'aller loger en ville. Comme les locaux occupés par eux étaient meublés d'objets leur appartenant., ils ont naturellement emmené ceux-ci—ce qui nécessita la présence de tapissières devant leurs portes. Aussitôt, les badauds de crier que les mobiliers du Sénat étaient enlevés et prenaient le chemin de l'Allemagne. N'exagérons rien. Assez d'objets ont pris cette route, sans qu'il soit utile pour l'envahisseur de s'attaquer aux mobiliers du Sénat. Von Bissing a fait placer des avis prévenant quiconque a accès dans les locaux qu'il sera sévèrement puni s'il emporte quoi que ce soit. On voit que le gouverneur connaît ses compatriotes.Les portraits du Roi et de la Reine ornent toujours tous les locaux appartenant à l'Etat et tous les bureaux des ministères. De braves patriotes en ont même ajouté de nouveaux et le gouvernement' allemand n'a pas osé protester—tout au moins jusqu'à présent. UN CHIFFON QUI ENNUIE. Commentant la nouvelle d'après laquelle la population bruxelloise se proposait de porter un chiffon de pa.pier à la boutonnière, le 4 août, pour faire allusion au discours du chancelier qui nomma la neutralité belge un chiffon de papier, la "Gazette de Cologne " observe ce qui suit:— " Au lieu de se livrer à de pareilles démonstrations puériles, les Belges feraient mieux d'entreprendre la reconstruction des ouvrages détruits par leur gouvernement imprévoyant. " En tous cas, ils rendraient ainsi de meilleurs services à leur pays." Les Bruxellois ont touché juste. Les Allemands n'aiment pas qu'on leur rappelle qu'ils déchirèrent .un traité signé par un de leurs rois. Eh, parbleu ! c'est assez compréhensible. L'attentat perpétré contre notre pays est de ceux que les Allemands voudraient voir oublié. De même, ils donneraient gros pour, que les villes de Louvain, d'Aerschot, de Dinant, etc... n'eussent pas été détruites. Trop tard, messieurs ! Mais que penser des " ouvrages détruits par leur gouvernment imprévoyant?" Comme aplomb, voilà qui est terriblement allemand: kolossââl ! LE BARREAU BELGE. Les avoués d'Anvers ont procédé au renouvellement du bureau de leur chambre de discipline.Ont été élus: président, Me Van Caillie; syndic, Me Bartholomeussen ; rapporteur, Me Rolin; secrétaire, Me De Vooght. Le barreau de Charleroi a élu bâtonnier Me Emile Buisset, en remplacement de Me Olivier Francq. Le conseil de discipline sera composé, pour l'année judiciaire 1915-1916, de Mes Noël. Du Rousseaux, Soupart. Pety de Thozée, Vilain, Croquet, Stranard, Feldmann, Pastur, Francq, Dulait, Biernaux, Paternoster et Lefèvre. La chambre des avoués près le tribunal de première instance de Verviers a constitué son bureau comme suit, pour l'année judiciaire 1915-16 :— Président : Me Prosper Herla; syndic. Me Emile Zégels; rapporteur. Me Léon Zégels; secrétaire-trésorier, Me Alfred Hoschiel. — Les habitants d'Overpelt sont assez inquiets du sort d'un de leurs concitoyens, M. Henri Neyem, arrêté le 19 avril pour être re» venu de Hollande avec huit cents lettres. On se demande, non sans inquiétude, le sort que les Allemands lui ont réservé en Allemagne où ils l'avaient emmené. la vie a anvers. LE CHANTIER NAVAL D'HOBOKEN. Le chantier naval que les Allemands ont occupé à Hoboken, écrit le " Telegraaf," pour la construction de leurs sous-marins, est le " Chantier Naval Anversois." Des chantiers plus anciens et sans doute mieux organisés de Cockerill l'occupant ne fait pas usage, probablement parce que les chantiers étaient tous occupés. Depuis le 19 mars, neuf sous-marins ont été mis en construction. L'un de ceux-ci a été totalement détruit par trois aviateurs anglais le 26 avril. Deux des submersibles ont été lancés et sont partis. Il en reste donc six à Hoboken. Huit cents hommes travaillent dans ce chantier, ouvriers métallurgistes militarisés, appartenant à 1' " Armierungsba-taillon I. K. W. Wurtemberg no. 59." Parmi ceux-ci se trouvaient encore, la semaine dernière, dix-huit Alsaciens. Aujourd'hui, il n'en reste plus que seize. L'entrée principale se trouve au Nord, du côté de la ville. Lorsqu'on pénètre par cette porte, on se trouve immédiatement sur le chantier proprement dit, partagé en deux parties. Entre celles-ci se trouve un bateau de transport inachevé, dont la construction avait été commencée avant la guerre. Ce navire forme, à présent, une sorte de large passage couvert. Du côté du fleuve, un escalier donne accès à la coque dans laquelle deux portes ont été découpées, à gauche et à droite. De chaque côté de la coque, trois sous-marins sont en construction, les plus petits au nord. Depuis l'attaque aérienne anglaise, les Allemands ont pris toutes les précautions possibles pour garantir* les submersibles des bombes. Au-dessus des deux parties du chantier se trouve un toit, recouvert de plaques d'acier et de sacs de sable. Au surplus, tout le chantier est entouré d'un mur épais, troué de portes de fer. C'est ainsi que les bateaux et ceux qui y travaillent ne peuvent pas être atteints de côté par les éclats de bombe et ils seraient en sûreté au cas où le terrain voisin prendrait feu. Le danger d'incendie au cours d'attaques aériennes ne doit pas être négligé, étant donné que deux énormes tanks de naphte et d'huile à moteur se trouvent à l'intérieur de l'enclos. Le moins important est au nord, face aux trois petit-s submersibles; le' plus grand, creusé en partie dans le sol, est au sud. Il a huit mètres de long, six de large et quatre de profondeur. Entre ce tank et le fleuve s'élèvent deux bâtiments: la cantine et 1 l'ambulance, qui est remplie de blessés. La plupart des ouvriers n'ont jamais eu de besogne plus dure et pliis dangereuse. Chaque jour, il y en a qui ont les doigts ou les pieds écrasés; les brûlures ne se comptent plus. Les blessés graves sont transporté^ en ville, dans les hôpitaux. Des médecins se trouvent souvent sur le chantier. Entre le Chantier Naval et Cockerill se trouve une anse. Les Allemands l'ont comblée en partie au ■ moyen de troncs d'arbres, de façon à la passer à pied sec, sans faire de détours. Ils ont encore employé un bâtiment, qu'ils-nomment la Chapelle, pour y placer des canons contre les aéroplanes. Quatre hommes sont constam- ' ment de garde à côté de ceux-ci. Du premier sous-marin achevé, on ignore i actuellement le sort. Il portait le nom 1 " Kaiser Wilhelm II " et était marqué de trois croix blanches. Il mesurait 33 mètres. Son équipage se composait de 3 officiers et de douze marins. Le second bâtiment a été lancé le 25 ou le 26 avril. Il s'appelle "Wilhelm Elizabeth." Au cours de ce mois-ci, deux autres submersibles seront achevés. Ces deux sous-marins n'auront que 28 mètres de longueur. Ils sont destinés à la mer du Nord. A Hoboken, la coque seule est construite. ■ Toutes les pièces intérieures viennent d'Alle-: magne et sont montées sur place. Chaque navire est pourvu de deux moteurs: un électrique, l'autre à benzine. Le premier fournit également la lumière. Les moteurs'sont fa-; briqués à Ulm, à la " Wiirtem berger Giesserei von Schlumberger." De nombreux prisonniers français sont obligés de travailler dans ces usines; ils achèvent les pièces de détail. Mais les monteurs sont tous allemands, bien entendu. Les autres pièces des sous-marins proviennent de la firme " Maurer und Co., Kanonen und Waffenfabrik, Oberndoff." Les 840 ouvriers du chantier logent à Anvers, à la caserne St. Georges. Ils doivent faire à pied le chemin, soit une heure et demie de marche, de leur caserne aux chantiers, chaque matin. Ils doivent être levés à 5£ heures et sont, en général, fort mal nourris. Leur solde est de 53 pfennigs par jour. Au premier paiement de cette solde ridicule les ouvriers ont failli se mutiner. Avant d'arriver à Anvers, ces ouvriers—qui sont soldats—avaient combattu sur le front oriental. Le voyagç de Pologne en Belgique dura deux jours et deux nuits, durant lesquels on oublia de les nourrir! UN AVEU. . A propos de l'anniversaire de l'envoi de • l'ultimatum autrichien à la Serbie, le journal hongrois " Budapesti Hirlap " a publié l'intéressante déclaration qui suit:— 1 " Dans la soirée du 23 juillet 1914 fut con- • nue la teneur de la note à la Serbie. Nous • avons, depuis cette date, vécu à Budapest beaucoup de belles soirées; mais pas une ne • fut aussi belle, aussi enthousiaste que celle-1 là. Les gens, en pesant les termes de ladite ! note, ne craignaient pas que la Serbie la rejetât, mais au contraire l'acceptât. Ce qu'on ; appréhendait, ce n'était pas la guerre, c'était ; qu'elle n'eût pas lieu. On sentait dans l'atmosphère, dans les regards et dans le mouvement des bras que nous n'étions pas disposés à accepter une solution pacifique, des explications. des promesses. Nous n'en voulions ] plus. La mesure était comble." l II serait difficile de proclamer en termes ; plus explicites la résolution qu'avait dès lors ; l'Autriche de faire la guerre quand même et | de la rendre inévitable quoi qu'il advienne.... LE HAUT COMMANDEMENT DES ALLEMANDS. Différentes mutations opérées tout récemment dans le haut commandement allemand dénotent, dit le " Temps," une révolution survenue dans les idées du grand état-major. En effet, alors que Guillaume II, abstraction faite de la faillite de son chef d'état-major général (faillite prévue et annoncée, dès 1906, par le colonel Gaedke) et du Tenvoi des généraux von Emmich et von Eichhorn, n'avait pris aucune sanction contre ceux de ses lieutenants auxquels la fortune des armes n'avait pas souri, alors qu'il avait même maintenu von Kluck, dont le manque de réflexion et l'impétuosité . avaient entraîné les résultats que l'on sait, soudainement nous le voyons donner un eoup de-barre formidable et nommer trois nouveaux commandants d'armée sur le front russe. Non content de cela, il porte une atteinte-grave, diront les intéressés—à la vieille tradition prussienne, en confiant le commandement d'armées à des artilleurs. Jusqu'au début de la présente guerre les officiers des armes spéciales n'arrivaient que par exception et en raison de mérites bien établis au commandement des grandes unités. Aujourd'hui, d'im seul coup, trois artilleurs deviennent commandants d'armée: von , Scholtz, qui était à la tête du 20e corps d'armée; von Gallwitz, autrefois inspecteur de > l'artillerie de campagne, et von Lauenstein, qui, avant la guerre, commandait la 14e division d'infanterie. Au point de vue de l'âge de ses. généraux, • Guillaume s'est aussi vu dans l'obligation de déroger à ses principes. Au lieu des jeunes i gens auxquels il voulait confier le commandement de ses troupes, il est contraint de n'em-; ployer que des vieillards. A l'exception des . princes héritiers de Prusse et de Vavière et i du duc de Wurtemberg, lesquels ne comman-^ dent que pour la forme, leurs chefs d'état-. major ayant toute responsabilité de la conduite des opérations, tous les autres com-. mandants d'armée ont de beaucoup dépassé i la soixantaine. Le feldmaréchal von Beneckendorff und Hindenburg—car tel est son véritable nom— ; (mis en disponibilité pour incapacité, alors qu'ils commandait le 4e corps), est dans sa 69e année ; von der Goltz en a 72 passées ; von . Bissing, le gouverneur de Bruxelles, 71 révolues: von Bûlow, 70; Mackensen (anobli en ! 1906), 65; von Hausen, ancien ministre de la L guerre de Saxe, 68; von Kluck (anobli en , 3907), 67; von Below, 65. Les seuls généraux d'une jeunesse relative ! sont: von Deimling, le commandant des [ troupes d'Alsace, qui est né à Carlsruhe'en T853; von Gallwitz, 63 ans; von Scholtz, 63 , ans; von Lauenstein, 59 ans; von Falkenhayn, . le remplaçant de Moltke, 58 ans. L'unique sapeur en vue. le général von Mudra, commandant le 16e corps et qui mène tout à ' l'armée du Kronprinz, à 63 ans. Nous voici loin de la tête de colonne très jeune que rêvait Guillaume. Mais il n'en est j plus .à compter celles de ses idées qui ont . avorté. l chez les socialistes du kaiser. On en croit à peine ses yeux quand on lit l'article que vient de publier le kamarade • Heilmann dans la socialiste " Chemnitzer i Volksstimme " :— 1 Deux choses existent seulement pour nous • aujourd'hui: vaincre ou capituler. L'Angle-\ terre nous traiterait certainement d'une manière clémente comme l'ont fait ceux du sud-ouest africain; l'Angleterre est si pru-' dente! Rendez-vous donc demi-Anglais: , ,1'Allemagne deviendra le Greyland, et vous ' garderez toutes vos marottes. Pour nous, 1 l'Allemagne reste l'Allemagne, et nous la défendrons contre tout ennemi. Dans cette ' lutte, ce n'est que l'intérêt de l'Allemagne qui ~ nous guide dans le choix de nos moyens. Nous ne sommes plus obligés d'avoir des égards spé-" ciaux envers qui que ce soit. Ce n'est pas agir contre les principes socialistes que d'aver-^ tir les Français que la seconde campagne d'hiver leur coûtera plus que des hommes " seulement. Nous voulons vivre de notre propre droit et j non par la grâce de l'étranger dans Bothaland ou Greyland. Pour cela une chose est nécessaire envers l'étranger: le pouce dans l'œil et 1 le genou sur la poitrine. Et si quelques saints pleurnichen sur le terrible sort de la classe ouvrière française, nous leur répondons: les j ouvriers français restent des hommes même a si nous échangeons des balles avec eux; mais vous êtes de vieilles femmes. Que ces per- 1 sonnages toujours hésitants prient, s'ils le 2 veulent, le Verrina de l'Internationale. Moi je vais chez Hindenburg. 3 Bon voyage " kamarade," mais n'est-ce pas t plutôt chez Hagenbeck que vous devriez aller? t . la main-mise boche, i 1 Extrait du " Bulletin des arrêtés pour la Belgique occupée " Avec l'approbation de son Excellence le gouverneur-général en Belgique et conformément à l'arrêté du 17 février 1915 (Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé, no. 41 du 20 février 1915), von ' Lumm a mis sous séquestre les entreprises " désignées ci-après:—Filature et Filteries Réunies, Bruxelles, Osséine et Engrais de Sel- - zaete, Selzaete, Société Géologique et Minière s Sambre-Beige, Bruxelles, Société Immobilière t d'Anvers, Anvers, Société d'Electricité du s Brabant. Il a nommé séquestres MM. August Dub- 3 bers pour les Filature et Filteries Réunies, - Bruxelles, dr. W. Zeiss pour la Société Osséine i et Engrais de Selzaete, Selzaete; bergassessor t, dr. Scheffer pour la Société Géologique et . Minière Sambre-Belge, Bruxelles; Ch.-O. . Schulz pour la Société Immobilière d'Anvers, s Anvers; Hans Drape pour la Société d'Elec-. tricité du Brabant. s —On annonce que le Tsar vient de gracier s le pubîiciste Bourtzeff, qui est rétabli dans s ses droits civils et pourra s'établir librement" t en Russie à l'exclusion des villes universi-. taires et des deux canitales. la vie a 0stende. HOPITAUX ET AMBULANCES. De notre confrère Gérard Harry, dans le "Petit Parisien":— Toutes les villas de la Reine des Plages, dont les propriétaires ont gagné le large devant l'invasion des Prussiens, sont occupées par des officiers teutons qui, selon leur habitude, les ont déjà converties en véritables porcheries. Les grands hôtels sont fermés. Les locaux de l'Athénée, l'hôpital civil, l'hôtel des Thermes, l'Hôtel d'Allemagne, l'Hôtel Fontaine sont devenus ambulances militaires; le collège épiscopal, quai de l'Empereur, est devenu hôpital pour malades contagieux (nécessité par les mœurs des nobles desservants de la Kultur); l'Hôtel de la Marine est réservé aux victimes civiles de la guerre: celles, peu nombreuses d'ailleurs, qu'atteignirent les bombes d'aéroplanes des Alliés. L'ex-grande station balnéaire éprouve, tour à tour parfois et simultanément, la commotion de la canonnade grondant dans la direction de Nieuport et le bombardement aérien. Et elle est devenue plage sans vitres et ville sans enseignes commerciales—voici comment: Les projectiles d'avions, qui ont endommagé assez sérieusement le quartier des installations maritimes et les environs du Phare, ont fait voler en éclats, dans Ostende-ville (rues de la Chapelle, des Sœurs-Blanches, de l'Eglise, de Stockholm, etc.), des milliers de carreaux qu'on ne remplace que par des planchettes de bois ou de carton: le verre est décidément trop fragile. Quant aux enseignes, les suaves Allemands ont ordonné la disparition de toutes celles rédigées en français et en anglais (des neuf dixièmes par conséquent), n'autorisant plus que des inscriptions flamandes ou allemandes. Il a fallu obéir sous peine de tortures; mais les frontons des magasins et autres établissements sont désormais muets; on a effacé toutes les enseignes sans les remplacer par leurs équivalentes teutonnes ou flamandes. Les mots: hôtel, restaurant, café, pâtisserie, etc., sont éliminés, il ne reste que les couleurs des mots oblitérés, des taches de peinture blanche, rouge, noire, d'un polyohrome ironique. On leur en fait voir de toutes les couleurs, à ces lourds despotes dont la stupidité égale parfois 3a sauvagerie et la rapacité ! ... Sur cette plage vide, en ce lieu de plaisir devenu théâtre de1 tragédie, en cette ville balnéaire, abandonnée et lugubre, ces bêtes de proie avaient,, au 35 mai, réquisitionné pour plus de huit millions de francs en dehors de la contribution de guerre et d'extorsions innombrables, à coups d'amendes infligées à n'importe qui , sous n'importe quel prétexte, comme dans l'affaire des pigeons. DE LA DIFFICULTE D'ECRIRE L'HISTOIRE. Ce fut une idée de bon journaliste que d'envoyer des correspondants " neutres " en pays ennemi, afin de savoir ce qui se passe là-bas dans la vie de tous les jours, ce que 'l'on dit, ce que l'on espère. Par malheur (ou par bonheur), tous les correspondants n'ont pas la même façon de voir, de juger, d'écrire. L'un voyage facilement, l'autre a horreur de se déplacer. Il en résulte de bizarres contradictions, produites par la différence d'humeur ou de caractère. " Comme pour nous faire sentir davantage fait remarquer le " Temps " que les impressions hâtivement recueillies n'auront jamais une valeur de documents, le "Petit Parisien " et le " Petit Journal," organes populaires de grande circulation, ont publié simultanément, dans le numéro de vendredi 2 juillet, les récits de visites faites à Budapest par leurs envoyés spéciaux. C'est la suite d'une série de correspondances intéressantes. M. de Smit, du " Petit Parisien/' a vu Budapest en noir:— " L'aspect de la ville de Budapest, dit-il. où j'arrive le 19, est lugubre, et partout règne la plus grande anxiété; dans la gare même je m'aperçois de ce malaise. Sur les quais et salles d'attente, la foule, composée de femmes et d'enfants, .est très dense; 1e Hongrois est généralement assez bruyant; ce soir-là, on parle à voix basse. On croirait assister à la levée d'un corps. Que va-t-il se passer, semble-t-on se demander, si l'Italie et peut-être la Roumanie, déversent leurs armées sur l'Empire déjà si affaibli? " Un pauvre cheval, qui reçoit plus de coups que d'avoine, me conduit cahin-caha à l'hôtel...." M. W.-M., du " Petit Journal," a vu Budapest en Tose :— " J'ai retrouvé, dit-il, la capitale hongroise aussi animée, aussi gaie qu'autrefois. Pas plus qu'à Vienne, on ne s'y croirait en temps de guerre. On voit que personne ne sait la vérité. Les lieux de distraction, les théâtres sont bondés et la foule se presse dans des cafés qui sont d'étincelants palais. " Ce public hautain, vaniteux, qui à aucur moment n'a l'allure bon enfant, le sourire affable du Viennois, ne consent pas à renoncei à des plaisirs, à un apparat qui. avant tout sont pour lui des signes de noblesse propres à satisfaire son orgueil démesuré. Le plus somptueux établissement, la confiserie Ger beaud, n'a jamais fait autant d'affaires. Soi propriétaire, un Genevois, que le peuple de Bucarest compare volontiers à Crésus, m'f déclaré qu'il était débordé par les commandes et que la centaine d'ouvriers qu'il occupe n< pouvaient arriver à fournir la clientèle." Notez que les deux voyageurs ont visite Budapest à la même époque, le même jour Celui du " Petit Parisien " élit qu'il est ar rivé le 19 mai dans la capitale hongroise Celui du " Petit Journal " écrit qu'il est part de Vienne pour Budapest le 18 mai au soir C'est la même ville, dans la même lumière que ces deux observateurs ont scrutée. I n'y a pas à douter de leur désir de " faire vrai." Concluez— Ernest Renan qualifiait l'Histoire de " pauvre petite science conjecturale," et con séquent avec soi-même, il affirmait tranquille ment que l'empereur Marc-Aurèle ne fut pas un mari trompé. Comment peut-on être cer tain de e>es choses après dix-sept siècles, alors qu'il n'y a pas moyen de savoir si la ville de Budapest passait gaiement ou tristement la iournée du 19 mai 1915?. moniteur belge. DES 1, 2, 3, 4, 5, ET 6 AOUT, ACTIONS D'ECLAT. Sont nonwnés chevaliers de l'Ordro de Léopold: . Le sous-lieutenant Preeer, des obusters de la 2e division d'armée, le premier sergent Viaene, T., du 24e regiment de ligne. , w . Est nommé chevalier de l'Ordre do la Couronne, W lieutenant Delanoeye. Sont nommés chevaliers do l'Ordre de I léopold II: ... Le maréchal des logis Gooris, des obusiers d«^ la 2o division d'armée, le maréchal des logis Greinier. .T., du 1er régiment d« guides; le caporal Boulanger, du 7e régiment do JiRne; lo soldat Ix>ngée, G-, télégraphiste de la 5e division d'armee. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est decernee au soldat Bernard. CREBIKTVEREENIGING VOOR BELGEN. Vu le projet de statuts d'une société anonymo à établir à L» Haye t<ous la dénomination : " Credietverecniging voor Belgen," dans le but de consentir à <i<s Belges réfugiés aux Pays-Bas des prêts sur garanties réelles ou personnelles, la Ministre des Finances et autorisé par arrête royal du 1er mai, à intervenir, à concurrence d'une somme de 200.000 florins P.-B., dans la formation du capital do ladite société. COMITE DE PRETS ET D'AVANCES. Par arrête ministériel du 2 mars, il est institué à La< Ilaye un e^omité de prêts et d'avances auquel seront appJi* cables les dispositions faisant l'objet des articles 1er, 2, 3, 4, 5 et 7 de J'arrête royal du 1er décembre 1914. J/e Comité fixera la quotité des avancer à consentir. Les avances 6ur créances exigibles à charge des Administration publiques belges seront laites sans intérêts; les avapce% sur créances non exigibles ou sur titres, à raison d'un intérêt annuel de 4 p.c. Le maximum des avances sera de 6000 francs, sana qu'aucun versement à valoir sùr leur montant puisse excéder 1000 francs par mois. Le montant des intérêts provenant do ces opérations scra> attribué à un londs de réserve destiné à couvrir les frais ainsi que les pertes éventuelles. L'excédent, s'il y en a, sera* tenu à la disposition du Ministre des Finances. Le Comité se réunira au moins une fois par semaine et prendra connaissanoe des demandes do prêts, qui seront formulées par écrit, avec l'indication dos titres invoqués à l'appui de la demande et de tous renseignements sur la. situation de fortune du demandeur pouvant aider à l'appréciation de sa requête. eUeJle-c-i ne sera accueillie que si elle rencontre l'approbation de tous les membres du Comité présents. Les séances du Ciomité ne pourront avoir lieu sans qua trois membres au moins y assistent. Un premier crédit de 2 millions de Irancs est ouvert aiv Comité pour le service des avances. Le Comité prendra les dispositions nécessaires pour l'organisation de 60n sc-rvice financier. M. le Baron Fallon, Envoyé Extraordinaire et Ministre Plénipotentiaire de S. AT. le Roi des Belges, est nommé président d'honneur du (Comité. Mgr le Prince Albert de Ligne, Conseiller de Légation-, osb nommé président eflectif. MM. Rom bouts, Directeur général au Ministère des Finances, commissaire du Gouvernement près la Banqu* Nationale de Belgique, Goffart, Consul général do Belgique à Flessingue, Dierckx. (Commissaire d'arrondissement, André Simonis, 6ont nommés membres du même Comité. échos! Du travail pour les Belges. L'Union belpre de Glasgow est informée par les mines de Holytown de ce que celles-ci ont assez d'ouvriers pour le moment. Les mineurs qui ont correspondu an sujet de ces mines avec le secrétaire de l'Union belge, M. G-Nelissen, 113, West Regent-vstreet, Glasgow, sont priés de ne plus donner suite à cette correspondance jusqu'à nouvel avis. L'Union belge tient note de leurs offres de service, et se fera un plaisir d'y recourir à la première occasion. Pour l'Union belge de Glasgow, Le secrétaire, G. NELISSEN-Les Belges réfugiés a Walsall. Grâce à Pobligeaneïe de la direction dit " Picture Palace " de Walsall, qui a permis une collecte des plus fructueuses, nous venons de recevoir pour les soldats belges au iront la somme de £3 3s. 4£cL, que nous avons transmis à qui de droit. MM. Stoffyn, Bowen, Van Son et Pay sa: sont particulièrement dévoués pour la réussite de cette fête. A la société "Belgica." Rappelons que c'est demain mercredi, à 3 heures, qu'alira lieu à la société "Belgica," 20, Hanover-square, l'intéressante conférence; de M. Eugène Standaert. Le dévoué député de Bruges, qui est allé» porter la bonne parole dans l'Afrique du Sud, , nous parlera de sa mission au pays des Boers* BONS MUNICIPAUX DE LA VILLE DE PARIS. Tout comme il y a six mois, la Ville de* Paris, pour les nouveaux "Bons .Municipaux"" qu'elle offre en ce moment au public, s'adresse à toutes les bourses. En effet,-alors que les " Bons à ordre" sont de 100,000irancs minimum—les coupures au porteur sont de 100, 500, 1000, 10,000, 100,000 et 1 .million, de* francs. L'expérience ayant démontré que certains prêteurs ne désirent s'engager que pour une courte période la ville a pensé qu'il ne lui convenait pas de se priver délibérément de * cette cilentèle. C'est pourquoi elle offre, non seulement des bons à l'échéance d'un an, portant intérêt à ofr. 50 pour cent Fan net de tous impôts, mais aussi des Bons à six mois dotés d'un intérêt de 5 fr. 25 pour cent l'an également net d'impôt. Rappelons que ces. Bons confèrent à leur® souscripteurs un droit de priorité aux emprunts que la Ville de PaTis aurait à émettre avant leur échéance, qu'ils sont délivrés immédiatement contre versement en espèces, et qu'ils constituent un placement de tout premier ordre, le crédit de la Ville de Paris étant toujours resté, indiscutable. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seule* autorisées par le gouvernement britannique d« présenter des ouvriers belges aux patron* anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dans le industries agricoles o» du génie civil. Des offres de service doivent être faites à ln Bourse du Travail la plus proche du domicil*; pouT l'adresse se renseigner au bureau de postèi ae la localité. Des belges se trouvent dans les asiles Al réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourse» du Travail qui sont établies dans ces asile*', d'autres Belges résidant à Londres, à la Bour* ) du Tiavail à Aldwych Skating Rink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.t.p. ARISTIDE Abrassart, soldat interné au baraquement 18 à Harderwyk. Hollande, serait heureux du recevoir un arc de la force de 45 Kos., ainsi que six flèches. DAME belge, 27 ans, demande place pour aider ménage ou iemme de chambre dans un hôtel.— M. C. M., 13, Eastcheap, Letchworth (Hcrts). * DENT ISTR Y.—VIOT OR CO T T LS,d'Anvers (ru* Quellin), consultations tous les jour.-, de 2.30 à 6 heures.—Qx.lord-strcct, 351. Téléphone 2782 Mayfair. HPOLLEMACRE, sergent au 8e de ligne. • interne au camp d'Harderuyk, Hollande, voudrait un dictionnairo Irancais-anglais.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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