La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1593 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 22 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/057cr5p56g/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

The Newspaper ^for Belglans LA MÉTROPOLE ONE PENNY 1|0,t! cihq cehtwm suide i vuf ceht fyiîïiP»T. DIT rENTIHKl PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery L&ae, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. (3 mois 9 sta: 6 mois 17 sta. 1 an 32 sta. I'ornSEHT : DIX CEUTIMO ç>fi« ANNEE MERCREDI 22 MAI 1918 No. 142 LA GRANDE GUERRE CjhJfcfcAJM UU Ça-XJ3Ea»»3El L'anarchie en Russie ■Avance française contre Kemmel n 1 l 4 _ J - ¥ J uuinuai ucincni c Mardi midi. L'activité sur le front occidental de cornât a été plus grande, particulièrement dans j nuit de dimanche à lundi, mais les opérais entreprises sont restées toutes locales. Les Français ont effectué dimanche soir ne attaque limitée mais réussie à l'est et au «rd-est du village de Locre, c'est-à-dire sur «confins mêmes de la colline du Kemmel. te ont atteint, dit le communiqué, "tous :urs objectifs " sur un front d'environ 4.000 litres, et ont capturé plus de quatre cents tisonniers. Les Allemands représentent évidemment ttte opération comme une forte attaque con-re le Kemmel et, partant de cette supposi-ion, ils ont beau jeu à prétendre qu'elle rhoua. Il est évident que toute avance alliée ntre Locre et Kemmel, surtout au nord de ette position, peut conduire à la réoccupation lu premier bastion d'Ypres, et le haut com-nandement a certainement dû tenir compte le cette éventualité. Mais il e§t non moins latent que son objectif immédiat n'était qu'un 'bord " dans la direction de la colline, as-n analogue à ceux qui précédèrent dans la ataille de Verdun la reprise de Douaumont. Les Français, et avec raison, font preuve le la plus grande prudence, ils n'avancent p'après une préparation sérieuse, selon un ilan bien mûri et avec la quasi-certitude du uccès; le nombre élevé des prisonniers qu'ils Mt capturés montre à lui seul combien ils ont éussi. Nous ne dirons pas qu'ils sont à la reille de reprendre le Kemmel, car il faut s'at-endre à une vive réaction allemande, mais ious prétendons qu'ils ont tous les atouts en nain pour réaliser ultérieurement cette opé-ation.Sur le reste du front, on ne signale que les coups de main. Les Anglais ont effectué les raids réussis dans le secteur d'Albert et à 'est d'Hébuterne, et repoussé des entreprises demandes au nord de Hinges (Béthune). )ans cette région, l'ennemi s'est livrer à un noient bombardement à l'aide d'obus à gaz. Les Français, dans la direction de Bermé-icourt (nord-ouest de Reims) ont pénétré jusqu'à la troisième tranchée ennemie, ont effec-un bon travail de destruction, et se sont étirés avec des prisonniers (dont un officier) 5 quelque matériel. Des patrouilles françaises 'amenèrent aussi des prisonniers à l'ouest de Castel. Des tentatives de coups de main allemands furent repoussées dans les secteurs de Uuclère et du bois du Chevalier. L'activité 1 artillerie a été surtout grande dans la vallée •e l'Avre, les secteurs de Hangard, de Mont-Mer et de Lassigny. Le beau temps continue à favoriser les opé-ations aériennes. Dimanche, les pilotes britanniques abattirent 27 avions et trois ballons illemands et forcèrent trois aéros à la descen- 6 En outre, un grand avion de bombardement fut descendu par l'artillerie. Les avions 'nglais de bombardement lancèrent 32 ton-'es de bombes, 17 pendant le jour et 15 rgn-®>nt la nuit. L'aérodrome allemand de St-Denis-Westrem (Gand) en reçut sa part. Pendant la journée de lundi, les Anglais entreprirent un nouveau raid en Allemagne. « allèrent lancer une tonne de bombes sur b casernes, l'usine à gaz et la gare de Lan-™u. Le chemin de fer fut atteint à plusieurs «Prises et deux incendies éclatèrent. Tous les «ibardiers regagnèrent leur base, apparemment sans avoir été inquiétés. Landau est une nie industrielle de 20.000 habitants du Pala-'nat (Bavière) à 30 kilomètres au nord-ouest Carlsruhe. On y trouve des fonderies, des briques de machines ; c'est aussi une forte-(sse aujourd'hui démantelée. Les aviateurs américains ont descendu sa-ne<ii deux avions ennemis. JL Baker, ministre américain de la Guerre, d déclaré samedi que les Américains occupent ^a|ntenant, au point de vue de la longueur fs lignes qu'ils défendent sur le front occi-enta', le troisième rang parmi les Alliés, jjjig occupé jusqu'à présent par les Belges, jst un bon commencement ! communiqué officiel de l'Amirauté dit Pe des reconnaissances aériennes ont établi "t que depuis le 23 avril aucun changement ne s'est produit dans la situation à Zee-et que " la plus grande partie " des l'°Us-marins et torpilleurs ennemis basés sur a cote des Flandres a été immobilisée à BrU-P depuis l'opération de blocus contre Zee-kruSge.troubles continuent en Russie. Poursui-nt sa courbe descendante, ce malheureux ' l's est maintenant en proie à l'agitation L n te, conséquence naturellé du régime Lchévistes, et dont ceux-ci commencent ^ Wquiéter. A Pavlovsky Posada, petite ville ISlne de Moscou, des paysans excités tar icrieii uc uaauau les anarchistes et furieux de la disette des vivres incendièrent le bâtiment du Soviet local, sur quoi des gardes rouges mitraillèrent la foule faisant trente victimes. A Pétrograde, d'après une dépêche du 13 avril, l'agitation anarchiste a, paraît-il, été complètement supprimée ; 80 organisations ont été dissoutes et plus de 500 anarchistes arrêtés. La ville paraît avoir été bombardée pour rétablir l'ordre! A une séance du Comité central des Soviets tenue à Moscou le 14 mai, Lénine a annoncé son intention d'abandonner aux Allemands la forteresse d'Ino, la seule défense de Pétrograde à l'ouest. Les quatre ministres des puissances de l'Entente à Jassy, ont présenté le 19 mai au gouvernement roumain une note collective dans laquelle ils font les réserves nécessaires au sujet des nouveaux arrangements conclus en dehors d'eux sur la navigation du Danube et sur les conséquences que ce régime provisoire pourrait entraîner. La Chine et le Japon ont conclu un traité d'alliance défensif contre l'Allemagne. Le gouvernement des Etats-Unis, en prenant connaissance du traité, affirme à nouveau son opinion que toute intervention alliée en Sibérie doit être entreprise à la requête de la Russie. D'après le correspondant du Times à Washington, l'Amérique reconnaîtrait le gouvernement bolchéviste si ur^e telle demande était faite. Gageons que si le président Wilson espère sérieusement ce résultat, il attendra longtemps...Le gouvernement britannique se propose de publier aussitôt que possible les preuves du complot germano-hollandais. o O Le pillage de la Belgique Cyniques aveux de la propagande allemande en Espagne Le département américain des Affaires étrangères a rendu publique la copie d'une circulaire distribuée en Espagne par des propagandistes allemands et exaltant "ce qu'on fait" les armées allemandes. Le département dit que l'origine allemande du document a été établie. La circulaire, rédigée en espagnol, assure notamment ; Outre une quantité non précisée de matériel de guerre, capturé sur les champs de bataille, les Allemands ont pris, en France et en Belgique, un butin incalculable, comprenant : 417 montres de précision ; 5.016 montres de valeur moyenne ; 18.076 vêtements de dessous ; 15.123 objets brodés et mouchoirs de femmes; 3.705 parapluies et parasols; 1.876 cuillers en argent ; 523.000 bouteilles de Champagne. Ces chiffres révèlent une grosse augmentation sur ceux de la campagne contre la France en 1870. La circulaire continue : En Belgique, outre beaucoup de trésors artistiques, ils (signifiant les soldats allemands) ont confisqué des peintures à l'huile évaluées à 3 millions de francs. En raison de la traitrise du cardinâl Mercier et d'autres prêtres contre les soldats allemands au bon cœur, ils furent contraints de donner une sévère leçon aux catholiques belges et français. Les cathédrales détruites sont 4 ; rendues inutilisables, 8 ; églises détruites, 27 ; rendues inutilisables, 34 ; total, 73. En Pologne aussi, un grand nombre d'églises ont été détruites pour des raisons militaires. Les chiffres à ce sujet n'ont pas encore été publiés. Par suite de la stupide opiniâtreté du peuple belge à continuer la lutte après sa sanglante et définitive défaite sur le champ de bataille, les officiers allemands ont été forcés, contre leur gré, de punir de nombreuses personnes riches et des citoyens aisés. Ce moyen a procuré au Trésor allemand : punitions, 87 millions de francs; gages, 13 millions de francs; représailles, 15.7s0-000; contributions forcées, 4.320,850 ; total : 120.070.850 francs. Ce total comprend une amende de 15.000 francs imposée aux enfants alsaciens qui s'obstinent à parler le français et refusent d'étudier la belle langue allemande. Ces statistiques sont d'utiles avertissements aux neutres. S'ils pensent encore à prendre parti pour le Alliés, qu'ils prennent l'avertissement du sort des autres. Ces cyniques statistiques — qui n'exposent qu'une faible partie du pillage dont est victime la Belgique depuis 1914 — constituent un nouvel aveu digne d'être noté- MERCREDI 22 MAI 1918 Nos provinces perdues La naturalisation des habitants des parties cédées des provinces belges de Limbourg et de Luxembourg Le Moniteur belge, journal officiel du gouvernement, publie, dans son numéro du 18 mai 1914, un arrêté-loi "accordant aux descendants des habitants des parties cédées du royaume qui ont perdu la nationalité belge par suite des traités du 19 avril 1839, un nouveau délai pour acquérir la qualité de belge". On. sait que dès le lendemain de la séparation, une loi du 4 juin 1839 permit aux habitants des parties cédées du Limbourg et du Luxembourg de recouvrer la nationalité belge par une simple déclaration de volonté, suivie de l'établissement de leur domicile sur le territoire du Royaume . Cette faveur fut constamment maintenue et étendue à leurs descendants par une série de lois périodiques dont les principales sont celles de 1845, 1875, 1894, 1911. La loi de 1911 étant venue à expiration, l'arrêté-loi du 18 mai 1918 n'est que le renouvellement d'une faveur traditionnelle qui dispense les intéressés des formalités ordinaires de la naturalisation. La seule innovation introduite par cette dernière mesure législative consiste à assimiler à la condition reprise de domicile en Belgique, la présence sous les drapeaux de l'armée belge ou l'inscription sur les registres des réformés de cette armée et à donner à ceux de soldats qui les avaient demandées, des facilités spéciales pour faire leur déclaration. On sait que des Luxembourgeois du Grand-Duché, descendant d'habitants des parties cédées, servent en assez grand nombre dans l'armée belge. La loi nouvelle permettra à ceux d'entre eux qui en manifestent la volonté d'acquérir la nationalité du pays pour lequel ils combat-: tent. O o La ''justice" allemande en Belgique La presse hollandaise s'occupe de la création de tribunaux criminels allemands en Belgique. A propos de cette mesure, prise à la suite du refus de siéger opposé par les magistrats aux violences de l'occupant, le correspondant bruxellois de V Algemeen Handelsblad d'Amsterdam (4 mai 1918, édition du soir) écrit, notamment : Parmi les " activistes " on trouve des oiseaux de plumages divers. Il en est même de très rares. Un de ceux,-ci en vint à l'idée de féliciter les juges qui, par leur départ, ont laissé la voie libre. A l'entendre, une fois de plus, l'heure de la Flandre venait de sonner; et l'homme adjurait les Allemands de saisir 1 maintenant la belle occasion et de désigner, uniquement, des juges " activistes " en lieu et place des " grévistes ". Il était grand temps, pensait-il, de passer aux actes. Où notre hom. j me dénicherait de suffisantes forces d'opinion " activiste " pour en façonner toute une magistrature battant neuve, il négligeait naturellement de nous le dire. Au demeurant, un improvisateur n'est pas obligé de penser à tout! Les Allemands, qui, visiblement,ne tiennent pas aux improvisations, n'ont point épousé cette idée. Mais quand ils se furent aperçus | que, définitivement, la magistrature belge s'en tenait à son attitude d'abstention, ils préférèrent solutionner la question eux-mêmes. En résumé, les quelques rares Fla-! mands sincères, entraînés par leur aveugle passion linguistique dans le sillage des agents de l'Allemagne, doivent commencer à s'apercevoir qu'ils sont dupés; ils voulaient des magistrats uniquement flamands, mais ils seront jugés par des Allemands; la langue flamande qui, sous le régime belge, était celle de la justice en Flandre, au lieu de triompher davantage, disparaît pour faire place à la langue allemande. Et la germanisation ne fait que commencer. o o Pour la libération de la presse Nous avons suivi avec un intérêt que l'on comprend l'admirable campagne de Lysis dans l'Homme libre contre la Société européenne de publicité, succursale de la firme Haasenstein et Vôgler, de Berlin, fonctionnant en pleine guerre en plein Paris. Cette campagne aboutit à la mise sous séquestre de la Société. Aujourd'hui elle est l'objet d'une instruction pour commerce avec l'ennemi. o o Skoropadzky va se rendre à Berlin On attend prochainement à Berlin la visite du général Skoropadzky, le pseudo " hetman " de l'Ukraine, qui sera reçu par l'empereur. Italie et Belgique Création d'une Ligue italo-belge à Rome La Revue d'Italie (15 avril 1918) annonce, sous la signature de Mario Gran-gieri, la constitution de la "Lega Italo-Belga" ; Prochainement aura lieu la constitution définitive, à Rome, de la " Lega Italo-Belga ", qui a pour but de resserrer les liens entre les deux nobles pays. Cette association, dont l'initiative est due à M. Gerolamo Baes Verfaille et à M. Delfino, avocat, a déjà réuni un ensemble d'éléments qui en feront l'une des plus importantes associations internationales. Les Belges résidant en Italie et un grand nombre d'Italiens ont donné leur adhésion ; nous signalons celles des ministres italiens Sacchi, Bissolati, Fera, Co-losimo, Dari, des sous-secrétaires d'Etat De Vito et Gallenga, de l'hon. Comandini, commissaire de l'Assistance civile, des prof. Sergi, Chiovenda, Cumont, Ottolenghi, Orano, Pot-tier, Severin, Fanny Salazar Zampini, Vidari, du sénateur Scialoja, des députés Amici Giovanni, Arca, Fraccacreta, Lapegna, Lorand, Manfredi, Maury, Ruini, Sipari, Tasca di Cuto, des échevins de Rome Di Benedetto et Ollando Paolo, des conseillers communaux de Rome Del Vecchio, Franzetti, Martire, du général Ferrero di Cavallerleone, du vice-consul d'Italie à Bruxelles M. Uttini, de nombreux consuls de Belgique en Italie, et d'autres personnalités du commerce, de l'industrie, de la science, de la politique. La ligue a déjà donné preuve de son activi-I té en organisant au Théâtre Argentina, à Rome, une magnifique manifestation italo-belge, où M. Georges Lorand, député belge, a prononcé le magnifique discours que la Revue d'Italie a eu l'honneur de pouvoir reproduire in extenso. D'autres manifestations seront organisées par la ligue, surtout des conférences, des publications de propagande et tout ce qui peut contribuer non seulement à renforcer la résistance contre l'ennemi commun, mais aussi à faire connaître et aimer la Belgique en Italie et l'Italie en Belgique. Avant la guerre, les deux pays ne se connaissaient que fort peu. Une élite d'hommes d'affaires ou d'études avait une exacte connaissance des deux pays. Il faut maintenant que, outre les intellectuels, les hommes d'affaixes, les hommes politiques, les autres classes des deux pays apprennent à se connaître. C'est l'œuvre à laquelle la ligue s'attachera, et elle y réussira, car elle aura l'appui sincère et constant de tous les hommes qui comprennent tout le bien qu'il est possible d'en obtenir. La victoire des Alliés ne serait pas complète si, en même temps, on n'établissait des relations très intimes entre eux. Ce sera là la véritable et la plus durable victoire, garantie de la paix future. Le siège de la ligue est à Rome, 9, piazza di Spagna, où on peut envoyer les adhésions ou demander des renseignements en écrivant à M. le professeur G. Morabito, secrétaire général de la Ligue. O O Les brutes boches Dans les " Kommandos " allemands Un Belge, évadé d'Allemagne, où il a été mis au travail dans des "Kommandos", c'est-à-dire dans des détachements de travailleurs organisés militairement, rapporte le fait suivant dont il a été témoin oculaire et qui s'est passé au "Kommando" Krupp 11, ho. 40, dépendant de Sennelager, situé à Borgebor-beek : Le 14 janvier 1918, à 16 h. 30, un prisonnier anglais a été tué par une sentinelle, dans les circonstances suivantes : Il manquait un homme pour aller chercher le café ; la sentinelle entra dans la baraque en disant : " Vous allez voir, je vais vous amener un Anglais ". Elle ordonna, en effet, à un Anglais d'accompagner les autres ; celui-ci, blessé au pied, discuta ; la sentinelle le fit sortir en le menaçant de la crosse de son fusil ; l'Anglais repoussa la crosse pour ne pas recevoir de coups ; alors il se passa cette chose affreuse : la sentinelle épaula, visant l'Anglais, qui se trouvait à 10 mètres. Pendant 20 secondes au moins il visa; personne ne croyait qu'il tirerait. Le coup parti cependant et l'Anglais, atteint en pleine poitrine, fut tué sur le coup. La témoin affirme que la sentinelle a commis ce crime froidement, il était à 1. m. 50 d'elle, il ne pensait pas qu'elle tirerait, sinon il l'aurait empêchée. Le colonel du camp félicita la sentinelle. Il y eut enquête sur cette affaire, l'officier enquêteur était d'avis que la sentinelle n'avait pas bien agi. Il disait : "die bose Schie-serei ". Témoin de ce crime, X..., soldat français, né à Y..., ville française et habitant Z..., en Belgique, évadé avec témoin. Les officiers anglais qui ont quitté le camp, le lendemain de ce drame, pour séjourner en Hollande, étaient au courant. No. 142 Le raid aérien sur Londres Nous donnons encore ci-dessous quelque: détails au sujet de l'attaque aérienne de di manche : Un nombre considérable de gotha; semble avoir participé au raid de diman che et on l'évalue à une trentaine d'ap pareils engagés. Le premier groupe d'avions fut signa lé dans l'estuaire de la Tamise vers onzi heures du soir et longea la côte nord est du Kent, en se dirigeant vers Lon dres. Les canons de la défense attaqué rent aussitôt avec énergie les pirates Un des gothas fut bientôt poursuivi pa. un aviateur britannique, qui le vit dispa raître dans les nuages. Peu après, l'ap pareil, qui avait été irrémédiablement at teint, descendit en flammes. Les autres avions pénétrèrent à l'in térieur, au-dessus du Kent, laissant tom ber des bombes à plusieurs endroits sans causer des dommages. Un second groupe de gothas prit li chemin de la oapitale anglaise, par I; côte de l'Essex, où un des appareils fu descendu par le feu des canons. Quel ques douzaines de bombes furent jetée: à proximité de certains districts de Lan dres, provoquant des dégâts considéra bles à certains immeubles. Etant donné l:e dommage matériel eau sé, le nombre des victimes ne fut pa élevé. Tous les gothas furent attaqués ave' vigueur par la défense aérienne. Quelques-uns de ceux-ci tentèrent <i< prendre leur route le long de l'estuaire de la Tamise, d'autres allèrent vers l'est un certain nombre de gothas paraît avoi été touché au cours de leur tentative pou atteindre la capitale anglaise. Troi d'entre eux pour le moins ne parvinren pas à s'échapper, deux ayant été des cendus avant d'avoir traversé la côte e un troisième ayant été abattu par 111 aviateur britannique. Un cinquièm avion, entouré de flammes, tomba dan la mer, tandis qu'un sixième appareil au rait été vu faisant une chute dans l'o céan. D'autres renseignements apprennen qu'un septième gotha aurait été vu s'ab battant en flammes dans la mer. La per te de ces deux derniers appareils n'es pas officiellement confirmée. Le nombre des victimes s'élève à 3 tués et 161 blessés. A part deux incen dies dont on eut vite raison, le., dégât furent surtout occasionnés par les explo sions. LL. MM. le roi et la reine d'Angleter re, la reine Alexandra eit la princess Victor ont rendu visite aux quartiers le plus éprouvés. o o Le Kaiser porte la guigne A propos de la victoire belge du 17 avril Du correspondant du Times au fron britannique : D'après les déclarations de certains prisor niers, récemment capturés, le Kasier se trot vait personnellement à l'attaque du front bé ge le 17 avril, qui fut un échec retentissant Il avait l'intention de remettre l'insigne d la Couronne de chêne au commandant de I première division du Landwehr, qui avait pri la tête de cette opération, au cas où elle réus sirait. Il est inutile de dire que le commandar ne reçut jamais sa décoration et que l'admira ble résistance des Belges vint ajouter une un: té à la liste des occasions auxquelles la préser ce impériale porte malheur à l'armée allemar de. Quelques officiers parlent avec amertune d cette aventure et font des commentaires qu: en Allemagne, seraient considérés comm " lèse-majesté ". o o Mensonge allemand Le service de propagande allemand répanc au sujet des conséquences du bombardemer de Paris par le canon à longue portée, l'infot mation suivante qui est une nouvelle preuv — s'il en était encore besoin — de la manièr fantaisiste dont il rapporte les événements d France : " Les autorités militaires ont supprimé le permissions des soldats résidant à Paris afi d'empêcher que l'on connaisse, au front, k résultats obtenus par les canons allemands. " Plusieurs services militaires ont été tran: férés hors de Paris. La population quitte I ville dans la mesure du possible." Paris n'ayant pas été bombardé depuis pli sieurs semaines, on voit que nos ennemis n'01 aucun mesure dans l'exagération du mensoi ge-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods