La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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23 February 1918
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s.n. 1918, 23 February. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pg1hh6d840/
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The Newspaper for Belgiarg» LA MÉTROPOLE ONE PENNY moirr: cinq cehtimes hollande : vijf cent coïtihent: dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telephcme : Moîborn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25" ANNEE- SAMEDI 23 FEVRIER 1918 i i No. 54 GRANDE GUERRE Les crimes du bolchevisme k Rétrogradé en dix jours ? I Les Anglais devant Jéricho I La promenade militaire allemande se pousuit, en Russie, selon les prévisions, Ile Dr. Ha roi d Williams, le correspondant toujours si bien informé de la Daily Chronicle prévoit que si la paix n'est pas conclue, Hindenburg entrera à Pé~ irog-rade dans les premiers jours de mars. ;Le Kaiser pourra,' dans ce cas, rétablir un régime autocratique allemand au premier anniversaire de la fameuse résolution...Les derniers communiqués de Berlin disent que jeudi midi, le front allemand, qui se déplace d'une seule pièce entre le golfe de Finlande et la frontière galicienne, avait atteint (du nord au sud) la ligne Leal (105 kilomètres au sud-ouest de Rêvai) - Pernignal - Lemsal - Volmar -Minsk - Rovno. L'occupation prochaine de Reval, Pskoff, Mohileff et Kieff ne paraît pas douteuse. Les Russes n'offrent aucune résistance. A Lemsal seulement, il y a eu un court combat, qui s'est terminé par la capture de 500 prisonniers et de, 20 canons. • Et non seulement les Russes ne se battent pas, mais ils négligent même de détruire leur matériel, contrairement aux Ordres "officiels" qu'ils ont reçus. C'est çe qui explique l'énormité du "butin" M le communiqué allemand énumère vec une complaisance visible : un général commandant d'armée, plusieurs comptent s de division, 425 officiers, 8.700 o/dats, 1.353 canons, 120 (?) mitrailleurs, 4 à 5.000 autos, des trains avec mil-dragons, dont un grand nombre char-» de vivres, des aéroplanes et "une uantité incalculable d'autre matériel de fuerre' '. : t-n fait intéressant de l'avance aliénant au point de vue militaire, c'est )ue les troupes du général von Eichorn ®centrées dans l'île de Moon (archipel golfe de Riga) au nombre de plusieurs piments, ont traversé le détroit de Moon sur la glace et ont formé, par un iébarqueme>nt et une avance sur la côte jEsthonie, l'extrême aile gauche de la fene. I Les dernières correspondances de Pé-jograde donnent des détails intéressants Ijuf l'effet qu'a produit dans les milieux Paximalistes la reprise de la guerre. Il ppert que la proposition de capituler fut ec'dee par une majorité d'une seule voix [ après un débat orageux, dans une eMce nocturne du Conseil des commises des peuples et qu'elle fut radioté-pphiée à Berlin ans avoir été sou-?e au "parlement" bolchéviste, à sa-01r 'e comité exécutif des Soviets. Des fussions qui eurent lieu, il résulte que Mine et Trotsky préfèrent faire la paix fec 'e militarisme allemand, lui oéder f grands territoires et lui, payer une )rte indemnité plutôt que de déposer le °uyoJr et abandonner la désastreuse ^Perienoe qu'il font subir à leur malheu-:ux pays. 1 La presse bolchéviste garde un silen-P Presque complet sur les événements f .ces derniers jours. Les journaux so- ■ '^tes russes de droite font ressortir E a caP'lotion de Lénine et Trotsky ■ uve que ceux-ci sont des aventuriers Kî Pri-ncipes et assène un coup irrépa- ! lin, -'a cause du socialisme et de la dé- ■ c,atie dans le monde entier. Ces cri-WuÇs ouvriront-elles enfin les yeux aux » 'sans européens du bolchévisme. ■rant/ P°Pu^at'on de Pétrograde, télé-P !■ ie le Dr. Williams, torturée et ha-|W , jusqu'au dernier point par le rè-■raît°CH Viste et réduite à la famine, ïdifF'' SOn erîsernt>le, absolument HeUr'rente ^ ' approche des Allemands." l?mmllXi en<:ore s' e^e ne les salue pas ■milf Ces ''Aérateurs ! Voilà où le ma-|Lh«* a mené la Russie. Quant aux Btirs U,Stes' essaient, comme tou-WL^ r'\d°nner le change. Dans une KUr amPoul'ée, ils reconnaissent | c lU1' ce que tout le monde savait depuis longtemps, que la "classe ouvrière allemande" n'a pas répondu à leurs appels; ils commandent à toutes les organisations soviétistes de "recréer l'armée" et d'en expulser les "éléments pervertis", et ils enjoignent à la bourgeoisie, "qui sous le Tsar et Kerensky" évita le fardeau de la guerre et tira profit de ses infortunes {sic)", de remplir son devoir. Le® malheureux n'oublient qu'une chose, c'est qu'ils sont eux-mêmes la cause de la démoralisation de l'armée et que tous les officiers qu'ils ont fait assassiner étaient des " bourgeois La presse anglaise se montre fort sévère pour les Bolchévistes. La Daily Chronicle, qui, à certain moment, pressait à la reconnaissance du " gouvernement " soviétiste par l'Angleterre et faisait réclame tapageuse à son "envoyé ' ' à Londres, se voit forcée d'écrire aujourd'hui : "Les soldats russes — ceux qui restent — ne prennent pas la peine de détruire leur matériel. Il ne semble guère leur venir à l'idée que les canons' et les autos furent fabriqués pour eux par le travail d'ouvriers alliés et qu'ils furent envoyés à leur secours avec de grands risques par des marins alliés — principalement des ouvriers et des marins anglais — et qu'ils en font aujourd'hui cadeau à l'ennemi commun, pour qu'ils soient employés contre les frères de ces ouvriers et de ces marins sur le front occidental. " Le bolchévisme est une doctrine qui affecte de considérer tous les ouvriers comme dès frères; mais la gratitude fraternelle exemplifiée ainsi par les bolchévistes au regard de nos propres ouvriers ! est, nous le craignons, d'un type trop révolutionnaire pour être très largement appréciée parmi eux. Il n'est pas difficile de conjecturer ; les grandes lignes de la politique allemande. Us iront à Rétrograde et MM. Lénine et Trotsky, ayant rempli leur rôle, disparaîtront. Le monde pourra être aussi indifférent à ce qu'ils deviennent qu'il l'a été au sort inconnu de Ké-rensky. Les Allemands se protégeront contre la contagion bolchévistes en supprimant le bolchévisme dans son propre habitat; et, en agissant ainsi, ils acquerront la gratitude involontaire de la masse de la population russe, qu'on doit supposer avoir, comme la masse de toute autre population, un appétit final profond pour l'ordre et qui a été soumise à la famine, torturée et terrorisée au delà de toute endurance par les désordres du régime révolutionnaire. "La politique allemande s'occupera ensuite de consolider des gouvernements séparés en Grande Russie et dans l'Ukraine, et on croit qu'elle vise à perpétuer leurs différends en faisant de l'Ukraine une république et de la Grande Russie une monarchie sous un Ro-manoff révolutionnaire. Les deux états seront soumis à la domination allemande qui pourrait ensuite s'exercer aisément encore plus à l'est." Pour y mettre un terme, il n'y a évidemment qu'un remède : battre l'Allemagne et écraser le militarisme allemand. Les fronts ne présentent qu'une activité moyenne. Le grand raid français à l'est de Nancy a donné 525 prisonniers, dont onze officiers. Les aviateurs italiens traversant les Alpes, ont bombardé Inns-bruck.La .saison dès pluies touche à sa fin en Palestine et les troupes britanniques ont repris leur avance. En deux bonds successifs sur la route de Jérusalem à Jéricho (vers l'Est) elles sont parvenues à 6 kilomètres et demie de la ville oélè-bre par le siège de Josué, malgré les averses et la résistance obstinée des Turcs. Ceux-ci sont désavantagés par la configuration du terrain en pente. Au nord de Jérusalem, dans la direction de Séchem, l'avance se poursuit aussi sur un front de six kilomètres. La Conférence socialiste de Londres Deuxième journée A la réunion d'hier, au Central Hall de Westminster ne se trouvaient que les représentants de la Grande-Bretagne, de France (socialistes seuls), d'Italie (non-officiels), et de Belgique et, à titre consultatif seulement, les délégués du Sud-Afrique, de la Roumanie et des Slaves du Sud. Donc parmi ceux-là, ni les Zimmerwaldiens de la C.G.T. et d'Italie, ni les Litvinoff et Kameneff recte Sobelsohn, alors qu'on avait invité la Grande-Bretagne, l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, l'Amérique, la France, la Russie, l'Italie, le Portugal, la Belgique, la Grèce, la Serbie et la Roumanie. On attendait néanmoins les délégués de la C.G.T. D'après le compte rendu officiel, ce fut M. Albert Thomas qui présida la réunion. Il déclara qu'il n'y avait, pratiquement, qu'une seule manière de voir dans tout le parti socialiste français (à part sur les crédits de guerre où la majorité pour fut mince, N. d. 1. R.) " Il n'y eut jamais, dit-il, depuis le début de la guerre une aussi saine et unanime collaboration entre le parti socialiste et la Confédération du Travail. Le Conseil national français, il y a quelques jours, enregistra son accord à une telle majorité que l'on peut la considérer comme unanime. Les discussions de Paris lui donnent la certitude que l'on peut se mettre d'accord sur le mémorandum britannique des buts de guerre. Les délégués français comme les autres proposeront des amendements mais le mémorandum est une excellente base. Les délégués voudront montrer aux gouvernements alliés que le parti du travail peut faire une chose qu'ils ne peuvent, c'est-à-dire produire un accord commun sur les buts de guerre. Nous ne parlons pas des buts de guerre mais des buts de paix et le point de départ de notre discussion est : le principe du Droit. Nous espérions atteindre ainsi une politique commune si internationale, si humaine que le mouvement socialiste dans les pays ennemis l'adoptera. M. Canepa pour l'Union socialiste italienne et les syndicalistes annonça que ses camarades " officiels " n'arriveraient que vendredi. Il exprima l'espoir que les Italiens pourraient être unis entre eux autant que le sont les Français. (Nous avons donné les buts de guerre de ce groupe italien. Dans une interview, M. Canepa a déclaré qu'il estimait impossible un accord avec les " officiels " italiens. N. d. 1. R.). La Conférence se met d'accord pour que M. Albert Thomas passe à la commission territoriale, tandis que M. Cachin prend sa place à la commission de publicité (Fait capital M. Thomas étant partisan de la restitution de l'Alsace alors aue M. Cachin ne l'est pas pas. N. d. 1. R.). Le télégramme de M. Gompers. M. Henderson appela l'attention sur le fait que le télégramme de M. Gompers a été accompagné d'une réflexion du Central News, que certains journaux (pas la Métropole) ont publiée comme faisant partie du télégramme. Cette réflexion disait que les Américains ont l'impression que des influences allemandes sont derrière la conférence. Il a été décidé d'envoyer à M. Gompers une dépêche le priant de faire désavouer par la Fédération américaine du travail cette falsification du message qui fait "apparemment partie d une campagne de tendances malicieuses de la part des ennemis du travail ". (Lire demain, à ce propos, dans la Métropole les vues de la Fédération américaine sur les projets de Conférence à tenir dans les payj neutres voisins de l'Allemagne) Le mandat de la C.G.T. Les délégués de la Confédération générale du travail ont reçu mandat de proposer le retour des colonies à leurs possesseurs avant la guerre ; la politique de la porte ouverte en matière économique et le droit de la libre disposition d'eux-mêmes par les peuples. La C.G.T. demande aussi le plébiscite pour l'Alsace-Lorraine devant une commission internationale. Comme indemnités il lui suffit de voir rétablir la Belgique dans son intégrité politique et économique et pour ce qui concerne les autres pays la reconstruction par un fonds international. o—o Un avis du gouvernement portugais Le gouvernement portugais vient de prolonger, jusque fin mars 1918 le délai de recevabilité pour les réclamations au sujet des marchandises débarquées de navires allemands réquisitionnés au Portugal. Ce délai avait été fixé antérieurement au 28 février. o o Les grèves en Argentine Buenos-Aires, 20 février. — Une grève générale des ouvriers du port a. été évitée, mais un certain nombre de navires se sont vus boycottés pour avoir exporté des produits sortant des frigorifères. Le gouvernement a pris des mesures pour faire cesser le boycott. POUR L'HISTOIRE Vers la victoire allemande par le triomphe du défaitisme PAR VERAX CHAPITRE II. Pendant la guerre. DE ZIMMERWALD A CARPORETTO " Dans cette guerre qui lui est imposée, le gouvernement sait qu'il est d'accord avec le peuple allemand uni." Ces mots, qui n'ont été rendus possibles que par la résolution du groupe socialiste de voter les crédits de guerre, ont excité un enthousiasme formidable. (Le Vorwaerts 5 août 1914.) L'enthousiasme " formidable " avec lequel les socialistes allemands votèrent les crédits de guerre n'est comparable qu'à celui où ils accueillirent jadis l'élection en France des Mayé-ras, des Poncet—auxquels ils envoyaient de l'argent pour leurs campagnes électorales—et qui s'élevaient contre la " folie militariste " et la loi de trois ans. Il y a des hypocrisies telles qu'il faut pour ne pas les voir une solide dose de jobardise... C'est le cas des minoritaires qui poussent de toutes leurs forces à la reprise des pourparlers avec les gens de Berlin. Et l'enthousiasme des socialistes allemands pour la guerre ne se refroidira pas à la nouvelle des atrocités commises en Belgique. C'est Haase qui dira : " Je veux constater, au nom de mon groupe que les faits qu'on a appris après coup ne suffisent pas à modifier notre point de vue du 4 août." Les syndicalistes parlent-ils autrement? Ecoutez leur chef, Legien, quand on fait appel à la nation podr les services de l'arrière : " Nous ne voulons pas que l'Allemagne ne soit pas de nouveau un pays exportateur d'hommes : elle doit être un pays exportateur de marchandises où les ouvriers aient du pain et de la liberté. " Plus que jamais, l'Allemagne fait aujourd'hui une guerre défensive; il s'agit pour l'Empire d'être ou de ne pas être." Vous entendez : l'Empire ! Et nos socialistes ne se sont pas aperçu jusqu'ici de cette différence énorme entre leurs concepts et ceux des socialistes allemands compatibles avec l'Empire! N'est-ce pas à même Legien qui adresse au Vorwaerts le 28 novembre 1914 une protestation parce que le journal socialiste avait nié les prétendues atrocités commises par les civils alliés sur les soldats allemands? Eh, sans doute, les socialistes impériaux s'en vont criant au danger russe. Cela c'est Vautre empire, l'autre danger, contre lequel ils sont parvenus à diriger l'action de l'Internationale à chaque congrès. C'est l'autre empire qui dresse son 'ombre à côté de celui de leur Kaiser et qui, façonné un jour à l'allemande, pourrait devenir redoutable. Les socialistes russes comme Kropotkine, Bourtzeff et G. Plekhanofï ne s'y sont pas trompés comme nos gogos de «France et de Belgique. C'est le dernier qui écrivait cette prophétie : " L'Allemagne fait la guerre pour conquérir la suprématie économique. Tel est le programme impérialiste qu'elle s'efforce d'exécuter. Pour ce qui est de mon pays, une fois vaincu par l'Allemagne il deviendrait économiquement son vassal." Voilà les réalités concrètes que le socialisme théorique de la seule lutte des classes inspiré par Karl Marx ne permet pas à nos aveugles de voir. Ils n'ont rien vu, rien compris à la sinistre comédie bolcheviste. Ils n'ont vu qu'une chose comme le dit Hervé : " Le socialisme coula à pleins bords : la terre, les usines, les banques, tout fut socialisé... sur le papier. " Après quoi, triomphants les Sauveurs du monde vinrent à Brest-Litovsk signifier aux représentants des Empires centraux leurs conditions de paix. Ils voulaient la paix du Droit, la liberté pour tous les peuples, y compris lé peuple allemand. Ils exigeaient même, en attendant, la libération de Liebknecht des geôles allemandes. " Nos bolcheviks français étaient en extase ' devant tant d'audace révolutionnaire. Sur tou- ' te la terre, tous les archevêques, tous les curés et tous les sacristains de la Sainte Eglise socialiste Internationale tombaient en pameri- ' son." < _ Nous n'espérons pas que ceux dont l'agita- 1 tion suspecte a fait remettre en question l'idée d'une réunion de l'Internationale et qui veu- ' lent pour le peuple allemand une liberté dont r celui-ci ne veut pas et qu'il ne comprend pas £ changeront d avis après le cuisant échec des Trotsky et de Lénine. Il y a pour eux d'agir de la sorte des raisons ' que la raison ne peut connaître, inaccessibles aux profanes qui, eux, voient nettement [ que les socialistes allemands sont comme la femme de Sganarelle. £ Jusques à quand, cependant les socialistes c honnêtes mais inconscients vont-ils tolérer qu'on les confonde avec la bande des jolis mes- ! sieurs que nous allons voir à l'œuvre? 1 » » * La victoire de la Marne a bouleversé les plans allemands ; l'Italie menace d'entrer dans Ii danse. L'Allemagne qui n'a pas réussi son coup de force cette fois-ci voudrait bien remettre la partie à des temps meilleurs. Ses agents vont se mettre à l'œuvre en Italie et en "Russie.Les documents publiés par le Petit Parisien nous apprennent que le service de propagande défaitiste que dirige le prince de Hohenlohe, Bjernson (fils), Furstenberg, Parvus et Cie a fait lancer le 23 février 1915 la circulaire suivante : Directeur de la presse au ministère des Affaires étrangères, à tous les ambassadeurs, ministres plénipotentiaires et autorités consulaires dans les pays neutres. " II est porté à votre connaissance qu'il est fondé sur le territoire du pays où vous êtes accrédité des bureaux spéciaux d'organisation de propagande dans les pays de la coalition en guerre avec l'Allemagne. Le propagande aura pour but de faire naître des mouvements sociaux accompagnés de grèves, des explosions révolutionnaires, des mouvements séparatistes et la guerre civile, ainsi qu'une agitation en faveur du désarmement et de la cessation de cette guerre sanglante... " BARTELME." Et voici — conséquence? — Zimmerwald ! Zimmerwald, conférence due à l'initiative de Morgari, socialiste unifié italien, que l'on retrouvera sans doute à la Conférence de Londres qui se tient en ce moment. Zimmerwald où l'on retrouve tous les minoritaires qui poussent aujourd'hui au renouvellement de ce petit jeu qui consiste à " parler " avec les " ka-merades " allemands. A Zimmerwald, l'Allemagne était représentée par Adolf Hoffmann et Ledebour ; la France par Merrheim et Bourderon ; l'Italie par Modigliani et l'insurgé Lazzari, (arrêté depuis par le gouvernement italien), qui, avec Morgari combattent l'entrée de l'Italie dans la guerre ; la Russie par Lénine — naturelle-ment Axelrod et Bobroff ; la Roumanie par Racowski. Retenez ces noms parce que la Conférence de Londres ne peut avoir sa vraie signification que quand nous saurons exactement quels sont ces personnages. C'est à Zimmerwald qu'on vote qu'" Il faut, restant sur le terrain de la lutte de classe irréductible agir pour notre propre cause, pour le but sacré du socialisme, pour l'émancipation des peuples opprimés et des classes asservies, etc..." Voyez-vous l'Allemagne autoriser sans raisons Hoffmann et Ledebour à venir signer cela ? & Du reste, elle répétera l'exercice. Voici Kienthal en avril 1916 où l'on trouve Modigliani, Morgari,Serrati, directeur de VAvanti; les Suisses (?) Grimm, dont nous allons suivre les activités, Graber, Naine, Platten qui, récemment,_ reçut à Pétrograde une balle des-tinee a i^enine aux côtés duquel il se trouvait L'Allemagne avait dépêché Adolf Hoffmann et Hermann Fleissner et quelques autres et les Français étaient représentés par Brizon, Blanc et Raffin-Dugens. Nous ne parlerons pas pour l'instant des autres " parlottes " qui suivirent. Venons-en tout de suite à un incident qui porte en germe e désastre italien de Carporetto, nous voulons parler de l'étrange démarche que fit Lxreuhch, Hermann Greulich, social-démocrate allemand, naturalisé suisse, auprès de Morgan, député de Turin, le 16 mai 1915 (la circulaire citée ci-dessus est du 23 février 1915) "ette démarche qui eut lieu à Bologne, au moment où apparaît imminente l'entrée de Italie dans la guerre, a pour objet de présen-:er, ®u Comité directeur du parti socialiste jniné d Italie pour l'aider dans sa campagne inb-interventionniste un " camarade " qui ,'ient lui offrir de la part d'un richissime amé-îcain (?) une somme de 200.000 francs Le :amarade s'appelait Nathan. Il s'agissait, avouera Greulich plus tard iu Congrès national suisse, de provoquer un nouvement neutraliste afin d'éviter la guerre, jui devait léser les industriels allemands établis en Italie." Jolie morale socialiste, pas vrai? Au sur->!us, avons-nous vraiment encore le droit de ious étonner des extraordinaires collusions de ertains pourfendeurs du capitalisme avec les leureux possesseurs de grosses fortunes? -Morgari s écrie bien, devant la proposition le txreulich : " Je jurerais que c'était de l'ar-;ent allemand (Stampa du 22 juillet), mais il 1 empêchera pas la Stampa, VAvanti, le Popo-3 Romano de mener campagne, parallèlement vec l'Osservatore Romano et le Corriere Italia contre l'intervention italienne. Ce sont ensuite les complots pour faire sau-er les navires de guerre et dans lesquels sont mpliqués Mgr de Gerlach, ancien officier alle- (Voir suite 3ème page, 3ètne colonne)

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