La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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05 September 1917
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s.n. 1917, 05 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3f4kk95560/
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LA MÈTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES E?TARDE : VIJF CENT pi' DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holb»rn 212. ABONKEBOOff 1 moti '3 «h. ; 3 [ 24« ANNEE MERCREDI 5 SEPTEMBRE 1917 No. 248 LA GRANDE GUERRE Riga occupée par les Allemands Offensive contre Petrograde? La trahison du gouvernement grec i La situation des a rmccs russes dans nord du front russe vient d'être renie extrêmement critique par l'abandon l la ville de Riga, que les Allemands [ns leur communiqué prétendent avoir joturée. Suivant le communiqué officiel [pétrograde la traversée de la Dwina, je nous avons signalée hier, et que les lemands ont effectuée à deux endroits fférents, n'est que le résultat d'une re-aite de l'infanterie russe; l'artillerie, Us une défense héroïque au cours le laquelle un des pontons ennemis fut [fruit, dut céder finalement sous la ession ennemie. Dans ce secteur, donc, comme dans la spart des autres, l'instabilité des ar-fêes révolutionnaires et leur lâche tra-Ison devant l'ennemi rendent inutiles et iins les immenses sacrifices que les bupes impériales ont faits pendant les jux années de la défense de la Dwina. |y a un mois la garnison de la tête de >nt d'Uxkul abandonna ses retranche-ents qui formaient la défense du flanc luche de Riga. Pour un temps l'ennemi se contenta ■occuper la position vacante et le premier symptôme défini d'activité de leur jirt se manifesta trois semaines plus ird dans la région de la côte à l'ouest ! Riga. [Les opérations qui semblèrent, un mo-ent, n'être pas plus qu'une démonstra-bn commencèrent le 20 août par la délite des postes avancés de la cavalerie isse sur la ligne Anting-Kemmern, à iielques kilomètres à l'ouest de l'Aà. lu cours des trois jours qui suivirent !s Russes furent rejetés de leurs posions au delà de la rivière mais l'ennemi e fit aucune tentative de traversée et peun mouvement ne fut plus signalé endant une semaine. Mais comme on le ait par le communiqué de Pétrograde, endant cette période des navires de perre ennemis, des torpilleurs et des bs-marins avaient fait leur apparition ans le voisinage de la côte et des pê-Kurs de mines avaient été observés à entrée du golfe de Riga; des aéropla-ies avaient fait des raids sur des ports K ouvrages maritimes du golfe de Finlande et jeté des bombes sur les unités e la flotte. ( [Quel était le but de ces démonstra-ons, on en est encore à se le demander, [lies furent suivies, samedi dernier, par ^passage de la Dwina à Uxkul, dont n n'a que peu de détails et qui paraît r'oir été effectué sans tentative sérieuse |p résistance de la part des Russes, fans la nuit de dimanche le mouvement f développait dans la direction du nord Pis doute dans le but d'intercepter la |«e fermée de Pétrograde qui passe à fngt-cinq kilomètres d'Uxkul, isolant rns' R'ga. L'ennemi s'avançait également dans le voisinage de Mitau, contre I centre de Riga. Si donc l'inattendu K se Produit pas il faut s'attendre au Piastre de tout le système défensif de et de toute la ligne de la Dwina. I" est aisé de deviner le but que se Imposent les Allemands à la suite -de P te chance inespérée. En premier lieu F c°uperont la voie ferrée de Pétrogra-fcompromettant ainsi le ravitaillement armées du nord et en second lieu ils (p'useront une offensive par terre et Ir mer de la base navale de Reval, qui limande le golfe de Finlande. Après p lIne tentative d'offensive contre I ro?rade s'indique, offensive qui se ]a Une nouvelle fois, sans doute, par r,0le ferrée de Dvinsk à Pétrograde, (j, ement de la capitale par la section L v°'e ferrée entre Pétrograde et fair i.et une act'on Par mer où pour-la "vrer une action définitive entre Bout a"ern'ande et la flotte russe. ■Urs • 1 3 .ne se ^era Pas en quelques Est d' 3 ^'Stance de Riga à Pétrograde lue A î^eklue 580 kilomètres, tandis t.,6 ^'8'® à Reval elle est de 320 ki-V res, en outre le siège d'une ville comme Reval peut prendre un temps assez long. Mais encore une fois que fera la garnison éventuellement? Si le général Korniloff ne réussit pas à imposer ses mesures rigoureuses il est plus que probable qu'il en sera à Reval comme à Riga. On ne peut encore, en ce moment, juger du contre-coup que cette nouvelle trahison aura sur les autres armées révolutionnaires du nord de la Russie, mais on peut supposer que, puisque Riga était un des grands centres de ravitaillement, oelui-ci ne pourra plus se faire que par la voie de Pétrograde à Minsk, pour aussi longtemps que cette voie sera en sécurité. Elle entraînera nécessairement une rectification des lignes russes qui sera tout à l'avantage de l'ennemi- Le " nettoyage " des intrigues proallemandes continue à la Chambre grecque. Un projet de loi a été déposé mettant en accusation les membres des cabinets Skoloudis et Lambros devant un tribunal spécial, comme le prévoit l'article 8 de la Constitution; des députés protestèrent bruyamment contre la non-inclusion des cabinets Gounaris et Zaï-mis dans la mise en accusation, mais cela se fera par un autre projet de loi. Les débats commenceront prochainement.Le gouvernement a publié encore une série de télégrammes confidentiels échangés il y a un an entre l'état-major général et le commandant du corps d'armée grec à Kavalla : il résulte de ces documents que la reddition de Drama et de Kavalla a été le résultat d'un arrangement préconçu entre les gouvernements grec et allemand et que non seulement l'ordre de reddition vint d'Athènes mais que le commandant reçut des instructions de tranquilliser la population. o—o L'adversaire du sous-marin M. Judson Welliver consacre dans le Sun une étude aux principaux adversaires du sous-marin. Le grand adversaire du sous-marin est le destroyer. Par sa vitesse et sa rapidité d'évolution, il peut facilement se dérober aux torpilles. Le sous-marin en surface peut par contre difficilement échapper à ses canons.La vitesse initiale de la torpille n'étant pas supérieure à 30 milles à l'heure et son rayon d'action ne dépassant pas un mille et demi, on voit qu'un destroyer rapide peut fuir facilement devant la menace d'un sous-marin. Le tout est d'être vigilant. Quant au tir, si le sous-marin ne forme qu'un objectif étroit, il est en revanche sensible au moindre heurt et le destroyer qui fera pleuvoir une pluie de projectiles sur le sous-marin pourra lui-même recevoir nombre d'obus sans courir le risque de couler. La question est donc d'avoir assez de destroyers pour battre en tous sens lés étroits chenaux où les sous-marins ont chance de causer des ravages. Les sous-marins ont, en effet, renoncé à bloquer les côtes. Les Allemands ont essayé sans succès de bloquer effectivement les côtes françaises de Brest au golfe de Gasgogne. Mais il y ôht renoncé. De même l'idée qu'ils vont battre l'immense Atlantique et rôder autour des ports américains est enfantine. M. Judson Welliver estime que trop de patrouilleurs américains font une besogne inutile sur les côtes des Etats-Unis et à l'entrée du port de New-York. Et il propose qu'on les envoie dans la Manche et les eaux anglaises ,où se trouve le véritable danger auquel les Alliés doivent parer. o—o La dysenterie décime les classes pauvres de Vienne D'après -des nouvelles reçues de Vienne, la dysenterie fait des ravages effrayants dans la capitale. Pendant le mois de juillet, on comptait plus de deux cents cas par semaine, dont la moitié étaient mortels. L'épidémie atteint surtout la classse pauvre, qui souffre déjà tant d'une insuffisance d'alimentation. Le rapprochement germano-russe de 1904 L'édition parisienne du New-York Herald vient de publier une série de télégrammes d'un très vif intérêt au point de vue de la politique européenne, échangés en 1904 entre le Tsar et le Kaiser, et communiqués par MM. Bourtzef et Sche-goloff, qui ont dépouillé les archives secrètes de la dynastie pour le gouvernement russe révolutionnaire. Cette correspondance confirme entièrement les suspicions au sujet du travail souterrain du Kaiser au début de ce siè;le pour organiser une ligue continentale contre l'Angleterre. Le prétexte lui fut fourni par l'envoi de la flotte russe de la Baltique commandée par l'amiral Rod-jestvensky, en Extrême-Orient. Guillaume commença par rendre l'Amirauté russe nerveuse en lui faisant donner des " avertissements " au sujet d'attaques possibles dans les eaux voisines de la Grande-Bretagne, alliée du Japon. Peut-être même la flotte allemande collabora-t-elle plus activement à l'incident d'octobre 1904, où la flotte russe canonna des chalutiers anglais au large de Hull. Quoi qu'il en soit, cet incident, et ceux auxquels donna lieu le charbonnage de la flotte, créèrent une vive tension entre Londres et St-Pétersbourg, que Guillaume, profitant de l'état dsesprit du Tsar et de l'influence de premier ministre russe, le germanophile comte Witte, exploita pour chercher à conclure un traité d'alliance russo-allemand contre l'Angleterre. Fort heurersement, le Tsar, plus scrupuleux que son "ami" "Willy"—pour employer le diminutif familier dont Guillaume signait ses dépêches, du reste rédigées en anglais — ne voulut pas signer de traité définitif sans pressentir son allié français et comme celui-ci préparait l'Entente cordiale, cette décision était incompatible avec un traité secret russo-allemand. L'intention du Kaiser était de placer la France devant le fait accompli. Mais ce plan machiavélique échoua et le traité ne fut pas conclu. Les révélations du New-York Herald ne comprennent pas les projets de traité, ni les télégrammes qui mirent fin aux négociations.Ce qu'elles établissent cependant, hors de toute contestation, c'est la mauvaise foi insigne du Kaiser, non seulement au regard de la France, mais aussi au regard de l'Angleterre, à laquelle il multipliait ses assurances de paix, notamment dans son discours au Guildhall (1907), ses lettres au chef de l'Amirauté britannique, son discours de Strasbourg et son interview au Daily Telegraph (1908), qui allaient de pair avec les manigances qu'il complotait au Maroc et avec son plan de campagne contre les Boers ! Les révélations de MM. Bourtzef et Schegoloff auront sans doute un grand retentissement en Russie. Elles ne contribueront pas moins, dans les pays de l'Entente, à accentuer l'intensité du cri approuvé par M. Wilson dans sa réponse à la note papale : " Pas de paix avec les Hohenzollern ! U La vie à Ostende Rareté des vivres La légation belge à Londres a reçu un télégramme donnant des détails au sujet de, la situation actuelle des vivres à Ostende. Ces détails viennent d'un déserteur allemand qui dit : En général la viande n'est pas obtenable. Quand il y en a les autorités locales la distribuent à raison de 75 grammes par tête et par semaine. Le café coûte 25 francs le kilogramme. Le sucre est hors de prix. Le pain est distribué par le comité américain à raison de 300 grammes par tête et par jour. Le lait, le beurre, les œufs et les légumes manquent entièrement. La population est déprimée par le besoin, mais continue à compter sur la victoire prochaine des Alliés. o—o Des cartes qui seront revisées à bref délai Le Volksrecht, de Zurich, annonce qu'une nouvelle carte de l'Europe centrale vient d'être éditée à Vienne. Cette carte a été imprimée suivant les indications - du baron von Rechemberg. Elle comporte l'annexion à l'empire d'Allemagne de la Courlande et de la partie flamande de la Belgique. L'Autriche, de son côté, s'annexe la Serbie occidentale, tout le Monténégro et l'Albanie. LE FLAMAND A L'ARMEE Deux circulaires importantes du ministre de la Guerre Le lieutenant-général De Ceumnek vient de publier deux circulaires importantes à propos du flamand. Dans la première, le ministre de la Guerre réclame l'observation de diverses mesures destinées à donner satisfaction aux désirs légitimes des soldats flamands. Le ministre de la Guerre estime qu'î'Z est inadmissible que des officiers ne puissent s'entretenir avec les soldats dans leur langue maternelle au sujet de questions usuelles de service. Tous les Belges seront d'accord là-dessus et ce serait faire injure à l'intelligence et à la bonne volonté de nos officiers que de douter de leur empressement à répondre à l'appel du ministre de la Guerre. La seconde circulaire du ministre de la Guerre s'inspire du désir non moins louable d'écarter de notre armée toutes les propagandes qui tendent à diviser les Belges au mépris de l'intérêt national. Satisfaction complète à toutes le revendications légitimes dans un but d'union toujours plus étroite des Flamands et des Wallons, répression énergique de tout ce qui menacerait notre unité nationale, tel est donc le programme dont s'inspire vis-à-vis de la question des langues le nouveau ministre de la Guerre. Nous croyons pouvoir dire que les Flamands ne seront pas les derniers à s'en féliciter. L'emploi du flamand par les autorités Voici comment le, lieutenant-général De Ceuninck rappelle aux autorités militaires les. prescriptions relatives à l'emploi du flamand : Il m'est revenu que les prescriptions légales sur l'emploi des langues dans l'armée ne sont pas strictement respectées. Je rappelle en conséquence les principales de ces instructions. I.—Dans les centres d'instruefion et autres organismes chargés de l'instruction des cadres, les élèves doivent être groupés suivant la langue qu'ils parlent et écrivent habituellement. L'enseignement doit leur être donné dans cette langue. II. — Dans les unités, les règlements doivent être enseignés et les théories faites aux hommes dans leur langue. L'instruction de la troupe doit se donner en français et en flamand. III.— Tous les documents d'ordre général intéressant la troupe doivent être rédigés et publiés simultanément dans les deux langues nationales, les textes étant placés en regard l'un de l'autre. IV. — Les correspondances des autorités militaires avec les autorités administratives de la Flandre doivent se faire en flamand, à moins que les autorités adminis-tives ne se soient elles-mêmes servies d'une autre langue dans, leur correspondance. V. — Les avis et communications que les autorités militaires adressent au public doivent être rédigés en français et en flamand, les deux textes étant placés en regard l'un de l'autre. Je rappelle également et tout spécialement la dépêche de mon prédécesseur, n. 25533, du 13 février 1916, qui prescrit l'enseignement de la langue dans les différents établissements d'instruction militaire. Enfin, comme il est inadmissible que les officiers ne puissent, faute d'une connaissance suffisante du flamand, entrer en communication avec une partie de leurs soldats, il sera tenu compte de la connaissance de la deuxième langue en vue de l'accession aux grades subalternes. Les propositions pour le grade de sous-lieutenant ou assimilation à ce grade mentionneront si les intéressés peuvent justifier d'une connaissance suffisante du flamand à la suite d'un examen subi. Des examens seront organisés à la sortie des différents C.I.S.L.A., ou au front, sur les bases des articles 2 et 6 de la loi du 2 juillet 1913. Il n'est pas admissible, d'autre parc, que des officiers, quel que soit leur grade, qui, depuis trois ans, vivent en contact étroit avec la troupe ne puissent s'entretenir avec les soldats dans leur langue maternelle, au sujet de questions usuelles du service. Contre les propagandes antinationales Voici le texte du second document dont nous parlons plus haut : La commission d'aumônier adjoint de 2e classe délivrée à l'abbé Vandermeulen P., du 1er R. A. L., lui est retirée pour : 1. " Avoir répandu au front un journal contenant des articles tendancieux, de nature à porter atteinte aux institutions de l'Etat belge et à nuire à la bonne entente qui doit exister entre tous les membres -de l'armée ; 2. " Avoir ainsi permis à l'oppresseur de notre pays, qui s'efforce d'y semer la zizanie et les dissentiments entre Belges," de se servir de ces articles foncièrement antipatriotiques pour les insérer dans un journal flamand, publié sous l'inspiration de l'autorité allemande dans un camp de prisonniers flamands." L'abbé Vandermeulen passera en qualité de brancardier à la compagnie de discipline de l'île de Cézembre. * * * Je saisis cette occasion pour porter à la connaissance de l'armée que les mesures les plus rigoureuses seront prises à l'égard de tout militaire ou de toute personne attachée à l'armée, quel que soit son rang ou assimilation, qui aura dans un sens ou dans l'autre, par des écrits, des propos ou dans des réunions cherché à troubler la bonne harmonie devant exister entre tous les membres de l'armée, d'où toute agitation de quelque nature qu'elle soit doit être formellement proscrite. Les droits de tous les militaires, quelle que soit leur langue maternelle, sont établis par des lois, que chacun a le devoir strict d'observer et de respecter; mais il n'est pas besoin dans ce but de forger des excitations malsaines qui ne peuvent être que destructrices de l'unité nationale glorifiée par la devise : " Union fait la force ". Le Kaiser et les petites nations La position du Danemark Le New-York Herald du 4 septembre publie de nouvelles dépêches échangées en 1905 entre le Kaiser et le Tsar. Dans une dépêche du Kaiser en date du 2 août 1905, une heure du matin, où il rend compte d'une visite à Copenhague, le Kaiser écrit : A la suite" d'une longue conversation avec Isvolsky (ministre russe des Affaires étrangères), cependant, je fus à même de comprendre que le ministre actuel (danois) des Affaires étrangères, comte Raben, et un grand nombre de personnes influentes sont déjà parvenues à la conviction qu'en cas de guerre (germano-russe-anglaise) et d'une menace d'attaque sur la Baltique par une puissance étrangère (Angleterre), les Danois s'attendent à ce que leur incapacité et leur manque d'aide les rendront incapables de maintenir ne fût-ce qu'un semblant de neutralité contre une invasion, car il est évident que la Russie et l'Allemagne prendront immédiatement (c'est-à-dire dès une déclaration de guerre) des mesures pour sauvegarder leurs intérêts en mettant la main sur le Danemark et en l'occupant pendant la guerre, ceci devant, en même temps garantir le territoire et l'existence future de la dynastie et du pays. Les Danois se résignent lentement à cette alternative et prennent leurs mesures en conséquence et ceci est exactement ce que vous désiriez et souhaitiez. J'ai cru bien faire en ne parlant pas de la chose aux Danois et je me suis abstenu de faire aucune allusion. Il vaut mieux laisser cette idée se développer et mûrir dans leur cerveau et leur laisser tirer eux-mêmes les conclusions définitives, de sorte qu'ils seront amenés à s'appuyer sur nous de leur propre accord et collaboreront avec nos deux pays. Tout vient (sic) à qui sait attendre (en français dans le texte). Voilà le genre de respect que le Kaiser professe pour les petites nations. Son télégramme de 1905 renferme déjà en germe l'approbation pleine et entière de la violation de la Belgique. o—o Espérons toujours des Russes C'est Napoléon qui nous y convie. " Qu'il se trouve un empereur de Russie vaillant, impétueux, capable, disait-il; en un mot, un tsar qui ait de la barbe au menton (ce qu'il exprimait du reste plus énergiquement) et l'Europe est à lui." (Général Pelleport, II, 10.) Autrement dit : dès l'instant qu'un chef énergique est à sa tête, il n'est rien qu'on ne puisse attendre du peuple russe. Croyons-en ce grand psychologue qui, certes, ne se serait pas déjugé s'il avait cru possible que ce chef, au lieu d'être un tsar, fût, comme lui-même, un homme sorti du sein de la nation.

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