La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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19 December 1918
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s.n. 1918, 19 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cn5q/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE BELGIQUE : DIX, CENTIMES ANGLETERRE ; ONE PENNY HOLLANDE: ]VIJF CENT CONTINENT : DIX$OENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Directeur: JULES CLAES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ( j m».i* „ . Abânnemtflti » -j t n tit rh l « *n ja a 25"- ANNEE JEUDI 19 DECEMBRE 1918 Registered at the G. P. O. as a Newspaper No. 353 La vie en Belgique La question des permis de séjour Ceux qui courent encore Groiit-on que de nombreux "ressortissants ennemis", comme certains journaux belges les appellent charitablement, c'est-! à-dire des Boches, Austro-Boches, Bulgares et autres Turcs, circulent encore presque librement en, Belgique et surtout à Anvers? Jusqu'ici, il suffisait de la "garantie" de deux Belges pour qu'un permis de séjour leur fût accordé ! Le gouvernement vient enfin de se décider à des mesures plus énergiques. Entre le 9 décembre et jusqu'à la fin de l'année, les "sujets ennemis" ont l'obli-g-ation de se présenter au commissariat de police le plus proche de leur domfcile, munis de deux photographies. Une enquête détaillée sera faite ensuite au sujet de chaque das avant qu'un permis de séjour ne soit accordé. Après te 31 décembre, annonce-t-on, tous les "intéressés" qui ne se seront pas fait connaître seront rigoureusement poursuivis. Mais pourquoi1 toutes ces façons? Ne sommes-nous plus en guerre? C'est déjà ihrop que nousi soyons encombrés d'innombrables naturalisés ! Qu'est-ce qui empêche le gouvernement d'expulser purement et simplement tous les Boches: N'avons-nous pas assez longtemps sub leur ignoble présence? Et quant aux naturalisés, ne _ va-tK>r pas révoquer leur certificat et se livrer av sujet de chacun d'entre eux, à une enquête looale de commodo et incommodc sérieuse sur leuirs tenants et aboutissants : Les prisonniers politiques Une section aniversoise die l'Association de prisonniers- poétiques vient d'être constituée Elle s'est établie à la salue de ventes des no taires, rue Hochstetter, 13-15, et prépare dan le local de la Société l'Escaut une exposntioi illustrant 'a vie du prisonnier politique en pri son et dans le; camps, qui s'ouvrira à 1 Noël. La section fera partie ide la Fédératioi nationale des ex-prisonniers en vue de forma tion sous île haut patronage du Roi et la pri sidence 'di'honneur du cardinal Mercier et ci M. Max. Elle essayera d'obtenir que 'le béne fice de la loi 'sur les loyers de guerre soit éter due à ses membres. Le Y.M C.A. à Anvers Devinez en quoi on vient de transformer 1 fameux hôtel Weber, coin des avenues de ,\rts et De Keyser à Anvers? Tout simplemer en local du Y^M.C.A. dont le Comité de Lor d'res a eu '.a très heureuse idée de créer un succursale dans la métropole bellge à l'usag des sollidaits belges et alliés. Tous les frais e sont couverts par la puissante organisatio anglaise sous '.a direction du capitaine P. H Si'ïters. On a constitué à cet leffet à Anvers un comi té d"honneur composé de MM. siphons Ryckmans, sénateur, président, Sir Cec: Hentslet, consul-général de Grande-Bretagne vide-"président, Mme Drutbbel, 'la baronne va de Werve et de Schildte, Mme De Vos, la ba ronne Cogels et Mme Ernest Grisar, dame patronnesses. Les délégués britanniques à An vers sont le Rév. F.F.R. Downe, M11 e Va Btever et Miss Oliver. Il y a en outre un cc milté exécutif composé de la comtesse van d Werve de Vosselaere, et Mlle G. d'e Lersey, le barons Browne et Van Haeften, MM. G. d Cock die Rameyea,, R. de Decker, Godin, Va den Abeele, et Schram. Souhaitons plein succès au Y.M.C.A. d'Ar vers ! A la Chambre de commerce d'Anvers Le Comité centrai! de la Chambre de corti merae d'Anvers s'est réuni te 6 décembre sou la présidence de M. Edgar Castelein. U grand nombre de membres étant encore at sents, il a été décidé die remettre les élection statutaires qui devaient avoir lieu régulière ment à la fin de décembre à une date ulté rieune, probablement dans le courant de jan vier. Pour ùa même raison, il s'est résolu sursoir provisoirement à tout balilotage d nouveaux membres. Le président a fait connaître que le gou vernement n'avait pas encore déterminé le conditions idans lesquelles il réclamera l'in diemnisation des réquisitions de marchandi ses. Il a exposé ensuite, au sujet de la repris du trafic commercial', la méthode ^onnue con sistant dans la formation de groupements d' maisons d'importation qui devront se mettr en rapports avec le groupement central d Bruxelles, lequel chargera à son tourte Comp toir national d'achat de l'exécution des ordre et des expéditions à répartir. Chaque section ou groupes Ide sections de la Chambre de commerce nommera un délégué au groupement centrai', de Bruxelles. Le rapport officiel de la séance ne nous dit pas l'accueil qui a été fait à ce système par le haut commerce .anversois. Les conseils provinciaux Les conseils provinciaux étaient convoqués en session extraordinaire le mardi 17 décembre à 10 heures. L4 désinfection commence La banque du Crédit Anversois convoque ses actionnaires à une assemblée générale extraordinaire le 19 décembre à midi avec cet ortdire du jour : "Révocation de dteux adminstrabeurs allemands".Les actionnaires de i'.a société anonyme Bu-oephale, à Anvers se réunissent 1e 28 décem-bne avec, à l'ordre du jour : "Révocation d'un administrateur". La poste aérienne Pour suppléer aux difficultés des communications par rail et par route nos services d'aviation militaire onit été chargé d'organiser le transport porstal, limité provisoirement aux correspondances officielles et à celles de l'armée, par la voie des airs. i Les premières "lignes" de ce service ont commencé à fonctionner entre Bruxelles d'unç part, Bruges et Liège de l'autre, à raison de quatre avions par section pouvant emporter chacun près d'une tonine de lettres et marchant deux à deux dans chaque direction. Il y a ! un départ par jour, sauf impossibilités rnaté-rièl'les dues aux conditions atmosphériques. Le retour des réfugiés Les navires ramenant nos réfugiés d'Angleterre s'amarrent au quai du Rhin (hangar 26). Toutes tes me?ures utiles pour recevoir, loger, 5 nourrir et transporter tes réfugiés dans de bon-1 nés conditions, ont été prises par la ville d'Anvers d'accord avec le Gouvernement et le Co- I mité national dte 'secours et d'alimentation. i L e châtiment des traitres e La ville d'Anvers a décidé de suspendre le traitement de ceux de ses fonctionnaires poursuivis à /raison de menées activistes. Des perquisitions ont été opérées au domicile des sieurs Victor Maes, nommé "préfet" de l'athénée Id.'Anvers par les activistes et Bra-bants.La justice a arrêté à Lierre le sieur Guil-® tourne van- Peborgh, éditeur de l'hebdomadaire activiste De Strijd. Les 'sieurs Mal vaux, directeur des usines de e l'Alliance, de Marçinetle-Est ; FocrouEe, miar-e chand de chevaux, de Montigny, et Charles II De Walkiers, de Chanter-pi, entrepreneur, qu: 1 s'était chargé pour le compte de l'ennemi, de l'enlèvement des terres de charbonnage, ont été mis sous les verrous par le parquet de Charleroi. Le bourgmestre dte cette vilile a ® fait saisir te matériel de la feuille La Liber-, té parue sous la censure allemande et dirigée par tes sieurs Louis Briard et Jules Bar-1 mari'n. Le .parquet d'Anvers a fait arrêter le sieur Louis Peeters, professeur, rue van Straelen, 13, activiste et complice des Boches. Les faubourg'-; d'Anvers qui jusqu'à présent " ne s'étaient guère préoccupés du grand net-toyage indispensable, commencent enfin à se b remuer. Le conseil communal de Berchem a révoqué les sieurs Roose, instituteur commu-1 : nal, déserteur et membre du "Gouwraad", et Panier, agent de police, qui s'étai't mis au service die l'ennemi. Dans les ministères M. Ernst de Bunswyck est nommé chef d'e cabinet de M. Delacroix, premier ministre, et M. Briand, secrétaire particulier. ® M. Armand Cattoir est nommé chef de cabinet ; le comte Louis d'e Lichtervellde, secré-" taire, et M. Veldekens, avocat, de M. de Bro-5 queville, ministre de l'Intérieur. Le butin boche On annonce de Mal in es que, parmi le pré-s oieiux butin abandonné par les Allemands à l'a gare de Muysen se trouvaient des coffres-forts contenant six millions de marks. Bruxelles et fa conférence de la paix Bruxellleis, 16 décembre.— Les commissions ' permanentes chargées de régfer certaines \ questions importantes dont te conférence de l la paix aura à s'occuper siégeront à Bruxelles.— Reuter. s (Voir suite, 3e page, 3e colonne.) Ce qui se passe ♦ Anvers est sous la censure Pourquoi ? Au profit de qui ? Commençons par dire que nouis pensons bien que le gouvernement belge ac-1 tueï est animé des meilleures intentions du monde et que nous devons tous lui fai-j re crédit et être indulgents. t La vérité esit telle que nous l'avons dé-; jà dike. On a eu tort de changer brusquement le personnel minisltiérieil. Le nouveau gouvernement a repris une situation qu'il nie connaissait pas et endosse une ; responsabilité qui ne lui incombe que du fiait de sa hâte à prendre le pouvoir. S'ill avait a'fitenidlu un peu, ticlus les griefs qu'on, lui fait aujourd'hui auraient, légitimement, été adressés à celui du Ha-e vire. En veut-on un exemple? Il n'y a pas assez de timbres-poste en Belgique. 4 Nous aivcins reçu des lettres portant, en lieu et place du timbre, Ha. mention "payé". Ces lettres, au lieu d'être déposées dans lai boîte, ont dû être remises au guichet avec le montant du port- Ima--1 gi.nez fe tempis que cela prend et vous aurez une explication du délai de la oorres-daince.Vouilez-vouis, maintenant, tâcher de répondre à cette question : "Pourquoi n'a-s t-on pais imprimé de timbres en quianltiité r suffisante alors qu'on était au Havre?" On les imprime en ce moment... Nous apprenons que les transactions t monétaires et commerciales sont rendues ç difficiles par suite du retrait du miark. e A-t-on, au moins, prévu qu'il faudrait r remplacer celui-ci ? ■t On imprime dles billets de banque, en a ce momenlt... Nouis pourrions ainsi allonger la série. Que ceux qui ont trouvé exagérées les plaintes des journaux belges à l'étranger au sujet de F impréparation nous fassent j le plaisir dte constater ce qui se passe. Mails il y a une chose plus grave que tout cela. Les journaux qui paraissent i_ à Anvers sont soumis à la censure. 1- Est-ce là l'explication de leur mutisme tobail au sujet die 1a. présence omnipotente de nombreux natuinalislés' allemands dans cette ville? e II faudra, pourtant, que la censure soit levée un jour ou deux au moins avant les élections qu'on annonce pour fin mia.i? Ce ~ serait un minimum. Le gouvernement nous permettrait-il de dire que cette censure appliquée priéeiisément dans une ville 1_ où précisément la pénétration aHernan-i- de fut si dangereuse et demeure si marquée pourrait être interprétée comme un le indice inquiétant? Si tes pro-Boches ou ceux qui ne voient '? que leur intérêt parlent de nécessité com-e mierciale, pouvons-nous demander si l'in-)t térêt ou lia volomté dte quelques dizaines [e de persoruallkés d'Anvers prime celui de a 'tout un pays? Car on ne va' pas s'imaginer que ces faits nous ouvriront touties i- grandes les portes des pays amis ? La triste vérilté, c'est que beaucoup de nos compatriotes en Belgique en sont en-lr core à la période qui précéda la guerre. ' Ils oon.naissieint mal ou peu las change-[t mentis profonds qui, feront que l'AMema-t- gnie ne présentera plus pour Anvers le ^ même intérêt. Ils onlt été trompés de fa-a con ridicule, comme nouis le fûmes tous, i- par une poignée d'Allemands ou die leurs >t séides qui leur ont bounré le crâne avec l'hinterlland allemand, l'importance de l'hinterlliand, l'a nécessité de l'hinteiiaindi. Personne ne s'est avisé d'aller vérifier les chiffres qui appuyaient ces affirma-® tiioms. Et on les répète encore et on les entend [répéter par deis organes offidiélis. Or, nous le disons : ce fuit et c'est une erreur énorme qui sera démolie aisément quand on pourra être mils, en possession de chiffres authentiques et non de chiffres truqués de la Revue Internationale, rédigée par .l'Allemand' .Vogel, aujour-d'huii sous les verrous. a Mais nous anticipons... La sagesse s- commanderait d'appliquer lia loi à tous les Boches, de faire maison nette et d'attendre. E,n faisant cela, on inspirerait confiance à ceux de qui doit nous venir le sali ut. is On musèle la presse 'anversoise... Pour-•s quoi ? Au profit de qui ? l! ♦- — C'est aujourd'hui, jeudi, que 1e roi' d'Italie arrivera à Paris. Il sera accompagné par son fils. La tension hollando-belge Un précédent qui affecte notre sécurité Bruxelles, 15 décembre.— Le Dr. van Vol lenhoven, professeur à l'Université de Leyd< [probablement apparenté à M. van Vofflen hoven, ministre de HolDlande à Bruxelfes] e envoyé ill y a quelques jours unie longue dé claration aux journaux bellges, dans laquelle il itienta de justifier la conduite du gouver nement hoiUlandais en autorisant le passagi de l'armée allemande en retraite à travers 1< Liimbourg. De ll'avis du Dr. van Vollenhoven,, la si gnature de l'armisitioe modifia profondémen l'a situation, de fait comme de droit, et te: conditions acceptées par les Allemands étan de telle mesure qu'elles excluaient la repris* des hostilités, il n'y avait, déclare-t-.i!l, plu aucune justification pour interner tes trou pes allemandes en Hollande. Une déclaration d'une source belge autori sée publiée oe soir répond oe qu» suit à ce su jet : "Le passage des troupes allemandes par 1. Limbourg a été autorisé par la Hollande san qu'elle ait consulté au préalable les Alliés, n sains avoir obtenu leur autorisation. Néan moins, 1e jour même où la Hollande a pri ceitte décision, le ministre hollandais des Ai faires étrangères faisait savoir au baron Fal Ion, ministre de Belgique à La Haye, qu'i ne pouvait pas libérer les militaires belge internés en Hollande depuis la chute d'An vers, sans avoir obtenu D'assentiment préala ble de l'Allemagne. "Pour justifier cette attitude, le gouverne ment hoUllandais invoquait l'article 11 de 1 Convention de La Haye de 1907. En vert' de cet article la Hollande était donc tenu d'interner les troupes allemandes admises e territoire hollandais. "Cependant contrairement à la déclaratio du gouvernement hollandais, son attitude porté un préjudice grave à la Belgique, puis que la faveur accordée aux Allemands leu a permis d'éviter la capture de 70 120.000 hommes et d'un matériel de guerr considérable. "Afin d'apprécier toute l'étendue du serv ce rendu en oette matière à l'Allemagne pa te gouvernement hollandais, il convient d rappeler que 1e centre d'a-pprovisionnemer le plus important des troupes alternandie était situé à BeverJoo, que 1e dépôt principE de mitrailleuses était à Tongres et qu'enfir à la suite dte leur retraite d'octobre, tous lie dépôts de l'a quatrième armée, de même qu 1e matériel militaire pour la défense de 1 côte étaient concentrés autour d'Anvers. "Les troupes qui, grâce à la cornplicit du gouvernement hollandais, ont évité d'êtr capturées, restent en état dte reprendre le armes. De plus, tes Allemands, en passan par le Limbourg hollandais, ont emport avec eux 1e produit de leurs exactions e: Belgique, y compris le bétail, les chevaux les véhicules de tout genre et le mobilier. "Et voilà ce que le gouvernement hoillan dais appelle être inspiré uniquement par 1e intérêts de la Belgique... "Celtlte attitude du gouvernement hollan dais n'a pas manqué de provoquer de Fin quiétude ici, car, en permettant lie passag die l'armée allemande à travers tes province qui protègent le nord de la Belgique, l'a Hol lande a créé un précédent qui affecte \& sécu rité de lia Belgique." — Reuter. * * * Le ministre hollandais des Affaires étran gères, dans un: rapport officiel daté de mard au sujet de la note du gouvernement bellg dans laquelle il déclare que 'le gouvernemien hollandais a permis aux troupes allemande de passer par le territoire hollandais le 1 novembre, tandis qu'il refusait à la mêm daite de libérer tes Belges internés sans l'as sentiment de l'Allemagne, dit que lia lettre ; laquelle le gouvernement belge fait alluisioi ne contenait que la réponse à oelife remise pa le ministre de Belgique au mois d'octobre avant que la question des Belges internés fu soulevée. Les deux sujets sont tout-à-fait distincts e voillà où gît l'erreur du gouvernement belge La question de l'Escaut Lai légation des Pays-Bas a communi qué, dimanche, à Paris, la note suivante Un des organes de la presse a publié il v • quelques jours un article tendant à démontre que 1e gouvernement néerlandais aurait décid , la fermeture de l'Escaut en août 1914 sous 1: pression de ll'Aililemaigne, et que te respect c'i territoire des Pays-Bas n'aurait été promi que soiuiî certaines Conditions. Ces allégations sont absolument inexacte et dénuées de tout fondement. D'ordre de soi gouvernement, 1e ministre des Pays-Bas te clane : 1. Que la Hollande n'a, à aucun momen fait aucun acte inamical envers la Belgique 2. Qu'à aucun moment et sous aucune for me, "Allemagne n'a exigé die la Hollande ! fermeture de l'Escaut? Cette fermeture d< vait avoir lieu ipso facto dès la guerre comm celle de toutes les voies traversait un territoire neutre, en oe qui concerne le'passage de navires, de troupes, ou de matériel dte guerre ; 3. Qu'aucune connivence n'est intervenue entre la Hollande et l'Allemagne dans 1e but de faire respecter le territoire hollandais pir tes troupes allemandes. En oe qui concerne la question de l'Escaut, oette déclaration est confirmée par une lettre en date du 16 août 1914 du ministre de Belgique à La Haye au ministre des Affaires étrangères. Dans cette lettre, il est 'dit notamment : "Je suis ehureux que 1e règlement des questions conoernant l'Escaut se soit fait dans un esprit de parfaite entente entre les deux gouvernements. J'y ai vu une preuve d'amitié pour la Belgique, et c'est pourquoi j'ai l'honneur de réitérer nos sincères remerciements -iu gouvernement néerlandais." La Hollande céderait L'officieux Nieuwe Courant assure que le gouvernement hollandais ne fera pas obstacle au transport de matériel de guerre belge par l'Escaut vers Anvers, à condition qu'il se fasse ■sous pavillon de commerce. ♦ Rapatriement Avis officiel En vue de permettre à la Great Eastern Railway Co de réorganiser son service Har-wich-Anvens 1e Ministry of Shipping a exempté de réquisition te steamer Amsterdam. L1 mise en état de ce steamer prendra sans doute deux ou trois semaines et au début de ja:;. vier la Great Eastern Railway Co pourra assurer deux ou trois départs réguliers par semaine.D'autre part le service de Douvres à Osten-de pourra être réorganisé avant la fin de l'année.Les Belge® empruntant l'une ou l'autre de ces lignes ne doivent se procurer ni passeport ni permis de la Sûreté militaires. Pour tous renesignements à ce sujet d'adresser Offiae de Rapatriement, General Buildings, (2e étage), Alldwych. * * * M. 1e ministre des Chemins de fer a fait savoir à la Commission que dès 1e début de janvier les chemins de fer seront suffisamment réorganisés pour assurer l'évacuation des réfugiés débarquant à Anvers et à Osten-de.* * * Trois nouveaux départs de réfugiés anversois auront lieu cette semaine. Le steamer Ke'roa quittera Southampton te 20, 'le steamer Derbyshire le 22 et 1e steamer Klyber quittera Hulil le 22. Une lettre du bourgmestre Max Le Comité officiel belge a reçu de M. Max, bourgmestre de Bruxelles, la lettre suivante • Bruxelles, le 9 décembre 1918. Monsieur le Secrétaire, L'hommage de sympathie que tes Belges d'Angleterre ont bien voulu m'adresser par votre intermédiaire, à il'occasibn de ma libération, m'a vivement touché. J'ai pris connaissance des rapports de votre Comité officiel sur l'activité bellge en Angleterre a-u, cours des quatre années de guerre et suis heureux de la féliciter cordialement pour 1a tâche importante qu'il a accomplie et pour tes heureux effets de sa précieuse collaboration aux œuvres ide secours instituées en faveur de nos soldats, de nos prisonniers et de la population du pays occupé. Veuillez agréer, Monsieur te Secrétaire, avec mes sincères remerciements, l'assurance de ma considération distinguée. Signé: MAX. Monsieur Smeesters, Secrétaire du Comité officiel belge, 6, Burlington Gard'ens, Londres. Un hommage de Toulouse au cardinal Mercier Le cardinal Mercier, nommé Maître es-jeux floraux par l'Académie de Toulouse, remercie par une belle lettre dont nouis citerons les passages suivants : Je suis d'autant plus flatté de ce témoignage d'estime, qu'étranger à votre pays et aux travaux littéraires que vous couvrez avec tamt die générosité et dte succès de votre haut patronage, j'y avais moins de titres personnels. Mais nos deux nations sont sœurs depuis quatre annétes : élites souffrent les mêmes douleurs, elles vivent tes mêmes espérances : aussi je comprends que l'âme chevaleresque de la France, dont vous vous faites avec autorité tes interprètes, se tourne avec sympathie.vers 1e peuple belge et lui apporte, en lia confiant à un de ses guides spirituels, l'assurance .pu-

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