La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 27 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sf2m61cs55/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23ME ANNÉE. MARDI 27 AVRIL 1915. N°- 117. ! la grande guerre. . ^ BATAILLÉ DES FLANDRES. — HEUREUSES CONTRE - ATTAQUES FRANÇAISES. — LES OPERATIONS DANS LES DARDANELLES SONT REPRISES. — LES ALLIES DEBARQUENT DE GRANDES FORCES A GALLIP.OLI—UN DEMENTI. i ^ sucées rêfetif que les Allemands ont obtenu filandre, près.-de Langemarck, la semaine der-I ntrc..a p.rov-oqué en Allemagne une explosion de f immense, et la liesse-à laquelle se sont aban- , ' jnnncs 'les .-féaux sujets du Kaiser est aussi i exubérante que celle qui s'est manifestée déjà à' uni<de'reprises à l'occasion des succès "défini-1 ti/s"mais imaginaires, remportés il y a déjà du temps sur les Russes. En réalité, ce.".succès "se ramène à peu de chose, ! comme l'explique, un communiqué français: le I oombat autour. de Langemarck s'est livré sur un [ron't de quatre kilomètres, alors que le front ; entier comporte 950 kilomètres, et les Allemands ! ' jj'icront dans la mêlée des-forces trois fois aussi craadcs que celles qui leur étaient opposées. En outre, ils ont eu recours à des procédés défendus pir les lois internationales et leur succès ne fut l dû qu'à une surprise : leur mouvement en avant j ?. àu reste, été paralysé le soir même. Cette opé-y;icn.- dont les résultats pratiques sont nuls, [ iiii'it l'energie du .désespoir et ne sert qu'à im- I r,ï5;ipane£ les . pays neutres.;. On verra ou cela [ cièner^ uos ennemis !. . . [ .Vous avons cependant de- bonnes "faisons de f.nire que ce n'est pas encore là la grande offense des Allemands, et cette attaque peut être parlement une feinte, pour, attirer les réserves des Alliés et affaiblir un certain point qu'ils ont en vue. Les chances allemandes en Flandre sont si petites ou'il ne faut pas supposer que le plus grand danger est là où ils font le plus do bruit. ' Néanmoins les.Alliés, restent sur leurs gardes; e'est ainsi qu'un communiqué officiel français, reçu à l'aniba.-sade française et publié par le 'Press Bureau dit que d'eux attaques allemandes débouchant de Brodseindo et de Passchendaele (à F11 kilomètres, au nord-est d'Yprrs) ont été arrêtées ■ parles troupes anglaises, tandis que suc la rive droite de l'Ysef. les Français ont fait des progrès par de violentés rontrc-attaqùes. La bataille continue plus violente que jamais. Entretemps le communiqué de Berlin affirme que les Allemands ont pris d'assaut la ferme de Solaeft, au sud-ouest de St. Julien (quatre kilo-' mètres au nord-ouest d'Ypres). ainsi que St. ! i Julien, ét Kerselaere et s'avancèrent victorieuse- : tuent contre Grafenstafel ; au cours de ces combats 1 rils auraient fait 3000 prisonniers anglais et j capturé sept mitrailleuses. Bluff, évidemment! , Sur les hauts de Meuse, la,bataille se. développe toujours et l'attaque allemande sur la tranchée de ; donne a été repoussée par une contre-attaque française. Le communiqué ofnciel russe ne révèle pas grand'.chose de neuf au sujet de l'état des opérions dans l'est. Des attaques allemandes contre les positions d'avant-garde des Russes, entre Cal-vsria et Ludwinoff, ont été repoussées et les Allemands se sont enfuis en désordre. Dans les Carpalhes les Allemands ont bbuiDardé avec beau-;"up d'ardeur, et leurs attaques persistantes dans l.t région de la passe d'Uszok ont été facilement repoussées. Un renouveau .serait-il sur le point de se produire dansées Dardanelles? .Suivant, le corres-! tondant du "Journal '' de Paris à Athènes tous grands navires de la. flotte alliée ont repris io bombardement des forts, qui. répliquèrent avec ; vigueur. _Un des-navires anglais, le "Triumph," (lui bombardait une position ennemie sur la côte cic la péninsule de G ail i poli, fut touché par trois obus et deux .marins turent tués; les batteries ennemies lurent promptement. réduites .au silence. La flotte russe a repris également les opérations dans le—Bosphore, s'il faut en croire le bulletin officiel publié par les Turcs. La flotte lusse fit une démonstration pendant une demi-heure et se retira ensuite dans la direction du br.ord. Que la phase des opérations devient plus sé- • 'use résulte du communiqué officiel du War Officé et de l'Amirauté, d'après lequel l'attaque générale des Dardanelles par la flotte et l'armée ■;■ été reprise dimanche. Le débarquement de • '■nice," sou.s la protection de la flotte, s'est fait 'divers points de la péninsule de Gallipoli. Malgré une vive opposition de l'ennemi, fortement retranché et protégé par du fil barbelé • opération" réussit "a merveille. Avant la soirée «c grandes forces avaient .été débarquées. Nèûs -pouvons donc nous attend.ro à de grosses nouvelles de ce côté dans peu de jours. Lçs aviateurs russes collaborent activement, '". • opérations des armées;- le 24 dernier ils ont bombardé' avec, succès, du haut de leurs nouveaux'- aéroplanes' monstres; les " Ilya Mouro-nietz." la station de Xeidenburg, " où leurs limbes..détruisirent une partie do la voie ferrée, fVCa\is"ti cte nombreux incendies. Les aviateurs allemands,, dé. leur côté ont fait un raid sur Bell'ort. mais les conditions atmosphériques les obligèrent à rentrer bredouilles. De certains .bruits répandus à, Gand il résulte que l'aviateur I iratf^a's" Garros, Capture par,, lès Allemands la Is-mi ai h c dernière. .se serait échappé. Ces ru-nio.nrs'déni;)t'deut, toutefois, confirmation. ! Les ïBgards se tournent toujours avec une cer-l'îinc anxiété vers l'Italie et les pays balkaniques. [ Il faut accepter sous réservo la nouvelle que ; Italie aurait signé une convention avec les puissances de la Triple Entente assurant son intervention prochaine. mais il ne faut, pas désespérer du résultat final. L'astuce des diplomates austro-allemands est sans bornes, et ils veulent II tout prix empêcher l'intervention d'une nou-volle et grande puissance qui ferait peser dans la balance ses troupes fraîches et bien entraînées ui>e flotte puissante et extra-moderne; comme dernier moyen, les diplomates proposent d'accor-• (ier à Triesteson indépendance, qui en ferait une v,Ue libre comme Hambourg. Il est cependant [içu probable que cette manoeuvre réussisse, car •a Question de l'Adriatique est pour l'Italie t iioins ethnique que militaire. L'Autriche, qui ,-a-saris doute ses raisons pour •- méfier des chauccs de succès des diplomates i continue, ent.retèhipsrla concentration de troupes " dans le Tréntul-on se prépare à recevoir 5000 :'«mands. Les "précautions sur la frontière d«-[v'ennenfc plus'-iéiièics et la. distribution de passées aux -.homme» -âgés de quarante-deux ans à C:rçtjuante ans 'a-'£ï-è~ suspendue. .Démentons en terminant.un bruit qui a été '^paudu, hier, dans les milieux maritimes an-au sujet de l'intervention de la Hollande 'J*ns le conflit, du côté de l'Allemagne. Le bruit [?' démenti officiellement au Foreign Office; la légation de Hollande le considère comme " très ^probable," et dit que le contraire serait plutôt , —-La rei.ie Elisabeth a fait une fière réponse i1, .Pierre Loti, au cours d'une conversation avec ; écrivain, conversation nue reproduit 1' " Illus-[ 'ration." e"e Loti.ayant parlé de la Bavière, la reine f réPondit :— " t {,v~Ç'est. fini entre eux et moi. Un rideau de . e't tombé qui nous sépare pour toujours. , — r.o "Telegraaf " dit que pendant la récente j'^lue .des aviateui'S'alliés sur l'aérodrome de ' "'-tQde. un Zeppelin a été détruit. \ \-/i"Gazette de Francfort" estime que les [.T^,S!ierm.â^lêv£ni^ctAielIement à près de j*• ^ijjiavds. ;-:e repart issant ainsi : Allemagne, \! ^"'lards et demi; Autriche, 3; Angleterre, t «ussie. ti ; France. 7. L'ENTREE DES ALLEMANDS A BRUXELLES. LES OPERATIONS DE L'ARMEE BELGE. IL " Le 21 août, l'armée allemande fit son entrée a Bruxelles et le même jour les forces principales soutenues par la plus lourde artillerie dont on se •fût jamais servi dans aucune guerre arriva devant XamuT. Aucune fortification ne tient devant les bowitzers de 42cm. En moins de 48 heures Namur était réduit à merci. L'armée belge était ainsi coupée en deux; la partie principale avait dû battre en retraite au nord de Bruxelles; le reste, composé do la 4me division, fut repousse vers le sud au delà de Namur. Cette 4me division, renforcée d'un détachement d'infanterie française, livra un magnifique combat d'arrière-garde contre des troupes allemandes parfaitement fraîches, et elle se fraya finalement un chemin vers les lignes françaises et anglaises. Elle fut envoyée vers le Havre et., de là. embarquée sur des transports anglais pour Anvers, où elle parvint le 11 septembre. A la fin de cette première période, l1 armée belge avait perdu en tués* et blessés au radins iïO,QOC hommes; mais elle avait tenu eu échec pendant trois semaines à peu près plus de 280,00C hommes de troupes allemandes de première ligne. La nécessité de sauver Paris, en sacrifiant môme au besoin la-Belgique, et-les exigences de la re-traite stratégique consistant à attirer lès forces allemandes jusqu'à la Marne, eurent pour conséquence l'abandon de la partie méridionale des Flandres et de toute la région wallonne. Le 21 août le quartier-général de l'armée belge fut transféré à Anvers. La seconde phase du grand combat transforma le rôle de l'armée belge: de défensive, son action devient offensive. Négligeant Anvers, les Allemands hâtaient leur marche vers Paris, et les Belges eurent à présent pour mission de harasser leurs derrières, de menacer leurs lignes de communications et de distraire le plus de troupes possible de l'armée d'invasion, de façon à diminuer la pression exercée sur les armées françaises et anglaises. Les batailles de la Sambre, de Mons et d«= Péronne curent lieu respectivement les 24, 25 et 2t> août: à cette date l'armée belge sortit d'Anvers, jetant plus de 70.000 hommes à la fois sur les derrières de l'armée allemande. Les sorties du 24 au 26 août furent dirigées pai le roi Albert en personne et elles eurent pour résultat de distraire 60,000 Allemands des armées marchant sur Paris. Ces armées comprenaient la brigade navale allemande, les 26nie et 38me divisions du'Land-v.-ehr, le 4me et le othe corps de résèrve (Ersatz] et une partie considérable des corps d'armée bavarois, à côté de deux brigades d'artillerie el d'une du génie. L'armée belge était maintenant retranchée autour d'Anvers, mais un mois s'écoula avant que les Allemands n'attaquassent la métropole commerciale de la Belgique. (1) L'artillerie lourde qui avait servi aux Allemands pour s'emparer do Maubeuge fut amenée devant Anvers, et le 26 septembre le siège commença. Les-attaques furent dirigées, dans le secteur méridional, contre le fort do Waelhem; dans le secteur oriental, contre le fort de Lierre. Le 5 octobre les Allemands avaient réduit les forts au silence et l'armée belge était obligée de battre en retraite derrière la Xèthe, en dépit de l'héroïque résistance et de l'aide apportée par la division navale britannique, envoyée au dernier moment pour contribuer à la défense d'Anvers. Le bombardement de la ville elle-même devint possible le 5 octobre quand lès Allemand; amenèrent leur artillerie sur la ligne de la Nèthe, Il commença le 7. Contrairement à l'opinion générale, il n'est pas prouvé que les Allemands eussent aucun de leurs canons de 42cm. à Anvers Les plus gros projectiles examinés par les art.il /leurs experts étaient des obus autrichiens de 'M (lisez; 30.5) cm., ainsi qu'un grand nombre de 280mm. Le roi Albert quitta Anvers le 6 octobre avec l'arrière-garde de son année. Une force britannique avait été débarquée à Ostende et se dirigea à marche forcée vers Gand, où elle couvrit la retraite des Belges le long de la côte. C'est la fameuse 7me division de c'avalerie qui, dans la suite, se fraya un chemin en arrière vers Ypres. où quelques-uns des combats les plus acharnés de la guerre eurent lieu au début .de novembre. L'armée belge atteignit l'Yser et prit position do Nieuport à Dixmudc, le 15 octobre. Le 17 octobre, la bataille de l'Yser commençait; les Allemands poussaient de violentes at taques dans l'espoir qu'ils atteindraient Dun kerque et Calais. Mais les Belges avaient bien profité des expériences de la guerre. Ils se retranchèrent dans cette région de plaines basses et se servirent du remblai du chemin de fer de Nieuporl à Dixmudc, comme d'un rempart. On demanda, au roi Albert do tenir cette position à tout prix pendant 21 heures. Les Belges tinrent, de même que la mince ligne de soldats en kaki au sud de leur position. Il y avait peut-être là 70,000 soldats belges et 30,000. anglais. Ils résistèrent pendant six jours aux as sauts de cinq corps d'armée allemands. Le 22 octobre. la 42me division française arriva et en tra en ligne, relevant aiiisi les soldats placés clans les tranchées avancées (2). Depuis lors jusqu'aujourd'hui, 1a. bataille de l'Yser a continué en un duel ininterrompu d'artillerie, mais la possibilité pour les Alliés do dé fendre la route de Calais ira jamais été mise en cloute un seul instant. Les Belges rompirent les digues et inondèrent leur propre pays. Derrière les positions qu'ils occupaient,, lignes sur lignes de tranchées secon daires furent creusées. |£t quand même les Aile mands feraient une nouvelle tentative désespérée de percer à force d'hommes et de fer, leur chance d'enlever de haute lutte la. route de Calais s'esl évanouie, depuis le moment où l'inondation a été effectuée, c'est-à-dire, depuis le jour où, seuls el sans a.ide, les Belges ont défendu les tranchées ! de Nieuport, Ramscapelle, Pervyze et Dixmude. du 17 octobre, au matin du 22. (1) C'est au cours de cette période (septembre 1914) qu'eut lieu une seconde sortie générale (du 0 au 13 septembre) dont ne parle pas M Henri N. Hall. Cette sortie vigoureusement me nce, mit en péril durant deux jours les troupe: allemandes qui masquaient la place d'Anvers e' coupa même un moment leurs lignes de com munication aux environs de Louvain. (2) Quelques erreurs de fait se sont glissées dans ce chapitre de M. Henri N. Hall. La 7mc division anglaise qui débarqua à Ostende u'étai pas une division de cavalerie; elle s'avança d'Os tende à Thourout, puis se rejnia. vers Ypres. L'auteur no parle pas de l'intervention très active dans les opérations de la retraite d'Anvers de la brigade de_ fusiliers marins français en voyés pour couvrir cette retraite et qui com battirent vaillamment à Quatrecht, pour se re plier ensuite avec les Belges sur l'Yser. La bataille de l'Yser fut donc, en réalité, sou tenue uniquement par l'armée belge, ramené* d'Anvers, et par la brigade des fusiliers marin; français revenant de Quatrecht; c'est cette forc< belge et française qui eut à soutenir le choc for midable des corps allemands lancés, en masse: serrées, pour enfoncer la faible ligne des Alliés. C») C'est seulement le 25 octobre et non le 2: qu'arriva le renfort de la 42me division fran çai.se. Voir La Métropcir du 26 avril* LE VOLEUR. QUI CRIE AU VOLEUR! Un des économistes allemands les plus réputés, le professeur G. von Schulze-Gaevernitz, vient de publier, en brochure, des 1 réflexions sur les.causes de la guerre qui sont remarquables, non seulement par leur féroce ! franchisé, mais aussi par le fait que la, Gazette de Cologne,dont on connaît les attaches officieuses, les cite en les approuvant. Le professeur von' Schulze, écrivant pour des Allemands, et pour des Allemands avertis, se garde bien de rééditer à leur intention les sornettes sur la "guerre de défense5' entreprise par l'Allemagne en Belgique, dans le nord'de la France et dans la. Pologne russe, sornettes avec lesquelles la presse reptilienne ose encore essayer de tromper les neutres bénévoles—qui ne s'y laissent plus guère prendre d'ailleurs. Non, le professeur von Schulzo reconnaît carrément que le gigantesque conflit dont la Belgique est victime est une guerre de conquête, destinée à donner à l'Allemagne la place à laquelle "elle a droit dans le monde." Nous citons;— En premier lieu, l'Allemagne déclare (sic) qu'elle considère comme contraire à la Kultur (sic) et aux intérêts de l'humanité (1) qu'une situation puisse exister qui place les communications industrielles entre les mains d'un seul Etat, qui est donc à même de frapper d'un coup mortel l'existence d'autres nations, et d'apporter le besoin et la misère dans les pays les plus éloignés. L'Allemagne lutte pour la liberté des mers (!) en faveur de l'humanité—et de la France (!) L'Allemagne ne demande aucun domination des mers pour elle-même; elle n'a pas le pouvoir d'en agir ainsi, mais un état de choses qui établira un équilibre de la puissance maritime entre les nations et qui donnera à l'Allemagne une force égalo aux plus fortes. Telle est la condition qui seule donnera la, sécurité à ses enfants et à leur postérité, et à ces conditions l'Allemagne, même aujourd'hui, ne condamne pas l'idée du désarmement. En outre. l'Allemagne déclare comme contraire à la civilisation une situation qui place une seule 'puissance dans la position de détourner à son propre profit les produits coloniaux du monde entier, de donner ce qu'il lui plaît à ses satellites et de priver autres de matériaux bruts. Les colonies ne sont pas un luxe, mais une nécessité vitale pour l'industrie et les progrès des vieux Etats européens à territoire limite. Comme Etat industriel et civilisé (î) l'Allemagne demande pour elle une expansion coloniale suffisamment grande et pas trop éloignée. Le Congo belge suggère la possibilité d'une semblable expansion sans aucune violation sérieuse des intérêts coloniaux français ou anglais. Les demandes de cette espèce ne sont pas seulement l'idéal de l'une ou de l'autre classe d'Allemands, mais le besoin du peuple allemand tout entier. Avant toutes les autres, c'est la classe ouvrière allemande qui est intéressée au libre usage du monde nour l'importation de vivres, l'exportation de produits industriels et la possession de matériaux bruts. Pour conclure: l'Allemagne demande l'égalité d . traitement pour elle-même et., en agissant ainsi, elle combat en même temps pour la liberté de l'humanité. Une fois de plus, le dieu marin agite ses chaînes, une fois de plus les cœurs des nations tremblent au cri de "la.liberté de la mer." Cette sortie du professeur von Schulze est curieuse, nous l'avons dit, parce qu'elle reconnaît, avec l'approbation d'un organe officieux, que l'Allemagne fait la guerre pour des acquisitions territoriales, ambition où la "défense de l'Empire," l*e "péril slave," et le "soutien obligatoire à la fidèle alliée" ne sont pas même mentionnés. Elle est aussi remarquable à-un autre titre, à. savoir la thèse enfantine, et si naïvément. idéologique qu'elle défend en matière dn politique internationale. Le professeur von Schulze, et avec lui, sans doute, un certain nombre d'Allemands, semblent vraiment croire—ou peut-être veulent-ils faire croire?—que le partage du monde est un problème de mathématiques, et qu'il convient dé mettre en équation les titres " des divers Etats à la placo qu'ils doivent occuper da.us le monde pour obtenir, comme résultat, un "droit" desdits Etats à cette situation ! Qui n'aperçoit le côté grotesque d'une) semblable proposition, laquelle prétend faire abstraction, simplement, des idiosyncrasies particulières des nations et de tout leur développement historique? Si l'on pouvait raisonner ainsi Ja GranderBretagne aurait certes -"droit" en Europe à un territoire beaucoup plus étendu que celui des îles Britanniques, et la Belgique, cinquième puissance économique du monde, surpeuplée et manquant de terrain pour se suffire à elle-même, aurait eu le "droit" de réclamer depuis longtemps... ]a Westphalie. Qu'en aurait pensé le savant professeur? Mais il y a mieux. La théorie du Dr von Schulze, si elle devait être appliquée, mettrait fin tout de suite aux initiatives particulières et conduirait tout droit à la déchéance de la race humaine privée de la libre concurrence. L'Allemagne prétend avoir besoin de territoires. Que ne commence-trelie par rendre productives les immenses étendues incultes de son propre Empire ! L'Allemagne se prétend " lésée " en Afrique et, après avoir envahi nos provinces, voudrait mettre la main sur notre Congo en invitant à cet effet la complicité franco-anglaise? Que ne s'en prend-elle à son " grand " Bismarck, qui, après 1S70, lors du partage de l'Afrique, fut assez ignarè pour refuser à l'Allemagne d'y avoir aucune part? Quant aux lamentations allemandes sur l'hégemonie navale de l'Angleterre, nous croyons qu'elles laisseront la France, !e monde et l'humanité-parfaitement froids. De ce que cette hégémonie contrarie vivement l'Allemagne dans la présente guerre, et cela de par sa faute-(la violation de 1a. neutralité i belge), il ne suit nullement qu'elle gêne personne. L'Angleterre n'en a jamais abusé. Elle est la condition de l'existence de son empire, et elle l'a toujours fait servir aux intérêts supérieurs de l'Europe—comme le • prouve du reste l'histoire. On ne saurait en ; dire autant du militarisme prussien. îl est assez comique, en tout cas, de voir s l'Allemagne, l'état bandit par excellence, qui vient de se livrer à l'agression la plus scan-: daleuse ■ ontre un petit pays dont èlic avait garanti 'ï& neutralité, crier elle-même... àu voleur i LES ATROCITES ALLEMANDES EN BELGIQUE. LA VALEUR DES CONTRE-' ENQUETES ALLEMANDES. I. Les journaux allemands ont publié, et les agences allemandes ont transmis a la presse des pays neutres, l'article officieux reproduit ci-après et qui a été publié par la "Gazette de Cologne" du 19 mars dernier:— " Voici une preuve des contre-vérités auxquelles se laissent aller les journaux et périodiques anti-allemands, qu'on prenait jusqu'ici pour sérieux: la "Revue des Deux-Mondes," dans son numéro de janvier, publie un article de Pierre Kothomb sur "Le Martyre de la Belgique." Le gouvernement allemand a essayé de vérifier l'origine de quelques prétendues atrocités décrites dans cet article. Le résultat de cette enquête est plus que honteux pour l'auteur. " A Beyghem, d'après l'article, des soldats assez âgés, sous la conduite du premier lieutenant Ltirner, avaient amené au presbytère et violenté une jeune tille. Et la vérité? Nous l'apprenons de la bouche du curé de Beyghem (.M. Herremans) et de la jeune fille, Joséphine de C..., laquelle a été entendue tout comme la sœur du curé, Mélanie Herremans, qui a confirmé les dires delà jeune fille : le garçon (l'ordonnance) Wilhelm du premier lieutenant Kurner, logé à la cure, est venu dans la cuisine où se tenait Mlle de C... avec Mlle Herremans. Il lui mit le bras sur l'épaule et lui demanda, si elle voulait devenir sa fiancée, et la jeune lillc répondit en riant : " Après la guerre." Mlle do C... termine sa déposition sous serment en déclarant: "Je n'ai pas considéré l'incident comme une importunité ; et jamais aucun soldat allemand ne s'est mal conduit à mon égard." Do cet incident anodin, M. Nothomb construit le drame d'un viol; par ses verres grossissants, il aperçoit sept hommes se lançant sur la malheureuse victime ! " Parfois aussi, la vision d'atrocités de l'auteur lui fait voir des incidents.qui no s'appuient même pas Sur le moindre fait réel. C'est ainsi que nous lisons qu'à Ternath, une jeune garçon invité à indiquer 1a. route qui conduit à Gand, ne comprit pas la question et fut mutilé aussitôt; on lui coupa les deux mains! J.e bourgmestre de Ternath, le docteur Poodt, déclare sous serment, à propos de ce récit de M. îsothomb: "Il n'y a. pas un mot de vrai dans cette histoire. Depuis le début de 1a, guerre, je suis resté constamment à Ternath, il est impossible qu'un pareil fait se soit produit sans que j'en aie eu connaissance; c'est là une pure invention !" Il a ajouté qu'il tombait des nues en présence d'une telle puissance d'imagination de M. Nothoinb. On ne peut décrire mieux, en effet, le sentiment du lecteur lorsqu'il constate quelles atrocités on prétend s'être passées dans la localité qu'il habite. Seulement, il est dommage que chacun des lecteurs de la " Revue des Deux-Mondes ne. connaisse pas la vie qui règne dans les localités paisibles, où les collaborateurs de cette revue situent leurs histoires inventées et empoisonnées. " Encore un exemple de l'imagination fertile de M. Nothomb: Le "Duc de Gronau," écrit-il. " a pillé le château de Villers-notre-Dame." " //argenterie a disparu." Et que déclare le curé O. S. Mazy-, de Villers-Saint-Amand, à l'autorité allemande? "Que l'argenterie était cachée dans la ea.ve du château sous un tas de sable et lui a été remise en bonne garde par les Allemands." Il semble bien que M. Nothomb ne peut plus prétendre être pris au Sérieux." M. Pierre- Xothomb. ainsi mis en cause, réplique dans la "Revue des Deux-Mondes" du 15 avril 1915. Il fait d'abord remarquer que le gouvernement allemand a mis deux mois et demi à contrôler les sources de son récit et que parmi les centaines de faits cités d'après les dossiers de la Commission d'enquête, il ne s'est hasardé à en contester que trois. Pour permettre au public d'apprécier la valeur des dénégations allemandes, M. Nothomb donne pour chacun de ces trois faits, un des témoignages sur lesquels il s'est appuyé. En regard de l'idylle donnée comme explication par le communiqué allemand au. sujet du fait de Beyghem, il convient de placer le témoignage fait- "librement" le 17 septembre 1914 par le curé de Beyghem:— "J'ai été prisonnier depuis le 24 août, sans cesse repris et relâché pour être repris aussitôt. " Les officiers se conduisent comme les soldats, ils sont eux-mêmes voleurs et pillards; ils boivent le vin en grand verre et sont ivres tous les jours. " Ils ont brûlé les églises de Beyghem, Hum-beek, Xieuwrode, respectivement samedi, dimanche et lundi, a.insi que la moitié des maisons. " Tous ces m ilitaires sont des hommes de trente à trente-cinq ans, il y avait parmi eux l'oberleutnant Kurner; ontre" autres excès, ils ont abusé d'une jeune fille dans la cure,, devant le curé et sa sœur; ils se sont livrés à des attentats ignobles sur le curé." Le procès-verbal rédigé par M. D.. agent judiciaire à Anvers, au sujet du fait de Ternath n'est pas moins éloquent:—- "La nommée Marie V..., habitant Ternath, Grand'place, raconte qu'elle a vu à Ternath un enfant de quinze ans qui avait été rencontré par des Allemands qui lui demandaient le chemin. Comme cette enfant ne comprenait pas, les Allemands lui coupèrent les deux mains; l'enfant mourut dans la soirée. Dans la même localité, deux jeunes filles, qui opposaient de la résistance aux tentatives de viol de soldats allemands, ont été tuées ainsi que leur mère." Quant à ce qui. s'est passé à Villers-Saint-Amand, la déposition écrite de M. Léon Delacroix, avocat à la Cour de Cassation à Bruxelles, que nous donnons ci-après, dans tout son long, fixera définitivement les esprits au sujet des critiques allemandes. Voici ce qu'il.écrit:— OSTENDE, le 16 septembre 1914. Hôtel Chatam. A Monsieur le Ministre do la Justice. Monsieur le Ministre, Le soussigné, Léon Delacroix, avocat à la Cour de Cassation, en vue de contribuer à la documentation du gouvernement belge sur leS(,violations des lois de la guerre par les troupes allemandes, a l'honneur de lui exposer que, sur l'annonce de l'arrivée des troupes allemandes, l'exposant a quitté Villers-Saint-Amand le 21 août, laissant son château à la garde de deux jardiniers, Antoine Bouchez et François Chanoine; que, le lendemain, 22 août, un état-major allemand prit possession de l'habitation, y installa. le téléphone et l'éclairage électrique et s'y conduisit fort convenablement jusqu'au dimanche 23; qu'ils quittèrent la propriété le 23 au matin, remettant aux jardiniers—outre une gratification—un. billet constatant les réquisitions qu'ils avaient faites. Mais que, quelques heures après leur départ, des troupes allemandes en nombre considérable pasèrent sur la grand'route et que les officiers dont les noms suivent, flanqués d'un très grand nombre de soldats, prirent possession de l'habitation et se livrèrent à de véritables actes de vandalisme. Ces officiers sont;— Kerzog von Gronau. i Hauptmann Dabis. Oberst Rûppeil. | — Euler. — Hèttritz. —' Polsihef. j. —••■- von der Heyde. , — Koch. — Helhvig. Osins. Général Meycr. (a suivre.) ECHOS DE BRUXELLES. ♦ L'ETAT D'AME DE LA CAPITALE. PARIS, 20 avril.—M. Gérard Harry écrit dans le " Petit Journal":— .C'est une joie que la rencontre de plus en plus ■ rare, de quelque Bruxellois fraîchement débarqué ■ en France. Je viens dé la goûter; en même temps i que la visite d'un .officier belge, en bref congé et nanti de lettres assez récentes de la chère capitale, et m'en vais fondre en un seul les deux récits qu'ils m'ont faits. La population bruxelloise attend toujours avec la même inébranlable foi l'a victoiré et la délivrance. Et c'est cette confiance admirable dans l'avenir qui lui rend encore tolérable l'odieux présent. Elle connut une passagère période de dépression en janvier, quand parurent de nouveaux journaux soi-disant belges dont les informations j étaient toujours défavorables à la cause des Alliés ; mais s!éta,nt aperçue qu'il s'agissait de " feuilles soumises "...à la plus rigoureuse censure allemande, qui y ampute les communiqués officiels .français et russes de toutes leur constatations de succès, elle a vite retrouvé sa sérénité et ne ressent qu'un peu plus de mépris pour les envahisseurs, bourreaux de la Vérité comme des hommes. Sa bonne humeur est de plus en plus méritoire, étant donnée l'aggravation constante des conditions rie sa vie. Certes, grâce à l'Amérique, le ravitaillement s'effectue à merveille et c'est fort heureux, car un tiers de cette population sans travail do 4 à 500,000 âmes, dépend entièrement dvj l'assistance publique pour sa subsistance et les deux autres tiers voient leurs économies fondre de façon inquiétante. L'espionnage redouble d'activité, au point que la plupart des Bruxellois ne circulent plus qu'à pied, les trams étant bondés d'officiers et soldats teutons et de mouchards en civil, reconnaissables à lour carte de gratuité émanant de la Komman-dantur, et qui, toujours aux écoutes, arrêtent, dans le tram même, tout imprudent patriote exprimant son sentiment à haute voix. Perquisitions domiciliaires et arrestations sô multiplient, surtout en vue de découvrir par quels moyens les autorités ou notables de Bruxelles communiquent encore avec l'extérieur. Car les Boches restent convaincus que ces mystérieux moyens d'iutelligence existent. Au début, on le sait, ils dépavèrent les rues et fouillèrent'jusqu'aux égoûts, dans l'espoir d'y dénicher la clef de l'énigme, d'où le faux bruit d'après lequel ils minaient les sous-sol. N'ayant trouvé aucun appareil souterrain de communication, c'est chez l'individu, désormais,, qu'ils pour suivent leurs vaines recherches et sur lequel, chasseurs toujours bredouilles, ils se vengent. - Nul Bruxellois d'un certain rang n'est donc plus en sûreté chez lui. Pour prendre son mal ! en patience, la population se plonge dans la lecture—surtout dans celle de. La merveilleuse Iris-toire de " Tliyl Ûylenspiegel "—-peu " fréquenté " naguère à cause de l'archaïsme "de son style, aujourd'hui demandé -et dévoré par tous, chacun sentant battre en soi le cœur du héros flamand qui poursuivait héroïquement, à travers tout, sa lutte contre l'oppression espagnole d'il y a trois siècles et; demi... FLAMANDS ET WALLONS. UNE CONFERENCE DU POETE EMILE VERHAEREN. • Notre grand*" poète Emile Verhaeren a fait, lundi, à Paris, une conférence sur " L'esprit belge." Ayant exposé l'antagonisme qui, jusqu'au moment de la guerre, divisait Flamands et Wallons, Verhaeren a fait ressortir que, ce jour-Jà, Wallons et Flamands se Sont unis dans leurs sentiments, leurs pensées, leurs détresses, leurs joies... Ah! les querelles de jadis sont, bien oubliées; tous les Belges n'ont qu'un désir: refaire une Belgique plus belle encore que celle que les Barbares ont tenté de détruire! "Avec les Anglais, les Flamands et les Wallons—mais surtout les Flamands—pratiquent, dit Verhaeren, ce que j'oserais appeler la "sainte vertu de ténacité." Quand ils tiennent, ils ne lâchent pas. Ils sont inusables de volonté. Leur front abrite la patience infinie. La lutte des Flamands contre leurs suzerains français, la lutte des Liégeois contre leurs souverains allemands fut aussi longue que les siècles qui composent leur histoire. Ils furent vaincus souvent, mais rien ne les dompta. Jusqu'à l'épuisement de leurs forces, ils tenaient bon, et quand tout était perdu, après un léger temps d'accalmie, ils recommençaient la lutte. Quand on les enchaînait, ils usaient leurs fers avec leurs dents. Au reste, leurs plus lointains aïeux leur avaient donné l'exemple en .dérobant à la mer leur pays. Leur ténacité fut unique. "Digue à digue, lopin de terre par lopin de terre, ils créèrent la Flandre. Pour remporter une victoire aussi extraordinaire, il fallait se concerter ensemble. Ils le' firent. Ce fut le miracle." En terminant sa conférence, Verhaeren a rendu au roi Albert un noble et respectueux hommage. Il a dit avec raison qu'aucun autre conducteur de peuples n'avait rencontré un pareil instant dans sa vie. Et il a ajouté, au milieu d'une véritable ovation :— "La Belgique violée, sanglante, ruinée, incendiée, mais vivante toujours, s'est comme réfugiée dans le cœur de son Roi. C'est dans ce cœur-là qu'elle attend sa résurrection ! " LA TYRANNIE BOCHE. ; ASSASSINAT DE M. LENOIR. AMSTERDAM, 20 avril.—Le correspondant i gantois du " Telegraaf" dit que M. Lenoîr, direc-i leur au ministère des chemins de fer de Belgique. a été fusillé le 14 avril. Il avait, dit-on, I communiqué aux Alliés des informations au sujet des trains. Aux funérailles, la foule se mit à crier'et â siffler, et elle dut être dispersée par de la cavalerie.Mme Lenoir a été emmenée en Allemagne. Les Allemands out défendu le port de boutons et de broches contenant la photographie du Roi, et ont frappé les délinquants d'une amende de 300 marks.—Excliange. — Nous apprenons avec regret que M.. Paul Renkin, fils aîné de notre ministre des Colonies, est tombé sur le champ de bataille autour de Dixmude, jeudi dernier. Gloire à ce brave ! — Tous les Belges, âgés de 1S à 20 ans, sans exception, se trouvant en France, doivent se faire inscrire avant le 15 mai à la mairie de la ville oii ils habitent. — Le bruit court à Cologne que le Kaiser serait sur le point de.partir pour 1a Flandre, où il irait voir ce que font ses troupes qui combattent devant l'Yser. — Le t,\"rir Nicolas II. après avoir visité la-place-forte de Przemysï, tombée entre les mains des Russes, est arrivé à Lvol'f (Lemberg), où il a été reçu avec enthousiasme >iar Us villageois, LES BELGES EN ANGLETERRE Notre articulet au sujet du nouveau volume d® M. C. V. Bisschop nous a valu de. nombreuses demandes. Nous nous plaisons, donc à signaler que là "Grammaire Anglaise," publiée pà<r la maison Leopold B. Hil'l est un petit- volume, format de poche, donnant toutes les règles essentielles de la grammaire; anglaise. A ceux de nôs compatriotes qui désirent tirer -parti de leur séjour ici pour apprendre à fond' une langue d'usage universel uous recommandons vivement le petit opuscule de M. Bisschop. Il-est-en vente dans toutes les librairies, à raisôn.'de. six1 pence, et on l'obtient par la poste, pour / pence, eu s'adressant à Leopold B. Hill, 2, Lang-ham-place, Lôndon. W. Joindre le prix .en .un mandat à tout ordre. . ; • • . La prochaine réunion des. notaires belges aura lieu le 5 mai, au lieu du 28-avril, à. 11 heures du matin, Courts of Justice,, à Londres*.. -. • Les gloires de notre art national seront- célébrées dans trois- conférences qui auront lieu en mai à la Goupil/Gallery, 5, Regcnt-skee.t:.mardi, 4: "Verset prose de chez nous," par-.^L- Çharles Delchevalcrie; mardi, 11: L«s . gloires , do Ja sculpture belge," par M. -Achille' ClYâiûaye ; mardi, 18: "Les Chants populaires",1 .çsgèû'cô.4^ 1a. musique" (exemples musicaux), par'M.- Louis Delune. " . .* ' .. Son Excellence M. Paul Hymans,. 0ûnistrc de Belgique à. Londres,"-président'. du Cercle. artistique-- do Bruxelles, a bien • voulu , accorder SQn haut patronage au Cycle d'art belge', dont- M. Paul Lambotte. directeur des Beaux-Arts de' Bèl-giquè, a assuré la réalisation.^ ' En réponse à une note qui- nous-fut adressée par M. An t. de Vally et visàntr'l-cs personnes désireuses dé prendre du service dans les hôpitaux -belges en France, nous .recevons Un mot' d-s M. le docteur Godts, médecin de régiment 'de 1ère , classe, directeur du sôrvkë " de" santé de l'armée.belge en Angleterre. '■ Le distingué chef de service" nous informe que pour ce qui regard© les hôpitaux' ôu" ambulances militaires, il est seul qualifié pour recevoir les demandes d'infirmiers et d'infirmières. Nous recevons une lettre débordante de reconnaissance d'un groupe de. réfugiés, établis à Shepleigh.Court, Blackawton, dans le Devonshire. La plupart d'entre eux, gens, do.- la. côte, y- reçoivent l'hospitalité la plus généreuse depuis le 19 novembre dernier. Ils tiennent à -remercier, par la Voie de la presse, les membres du comité exécutif: Rev. J. J. Malloek, .Mrs. Malloc.k, Rev. Xewmann et Mrs. Xewmann. Mrs, .Milne, Miss. Moriarti, Mr. et Mrs. J. Morgan, le . Rev. Père Supérieur du monastère de Wpod Barton, ainsi que Sir Edmund Chator, qui p .mis sou manoir, et son domainé à la disposition,du.comité... Le troisième " at home du Club Belge /le Londres aura lieu au De Keysér's Royal Hôtel le samedi 1er mai à. 3 heures. Des invitations pourront être obtenues en s'adressant par écrit au secrétaire-trésorier, 85, Grdcechurch"-street. avec référe.nœs à l'appui pour les personnes qui ne seraient : pas .encore connues du comité. Le Bureau de Correspondance .belge. Woubded Allies Relief Committee, Sardinia. Hou.se; Kiug^-vay, W.C., tient-gratu itement à la .disposition du public, la. liste des lettres adressées à des militaires belges qui n'ont pu être remises à leurs destinataires. " Le bureau les fera parvenir à. toute, personne i qui en fera la demande et qui joindra: à celle-ci ! un timbre d'un halfpcnny. LES AVOCATS DE NESTOR WILMART, Nous recevons d'un membre du -barreau. de Bruxelles la lettre suivante, que -nous publions avec, plaisir:— Messieurs, Votre estimé journal à publié, dans son numéro du 14 avril un article-intitulé " L'affaire Wilmart." Jl y est dit notamment : : " L'affaire, pourra-t-elie être jugée à'cette date (20 mai prochain)? Nous en doutons. En effet, plusieurs avocats, non des moindres, qui -se trouvaient au banc de la défense en juillet 101-1, errent en ce moment sur les chemins de l'exil..." Je crois vous être utile et intéresser- vos lecteurs e i complétant ces renseignements. L'un des avocats de Wilmart était mon estimé confrère Me Joseph Roosens, du barreau de Dînant. Lors de la déclaration de guerre, il était âgé d'une quarantaine d'années. .Néanmoins, dès le début du mois d'août, il contracta un engagement volontaire dans notre armée et fut incorporé, en. même temps que moi. dans le-2ème régiment, de carabiniers cîe forteresse, ce enqual'ié de simple soldat. Au cours de la.campagne, j'ai eu souvent l'occasion d'admirer son entrain et.son patriotisme. Hélas ! il fût tué par un obus allemand rendant .le siège d'Anvers,' alors qu'il se trouvait à son poste de combat, dans la tranchée,, près'du fort de Wavre-Sainte Catherine. Ne trouvez-vous pas qu'il est juste de rendre hommage à la mémoire de ce héros, tombe au champ d'honneur? Il est bon que dé tels exemples.soient connus. Agreez, etc. CHANGEMENT DE TACTIQUE. COPENHAGUE, 2.'î avril.-T-Le correspondant de "Politiken" à Berlin dit que l'arrêt des opérations dans les Carpathes est considéré comme dû à un changement de tactique.. De grands mouvements de troupes russes ont lieu, dit-on, derrière le front russe.—Exchange. — Une division belge d'ambulance a été bombardée près de Béthune. Trois ambulanciers et six blessés allemands qu'ils..soignaient ont été tués. ANNONCES. j 9 ptûce la. ligne.—Joindre !c montant aux ordret, «.r.p. TOS. STKVENS, 4e chasseurs. 3'e 'dîv,' d'armée, K.U dépôt des informée, Audruic<j. • (fas de Calak), | demande place de conducteur de, clrar:&tls où tout autre j outrage.—lùc.rirc au bureau dn journai. ON demande d'urgence des nouvelles'de Mme Vve do Smedt et. de M. Alphonse, de Smodt ! Mculestedo, ainsi que de M. et de. Mme Jean de' Uacn, de Bruges.—Ecrire: P. S., bureau du .jourraaJ. PLTREZ, soldat interné au camp cïe CÏo'te"- broek, ba.raque Conscience, H'ollanrîe; -Tcnwraifc »"roix des nouTclles de Douxet, rélugié. en. Anglstorre. ' BELGE demande place femme cîe. chambre! —Rimez. 5. Tudor-road, Sotitfaall. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre .certaines amenées de placement demplojé», <\ui ne'visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne Terrez d# cautionnement ou de garantie qu'a-Tec lac références le6 pluf sérieuses I DECES. MADAME Joseph Opdebeeck et ses enfants ont la rrotonde douleur de faire pari, 'de " là'mort, do leur bien aimé époux et père, décédé à Anvers, le JM-afril 1915.—• Hove, Norton-road, 4 (Susses). . ; A METROPOLE paraît chaque matin, sauf ] » dimanche, dans le " Standard," vendu chez 10116 lea marchands de journaux au prix d'un penny. Nouk co.i£c:i loua vivement à nos amis de .s'abonner au piix.do 3sh. j p»r mois pour lo Royaume-Uni cl, 4sh.- 4 pour l'étrarijer. cL d» nous adresser le prix do l'abonnement. «R.-.V.U mandat. I.* tarif des annonce eit de 9d. la Ijgrie pour 5e " Lin» d'adresses des exilé.s" payable r» publicité, le tai'ilidn "Standard.' . Nous Avons ouvf m bureau dans l'imn-;eublo du "Standard," Flertstrecl, 132 4 JO.C,'., oureit dé-; 2 ^ B heur*? En cas ds demindî écrit, joindre deux timbreo d'un penny,

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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