La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 26 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7m03x84h5v/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LOJNJJKJ3&. 22mk ANNEE. JEUDI 26 AOUT 1915. No- 238. "lâgrânde guerre. ^ DEFAITE DU GOLFE DE RIGA-LES CONTORSIONS ALLEMANDES. UN MENSONGE PEU ARTISTIQUE.— DANS LES DARDANELLES. — RENFORTS TURCS—SUR LES FRONTS — DANS LES BALKANS.—LA GREVE AU PAYS DE GALLES. L'amirauté allemande est visiblement en-pyée, von Tirpitz en tête, de l'éclatant désas-;e qui a salué la flotte allemande à sa sortie de ta mare stagnante de Kiel. Après un silence de plusieurs jours, qui lui a servi à fixer les leimes d'un communiqué verbeux, l'amirauté allemande oppose un démenti catégorique aux umensonges " russes et anglais. Il n'est pas question, dit-elle, d'une grande bataille navale. Il'n'y a pas de pertes allemandes en dehors de celles publiées dans le rapport officiel. Aucun grand navire ni croiseur n'a été coulé ni endommagé; tous les bruits russes à ce sujet sont inventés. La soi-disant tentative devant Pernau d'effectuer un débarquement n'a pas été faite. La fiotille de torpilleurs allemands n'apparut que pour le ilocus (?) du port. Comme en peut s'en rendre compte 1 enort d'intellect et d'imagination sur lequel von Tirpitz a passé quatre jours n'est guère «norme. En premier lieu l'Allemagne a attendu les nouvelles des journaux anglais, alors que la défaite a été annoncée publiquement dans la Duma et dans le communiqué officiel russe de dimanche; en second lieu elle ne parle que du golfe de Riga, alors que^rien n'indique que c'est là que le'"Moltke" fut coulé; en troisième lieu, le bulletin allemand ne dément pas que la fiotille s'est retirée du golfe: ce n'est vraiment que quand on est victorieux à la façon allemande que l'on s'empresse de déguerpir sans laisser de ses nouvelles; en quatrième lieu, si la fiotille ne s'est pas retirée du golfe, elle y est toujours—sans doute au fond de la mer—ou bien elle n'y est jamais entrée. Vraiment, l'Allemagne nous avait habitués à des mensonges plus artistement échafau-dés. Est-ce un signe de décadence? La tentative de débarquement à Pernau est également démentie ; mais la résistance énergique des Russes à Riga, et la modération des communiqués de Pétrograde, nous dispensent Suffisamment -d'ajouter foi à cette assertion. Dans les Dardanelles on annonce un nouveau succès britannique: les troupes y au-jaient, notamment, enlevé huit cents mètres <lo tranchées turques; les aviateurs ont bom-iiardé avec succès un endroit de débarquement à Acha-Shiliman, au nord de Nagara, où ils ont coulé un grand transport turc à l'ancre. De plus, deux croiseurs alliés sont encore entrés dans les Dardanelles, et un sous-marin •anglais a torpillé quatre transports turcs allant de Lapsoki vers la côte d'Asie mineure, chargés de troupes. La situation des Turc* commence à y devenir critique, car d'Athènes on mande que deux divisions turques, soit quarante mille hommes, ont été dépêchés à la liâtede Constantinople vers les Dardanelles. Les nouvelles des différents fronts sont plu-lot rares ; de la Russie et de l'Italie il n'y a pas de communiqué; en France, il y a eu des canonnades au nord d'Arras et des combats de grenades autour de Souciiez et de Neuville. Sur la Toute d'Ypres à Menin il y a eu des escarmouches, et des attaques allemandes ont été rapidement étouffées. La question des Balkans Teste toujours pendante; on peut cependant noter avec satisfaction la décision prise par la Skouptchina après sa séance secrète de continuer côte à côte avec les Alliés la lutte pour la libération et l'union du peuple Serbo-Croate-Slovène " au prix de sacrifices indispensables, nécessaires à la protection et aux intérêts vitaux de notre pays." Quant à la Bulgarie, elle est d'avis qu'elle ne iperd rien à attendre, et la situation de la Roumanie l'intéresse au plus haut point. Elle n'a aucune raison de se presser aussi longtemps que les autres pays balkaniques ne se sont pas idécidés. Une nouvelle grève vient d'éclater dans le tpaysde Galles, les mineures estimant que les promesses qui leur ont été faites n'ont pas été lemies^Ja.-,grève menace de s'étendre rapidement. LES ALLEMANDS ET LA CHASSE. On .nous écrit de Bruxelles :— Les Allemands ayant sévèrement défendu 'l'emploi, ou même la possession, par les civils ibelges, de toute arme à feu—défense déjà édictée du reste, dès le début de la guerre, par 3e gouvernement belge—ils ont dû nécessairement modifier la loi sur la chasse. L'arrêté qu'ils ont promulgué ne défend cependant pas tout à fait ce sport, mais en réserve exclusivement le plaisir à l'envahisseur, avec cette stipulation que le gibier appartient au propriétaire!On devine comment cet arrêté est appliqué (pour ce qui concerne le petit gibier, et si les soldats de la Landsturm se gênent pour braconner! Pour le gros gibier, cependant, il y a des exceptions. C'est ainsi que, tout récemment, un officier allemand " s'invita " par deux fois à chasser chez M. de X..., un des membres les plus estimés de l'aristocratie belge, dans sa propriété de Z... (Condroz). Le noble "Junker" voulut bien prier le propriétaire de la chasse-de faire partie des deux expéditions, ajoutant qu'à titre exceptionnel il lui fournirait un fusil et des munitions, mais M. de X..., quelque fut son désir de taquiner le " choke-bored," ne se laissa pas tenter, et ïefusa purement et simplement cette offre de i" ennemi. L'officier allemand effectua donc les deux ! battues tout seul, et se fendit honnêtement de pourboires convenables pour les gardes. Il fut du reste heureux, car il tira chaque fois un broquart. Conformément à l'arrêté allemand, les deux bêtes furent déposées aux château, avec la prière, cependant, de rendre les bois au chasseur. SUCCES BELGE AU LAC TANGANYKA. LES ANGLAIS REPOUSSENT L'ENNEMI EN RHODESIE. Une dépêche de Livingstone à la " Tribune Congolaise " annonce qu'un vapeur allemand étant apparu à Xituta, sur la rive sud du lapc Tanganyka, un détachement de soldats belges a fait feu sur le vapeur qui a riposté et a dû fuir. D'autre part, un détachement de 2000 Allemands, avec des canons, a attaqué le 26 juillet et investi le lendemain le poste de Saisi, sur la frontière de la Rhodésie septentrionale, défendu par le commandant O'Sullivan et ses hommes. Des renforts anglais n'ayant pas pu se joindre à la garnison, l'attaque a continué jusqu'au 2 août, puis l'ennemi s'est retiré. Les pertes anglaises sont de 11 indigènes tués. Aucune confirmation de cette dépêche n'a encore été reçue au ministère belge des colonies.LE " DACIA" ET L' " YSER." Nos lecteurs ont encore, sans doute, présente à la mémoire l'odyssée du vapeur américain " Dacia," qui avait été vendu quelques mois après le début des hostilités par ses anciens propriétaires, la puissante compagnie allemande Hamburg-Amerika-Linie, à un Américain d'origine allemande. Celui-ci avait chargé à bord du "Dacia" une importante cargaison de balles de coton à destination de Brème. Le " Dacia " fut capturé à l'entrée de la Manche par le croiseur auxiliaire français " Europe," qui le conduisit à Brest. La cargaison fut vendue et remboursée aux expéditeurs, mais la prise du navire fut homologuée par le tribunal maritime. L'ex-" Dacia " est arrivé à Calais apportant une cargaison de charbon de provenance anglaise, mais il a changé son nom pour celu: de 1' "Yser," du nom du fleuve fameux que les Allemands ne purent jamais franchir, grâce à l'héroïque sacrifice des Belges, qui préser vèrent ainsi l'Angleterre de l'invasion. Souhaitons que le " Dacia " ne soit que le premier échantillon d'une série de navires portant des noms belges ! 25 AOUT 1914. Il y a eu mercredi un an que le Zeppelir fit sa première apparition au-dessus d'Anvers Cette date restera pour toujours gravée dan la mémoire des Anversois, car ce fut là 1 début d'une campagne odieuse d'assassina de citoyens inoffensifs, qui à présent s'es tournée presque exclusivement contre l'Angle terre. Cette visite, qui coûta la vie à douze personnes et en blessa vingt, est gravée troj profondément dans l'esprit de la population pour que nous en rappelions encore les dé tails. Elle fut pour tous un réveil atroce et 1. révélation des procédés immondes de la rac maudite. Ah! comme nous nous souviendrons! LA RECONSTRUCTION DE TERMONDE L'Union des villes et la Commission royal des Monuments se sont occupées de la recon struction de Termonde. Deux courants d'opinion se sont fait jour on a préconisé d'une part la suppression d la Dendre dans son parcours urbain ; d'autr part, on a proposé de créer une dérivatio passant par les anciens fossés des fortifies lions. A la discussion fort intéressante qt a eu lieu ont pris part notamment MM. Becc Strauss, Lagasse de Locht et Saintenoj Finalement, les partisans du maintien de J Dendre dans son parcours urbain l'ont en porté, la suppression d'une rivière et de se quais devant enlever fatalement beaucoup d pittoresque et d'animation à la ville qu'ell traverse. En conclusion, pourtant., nouant les deu projets, ies membres de la réunion ont d( cidé-de proposer le maintien de la Dendre, toi en préconisant une dérivation afin do donne à Termonde la réparation à laquelle elle droit en rendant possible le transit des bateau de 600 tonnes par Termonde et Alost. ARRESTATION DU BOURGMESTRE D'ONOZ. Le tribunal militaire allemand de Namv vient de condamner le comte Georges de Beai fort, bourgmestre d'Onoz, à dix ans de travau forcés sous prétexte de haute... trahison. Voici, d'après le "Courrier de la Meuse, quel est son crime:— " Il a hébergé pendant des mois, .dans so château de Mielmont, un soldat français qi avait été légèrement blessé en août 1914, < qui est resté après son rétablissement au ch: teau, en costume civil, jusque fin juin 1915. " La présence de ce soldat français était il connue des autorités militaires de Namur, ne figurait pas sur les listes, et le comte c Beaufort n'a jamais fait la déclaration oblig toire à ce sujet. De même, dans une lettre d 26 février 1915, il celait sa présence, malg: qu'il lui avait été ordonné de fournir les non de tous les hommes de sa commune appa tenant aux nations actuellement en guer avec l'Allemagne." LES AMIS DE LA BELGIQUE. Dans de nombreuses écoles de Montevide les instituteurs ont fait apprendre à leu élèves la " Brabançonne," dans le texte fra çais. Une fois par semaine, les classes c même établissement se réunissent dan le pré£ et entonnent l'hymne belge. Un concert qui eut lieu dans une des grand salles de cette capitale, fit acclamer frénétiqu ment,, parla ^jpulatLon,. noire .cbanknationc SOYONS LOGIQUES ! Il est curieux de constater quel singulier effet les événements de ces derniers mois ont exercé sur l'esprit de certains Belges. Nous sommes essentiellement un .peuple pratique, commerçant, habitué à considérer avant tout, dans tout problème, purement et simplement, les faits. Nous faisons communément un départ très exact entre les réalités et les hypothèses; nous savons tenir compte, dans une entreprise, de ce facteur essentiel qu'est le temps; nous n'ignorons pas qu'en affaires, par exemple, pour égaler et surmonter un concurrent qui possède une certaine avance, il faut un effort cumulatif beacoup plus dur que celui nécessaire à obtenir un résultat identique sur un terrain non encore exploité. Le plus petit boutiquier n'ignore pas ces vérités élémentaires. Il n'en est que plus remarquable de constater que certains d'entre nous ne parviennent pas à les appliquer à la guerre actuelle qui n'est, en somme, qu'une gigantesque " affaire," où l'élément personnel joue certes un grand rôle, mais où les principes essentiels qui gouvernent toute entreprise industrielle, financière ou commerciale trouvenl une transposition beaucoup plus stricte qu'or ne se l'imagine communément. Nous comprenons et nous excusons toutes les impatiences. Il est évident que, clans 1? guerre actuelle, la Belgique, exposée directe ment, parle fait de sa situation géographique à la marée allemande, a souffert le plus vive ment du cataclysme que les Barbares modernes ont déchaîné sur le monde. Le so de notre patrie est presque complètemen entre les mains de l'envahisseur, et nos corn patriotes éprouvant, dans sa totalité, le poidi de l'oppression étrangère. Il y a pour eux ui intérêt beaucoup plus immédiat que pour no: Alliés dans un effort offensif victorieux. Mai; cela n'empêche pas qu'il faille considérer 1« situation dans son ensemble et que, quels qui puissent être, pour les sept millions de Belges les inconvénients de l'occupation temporaire de leur sol natal par l'ennemi, ces inconvé nients constituent un fait subsidiaire devan l'intérêt supérieur de la cause de la Qua druple-Entente, qui défend, non seulement se droits et ses intérêts, mais les aspirations su périeures de la Civilisation. Il ne suffit pa en effet que la Belgique soit libérée; il fau que l'Allemagne soit battue, que le militariçm prussien soit anéanti. Vouloir moins, c'es préparer à la génération suivante le renou vellement de toutes les horreurs dont nou pâtissons. Les événements eux-mêmes de la guerre on prouvé: lo. Que la France était à même d défendre avec succès sa frontière orientale mais qu'elle n'était pas capable de résister une double offensive, par l'Est et par le Nord d'où la preuve de la préméditation allemand dans la violation de la neutralité belge, qi ne permettait pas à la France de défendre se ; riches départements industriels du Nord; 2( î Que la Russie ne pouvait défendre avec succè t que ses territoires intérieurs, en abandonnar b la-Pologne à l'agresseur; 3o. Que l'Angleteri - n'était prête que sur mer ; 4o. Que la nouvel : armée belge n'était qu'en formation. E i d'autres mots, les préparatifs militaires de Alliés étaient exactement conformes à lei ' politique défensive et essentiellement pac 1 fique. Dans les limites de la moralité inte 2 nationale impliquant le respect des traité elle devrait suffire à défendre leurs territoire L'Allemagne, au contraire, en augmentant s crètement ses moyens militaires et en violai la neutralité belge, s'assurait d'une façon d . loyale d'avantages qui, dans sa pensée, d vaient la conduire au succès. 2 On sait ce qui est arrivé : l'Allemagne a i . écraser la Belgique, mettre la main sur Nord français et tenir la ligne de la Vistu . après avoir subi une double invasion de j Prusse orientale et la perte temporaire de 3 Galicie, mais elle n'a pu réussir à subjugu L aucune des puissances qu'elle avait attaquée . pas même notre petit pays, dont l'armée i échappé miraculeusement à la destructio Le sort de son offensive a été scellé sur ' champ de bataille de la Marne, il y a près d'i ^ an. Ce jour-là, en vérité, a décidé potentiel! _ ment de sa défaite. Il a élevé entre les er s pires centraux et les puissances de l'Euro] e occidentale une barrière indestructible de e rière laquelle ceux-ci poursuivent sans trè' leur grand'œuvre, invisible mais puissant, < x construction et de misé au point. Les Allemands, par le fait même qu'i \r étaient les agresseurs, étaient puissamme r armés pour faire la guerre. Us possédaier a non seulement la supTématie des moyens, ma x aussi (sauf peut-être pour ce qui concerne formation de combat et la tactique d'artillori celle des méthodes. En hommes, en artillei lourde, en artillerie de siège, en mitrailleuse en armes de tranchées, en munitions, -moyens de communications, en matériel chemin de fer, ils manifestaient, au début ■ la guerre, une supériorité écrasante. En ont] r grâce à leur discipline toute prussienne, le l~ organisation, qui implique la sujétion coi x plète et avilissante de tous les intérêts à l'Eti Dieu et au Kaiser-Prophète, était meilleu; Nous ne sommes, ni expert, militaire, ni écor miste. Mais notre conviction profonde < n que si l'on pouvait mettre clairement en rega îi la situation de l'Allemagne-Autriche et d ;t Alliés à la fin juillet 1914, personne ne poi x- rait s'étonner de la tournure que les évér ments ont prise. Bien au contraire, le pl i- pessimiste d'entre nous reconnaîtrait—comi il l'impartiale histoire ne manquera pas de 1e constater—que les Alliés ont fait dès miracL i- Cette avance que les Allemands avaient s u nous et qui découlait " naturellement," réi •é tons-le encore, de leur politique agressive, is leur esprit militariste, chaque jour, depuis r- an, en réduit l'importance et la fin de la guei :e est, dès aujourd'hui,-le point de croisement deux courbes, l'une ascendante, l'autre desce dante, dont le gradient s'accentue sans ces L'Allemagne est le déloyal concurrent qui a s'imposer grâce à des manœuvres souterrain les Alliés sont les honnêtes industriels q d, après avoir été menacés dans leurs affair rs par une confiance excessive, tendent tout le i- effort pour rattraper le temps perdu et voie u d'ailleurs venir à eux, de toutes parts, d'uti u et précieux concours. Leur crédit, du res est inattaquable, et ils ont de bons brève îs Quel commerçant pourrait douter qu'ils e- voient, bientôt, le triomphe leur sourire? U E. D. R DANS LA CAPITALE. LA MISERE. . On commence insensiblement à sentir la gêne qui pèse sur la population bruxelloise, petite bourgeoisie, employés de toutes catégories, voyageurs de commerce, artistes, etc. Les carnets d'épargne sont prêts d être inutiles, toutes les sommes ayant été reprises. Plus de tirelires à la panse bien ronde ! Le prix des vivres augmente sans cesse. C'est ainsi qu'on paie 5 - francs le kilo de beurre, 3 francs la margarine, 5 francs le kilo de viande de premier choix. Aux environs de la ville, surtout dans les directions de Malines et de Louvain, les agents boches ont acheté toutes les pommes de terre qui ont pris la route d'Aachen, sans retard. On commence à se plaindre de la préparation des mets dans "certains restaurants économiques. Un journal ' constate qu'on trouve souvent dans la soupe de grosses mouches mortes et, dans les choux, des morceaux de charbon. Evidemment, les dirigeants de l'œuvre des restaurants économiques ne sont pas fautifs. Ce sont les propriétaires des établissements in- : criminel qui devraient veiller à ce que les aliments soient préparés avec plus de soin. On annonce que le kilo de pain, payé actuellement 48 centimes, se vendra prochainement à raison de 45 centimes. Les Allemands auraient promis (?) de ne plus réquisitionner de froment, à la suite des demandes instantes du Comité de Secours et d'Alimentation. L'Association libre des compositeurs et imprimeurs typographes de Bruxelles a assuré, depuis un an, la distribution des secours à 1600 chômeurs. L'administration communale a décidé de ne plus secourir les chômeurs qui ne suivraient pas de cours techniques spéciaux. Ceci de façon à ce que les ouvriers n'oublient pas leur 1 métier durant cette guerre qui ne leur per-l met pas de continuer le travail. Le temps est généralement mauvais, ora-5 geux. Un orage particulièrement violent a sévi la semaine dernière, accompagné d'une 5 pluie diluvienne qui dura fort longtemps. On t signala des inondations à St-Josse et à ^ Etterbeek, le Maelbeek ayant débordé. Les t rues du Cadran, du Mérinos et de Liedekerke . ont été inondées. Il a fallu avoir recours 3 aux pompiers. Le quartier de la gare de Tour et Taxis et la rue Claessens, à Laeken, ont ^ également été transformés en torrents. La rue e de Brabant, à cause des eaux qui descendaient des rues latérales en pente, s'est changée en à un véritable lac. A Boitsfort, on a commencé le voûtement de e la Woluwe. Des appareils souterrains de dé-j cantation ont été installés à l'endroit où ce rnicsoaii ripnàf.rp rlnns Ips pt.an.ors ). .t LA VIE A COURTRAI. e e Toute la ville est entourée de réseaux de fil 11 de fer, dans lesquels les Allemands n'ont laissé :S que cinq ouvertures, qu'ils gardent jour et r nuit. C'est par là qu'il faut sortir, quand on 1_ veut se rendre à Bruges ou à une autre ville, r" après avoir obtenu un permis que l'on accorde J' très difficilement. On l'obtient de temps en temps, lorsqu'on sait prouver que l'on doit se \ mettre en route pour des motifs urgents. Mais • alors les Allemands vous signifient que vous devez être de retour dans le délai fixé, 3~ sinon..., suivent une kyrielle de menaces... Ce qui est arrivé à tous ces gens menacés constitue le fond des nouvelles de Courtrai. le Les Allemands ne nous comprennent pas et ne a nous comprendront jamais. Ils croyaient la nous inspirer de la terrëur par l'étalage de leur puissance, mais cela ne prend pas. s Le " Vlaamsch Huis " est transformé en a' casino pour les officiers. Us s'y comportent ^ comme s'ils étaient chez eux. Us se montrent partout arrogants. U faut frayer prudemment lu avec eux et éviter jusqu'à l'apparence de ce 0. qui ne leur plaît pas. Ils cherchent de toutes a. manières des prétextes pour faire conduire les ,e gens en prison. T_ Et alors il faut payer une amende ou faire ,T0 connaissance avec le... cinéma. Ce derniei j0 établissement, en effet, à été transformé en prison, et l'entrée ne coûte presque rien. Poui ]s la moineire faute ou même sans motif, on peu! it y passer quelques jours. Les cours du collège se donnent dans les sou-is terrains des " Caves de Décannière " que les la Allemands ont pillées auparavant. ^ ENCORE LA " VLAAMSCHE STEM." le e, Comme suite à l'article de M. du Catilloi ur nous ajouterons que d'après nos renseigne ments personnels M. Gerretson, actuellemen 't- lieutenant de l'armée néerlandaise, en temps 'c- de paix fonctionnaire d'un ministère néerlan °- dais, est le fils d'un homme politique en vue ;st co-directeur d'un grand journal de Hollandi rf* (" De Nederlander "). es C'est lui qui, en achetant sous-main la ma tr" jorité des actions de la " Vlaamsche Stem,' IG" vient de faire de ce journal belge, avec la col us laboration de quelques flamingants dévoyés, ui organe pan-néerlandais plus ou moins ger 0 manophile et de créer,, au point de vue di ?s- l'unité belge, cet " autre danger " que nou: "r avons vu naître, grandir, et que nous avon cru devoir dénoncer sans ménagement, ai risque de nous voir traiter de " fransquillons.' Jn Nous faisons nos lecteurs juges de ces pro Ie cédés qui ne peuvent que mettre en danger le ^e_ excellentes relations que nous avons main ^e~ tenues avec nos amis hollandais et conduir ' * à des froissements et à des malentendus qu-pS nous prévoyons dès aujourd'hui. Ljj' De toute façon, nous nous plaisons à rendr 3S' hommage à la résolution courageuse, quoiqu ur peut-être un peu tardive, des membres démis ,nt sionnaires de la rédaction de la " Vlaamsch [es Stem,"'et nous ne doutons pas qu'ils réus t,e srront sous peu à faire entendre de nouveai ts! leur voix, celle du patriotisme intégral et d ne l'unité nationale avant tout, qui n'exclu nullement—bien au contraire!—l'amour pre fond de l'Idée flamande* PAROLES ROUMAINES. Un officier supérieur de l'état-major roumain a communiqué ses impressions sur la retraite russe à un rédacteur de 1' " Actzilu-mea." Le titre de l'article indique de quelle nature sont ces impressions. Ce titre est: La défaite de l'Allemagne approche." On ne peut pas parler de victoire allemande à propos de Varsovie. Par le sacrifice de près de 400,000 soldats hors de combat, tant morts que blessés, les Allemands ont réussi à occuper une ville abandonnée p>ar l'armée russe. Un aussi grand sacrifice requiert, d'après les lois militaires, un résultat décisif ; or, quel est le résultat des sacrifices des Allemands? Ils n'ont pas réussi à briser le front russe comme ils l'annonçaient par la reprise de l'offensive, et les Russes se sont retirés d'une façon héroïque, qui a mérité l'admiration du monde militaire, sur une deuxième ligne. Qu est-ce que cette victoire si l'ennemi n'est pas écrasé? On nous dit que les Allemands ont voulu distraire une partie de leur armée pour l'envoyer sur le front occidental. Examinons ! cette hypothèse. L'armée allemande de Varsovie s'élève à un milion et demi d'hommes. Comme l'armée allemande est dans l'offensive, elle ne saurait disposer de réserves importantes. Tandis que les Russes ont six armées toutes prêtes et que la France en a cinq qui ne sont pas encore au feu. D'après les règles militaires, l'armée allemande ne pourra défalquer qu'un tiers de son armée du fronl oriental, soit 500,000 hommes, pour les envoyer sur d'autres fronts. Est-il même possible que cette armée soit défalquée? Je ne le crois pas, car son déplacement nécessiterai! deux mois. Entre temps peut se produire l'offensive générale des armées alliées. Que ferait alors"l'Allemagne sur un front de plus de 600 kilomètres de longueur avec une armét d'un million d'hommes? On voit donc que même pour ce qui con cerne la libération d'une partie des effectif; allemands du front oriental, l'offensive d< Varsovie a échoué. Désormais l'Allemagne s une main ligotée par la France et l'autre pa: la Russie, et 11 n'y a plus de salut pour elle. Lorsque des peureux ou des intéressés mani festent des inquiétudes sur le sort de li Quadruple-Enténte, ils oublient que celle-ci es maîtresse des mers, et que cela signifie 1< rassemblement des neutres, de tous les neutre autour de sa politique militaire. De tous les neutres, a dit l'officier roumain. LE DERNIER CARRE. Sous ce titre, on lit dans la " XXm Siècle " :— Dans le " Vlaamsch Nieuws," feuille poussé à Anvers, après l'occupation allemande, su le terreau de la " Kommandantur," M. Borms ci-devant professeur à l'athénée royal de cett ville, invective consciencieusement contre 1 "' XXme Siècle." Oui, cons*ciencieusemen Si étonnant que cela paraisse, le zèle dépens par M. Borms au service de l'Allemagn mérite abondamment cet adverbe qui jure, a premier abord, nous le reconnaissons, à côl de son nom. M. Borms en donne à la " Kon mandantur " pour son argent. Coupab: d'avoir dénoncé, arrêté et—nous pouvons bie le dire—déjoué la manœuvre tentée par von Bissing dans le but de séparer le peup flamand de la nation belge, le " XXn Siècle " est accablé des traits de M. Borm qui vide à notre intention le fond de se carquois. U nous reproche notamment, figi rez-vous, de mal écrire le français. Nous n'avons qu'un mot à dire à ce Gan Ion d'enseignement moyen, qui s'est illust: en étendant le baume de ses consolations ses félicitations sur les plaies de M. Dwel hauwers, meurtri moralement par les pr fesseurs de l'Université de Bruxelles et mat riellement pas le pied de M. Paul-Emile Ja son. U a perdu sa mise. U a échoué dans : spéculation. En dépit de ses efforts, les FI mands de La Haye ont vu le piège où voula les faire tomber von Bissing. Us ont repous unanimement—nous parlons de ceux q comptent—les avances de l'Allemagne. I ont mis enfin 1a. Patrie au-dessus de tout. 3 les injures de M. Borms nous fournisse l'occasion de renouveler à MM. Van Cauw laert, Buysse, Hoste, Deswarte, Ducatillo etc., en même temps que nos félicitatior l'expression de notre joie. M. Borms et s rares acolytes s'étaient flattés d'embauchc pour leur besogne de trahison, toute u: équipe de Flamands respectables et respecte Mais l'événement a prouvé qu'il n'y avait « Flandre, en fait d'emboe^hés, que lui et u petite demi-douzaine de ses pareils. Il e naturel que l'aridité de son désert Fincli: à la fureur. Ce phénomène du règne anim n'a pas d'autreintérêt-que celui de lacuriosi: 1 LES COCHONS ET LES BOCHÊ ; Avis officiel de M. von Kraewel, gouverne - de Bruxelles :— Dans l'agglomération bruxelloise, le ^ pr ! maximum des porcs vivants est porté à 2 francs les 100 kilos. Le vendeur qui dépas ■ ce prix sera puni (sic). ' Cette nouvelle limite entrera immédiateme ' en vigueur (resic). i Bruxelles, le 11 août. 1915. Der Gouverneur von Bruss< VON KRAEWEL, 1 Generalleutnant, ; O Courteline ! i « Du " Courrier de l'Armée belge " :— Un brave curé des environs de Liège, bi 5 connu pour sa façon d'appliquer adroiteme ' des citations apostoliques aux moindres c 5 constances de la vie courante, héberge d î Allemands qui ont été avertis de l'inoffensi manie du pasteur. î Tandis qu'ils causent avec lui, un jeu 2 cochon, joli comme un amour, et que le en - choie comme un bon chien, entre dans la piè 2 où tous se trouvent. — Allez, Mounsie^r le guré, dides quelq i jose sur cette bedide animal. 3 Alors le curé, d'un ton apôtre :— t " Et il est venu parmi ses frères, et s - frères ne l'ont point reconnu..," (Saint-Li yerset 12}, MONITEUR BELGE. DES 15, 16, 17, 18,19, 20,JET\2l AOUT. (Suite.) NOMINATIONS DANS L'-ABMEE. Par arrêté royal du 26 mars 1915, sont nommcsJicutcnanU comptables du matériel, les sous-lieutenants comptables--dit matériel: Trentels, G.-P.-H., au eerTico do la colonies. JJelgouIIre» J.-F., et Eyckmans, N. , • Par aa-reié royal du 30 aTT.il 1915. le capitaine com-mandant d'infanterie Henry, J.-B.-J., détache-au. serrice do la colonie, est nommé major. . Par arrêté royal du 30 avril 1915, les lieutenants ci-apreâ désignés, détachés au servico do la colonie, sont nommes au grade de capitaine en second, savoir: T „ „ Dans l'inianterie: Henry, G.-L.-CL; Keslor, Jx-M.; Van Aerde, L.-F.-c.; Ruwet, a.-L.-J.-G.; Dcolairiayt, L-L.-R.; Leécornez, G.-E.-J.-It.-.M. ; Parker, W.-E. ; Bayer, CL-J.-E.-M.; llerremexTe, L.-X«.-.M.; llérion, L.-A.-J.; Marin, A.-C.; Dukers, A.-G.-J. ; Hackars, 11.-M., et Colin. J.-E.-G. Dans l'artillerie.—Jadot, A.-ll.-L.; LepoiTre, E.-P.-G.-A,; Petters, A.-A.-L., et Ghantraine, A.-L.-G. Par arrêté royal du 26 juin 1915, les nominations ci-aprefl ont lieu dans le serricc de santé do l'armée, tavoir: -Médecin général le médecin principal de Ire cia«>e_Martin, G.-E.-E., dirigeant le service de santé de la 'base de Cajais. Médecins (principaux do lro classe, les médecins principaux de 2e classe Wibin, J.-P.-E., médecin divisionnaire de la 2e division d'armée; Mastnau, C.-E., attaché a l'Inspection générale du service de santé do l'armév, dirigeant 1 nopital do Bourbourg, et Henrard, F.-F.-J., médecin divisionnaire de la lro divis.on d'armée. Médecins principaux do 2e cla663, les médecins do régiment de Ire classo Simon. H.-J.-G., attaché au camp d'Auvours; Daine, A.-J., attaché au 2ë régiment de guides, et Evrard, L.-J.-1I.-.J., attache à la lro division d'armee. Médecins do régiment do Ire classe, les médecins do rcgi-ment do 2o classe Vandersmissen, T.-l.-A., attaché au 1er régiment d'artillerie; Vandorcn, A.-F.-E., attaché au lie régiment de ligne; Pilct, A.-L.-J.-A., attaché au 6o régiment de ligne; Do Ooster, M.-J.-15.-0., attaché à la 6o division d'armee, et Léotard, O.-F.-G., attaché à la division <1 armee. Médecins de régiment de 2e classe, les médecins do bataillon de lro classe Gilbert, L.-L.-G., au centre d'instruction de* sous-lieutenants auxiliaires d'infanterie; Plas, J.-F.-X., attaohé à l'hôpital militaire d'Adinkerke, et llue, L.-A.-J., attache au 5e régiment de ligne. ., • , Médecins do bataillon do Ire clas.v. les médecins de bataillon do 2e classe Van der Gliinst, L-J.-F.-A.-G., attar.ho ! à l'hôpital militaire d'Adinkerke; Couvreur. L.-A..attache au 3e régiment de chasseurs à pied, et Van Olmcn, R.-J.-G.-M., attaché à l'hôpital militaire d'Adinkerke. : Par arrêté royal du 26 juin 1915, le eons-lieutenant Delc-, lienne, A.-A.-G., du 4u régiment do lanciers, detaohe au servico de l'aviation militairo est nommé lieutenant. i Par arrêté royal du 30 juin 1915, sont nommés lieutenants dans les divers services de l'armée, savoir. Dans l'infanterie: Lo sous-lieutenant Lcma^tre. O.-C.-J^ du 1er régiment de ligne, à la date du 26 juin 1915. Dans la cavalerie: Le sous-lieu tenant Steyaert, (;.-L.-J., du 5e régiment de lanciers, à la date du 26 juin 1915. : Dans l'artillerie: Les sous-lieutenants: Rongé, L.-A.-J., du groupe do canons 120 longs; i Rosa, M.-A.-M.-1L, de l'artillerie à cheval do la Ire dm-. 6ion do cavalerie: Plisnier, A.-C.-E., de l'artillerie du 3o régiment, de ligne? Résimont, J.-A.-G., du groupe de car.ons de 120 longs; Cosse, A.-A., du 5e régiment d'artillerie; Lebrun, T.-J., du 2e régiment d'artillerie, et Van Sprang, A.-A.-H.. de l'artillerie du 6e régiment <w . ligne, à la date du 26 juin 1915. 1 Dans les services administratifs: Lieutenant payour: t JtO sous-lieutenant payeur Bouchât, J.-C., du 13e régiment de ligne, à la date du 6 juin 1915. Dans la gendarmerie: Lieutenants: Les sous-licutenants: - Bourguignon. F.-CL, de la 5e division d'armee; Douret, G.-V.-F.-L., do la 2o divison d'armée, et Notebaert, A., de la lro division d'arée, à la date du 28 juin 1915. • . „ , Par arrêté royal du 30 juin 1915, sont nommes dans les cadres des officiers de réserve: Dans l'infanterie: Lieutenants do réserve, les sous-lieu-tenants de réserve Englebert, R.', des lignes d'étaj»es; Rotis-seaux, J.-II.-L., du 1er régiment de carabiniers, et Van de Vyvere, L.-F., à l'inspection générale do l'armée. Dans la cavalerie: Lieutenant de réserve, le sous-hentenanc de réserve Bruyère, R.-J., du 2o régiment do chasseurs à ° cheval. Dans les services administratifs: Lieutenant, payeur de réserve, le sous-lieutenant payeur do résgrvo Beauxir, G., du P régiment de grenadiers. Par arrêté royal du 31 juillet 1915, 6ont nommés: r Dans les officiers compatibles des corps de troupes: Lieutenants paveurs, les sous-lieutenants payeurs Moureau, A.-.J., '' du 7o régiment d'artillerie; Vanneste, L.-F., du 2e régiment e de chasseurs à pied, et Suray, G.-J., do l'artillerio de la 3« ^ brigade, 3o division d'armée. . . J e Dans les officiers d'administration.—Lieutenants dadminis-ii. tration, les sous-licutenants d'administration Morel, A.-P.-F., de la colonne d'ambulance do 3e division d'armée, et Servaes, e L.-F.-C.-M.-V., du dépôt d'intendance. e (A suivre.) u ECHOS. e n [. Fédération des notaires belges. e M. le notaire Victor Van de Walle, député ie de Malines, donnera le mercredi 1er septembre 5, à 3 heures, au Savoy Hôtel, Strand, une cau- n serie sur le rôle de la Belgique dans le conflit i- européen. Pour obtenir des invitations on peut-s'adres- 5; ser vendredi, lundi et mardi prochain de •é à 4 heures au comité de la Fédération, 6, Fins- -t bury-square, ou au comité du penny belge: S" Cecil Hôtel, Strand. é_ ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS aa LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans lo it Royaume-Uni sont informés que les " Board of =ié Trade Labour Exchanges " (qui sout les seules Lli autorisées par le gouvernement britannique d« présenter des ouvriers belges aux patrons ^ anglais), ont un grand nombre d'emplois à ^ conférer, surtout dans le industries agricoles et it du génie civil. e- Des offres de service doivent être faites à la n Bourse du Travail la plus proche du domicile; ' pour l'adresse se renseigner au bureau de poste» ' de la localité. es Des belges se trouvent dans les asiles d« r, réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses ie du Travail qui sont établies dans ces asiles; ,s d'autres Belges résidant à Londres, à la Bours« ;n du Travail à Aldwych Skating Eink. le : " s ANGLO-BELGIAN TRADE REVIEW O Organe mensuel de ur la guerre économique J G PENGE 1E NUMERO, 6 SHILLINGS L'AN. ^ S'adresser, 29, Stamford Street, London, S.E. se — .n ANNONCES. 9 penco la ligne.—Joindre le monuint. aux ordres, ».r.p. BELGE garde malade, l!0 ans pratique, de- mande pla*\r ou femme de chambre.— Ecriro V. Al», Onslow-R.ardcns, 78, South Kensincton. London.._ OSTUME complet pour " nurse," état neuf, pour personne petite taille, à vondro-d'occasion.—Ecnrj» A. B., bureau du journal. DENTISTRY.—-VÎCTOB, COTILS, d'Anvers (rue Quellin), consultations tons les jours do 2.30 à 6 heures.—Qxlord-street, 351. Téléphone^ 2782_ Mayfair 2n TNGËNIEUR demandé dans une grande ex- + X nloitation de pétrole au Caucase (Russie), indispensable Ut trks au courant de l'industrie. Préférence donnée à personne ir- ayant connaissances spéciales industrie du pétrole et langue njsse.—Envoyez offres de service, copies certificats et ré-es férences à J." M. Waterkeyn, Midland Bank Chambers, Las*-y^çv bourne (Angleterre). SQT.r>AT belge au front sans nouvelles de sa famille, désire correspondre avec personne anglaise.— Ecrire Poelmans, col, amb., 6, D.A., armée belge. TTlËÛX journaux et illustrations sont de-ce ▼ • mandés pour soldats internés en Hollande.—A envoyer à M. Van Stevens, Ch.. 1er sergent-majox. 14e de ligne, camp II.. baraque 5, Zeist, Hollande. 1,0 WW'M I! i \ ----t >N, interné au cainp d'HaTder- Y T wyk, baraque 17. désire recevoir d'une âme charitable un costume de soldat kakhi et. jambières, taille moyenne. OUS met tons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés, IC qui ne visent qu'à leur escroquer do l'argent.. Ne vcr&c; cia ' cautionnement ou de garantio qu'aTec les références les pluj sérieuses!

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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