La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. MARDI 9 MARS 1915. N°- 68. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. GAIN DE TRANCHEES A BEAUSEJOUR. UN "42" DEMOLI. PARIS» nlar.ï.—Communiqué officiel de là iieui«s* , , - EQ Champagne il n'y a rien d important a iouter au communiqué d'hier soir. Le pro-ièi signalé en différents points a été accentué. r | ja'ijQ de la journée nous avons capturé des tranchées au nord-ouest de Souain. IA.S tranchées que nous avons capturées ontre Perlhes et Beauséjour représentent environ 400 500 mètres. Nous avons capturé quelques prisonniers, y compris plusieurs officiers. Dans la région des hauteurs de la Meuse, notre artillerie lourde, disent les prisonniers, a démoli un canon de 12cm. placé récemment en position nar l'ennemi. Le canon dut etre démonté et emovt • l'arrière pour y subir les réparations nécessaires. Quatre servants furent tués et sept blessés. . , , En Lorraine nous avons progresse au nord de Badonviller. _ . , . , , , Dans les Vosges, sur le Reichsackerkopf, le;? Allemands ont livré une violente contre-attaque vers la lin de l'après-midi de dimanche. Pour un moment ils réussirent a prendre pied >ur la crête, mais après une combat furieux d'homme a homme nos tirailleurs les repoussèrent o.t iinalement restèrent maîtres du i Ceichsackerkopf. _ . Les pertes subies par 1 epnemi furent très lOlteS. , , , 1 T». En Haute Alsace au sud de la gare de Burn-haupC, une attaque fui esquissée contre nos i imitions avancées. Elle fut dispersée par le tu i> notre infanterie.:—lleuter. VERSION ALLEMANDE. AMSTERDAM, S mars.—Un télégramme offi- "du grand quartier-général.de Berlin dit:— Sur le théâtre occidental de la guerre des aviateurs ennemis ont bombardé Ostende. Les combats en Champagne continuent. Près •c Souain l'ennemi fut repoussé hier soir après m combat serre. Au cours de la nuit l'attaque u: renouvelée. , T _r -, Dans le district au nord-est de Le Mesml une attaque ennemie, hier après-midi, échoua eom •lètcment. Notre attaque de nuit réussit et noue .-apturames 140 Français. Dans le bois des Prêtres, au nord-ouest de l'ont-à Mousson, nous avons repoussé des attaques rançaises. Dans le* Vosges, le combat dans le district a "ouest de Munster et au nord de Sennheim n'a lias eneoce étc décisif. Sur le théâtre oriental de la guerre, au suc i'Augustowo, des attaques russes ont échoué iw>c de fortes pertes pour l'ennemi. Près de Lomza les combats continuent. A ouest de Przasnysz et à l'est de Plock plusieurs îttaques russes ont échoué. Près de Rawa nous avons repoussé deuM laques de nuit russes. Les attaques du district le Nowomiasto n'eurent aucun succès. Là nous capturâmes 1500 jirisonniers.—Reuter. LES REVERS ALLEMANDS. RECIT OFFICIEL. PARIS, 7 mars (minuit).—La note officielle suivante est publiée ici:— Comme il a été dit dans le communiqué quoti iien nous avons capturé le 1er mars au boit 'Le Prêtre, près de Pont-à-Mousson, un signal en îeuii. 1,'assaut de ce signal, qui fut exécute très brillamment, nous permit de prendre après un combat assez violent, environ vingt prison :iers. y compris un officier et quelques éclaireurs ■ppurteliant au corps du génie. I.es Allemands ne désiraient pas s'arrêter à ce •.vers, et ont essayé à plusieurs occasions des entatives de contre-attaque qui furent rapide ment arrêtées par notre artillerie et notre in anterie. Ils essayèrent ensuite de démolir lt -îgnal en le couvrant de projectiles de toutes ^ries. Ces ett'orts, qui, il faut le dire, furent vains in eut. comme conséquence de notre part,^ ui our de mars, une répliqué vigoureuse. Nous !• "hnies sur les tranchées ennemies les plus rap i>roehées deux bombes fortement chargées. L'uni «eiata sur le parapet, et oblitéra la tranchée su iiic longueur de huit mètres; l'autre éclata dan: i iranenée même, et des cadavres, des sacs d< gables, 'des fusils, et d'autres objets volèrent dan: iv clans toutes les directions. I ennemi cessa aussitôt le bombardement. Ver: ht,lit. cependant, les Allemands se remirent < ' des bombes et des grenades, et puis, er ^ : force "Hurrah!" ils se ruèrent, sur 1< ■ i?n <!. Nos troupes veillaient et les reçurent pa ■ bonne salve. Mu même temps nos troupes sur le flanc en rcre-nl. en action et les assaillants se heurtèren une, barricade de sacs de sable que nous avion; -ce devant le signal. En vain ils essayèren <): passer, la. résistance était trop forte. Surpri: pr notre tir ils furent obligés de se rejeter ci - ' iv après une bonne volée. . 1 'es* la le ciuatrième revers que les Allemand: M'bisspnt devant le signal qu'ils ont perdu.— (pj'uivr. COMBAT NAVAL DANS LA MER DU NORD ? AMSTERDAM, 8 mars.—Do Hoek van Holiam »n signale que l'on a entendu une canonnade ,'ontinue provenant de la direction de l'ouest. "Cn petit canot, peint en bleu, mais san; marquer: distipetives a été jeté à la côte près d< lïce's.—Centré! News. SOUS-MARINS ALLEMANDS A ZEEBRUGGE. AMSTERDAM, 8 mars.—On signale de souro que l'on considère comme autorisée que douz sous-marins allemands sont arrivés à Zeebrugge -Central News. - D'après les nouvelles officielles provenan 'le Berlin et transmises par télégraphie sans fil nombre des prisonniers internés s'élèverait •7g0,000. - D'autre part un, rapport officiel publié ''.vis, ?e basaut sur le fait que 10 régiment f l 'iuands ont perdu 3G,2b'l officiers et soldats «tab.it une proportion qui démontre que le !>ertes totales allemandes, pendant les 7 premier moi: de guerre, dépasseraient 3 million l'iiommes. - Un nouvel éboulement s'est produit sur 1 Culebra. rendant le canal de Panama impraticabl aux navires ayant un tirant d'eau de plus de 2' lûeds. S \ Quoiqu'un autre éboulement menace de m produire on espcrcpouvoir rouvrir le canal an évites ayant un tirant d'eau de 30 pieds, d'K c milieu de la semaine prochaine. ! DANS LES DARDANELLES. BOMBARDEMENT DE SMYRNE. LES PERTES TURQUES. ROME, 7 m^irs (minuit).—L'entrée de la baie de Smyrne est à présent complètement libre. Des navires de guerre ont repêché les mines partout. Le bombardement de Smyrne continue. Plusieurs des batteries ont été réduites au silence. —Central News. PARIS, 7 mars (minuit).—Un télégramme d'Athènes dit que le "Queen Elizabeth," en tête de la ligne anglaise, est entré ce matin à 9 heures dans le golfe de Saros, et a commencé aussitôt un violent bombardement des batteries turques pl-acées récemment sur certaines hauteurs. Les premiers obus réduisèrent une batterie au silence. Le tir des Turcs était mauvais. D'autres navires anglais bombardent les forts intérieurs. Les fonctionnaires turcs à Mytilène sont, parait-il, en fuite. La panique augmente à Constantinople.—Central News. L'ENLEVEMENT DES MINES CONTINUE. PARIS, 8 mars.—Un télégramme de Tenédos au " Petit Parisien " dit qu'après Le bombardement du " Queen Elisabeth " dans le golfe de Saros, des navires en.ève-mines travaillent, sous la protection d'une escadre française, pour la destruction de cinq rangées de mines au large de la ville de Chanak. Les Turcs ou les Allemands ont remplacé les batteries détruites par des canons de campagne, dont les shrapnels n'ont causé que de légers dégâts. Le " Queen Elizabeth " et 1' " Irrésistible " répliquent avec un tir effectif à une portée de 12 kilomètres. Le tir des Alliés semble être d'une supériorité écrasante.—Central News. ON DEMENAGE. PARIS, 8 mars.—Le correspondant du " Petit Parisien " à Bucharest a interviewé un voyageur venant de Constantinople, qui lui a déclaré que la situation est extrêmement grave et que des mesures d'une sévérité exceptionnelle ont été prises pour assurer le calme. La tentative de meurtre sur la personne de Talaat' Bey a eu pour conséquence l'arrestation de plusieurs Arméniens et Crées. L'or et les billets de la banque impériale, d'une valeur de huit millions de livres turques, ont été transférés à Konia, ainsi que les sommes immenses déposées dans les banques allemandes, malgré la résistance de ces dernières. Deux corps d'armée turcs sont arrivés d'Andri-nople à Constantinople. La population dans la capitale turque est très excitée et Enver Pacha est mal à l'aise. Suivant une information de source sûre la sœur du sultan Mehmed est morte d'apoplexie.— Exchange. ABDUL-HAMID EN LIBERTE. UN COUP D'ETAT PROCHAIN ? ROME,' 8 mars.—Un télégramme de Bucharest au "Messagero" dit que l'ex-sultan Abdul-Hamid a été remis en liberté et a reçu un grand nombre de ses amis. On croit qu'un coup d'état dramatique est à la veille de se produire.—Central News. LE "GOEBEN " ET LE "BRESLAU." PARIS, 8 mars.—Le " Goeben " est en cale sèche à Stenia, où il fait réparer ses chaudières, et le "Breslau" a été pendant toute la semaine passée à la Corne d'Or. Ses machines sont usées.—Exchange. CRISE POLITIQUE EN GRECE. ATHENES» 7 mars.—Le cabinet Venizelos a donné sa démission, qui a été acceptée. M. ' Venizelos réunit ses partisans hier soir, et déclara que la non-adoption de sa politique entraînerait des conséquences irréparables. Il leur conseilla toutefois, de se soumettre à la décision du Roi. M. Zaimis ayant été chargé par le Roi ' de la formation d'un nouveau cabinet, a demandé 24 heures de répit. S'il accepte, la Chambre sera probablement dissoute ou ajournée. LES MENSONGES ALLEMANDS. UN DEMENTI. LE HAVRE, 3 mars.—Communiqué du Bureau ; Documentaire Belge:—Les agences allemandes, 1 par une série dè notes concertantes lancées a. la 1 fois dans la presse austro-allemande et lu presse ' des pays neutres, font courir le bruit d'une ense ' imminente dans le ministère belge. "Des dissentiments auraient éclaté entre M. de Broqueville et ses collègues, les difficultés pro-' viendra eut de ce que l'Etat-major belge aurait ! été obligé de s'effacer devant les états-majors ' français et anglais.; seul l'appui du roi Albert 4 aurait empêché la crise de devenir publique, etc." 1 L'ineptie de ces prétendues informations saute aux yeux et révèle la manœuvre. Les agences allemandes invoquent notamment comme preuve de leurs allégations, le fait que "le chef des libéraux belges, M. Hymans, va quitter le Gouvernement pour aller occuper le poste de ministre à Londres." Or, le libre choix fait par le cabinet belge catholique homogène de l'un des chefs de l'opposition parlementaire, pour l aller occuper la légation de Londres vacante, et ; l'acceptation immédiate par M. Hymans de cette co'laboration diplomatique de premier ordre à ; l'œuvre actuelle du gouvernement, sont la dé-3 rnonstration la p'us éclatante de l'union nationale persistante qui anime les partis politiques belges. Faut-il rappeler en outre, que le titre de "m n:stre d'Etat" que porte M. Hymans, est en Belgioue purement honorifique et n'implique ni ïa quali é, ni les responsabilités gouvernementales ) du ministre en exercice? Par suite M. P. 5 Hymans, ne faisant pas partie du cabinet, n'a pas . à "l'abandonner pour pouvoir devenir diplomate. En s'él ignant de sa résidence du Havre pour aller occuper son poste à Londres, ce n'est pas le Gouvernement qu'il a quitté: ce n'en est que le 1 siège. ' ' On peut être Allemand et rester en état d'appre-1 cier ia portée de cette distinction. Le reste des notes allemandes est à l'avenant; i il serait olsèux, en particulier, d'insister sut la ■i so'id'té du bloc militaire des Alliés. Quant à. , l'opinion publique neutre, elle pourra une fois 3 de p us juger sur cet exemp'e, du crédit à attacher s aux informations belges des agences allemandes, s LE BOURGMESTRE MAX. ' t 1 AMSTERDAM, 8 mars.—Le " Telegra-af'' ap-J prend de Bruxelles qu'une pétition aux autorites allemandes a été signée par les habitants de e Bruxelles, demandant la libération du jpourg-< mestre Max, qui se trouve maintenant vim-i prisonné depuis, six mois dans la forterewe de Glatz.—Reuter. LE CONGO, LA GUERRE, ET L'ALLEMAGNE. Il est un fait qui peut nous consoler dans une certaine mesure de la triste" situation en laquelle se trouvent provisoirement plongés la Belgique et les Belges, et qui mérite d'être mieux apprécié et plus largement commenté qu'il ne Test d'une façon générale parmi nos compatriotes, c'est l'intégrité de notre empire africain, de notre magnifique Congo belge. Ii y a même un contraste piquant entre la i situation de notre pays et celle de notre colonie. Alors que les Allemands, grâce à leur supériorité militaire au début du conflit européen, à la préméditation évidente avec laquelle ils se sont préparés à ce conflit et à la scélératesse criminelle avec laquelle ils l'ont dé-clanché au moment psychologique, ont envahi presque complètement la mère-patrie, ont courbé le plus grand nombre de nos compa- : triotes sous leur joug, et ont forcé le reste à l'exil, alors que notre vaillante petite armée , ne défend qu'un coin des Flandres, que la , capitale de la vraie Belgique est... Furnes et que son gouvernement siège au Havre, Je Congo belge, qui représente un territoire quatre-vingts fois aussi étendu que notre patrie, demeuré intangible. Et il le demeure à ! un moment où, par un juste retour des choses d'ici-bas, l'empire colonial de la puissante Allemagne craque de toutes parts et se disloque . de dix côtés à la fois ! Kiaou-Tchéou a été conquis de haute lutte par les Japonais alliés aux Anglais, les possessions allemandes du Pacifique sont aux mains des Japonais et des Australiens, la colonie de Togo a été envahie par les Anglo-Français, la Sanga allemande est reprise par les Franco-Belges, l'Afrique orientale allemande * est étroitement bloquée et, en Afrique occidentale, Walfisch-Bay est conquis, tandis que Botha, à la tête de ses vaillants Boers, s'avance trie>m-phant devant les coloniaux teutons en retraite. La disparition finale de l'empire colonial allemand, érigé au prix d'une diplomatie cauteleuse et de tant de coûteux efforts, ne fait aucun doute. Non seulement les Allemands ne peuvent ravitailler celles de leurs possessions qu'ils n'ont pas encore perdues, et celles-ci sont donc en proie à la famine, mais ils sont incapables de communiquer avec la plupart d'entr'elles, les câbltes teutons étant coupés et le plus grand nombre des stations radiotélégraphiques élevées par nos ennemis pour se rendre indépendants des communications par 151, ayant déjà été détruites. Cette situation paradoxale d'un grand empire, victorieux jusqu'à présent en Europe, et1 ! dépossédé de toutes ses colonies, alors qu'un petit pays qu'il a lâchement écrasé, conserve un des territoires les plus importants de l'Afrique, est due uniquement au fait que nos Alliés sont les maîtres incontestés de la mer. " Britannia rules the waves!" Si l'amiral Mahan vivait encore, il pourrait certes ajoute!" à son livre fameux " The Influence of Sea Power" un chapitre intéressant! Quoiqu'il en soit, le Congo demeure à nous, et même bien à nous. Toutes les tentatives que les Allemands ont effectuées pour en attaquer l'intégrité territoriale ont été en effet, brillamment repoussées. Au début d'octobre, nos troupes coloniales ont forcé à la retraite l'ennemi qui avait envahi le Kivu et, à la fin du même mois, nous prîmes position à Kis-segnies, en territoire ennemi ! De même, au Tanganika, nous repoussâmes avec brio une attaque allemande. Enfin, loin de nous borner à défendre nos propres possessions, nous avons contribué à frustrer les Allemands des leurs: nos troupes ont' contribué avec une bravoure à laquelle nos AF.iés ont rendu hommage, aux heureuses opérations françaises dans la Sanga. Mais ce qui est plus remarquable encore, c'est qu'il n'y a rien de changé dans l'administration de nos vastes possessions africaines. Certes—il serait puéril de vouloir le nier— quelque désarroi s'est manifesté au début de la guerre. Mais ce flottement n'a pas été de longue durée. Que les Allemands soient à Bruxelles, qu'est-ce que cela peut bien faire à notre Congo? Les bureaux du ministère des colonies ont été tout simplement transférés au Havre, le siège des entreprises commerciales et industrielles congolaises à Londres, et quoique ces déplacements n'aient pas été "prévus" et " organisés " selon les méthodes allemandes qui, on ne l'ignore point, prévoient tout, y compris l'impossible, nous pouvons assurer la "Gazette de Cologne" que M. Renkin a plus de besogne que le Dr. Solff, et qu'il entre p'us de navires à Borna qu'à Dar-es-Salam !—malgré le Kaiser, von der Goltz, von Bissing et toute leur impériale et kolossale séquelle! Il est curieux, à cet égard, de consulter l'excellent organe anversois de la vie coloniale belge, la " Tribune Ccngolaise" qui continue à paraître—" business as usual "—mais à Londres, évidemment. C'est à peine si l'on peut s'apercevoir, à cette lecture, que la Belgique est en guerre avec le plus puissant empire militaire du monde. I^s départs et les arrivées pour le Congo s'effectuent, comme d'habitude—de et à Liverpool. Fonctionnaires, officiers, missionnaires, banquiers, chefs-de poste, capitaines de steamer, agents, sans-filistes partent et reviennent; importations, exportations, correspondances par lettre et par fil. suivent leur cours; le chemin de fer du Bas-Congo a maintenu son trafic normal, la pipe-line Matadi-Pool fonctionne, les impôts sont levés et, quoique la vie économique générale soit naturellement affectée par la guerre, la présence à Londres des représentants de tous les organismes administratifs et économiques de la colonie indique suffisamment que cette vie suit son cours. Il est intéressant de citer '.a liste desdits organismes. La voici, d'après la " Tribune Congolaise":— Ministère des Colonies, Compagnie belge maritime du Congo, Société de télégraphie sans fil, Compagnie du chemin de fer du Congo, Com-pagine du chemin de fer du Bas-Congo au KatÀnga, Central At'rica Railways, Banque d'Outremer, Consortium des banques françaises, Banque du Congo belge, Crédit Colonial. Compagnie du Kasaï, Citas, Urselia* S.A.B., Compagnie du Lomami, Simkat, C.C.C., Comfina, SocH'.é Forestière et Minière du Congo, Société financière des Caoutchoucs, Congo Trading Com-panv. Compagnie commerciale et agricole du Bas-Congo, Compagnie des Produits du Congo, Société Franco-beige d'élevage, Société des Pétroles du COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. OFFENSIVE SUR LE NIEMEN, NOUVELLE BATAILLE SUR LA VISTULE. PETROGRADE, 7 mars.—Communiqué offi ciel du grand quartier-général:— Notre offensive se poursuit sur la rive gauch< du Niémen et dans le district au nord-ouest d< Grodno. Nos troupes refoulèrent les Allemand: derrière le front Sopockine-Lypsk, et avancèreu vigoureusement. De même, dans la région de Mlawa, no: attaoues furent également couronnées de succès Nous avons capturé environ cinq cents prison niers, y compris sept officiers, et trois mitrailleuses. Sur la rive gauche de la Vistule, dans 1; région de Pi'itza, les combats prennent h caractère d'une grande bataille". Dans les Carpathes, entre la Ondava et le San les attaques autrichiennes continuent. Au sud-ouest de Lutowiska,' l'ennemi tent; de traverser la rive gaucho du San, mais un< contre-attaque, la nuit du 6 courant, anéantit ie: unités autrichiennes qui avaient réussi à fran chir la rivière. LES PERTES AUTRICHIENNES DANS LES CARPATHES. PETROGRADE, 7 mars (minuit).—Un com muniqué officieux annonce que les pertes autri chiennes le mois dernier, au cours des combat dans les Carpathes, s'élèvent à plusieurs oen taines de mille hommes. Les Russes en Galici-orientale et en Bukovme ont traversé le. Dnieste et forcèrent les Autrichiens à se retirer en hâte. Près d'Ossowiecs, les Russes ont repoussé deu: attaques allemandes La forteresse d'Ossowiec a réduit au silence deux batteries lourdes aile mandes. Sur la rive gauche de la Pilitza, de combats acharnés se livrent sur un front d< neuf Icilomêtres. Les résultats sont favorable axix Russes.—Central News. LA TACHE DE VON HINDENBURG. PETROGRADE, S mars.—On considère géné ralement ici que le plan du général von Hinden burg pour traverser le Niémen a été rendu im possible. Il essaie maintenant en désespoir d cause, de prendre Ossovetz, et de traverser L Bobr. On dit aussi que les Allemands ont l'inten tion de se fortifier sur la front étendu qu'il occupent sur la Bzura et la Rawka.—Centra News. " CE N'EST PLUS COMME CA ! " M. Cooreman raconte une plaisante anecdote Un officier allemand, cathodique, visitait ui collège tenu par des religieux, aux environ de...., mettons T. Le parloir n'a d'autre orn< ment que quelques vieilles gravures, auxquelle le visiteur paraissait attacher de l'intérêt. L'un d'elle représente le " Colvsée." " Ce n'est p»u comme ça maintenant," observe l'officier, ravi d montrer son érudition au père qui l'accompagnail Quelques pas pius.loin, autre gravure qui'montr la cathédrale de Reims. "Ca n'est plus comm ça maintenant," riposte à son tour le réligieux. Et l'on ne regarda pas plus avant LA CORRESPONDANCE AVEC LA BELGIQUE. Nous avons annoncé, il y a quelques jours, qu grâce à l'initiative du " Wounded Allies' Relie Committee," dont les bureaux sont installés a: Grand Hôtel, Trafâlgar-square, Londres, S.W., u: bureau de la correspondance a été établie qu permet à nos compatriotes d'envoyer des lettre en Belgique. Voici, à ce sujet quelques renseignements qu ne manqueront pas a'interesser nos lecteurs:— Ledit bureau accepte toutes les correspor clançes que les Belges, résidant dans le Royaum Uni, adressent à leur famille restée en Belgique elles ne peuvènt renfermer aucune communies tion politique ou militaire. Ce service est gratui au départ de Londres. Toutes les lettres, qu'elles renferment ou no: des correspondances à expédier • en Belgique doivent être affranchies. Le bureau n'accept pas les envois taxés. Les lettres peuvent être ouvertes ou fermée: Nos compatriotes restés en Belgique peuvent cor lier leurs réponses aux porteurs des lettre^ e> pédiées d'ici. Congo, Syndicat d'études et entreprises du Congc Société Coloniale anversoise, Société agricole d Mayombé, Association en participation du Hat Luilaba, Congo Oriental Company, Intertropicî Company, N'Kémé et N'Kemi, Sultanats du Ilau Ubangi, Belgo-Katanga, Société eornmerciale « minière, Union miniere du Haut-Katanga, Me: cantile Anversoise, Equatoriale Congolais< Société d'agriculture et de plantations au Congt Société générale d'exportation, Gomèz et Ci< Compagnie du Lubefu, Société des produit végétaux du Haut-Kasaï, Bunge et Co., Osterriet et Co., Comptoir des exportations belges a Congo, etc. Si l'on songe que cette liste est loin d'êtr complète, que toutes les entreprises qui y sor citées travaillent pour la plupart avec des cap taux belges, qu'elles font presque toute preuve d'activité et que leurs agents e Afrique sont en communication régulière ave leurs dirigeants belges à Londres, on pourra 8 convaincre que la vie économique belgo-cong( , îaise continue et que l'agression de l'Allemagn i n'a pas tari une des sources les plus généreuse : do notre commerce d'outre-mer. Il faut rendre un hommage spécial au ! hommes courageux dont cêtte situation cor solante est l'œuvre, au roi Albert qui, croyon; nous, s'en est toujours préoccupé, à M. Renkir notre vaillant ministre des colonies, à ne officiers et à nos troupes africaines, aux fon< tionnaires, commerçants,. banquiers, indu: triels belges, qui n'ont pas jeté le manche aprè la cognée et ont contribué au maintien de noti viç coloniale pendant cette période trouble di notre histoire. Tous ceux qui ont " tra vaillé " depuis le mois d'août savent ce qu'u tel effort signifie, car il est dur, en ces temps-c de penser à autre chose qu'à la guerre et 6 faire mieux que d'attendre... Certes, le devo: primordial, à l'heure actuelle, est de prendi son fusil, mais à côté de cela, il est d'autre tâches nobles et utiles. L'effort des co'oniau belges est de celles-là. Il est aussi un tx exemple de courage et. de persévérance a milieu des pires adversités, un exemple récôi fortant et qu'il nous est doux de mettre e valeur, pour qu'il ne soit pas méconnu. ! DANS LE DIOCESE DE NAMUR. LA HAINE DES ALLEMANDS ! CONTRE L'EVEQUE ET LES CATHOLIQUES. On lit dans " La Croix " du 3 mars dernier:— Les autorités allemandes qui occupent la Belgique montrent de p.us en plus comment el.es entendent la liberté pour les évêques de remplir leurs devoirs de pasteurs. Ces incidents éclairent tous les espriti. impartiaux sur le sort qui attendrait l'Eguse catholique, si, par une hypothèse de plus en pms invraisernblab.e, .l'Allemagne parvenait à imposer son hégémonie ; à l'Europe. . ' Après le cardinal Mercier, c'est l'evêque de Namur, Mgr Heylen, qui lés Allemands ont voulu 1 bâillonner. Le gouvernement allemand a saisi - son mandement de Carême, il en a interdit la lectu-re ordonnée par l'evêque le premier di- • manche de Carême. Le monde entier connaît le cahne et la modération de Mgr Heylen; président permanent . des congrès Eucharistiques internationaux, ce sont des foules immenses qui, dans toutes les L capitales de l'ancien et du nouveau continent, , ont pu apprécier son caractère ; s'il avait quelque part un esprit impartial entre Allemands et Français, c'était bien, certes, Mgr Heylen. ' Il pourtant, dès leur invasion de son diocèse, , les Allemands n'ont point cessé de la persécuter 5 et de le tracasser. . Aussitôt après la reddition de la ville de Namur, le vénérable évêque fut saisi comme otage et emprisonné à l'Hôtel de Ville. Quand les Allemands mirent le feu à l'Hôtel de Ville ils y oublièrent l'évêque. Heureusement, il parvint à s'échapper: mais, appréhendé de nouveau, il fut menacé d'être fusillé et obligé de conduire des soldats aremands dans son palais, d'en visiter avec eux tous les coins, sous prétexte de retrouver des armes qu'on accusait l'évêque d'y avoir caché. Ces mauvais traitements n'ont abattu en rien le courage de Mgr Heylen. On connaît aujourd'hui la fierté, intrépide avec laquelle il s'est dressé devant le Kaiser lui-même. La "Norddeutsche Algemeine Zeitung" du S septembro publiait un télégramme de l'Empereur Guillaume au président Wilson. Dans ce téiécrramrae le Kaiser accusait formellement les femmes, les enfants et les prêtres belges d'avoir commis des atrocités contre les blessés, les médecins et les infirmières allemandes. C'est un document historique tellement invraisemblable qu'il vaut le peine de le citer textuellement: "Die von Frauen und Kindern, und - Geistlichent begangenen graùsamkeiten, auch an . venvundeten soldaten, Aerztepersonal und Pflegerinnen, waren derartig, dassmeine générale î saemtlich gezwungen waren, die argsten Mittel i zu eigreifen um die Scliuldigm zu bestrafen." Voilà, pour le noter une fois de plus, à quels mensonges, à quelles calomnies recourt l'Em-5 poreur des Allemands lui-même, pour impres- I sionner les chefs des Etats neutres, jusqu'à la plus auguste, et tâcher de laver ses généraux des crimes dont il leur fait endosser, par son propre témoignage, la responsabilité. Dans certains pays l'accusation impériale parut si atrocement calomnieuse qu'on refusa sur le 1 champ d'y ajouter loi; des journaux catholiques s qui la reproduisaient omirent au moins de citer - les prêtres parmi les coupables à côte des 3 femmes et des enfants. s L'évêque de Namur jugea qu'il était contraire s a son devoir et à sa dignité de feindre d'ignorer ï cette accusation publique lancée audacieusement • 6011 c^'erg"® P1}1' l'Emperèur d'Allemagne. 2 11 alla trouver le général von Hirschberg, qui i commandait alors la ville de Namur, et lui dit:— "Citez-moi un seul prêtre de mon diocèse coupable de ce dont votre empereur a accusé notre cleTgé, et je fais immédiatement afficher son nom au pilori dans toutes les églises de mon diocèse." - général allemand ne trouva rien à répondre a 1 eveque be'ge. Quelques jours après, la "Kôlnisclie Volk- 3 zeitung " demanda à Mgr Heylen si vraiment des f pre^res du diocèse de Namur avaient molesté j les Allemands. L'évêque écrivit au journal de i Cologne qU aucun prêtre de son diocèse ne s'était i livre a des actes hostiles contre aucun Al'e-s m and. Avant d'envoyer sa lettre à Cologne, eveque de Namur se rendit.de nouveau chez i le général von Hirschberg et lui montra sa réponse. Le général ne fit aucun objection et laissa partir la lettre. Nous ne croyons nas que e le journal catholique de Cologne ait publié cette ; reponse episcopalc. Mgr Heylen a pa dresser déjà la douloureuse t et tragique liste de vingt-quatre prêtres et re'i-gieux qui, dans son diocèse, ont été assassinés i par .es troupes allemandes. , Plusieurs églises y ont été volontairement in-e cend.ées par les Barbares, notamment à Evre-trailles, a Surioe, à Romedenne, à Snontin, aux . jjut.es, eu a Dinamt la superbe collégiale et - 1 eghse St. Nicolas et Saint-PieTrc. - PEUR DU RIDICÛLE. '' .¥• -fan De Vos, bourgmestre d'Anvers, à la t priore de la Kommandantur a fait afficher en J ville la proclamation suivante:— '" L'autorité allemande a prévenu le bourg-it mestre d Anvers qu'elle entend mettre fin aux manitestations aggressives de la jeunesse des ecoles envers les soldats allemands. Au cas con-, traire des mesures de répression seront prises contre la popination tout entière." Et M. De Vos s d'ajouter: "Nos concitoyens, ainsi prévenus, uni-i ront volontiers leurs efforts, pensons-nous, à ceux a de'1 autorité communale, de la police et du corps professoral, pour prévenir que l'un de ces jours tout le monde ne soit rendu responsable des R actes irréfléchis des éccjliers. Il n'est pas inutile t peut être, de rappeler à cette occasion au public, i_ une recommandation qui lui a été antérieurement g faite, celle notamment de_ ne pas assister aux ' parades, concerts et exercices des troupes allemandes. Il arrive fréquemment, en ces circon-c stances, qu'un cri déplacé soit poussé ou qu'un e signe de désapprobation soit fait, en raison des-t_ quels, dans la confusion des attroupements, des curieux innocents sont rendus coupables des actions des autres. Le consigne reste donc de s s'éloigner des endroits dangereux. Que la population anversoise conserve jusqu'au bout l'atti-x tude calme et digne qui l'a caractérisée depuis le [_ début de la guerre." i, —M. Primrose, en réponse à des questions, a s déclaré hier à la Chambre des Communes que les Allemands ayant moins de 17 ans et p'us de 55, ; et les Autrichiens de moins de 18 ans et de plus de 50 ont" reçu la permission, sans autre con-S dition, de entrer chez eux, et qu'il ne pourait e donner de détails sur les marchandises importées e d'Allemagne sous licence spéciale t_ —L'important journal quotidien "Dernières n nouvelles de Munich" a été suspendu pour avoir ■ pub ié un article en faveur de l!annexion de la ' Belgique. e —Un croiseur britannique a saisi le navire r américain 44 Pacific," chargé de coton, et assuré e pour plus de 4 millions par le bureau gouverne-s mental des risques de guerre. Cet acte sera x probablement suivi de représentations diploma- tiques des Etats-Unis à la Grande-Bretagne. . —Des désordres sont survenus à Prague au cours d'une distribution de pain '* —Des officiers et subalternes grecs domicilés II eu Suisse ont été rappelés en Grcoe pour rejoindre leurs régiments. HEROÏSME D'UN AVIATEUR. AVEUGLE PAR UN SHRAPNEL IL ATTERRIT EN SECURITE. PARIS, 7 mars.—Un des incidents les plus émouvants et les plus dramatiques de la guerre s'est produit alors que la bataille dans les Flandres battait son plein. Un Lieutenant observateur, avec un sergent comme pilote, reçut l'ordre d'aller reconnaître l'emplacement d'une batterie allemande cachée, dont le tir était devenu très dangereux et avait causé des dégâts considérables. Le pilote relatant l'incident déclara ce qui suit:— Quand nous arrivâmes au-dessus des lignes allemandes nous fûmes reçus par une tempête de shrapnels. Nous prîmes de 1-a.hauteur au-dessus du village de ...., où nous vîmes non pas une, mais trois batteries. 44 Les voi.à, les diables " dit le lieutenant leur montrant le poinc. Puis,, se tournant vers moi, il cria: Notre mission est terminée. Demi-tour et vite ! Vous pensez que je ne fus pas long à tourner, mais nous avions à peine fait 500 mètres que la pluie de balles et de shrapnels reprit plus violente que jamais La fumée nous enveloppait avec une telle densité qu'il fut impossible de voir à vingt mètres devant soi. Nous essayâmes de monter pour sortir de cet enfer, mais un obus mieux dirigé que les autres éc.ata au-dessus de nous avec un bruit terrible. Pour un moment jo crus que'ma tête avait éclaté. Au même instant je ressentis un mal violent. Puis un biouillard épais cacha à ma vue tous les objets environnants.Ma'gré ma douleur je gardai ma machine à, la même hauteur pour éviter les projectiles qui devenaient plus rares. "Comment cela va-t-il. mon lieutenant? " criai-je. Mais je ne reçus aucune réponse. Croyant qu'il n'avait pas entendu, je répétai ma~question, en ouvrant letf yeux oette fois ci; mais non "seulement jd ne reçus pas de réponse, mais je ne vis que du noir autour de moi. J'étais seul dans l'espace à 2000 mètres au-dessus du soL J'avais peur. Pour la dernière fois je recommandai mon âme à Dieu. Néanmoins, en entendant les batteries ennemies en dessous de moi, jo n'eus qu'une pensée—retourner à tout prix, et apporter aux officiers le renseignement anxieusement attendu. Guidé par les bruits d'en dessous, je tournai dans la direction où j'espérais rencontrer des camarades. Je continuai , dans cette direction pendant deux minutes à peu près, lorsqu'à moi: étonnement le lieutenant cria: Attention, montez, montez! Rapidement je fis tourner la machine, si rapidement même que l'engin partit comm': une flèche arrachant en même temps la girouett d'une tour où l'avion avait maùque de s'écraser. Merci, mon lieutenant, dis-je; il fau', m'excuser, je ne vois plus. Mais vous êtes blessé'.- Oui, répondit-il, sérieusement, je crois. Puis voyant que je tournais le dos vers nos lignes, il dit: Faites demi tour à gauche. Plus à gauche. Bien. Maintenant en avant ! Bientôt une nouvelle grêle do balles m'avertit que nous étions de nouveau au-dessus des lignes allemandes. Trois minutes nlus tard la voix de l'observateur cria: C'est çà, nous y sommes. Je vois nos hommes en bas que nous attendent. Coupez l'allumage, et planez doucement, doucement. Je . n'entendis plus rien, mais, bientôt après, à la tin de la soirale, nos roues d'atterrissage touchèrent le sol. Ce que je regrette, c'est que jo ne puis.plus recommencer, dit le jeune pilote, qui a perdu la. vue pour toujours. Le lieutenant a succombé a ses blessures.—Reuter. LES BELGES EN ANGLETERRE Les chirurgiens-dentistes belges, réfugiés u: Angleterre, sont priés d'envoyer leur 3dret:&e i M. A. Thomson, Bonnington Hôtel, Southamplo: Roto, Londres, W.C Nous avons encore parlé, il y a quelques jours', de la belle œuvre de "l'Enfant du Soldat,"" qui obtint tout de suite de nombreux adhérents. Plusieurs de ceux qui lui prêtaient un appui financier des plus precieux se trouvent en ce moment a l'étranger seront heureux d'apprendre qu'ils peuvent adresser leurs dons ou souscriptions en s'adressant à Mlle Marthe Segers, Torrington-square, 57, qui a été chargée de l'administration du comité en Angleterre. * •» * Notre confrère Edouard Fonteyne, secrétaire de rédaction du ^ ' <Masque," critique d'art au ■4Thyrse," et qui fut durant plusieurs années chroniqueur littéraire à 1' 44 Indépendance Be'.ge," donnera à partir du 11 mars prochain une série de six conférences (hebdomadaires) sur la littérature et les écrivains belges. Ces causeries, organisées par Lady Rucker, auront lieu à Newburv (Bèrfcs), au Litten Studio, à 2h. 15, le jeudi. On peut obtenir des places (en s'adressant à Lady Rucker. Everington llouse, Newburyj au : prix de 10s. 6d. pour la série et de 2s. par con-1 férenee. — Les journaux madrilènes . annoncent do Badajoz que les démocrates portugais, lors d'un meeting tenu à Lamego, ont proclamé le généra! Correa Barreto, président de la république du Portugal du nord. M. Galhardo, ministre des finances, a remis sa démission. Il a été remplacé en intérim par le ministre des affaires étrangères. — La légation de Bel-'-ue à Madrid vient de donner une soirée en l'honneur de la mission belge de MM. Cooreman et Carton de Wiart. On remarquait dans l'assistance le représentant du roi, les ambassadeurs de Franco, d'Angleterre et d'Italie, les ministres de Hollande, de Suède et de Norvège. LE LIVRE D'ADRESSES DESEXILES. 0 pêne® Ut ligne-—Joindre le montant soi ordres, e ».o. CARLO MATTON —Painparé (Institut Musical. Anvers).—Nout. adr.: 44, Hamilton-^ardens, St. .Tohn's Wood, N.W. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'ernp!oyé.i. qui no risont qu'à lenr escroquer de l'argent Ne rerscs d® cautionnement ou de garantio qu*rec .es 'éférences le<s plia sérieuses I DE JËS. MONSIEUR et Madame Léon van den Bosch- Jacobs ont la profonde douleur do vous faire part do la p'r'o f réparable qu'ils Tiennent de 'aire en la perse-*» de leur fils bien-aimé Monsieur André Von den Bosci soldat rolontairo dans î'armée belge, pieusement dic<<lé £ l'àgo de 19 ans ei, 3 mois. Le serrice funèbre, suivi de l'inhumation provisoire, aura lieu à Eastbournc, eu l'église de Notre-Dame, le mardi 9 mars à 11 heures.—Sea View. Eastbournc. NOUS venons d'apprendre, avec le plus vif regret la nort de iUadamo H. J. Keuller. mère de notro compatriote l'artioto peintro Vital, pieusement déccdéo à Ilamme-lez-Tormonde LA METROPOLE paraît, chaque matin, sauf lo dimanche, dans le " Standard," rendu ch*z tous le* marchande de Journaux au prix d'un penny Nous conseillons rivement à nos amh de ^'abonner au prix de 3sh 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger et fl» nous adresser le pris de l'abonnement en un mandat. J.o tarif des annonces est de 9d la ligne pour lo " Lirro d'adreesed dix exild->." payablo d'avance, et pour tout autre publicité, le tarif du " Standard." Nous avons ouvert im bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-street. JÎ2-4. K.C-, oiiver:, dè 2 à, 6 benret.. En cae d-. denand* par écrit-, joindro d-ux tiaabroe d'um peawr.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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