La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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16 November 1918
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s.n. 1918, 16 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9z9086463b/
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Thm Newipape> fur Belglan» LA MÉTROPOLE IONE PENN> „nrr- DIX CENTIMES EÀnde: vijf cent pBENT: DIX CENTIMES PARAISSANT P RO V ISO ÎREMENT A LONDRJE8 Bureaux : 43, Ck»ftc«5t> Lane, W.C.2 Telcph«w? «: Mollwrft 212. | 3 moi* 9 a ht i Abonnements > J 6 mois 17 »h l > «n 33 «h F 2 5" ANNEE SAMEDI 16 NOVEMBRE 1918 Registered at G. P. O. as a Newspaper No. 320 Fa Commission de l'armistice se réunit a Spa I Evacuation rapide de la Belgique entrie du roi Albert à Bruxelles ^retardée. L'Agence Reu'ter croit savoir que, d a-tès les derniers arrangements, le roi et , reine des Belges feront leur entrée a Iruxelles samedi. _ _ Le correspondant pariisuen ou. Daily [si'! télégraphiailt encore jeudi qu'on 'espérait" à Paris que Bruxelles fou t'ait être occupé vendredi. Namur, samedi — Liège, mardi. Le roi et les parlementaires. Paris, 14 novembre.— Le roi Albert tçoiit aujourd'hui une délégation du l'arment.Les deux Chambres se réuniront pro-Jiainemenst à Bruxelles. Les troupes. belges ©t des détachements Jliés entreront à Namuir siaimedli et à Liège mardi prochain.— Central News. La commission d'armistice. D'après des radiotélégrammes échangés ntre les hauts commandement allié et alle-land, le maréchal Foch a défendu aux armées Hiées de refuser le matériel ou les prisonnier ont les armées allemandes ne cessent de 'eur iroposer le transfert avant que la commission 'armistice ne soit entrée en fonctions. Si le ommandement allemand désire laisser du ma-jriel ou des prisonniers sur place ils doivent k faire garder par des -détachements sous les «1res d'officiers qui en seront responsables iisqu'à la livraison. Ces détachements seront lis en liberté ensuite. Le président de la Commission internatio-lale permanente d'armistice est le général français Nudant, qui devait arriver à Spa, avec les missions alliées de la commission internationale, hier vendredi. Ils y avaient été précédés, on le sait, par le major Sisteron. Les stations françaises de T.S.F. ne cessent pas de lancer des télégrammes se plaignant que les armées alliées n'ont pas reçu d'indications au sujet de l'emplacement des mines à temps et demandant l'envoi d'officiers allemands.Brutes jusqu'au bout Violence et pillage allemand à Gand Un sévère avertissement La Tour Eiffel a lancé jeudi le radioté-légjramme suivant : Du maréchal Foch, généralissime ces armées alliées, au haut commandement allemand : Le Haut commandement allié a reçu avis qu'en divers points, particulièrement en ®pl-gique, et plus spécialement dans la région de de Bruxelles, les troupes ■allemandes commettent des actes de violence sur les habitants et se livrent à des actes de destruction et de pillage qui sont clairement contraires aux .onctions de l'armistice. Le commandant allié attend du haut commandement allemand qu'il prendra 'sans délai toutes les mesures nécessaires pour arrêter ces violations de la convention qui a été signée.Si ces actes ne cessent pas dans un très court délai, le hqut commandement allié se verr obligé de prendre des mesures pour y | mettre fin. Des Boches à Bruxelles ? L'internationale à la maison du peuple. Une dépêche de Paris assure que le comi-I té administratif du Parti socialiste français f <i décidé de convoquer incessamment l'Inter-| nationale à Bruxelles. Si cette réunion comprend des Boches, nous | prévenons charitablement le petit-fils de Karl Marx qu'ils seront reçus plutôt reçu fraîche-ment et qu'il ferait mieux de les embrasser à Limoges. Paris salue Bruxelles. i Une députation de la municipalité de Paris se rendra à Bruxelles à l'occasion du retour : des souverains belges dans leur capitale. Elle enverra aussi une adresse au bourgmestre Max pour le féliciter à l'occasion de son re-| tour de captivité. L'occupation de l'Alsace-Lorrainc Des télégrammes de Paris, peu détaillés et I quelquefois contradictoires, disent que l'évaluation de la Belgique, des quelques territoi-ras français encore occupés et de l'Alsace-Lor raine a commencé mardi matin et se poursuit dans des conditions satisfaisantes. Les Américains sont entrés mercredi à Briey et paraissent occuper à l'heure actuelle tout l'arrondissement. Le nouveau député-préfet de Briey a quitté Paris mercredi soir pour aller occuper son poste. Les Américains avancent dans la direction .de Metz. En Alsace, les Français marchent sur Metz. Si les troupes allemandes continuent à se retirer à la même vitesse pendant quelques jours encore, l'entrée des contingents français et alliés dans Strasbourg et dans Metz pourra avoir lieu incessamment, peut-être dans les premiers jours de la semaine prochaine.C'est le maréchal Foch lui-même qui prendra possession de ces deux villes. L'entrée solennelle du généralissime aura lieu en présence du président Poincaré, de M. Clemenceau et de plusieurs membres du gouvernement. D'après M. Marcel Hutin, elle pourrait avoir lieu dimanche, 17 novembre, anniversaire de l'avènement du cabinet Clemenceau.Lors de leur entrée à Strasbourg, les troupes françaises déploieront le dr-rpeau tricolore qui flotta jusqu'au dernier moment sur la citadelle et qui fut conservé pieusement par un vétéran de 1871. L'occupation de la rive gauche du Rhin commencera ensuite. Cinquante maires d'Alsace sont déjà arrivés à Paris et assisteront dimanche à une démonstration en l'honneur de cette province. Deux gouverneurs militaires seront nommés avec résidences à Metz et à Strasbourg. Trois commissions composées de fonctionnaires de l'armée ayant une connaissance parfaite du patois alsacien et de l'Allemand, seront nommées conjointement par les ministères français de la Guerre et de l'Intérieur pour faciliter l'exécution des mesures administratives. Elles siégeront à Metz, Strasbourg et Colmar. La famine en Allemagne Herr Ebert, le nouveau ministre allemand de l'Intérieur et des Affaires militaires, a envoyé au président Wilson par l'intermédiaire de la Suisse un télégramme urgent lui demandant de l'informer au plus tôt si le gouvernement des Etats-Unis est prêt à envoyer des vivres en Allemagne, sans délai, si l'ordre public est maintenu en Allemagne et si l'équitable distribution des vivres est garantie. Le président a fait répondre en rappelant sa déclaration du 11 novembre au Congrès, notamment en ce qui concerne le tonnage allemand inactif ; il promet d'intervenir auprès des gouvernements alliés pourvu qu'il reçoive l'assurance que l'ordre public est maintenu en Allemagne et continuera à l'être et qu'une distribution équitable puisse être "nettement garantie". La Ligue des associations de femmes allemandes a envoyé un appel similaire à Mrs Wilson et aux associations de femmes françaises (sic), anglaises et américaines. On pourrait semble-t-il faire observer aux Allemands que s'ils n'avaient pas fait sen ii jusqu'à la dernière minute leurs vivres à des fins militaires, ils n'en seraient pas au point où ils en sont. Toujours est-il qu'il s'agit d'une affaire d'ordre public, et que le ravitaillement de l'Allemagne est devenu un intérêt allié. Une conférence inter-alliée se réunira dès la semaine prochaine à Paris pour solutionner le problème. Elle examinera avant tout la question du pain. M. Hoover est attendu en Europe. II est à espérer qu'avec son personnel expert il pourra aller étudier la situation en Allemagne même, afin d'éviter tout camouflage.La reddition de la flotte allemande. Un radiioitél'égnamme allemand l?ncé jeudi après-midi dit : Le 13 novembre à 1 heure de relevée, le croiseur léger Kœnigsberg a pris la mer avec les plénipotentiaires du conseil des ouvriers et soldats de la flotte allemande pour rencontrer les représentants de l'Amirauté britannique. Le chef des forces de haute mer, von Hip-per, prend part .aux négociations en qualité de conseiller expert pour les délibérations concernant l'exécution des cbnditions navale® de l'armistice. La livraison des armes. Le Matin dit que conformément aux conditions de l'armistice, une période de rinq jours a été allouée à l'ennemi pour livrer aux troupes françaises l'armement et le. matériel de toute espèoe stipulés par la convention. ;Voir suite, 3e page, 3e colonne.) Fête du roi Albert Une grande fête musicale. Rappelons que c'est demain, dimanche, à 6 heures du soir, qu'aura lieu au Putncy Hippodrome ]a grande fête musicale organisée par le Belgisch Volkshuis de Fu'ham. La fête se donne au profit du Cmd'nal Mercier's Fund pour les enfants des familles déportées rie Belgique. Le clou de la fête sera l'exécution par des enfants des écoles belges de Fulham et ie Club de jeunes filles "Edelweis", de deux cantates de Peter Benoit : De Waci.'I in eî Van Rijswijck's Cantate. Un orchestre complet composa j artistes belges de valeur rehausisera la partie choréo-graphique et interprétera également plusieurs œuvres de compositeurs belges, ei particuliers les Danses flamandes de Jan P'.ockx. Mme Hélène Feltesse, du Théâtre loya'. de de la Monnaie et de POpéra flamani. ainsi que M. Bernard Tokkie, de l'Opéia flamand, veufent bien prêter leur concours à :etce fête et en assurer le succès. Signalons également le Carillon du Mali-nés, interprétée par Mlle Madeleine Qenijn. fille de l'illustre carilloneur. Les prix des places est fixé comme suit . Impérial fauteuils, 2/6; fauteuils. 2/- ; '■talls, 1 /- ; Grand circles, 2/-; Ciroles, 1/6; Balco-ny, 8 d. Toutes les places sont numéroté"? cxcepté les Balcony à 8 d. La vente des cartes se fait au Bi-lgisch Volkhuis, 520, Fulham Road, S.W.6. On peut également retenir des cartes aux adresses suivantes : Club belge, 105, Goldwark Road, Shepherd's Bush; De Kring, 46, Healrh Road, Twickenham; Cercle beig--' "Amici-tia", 101, Lordship Lane, Duhvich, M. Cas-termans, 141, Oakhill, East-Putnc> , Quartier général des Boy-Scouts belges, 4, Ar-terberry Road, Wimbledon ; Ech 1 de helgi-que, 21, Russell Square, W.C.i. Télégramme au roi Albert. L'Anglo-Belgian Union a adressé le télégramme suivant à Sa Majesté le roi des Belles : A l'ooeasion de la fête patronale de Votrt Majesté et de votre entrée victorieuse dans votre capitale, l'Anglo-Belgian Union vus adresse ses cordiales félicitations. HERBERT SAMUEL, président, LALAING, vice-président 4 "La Belgique n'oubliera pas l'affectueuse hospitalité de la France" dit le premier ministre belge Une grande manifestation, organisée à l'occasion du quatrième anniversaire de la bataille de l'Ysér, a eu lieu au théâtre du Havre, souis la présidence de M. Lebrun, ministre du Blocus et des Régions libérées, remplaçant M. Georges Leygues, ministre de la Marine, retenu à Paris, et de M. Cooreman, chef du cabinet belge, assisté des ministres et des autorités civiles et militaires du Havre. M. Lebrun, dans son discours, a rendu un hommage solennel à la loyauté de la Belgique et au courage de ses armées. Il dit combien la France avait été fière d'accueillir sur son sol lês représentante d'un peuple qui incarne le droit et la force bruatle. Il rendit hommage aux vaillants souverains qui, avec leurs troupes héroïques, se sont accrochés au dernier lambeau du territoire violé, luttant, soutenant les énergies dans l'espoir indéfectible de voir venir enfin ce jour glorieux, qui maintenant se lève, de la libération du sol sacré de la patrie, odieusement meurtrie, mais d'autant plus chère. M. Cooreman, premier ministre de Belgique, répondant à M. Lebrun, remercia en sa personne le gouvernement français de l'hospitalité si largement offerte au gouvernement belge exilé sur le sol de France. "Maintenant, dit M. Cooreman, l'horizon s'éclaircit, la Belgique se libère grâce aux efforts de toutes les armées alliées. Chaque jour l'envahisseur est contraint d'abandonner une nouvelle partie du sol indignement violé. Successivement les membres du gouvernement belge se rapprochent de leurs souverains, afin de coopérer avec le roi Albert, qui reste le premier des soldats belges, aux réorganisations nécessaires. L'heure est venue de prendre congé. Mais la Belgique n'oubliera pas. Ces deux discours, qui furent chaleureusement applaudis, furent prononcés devant une salle comble, au cours de la séance de gala donnée au profit des marins français et mobilisés.La Métropole est en vente à Ostende, Bruges, Blankenberghe, etc. LA PANGERMANIE SOCIALISTE Sauver l'Allemagne et répandre le bolchevisme ailleurs Ce bloc enfariné ne nous dit rien cui vaille." La révolution en Allemagne ne nous emballe pas, nous ne cesserons de le -i:re. C'est une révolution camouflée qui laissî l'Al'en a-gne telle quelle, avec fort peu de changements dans sa forme et dans l'esprit. Le département "Pénétration" de l'Al'emagne impériale, qui a réussi à dissocier la Russie par le bolchevisme, travaille activement à répandre le bolchevisme parmi les ennem's de '"Allemagne, alors que les socialistes du gouvernement allemand ont soin d'écaitor de ce même gouvernement le "camarade" Liebk-necht, qui est Dcxlchéviste ! La manœuvre est apparue clanement aux socialistes français fidèles à la doctrine, mais ennemis des aventures du bolchévisme Nous sommes rassurés quant à la sagesse politiqu" de la majorité des socialistes be ges. En Angleterre, ainsi qu'on le v-rra plus loin, on semblé ne pas s'apercevo:i dans tous les milieux ouvriers de la manœuvre qui consiste à sauver l'Allemagne. Les manifestations qui ont eu ieu à Bruxelles sont, à notre avis, l'œuvre de la propagande allemande, qui espère voir se fonder des "Soviets" où les criminels fraterniseraient avec leurs victimes. La rem-ée du Roi aura tôt fait de leur enlever ces illusions Une fois maîtres chez eux, les Belges oui ont fait pour rester unis de si héroïques sacrifices sauront résoudre le problème social dans u:n esprit de large fraternité sans avtir besoin pour oela de recourir aux violences que voudrait l'Allemagne. Aux exemples que nous avons donné au monde, nous saurons ajouter celui-là. La révolte allemande en Belgique Amsterdam, 12 novembre (retardé). — Comme cadeau de départ les Allemands donnèrf.it aux Bruxellois le spectacle d'une jolie révjl-te de la garnison. Des événements du même genre se sont également produits à Anvers et dans d'autres villes du pays où les troupes p;o-clamèrent la révolution allemande, désarmèrent leurs officiers, constituèrent des soviets et tentèrent, mais en vain, de fraterniser avc-c leurs camarades belges. A Bruxelles la révolution commença dimanche dans la matinée par un cortège composé de 5.000 soldats sans armes, traversant la vi'le portant le drapeau rouge et les drapeaux d^s Alliés et chantant la Marseillaise, le God save the King ainsi que les airs nationaux belge, italien et des autres alliés. Les Belges s'amusèrent de façon folle en voyant leurs anciens oppresseurs jouer ce rôle nouveau. Le cortège fut impressionnant par son ordre et son calme. Partout où les soldats allemands rencontraient un officier ils l'arrêtèrent, lui enlevèrent ses épaulettes et lui demandèrent de se joindre à eux ce qu'il fit en général. Le cortège passa par les grands boulevards et s'arrêta ensuite au Palais Royal où les musiques jouaient la Brabançonne tandis que les soldats criaient : "Vive Albert, Vive Elisabeth ! " Toute la scène fut d'un comique intense mais n'émut les Belges d'aucune façon. Le cortège s'arrêta aux portes de la "Kom-mandantur" où une députation fut envoyée auprès du commandant pour lui demander de se rendre au conseil des soldats et ouvriers, ce qu'il fit sans hésitation. Des proclamations furent lancées, signées par un certain Dr. Freund, convoquant un Soviet des soldats et ouvriers et demandant à tous les Belges et Allemands de rester calmes comme avant, ajoutant : "Dans quelques jours nous aurons la paix, nous espérons alors quitter ce pays où nous n'avons plus rien à faire. Notis espérons vous quitter en bonne amité (sic)". Des scènes semblables se produisirent à Anvers où la garnison, forte de 100.000 hommes, se révolta de façon pacifique. Même dans les petites garnisons de la frontière les soldats plantèrent le drapeau rouge au sommet des guérités des sentinelles annonçant aux sentinelles hollandaises : "Nous avons eu assez de ce gâchis et nous rentrons chez nous", t£ qu'ils font en ce moment. Les socialistes anglais rompent la trêve. Dans un meeting qui eut lieu jeudi au Central Hall, Westminster, le Labom Partv a voté par 2.117.000 voix contre 810.000 la résolution de retirer ses membres du gouvernement de coalition à la clôture du préserr parlement.Des propos très vifs ont été tenus au cou-? de l'assemblée. M. Williams, sécrétai-» des ouvriers du tranport, dit notamment apre= une violente attaque contre M. Lloyd George. "Je suis convaincu que si nos griefs 11e sont pas redressés constitutionnellement par des hommes du Labour aux Communes, ia clas. se ouvrière se livrera à une action de caractère extra-constitutionnel. Quand les rois et les autocrates abdiquent, est-ce que la démocratie de ce pays va abdiquer?" M. W. Galilaher, de Glasgow, se déclara bolcheviste : "Je suis pour la révolution qu'elle vienne d'un bulletin de vote 01 d'un howitzer de isix inches." L'assemblée exprima le vœu de vir le Travail représenté à la Conférence de !a paix, qu'un congrès soit tenu en même emps et au même endroit que la conférence. Les socialistes allemands et les prisonniers anglais. Dans la région de Hanovre, et peut-être ailleurs, les socialistes allemands travaillent les prisonniers anglais à la veile de partir pour qu'ils promettent à l'Allemagne de seconder la "révolution en Angletere" Ils leur racontent que la révolution a, du rosti, déjà éclaté dans tous les pays alliés. La chute des trônes. Le grand duc de Saxe-Weimar a j'rom's de renoncer au trône si sa sûreté et ce'le de sa famille sont assurées. Des négociations ont été ouvertes par le grand-duc de Saxe-Meiningen, le prince Frédéric de Waldeck-Pyrmont et par le grand-duc de Bade en vue de leur abdication. Le sort du Kaiser Dans les cercles bien informés de Lond-es, on considère que la présence de l'ex Kaiser en Hollande n'est que "temporaire". La position exacte de l'ex-Kaiser au point de vue du droit international, sera probablement déterminée par la Hauté-Cour des Alliés, dont la section britannique exist; déjà. Cette section a été organisée poui faire une enquête notamment au sujet du "degré de responsabilités pour les offenses sur mer, sur terre ou par les airs, qui s'attache aux membres particuliers des forces allemandes, ou d'autres forces ennemies, y compris !"é-tat-major allemand ou ennemi, ou à d'autres personnages haut-placés". Les Alliés prévoient également toutes les difficultés qui pourraient surgir au eus oà l'ex-Kaiser tenterait de quitter l'Europi. pour se réfugier dans une des colonies hoi'andai-ses à bord d'un navire hollandais. Au cas où la Haute-Cour des Alliés déciderait que l'ex-Kaiser est légalement responsable des crimes commis en son nom, on considère comme certain que la Hollande le livrerait immédiatement et volontairement. Le gouvernement hollandais a fait entourer le château qu'occupe le Kaiser par une triple garde. * * * MM. Bru-net et. Bernard, députés à la Chambre française, ont déposé une résolution invitant le gouvernement à prendre des arrangements avec lés Alliés, pour ordonner la mise en jugement des puissances resp viables de la guerre et pour obtenir leur extradition où qu'elles puissent être. Certains correspondants disent que 1" peuple hollandais commence à s'inquiéter au sujet du Kaiser. On dît qu'il a promis de ne se livrer à aucun complot pendant son séjour en Hollande. On lui a permis de faire des excursions en automobile et il n'y a mienne surveillance de ses actes. Le parlement hollandais va discuter la situation. Les biens de la Couronne de Prusse confisqués. Le nouveau gouvernement prussien publie une proclamation par laquelle les prop-iétés formant le patrimoine de la Couronne de Prusse sont confisquées et placées sous l'administration du ministre des Finances. Les autres propriétés appartenant en propre au Roi ou à la famille royale ne sont pas visées par la proclamation. * Bières et vin* La signature de l'anmistioe fait prévoir dans un avenir assez rapproché une b,lisse assez notable dans le prix de certains produits. La bière sera bientôt moins chère et gagnera en qualité. Pour ce qui regarde les vins, on espère que l'on pourra sous peu reprendre l'im,or-tation des vins de France, d'Espagne et d'Italie, ce qui aura sur les prix une très grande influence. Le prix des spiritueux ne subira d'ici un certain temp9 aucun changement.

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