La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 October 1918
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s.n. 1918, 06 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7nn3c/
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Th® NawiBftDAr far Rnlcrinn LA MÉTROPOLE IONE PENNY snq cebtim ffiuiKI VUf «»T ÎSTWBÏI BIX ami PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, CkMecry Lue, W.C.2 — Téléphoné : Holbora 212. (3 mois 9 «ht é mois 17 ah, t an 32 sh| 25MB ANNEI DIMANCHE 6 ET LUNDI 7 OCTOBRE 1918 0 Nos. 279-280 GRANDE Q-"CX JE3JEtsJE&SEI I L'Autriche et la paix I Nouvelle avance américaine I Bombardement de Durazzo Samedi midi. I La journée de vendredi n'a été marquée par ■ ;un avance sensationnelle, mais, sur tout ■ iront les armées alliées ont réalisé des suc- ■ qui contribuent aotivement au plan géné- ■ En Flandre, des régiments belges et des ■oupes de l'armée Dégoutté ont accompli de H«ers progrès dans la direction d'Hooglede et ■^Roulers. ■ Dans le secteur Lens-Armentières, la V ime Innée allemande continue sa retraite et les Hvant-gardes britanniques ont atteint Wa-Hn (,0 kilomètres au-delà de Neuve-Chapel-K)et Erquinghem, à l'ouest d'Haubourdin et K kilomètres et demi seulement'des premières maisons de Lille. Dans le secteur de St-Hjuentin les opérations britanniques parais-Hcnt marquer un léger temps d'arrêt et il n'y ■ eu vendredi que des combats de caractère Hca! dans le voisinage de Beaurevoir, au nord ■ De même, au sud de Cambrai, il n'y a eu Hue quelques engagements de peu d'impor-Hance. Partout où ils ont eu lieu cependant, les Hitiglais ont progressé. I \u nord de St-Quentin, les Français ont Bris Chardon Vert, au sud de Séquehart, avec Hlusieurs bois solidement fortifiés. Plus au Hd encore, ils ont pris pied dans Lesdins et Hipturé Morcourt. ■ Mais l'opération la plus inéressante de la Htarnée est une nouvelle avanoe franco-amé-Bine, en Champagne (entre Reims et Ver-Hun), exécutée avec un grand brio et qui a Brouvé une fois de plus la valeur des unités ■ la nouvelle armée des Etats-Unis. ■ Sur la gauche, les Français ont avancé Burs lignes de plus de quatre kilomètres au Bord d'Auberive et dte huit kilomètres au H°r<l-ouest de Somme-Py, où ils ont atteint H'Arne. Les villages de Vaudesincourt, Don-Brieu, St-Soupplet -et les bois de la région de Brand Bellods ont été enlevés de haute lutte Halgré la résistance de l'ennemi. Plus à l'est H^e Gouraud a atteint les confins de St-Btienne-à-Arnes et a pris pied sur le plateau B'Orfeul, capturant le village de ce nom. Les Hrançais ont évacué le village de Challerange, ■m n'appartient actuellement à aucun des ■eux adversaires, étant sous le feu intensif ■esdeux artilleries. ■ L'avance américaine s'est effectuée à la li-Hère orientale de la grande forêt de l'Argon-Bf> dans l'axe de la route de Vasennes à ■ Surmontant la forte résistance de l'ennemi ■PyÉ par un feu vigoureux d'artillerie et de ■MraiHeuses, les troupes de .l'Illinois, du ■fconsin, de la Pensylvanie occidentale, de ■•i Virginie et de la Virginie occidentale, avec ■e« troupes de réguliers refoulèrent l'ennemi Bur ^ positions Kriemhilde au sud du Bois ■^ Forêt (près de la Meuse, et de Brieulles). ■'avance comprend de deux à cinq kilomè-Bres, avec la cote 240, au nord d'Exermont, et B' villages de Gesnes, Fléville, Chéhery et I La position de Kriemhilde est, dans lia stra-■rcgie wagnérienne allemande, la continuation H?'a ligne Hunding qui prolonge les lignes HJ'^enburg, Siegfried et Brunnehilde. Elle ■"se par La Fère, Laon, et Vouziers et traversé la Meuse près du Bois de Forêt. Tous ■ efforts de l'ennemi se sont employés à em-Becher les Américains de s'en approcher car ■'' ne paraissent disposer actuellement d'au-■"W autre ligne convenablement organisée à Barrière sur cette partie du front. ■ Le I'imes estime que des symptômes de plus ■"plus nombreux indiquent l'intention de ■ ennemi d'abandonner la côte des Flandres. ■ l'ne grande attaque riavale a été exécutée W|wcredi midi par des navires de guerre ita-BPns et britanniques contre le port et la base B ". e et aérienne autrichienne de Durazzo, ■ pitale de l'Albanie, qui se trouve à environ kilomètres à vol d'oisaeu du port italien ■ *"W. Eludant 'les champs de mine la ■ avança jusque devant le port , coula ■ 11 torpilleur et un navire marchand et dé- complètement la hase. Des navires ■. '-sous-marins américains encadraient la Bch'K; cou'^rent deux submersibles autri- ■ j ",ns' Durazzo est en occupation autrichien-Hj 'e début de 1916 où les Italiens du-Bnic j acuer après avoir couvert l'ernbarque-■V a •5 250-000 survivants de la retraite ser- ■ the jUr<^,^u'i 'es 'troupes italiennes mar-B^'.p nouveau sur la ville, dont elles ne BtlJ .01 gnées que de 25 kilomètres. Son oc-B«e V°n l'eu' ®tre considérée comme prochai-B u^delà de la place forte de Bérat, les Ita-Btr»,i s avancent dans la vallée de Devoli, en H" J Pour Elbassan. Bs«nt!>meSUres Pr^vues P31" l'armistice bulgare I "n c°urs d'exécution. Les troupes alliées sont entrees en contact avec 'les torces au s tro-allemandes en Serbie méridionale, au suc de Vranje (60 kilomètres au nord-ouest d'Us kub, sur la route de Nish.) L'armée serbe es père cependant, dit-on, réoccuper Nish inces samment. Les Grecs sont entrés vendredi î Serré (Macédoine) où ils n'ont retrouvé qu( 5.000 vieillards et enfants sur les 25.000 ha bitants que comptait la ville avant l'invasioi bulgare. D'après des nouvelles assez sûres le tsar Ferdinand se trouverait à Sofia. Ui télégramme de Vienne annonce de nouveai qu'il aurait abdiqué jeudi en faveur du princi Boris, mais il faut évidemment accueillir cett( nouvelle sous les plus expresses réserves. La nomination du prince Max de Bade com me chancelier impérial est officiellement con firmée, mais on n'a pas encore de détails pré cis sur la répartition des portefeuilles minis tériels. On ignore même de façon concluant) si le nouveau gouvernement sera majoritain ou constituera un ministère de concentration Tout indique que la tâche du nouveau chan celier n'est guère commode. Dans certain: milieux on considère que la prince n'est pa: homme à se laisser faire par la section politi que du grand quartier général qui gouverni en réalité l'Empire et qu'il sera réellement 1< maître, mais il est fort possible qu'en présenci du danger qui menace le Vaterland il ait con senti, comme tant d'Allemands l'ont fait et li font, à mettre ses opinions en poche. En tou cas, l'opinion publique dans les pays alliés e notamment aux Etats-Unis, n'est nullemen disposée à se laisser prendre à un camoufla ge démocratique quelqu'habilement exécuti qu'il puisse être. Certaines indications montrent cependan que les pacifistes autrichiens continuent à s< remuer beaucoup. On dit que Vienne aurai demandé à la Hollande d'inviter les belligé rants à une conférence, et que l'Angletern aurait demandé des explications. Plusieur ministres hongrois sont arrivés à Vienne, oi le Dr. Wekerlé, premier ministre de Buda pest, aurait déclaré : " Nous négocions déjà" Les jours du baron Hussarek seraient comp tés et son succeseur, le professeur Lammasch rédigerait déjà une réponse aux quatorzi points du président Wilson. En Allemagne les socialistes et 'les radicaux déclareraient ou vertement que le premier devoir du nouveai gouvernement devra être de rétablir la paix Ces bonnes gens se font sans doute des illu sion, car tant que Hindenburg reste tout puis sant, ce sont là paroles en l'air. La Turquie, êflle, cherche surtout à gagne du temps. Constantinople se trouve sous le ca non de la flotte commandée par les Allemand et c'est là un obstacle à toute manœuvre dé cisive. ♦ La défaite étouffée en Allemagm Le commandant supérieur dans le Miarken — dans lesquelles se trouve no tamment la ville de Berlin — décrèti qu'une amende de 1.500 marks au plu: et un emprisonnement d'un an, puniron lia diffusion de nouvelles mon démontrées même si l'on exprime en même :temp ses doutes au sujet de leur véracité ou s on les dément. Cette interdiction est accompagnéi d'une ordonnance disant notamment : Les radotages, les racontars et, dans cer tains cas, la volonté de nuire aux intérêts di pays, contribuent à la diffusion de bruits san aucun fondement qui exagèrent les succè temporaires de nos ennemis et les moyen dont ils disposent et qui font naître le dout sur nos propres forces de résistance ; ils di m.inuent les admirables exploits de nos trou pes qui résistent victorieusement à l'enne mi (sic). Ceci peut avoir pour effet d'ébran 1er la confiance finale (resic) et notre volont de persévérer rendue nécessaire par la volon té destructrice de nos adversaires. C'es pourquoi j'ai été obligé d'édicter cette dé fense. On voit que la victoire est plus complè te encore que nous n'osions l'espérer. ♦ Le grand-duc Dimitri mort en combattant Le gouvernement maximaliste russe publi la communication suivante dans la partie ol ficiellle du journal la Pravda : " Le grand-du Dimitri Pavlovitch vient d'être tué à la têt d'un détachement anglais opérant, dans la ré gion d'Arkhangel." Le grand-duc Dimitri ve nait au troisième rang dans l'ordre de la suc cession au trône. Il était fort populaire. Les orgies de destruction . L'ami du Kaiser, le général baron von Ardenne, avoue avec candeur, dans le Berliner Tageblatt, les intentions de l'Allemagne acculée à la retraite. Il tente même de les excuser. Nous devons tellement dévaster les territoires français cédés aux Anglais que la poussée de leurs troupes contre notre véritable position Siegfried en sera rendue presque impossible. Tous leurs points d'attaque doivent être [ détruits au point de resssembler au désert de la Somme. Cette œuvre de destruction que nous avons commencée est pleinement justifiable comme L une effective mesure de guerre. Nous l'exécutons systématiquement dans une contrée ennemie. On ne peut donc pas la comparer , un instant à l'écœurante stratégie destructive du grand-duc Nicolas en Pologne et en ! Volhynie, qui, en 1915, transforma sa propre ( patrie en désert. La destruction de son propre pays est im- ; morale; celle d'un pays étranger est morale. ♦ Les héros de Roulers On demande les noms ' Nous réclamions, il y a quelques jours (Métropole du 25 septembre) la publication des noms de nos héros qui, à l'exemple du caporal Trésegnies, ont accompli des actes illustrant spécialement la bravoure belge. Nous disions notamment : "Avant la guerre, nous déplorions le peu d'intérêt que les pouvoirs publics semblaient attacher à la culture de l'esprit national, t La guerre nous a révélé l'existence, t chez nous, d'un sentiment fort et profond t qui nous fait résister tous avec une ab-; négation tranqulle et sans forfanterie à ; la plus terrible des épreuves. Et tous, t nous sommes légitimement fiers d'appartenir à une nation héroïque." Or, il vient de se passer à Roulers un fait, relaté dans la presse des deux ; mondes et qui ne s'est pas reproduit de-s puis le début de la campag'ne. Une au-1 to-mitrailleuse blindée a pénétré dans Roulers occupé par l'ennemi et malgré le feu qui la menaçait de toutes parts est rentrée dans nos lignes. Ce fait ne nous étonne pas. Il n'est que le renouvellement de ceux que nous ' avons vu accomplir au début de la oam-j pagne et en Russie. Mais nous demandons le nom de leurs auteurs pour les saluer.♦ Notre as Willy Coppens 5 S. M. le Roi vient de rendre l'arrêté suivant, itout à l'honneur de la bravoure et de la valeur de notre populaire grand "As" : > Voulant donner un témoignage particulier de notre bienveillance au sous-lieutenant auxiliaire du génie Coppens-W. O. F. J. en ser-' vice à l'aviation militaire, qui, par sa bravoure et son adresse, a rendu à la cause belge - et à celle des Alliés, des services exoeption-; nels, t Sur la proposition de notre ministre de la l Guerre, nous avons arrêté et arrêtons : ; Article premier. — Le sousdieutenant auxi-; Iiaire du génie Coppens W. O. F. J., est nommé sous-lieutenant d'infanterie. Art. 2. — Notre ministre d'e la Guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en notre quartier général, le 10 août 1918. 4 ALBERT, s Par le roi, le ministre de la Guerre, s DE CEUNINCK. ~ 3 > * Dieu punit les Boches de s'être montrés trop humains On mande d'Amsterdam au Daily Express 7 qu'on pouvait lire, il y a quelques jours, dans • le Messager de l'Empire, qui passe pour être l'organe de l'empereur, ces lignes signées par t le professeur Schoeter : " La vérité est que nous ne méritons pas que Dieu nous accorde la victoire définitive. Nous n'avons pas tué un assez grand nombre de nos ennemis, qui sont aussi les ennemis de Dieu. " Le peuple allemand a toujours été le peuple le plus pacifique, Te plus aimable et !e plus conciliant da la terre. C'est surtout ce sentiment qui a toujours empêché nos chefs militaires de porter un nombre de coups suf-e fisant à nos ennemis et c'est pourquoi la guerre se prolonge en même temps que la vic. o toire est retardée. 3 " Dieu, dans son insondable sagesse, nous punit de notre " supersentimentalité " à l'égard de l'ennemi, de la même façon qu'il a puni autrefois les israélites coupables du même péché." Notre victoire des Flandres Le bilan de la bataille Communiqué belge Avance légère Le Havre, 4 octobre.— Communiqué officiel belge : Des troupes françaises et belges ont progressé légèrement en direction d'Hooglede et de Roulers.— Reuter. 10.500 prisonniers, 350 canon; ' 600 mitrailleuses Le Havre, 4 octobre.— Communiqué officiel du grand quartier général : L'attaque entreprise le 28 septembre par l'armée belge eit par la 2e armée britannique avec la coopération de foroes françaises, sous le commandement suprême du roi des Belges, nous a donné, en quarante-huit heures, la côte entière les Flandres. Elle a été suivie depuis par des séries d'actions locales, dont le but était de libérer les approches de la crête et de nous permettre de nous établir sur le terrain conquis. Comme résultat de oes opérations, nous avons gagné du terrain sur une profondeur de 14 kilomètres, sur un front de 40 kilomètres et nous avons libéré entièrement Ypres et Dix-mude, tout en occupant le cours de la Lys, depuis Armentières jusqu'à Werwicq. Les captures et le butin, évalués jusqu'ici, consistent en 10.500 prisonniers, parmi lesquels 200 officiers, 350 canons, 200 mortiers de tranchées et 600 mitrailleuses. Pour ce qui regarde le matériel, les chiffres ci-des-sus sont encore largement dépassées. La marine britannique, aioçi que les forces aériennes de terre et de mer de la Grande-Bretagne ont contribué de façon puissante au succès de ces opérations. Les opérations de l'armée Plume* Grand-quartier général britannique, 4 octobre.— Communiqué supplémentaire : Au cours des opérations entreprises par ls seconde armée britannique dans les Flandres, le 28 septembre et les jours suivants, les 9e, 29e et 35 divisions ont rendu les services les plus signalés. Malgré des conditions de temps épouvantables, elles ont avancé à une profondeur de près de neuf milles à travers une contrée extrêmement difficile, débarrassant toute la crête à 'l'est et au sud-est d'Ypres et prenan! une part prépondérante dans la capture pat les troupes britanniques, de 4.000 prisonnier.' et de 100 canons. Le premier jour de l'attaque, la 9e division s'empara de Becelaere, à cinq milles à l'est du point de départ et atteignit Lede-ghem trois jours plus tard. Le premier jour, également, la 29e division passa plus loin que Gheluwelt et captura Kruiseecke, ayant avancé de plus de j milles le long de la route de Menin. Sur sa droite, la 35e division passa, de son côté, loin au-delà de ses anciennes positions de 1917 et prit Zandvoorde. Nos Héros Elle est vraiment peu banale l'histoire que relate le communiqué belge du 3 octobre et qui pour être écrite en style officiel n'en constitue pas moins un des épisodes les plus glorieux qui auront illustré l'armée belge. Comme nous l'avons raconté, le 2 octobre dernier une de nos auto-mitrailleuses traversa audacieusement les lignes allemandes et pénétra clans Roulers. Malgré le feu qui fut dirigé de tous côtés sur nos auto-mitrailleurs qui avec une belle crânerie, semblaient se jouei du danger, ceux-ci parvinrent à retraverseï les positions allemandes et se retrouvèrent au milieu de leurs camarades. Ce sont là des faits qui illustrent l'espril dé notre armée et démontrent la belle audace dont est trempée l'âme de nos soldats. Nous demandons qu'on fasse connaître les noms de ceux qui, de la façon la plus simple, surent accomplir cet exploit 'tout à fait extraordinaire et qui remplit d'étonnement el d'admiration ceux qui en furent les témoins. De nombreux traits, d'un courage admirable, marquent chaque jour et marqueront encore l'histoire de notre armée. Trop souvent hélas, ils sont passés sous silence et l'on ignore les noms des modeste soldats dignes des héros de l'antiquité. Ce ne sera faire connaître aucun secret stratégique que de les livrer à la postérité ! Le roi Albert et l'Association de la presse belge Voici le texte de la réponse envoyée pai S. M. le Roi ^u télégramme de la Sectior anglaise de l'Association de la Presse belge : Le Roi vous remercie tous pour votre aimable télégnamme. (Signé) INGENBLEECK, secrétaire. Les félicitations du Conseil des Ministres Le Conseil des ministres belges, réuni jeudi sous la présidence de M. Cooreman, a envoyé à l'armée et à son chef un ordre du jour de félicitations. Après avoir examiné la situation militaire et politique, il délibéra au sujet des dispositions à prendre pour le ravitaillement des populations de la zone libérée. ...Il s'occupa aussi des mesures qu'imposent les méthodes de dévastation systématiques employées par l'ennemi dans les régions qu'il est contraint d'évacuer. A la suite de ce conseil, M. Cooreman a adressé au roi Albert le télégramme suivant : » Les ministres belges réunis en conseil adnessent leurs patriotiques félicitations à l'armée et à son, chef. La victorieuse offensive, dont les premiers succès marqués par l'héroïsme et l'endurance, suscitent l'admiration, annonce et prépare lia prochaine libération de nos frères du territoire envahi. Télégramme du Préfet de la Seine-Inférieure Le Préfet de la Seine-Inférieure a envoyé au Président du Conseil des ministres de Belgique le télégramme suivant : Je prie Votre Excellence d'accepter mes chaleureuses félicitations à l'occasion du magnifique succès remporté par la vaillante armée belge à l'appel vibrant de S. M. le Roi et de recevoir l'assurance que tous dans la Seine-Inférieure comme dans la France entière nous voyons avec une satisfaction profonde avancer l'heure de la délivrance et des réparations pour la Belgique loyale et martyre. M. Cooreman a répondu en remerciant vivement M. le Préfet. Les Belges ont des crimes à venger L'avance des troupes anglo-belges, commandées par le roi Albert, continue-Les Belges, notamment, sont partis à l'attaque avec une fougue irrésistible. L'envoyé spécial du Temps sur cette partie du front note leur enthousiasme : Partis à l'attaque en chantant à tue-tête (un autre terme plus trivial serait plus exact), ils étaient persuadés que rien ne pourrait les arrêter. Les uns criaient en flamand : " Main-! tenant la Belgique va être délivrée! " tandis que d'autrest des Wallons, en particulier des lanciers, leur répondaient : " On ne s'arrêtera pas avant Liège !" Et malgré la résistance allemande, malgré l'entrée en ligne de réserves donnant à l'ennemi la supériorité numérique, ils ont maintenu leur avance irrésistible, pre-natn, dans la forêt d'Houthulst, 300 canons de calibres variant entre 280 et 105, surtout des pièces à longue portée, cueillant 2.300 prisonniers, un matériel et des approvisionnements considérables. Parmi les divisions de réserve allemandes qui tentèrent de les arrêter en figurait une qui comptait dans ses rangs le 100e régiment saxon, autrement dit la bande de sauvages qui, le 22 août 1914, avaient mis à sac la ville de Dinant et massacré 800 vieillards, femmes et enfants. Les soldat belges n'avaient pas oublié ces horreurs. Prévenus par un prisonnier capturé la nuit précédente qu'ils auraient probablement en face d'eux ce régiment, ils se promirent de lui payer ses crimes passés, et cette promesse fut tenue. De la compagnie du 100e qui tenait le château de Blankaert, il ne reste qu'un survivant, et 'les autres unités de ce régiment n'ont guère été mieux traitées. + Charles 1er désire ardemment la paix Un télégramme de Vienne dit qu'au cours de la réception de quatre cents enfants revenant de vacances en Hongrie, l'empereur â dit : — Plus de quatre ans d'une guerre dont nous désirons tous ardemment la fin ont imposé à la population de tout l'empire des charges gigantesques .La population supporte ces souffrances avec la résolution consciente que nous ne désirons rien d'autre que de vivre tranquilles et en paix sur notre sol. " Ses vaillants fils ne défendent la patrie pour aucun autre motif." L'empereur a dit encore : — Toutes mes pensées sont concentrées sur les moyens de délivrer mes peuples d'une misère amère et sur les moyens de leur donner la possibilité d'une existence paisible.

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