La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1367 0
05 December 1916
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 05 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mw28912t54/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE 10NE PENNY L. CINQ CENTIMES «il AMDE ' VIJF CENT ErmiEMT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chaneery Lane, W.C.-Téléphoné : Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 8 gb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ^3ME ANNEE MARDI 5 DECEMBRE 1916 Ho 339 E' - 0--R.AW01F1 G-lTT!Tt.mi H Le calme est rétabli à Athènes BUCAREST NE SERA PAS DEFENDU Le Ministère britannique sera remanié ■ Les nouvelles de Roumanie sont un Hieu meilleures. Le gros de l'armée en-^■emie qui menaçait la capitale par le ^fci-ouest a été repoussé et, comme ^■ous le disions déjà hier, les deux villa-^Bes de Comana et de Gostinari ont été ^■occupés. Au cours de ce succès nos ^■iés ont fait un certain nombre de pri-■onniers et comme butin ils ont capturé Hé canons. Il est réjouissant de consta-Her que nos alliés ont remporté ce suc-Hès avec le concours de renforts russes Hui sont arrivés — un peu tard — déliant la capitale menacée. ■Cependant suivant un communiqué ^■teieux roumain il n'est pas dans l'in-^Hntion de nos alliés, au cas où les Al-^Bmands parviendraient à percer la cein-extérieure des forts, de poursuivre ^■us longtemps la défense de la capi-Hale, de façon à enlever à l'ennemi le ^■étexte de bombarder et de détruire la La population civile a été invitée ^Hrester, tandis que les fonctionnaires les principaux citoyens ont quitté la ■Dans l'ouest, comme nous disions ^Ber, les Allemands ont passé l'Argis ^Brgesu); au cours de cette opération Hls se sont rendus maîtres de la ville de ^■aesti et ont capturé 6 obusiers lourds. différents points ils ont capturé sa-^Hedi un total de 2.800 prisonniers »t ■ Si critique et douloureuse que soit ^■jourd'hui la situation de la Roumanie, elle n'a rien de désespéré. Il y avait, Bc la naissance des vallées des Carpa- au camp retranché de Bucarest, ^Bnt de fortes positions, le long- des ^■and affluents du Danube, qui ont été Bdées après un simple simulacre; —- il ^lavait encore, de la rive du Danube Giurgiu à l'inextricable réseau des ^Barais et des rivières de l'Argis, une ^■redoutable région et d'une si facile dé-— enfin, les armées allemandes, ■ Mackensen comme de Falkenhayn, ■ pu si rapidement avancer au-de-les unes des autres, et leurs bulle- H°s de victoire, datés de lieux qui ne presque jamais les mêmes, sont si ^■livres de trophées de toutes sortes, ^■sonniers et canons, qu'il faut bien H|e les armées roumaines soient intac-Bs> ou à peu près. ■Rus que je veuille diminuer l'impor-de tout le terrain si vite acquis ■Jx Allemands, écrit à ce sujet " Poly-B dans le Figaro, terrain qui n'est seulement des lieues carrées, mais •■"des sols les plus fertiles de l'Orient j^Bdont ;j n>a certainement pas été fait nH ^sert absolu devant l'envahisseur, «■F1 beaucoup qu'une armée sauvée par ■ retraite, et cela est l'avis donné assez ^■j'iquement par Falkenhayn. qu'il a voulu, c'est l'armée rou-L'armée roumaine lui échappe. H 'ande tristesse que d'avoir vu en "HPp sema'nes 'a brillante offensive humains tourner à une pénible dé-''B!'SIVe' Ce &ranc' rnur c'es Carpathes (^■u. 1 Oltu et l'Oltestu qui, sur la car- ■ semblaient devoir être des Marne et (,Hj Urcq, et tant d'autres rivières sou- «ans bataille; la crypte de Sina'ia et le cher monastère de Manal 'H p.tea d'Argesch; cette corde (Sla-ltesci-Campulung) d'un arc puisas coupée comme au couteau; et tant P-unes envahies, où se dressaient ■mi 'es meules, et le Danube lui-mê- ■ rand)i comme un fossé. Le temps ®a["l'riUé ^°Ur ®cr're ces choses; la ® laquelle on pensait se raccro-m . éta't saisie à peine qu'elle cra-H{ Même la manœuvre, peut-être ^■i>U C'6S Russes dans les Carpathes ^■ees' sur la gauche de Falkenhayn, Bn> ,e avoir été qu'une menace, en-ait assez notablement pro-H' to' 1 'a's l'armée elle-même est sau-,K: !' entière sauve, et tourmentée du e 'a revanche. H'. 0urra-t-elle trouver, cette revan- ■ fai' | ava,Jt du camp de Bucarest ? ■ a-t-il se reconstituer en Mol davie où descendent, d'un flot contir bien que trop lentement par suite de pauvreté des voies ferrées, les divisic russes? Le grand-duc Nicolas a-t-il < appelé au commandement de cette va: armée que cherchent tous les yeux ? certain, c'est que la situation des G( mano-Bulgares en Roumanie demeui ra très aventurée, même après la chi éventuelle de Bucarest, et que, si pu santé qu'ait été la -manœuvre, et, du f; de bien des circonstances qu'on dira jour, trop heureuse dans son audac elle n'a pas été couronnée par une v toire de tout repos. Ce n'est pas une victoire à la Pyi hus, sans lendemain. Mais c'est bie au contraire, une victoire dont le lenc main pourrait faire payer très cher a triomphateurs " le châtiment de Roumanie ". Aussi bien les Alleman s'en rendent-ils compte. Ils s'abando neraient à la joie du succès et ne s'i quiéteraient pas tant des changemen de gouvernement en Russie, dont sens précis leur échappe moins qu'à pe sonne, et du rappel du grand-duc, q l'avenir s'en éclairerait bien davantag Mais Hindenburg voit — et, prudei ment, par une précaution sage, ma qui en dit long, il le fait dire par s journaux. A Athènes la situation est deven beaucoup plus calme; des troubles sont encore produits dans l'intérieur ( pays où le mouvement de révolte ser ble être dirigé surtout contre les par sans de M. Vénizélos. Le gouverneme grec a promis de remettre huit batterie au lieu de six, et a en même temps do né une garantie de protection pour 1 nationaux des pays de l'Entente et po les vénizélistes. Les batteries seront r mises aussitôt que le protocole aura é rédigé. Dans les milieux du palais royal c déclare que les relations normales av< l'Entente ont été reprises. La crise ministérielle en Grande-Br tagne n'est toujours pas résolue. La d mission de M. Lloyd George n'est p; confirmée non plus. M. Asquith, qui reçu audience du roi George, a conseil à Sa Majesté de faire un remaniemei du ministère. Au moment où nous éci vons ces lignes rien n'est encore conr à ce sujet. Quo vadis, Bethmann ? Le Vorwaerts annonce que le dépu national-libéral au Reichstag Thoma au cours d'une réunion nationale, a d claré dans son discours, entre autr choses : On nous a souvent dit qu'il fallait évit toute attaque contre le chancelier en servant de cette comparaison que l'on i change pas le conducteur d'une automobi pendant qu'il est à son volant et qu'il i faut pas troubler le chancelier pendai cette guerre. Mais y a-t-il dans cette salle une personi qui, voyant que son chauffeur la conduit c travers, ne croit pas avoir le droit de I dire : " Eh ! mais, dis donc, où vas-tu ?" Récemment un radical a déclaré que départ du chancelier équivaudrait à ur bataille perdue, et c'est une idée que i justifie aucun précédent. Il doit être perm de vouloir un autre chancelier quand on pei donner des raisons de ce désir. Je suis di gens qui désirent un autre chancelier. Le député Thomas a été frénétiqui ment applaudi. Une livre et quart de thé pour 300 francs On mande de Vienne que le thé est deven à peu près introuvable en Autriche, malgi les arrêtés interdisant son exportation e Allemagne ou en Hongrie, pris par le mini: tre du commerce, il y a dix mois. Une livre de thé vaut à Vienne de 18 22 francs, pour les qualités les plus ordinaire: et l'on cite une personnalité de la cour qi payé, il y a une semaine, 300 couronnc (plus de 300 francs au cours nominal) un livre et quart de thé de la Caravane. 3 Le testament de Pierre le Grand Constantinople aux Russes Pierre le Grand a, comme on sait, laissé un testament politique à la Russie qui semble devoir, enfin, s'exécuter. M. Tre- Epoff,le nouveau premier ministre,a annoncé en effet à la Douma que les puissances alliées s'étaient mises d'accord pour laisser la Russie prendre possession de Constantinople et des Dardanelles. Cette annonce sensationnelle n'a pas lu, produit l'effet considérable qu'on croirait, la La Douma, savait, en effet, que dès avril ns 1915 des pourparlers favorables avaient ;té eu lieu entre les Alliés et que des promesse ses avaient été faites. Le Ainsi donc se résoudrait un problème ;r- qui fut toujours extrêmement complexe, -e- C'est afin de ne pas le résoudre que la [te Turquie fut laissée à Constantinople avec is- l'appui de l'Angleterre. Comme la Tur-iit quie et la Bulgarie sont passées au camp un ennemi, il ne restait pour les Alliés qu'à :e, décider quelle puissance amie aurait Cons-ic- tantinople. Laissons de côté la suggestion de M. -r- Finet de donner Constantinople au roi n, des Belges. Cette suggestion, cependant, le- montre quel souci on avait, dans les hautes ix sphères politiques ne ne pas donner Cons-la tantinople à une grande puissance, ds Nous savons qu'il fut question de la n- céder à la Roumanie. Faut-il expliquer n- par là l'immobilité russe ? Nous l'ignorons, ts Quoi qu'il en soit, il faut, à notre avis, le accepter favorablement la solution de t- Constantinople aux Russes sous la réserve 11e que la Roumanie aura libre accès aux e. Dardanelles, parce que cette question de n- Constantinople était grosse de périls pour is, tous. Il faut l'accepter parce que l'on doit es comprendre qu'un pays immense comme la Russie est bien mal loti au point de vue des je communications par la mer. Evidemment, se la possession de Constantinople et des Dar-lu danelles par la Russie est un. formidable n- événement pour l'avenir des puissances :i- méditerranéennes, mais l'expérience de tit l'expédition de Gallipoli nous apprend que s, si Constantinople est facilement défendais- ble, la sortie des Dardanelles n'est pas es une tâche aisée. jr Mais en tâchant de montrer quelques-e- uns des aspects de la question de Constan-té tinople, nous anticipons sur l'avenir. L'important est que cette question capitale >n ait été réglée par cette guerre et qu'on ait îc placé sur la route Berlin-Bagdad une puissance qui soit capable de barrer cette e- route et qui ait assez d'intérêts, en Perse é- par exemple, pour s'opposer efficacement is à la réalisation du plan allemand. Si la a Russie parvient à s'émanciper de l'empire lé allemand — et l'accès à la Méditerranée it peut l'y aider — ce ne sera pas l'Angle-i- terre qui perdra le plus à l'établissement u de la Russie à Constantinople. Une levée de boucliers contre le service national té Le Berliner Tageblatt a demandé à quelques gros commerçants de Berlin ce qu'ils e" pensaient du projet de loi sur le service 3S auxiliaire national. Tous ont exprimé la grande appréhension que la nouvelle loi leur 5r cause. 5e Le directeur de l'Association des grands le magasins a déclaré : le " On redoute dans les milieux compétents le que la vie économique de l'Allemagne ne !t soit complètement arrêtée. Le Reichstag a le devoir de faire en sorte que notre vie ie économique puisse continuer, sinon, nous [e ne pourrons plus payer d'impôts. " ji La maison bien connue d'épicerie fine Borchardt a répondu : |e "Si le nouvel office de guerre décidait de ie ftous considérer comme commerce de luxe, il le ne nous resterait, à nous et aux nombreuses is maisons d'épicerie fine d'Allemagne, qu'à [t fermer boutique. " ;s Le représentant d'une maison d'articles de luxe a dit : " Si l'on multiplie les difficultés dont nous souffrons, nous ne pourrons plus continuer nos affaires et nous serons contraints de ne plus payer qu'un tiers de notre loyer, un tiers de nos salaires, un tiers de nos impôts. Les tailleurs, les joailliers, etc., consultés par un rédacteur du Berliner Tageblatt, ont u tous fait des déclarations analogues. Les bombes de Munich Suivant le Bund, les voyageurs qui ont à été témoins à Munich de l'attaque du capi-taine Beauchamps vendredi dernier, à midi, îi affirment que les bombes ont causé des dégâts :s très importants, particulièrement à la gare e et dans les quartiers avoisinants. II n'y a pas eu de morts. Les funérailles d'Emile Verhaeren Une cérémonie grandiose. — Le discours de M. H. Carton de Wiart. Vers la Patrie. — Les condoléances de l'Académie française. Les funérailles du poète Verhaeren qui ont eu lieu vendredi à Rouen ont revêtu un caractère grandiose. Une foule immense s'était portée sur le passage du cortège. A la levée du corps, les tambours et clairons des détachements français sonnent aux champs. La garde d'honneur est assurée par la gendarmerie belge. Dans l'assistance on remarquait : MM. Carton de Wiart et Vandervelde, représentant le gouvernement belge; Métin, Dalimier, représentant le gouvernement français; le secrétaire particulier du roi Albert, le préfet de la Seine-Inférieure, le maire de Rouen, MM. Maurice Donnay, président de la Société des auteurs dramatiques; Pierre Decourcelle, président de la Société des gens de lettres, et dé nombreuses autorités.Devant le char funèbre une grande quantité de couronnes étaient portées par les mutilés militaires belges. Le cortège se rendit place de l'Hôtel de Ville où une tribune avait été dressée.M. H. Carton de Wiart, ministre de la Justice, prenant la parole en son nom personnel et au nom du gouvernement belge prononça le remarquable discours suivant : DISCOURS DE M. LE MINISTRE H. CARTON DE WIART. Un train qui accourt dans la nuit. Des voyageurs qui s'empressent. L'un d'eux qui trébuche et glisse entre deux wagons... On le relève, sanglant... C'est Emile Verhaeren. Et son dernier souffle expire avec ces mots,: "Je meurs... Ma femme! Ma Patrie! " Ta Patrie ! C'est en son nom, ô le plus grand de nos poètes, que je viens m'as-socier à tes funérailles. Fa Patrie. Elle se parait de toi comme tu t'enorgueillissais d'elle. Depuis trente ans, et davantage, tu la chantais. Et ta voix obstinée, âpre et tendre, farouche et fervente, entendue d'abord avec surprise de quelques-uns dans l'intimité des Cénacles, avait fini, de plus en plus ample et sonore, par retentir pour les multitudes, aux extrêmes lointains des routes et des mers. Ta Patrie. Elle vit dans toute ton œuvre !... Nul n'éprouva plus profondément que toi la séduction de cette terre variée coupée par l'Escaut et la Meuse, et qui monte si harmonieusement des sables de la mer du Nord aux campagnes des Flandres, aux mamelons verdoyants du Bra-bant, aux vallées rocheuses et aux plateaux d'Ardenne. Au-dessus de cette terre féconde, planait, comme une ruche bourdonnante, l'incessante rumeur du travail. Les uns plus réfléchis, les autres plus ardents, tous les artisans de cette tâche commune, ouvriers du lin et du froment dorés, rouges ouvriers du fer, noirs ouvriers de la houille, dont Constantin Meunier aimait les masques et les attitudes, tu compris et tu traduisis leur effort, et ta strophe puissante était comme scandée au rythme de leurs faux et de leurs navettes, de leurs marteaux et de leurs pics. Mais la gratitude de la Patrie a trouvé, dans ses malheurs même, une raison nouvelle, et plus décisive encore, d'honorer le Poète. Tout d'un coup, brutalement menacée, lâchement assaillie, la Belgique est précipitée en un brasier de souffrance et de gloire. Jusqu'alors, Verhaeren avait ignoré la haine. De tout son idéalisme tenace, il avait cru à l'humanité. Tous les hommes et toutes les nations lui étaient amis. S'il aimait et vénérait d'un cœur épris la France, la France claire, comme il l'appelle souvent, il avait donné place aussi à l'Allemagne dans son respect et son admiration. La Germanie intellectuelle se montrait plus qu'attentive à son œuvre. Comment le poète épris de gloire fût-il resté insensible à d'aussi enivrants hommages? Une heure a tout rompu : L'Allemagne assassinait sa mère. Qui de nous ne garde et ne gardera dans l'oreille la clameur et dans l'âme le frémissement de ce livre d'hier qu'il martela de son verbe haletant et sacca dé : Les Ailes rouges de la Guerre, qu'il dédiait à son compatriote flamand, son frère de génie et de gloire, Maurice Maeterlinck. Qui n'a vibré aux accents de Ceux de Liège, à son lamento tragique sur Ypres en flammes, à ses imprécations farouches contre la Puissance des Ténèbres, contre l'Allemagne " faiseuse de crépuscule ". La noble épouse que Verhaeren, à la minute de la mort, associait à l'évocation de sa Patrie, — comme il l'avait associee à l'immortalité de son œuvre dans ses Heures claires dans ses Heures d'après-midi, — celle qui fut toute la joie de son foyer, a désiré que le grand poète reposât en terre belge : En terre belge, en Belgique libre d'aujourd'hui,Ce n'est qu'un bout de sol dans l'infini du monde. C'est là qu'il reposera, côte à côte avec nos soldats tombés pour la cause de l'Ho'nneur. En attendant les aubes de la Victoire, il continuera à y combattre avec nous et pour nous... Nous resterons fidèles, ô le plus grand de nos poètes, aux conseils de ta sagesse, comme nous serons attentifs à ta gloire. Au pays libéré de demain, comme au pays combattant, souffrant ou dispersé d'aujourd'hui, ton œuvre éclatante ne cessera de briller à l'horizon de nos âmes comme un feu clair, symbole de Bonté, de Beauté et de Fidélité nationale.• # * D'autres discours furent encore prononcés par M. Maurice Donnay, le maire de Rouen, M. Haemers, consul de Belgique à Rouen et par M. Pierre Decourcelle au nom de la Société des gens de lettres. Le cercueil déposé à bord d'un camion automobile de l'armée belge prit ensuite la route du pays, car c'est dans l'humble et modeste cimetière d'Adin-kerke, en Belgique libre, que sera inhumé le grand poète. Mme Verhaeren a accompagné en automobile le corps de son mari entourée de quelques amis, notamment du peintre Gilsoul, de M. André Gide, de Mme André Van Rysselberghe, la femme du célèbre peintre gantois. Au moment où le convoi funèbre entra en Belgique libre il flit rejoint par M. de Broqueville, chef de cabinet, par M. Poullet, ministre des Sciences et des Arts et par M. le gouverneur provincial.Sept ôté de huit En manifestant 1 intention de prendre le nom de Charles VIII, le nouvel empereur d Autriche a-t-il obéi à quelque inspiration personnelle ou agi avec irréflexion ? Cette appellation semblait, en effet, le rattacher à la lignée des empereurs d'Allemagne ; or depuis le traité de Presbourg (26 décembre 1805), la dignité d'empereur d'Allemagne a été abolie dans la famille des Habsbourg. On sait qu'elle a été rétablie en 1871, mais au profit des Hohenzollern. On comprend dès lors que Guillaume II ait considéré comme attentatoire a son droit impérial cette manifestation du successeur de François-Joseph, et conseille a celui-ci de changer de nom, conseil qui a été aussitôt suivi, puisque le nouvel empereur d Autriche s'appelle maintenant Charles 1er (et Charles IV comme roi de Hongrie). Mais peut-être ne faudrait-il pas croire que, sous cette tentative, en apparence innocente, ne se cachait pas une arrière-pensée politique, sinon de l'empereur d'Autriche, du moins de son entourage aulique. A l'heure actuelle, l'avenir de l'Allemagne est de plus en plus incertain, et si les événements amenaient un jour la famille des Hohenzollern à subir un nouveau traité de Presbourg, qui ne voit, dans le fait que l'empereur d'Autriche se trouverait avoir renoué la chaîne des empereurs d Allemagne, une chance pour un Habsbourg de recouvrer la dignité impériale perdue il y a plus d'un siècle ? Les cuisines populaires boches D'après la Gazette de Francfort, la ville de Solingen se met en mesure de développer ses cuisines populaires afin de pouvoir donner 24.000 à 25.000 litres d'aliments par jour. Si îles besoins devaient encore augmenter cinq autres cuisines populaires sont prêtes à fonctionner.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods