La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 10 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/251fj2b66d/
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The Newspaper for Belgiam LA MÉTROPOLE ONE PENNY ... CINQ CEHTIHB» fa: ™JS,_ PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holfcorn 212. (3 mois 9 sh; 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. ANNEE VENDREDI 10 MAI 1918 No. 130 (victoire britannique en Mésopotamie LA POSITION D'YPRES [ Pas de crise politique en Angleterre Jeudi midi. e calme qui régnait sur tout le front de-; plusieurs jours a pris fin mercredi en -Jrc par une forte attaque ennemie au d'Ypres. Après un violent bombardement minaire, l'infanterie allemande se lança à autsurun front d'environ six kilomètres e le hameau de La Clytte et le village tormezeele, qui furent le théâtre de com-fespérés pendant la récente offensive al. inde dans ce secteur. Le front d'attaque ;iytte-Voormezeele court de l'ouest à l'est lime l'extrémité sud du présent saillant ires, dont Vormezeele n'est distant que rois kilomètres. La Clytte (sur la route unel-Popéringhe) est le pivot de ce front, ligne La Clytte-Voormezeele commande proches d'une plaine parfaitement unie luisant à Poperinghe et qui s'étend sur une leur de dix kilomètres à l'ouest d'Ypres. percée allemande sur ce point enfianque-tt tournerait toute la crête Scherpenberg-11 des Cats et rendrait la position des Al-entre Locre et Meteren difficilement te- ïtheureusement, il n'est pas question jus. présent d'une telle éventualité. D'abord aque allemande eut un caractère nette-tisolé et fut étroitement localisé; en se-llieu, elle ne fut pas entreprise à l'aide de s très importantes — guère plus d'une ion, croit-on ; en troisième lieu, elle n'ob-que de maigres résultats. Les Allemands rassirent à faire impression qu'au centre près de violents combats, ils pénétrèrent les positions alliées sur certains points, [lutte se poursuivait encore mercredi soir, tous les autres points ils furent repoussés, isqu'à la suite d'une attaque locale réus. pendant la nuit de mardi à mercredi, les çais avançaient la ligne au sud de La le, faisant des prisonniers. 'après les correspondants de guerre au 1 quartier général britannique, les Aile-Us auraient pénétré dans la ligne anglaise l'étang de Dickebusch et le bois de la :[Ridge Wood) situé à l'ouest de Voor-ele, et des partis ennemis ont été signa-ïir.la lisière Est du bois lui-même qui litue en fait le dernier obstacle naturel sur «te d'Ypres, en venant du sud, mais les Us y sont toujours établis et se préparent tvive résistance. Ils tiennent aussi Klei-ierstraat, La ligne avancée des Britanni-aurait ainsi été repoussée sur la rive Est Kemmelbeek et de la Vijverbeek (celle-jette dans l'étang de Dickebusch) de sorte ta Allemands auraient progressé dans la ton de la route Locre-Dickebusch, mais s avancer au-delà de la ligne de retraite 'nglais occupée le 26 avril et qui fut réta. delà des deux ruisseaux trois jours plus V'à présent, l'attaque allemande de Iedi est donc sans importance réelle, mais «sente toujours un certain danger, dans "s qu'elle pourrait être l'amorce d'opéra-' P'us ambitieuses. II faut noter à ce su-les Français lancent de nouveau des ®sd'essai au sujet d'une évacuation possi_ * la ville d'Ypres. " Si l'ennemi réussis-» percer la ligne et à menacer Ypres du «acuation des ruines glorieuses de cette «ne cité flamande deviendrait une opéra-™cate, tandis qu'à ce moment, une telle "ation ne présenterait aucune difficulté " [aphie de Paris le commentateur officieux •gence Reuter. Et il ajoute : " Dans tous ®>cependant, le haut commandement doit ' 'rer toutes les éventualités et la décision Me il arrivera le cas échéant sera sans "doute celle qui est dans le meilleur in-«e notre défense ". ''"t donc attendre le développement du 'Miand pour pouvoir risquer le moindre 'Sic au sujet des événements. Irt l'Ancre et la Somme, les Australiens, Urs d'une opération secondaire réussie, "ouveau poussé au sud de Morlancourt. ,11 sud, les Français ont été actifs dans Jedel'Avre. ^nglais enregistrent un magnifique suc-'Wopotajjiie. Poursuivant leur avance ancienne route de Ninive, ils ont occu-^r"' 'a ville et station importante de Kir-,atuée à 150 kilomètres au sud de Mo-I " 25o kilomètres au nord de Bagdad. L"rcs se sont retirés vers la rivière Zab, nnant six cents hommes dans les hô-fa é'S V'"6 a'ns' ^ue tr0's aéroplanes en. ^muniqué du général Marshall signa-te fortes pluies sont tombeés, ce qui tisçYanS c'out;e 'a poursuite. Néanmoins, , w kirkouk constitue une compensa-Ureuse pour le récent échec de Pales tine. Il semble que les Turcs, se rendant comp. te de l'impossibilité de résister aux Anglais sur leurs deux fronts asiatiques, se sont résignés à renforcer la Palestine aux dépens de la Mésopotamie, probablement en raison de l'importance plus grande qu'ils attachent à la possession d'Alep et de Damas. Le Kaiser a décoré le comte von Hertling, chancelier impérial,et le baron von Kuhlmann, ministre de Affaires étrangères, à l'occasion de la conclusion du traité de Bucarest. Alors cependant que le comte reçoit la croix de fer de première classe, le baron n'obtient que l'ordre de la Couronne royale de Prusse de première classe, décerné d'habitude aux porteurs de l'aigle rouge qui ne méritent pas encore l'aigle noir. Cette " nuance " a fait granjie impression en Allemagne, où elle n'est pas considérée comme une marque de la faveur impériale.La presse allemande publie de larges extraits du traité de paix. Jusqu'à présent, il n'y est pas question de la Bessarabie. Les points les plus caractéristiques du document sont que le delta du Danube est cédé aux Centraux à titre indivis et que ceux-ci auront le droit de faire remonter le fleuve à leurs navires de guerre. Les parties occupées seront évacuées à des époques à déterminer plus tard. En attendant les troupes occupantes restent maîtresses du pays, conservent le droit de réquisition et sont entretenues aux frais de la Roumanie, qui a l'obligation de démobiliser aussi rapidement que possible. En avril, les chantiers navals britanniques ont produit 112 mille tonnes brutes de navires, contre 162 mille en mars. Il appert qu'une grosse partie des ressources ont été appliquées à la réparation et à la remise en service de bateaux. L'amiral Sims assure que, d'ici deux semaines, la construction alliée dépassera le taux de la destruction sous-marine et qu'à partir de ce moment la flotte marchande alliée commencera à croître. La crise politique anglaise finira probablement en eau de boudin. Les libéraux et les labouristes se rendent enfin compte du danger que créérait un changement de ministère (qui entraîneraeit immanquablement une dissolution et des élections générales) dans les circonstances présentes et paraissent avoir réussi à convertir les Asquitiens. D'après certains bruits la motion de M. Asquith ne ferait pas l'objet d'un vote au cours de la séance de ce soir; après que MM. Lloyd George et Bonar Law auront donné les explications nécessaires, il ne serait plus question de commission d'enquête. Dans ce cas, ou abandonnerait simplement le général Maurice au Conseil d'armée... La presse française critique avec une grande vigueur l'attitude de cet officier supérieur dans les temps critiques où nous vivons. o o La révision du traité de Brest-Litovsk (?) On mande de Stockholm, le 27 avril : On apprend ici qu'il s'est tenu le 18 avril une réunion du groupe politique des industriels et propriétaires, dirigés par MM. Gour-ka (beau-frère du général), Krivochéine et Féodorof, ancien ministre du gouvernement du comte Witte ; il a été décidé d'entrer en contact avec l'Allemagne. Les bases des négociations seraient : défense d'une immixtion allemande dans les affaires intérieures de Russie, l'Ukraine rattachée à la Grande-Russie et revision du traité de Brest-Litovsk. L'Allemagne serait disposée à accepter ces conditions. -o -o L'affaire du "Bonnet rouge" La journée de mercredi fut entièrement consacrée aux témoins de la défense. Une procession de femmes éplorées et d'hommes violents venant attester le haut caractère moral des personnes accusées fut surtout marquante pour Jou-cla.Son seul moyen de défense réside dans sa stupidité, mais il reçut les efforts dévoués de ses amis qui voulaient le sauver en faisant état de sa stupidité par une explosion d'indignation. • o o — De Rome on annonce l'arrestation d'un multimillionnaire sous l'inculpation de commerce avec l'ennemi. * La Belgique et les Etats-Unis M. Roy W. Howard, président de h United Press d'Amérique (comptant plu; de 800 quotidiens aux Etats-Unis et ai dehors) au cours d'un voyage d'étudi dans les pays de l'Amérique du Sud es passé par le Chili. Dans une interview accordée à un représentant du grand journal El Mercu rio (14 mars 1918, Santiago de Chili) M. R. W. Howard a déclaré : Le même gouvernement des Etats-Unis es resté neutre, pendant plus de deux ans, dans la forme comme dans les faits. Mais la population des Etats-Unis ne demeura plus neutre deux jours, deux heures, pas même deux minutes lorsque furent connus les faits réels d< la dévastation de la Belgique par les Allemands, ou, tout au moins, dès le moment où ces faits presque incroyables furent confirmés V» u Vaincre pour vivre Dans un ouvrage de M. Raoul Allier, Les Allemands à Saint-Dié, la Victoire relève un témoignage intéressant du romancier boche Ganghofer, qui, revenant du front, s'émerveille de la manière dont les armées de l'empereur savent exploiter le pays conquis : Il (le pays conquis) couvre pour les deux tiers leurs besoins : "On peut estimer en moyenne, écrit-il, que l'empire allemand a depuis quatre mois économisé par jour de trois et demi à quatre millions de marks.' Par ailleurs, il est permis d'évaluer à six ou sept nouveaux millions quotidiens ce que l'Allemagne a razzié au profit de son industrie : "Le bénéfice global que l'empire allemand a réalisé derrière son front occidental depuis le commencement de la guerre peut être estimé à plus de deux milliards d marks; puissante victoire *f>our l'Allemagne dont elle ménage et accroît ainsi la force économique." Le romancier Ganghofer, qui est aussi un très bon calculateur, a écrit oes lignes en février. 1915. A combien doit s'élever maintenant le butin des Boches? La victoire allemande, même conclue "sans indemnité", rendrait donc la vie impossible aux Etats et aux peuples totalement ruinés. Et la Victoire conclut : Ce n'est pas seulement pour vaincre que nous nous battons. C'est pour vivre. Pareillement frappé par l'énormité des dépenses que coûte la guerre et que coûtera la réparation des dommages qu'elle cause, un confirmateur inattendu, M. René Wertheimer, conclut dans l'Eclair : Pour la France attaquée et mutilée par le Boche, pour la France qui a, seule, sauvé le monde, dont le courage, la volonté et le sacrifice chaque jour renouvelé ont profité, jusqu'à ce jour, infiniment plus à autrui qu'à elle-même, pour la France accablée de gloire..., il n'y a qu'une solution : la victoire. Il n'y en a pas d'autre non plus pour l'Angleterre, les Etats-Unis et la Belgique.Mais pour l'obtenir, cette victoire indispensable, il faut la vouloir de toutes ses forces. o o La zone prohibée dans la mer du Nord Un avis de l'Amirauté britannique aux gens de mer, dit : " En vertu de la guerre sans restriction menée par l'Allemagne sur mer au moyen des mines et des sous-marins non seulement contre les puissances alliées mais aussi contre les navires neutres et du fait que les navires marchands sont continuellement coulés sans, considération pour le salut final de leurs équipa-j ges, le gouvernement britannique fait savoir qu'à partir du 15 mai 1918 inclus, la zone prohibée suivante sera établie dans la mer du Nord, sera dangereuse pour toute la navigation et doit être évitée. La zone prohibée est celle limitée par la I ligne joignant les points suivants : 59 d. 12' 30" de latitude nord et 4 d. 49' de longitude est. 59 d. 29' de latitude nord et 3 d. de longitude est. 58 d. 25' de latitude nord et o d. 50' de longitude ouest. 59 d. 20' de latitude nord et o d. 50' de longitude ouest. 60 d. 21' de latitude nord et 3 d. 10' de longitude est. 63 d. de latitude nord et 4 d. 56' de longitude est. De là, la ligne suit le long des limites occidentales des eaux territoriales norvégiennes I pour revenir au premier point. L'aviation dans la bataille 1 M. Alphonse Séché adresse à M. Léon ; Daudet, qui le publie dans l'Action fran-1 çaise, la lettre suivante datée du 22 : avril : L'aviation n'est pas seulement une arme, c'est une armée. Il est extraordinaire d'avoir à affirmer cela en France, Ader. cet homme de génie méconnu, avait entrevu la vérité, voici plus de vingt ans. Si on s'était rangé à son avis, à Sa clairvoyance, nous aurions possédé des milliers d'appareils en 1914. On n'a pas compris. On a manqué d'imagination. Ah ! la faillite de l'imagination dans cette guerre!... I Pourtant, si l'on avait écouté Ader, si l'on m'avait cru, la guerre serait terminée depuis au moins une année. Il a fallu trois ans à nos chefs pour comprendre l'importance de l'aviation. Aujourd'hui, on s'avise de faire parti-| ciper les avions aux batailles. Les aviateurs descendent à quelques mètres du sol pour mitrailler les colonnes d'infanterie. C'est bien. > \ ous parlez, dans votre article, de cavalerie aérienne, l'expression est heureuse. Que ne désigne-t-elle une réalité véritable! J'ai prévu des charges de machines, des rencontres de j machines ; maintenant, je vois fort bien de lourds- et puissants avions aux ailes armées de faulx, courant au ras du sol et se ruant sur ! l'infanterie tout en le mitraillant. Des tanks volants. Pourquoi n'avoir pas réalisé cet en-gin? Au surplus, j'espère que l'on ne va pas j se borner à utiliser l'aviation sur le terrain des combats. Plus de sensibilité imbécile. Je crois l'avoir démontré dans mes Guerres d'Ènfer,er. , l'état actuel de la science et en tenant compte de la participation globale de la nation à la guerre, il n'y a plus de non-belligérants. Le | jour où_nous posséderons seulement 500 avions de plus que nos ennemis, la guerre prendra fin dans les 15 jours si nous le voidons ! Je ne puis absolument pas croire que nous S ne le voudrons pas. Il y a belle lurette que la Métropole a insisté sur le rôle primordial de l'avia-j tion, sur la nécessité, pour notre petite armée, d'être particulièrement forte à ce point de vue et sur l'urgence de ne pas s'en remettre à la complaisance de nos alliés au point de vue de la fourniture des avions. Nous pourrions avoir cinq cents aviateurs l'an prochain si nous le voulions. Mais le gouvernement ne bouge pas... o o La nervosité allemande Dans la Gazette de Foss du 28 avril, M. Salzmann -croit nécessaire de secouer énergi-quement l'apathie du public. "Il est incroyable, écrit-il, que le public allemand se laisse aller à des hallucinations périodiques."Et il continue en précisant la nature de ces hallucinations ; elles ont toutes une origine commune, les débats du Reichstag. " A Berlin, voici ce qu'on entendait dire partout ces jours derniers : au Reichstag, on dit que nos pertes sont effroyables ; au Reichstag, on dit que l'ennemi est bien plus fort que notre commandement ne se l'était imaginé au début de l'offensive; au Reichstag on dit que nous n'avons plus de chevaux et que, par conséquent, nous ne pouvons pas continuer l'offensive ; au Reichstag, on dit que toute la région d'Ypres n'est qu'un grand lac absolument infranchissable," Ce n'est, fait observer Salzmann, qu'une partie de ce qu'on raconte et qui se trouve ainsi présenté sous l'autorité du Reichstag. " Voilà où nous en étions il y a quelques jours ; les gens commençaient à perdre la tête. Et pourquoi? C'est à n'y rien comprendre, car les déclarations du ministre de la Guerre au Reichstag, relatives à nos pertes, sont pourtant fort nettes. D'où vient donc qu'un député a dit à ses électeurs, dans une ville du Nord-Ouest, que nos pertes étaient si lourdes que l'offensive allait être abandonnée? " Naturellement, von Salzmann nie que le Reichstag ait, par son attitude, autorisé la mise en circulation de ces bruits démoralisants; mais il voudrait cependant qu'on recherchât les causes de ces découragements périodiques et il conseille aux députés de songer à leur responsabilité devant le pays. D'ailleurs, la prise du Kemmel fournit au collaborateur de la Gazette de Voss l'occasion d'un couplet destiné à exoiter les courages émus. o o La hausse fantastique du prix des navires en Angleterre Un cargo de 2,852 tonnes, le " Sydney Read " vendu 13,000 livres st. peu après la déclaration de guerre, et de nouveau vendu 15,250 livres st. en 1915, a encore changé de mains, cette fois au prix de 42,000 livrres st. Deux autres cargos de 3,000 tonnes, vendus l'année dernière 140,000 livres st., ont trouvé acquéreur à 220,000 livres st. Un rappel nécessaire La Légation de Belgique à Buenos-Aires a rappelé fort à propos un arrêté royal que nos nationaux ont intérêt à connaître. Voici le document tel qu 'il a été publié par le Cri de Bel. gique : COMMUNIQUE OFFICIEL Le Commissaire du gouvernement belge attire l'attention des sociétés belges sur le texte de l'arrêté royal du 1er novembre 1915 et sur les contestations qui pourraient s'élever devant les tribunaux belges quant à la validité de tous actes faits et de toutes pièces signées par des personnes dont le mandat a légalement prix fin. Il donnera volontiers des renseignements complémentaires aux intéressés qui lui en feront la demande. Le Commissaire du gouvernement, AUG. DE LANTSHEERE. * * * La Légation de Belgique à l'honneur de rappeler à toutes les sociétés belges le texte de l'arrêté royal du 1er novembre 1915, ainsi conçu : ALBERT, roi des Belges, A tous présents et à venir, Salut, Vu l'article 1er de la loi du 4 août 1914 qui permet au Roi de suspendre pendant toute la durée du temps de guerre l'exécution des obligations civiles et commerciales ; Sur la proposition de notre ministre de la Justice et de notre ministre des Affaires étrangères ad intérim. Nous avons arrêté et arrêtons : Les nationaux d'un des pays avec lesquels la Belgique est en guerre ne peuvent pendant toute la durée de celle-ci représenter valablement en dehors du territoire occupé par l'ennemi les sociétés belges investies de la personnalités juridique, ni réclamer en leur nom l'exécution des droits que leur conféreraient des dispositions légales, statuaires ou contractuelles.Donné en notre quartier général, le 1er novembre 1915. ALBERT. Par le Roi : le ministre de la Justice, H. Carton de Wiart ; le ministre des Affaires étrangères ad intérim, baron Beyens ; le ministre de Belgique, A. Mélot. o o Le succès du raid de Zeebrugge confirmé Les autorités allemandes ont lancé des messages sans fil enjoignant aux sous-marins de retourner à Heligoland ou au canal de Kiel, sans toucher les ports des Flandres, admettant par là le succès du raid naval britannique contre Zeebrug-ge et Ostende. La récolte bolchevik Tchitcherine, le commissaire du peuple russe pour les Affaires étrangères, a fait parvenir à Ioffe, plénipotentiaire russe à Berlin, un télégramme de protestation. Il y constate avec tristesse que malgré le traité de paix la guerre continue. Ce qui paraît assez déconcertant, en effet, si nous ne savions pas ce que devrait savoir Tchitcherine : c'est que les Allemands n'ont ni foi ni loi. Donc, les troupes allemandes ont occupé Orel, Koursk, Voronège; elles ont pénétré en Tauride. En même temps, au nord de la Finlande, les autorités militaires allemandes confisquaient des biens au ministère de la Guerre russe. Les Bolcheviks, en matière de confiscations et de ruptures de traités, devraient être un peu blasés. Eh bien ! non. Pour un peu, Tchitcherine en appellerait à l'histoire. Et comme il sent bien que cet appel pourrait être inopérant, il annonce qu'" étant donné cet état de choses, le gouvernement russe se croit obligé de mobiliser des forces armées suffisantes pour assurer la liberté et l'indépendance de la République russe, menacée de ne pas voir atteints les résultats qu'on s'était proposés dans le traité de paix de Brest-Litovsk ". Et il ajoute, avec une humilité qui attendrirait des coeurs moins cruels : "Si le gouvernement allemand croit déjà maintenant qu'il lui est impossible d'exécuter les conditions du traité de paix qui a été ratifié par les deux pays, il devient absolument nécessaire qu'il fasse connaître clairement les nouvelles exigences au nom desquelles il fait marcher les armées ukraniennes, finlandaises et allemandes contre la République des Soviets russes. " ^ Si jamais les bolcheviks ont eu un droit, c est celui de croire qu'ils étaient allés assez loin dans la voie des concessions. Il paraît que non. Il paraît aussi, et c'est d'Allemagne qu'arrive cette information, que le gouvernement russe se convertit au militarisme, cherche à organiser une armée en faisant appel à des généraux de l'ancien régime, penserait même, si les engagements volontaires étaient insuffisants, à procéder à des appels obligatoires.

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