La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 03 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0000000t9d/
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LA MÉTROPOLE ONE PEIVIMY CINQ CENTIMES lî?y**nF* VIJF CENT i ?0,%ent': DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois. 4 sh. : 3 mois, 12 ih 23ME ANNEE SAMEDI 3 JUIN 1916 No- 154 LA GRANDE GUERRE I LE RECUL ITALIEN NOUVEAU COUP CONTRE VERDUN ? LA COMEDIE GRECQUE ■ (;omme le violent bombardement du ■front Meuse-Vaux le faisait prévoir, les ■Allemands battus devant le Mort-Hom-■me se sont retournés vers le théâtre de ■leurs premiers exploits et ont de nou-■veau attaqué jeudi après-midi les posi- ■ dons françaises entre la ferme de Thiau-Lnt et le village de Vaux. Après plusieurs assauts infructueux qui leur coûtent beaucoup de monde, ils réussirent ■à pénétrer dans les tranchées françaises lde première ligne entre le fort de Dou-■aumont et le lac de Vaux. Partout ail-■leurs ils furent repoussés. Ce mince suc-Icès ne saurait du reste les avantager en ■rien puisque les Français restent maîtres ■de la position de Vaux, qui est au moins ■aussi bien défendue que celle de Douau-Bmont. Sur la rive gauche de la Meuse, ■le bombardement des secteurs d'Avo-■court et du Mort-Homme est devenu in-■termittent, indiquant probablement ainsi ■que les Allemands s'occupent à déplacer ■certaines de leurs batteries lourdes en ■vue d'une nouvelle tentative de " gri- | Rien n'indique cependant que l'enne-Inu ne tentera pas prochainement sur le ■ front de Verdun une nouvelle attaque ■ générale en force. Le Gaulois publie à ■ce propos d'intéressants renseignements ■tendant à confirmer que les Allemands ■ramènent sur la Meuse de nouveaux et ■imposants contingents, susceptibles de ■porter l'ensemble de leurs forces dispo-■iiibles à un effectif sensiblement plus ■levé que ceux dont ils disposaient pour ■leurs précédentes offensives. I II est donc possible que l'ennemi en-■gage à bref délai toutes ses " disponibilités " pour tenter un effort suprême. ■Dans ce cas, il aurait donc renoncé à ■toute diversion d'envergure en dehors ■de la région de Verdun. Déjà nous sa-■vons que les deux divisions bavaroises l(ier corps bavarois) qui ont repris le ■fort de Douaumont les 23 et 24 mai ■provenaient des réserves générales de la ■6e armée du Kronprinz de Bavière, con-■centrées dans la région de Cambrai, sans ■affaiblir pour cela le front anglais. I Deux autres divisions, également en-Bpgées dans l'offensive du 20 au 26 mai, ■avaient été distraites de la 2e armée du ■général de Bulow, opposée au front bri-■tainique dans la région de la Somme. Hps prélèvements effectués sur les ' ' disponibilités " destinées primitivement soit ■ attaquer l'armée anglaise, soit à sou-■,e»ir son choc, témoignent de l'appauvrissement réel des ressources alleman-■->• Pour continuer la lutte sous Ver-■Gn, le commandement adverse en serait ■onc réduit à puiser dans les réserves ■"Médiates des fronts de combat. (En attendant la lutte d'artillerie se ■Pursuit avec vigueur sur le front bri-■-nnique, particulièrement sur la crête ■ • Vimy, où ie feu a été continu et sou-■Jenu, quelquefois même " intense ", vers ■"»s, dans le voisinage d'Ypres et sur Somme. I Contrairement à ce qu'on pouvait pré-HVo'r, les Autrichiens continuent à pro-■?resser contre le centre du front italien I u Trentin. Le communiqué de Vienne ■Prétend qUe ies troupes de l'archiduc ■,, ar'Çs> après avoir occupé les villes ■ rs'éro et d'Asiago, ont capturé quel-■lues-unes des hauteurs situées plus au ■™, notamment la route est des monts ■,lara et Baldo (Asiago), le mont Cengio ■fst d'Arsiéro) ainsi que le mont Pria- ■ 0raetla ville de Gallio située entre Asia-Hjj0 et 'a vallée de la Brenta. Rome ne ■ ff Pas de ce recul, mais comme le ■*al Cadorna annonce que ses avia-■^ ont bombardé des camps et dé-Ul; ennemis dans la vallée d'Assa, où ■o,Iouve Asiago, on peut l'en inférer ■ peine. ■ itaii®r c°ntre, les deux ailes de l'armée ■vT116 tlennent toujours avec énergie. |<juè 3 ^au?^e> les Autrichiens ont atta-|la ri,aVeC- v'°'ence le mont Pasubio dans |titerectil?n c'e Forni Alti (sur la fron-■Poik i"13'18 "s ont ^é brillamment re- s s Par les Alpins. Sur la droite, 1 dans le val Sugana, l'ennemi n'attaque plus. Là, comme au sud de Rovereto et J sur l'Isonzo nos amis se trouvent du reste toujours en territoire autrichien. La supériorité de la défensive italienne sur l'offensive autrichienne réside surtout dans la faculté qu'a la première d'employer au mieux ses réserves stratégiques. D'abord, celles-ci sont plus nombreuses du côté de nos alliés que de l'autre. Ensuite, elles disposent, pour se mouvoir, de moyens de communication que l'ennemi n'a pas. Le réseau ferré de la plaine vénitienne ne peut être comparé, comme étendue, comme resserrement et comme commodité, à celui du Tyrol et du Trentin. Le général Cadorna peut donc procéder en toute facilité aux navettes nécessaires, et c'est un avantage que l'incontestable puissance de l'artillerie lourde autrichienne ne parviendra probablement pas toujours à compenser. Si donc l'état-major italien, comme on l'assure, et comme il apparaît, envisage avec calme la large, mais pénible ruée ennemie, on peut croire qu'il a de fort bonnes raisons pour cela. Sur le front du Caucase, les Turcs, vivement pressés dans le sud, cherchent de nouveau à se donner de l'air en attaquant en force le centre russe dans la direction d'Erzeroum. Ils ont repris Ma-makhatoum, à 80 kilomètres à l'ouest d'Erzeroum, et les Russes ont évacué cette tête de pont qui menaçait d'être enflanquée, car elle constituait un saillant désavantageux. On estime l'armée turque à 40.000 fusils. Les Russes occupent une forte position derrière la chaîne de Bingeul Dagh qu'ils avaient traversée après la capture d'Erzeroum, et il semble qu'ils puissent opposer une résistance efficace à Liman von Sanders. Les dernières nouvelles d'Athènes paraissent confirmer ce que semblait déjà indiquer l'analyse des événements militaires qui se sont déroulés sur la frontière bulgare, à savoir que l'affaire de Rupel et de Demir Hissar n'a été qq'une comédie destinée à couvrir un accord préalable et à donner ainsi le change à la population hellène sur les manœuvres du cabinet Sltoloudis. La situation de l'armée grecque est en effet la plus paradoxale qu'on puisse imaginer, et son rôle le plus difficile à comprendre. Les troupes grecques ont occupé les forts de la région de Demir-His-sar, construits pour arrêter sur la frontière une invasion bulgare. Or, les Bulgares se sont présentés. Il y a eu combat. Le fort de Rupel, sur la Strouma, au nord de Demir-Hissar, s'est défendu. Il a tiré le canon sur les Bulgares; il leur a envoyé, selon les dépêches, vingt-six obus. Puis, on a parlementé, les Grecs se sont retirés et les Bulgares ont occupé Rupel et peut-être deux autres forts; après quoi, descendant la vallée de la Strouma, ils ont fait leur entrée à Demir-Hissar. On dit que le commandant des forces grecques avait reçu d'Athènes l'ordre de céder la place. Cela ne rend pas l'affaire plus claire. En effet, si l'intention du gouvernement grec n'était pas d'interdire aux Bulgares l'entrée sur le territoire grec on ne voit pas pourquoi il avait disposé des troupes sur la frontière. Cela ne peut pas être, vraisemblablement, pour recevoir des coups sans en rendre. Si cette intention était, par une manœuvre qu'il est inutile de qualifier, de tenir les forts pour empêcher les Alliés d'y être et pouvoir les remettre plus facilement à l'ennemi, le commandant de ces forts devait avoir des instructions en conséquence et ne pas recevoir les Bulgares à coups de canon. Il ne reste donc qu'une hypothèse possible, c'est que le semblant de défense a été une comédie convenue d'avance. Et une dépêche de Rome annonçant qu'un accord a été signé dès le 24 mai entre Athènes et Sofia pour la session de tout le nord de la Macédoine grecque orientale depuis la frontière jusqu'au nord de Sérès tend à confirmer cette façon de voir. Les Alliés vont-ils rester éternellement les dupes de ces manœuvres louches? L'armée britannique Un grand débat a eu lieu mercredi soir à la Chambre des Communes, au sujet de l'utilisation de l'armée britannique. Le Times, le grand organe de la Cité, dans son numéro du 1er juin, résume comme suit le discours qu'a prononcé à cette occasion le colonel Churchill, ancien ministre de la marine : Sa thèse principale, dit le Times, fut que la proportion de fusils en contact avec l'ennemi rapportée aux bouches que l'armée a à nourrir est si basse qu'elle ne peut être expliquée que par une grave inefficacité et un gaspillage d'hommes et d'argent. Il attira l'attention sur l'énorme multitude de personnes en khaki dans ce pays qui, par suite d'une organisation défectueuse, sont empêchées d'être utiles, soit dans l'industrie, soit sur le champ de bataille. Il présenta les étonnants calculs suivants : 1. La moitié de l'effectif de l'armée, estimée sur la base des rations distribuées, se trouve en Angleterre et la moitié au dehors. 2. Sur la moitié qui se trouve au dehors, la moitié se bat et la moitié ne se bat pas. De la jnoitié qui se bat, environ les trois quarts combattent comme infanterie dans les tranchées et elle subit presque toutes les pertes. 3. Pour chaque six hommes qui sont pris à la nation à l'un bout, un fusil effectif est produit au-dessus du parapet à l'autre bout. 4. Il y a plus de 2.000.000 d'hommes que nous avons recrutés et qui n'ont jamais entendu le sifflement d'une balle. M. Churchill tira deux conclusions de ces calculs. La première est que, avec la vaste masse de combattants sur le cahier de soldes, on n'aurait jamais dû permettre que les unités combattantes, comparativement faibles sur le front, tombassent en dessous de leur effectif complet. La seconde est qu'une enquête révélerait que des centaines de milliers d'hommes dans la fleur de l'âge militaire sont disponibles pour renforcer et relever les bataillons éreintés dans les tranchées. Il suggéra en outre que l'état-major en Grande-Breta-gne était hors de toute proportion avec les besoins de l'organisation militaire et il plaida en faveur du remplacement des officiers âgés par de jeunes hommes des nouvelles armées, qui avaient fait leur preuves dans d'autres domaines. M. McKenna, chancelier de l'Echiquier, ayant été invité personnellement par M. Churchill à examiner le problème en vue d'effectuer des économies, ne ht qu'une courte réponse. Il expliqua qu'il avait été si impressionné par le spectacle d'un million et plus de soldats se trouvant en Angleterre, qu'il avait obtenu de l'ad-j udant-général un rapport sur la façon dont chaque homme était employé. Les chiffres montrèrent que, si l'on tenait compte des malades,des soldats en instruction pour les réserves attendant de partir, des divisions prêtes à partir et du nombre reconnu de soldats retenus pour la défense intérieure, le chiffre total était couvert. Calomnies allemandes Le Times relève que les feuilles allemandes prétendent continuellement que l'Angleterre " laisse ses alliés dans le pétrin ". Et il cite cet extrait du Hamburger Fremdenblalt : Si les Anglais ont accompli le plus grand résultat qu'on ait jamais vu, quel besoin y avait-il pour la tromperie d'un service universel plein de trous ? Si elle a plus de 5.000.000 d'hommes à sa disposition, pourquoi l'Angleterre laisse-t-elle ses fidèles alliés se saigner à mort, tout seuls, à Verdun ? Notre opinion est qu'on fasse marcher les 5.000.000 d'hommes pour relever le courage des alliés français, italiens et russes ensanglantés. Eh, c'est le secret de Polichinelle qu'une grande partie des guerriers volontaires anglais ne se sont enrôlés qu'à la condition expresse qu'ils n'auraient jamais à se battre à l'étranger. La discrétion est le meilleur de la valeur. Le monde ne saura jamais, au surplus, combien parmi les 5.000.000 sont des ouvriers de munitions ou des hommes employés dans des bureaux ou services derrière le front. Inutile de dire que ces venimeuses calomnies ne sont inspirées à la presse allemande que par le dépit que provoque en Allemagne le formidable effort britannique, dont l'armée du Kaiser aura sans doute prochainement l'occasion d'éprouver les résultats. — On annonce de Brisbane (Australie) que l'embargo de la laine mérinos vers le Japon a été suspendu. — Le parlement sud-africain a adopté la taxe d'exportation sur les diamants. Les Belges en Angleterre Le maire de Bethnal Green s'explique Nous nous étions promis de ne plus revenir sur la question des Belges en Angleterre, considérant à juste titre la déclaration que nous avons faite comme suffisante pour clore ce pénible débat. Il nous faut cependant reprendre la question pour la cause de la justice et de la vérité. Il paraît en effet que les paroles que le maire de Bethnal Green a prononcées au cours de ses fonctions comme président du tribunal militaire ont été reproduites, par un journal anglais que nous ne nommerons pas, d'une façon inexacte, et le maire de Bethnal Green est le premier à regretter que la réflexion qu'il a faite au sujet des " friendly aliens " ait été injustement exploitée contre les Belges.Le conseil municipal de Bethnal Green s'est occupé de la question au cours de sa séance de jeudi soir et divers membres ont à ce spjet pris la parole. M. Ruoks déclara que dans la protestation faite par le tribunal de Bethnal Green contre la mainmise par certains étrangers sur les entreprises commerciales d'Anglais mariés et appelés sous les drapeaux, aucune mention n'avait été faite d'une nationalité quelconque, ni aucune attaque n'avait été faite contre une nationalité quelconque. L'honorable membre expliqua ensuite que le tribunal avait protesté contre certaines manoeuvres révoltantes faites par des étrangers alliés qui couvaient les entreprises de certains Anglais et qui n'attendaient que le rappel sous les armes de ces derniers pour capter leurs affaires. Comme ces étrangers étaient d'âge militaire il trouvait qu'il n'était que juste qu'ils se battent pour la liberté et la civilisation pour laquelle combattaient les fils d'Angleterre et des autres nations alliées. Dans ces conditions il était injuste que les uns profitent du patriotisme des autres. Quant à la Belgique et aux Belges, ajouta l'honorable membre, on n'en a jamais fait mention. M. Pearson se leva ensuite et confirma les déclarations de M. Rooks, en ajoutant qu'il n'était que trop heureux de pouvoir porter un hommage de gratitude aux Belges [Applaudissements). Personne ne songe, dit-il, à se tourner contre ces vaillants soldats qui ont sauvé ce pays-ci (Bravos). Les accusations qu'on impute contre eux au tribunal de Bethnal Green se résument en un seul mot : mensonges. On peut s'en convaincre, ajouta M. Pearson, en allant voir dans les queues qui se font aux cinémas, aux théâtres, et aux matinées et soirées des music-halls ; parmi les alliés étrangers d'âge militaire et aptes au service qui se pressent aux portes vous ne trouverez pas beaucoup de Belges. M. Pearson s'empressa ensuite d'ajouter que le lendemain du jour où l'information erronée avait paru dans une section de la presse anglaise.il avait envoyé à un journal une protestation au nom des membres du tribunal de Bethnal Green ; malheureusement il n'avait pas été tenu compte de la lettre, et celle-ci n'avait pas été insérée. Deux autres membres du conseil appuyèrent ensuite les vues de MM. Rooks et Pearson.Le maire de Bethnal Green se leva finalement et dit qu'il désirait faire une déclaration personnelle. Les déclarations faites par certains journaux anglais, dit-il, n'étaient qu'une déformation de la vérité. La protestation du tribunal de Bethnal Green avait été provoquée par une enquête au sujet de deux étrangers qui demandaient l'exemption du service militaire et qui se prétendaient sujets russes alors que leurs origines étaient nettement allemandes. Comme une exemption accordée à ces personnages, dont le nom était à consonnance très germanique, aurait été préjudiciable à des intérêts d'Anglais qui comptaient servir leur pays, le tribunal avait émis une protestation demandant un égal sacrifice pour tous. Il était loin de notre pensée, continua l'honorable maire, de faire un reproche aux Belges réfugiés ici, qui sont suffisamment pénalisés pour leur résistance aux Huns ; car on ne peut attendre de personne de servir un maître ennemi. Les Belges méritent la sympathie et la gratitude de tous (Applaudissements). C'est bien moi que l'on pourrait suspecter le moins, ajouta l'orateur, puisque ma mère est Française, et que de ce chef je dois aux Belges une double reconnaissance.Le maire produisit alors plusieurs lettres de soldats, dont une venant d'un soldat belge ; cette dernière n'était pas la moins importante, déclara le maire, car elle mettait le doigt sur le déplorable effet qu'a produit cet incident à l'étranger. Dès son arrivée en Angleterre écrivait le soldat belge, il se ferait un devoir de protester contre ces manœuvres.Parlant ensuite de l'article de la Métropole, l'honorable maire déclara avec emphase qu'il n'y avait eu à Bethnal Green aucune campagne anti-belge ; au contraire, qu'il répudiait toute attaque ^contre les Belges. La "Libre Belgique" Le bruit a couru, il y a quelque temps, qu'une partie du personnel de la vaillante Libre Belgique publiée à Bruxelles sous le nez de von Bissing avait été arrêtée.Voici à ce sujet des précisions données par le Belgisch Dagblad paraissant à La Haye ; Les perquisitions opérées depuis des mois tant chez MM. Picard et Lemon-nier que chez les Jésuites, les Dominicains, les Rédemptoristes et les religieux séculiers de Bruxelles n'ont donné aucun réultat. Lors de la dernière perquisition faite dans les deux collèges des Jésuites à Bruxelles les sbires remarquèrent une affiche insignifiante sur laquelle figurait le nom d'un imprimeur chez lequel on n'avait pas encore perquisitionné. A tout hasard la " polizei " se rendit chez l'imprimeur qui était, par une malchance extraordinaire, occupé à imprimer la " petite abhorrée " de von Bissing. Cinq mille numéros furent saisis et l'imprimeur fut coffré. Mais avec cela les rédacteurs n'étaient pas encore réduits au silence et c'était surtout cela qui intéressait von Bissing. Or comme la copie de la Libre Belgique était remise anonymement et écrite à la machine à écrire, l'imprimeur n'en savait pas plus long que vous ni moi. Nous pouvons donc tranquilliser nos compatriotes au sujet des vaillants journalistes. Ils feront encore de la bonne besogne et en toute liberté. L'expansion belge Le Daily Chronicle relève, avec un souci de l'exactitude dénotant un certain étonne-ment, que la ville grecque de Chalcis, où la roi Pierre de Serbie va s'installer en attendant la délivrance de son pays, " doit quelque chose de son utilité, sinon de sa beauté, aux Belges ", à savoir le nouveau pont d'acier jeté par nos ingénieurs sur les flots impétueux de l'Euripos. L'étonnement de notre confrère a quelque chose de touchant que nous voulons relever. Mais nous étonnerons peut-être plus encore le spirituel journaliste, qui a découvert une œuvre belge en Grèce et qui, comme la plupart des Anglais, ignore presque tout ce qui se passe en dehors des frontières de l'Empire britannique en lui apprenant que le pont de Chalcis n'est qu'une des innombrables entreprises dont notre génie national, la hardiesse de nos financiers, l'art de nos ingénieurs et la persévérance de nos industriels ont doté le monde. Il n'y a en effet presque pas de pays où des Belges ne soient à la tête d'entreprises industrielles considérables organisées en tout ou en partie à l'aide de capitaux belges. Très certainement, il y a quelques Anglais qui ont entendu parler des chemins de fer chinois, des usines métallurgiques de Kharkoff, du Dnieper, de Toula, des verreries du Donetz, des tramways belges de Rosario, Rotterdam, Sofia, Téhéran, des entreprises électriques belges en Italie, en Russie, en Espagne, en Egypte. Et cela n'est peut-être pas mauvais à rappeler, ne fût-ce que pour répondre à celui de nos amis anglais, excellent homme, négociant prospère, grand admirateur de notre Roi, de notre pays et de notre armée (peut-être l'avez-vous rencontré également ?) et qui nous demandait l'autre jour, le plus sérieusement du monde, s'il y avait " aussi " des tramways en Belgique ! — L'emprunt australien au montant de jQ 50.000.000 (douze milliards cinq cents millions de francs) sera introduit sur le marché la semaine prochaine. Les termes de l'emprunt sont les mêmes que pour le dernier emprunt. Il espérait en outre qu'après ce qu'il avait dit à la délégation belge qui était venue le trouver de la part du ministre Vandervelde, les Belges seraient convaincus qu'il n'était nullement dans les intentions du tribunal de les attaquer. Cette déclaration fut approuvée par l'unanimité des membres. Il ne nous reste qu'à ajouter, pour notre part, que nous donnons volontiers acte à l'honorable maire de Bethnal Green de sa déclaration, et que nous lui savons gré de ses sympathies à l'égard de nos compatriotes. Nous nous félicitons en outre de ce qu'il ait si bien compris l'énorme tort qu'ont causé ces incidents à l'étranger, incidents qui à un moment donné seront habilement exploités par nos ennemis contre les Anglais, et cela surtout en Belgique occupée. Pour finir, nous espérons que le maire de Bethnal Green se souviendra que ce n'est pas nous qui avons attaché le grelot, mais que nous avons, et très justement, protesté contre des insinuations faites par un journal anglais. Les protestations ne s'adressent donc pas à nous, mais à l'organe en question.

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