La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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23 January 1916
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s.n. 1916, 23 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bn9x05z71b/
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"LA METROPOLE," the influential Belgian newspapcr now enjoying the hospitality of âîait&arï, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices* Through its appearaace in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23mb ANNEE DIMANCHE 23 ET LUNDI 24 JANVIER 1916. Nos. 23 — 24. LA GRANDE GUERRE. 4 "CAPITULATION" DU MONTENEGRO I ET LES JOURNAUX ALLEMANDS.— LE ROI NICOLAS ET LA FAMILLE ROYALE EN FRANCE.—LE NOUVEAU GENERALISSIME DE L'ARMEE.— 100,000 SERBES A CORFU.—LE ROI K "TINO" CONSENT A L'OCCUPATION DE L'ILE. — SUCCES ALLEMAND DANS LES TRANCHEES BRITAN-MÇUES EN FRANCE. — ACTION IMPORTANTE DE L'ITALIE EN ALBANIE. — LE MYSTERE DE LA VISITE IMPERIALE A NISH. I On s'attendait bien un peu à ce que le dé-Bnenti de la capitulation de Monténégro fît un ■ scandale énorme en Allemagne; mais les Alle-V raands estiment qu'une pareille nouvelle ferait ■ trop de sensation pour être annoncée en une ■ fois. Aussi, les journaux s'y mettent-ils à ■ quatre pour préparer le public, puisqu'en l'oc- ■ currenee il n'y a pas de victoire sensationnelle B pour dorer cette pilule. La " Gazette de Franc-I fort" dit qu'il n'y a pas de nouvelles posi I tives, mais que si c'était vrai ce serait évi-K-demment une surprise désagréable, qui n'af- ■ fecterait guère 'la situation balkanique. Plus ■ loin il ajoute que des informations reçues de ■'sources différentes " l'impression se dégage " I que les négociations de pais entre le Monté-Inégro et l'Autriche-Hongrie ont " rencontré I des difficultés, mais aucune rupture ne s'est ■ produite"; d'autre part, un télégramme de I Berlin annonce que " le gouvernement monté- ■ négrin rencontre beaucoup de difficultés pour ■ exécute» le désarmement de l'armée, par suite I des grandes distances, le mauvais état des i routes, et le manque de communications télé-I phoniques. Des portions de l'armée et de la \ population n'ont pas encore clairement com-L pris la nécessité de la capitulation." ! ! f Entretemps, le roi Nicolas de Monténégro ■ ést arrivé en France, et se rendra à Lyons; la ['"Reine, les princesses Xénia et Vara, sont arri-i vées à Broiteaux, près de Lyons, où elles at-I tendront la fin de la guerre et de leur exil. I Le prince Mirko et trois membres du gou-K vernement, donnant suite au désir de l'armée, K qui continue les opérations, sont restés au ■ pays. L'armée a été placée sous les ordres ■ dégénérai Sardar J. Vukoticb, ancien chef dû ■ cabinet, qui essayera d'opérer une jonction Lavec les débris de l'armée serbe se trouvant ■ en Albanie. Le gros de l'armée serbe, environ riiMXPfiomimes, se trouve actuellement à Cor- rWîT et pourra reprendre l'offensive dans six frasis d'ici. I L'Italie, de son côté, a décidé de faire quel-fcue chose aussi. Les ministres italiens, ré-■wiis samedi en conseil pour délibérer de là I station en Albanie, ont pris des décisions ■ importantes. Les résultats de la délibération ■ nesont pas connus., mais on croit que l'action ■qui sera exécutée sous peu aura des oonsé- ■ quenees considérables. I Eii France, les Allemands ont fait sauter une I portion des tranchées britanniques près du F 'canal de Comines, au sud d'Ypres, mais les ■ soldats alliés ont occupé les cratères des ■ mines. L'ennemi prétend avoir détruit roi-l"Mnte-d:x mètres de tranchées; l'aTtillerie bri-I tannique a bombardé Hulluch, Kichebourg, et | Pilkem. | Les duels d'artillerie française continuent, Ift la canonnade est active tout le long du front. h La Grèce a approuvé—à contre-cœur—l'oc- ■ cupation de l'île de Corfu par les Alliés; le roi I 1no " a raconté à un journaliste qu'il don- ■ nerait sa sanction à l'imposition de la loi mar-(t'a e dans le royaume, en vu» surtout de la presse fidèle à M. Vénizelos et disposée en fa-|Wor des Alliés. I Le grand-duc George Michaelovitch est ren-I ^ 11 o sa visite à l'empereur du Japon; cette I "wte a largement favorisé le prestige Tusse au ■ P°n, disent les journaux du pays, et l'on I j» f j Publication prochaine d'un accord f ja p c'e façon définitive la situation future |® Extrême orient. Ism-, .V's'*e.rïiu Kaiser à Nish qui, paraît-il, se. I : - -it passée non le 1S janvier 1916 mais le f 1915, jette une étrange lumière lipsfô • -u baiser. Suivant les uns Sa Ma-I lin lnTPer.la'e et cancereuse serait partie pour lelV an f1'1'™ dans Ie sud de l'Allemagne, où Irvô„„Se '®rait opérer; suivant d'autres un I à Y rT ■ ^rave doit s'être passé. Le voyage Ican'i sans aucun doute être destiné à (r>rjtceJ™ ia famille impériale ou les au-1 mi-!taires n'osent ou né veulent pas ' le K ii- Ue FomPrpnd d'ailleurs pas comment I un "r>; ' C'UI n'®^a-ii' pas en état de prononcer ï assp? i.CM'ïs au Landtag puisse se remettre |couriv^fPv'r?lent.poiUr a'^er banqueter et dis < aisn après un voyage fatiguant. COMMENT ELLE PAIE, Allemand qui a souscrit à ITrésor ; ..mv guerre peut emprunter au [prêts i. • TePr®senté par les "Caisses de | prom j Majeure partie de la somme qu'il a Le ; dc; PTÔter à l'Etat. l'épéter n|ertll®nielll allemand ne cesse de faire ■Caisses n avances consenties par les [dans la „p s. n? jouent qu'un rôle infime iSUeriv ' J"nscription de ses emprunts de lTersempiito aUIlcl 011 consulte le tableau des ls°iiscrntp„ PaJ les(ïue,s se sont acquittés les IaHemanrl l'". troisième emprunt de guerre r ' n tr<?u,ve une indication qui ne consistes;;/1, Pr<ecisément 'es déclarations opti-I Dans 1 VreSOrerie allemande. Pftet QUP'C • ,0cunient officiel on constate, en Kversé an Tt- souseripteurs de l'emprunt ont ■décembre cntre Ie 23 novembre et le 31 l-inark, i]s nr f a s°mme de 1204 millions de ■Présenté Pn pemPrunté à ce même Trésor, re- ■la s°mme de les Caisses de prêts, 16<irntaïs "'.millions. Près du tiers des ^u' ^ait ;res a l'Etat, dan.s cette période, U en résnif e'R ,emPrunté au préalable, décembre *1 ^me?^re 'e 23 novembre et le Pent rew " Irésor allemand n'a réelle-. i°ns de „ ' ,T s Prêteurs qu'environ 809 mil-'tatics. uà j; c est-à-dire un milliard de Pr°t>afc^empr!t ^^ême période, l'Allemagne a ^ncs 5j . dépensé trois milliards de ceii est davantage. ES IST NICHT WAHR . . . La " Gazette de Hollande " analys-e comme suit le refus de l'Allemagne d'adhérer à la proposition anglaise de soumettre le cas du " Baralong " et les crimes de la marine allemande à un tribunal impartial :— " Avons-nous été as-sez naïfs de supposer un instant que le gouvernement allemand pourrait peut-être se rallier à la proposition que lui adressait naguère 6ir Edward Grey, concernant l'affaire du ' Baralong ' ! " Cette proposition était pourtant fort raisonnable, et conçue dans un esprit de modération et d'équité bien fait pour toucher les neutres devant qui le ministre anglais n'hésitait pas à porter la cause, s'en remettant même, à son sujet, à l'appréciation et au jugement de tiers non intéressés au conflit. Ah! ouiche ! le gouvernement allemand s'est bien gardé de s'engager dans la voie que lui indiquait Sir Edward Grey. "Dans une réponse communiquée à l'ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, la chancellerie impériaie rejette dédaigneusement la proposition britannique. Elle le prend de très haut vis-à-vis du gouvernement anglais, de si haut même que l'on demeure quelque peu confondu devant tant d'arrogance, pour ne pas dire d'impudence. Là thèse soutenue par la Wilhelmstrasse se réduit en somme à ceci, c'est que l'a.rmée et la marine allemandes sont, au-dessus de toute accusation, de toute suspicion. Les soldats allemands font la guerre eti gens qu'a pénétrés et illuminés la Kultur; et c'est dans l'armée allemande, c'est dans la marine allemande que se trouvent les véritables charn-I>ions de l'humanité. " Quant aux ennemis de l'Allemagne, en particulier l'Angleterre, tout ce qu'ils peuvent dire et écrire contre la noble et généreuse armée allemande, tout cela doit être considéré comme calomnie pure et accueilli par le mépris." L'Allemagne n'a du reste à justifier des act^s de son armée ou de sa marine devant qui que ce soit, sinon devant elle-même. Enfin, la vérité allemande est la seule digne de foi, la seule qui doive s'imposer au monde, en toute intangibilité. "La réponse du gouvernement de Berlin à Sir Edward Grey est en somme, comme on voit, une sorte de réplique au fameux manifeste des intellectuels allemands: ' Es ist nie.ht wahr...' Toute l'argumentation de la note allemande tient dans cette négation péremp-toire. ' Es ist nicht wahr ' : cela répond à tout, doit couper court à toute discussion. Et il est de fait que jusqu'ici les Allemands ont paru se contenter de cette formule simpliste. D'ailleurs, le Reichstag lui-même ne donne-t-il pas, sur ce point, l'exemple et le ton au reste de la nation? Qu'on lise le compte-rendu des débats qui viennent d'avoir lieu à la Chambre allemande au sujet précisément de cette affaire du ' Baralong.' C'est tout simplement effarant, et l'on croiit rêver quand on pensé qu'une pareille explosion d'indignation s'est produite dans la même enceinte où résonnèrent, il y a quelques mois, des acclamations frénétiques pour saluer les déclarations de M. von Beth-mann-Hollweg proclamant à la face du monde que pour l'Allemagne 'nécessité ne connaît pas de loi.' Et puis, voyons, le sac de Lou-vain, les incendies de Tennonde et de Malines, et le bombardement de la cathédrale de Reims, et la destruction de la 'Lusitania,' et l'exécution de Miss CavelL, et tant d'autres exploits sinistres, tant d'autres actes odieux—aurions-nous rêvé aussi, d'aventure, qu'ils ont été commis par cette même armée allemande, par cette même marine allemande qu'on voudrait nous représenter aujourd'hui comme au-dessus de tout blâme, au-dessus de toute critique? "Ah ça! quelle comédie nous joue-t-on?" —— — ■ '■— LA TERREUR EN BELGIQUE. Par jugement du 28 décembre 1915 du tribunal de campagne, les personnes suivantes ont été condamnées pour trahison commise pendant l'état de guerre:— A la peine de mort :— 1. Désiré De Gucht, verrier à Charleroi; 2. Louis Vautîer, eïnployé à Màiuheuge; 3. Gaston Sarnain, employé des chemins de fer, à Sous-le-Bois, près de Maubeuge. A 15 ans dc travaux forcés :— 4. Charles Frank, mécanicien à Hautmont. A 10 ans de travaux forcés :— 5. Philibert Tricot, ouvrier à Sous-le-Bois, près de Maufbeuge. 6. Jules Tricot, ouvrier à Sous-le-Bois, près de Maubeuge. 7. Martin Gaupart, cafetier à Quévy-le-Grand;8. Epouse Jean Sirja.kobs, à Charleroi. De Gucht, Vautier et Samain, condamnés à mort, ont été fusillés le 30 décembre 1915 au matin, à Charleroi. Par jugement du 4 janvier 1916, du tribunal de campagne, les personnes suivantes ont été condamnées pour trahison commise pendant l'état de guerre:— A la peine de mort:— 1. Emile Nicolay, machiniste, à Moignelée. A 15 ans de travaux forcés :— 2. Joseph Brishois, employé à Châtelet. A 12 ans d-3 travaux forcés :— 3. Flora Thiriaux, repasseuse, à Lauprelle. 4. Jean Servais, ouvrier aux fortifications à Malonne ; 5. Adolphe Lesire, architecte, à Charleroi. A 10 ans de travaux forcés :— 6. Oda Barbier, institutrice, à Lambu.sart. 7. Désiré Vandermaele, cafetier, à Laus-prelle.8. Epouse Anna Vandermaele, à Lausprelle. A trois ans de travaux forcés:— 9. Marcel Coudez, employé, à Anvers. A deux ans et demi de travaux forcés:— 10. Epouse Aline Brisibois, à Châtelet. Emile Nicolay, condamnée à mort, a été fusillé le 6 janvier 1916 au matin, à Mons. COMITÉ DES VISITES AUX BLESSES BELGES, Le comité de "Visites aux blessés belges" transfère ses bureaux de Sardinia House, Kinjgsway, à Grosvenor-gardens, 28, Victoria 1 Station, London, S.W. LA VIE A ANVERS. UNE VRAIE SOURICIERE. Voici quelques détails encore au sujet de notre situation, écrit le correspondant anver-sois de " La Belgique" de Rotterdam:— Dans mes précédentes cartes je vous ai écrit que les membres de l'ancienne garde-civique (excepté les officiers) étaient dispensés du contrôle mensuel des Allemands, dès qu'ils avaient l'âge de 30 ans. Il s'agit ici de la garde-civique non active, donc seulement ceux qui n'ont janiais porté des armes. Cette mesure n'est donc applicable qu'à la campagne, où ce corps n'existait que sur le papier. Les soldats belges libérés pour blessures pendant la guerre (invalides) et résidant dans le pays occupé ont dû passer une nouvelle visite des médecins et officiers allemands et ceux qui étaient encore estimés en état de servir ou qui n'avaient pas de libération officielle ont été expédiés en Allemagne comme prisonniers de guerre. Les autres Belges (hommes) nés de 1885 à 189S et n'ayant pas servi dans la garde-civique ou dans l'année sont s-oumis à un contrôle menseul du " Meide.s-Am.bt " allemand. Moi-même, bien que j'aie dépassé la trentaine depuis le mois de septembre, je suis encore astreint à ce contrôle. J'ai dû y aller pour la première fois fin novembre. Pour dire vrai, nous sommes ici dans une souricière, d'où il est impossible à sortir, car la famille des jeunes gens précités est rendue responsable de la fuite d'un de ces gens. Ces jeûnes gens sont appelés: " Wehrpfliclftigen Belgier.-" Si à toutes ces tracasseries on ajoute le manque total de nouvelles vraies de la guerre et l'excessive cherté de la vie, on voit bien que la situation n'est pas rose. Aussi la plus grande partie de la population regrette amèrement d'être revenue et d'avoir écouté les conseils des avocats Frank et Ryckmans. Ces avocats ont tenu des meetings en Hollande (peu après le bombardement) pour faire revenir la population. Dans ces meetings ils auraient promis qu'il y aurait du travail en abondance et que la vie normale reprendrait entièrement, et en plus que ceux qui ne se plairaient pas à Anvers pourraient toujours en repartir. Ces promesses n'étaient en réalité qu'une triste blague, car un mois après le bombardement les frontières étaient hermétiquement fermées. Du travail il n'y en a pas et la reprise de la vie normale est encore nulle maintenant. Ici en ville il n'y a pas moins de 40,000 nécessiteux entièrement à charge de la ville. Les gens mariés obtiennent fr. 3.60 en argent par semaine, la femme 2 francs en nature et pour chaque enfant en dessous de 16 ans fr. 0.50 par semaine. Les enfants au dessus de cet âge et habitant encore avec leurs parents reçoivent 2 francs en nature par semaine. Les célibataires des deux sexes ont 2 francs eu argent par semaine, s'ils habitent seuls. Les enfants de moins de deux ans ne viennent en compte pour rien. Les secours en nature sont distribués dans différents locaux de la ville où l'on doit parfois faire la queue pendant 8 à 10 heures. La plupart du temps les gens doivent encore partir les mains vides alors parce que l'essentiel (lard et graisse américains ou café) font très souvent défaut. Ly a encore en ville neuf boutiques américains où l'on peut aller acheter au comptant du gruau d'avoine, du riz, du café, de la chicorée, des fèves, des pois, de la graisse et du lard américain à des prix très raisonnables. Mais là aussi c'est le même encombrement, bien qu'on doive faire ces achats par ordre alphabétique. On ne peut pas y acheter ce qu'on veut non plus. On n'obtient que par ménage de trois personnes et par quinzaine (et quand on est muni d'une carte spéciale délivrée à l'hôt-él de ville1): graisse et lard J- kilo, café, riz, gruau d'avoine, fèves et pois 1 kilo; pour chaque personne en plus de 3. de 6 ou de 9 on obtient -J kilo en plus, donc de 4 à 6, de 7 à 9 où de 10 à 12. Sur les cartes d'achats est î marqué SECOURU OU NON pour vérifier si les gens secourus ne font pas plus d'achats qu'ils ne reçoivent de secours en argent. L.a. ville presque entière est obligée de se fournir dégraissé et de lard dans ces boutiques vu les prix exorbitants (6 frs. par kilo) exigés par les bouchers. Il est vrai aussi que les alboefies réquisitionnent 60 pour cent de la graisse du bétail abattu dans les abattoirs de la ville et des communes occupées. Une certaine catégorie de gens, les propriétaires, est aussi dans une situation difficile parce que la plupart des locataires ne paient < plus de loyer depuis le début de la guerre. Les ; expulsions sont rarement obtenues et très coû- 1 teuseap Pourtant on ne les plaint pas trop parce qu'ils nous ont assez rançonnés avant l'a guerre. Pour revenir au contrôle du " Meldes-Ambt " \ les avis là dessus sont plutôt divisés. J^es uns ! croient que ces jeunes gens seront expédiés en Allemagne comme prisonniers de guerre et afin d'empêcher le gouvernement belge de les rappeler quand les alboches devront évacuer notre pays. i Les autres (un très petit nombre) prétendent ( que cela sera impossible vu le grand nombre: il n'y en a pas moins de 20,000 pour notre ville seule. (Même avis pour l'ancienne garde-sivique.)Le plus grand nombre prétendent et avec ! raison que les Allemands sont capables de tout. DN DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. ' Des ouvriers belges désirant travailler dans 1 !e Royaume-Uni sont informés que les "Board 1 }f Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries 1 agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; 1 Dour l'adresse, se renseigner au bureau des ! postes de la localité. < Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux -Bourses du Travail qui sont établies dans ces ■ asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à s a Bourse du Travail chez " The War Refugees ] Dommittee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). DANS LE CENTRE. Le marché charbonnier s'affermit de jour en jour, ce qui va permettre à de nouvelles sociétés charbonnières de pouvoir travailler tous les jours ouvrables, à partir de la nouvelle année. On nous assure que les délégués de nos associations charbonnières qui avaient été autorisés par tes Allemands à aller traiter en •Angleterre l'importation en Belgique dc chanvres et aloès nécessaires à la fabrication de câbles de mines, n'ont pas réussi dans leurs démarches. On sait que l'aloès provient principalement des ilesTPhilippines. En métallurgie, beaucoup d'usines chômeront la semaine prochaine, afin de permettre l'inventaire annuel. Plusieurs de nos ateliers de construction viennent de recevoir des commandes assez importantes à exécuter immédiatement. C'est ainsi que les Usines de Beaume et Marpent sont chargées dc la fourniture d'une passerelle de 400 mètres de portée pour le traînage mécanique dé la houille aux nouveaux charbonnages de Genck, dans le nouveau bassin Cam-pinois.Nicaise et Delcm'e a une commande dc wagons pour la Société nationale de Chemins de fer vicinaux et une autre de 50 wagons pour le service des charbonnages de Ressaix, ainsi que la fourniture de la charpente métallique du kursaal de La Louvière. La firme Buissin, à Familleureux, est chargée du renouvellement complet des charpentes métalliques des importantes verreries de lia localité. La nouvelle gobeleterie. qui va être créée à Bois-d'Haine, le long de la voie ferrée de Mons à Manage, est définitivement constituée. Les travaux de maçonnerie pourront commencer dès le printemps prochain. L'industrie de la poterie est très prospéré en ce moment, grâce à l'exportation vers la Hollande ! Les établissements de ce genre travaillent, tous les jours ouvrables avec leur personnel complet. Il n'en est pas de même des fabriques de céramiques qui chôment pour la plupart. Les autres parviennent à travailler par intermittence.Là petite commune de Saint-Vaast, qui fut jadis le berceau de La Louvière, était restée jusqu'ici réfractaire à toute idée d'agrandissement, les habitants préférant vivre paisiblement le long des rives peu fleuries de La Haine. Mais, voici que la Société des Charbonnages de La Louvière et Sars-Longehamps y a construit un important siège d'extraction appelé à un grand développement'et cette société va transférer ses bureax sur son. territoire, ainsi que le château du directeur-gérant et les habitations des ingénieurs. Du coup, une nouvelle agglomération est née. et comme entre La Louvière et ce coin de Saint-Vaast i] reste de grandes campagnes, elles risquent fort de disparaître à bref délai. On y projette, en effet, la création d'une artère de grande communication, d'un kilomètre de longueur, entre le nouveau siège et la gare de Bouvy. où descendront les ouvriers flamands travaillant au nouveau charbonnage. Les lignes vicinales vers Binche et Bracquegnies qui ont leur parcours en pleine campagne en oet endroit, auront tout intérêt à suivre la nouvelle route, d autant plus que la bifurcation des lignes au Wazoir se trouve en plein champ et que les voyageurs doivent souvent attendre la correspondance des trams, exposés à toutes les intempéries. "VIEUX LAINAGES, VIEUX METAUX." Un même numéro du " Basler Vorwàrts " Ide Bâle) ne contient pas moins de huit annonces, dont voici quelques spécimens. Chacune est précédée du mot "Achtung!" (Attention !) imprimé en gros caractères Déchets de laine tricotés, fer et métaux ïinsi que chiffons, os et papier sont demandés à des prix des plus élevés. Carte postale suffit. Vieille laine tricotée. J'achète à 3 fr. 20 le kilo. Carte postale suffit. J'achète toujours des déchets de laine tri-30tée, tels que bas. chaussettes, caleçons, au prix de 3 fr. 20 le kilo. Je paye aussi les chif-ions aux meilleurs prix. Règlement sur et orornpt. Carte postale suffit. On va chercher i domicile. Des annonces semblables paraissent aussi lans la Feuille d avis de Zurich " et les offres sont même supérieures à celles que publie le 'Basler Vorwàrts." En voici quelques-unes: Vieille laine à tricoter en tout genre, 3 fr. 80 e kilo. Vieux habits de dames et de messieurs, lécousus, 0 fr. 50 à 0 fr. 70 le kilo. Matériel l'emballage, 0 fr. 60 le kilo. Sacs vides, cui-tre, cuivre jaune, toutes sortes d'autres mé-:aux, déchets de caoutchouc, etc., sont aclie-;és aux plus hauts prix. Quatre francs le kilo de vieille laine à trico-er, etc. Divers métaux, matériel d'emballage ) fr. 60 le kilo. Des os. J'achète toute quantité de cuivre jaune, 2 'r. le kilo; cuivre, 3 fr. à 3fr. 50 le kilo. Zinc, nlomb, pneus d'autos et de vélos, ainsi que jaletots pour autos et vélos. Je paye les plus iauts prix. Les adresses indiquées sont toutes en Suisse. Mais ce n'est pas la Suisse qui a besoin de ous ces déchets et vieux objets qui sont juste-nent les matières premières qui font le plus léfaut en Allemagne. LES MUSEES DE LONDRES. Suivant une décision récente, prise par •aison d'économie, le British Muséum, le nusée d'histoire naturelle, la collection Wal-ace, la National l'ortrait Gallery, seront fer-nés au public pour la durée de la guerre. La ;alle de lecture du British Muséum restera mverte jusqu'au crépuscule. Le= frais d'entretien des grands musées de Londres, qui, suivant certains journaux, ne seront guère diminués par cette fermeture, sans parler du préjudice intellectuel, s'élèvent jar an à une somme de £280,000, soit sept mil-ions de francs, dont deux millions et demi pour le British Muséum seul. NOUVELLES DU PAYS. + On annonce d'Amsterdam que M. Huys-mans, député belge, secrétaire du Bureau socialiste international, qui avait assisté récemment au congrès syndicaliste de Rotterdam, a été arrêté par les Allemands au cours de son voyage vers Bruxelles, parce qu'il était en correspondance avec M. Vandervelde. •# * <L Il ne suffisait pas que les boches eussent bombardé notre métropole. 11 y a pire: ils veulent l'embellir! Vous savez que les maisons du Marché-aux-Œufs ont eu particulièrement à souffrir du bombardement. Le grand établissement typographique de Bellermans frères, entre autres, a été presque anéanti. Or, il y a quelque temps les propriétaires avaient introduit une demande en vue de la reconstruire. Naturellement, c'est la " Kom-mandantur " qui prononce. On laissa pendant assez longtemps la demande sans réponse. Et comme les intéressés revenaient à la charge, on refusa net. Los Bellemans ne se tinrent pas pour battus, et voulurent savoir au moins la raison de cet étrange refus—d'autant plus étrange qui d'autres demandes analogues avaient été accueillies avec empressement parle bureau boche affecté à ce service. — La raison, leur fut-il répondu, la voici: nous voulons dégager la cathédrale et réaliser ainsi un vœu émis depuis longtemps par la population anversoise. C'est un crime (!!!) de laisser ce magnifique monument entouré de vieilles bicoques. Il faut que l'étranger arrivant en ville puisse l'apercevoir à peine au sortir de la gare (? ? ?). Pour cela, la Pont de Meir et le pâté de maisons dans lequel est englobé votre établissement doivent disparaître. Il faudra donc aller vous loger ailleurs. Dixit!—ou quelque chose d'approchant en langue boche. Les Bellemans n'avaient qu'à s'incliner. Mais que Notre-Dame eut dû être dégagée par les Teutons, voilà à quoi l'on ne se serait pas attendu. Qui l'on dise après cela oui leurs congénères établis à Anvers ni songeaient qu'à leurs " bedides affaires," et ne s'occupaient pas des nôtres? _ J.à ne s'arrêtent pas les projet* d' "embellissement " de boches. Il en est un notamment qui sent sa " Kultur," à plein nez: c'est la transformation des caves de l'Hôtel de Ville en un " Rathskeller." On avait déjà parlé de cette incongruité. ^ Il paraît que ce n'était pas à tort et que la " Ratliskeiler " en question ne tardera pas à s'ouvrir. On y vendra naturellement de la Munich et de la conchonnerie. Un caveau de famille... Tout ceia n'indique pas précisément l'intention des boches de nous débarrasser de leur présence. Néanmoins il règne depuis quelque temps dans la population un optimisme assez singulier. On ne parle plus que de la rentrée prochaine de "tous" les absents!... Ac-ceptons-en l'augure, d'autant plus que cette rentrée ne serait possible que si les Alliés, notre vaillante armée en tête, avaient balayé la Belgique des pillards qui l'infestent, la torturent et la rançonnent. * * # A Bruxelles le football. St-Gillois est de nouveau en tête du championnat et Seraing mène en Wallonie. LE PILORI DES MENTEURS. " C'est un jour sombre pour l'Allemagne. On nous oblige à tirer l'épée." Ainsi s'exprime Guillaume II, parlant, d'une fenêtre de son palais, à la foule. Cela se passe le vendredi 31 juillet 1914, à une heure un quart, soit six heures avant la remise de l'ultimatum allemand à la Russie, et dix-huit heures avant l'expiration du délai accordé à cette puissance pour sa réponse. _ Le menteur a parlé trop vite. Sa hâte enlève tout crédit à son assertion. S'il n'avait pas été à ce moment décidé à déchaîné* la' guerre, il ne pouvait se dire "obligé de tirer 1 épée," puisqu'il ignorait complètement l'attitude que la Russie allait adopter. Le mensonge a été. prémédité. Il s'agit de tromper le peuple allemand. La preuve, c'est la constance avec lequel le mensonge est partout répété. Dans son discours du trône au Reichstag Guillaume II dit:—"Ce n'est pas la soif des conquêtes qui nous guide; ce qui nous anime, c'est la volonté inébranlable de garder au soleil la placé que Dieu nous a donnée, pour nous et les générations qui nous succéderont. Il ressortira pour vous clairement des documents qui vous sont soumis que mon gouvernement, et surtout mon chancelier, se sont efforcés jusqu'au dernier moment d'éviter les solutions extrêmes. Réduits à nous défendre, nous tirons 1 épée, la conscience pure et les mains pures." Le chancelier lui fait écho:—-"Je repète," déclare-t-il, dans son discours du 4 août 1914 au Reichstag, "les paroles de l'Empereur: ' C'est avec une conscience pure que nous entrons dans là lice.' " Il avait débuté en accusant la Russie d'avoir allumé l'incendie—incendie que l'Empereur annonçait, ainsi que nous l'avons vu, plusieurs heures avant de connaître l'attitude définitive du Tsar. Le chancelier ajoute:—"Nous sommes en guerre avec la Russie et la France—une guerre qui nous a été imposée." Et. depuis, c'est la répétition constante et systématique du même mensonge. Pius s'accumulent les preuves de ce mensonge et plus les menteurs le repètent.. _ L'autre jour, à l'ouverture de la Diète prussienne. où le discours du trône a été, en l'absence de l'Empereur, indisposé, lu par le chancelier, nouvelle affirmation que ia guerre a. été imposée à l'Allemagne. Dans -son manifeste à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance, publié le 12 janvier dernier par le " Reichsanzeiger," l'impérial menteur affirme encore:—"En dépit des exploits héroïques et des glorieux succès des forces de l'Allemagne et de ses alliés, la grande lutte pour l'existence, qui nous a été imposée par 1 envie et la haine des grandes puissances, n'est pas encore terminée." ECHOS. Commission d'enquete sur les violations des lois de la guerre. La» délégation de la Commission officiellè belge d'enquête siégeant à Londres, transférera son secrétariat à partir de jeudi prochain 27 janvier à l'adresse suivante: 28 GTosvenor-» g>ardens, S.W. Toutes communications doivent y être adressées au secrétaire, M. Henri Davignon. Le Belgian Relief Committee. A dater de jeudi prochain, 27 janvier, les bureaux et divers services du Belgian Relief Committee, 10 Finabury-square, E.C., seront» transférés, 28 Groevenoir-gardens. S.W., à proximité de Victoria Station. (Téléphone: Vie* toria 8211.) Les bureaux de la Société Belge de Bienfaisance à Londres et du Comité officiel d'habillement des soldats réformés, restent comme par le passé au No. 10, Finsbury-square (sous-sols)* Adresser la correspondance à M. J. Navaux» secrétaire. Reconstruction des villes belges. Le cercle d'étude dont nous avons annoncâ la création à Londres, sous les auspices du " Belgian Town Planning Committee." a tenu une deuxième réunion mardi passé. En attendant la constitution d'un bureau permanent la présidence fut offerte à M. De Snick, vice-président honoraire du tribunal, de première instance à Bruges, qui remercia en des termes aimables et spirituels. Après avoir rappelé l'objet de cette réunion, le président accorda la parole à M. l'avocat Volckerick pour donner connaissance d'un projet de statuts. La lecture qu'il en fit. et les commentaires qui l'accompagnèrent donnèrent lieu à une intéressante discussion à laquelle prirent part M* Caluwaers, M. l'avocat Dorchaine. M. l'architecte Goethaels, M. l'ingénieur Billiard, etc. On procéda ensuite à la nomination d'un bureau. Furent nommés respectivement: président, M. l'architecte Caluwaers, membre da la commission royale des monuments et dés sites; vice-président. M, l'avocat Volckerick, et secrétaires, M. PcTtielje, architecte à Anvers, et M. Vennilghen, ingénieur des constructions civiles. Sur la proposition de M. De Snick la présidence d'honneur du cercle fut offerte à M„ Ewart G. Culpin. Les membres présents marquèrent par de vives acclamations leur adhésion à cette proposition, et furent heureux de pouvoir marquer de la Sorte leurs sentiments de reconnaissance à l'égard de celui qui est l'organisateur de ces réunions et qui ne cesse de se consacrer à l'œuvre de la reconstruction de lia Belgique avec le même dévouement et 1® même talent qu'il dépense à la défense dea belles causes dont il est l'apotre en Angleterre. La prochaine réunion au cercle aura lieu mardi 25 janvier à 4 heures de l'après-midi dans les locaux de la " Ga.rden Cities a.nd Town Planning Association," 3, Gray's Inn-place, Londres, W.C. Les personnes qui désirent prendre part aux travaux du cercle et ne sont pas encore inscrites sont priées de se présenter au local pré« cité quelques instants avant 3a réunion. "IMPOSSIBLE DE TENIR JUSQU'AU BOUT." Dans sa dernière séance, le Reichstag a discuté une proposition de la Commission du budget tendant à ce que les soldes militaires soient portés à 80 pfennig pour les soldats du front, 50 pfennig pour les soldats de l'arrière et 1 mark 20 pour les soldats obligés de sa nourrir eux-mêmes. Le député Strucklen déclara que cette augmentation était nécessaire, car le système des soldes militaires avait été établi sur les bases d'une guerre de courte durée, ce qui n'était pas le cas actuellement. Si le gouvernement continue à repousser les demandes du Reichstag, celui-ci pourra user d© son pouvoir pour le forcer à les accepter. M. von Wandel, directeur au ministère de la guerre, déclara qu'une reforme complète était impossible à l'heure actuelle. L'augfnénta-tion des 9oldes militaires entraînerait fatalement avec elle d'autres augmentations. M. Helffericlv, Secrétaire d'Etat aux finances, fit observer que les remarques du député Strucklen auraient dû être présentées devant la Commission du budset. Le soldat préfère être bien nourri que de recevoir de l'argent. Le ministre ajouta :— "Je me suis mis en relations avec le ministre de la guerre pour améliorer la situation d'e nos soldats. Vous.savez sans doute que, financièrement, il nous est, difficile de tenir jusqu'au bout. Plus la guerre sera longue, plus nous rencontrerons de difficultés. Mon plan est de faire beaucoup avec le moins d'argent possible. Le gouvernement doit donc repousser c-ette proposition. En m'y opposant, je sais que je me rends impopulaire, mais mai politique est de soutenir les finances de l'Etat. Lorsque j'aurai réussi, on me pardonnera." 1/3 député Neumann Hofer fit remarquer que la population ne pouvait pas comprendre que pendant la guerre les officiers de réserve gagnent plus que les simples soldats sur ia front. M. Spahn, député du Centre; M. Kreth, député conservateur; M. Werner, député réformateur, soutinrent la proposition. Le Reichstag a ajourné son vote. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Prière de s'adresser directement à nos "Bureaux, 104, 8ho©«« laue, au premier. A D. CORYN, professeur de chant français au Guiklhall School of Music, leçons particulières, répertoire.—S'adresser par correspondance au journal ou au Guild-hall Music School, John Carpenter-street DEMOISELLE, de bonne famille~belge, désira s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi, ou autre occupation; parlant français, flamand, et ayant r*e bonnes notions d'anglais.—Ecrire J. V.. bureau du journal. DENTISTRY.—'VICTOR COTILS d'A h vers (rue Ouellin).—Consultations tous les jour* de 2.30 4 6 heures.—Oxford-street 351. Téléphone, 2782 Mayfair. DLLE belge, bonne musicienne, désire faire connaissance DQùe anglaise pour piano deux on trois fois par semaine environ South Kensington.—Ecrire, buieau du journal. F. H. FJ. THIEL GERARD. Vottern, recherche • par sa femme.—Adresse, St. Aidans, 44, Gajûphill* street, Glasgow. JEUNE anglais, parlant a.s=éz bien français," d&ire rencontrer jeûna Français pour conversation — hjcrire: i>eo-. ard, 20, Beechdale-road, Brixton Hill. S Of,DAT helee interné voulant" nerfêcs tioaner en anglais demande personne pour correspondre —Ecrire: Tlnygens Emile, caporal, 75. Dcnkeretr&at, Hajderi wiik. Hollande.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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