La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 28 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gm81j98897/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23MJS ANNEE. VENDREDI 28 MAI 1915. N°- 148. LA GRANDE GUERRE. ItSCORE UN ZEPPELIN SUR L'EST IN'GLAIS—MAGNIFIQUE RAID D'AVI-iTEDRS FRANÇAIS. — BOMBARDEment AERIEN DE LUDWIGSHAFEN. ■ ATTAQUES CONTRE DIXMUDE. LA 1 BATAILLE DE LA SAN CONTINUE.— UNE BATAILLE EN PERSPECTIVE BANS LE TRENTIN—LE CUIRASSE "ÎRIUMPH" COULE. lorsqu'il y a trois semaines, un dirigeable Ljand survola Southend, son équipage ûdans la ville un billet sur lequel on lut: ••fous, Anglais, nous sommes venus et nous tiendrons bientôt."- Pour une fois, les j^es ont tenu leur parole. Dans la nuit de mercredi à jeudi, un Zeppelin a effectué en (S ; ua nouVfeau raid sur la côte est de l'Angle-iwre, Il survola Leigh et Westcliff, où il lança trois bombes, puis Southend, où il en |al,^ tomber une cinquantaine, qui tuèrent ^ femmes, blessèrent gravement un enfant a provoquèrent trois ou quatre commencerai; d'incendie, lesquels purent être Paiement éteints. Un communiqué de V\-rauté dit: " Des aéroplanes et;des hydro-r : -j poursuivirent le Zeppelin, mais^ il ré-Là s'échapper dans la direction de l'est." | jj point de vue militaire, le résultat de ce Ureau raid est absolument nul, mais il ^•ait indiquer que, depuis un an, les Zeppe-tii allemandes se sont singulièrement perfec-liMinés. Il soufflait la nuit dernière un vent j t d'une violence telle qu'aucun dirigeable ;jQ rigide ou semi-rigide n'aurait pu le braver. [: cependant, le " baby killer " de Southend i réussi à échapper à la poursuite d'aéroplanes usants comme le sont ceux des Anglais, en -.rchant directement contre le vent! Dans te; conditions, il est certain que les dirigeables iliemands pourront effectuer un raid sur Londres quand il le voudront., encore qu'il ne faille pas s'attendre à leur visite avant le mois je septembre, à cause du peu de durée des nuits. Il ne faut pas oublier toutefois que si les petites villes de l'Est anglais sur lesquelles te aéronautes boches s'obstinent à déposer les produits de leur " Kultur " n'ont aucun moyen de leur répondre, il en est tout autrement de .'s capitale, et qu'ils seront bien reçus s'ils s'aventurent jamais sur là monstrueuse cité, i'ar une curieuse coïncidence, au moment j le Zeppelin de Southend se livrait à ses futiles, exercices, une véritable escadre krienne française, composée de rien moins |ue dix-huit aéroplanes, effectuait en plein .dur do l'Allemagne un raid d'une audace inouïe et d'une véritable importance militaire. Lî< Vaillants aviateurs de nos Alliés emportant un énorme stock.de bombes à grande puissance, réussirent à atteindre Ludwigshafen, jiic en pleine Bavière, sur le Rhin, et à y bombarder les immenses usines chimiques de 'Baden Anilin Aktien-Gesellschaft " qui, depuis la guerre, sont devenues une dés fabriques d'explosifs les plus importantes de l'Allemagne. Plusieurs bâtiments furent atteints et il se produisit de nombreux incendies. Les aviateurs tinrent l'air pendant près de six heures et couvrirent plus de quatre faits kilomètres! Le communiqué officiel français, qui relate ce superbe raid, ajoute qu'il fut entrepris en guise de représailles pour [le récent raid de Taubes sur Paris. Il prouve en tout cas l'immense valeur de l'aéroplane pour de semblables opérations, qui auront certes fait sur les 65,000 habitants de Ludwigs-jhafen une grosse impression. En déhors de ces opérations aériennes, les [éhoses sont plutôt calmes sur le front occi-tdental. Les Allemands se sont de nouveau lancés sur l'importante tête de pont de Dix-raude, tenue par l'armée belge, imàîs leur nouvel effort ne leur a pas plus réussi que tous !es précédents. Leur première tentative fut •epoussée par une vigoureuse contre-attaque de nos vaillantes troupes, la seconde n'alla même pas aussi loin : elle fut brisée par le feu précis de nos artilleurs. Dans le secteur d'Arras, les Français continuent leur lente avance. Au sud-ouest de Souchez, ils enlèverent une tranchée ennemie près du château de Carleul, faisant des prisonniers, dont un officier; à l'est de Neuville-Saint-Vaast, ils brisèrent par le feu des " 75 " mie attaque allemande. Ailleurs, surtout autour de Reims et dans les Vosges, duels d'artillerie. En Russie, toute l'attention continue à se concentrer sur la bataille de la San qui doit décider du sort de Przemysl. Pétrograde annonce qu'elle - a continué avec acharnement mardi sur les deux rives du fleuve entre Jaroslav et la forteresse; il ajoute que les Allemands " développent un véritable ouragan d'artillerie" (ce qui semble indiquer qu'ils °nt enfin réussi à faire avancer leurs batteries lourdes), et qu'ils concentrent d'importants effectifs dans le secteur de Gussakuve-Kru-tanitza. D'après un télégramme non officiel d'Eperjes (Hongrie) à Berlin, les troupes austro-allemandes auraient atteint le chemin de fer de Przemysl à Lemberg, ce qui isolerait 'la forteresse, mais cette nouvelle ne paraît pas conformé à l'ordre des faits. Ce qui est certain, c'est que l'alerte est chaude. Sur le reste du front, calme relatif, ou attaques molles des. Allemands, sans progrès russe. Très évidemment, le grand-duc attend le résultat de la bataille de la San pour décider de bon plan de campagne. Du théâtre méridional de la guerre, peu de nouvelles. D'après la "Gazette de Voss " ' Autriche aurait concentré une forte armée dans le Trentin, où elle s'est solidement retranchée et dont le gros de l'armée italienne 'c- serait rapprochée déjà à moins de 3 kilomètres. Une bataille serait donc imminente. ^ qui est certain, c'est que les Italiens se sont rendus maîtres, partout, des points stratégiques—cols ou sommets—situés au delà de leur frontière. Ce fait est très important, l'arce que ces points étaient tous en possession (l° l'Autriche qui avait délimité la frontière à :s°n avantage. , ^ Paris, il circule dès bruits au sujet d'une ataille navale dans l'Adriatique. D'après ; ' 'lépêche de Genève, un sous-marin italien NOTRE ARMEE. ENFIN! L'APPEL SOUS LES DRAPEAUX DES BELGES EN ANGLETERRE. Le u Registrar General " du Royaume-Uni nous a transmis hier la communication suivante :— # Il est porté à la connaissance des intéressés que: 1. En vertu de l'arrêté-loi du 1er mars 1915, tous les Belges nés entre le 1er janvier 1890 et le 31 décembre 1896, qui se trouvent en Grande Bretagne et en Irlande et ne sont pas encore sous les armes, sont obligés, sans aucune exception, de se faire inscrire pour faire partie de la levée de milice de 1915. 2. En conséquence,- les hommes âgés de 18 à 25 ans, doivent, sans aucun retard et, en tous cas avant le 20 juin 1915, remplir un bulletin d'inscription qu'ils recevront de la police et déposer au bureau le plus voisin de leur résidence. Ceux qui ne l'auraient, pas reçu doivent s'adresser directement au bureau de police. Il leur en sera un délivré un récépissé. Ceux qui arriveront ultérieurement en Angleterre, devront se faire inscrire dans les 15 jours qui suivront la date de leur arrivée. 3. Les intéressés qui changeraient de résidence après leur inscription, doivent faire connaître leur nouvelle adresse au bureau de police où ils sont inscrits. 4. Ils seront ultérieurement convoqués à comparaître devant une commission de recrutement, suivant arrangements que la polide communiquera en temps voulu. 5. Seront considérés comme réfractaires, ceux qui auront négligé de remplir leur bulletin d'inscription avant la date fixée ci-dessus. 6. Seront exemptés du service: lo Les jeunes gens qui ont obtenu, avant la guerre, une exemption définitive pour cause physique, à l'exception de ceux qui ont été exemptés pour défault de taille; 2o Ceux qui ont été réformés avant la guerre ; 3o Ceux qui, depuis le début de la guerre, ont été déclarés inaptes au service ou réformés .définitivement ; 4o Les hommes mariés appartenant aux levées de milice de 1910 à 1914 incluse, à condition que le mariage remonte à une date antérieure au io novembre 1914; 5o Les hommes dont la taille ne dépasse pas 1 m. 400 m/m. 7. Les intéressés devant produire devant la commission de recrutement tous les documents de nature à prouver leur droit à une exemption, sont invités à produire ceux-ci au moment de leur inscription. Le ministre de Belgique, P. HYMANS. Espérons maintenant que l'incorporation de nos jeunes et vaillantes recrues ne se fera pas attendre. LES CELIBATAIRES DE 30 ANS. ON DEMANDE DES ACTES! Nous avons reçu d'innombrables lettres de félicitations et d'encouragement pour notre article sur l'armée belge. Nous reportons ces éloges sur nos héros de l'Yser, car nous n'avons en vue que la grandeur de la Belgique de demain. Voici une de ces lettres, la plus caractéristique :— Londres, le 26 mai 1915. Monsieur le rédacteur, Votre article d'hier sur le devoir des hommes de 25 à 35 ans, comme tous vos articles patriotiques, m'a fait pleurer d'impuissance depuis que je suis " refusé." Je n'irai pas à la battue, moi, je n'aurai pas mon petit souvenir qui entretiendrait ma rancune et quand nos troupes rentreront victO' rieuses en la capitale, je n'irai pas les voir cai la honte me monterait au front. Pourtant j'ai trente-et-un ans, je suis célibataire, et physiquement je vaux les meil leurs ! Pourquoi m'a-t-on donc " refusé " à Londres à Calais, au Havre? Je me suis offert, j'a voulu ma part de gloire, mais on ne veut pas de moi: trop vieux à trente-et-un ans! N lignard, ni artilleur, ni automobiliste, ni bran cardier! J'ai tout tenté mais on exigeait ai moins que j'eusse été garde civique ! J'a toujours échappé à cette absurde corvée don-la guerre vient de prouver l'inutilité. Vous qui faites appel à ceux de mon âge qu hésitent, donner à ceux qui le veulent le moyer de servir leur pays ! UN NATIONAL PASSIONNE. Nous signalons—simplement—cette lettre i l'attention du gouvernement belge. — Karl Lamprecht, professeur d'histoire i Leipzig, un des signataires du manifeste de 1j " Kultur," vient de mourir. Il a succombé i un accès de mélancolie causé par l'échec dei ambitions germaniques, dont il fut un des fou gueux excitateurs. — Les Allemands donnent comme motif à* la condamnation à mort de l'ingénieur belgi Lenoir, par le conseil de guerre de Gand, que pendant plusieurs mois, il a transmis à l'étran ger des nouvelles relatives aux transports mili taires allemands. A l'étranger, en parlant de la Belgique?... F dire que ce sont des " usurpateurs " qui osen écrire ce mot ! auxiliaire ennemi, mais sans réussir à li couler. Dans les Dardanelles, les Turcs ne paraissen guère reculer. Un vieux cuirassé anglais, 1< " Triumph," de 12,000 tonneaux, lancé ei 1903, a été torpillé par un sous-marin turc mais la presque totalité de l'équipage a pi LA BELGIQUE DE DEMAIN. UN DISCOURS DE M. CARTON DE WIART. M. Carton de Wiart, ministre de la justice, a prononcé récemment à Lyon, devant une assemblée de Belges appartenant à toutes les classes de la société, un discours qui a été accueilli par d'unanimes et chaleureuses acclamations. Nous n'avons lu jusqu'ici que des résumés de ce discours qui ne paraissent pas lui faire justice. Aussi croyons-nous préférable de publier l'appréciation que le grand journal français le " Temps " lui a consacrée. On remarquera que M. Carton de Wiart a fait allusion à la question de " la plus grande Belgique " thème que le gouvernement avait vu, avec déplaisir, discuté il y a quelque temps par la presse belge. Quoiqu'il en soit, voici l'article du " Temps " :— Le discours prononcé à Lyon par M. Carton de Wiart, ministre de la justice de Belgique, mérite à plus d'un titre de retenir l'attention. Il fournit en effet la première indication officielle de l'idée que se fait le gouvernement belge de la restauration de l'indépendance nationale après la victoire des Alliés: Quelle protection plus efficace pourra être assurée à la Belgique contre le retour d'outrages nouveaux de la part de l'Allemagne? Quelles sont les réparations qui lui sont dues? Faut-il élargir les frontières? Comment et dans quelle mesure? Enfin l'organisation économique du pays doit-elle être remaniée d'après des conceptions nouvelles, de façon à permettre à la production des pays alliés de se développer harmonieusement en sauvegardant leurs intérêts réciproques et en leur assurant la plus grande part du marché européen que l'Allemagne accaparait progessivement? Ce sont autant de problèmes qui méritent dès à présent d'être mûrement examinés. • Les discussions auxquelles ils ont donné lieu dans les organes belges n'ont pas toujours été exemptes d'esprit de parti. Elles ont revêtu fréquemment un caractère de polémique qui leur ôte toute portée générale et pratique. Il n'est que plus intéressant de noter les indications fournies sur ces points par un représentant du gouvernement du roi Albert. Le souci d'éviter même l'apparence d'un désir de conquête a créé une opposition à tout accroissement territorial qui se manifeste surtout dans les milieux socialistes. L'application rigoureuse de ce principe méconnaîtrait toutefois les conditions essentielles de l'avenir belge et de la justice internationale. Les droits de la Belgique à des réparations pour Jes/mor-mes dommages subis au cours de la guerre ne sont pas discutables. Il est aussi de toute équité que la société des nations fasse à Fhé1 roïque petit peuple une place digne de sa loyauté et de sa vaillance. La Belgique n'a eu à se louer des décisions d'aucune des conférences qui réorganisèrent l'Europe dans la première moitié du dix-neuvième siècle. Toujours elle dut s'effacer devant les convenances particulières d'autres puissances. Et c'est cette petite nation humiliée et mutilée par la conférence de Vienne de 1815, par la conférence de Londres et les traités de 1831 et de 1839, qui a donné au monde l'émouvant exemple d'un peuple demeurant fidèle à la foi : jurée jusqu'au total sacrifice de soi-même. Il mérite d'être mieux traité dans l'avenir. La Belgique a fourni la preuve qu'elle est digne de la confiance internationale et que les intérêts dont elle a la garde sont en bonnes mains. Ces titres sont suffisants pour qu'elle soit mise en état d'assurer sa propre défense par l'octroi de frontières normales. Cette condition de sécurité paraît d'autant plus indispensable que la neutralité imposée à la Belgique par les traités de 1831 et 1839 n'existe plus en fait et qu'on ne peut songer sérieusement à la rétablir. Ce fut, en effet, cette neutralité, avec la garantie illusoire qu'on croyait pouvoir y attacher, qui constitua, au point de vue de la politique intérieure du pays, un obstacle permanent à l'organisation de la défense nationale. Et l'on a vu les conséquences de la faiblesse numérique de son armée. Retrouvant toute sa liberté d'action, Ja Belgique nouvelle, appuyée sur des amitiés éprouvées, devra pouvoir disposer de frontières facilitant l'organisation de ses forces militaires. C'est une des garanties de la paix future. Une telle conception n'impliquerait aucun eSprit de conquête. Tout au plus pourrait-on , parler à son propos de tardives restitutions. Un grand nombre de Belges ne souhaitent i point de voir introduire dans leur vie nationale des éléments allemands, que plus que jamais ils considèrent comme indésirables, mais ils ne repoussent pas des rétrocessions territoriales. La région essentiellement wallonne ; située à l'est de la province de Liège notamment, dont le traité de Vienne spolia la Belgique au profit de la Prusse, lui revient de L droit. Dans le discours qu'il a prononcé à Lyon, M. Carton de Wiart a constaté avec raison qu'il est prématuré de discuter les remaniements de la carte d'Europe, ce qui sera 1 l'œuvre du congrès de la paix. Mais dès à présent il proclame le droit des petits Etats de s'épanouir librement dans leurs frontières nor-l inales; il estime que des principes intangibles-t peuvent être affirmés et qu'il doit être reconnu i que l'Alsace-Lorraine redeviendra française, > que la Pologne sera libérée et que " la Belgique - recevra les réparations dont l'Allemagne elle- même, dans son outrageant ultimatum, lui > donnait l'assurance." i M. Carton de Wiart déclare aussi qu'il s'agira de déterminer " la barrière à établir con-tre ce qui restera de l'Allemagne." On peut . conclure de ce passage du discours ministériel que le gouvernement belge, contrairement à l ce qu'on soutient parfois dans certains mi-l lieux, n'écarte nullement l'idée d'une expansion territoriale. Mais il est assez compréhensible d'autre part que beaucoup de Belges : ne conçoivent cet élargissement de frontière ; que sous la condition que l'équilibre ne soit pas rompu dans le pays et que l'unité poli-t tique et morale ne soit pas compromise. î Ce que M. Carton de Wiart a dit des efforts t économiques qui devront constituer le prolon-, gement logique de l'effort militaire répond aux l préoccupations des Belges pour le lendemain ,ia lo nnorro T.Vnt.p.ntA économinup. entire les LA NOUVELLE TENUE DE L'ARMEE BELGE. LES INSIGNES DISTINCTIFS. L'insigne de l'arme se ports au collet de la vareuse, de la capote ou du manteau, et celui du corps sur le devant de la coiffure. L'insigne du service est placé à la fois sur le collet et sur la coiffure. Toutefois, le corps des transports et les compagnies de travailleurs portent sur la coiffure le numéro de la division. Les insignes du grade consistent en étoiles en or à six raies pour les officiers; en galons pour les sous-officiers et les caporaux; exception est faite pour les adjudants qui porteront une étoile en argent au collet. Tous les insignes seront en or pour les officiers, en argent pour les sous-officiers et en bronze pour les caporaux et soldats. Les officiers généraux portent les foudres avec deux ou trois étoiles sur les vêtements, et les foudres sur la coiffure. Les officiers supérieurs portent, outre l'insigne de l'arme ou service, une baguette avec une, deux ou trois étoiles sur leurs vêtements. Les officiers subalternes portent, outre l'insigne de l'arme ou service, une, deux ou trois étoiles sur leurs vêtements. Les officiers d'état-major et les adjoints d'état-major portent le demi-foudre sur les vêtements et sur la coiffure. Les intendants, médecins, vétérinaires et pharmaciens portent respectivement l'insigne sur un fond bleu-ciel, grenat, bleu et vert. ' Insignes des armes, services et corps: lo Au collet des vêtements: Infanterie, deux f-usils croisés; cavalerie, deux lances croisées; artillerie, deux canons croisés; génie, casque antique vu de profil; corps des transports, CT entrelacés ou une auto (chauffeurs) ; services administratifs, SA entrelacés ; secrétaires d'état-major ou d'intendance, SE ou SI entrelacés; service de santé, caducée; travailleurs, une pelle et une pioche croisées; musiciens, une lyre; gendarmerie, une gTenade; troupes d'étape, un E. 2o Sur le devant de la coiffure : Régiments de ligne, numéro du régiment; grenadiers, une grenade; carabiniers, un cor avec glands et numéro du régiment; chasseurs, un cor simple et numéro du régiment; cyclistes, une rcue; mitrailleurs, un M; lanciers, numéro du régiment ; guides, numéro du régiment surmonté d'une couronne; chasseurs à cheval, un cor avec numéro du régiment; artillerie de campagne, numéro du la division; artillerie à cheval, un C; obusiers, un O; canons longs, un L; pionniers, numéro de la division; chemins do fer, une route et deux ailes; télégraphistes TF entrelacés; aérostiers, un ballon ; aviation, deux ailes avec un A entrelacés ; ouvriers, un marteau et une tenaille croisés. LES " ANTWERPSCHE TIJDINGEN " ET LES REFUGIES EN HOLLANDE. " De Tijdingen," le journal flamand an ver sois, fulmine contre les fuyards réfugiés er Hollande :— " Les journaux hollandais annoncent, disen les ' Tijdingen,' qu'on y a formé une commis sion composée de Belges et de Néerlandais, e ceci sur l'initative du Comité belge de Li Haye, dans le but d'y donner des représenta tions. La première série a commencé et finin le 17 juin ; la deuxième série commencera er septembre ! ! Ces- respectables patriotes qu depuis neuf mois .font ripaille en Hollandf dans des familles respectables et y vivent dan: leurs pantoufles, ne sont pas encore disposés i donner à leurs compatriotes d'ici tout ce qu'il: possèdent en intelligence, en énergie et er argent. Ils pensent même et prennent déji des mesures pour hiverner une seconde foi: chez nos frères du Nord ! Nous avons pitié di leur peur dont ils sont les esclaves et regret tons que des gens intelligents s'adonnent plu tôt au penchant de l'oisiveté que de veni accomplir leur devoir." Sans commentaires. Les " Antwerpsche Tijdingen " sont rédigée par l'avocat Weyler et le folliculaire Mauw. TABLEAUX D'HONNEUR. Le ministre de l'Intérieur invitera les com niunes belges à dresser, après la guerre, ui tableau d'honneur où seront inscrits les nom des soldats tombés pour la défense de 1 patrie; une second tableau, renfermant le noms des habitants qui ont été assassinés pa les Allemands, sera dressé également. Ces deux tableaux seront placés dans 1 salle principale des maisons communales; un copie imprimée pourra en être remise à tou les citoyens. — Nous avons dit que la ville de Gand venai de frapper une monnaie de fer; Bruges va im: ter cet exemple. pays alliés devra compléter leur entente poli tique si l'on veut que pour tous la victoir donne les fruits que l'on fest en droit d'en at tendre. L'isolement commercial et industrie de l'Allemagne, la reprise des débouchés e des marchés enlevés paT l'ennemi commu: constituent une garantie essentielle contr toute possibilité d'un rapide relèvement mil: taire de la nation de proie et d'un retour à s politique d'agression et d'hégémonie univei selle. La question présente un intérêt vita pour la Belgique, petit pays de grande indus trie et disposant du port d'Anvers dont f'adm: rable outillage était accaparé jusqu'ici dan une notable mesure par le commerce allemand La France et l'Angleterre sauront y prendr la place des Teutons. Mais en dehors mêm de leur volonté nettement affirmée de facilite par les moyens les plus efficaces le relèvemen général de la Belgique, ces deux puissance s'appliqueront, par souci de leur propre d( fense, à faire de l'entente économique entr tous les pays alliés la base solide d'une pai durable, garantie par la communauté de leur intérêts. La Belgique est appelée à y joue un rôle important. Le discours de M. Carto de Wiart démontre que nos héroïques alliés e ont déià mesuré toute la portée. LES VOLEURS BOCHES. TREIZIEME RAPPORT DE LA COMMISSION (OFFICIELLE BELGE) D'ENQUETE. LES CHEVAUX ET LES USINES. m.* Suite du treizième rapport de la Commission (officielle belge) d'enquête sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des 1 coutumes de la guerre:— Documents.—Annexe I.—Dépôt central des Chevaux.—La commission pour l'achat des chevaux siégera le lundi 9 novembre à 15 heures, 16 heures (heure allemande), sur la Grand'Piace de Thuillies. _ . Tous les chevaux d'attelage, de selle, ainsi que les poulains de plus d'un an, devront être présentés à la dite commission. Les chevaux d'attelage doivent être, si possible, munis de leurs harnais de travail. La vente se fait en espèces, au comptant ;t sans déduction aucune. Pour le Gouvernement général allemand, Le commandant du dépôt central des chevaux. Ceux qui négligeraient de présenter tous leurs chevaux à la commission d'achat, s'exposeraient à voir tous leurs animaux réquisitionnés sans aucune indemnité. Annexe II — " Deutsche Tageszeitung " (numéro 57, 2 février 1915).—Poulains belges. —Plus de 60 têtes directement importées de Belgique, âgées de 2 à 3 ans, dont 6 étalons, seront vendues au plus, offrant le mardi 2 fevrier, à 10 heures du matin, sur le Mager-vichhof, à la demande du ministère de l'agriculture, des domaines et des forêts. * Ne peuvent faire des acquisitions que des agriculteurs de toutes les parties du pays qui peuvent prouver cette qualité par une pièce officielle. La vente aura lieu en plein air. Les chevaux pourront être visités dès les premières heures de la matinée. On est prié d'amener des hommes pour prendre livraison immédiate des chevaux achetés. " Viehcentrale Magervichhof," Friedrichsfelde, Berlin. Annexe III.—" Kôlnische Zeitung," numéro du 13 octobre 1914, reproduit du journal hollandais, " Het Paard," no. 47, du vendredi 20 novembre 1914 Vente de chevaux et juments belges, butin de guerre.—Vente à tenir le jeudi 15 octobre, le matin, à 10 heures, et vendredi 16 octobre, le matin, à 9 heures, sur les terrains de l'abattoir de Cologne, de la part de ia Chambre d'agriculture, avec la collaboration de la Société chevaline centrale du Rhin. Il est mis en vente un butin de guerre de 260 chevaux et 54 juments de 4 à 5 ans, la plupart pleines (vendredi après-midi, une ■ heure). Les chevaux pris comme butin de guerre ne peuvent être achetés que pour l'agriculture de la province rhénane ou d'une province limitrophe. Les acheteurs doivent produire un certificat officiel établissant cette condition et signer un contrat par lequel ils s'engagent à employer leurs chevaux exclusivement pour leur exploitation agricole. Les juments d'élevage qui ont été reprises pour le compte de la Chambre d'agriculture ne peuvent être achetées exclusivement qiie par les agriculteurs de la province rhénane, qui doivent s'engager, par écrit, à les employer au moins trois ans à l'élevage. Les clauses de vente seront lues à l'ouverture de la vente. La vente a lieu sans garantie et au comptant. L'accès de la plaine de vente est réservé exclusivement aux personnes munies d'un certificat officiel établissant qu'elles sont des agriculteurs. Annexe IV.—Extrait du " Berliner Tage-blatt " :— Plus de cent étalons de monte, chevaux de ; trait d'origine belge, sont attendus chez Joseph Wallaert, rue de la Station, 2, où ils seront mis en vente. La "Deutsche Tageszeitung " du 21 février 1915 annonce enfin à la Centrale du Bétail de Friedrichsfelde, près Berlin, une vente d'un envoi de poulains belges de toute première * qualité. 3 Seuls les agriculteurs de toutes les parties de 1 l'Empire qui peuvent démontrer par une dé-3 claration officielle qu'ils sont agriculteurs r peuvent participer à cette enchère. t Ici le rapporte reproduit sous le titre II e " Saisie de matières premières et de produits 3 fabriqués," le rapport de la Chambre de commerce à la Commission intercommunale que nous avons analysé dans nos numéros des 2C et 21 avril. * * Voir la Métropole, des 20 et 21 mai ; (a suivre.) - CE QU'ON APPREND AUX JEUNES ? BOCHES. J Herr pTofessor H. Luden écrit: " Déjà à leu: première apparition dans les forêts de la Ger 1 manie, nos aïeux excitaient l'admiration d< 3 l'univers." Des deux Amériques également?.. Lorsque la puissance romaine s'effrita, le: 1 Allemands " devinrent les maîtres du monde j Presque dans tous les pays d'Europe, ils im portèrent la vie allemande, les mœurs aile mandes; presque tous les peuples d'Europi leur doivent leurs lois et leurs droits, et le: 5 fondements de toute organisation sociale." E e que devient en cela, par exemple, le cod* e romain? r " Les rois allemands furent, sans conteste t les premiers princes de la chrétienté, comman s dant au plus grand empire européen qui jamais peuple ait habité. La fidélité de o e peuple fut prisée de l'univers, sa bravoure con K sidérée comme irrésistible, sa liberté enviabl s à tous. Les Allemands avaient conscience d r leur grandeur et étaient fiers de leur considéra ii tion parmi les peuples ! " n C'était déjà la Kultur et son rayonnemen mondial. ECHOS. La Reunion des Belges au Salisbury HoteL Nos compatriotes, fort nombreux à Londres, vécurent hier une journée des plus réconfortantes. Nombre de Belges assistèrent l'après-midi à la manifestation italienne qui se déroula par un temps superbe et l'on vit nos riantes couleurs nationales fraterniser avec le drapeau italien, dont le vert, emblème d'espérance, inspirèrent la confiance à tous ceux qui les virent claquer joyeusement au vent en même temps que les drapeaux de nos Alliés. A 5 heures avait lieu au Salisbury Hôtel une réunion de Belges. La séance commença par la " Brabançonne " jouée par M. Jules Boelaerts, le dévoué préfet des études du Conservatoire royal de musique d'Anvers et écoutee debout par toute l'assistance.M. le député Van de Perre prit ensuite la parole et esquissa la question de l'avenir de notre cher pays. A grands traits l'honorable député, qui avec son c«llègue Standaert mena une superbe campagne pro-belge dans l'Afrique du Sud parla de l'héroïsme de notre belle armée et émit des considérations fort judicieuses, tant au point de vue de la morale que de la justice, sur la guerre actuelle, qui ne peut se terminer que par l'écrasement du militarisme de l'Allemagne. Il ne faut pas, dit-il, une paix prématurée, qui serait ruineuse pour la Belgique. M. Van de Perre, envisage la situation qui sera faite à notre pays au lendemain de la guerre au point du vue industriel et économique.C'est aux solutions de ces différents problèmes que s'attache le conférenciér que l'on écouta avec le plus grand intérêt et dont la conférence fût plusieurs fois interrompue par les applaudissements de l'assistance. . On entendit ensuite M. Standaert, député de Bruges, qui féliçita son collègue de son intéressante conférence et donna lecture du rapport de M. Fountain, secrétaire honoraire du Comité officiel de Secours aux victimes belges d î la guerre, empêché d'assister à la réunion. Comme nous l'avons déjà dit dans nos colonnes, cette œuvre a déjà rapporté près d'un million et demi pour venir en aide à nos chers compatriotes restés au pays. De façon éloquente et non sans émotion, M. Standaert Tendit un vibrant hommage à ceux qui ont pris l'initiative de cette œuvre généreuse et belle, adressant un tribut de reconnaissance à tous ceux qui viennent panser le9 blessures de la Belgique et termina par un appel au patriotisme et des paroles d'espoir en l'avenir du pays qui nous vaudra une Patrie plus belle et plus grande. Au cours d'une partie de concert M. Deb-baudt, qui possède une voix des plus agréables et qui dit le couplet avec un réel talent, se fit chaleureusement applaudir dans une répertoire patriotique. Les nombreux Belges ee retirèrent enchantés de cette réunion. " Anglo-Belgian Trade Review." Le succès de 1'"Anglo-Belgian Trade Review,'^ qui vient de paraître en un moment aussi opportun, et qui se propose de continuer vaillamment la guerre aux produits d'origine allemande, a dépassé l'attente de ses fondateurs, et nous pouvons assurer nos lecteurs que ce succès s'accentuera encore lorsque le deuxième numéro paraîtra le 15 juin prochain. L'édition s'épuise rapidement et ceux qui veulent se procurer encore le premier numéro doivent le demander aux vendeurs, qui peuvent s'adresser à MM. Simpkin, Marshall, Hamil-ton, Kent and Co., Ltd., 31 et 32, Paternoster» row, London, E.C. L'abonnement coûte 6 sh« par an; un numéro, 6d. Ecrire £9, Stamford-» street, S.E. — Le cuirassé anglais " Majestic," d'une* classe ancienne, a été torpillé et coulé dans iez Dardanelles. Presque tous les officers. et les membres de l'équipage ont été sauvés. — Et ce n'est pas fini ! M. Dwelshauvers aj créé "une affaire" dont tous les intellectuels allemands s'occupent. Voilà-t-il pas que l'Uni-< versité de Leipzig a envoyé une protestation: indignée aux administrateurs de l'Université libre de Bruxelles où, jadis, M. Dwelshauvers enseigna ! Il est vrai que ce professeur de philosophie est un ancien élève de l'Universitéf de Leipzig ! — Le " Telegraaf " apprend de Bruxelles que Mme Carton de Wiart, femme du ministre de la justice, vient d'être condamnée par la cour-martiale à trois mois de prison, mais la peine a été commuée par le gouverneur en la» déportation à Berlin. Les Allemands prétendent avoir découvert chez Mme Carton de Wiart des»lettres provenant de son mari. La nature de ces lettres n'a toutefois pas été ré* vélée. • ANNONCES. 9 pence la lign«.—Joindre le montant aux ordres, 8.t.p. A VAN T>E BERGEN, caporal Se ligne, • baraque 26, camp d'Ilarderwyck (Hollande), demanda chemise, flanelle, rareuse, essuie-mains, chaussettes et bot-tin es pointure 40. . ' \ VIS AUX BELGES. XjL Familles belges et personnes ayant l'intention de m rendre en Suisse, troureront dans trè< belle ville du centre d2 la Suisse pension complété au prix exceptionnellement réduit de fr.7.50. Grand vieux jardin; maison confortable; vue splendide sur le Parc des Quatre-Cantons et les hautes \lpes. Bonnes écoles publiques ou privées, réception chaînante et cordiale. Pour personnes plus exigeantes il y a tout .près un hôtel de premier ordre (même propriétaire) olirant encore plus de coidort avec augmentation de prix lr 1 à 2.50 par jour et par personne. Pour plus amples renseignements écrire, F. H., 8, Alumhurst-road, West Bournemouth. BASTIN Elremare arrivés Londres; Termorvd© écrire Mme. Padaune Ellezelles que mari avec nous; Prière prévenir.—.Mme. Virouse. 159, rue Berkendael, Txellcc. D" ENTISTRY.—Victor Cotils, d'Anvers, rue Guellin, consultations tous les jours do 2.30 à 6h. Oxford-street. 351. Téléphone 2782 M^yfair. AMILLE, catholique, belge, demande cuisinière belge.—6, Bolebrooke-road, Bexhill.on-Sea, SusaeT. GUILLÂNNE, Juliette, est recherchée pat Octavie. ruo d'Argile, Anvers, pour communication im-portante.—Habite actuellement, 111, Helmer&traat, Amster. 3 dam. HIJBIN JACQUES, de Verviers, est prié de donner de ses nouvelles à son irère Isidore; mess de« " officiers. Camp du Ruchàrd, France. 5 rriAILLEUSÈ, belge, demande ouvrage pour X neu£ et arrangements.—Ecrire, U. Blarlcaert, 82 Station, Hampton, Middlesex. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés, K qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne versez da cautionnement ou de garantie qu'avec les références les plua serieu«#l

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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