La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 19 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7p8tb0zq1b/
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The Newspaper for Belglans LA MÉTROPOLE ONE PENNY cinq centime» Si aide: vijf cent SpSn: Dix cehtime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Cbancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. (3 mois g sh; 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. 25" ANNEE DIMANCHE 19, LUNDI 20 ET MARDI 21 MAI 1918 Nos. 139-140-141 LA GRANDE GUERRE Succès australien à l'Ancre Le complot irlando-allemand Avance alliée en Albanie Lundi midi. ,'Irlande est de nouveau le théâtre de gra-événements.£ vicomte French (of Ypres), lord-lieute-t et gouverneur-général de l'île, a publié dredi soir une proclamation disant " qu'il venu à sa connaissance que certains sujets 5a Majesté le Roi, domiciliés en Irlande, conspiré pour entrer et sont entrés en imunication avec l'ennemi allemand ", l'une telle trahison est une menace au renom de l'Irlande et à son glorieux passé taire " et que " des mesures rigoureuses ■ent être prises pour mettre fin à ce com-allemand, mesures qui seront.uniquement <ées contre ce complot "; qu'" il est du )}r de tous les féaux sujets de Sa Majesté ■enir en aide de toutes les façons au gou-lement de Sa Majesté en Irlande pour sup-îer cette conspiration séditieuse et pour : échouer la tentative perfide des Alle-:ds pour diffamer à leurs propres fins ineur irlandais " ; qu'en conséquence le •roi fait appel " à tous les loyaux sujets de Majesté en Irlande pour aider à écraser la-conspiration et, pour autant qu'il est en pouvoir, pour aider à assurer la continua-efficace de la guerre, le bien-être et la sé-:é de l'Empire Le lord-lieutenant an-:e ensuite " qu'en vue de cette fin" il dra " de nouvelles mesures pour faciliter icourager en Irlande les engagements vo-lires dans les forces de Sa Majesté, dans oir que, sans recourir à la conscription, la ribution de l'Irlande à ces troupes puisse amenée à une puissance convenable et à :spondre aux participations d'autres partie l'Empire ". 1 même temps qu'il publiait cette dédain, le gouvernement faisait procéder dans uit de vendredi à samedi, par la police lyée par l'armée, à plus de cent arresta-; de Sinn-Feiners (terroristes républicains îparatistes représentant l'extrême-gauche nationalisme irlandais) tant, à Dublin n province. t liste des arrestations comprend la plu-des chefs du Sinn-Fein et un grand nom-le leurs satellites, principalement des pré-it des clubs fénians et des " officiers " des ish Volunteers ", milices républicaines qui t jamais cessé de s'armer et de s'exercer ue d'un soulèvement en force. Une dé-e dit que les cinq membres du Parlement nnique élus sur le programme Sinn-Fein li, bien entendu, ne paraissent jamais aux munes, ont été arrêtés, à savoir Eamonn 'alera, le chef incontesté du mouvement, té d'East Clare ; William P. Cosgrave, té de Kickenny ; J. P. McGuinness, dé-de Longford, S.; le comte (romain) Plun-et le Dr. Me. Cartan. arrestation la plus importante est évidem-t celle de Valera, le type de l'illuminé irais dont la rapide carrière est encore un : d'étonnement pour tous ceux qui ne consent pas les aspects profonds du nationa- - gaélique, mélange curieux d'ignorance e fanatisme religieux. Valera est né à -York d'un père espagnol et d'une mère daise. Au moment de la rébellion de Pâ- 1916 il était professeur de mathémati-au collège de Blackrock et son nom lit connu que de quelques adeptes. Lors 1 révolte, il fut désigné pour commander arti de rebelles qui défendit la boulange-ioland. Condamné à mort, grâcié et relâ-l'an dernier, il devint brusquement popu-et n'a cessé depuis un an de diriger le vement révolutionnaire. 'fini les autres conspirateurs arrêtés on la fameuse comtesse russe Markievicz - son chien), qui commanda les rebelles irais retranché dans le parc de Stephen's n à Dublin,fut condamnée à mort,grâciée l>érée ; Darrell Figgis, secrétaire du Sinn i Arthur Griffith, candidat au siège 'st Cavan; Herbert Mellowes,dont le frère 'écemment arrêté aux Etats-Unis; le Dr. vas Dillon et Walter Cole, ancien échevin Dublin. Il est à remarquer que Cosgrave ondamné aux travaux forcés à perpétuité, '■ Richard Hayes à vingt ans de travaux ;et Joseph McGuinness à une autre peine suite de leur participation à la rebellion 9i6 ; tous avaient été remis en liberté de- 'ongtemps et avaient même pu rentrer dande, où ils s'étaient empressés de re-dre leurs " Opérations Dublin, les bureaux centraux du Sinn 1 et ceux du " National Aid Fund " ont été uisitionnés et occupés par les autorités 'aires ; tout 'est calme dans la ville. Les stations avaient été préparée^ dans le plus secret et avaient été fort bien organi-> nulle part on ne signale qu'une résis-e quelconque ait été offerte à la décapita tion du Sinn Fein. Les personnes arrêtées ont été envoyées en Angleterre ou placées à bord de navires de guerre. D'après ce qu'on peut savoir les Fénians arrêtés ne sont l'objet jusqu'ici d'aucune accusation formelle ; ils auraient été privés de leur liberté en vertu de mandats justifiés par la loi sur la défense du royaume (Dora). On assure cependant que le gouvernement n'a pas agi sans d'excellentes raisons et sans disposer de preuves palpables de la conspiration dont il est fait état dans la proclamation du 17 mai. La découverte du complot se rattache sans doute à l'arrestation d'un émissaire débarqué sur la côte irlandaise dans un canot pliant et sorti probablement d'un sous-marin ennemi dans des circonstances peu différentes de l'arrivée de Robert Casement. Nous avons signalé cette arrestation et nous en avons fait ressortir toute l'importance. On ne tardera sans doute pas à l'apercevoir par un exposé de fait. L'émissaire est actuellement enfermé à la tour de Londres, où il attend sa mise en jugement. La haute juridiction n'a pas encore décidé quelle forme prendra le procès fénian. Il paraît cependant acquis que les Sinn-Feiners arrêtés seront transportés à Londres et passeront en justice sous l'accusation de trahison, soit devant un conseil de guerre, comme ce fut le 1 cas pour Roger Casement, soit plus probablement devant le tribunal de police de Bow Street qui les renverrait devant la Cour criminelle centrale. Celle-ci ordonnerait leur mise en jugement par un tribunal ordinaire ou par un tribunal spécial composé de trois juges.Il y a plusieurs façons de considérer la phase présente, extrêmement délicate, dans laquelle ^st entrée la question irlandaise. Nous croyons cependant que la seule logique, la seule qui puisse correspondre, non seulement à nos intérêts, mais encore à ceux du monde entier, est celle du point de vue de la guerre. Il n'y a pas le moindre doute que l'agitation irlandaise et spécialement celle des Fénians constitue une grave menace pour les Alliés et un avantage pour nos ennemis. Les Irlandais peuvent avoir tous les griefs du monde contre les Anglais, ils peuvent nourrir cent mille raisons de les haïr, il semble cependant qu'ils pourraient, après quatre ans, être arrivés à comprendre que le sort du monde est dans la balance, et, avec lui, le leur propre, et que si l'Allemagne, dont ils font le jeu, devait sortir victorieuse du conflit, son premier soin serait de renier toutes ses fallacieuses promesses et de faire de la vaste Erin une simple colonie, plus particulièrement en vue de la politique sous-marine teutonne. Si cette évidence ne crève pas les yeux aux Irlandais, s'ils ne veulent pas se rendre compte que leurs griefs particuliers ne sont actuellement que d'une bien faible importance dans la lutte de la liberté du monde contre la tyrannie germanique ; si malgré tous les avertissements, il prétendent avoir recours à la force et à la collaboration allemande ils n'ont qu'à s'en prendre à eux-mêmes des conséquences qu'entraînera leur attitude.Les aspirations légitimes de l'Irlande à l'autonomie dans le cadre impérial sont une chose, la défaite de l'Allemagne en est une autre, légèrement plus importante. Les Irlandais ont le devoir moral de prendre part à la lutte pour le droit et la liberté. Aux Etats-Unis, le président Wilson n'a fait aucune exception en leur faveur. Ils ont déjà laissé échapper avec une incroyable légèreté l'occasion magnifique qui s'offrait à eux de forcer l'Angleterre et l'Europe de récompenser leur dévoûment. En ces derniers temps on a vu les nationalistes constitutiona-listes eux-mêmes se mettre à la remorque du i Sinn Fein. Une réaction salutaire s'impose. Il faut espérer qu'elle viendra promptement. L'Angleterre pas plus que ses alliés ne sauraient admettre que l'Irlande les frappe i dans le dos. Avant de donner aux Irlandais les moyens de se gouverner eux-mêmes, il est indispensable de faire régner dans l'île l'ordre et la légalité et d'y extirper les foyers allemands.Le front occidental reste calme; on s'accorde de plus en plus à dire que l'inaction des Allemands est due à l'étendue de leurs préparatifs et que, par conséquent, il faut s'attendre à une offensive particulièrement vigoureuse. Les Australiens ont fait un magnifique coup dans la région de Morlancourt. Samedi matin ils suprirent un poste hostile à l'ouest du village et capturèrent 21 prisonniers et une mitrailleuse, sans subir de pertes. Enhardis par ce succès,ils entreprirent pendant la nuit une opération plus étendue contre le village de Ville-sur-Ancre (nord-ouest de Morlancourt) qu'ils enlevèrent à la pointe de la baïonnette, capturant 360 prisonniers et La terreur allemande en Belgique L'arrestation du député Masson L'Agence Reuter apprend que, suivant des renseignements qui viennent de parvenir en Angleterre, cent civils belges se trouvent en ce moment poursuivis par la cour militaire d'Anvers pour trahison et espionnage. Geoii constitue la troisième série des jugements durant les huit dernières semaines et l'on s'attend à voir encore un nouveau nombre d'exécutés. Le Dr. De Mets fut exécuté le 2 mars et quinze jours plus tard le même sort attendait sept autres patriotes, y compris un agent consulaire et un prêtre. -Le 16 mars, le tribunal condamna 24 hommes et femmes et ce n'est que grâce à l'intervention énergique du roi d'Espagne qu'il n'y eut que sept fusillés. Parmi les victimes, depuis le 1er mars, citons, en dehors de celles déjà mentionnées, une à Charleroi, 2 prêtres à Bruxelles, 14 fusillés le 23 mars à Liège, et 2 à Moerbeke- A Ostende, vingt Belges furent arrêtés sous l'accusation d'avoir aidé les Anglais durant le dernier raid naval; trois de ceux-ci ont déjà été exécutés.Malheureusement, ce n'est pas encore là le total des victimes du barbarisme allemands-Le Nieuwe Rotterdamsche Courant nous apprend d'autre part que les activistes ont provoqué l'arrestation de M. Masson, député et échevin de Mons. Les glorieux "as" belges Le Havre, 19 mai.— Communiqué officiel du grand quartier général. Il n'y eut qu'une activité d'artillerie modérée. Le lieutenant Jan Olieslaegers vient de descendre son sixième appareil ennemi, qui est tombé en flammes au-dessus du lac Blanckaert. L'adjudant Coppens mit en flammes un ballon allemand. Au cours des trais dernières semaines, cet aviateur inscrivit à son tableau un avion et quatre ballons. Nous apprenons d'aïutre part que l'adjudant De Meulemeester, le premier de nos "as", qui vient d'inscrire à son tableau son 10e appareil ennemi, a mis en feu trois ballons oaptifs dans l'espace de cinq jours. o o La Belgique sous la botte Le supplice de la faim Un déporté de Liège, M. F. M., parvenu à s'enfuir des camps allemands, raconte qu'à Kelingen il a vu dix tombes de déportés qui étaient morts de faim. Un témoin oculaire, lui, a raconté que la dernière parole de ces malheureux avait été : "De la soupe!...". On les avait exténués ainsi en punition de leur refus persistant de travailler. D'autre part, on rapporte que M. D. Ch., déporté par les Allemands de Fointaine-l'Evê-que, en Hainaut, le 24 novembre 1916, âgé de 26 ans, marié et père de famille, est mort de 'faim et de froid au camp de Csmionkem, près de Posen, quelque temps après son arrivée. o o Un nouveau raid sur Londres Quatre gothas descendus Dimanche soir, à 11 heures, des appareils ennemis passèrent les côtes de Kent et d'Essex dans la direction de Londres. D'après les dernières nouvelles, quatre appareils ennemis auraient été descendus par la défense aérienne. Un grand nombre de gothas semble avoir participé au cours de ce dernier raid. De nombreuses bombes ont été jetées. - 20 mitrailleuses. L'activité d'artillerie est moyenne presque partout. L'aviation a été fort active. Les Anglais ont bombardé Metz venderdi soir et samedi ; et samedi ils ont visité à nouveau Thionville, lançant un grand nombre de très grosses bombes sur leurs objectifs. Les pilotes de reconnaissance et de combat opérèrent de nouveau à l'est des lignes allemandes. Vendredi, ils abattirent 19 machines ennemies et samedi 21, ce qui, avec les avions forcés à la descente, porte à 46 le nombre d'appareils hostiles mis hors de combat en deux jours. En Albanie méridionale, les Franco-Italiens ont attaqué à l'ouest de Koritza, sur un front de 25 kilomètres et ont avancé leurs lignes de 20 kilomètres, réduisant ainsi un saillant important dans la ligne autrichienne et faisant un certain nombre de prisonniers. POUR NOS PRISONNIERS La convention germano-belge du 22 mars 1918 Nous avons publié (17 mai) le texte du projet d'accord entre le gouvernement belge et le gouvernement allemand, relatif à la libération réciproque des prisonniers civils. Ce texte de "projet" fait partie d'une "convention" dont voici le texte authentique : LEGATION D'ESPAGNE à Berne. Les soussignés délégués belge et allemands ont, comme conclusion à leurs délibérations en commun, sous la présidence de Son Excellence M. Francisco de Reynoso, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de Sa Majesté le roi d'Espagne, rédigé el projet, ci-joint, de Convention entre les gouvernements belge et allemand, concernant la libération réciproque des prisonniers civils ; ils recommanderont à leur gouvernement respectif l'acceptation de ce projet. Les délégués se sont mis d'accord sur les vœux exprimés aux annexes ; ils les soumettront à leur gouvernement. Des copies certifiées conformes de ce protocole et des quatre annexes, qui ont été rédigées en double exemplaire, seront délivrées par le gouvernement royal espagnol aux gouvernement intéressés. Berne, le 22 mars 1918. (s) VICTOR YSEUX. (gez) VON KELLER. HARTOG. KRAUSS. Suit le "Projet d'accord entre le gouvernement belge et le gouvernement allemand, relatif à la libération réciproque des prisonniers civils". I. Les deux délégations recommanderont à leurs gouvernements respectifs de prendre en considération, sous la réserve de garantir la sûreté de l'Etat et les intérêts militaires, la possibilité d'étendre le bénéfice de la présente convention : 1) Aux personnes qui ont été condamnées pour crimes et délits et qui ont purgé leur peine ; 2) Aux personnes qui, après la signature de la présente convention, atteindront l'âge de 45 ans. (s) VICTOR YSEUX. (gez) VON KELLER. HARTOG. KRAUSS. II. Les deux délégations recommanderont à leurs gouvernements respectifs d'examiner la possibilité de conclure un accord pour arriver / à un échange, tête par tête, des prisonniers civils aptes au service militaire et âgés de 17 à 45 ans actuellement internés. (s) VICTOR YSEUX. (gez) VON KELLER. HARTOG. KRAUSS. III. Les délégués allemands forment le vœu que les prisonniers civils, sujets d'un Etat allié de l'Allemagne et tombés au pouvoir du gouvernement belge dans l'Est-Africain, soient libérés d'après les dispositions de la présente convention. Le délégué belge recommandera ce vœu à l'acceptation de son gouvernement, sous réserve de réciprocité. (s) VICTOR YSEUX. (gez) VON KELLER. HARTOG. KRAUSS. * * * El que suscribe Enviado Extraordinario y Ministro Plenipotenciario de S. M. el Rey de Espafia, certifica que la présente copia es conforme con el texto original firmado en la Le-gacion de S. M. en Berna el dia 22 de Marzo 1918. (s) F. DE REYNOSO. L'accord franco-allemand du 26 avril 1918 Le rapatriement des prisonniers militaires belges En vertu de l'accord franco-allemand sur les prisonniers militaires, conclu à Berne le 26 avril 1918 et qui, comme il a été dit, s'applique aux prisonniers belges : Seront rapatriés, sans égard ni au grade ni au nombre, les sous-officiers, caporaux et soldats en captivité depuis dix-huit mois : a) âgés de 45 ans au moins ; 6) âgés de 40 ans au moins et pères d'au moins trois enfants vivants.Seront rapatriés, tête pour tête et grade pour grade, les sous-officiers, caporaux et soldats captifs depuis dix-huit mois et qui ne rentrent pas dans les catégories mentionnées ci-dessus. Seront internés en Suisse sans égard ni au grade ni au nombre, tous les officiers en captivité depuis, dix-huit mois : a) âgés de 45 ans au moins ; b) âgés de 40 ans au moins et pères d'au moins trois enfants vivants. Seront internés en Suisse, tête pour tête et quel que soit leur grade, les officiers captifs depuis dix-huit mois et qui ne rentrent pas dans les catégories mentionnées ci-dessus. Seront rapatriés sans égard ni au grade ni au nombre, les officiers, sous-officiers, caporaux et soldats faits prisonniers antérieurement au 1er novembre 1916, et qui, à la date du 15 avril 1918, se trouvaient internés en Suisse pour cause de blessures ou de maladies.Toute les dispositions ci-dessus seront appliquées aux prisonniers de guerre allemands capturés par les troupes belges et aux prisonniers de guerre belges capturés par les troupes allemandes. Les officiers, sous-officiers, caporaux et soldats belges entreront en compte dans le nombre des prisonniers de guerre français à rapatrier ou à interner dans la proportion d'un Belge pour 10 Français. Comme on le voit, l'accord du 26 avril élargit notablement les résultats consacrés par l'accord franco-allemand du 15 mars 1918, en vertu duquel les sous-officiers et soldats âgés de 48 ans et captifs depuis dix-huit mois, ont été rapatriés, et les officiers de la même catégorie, internés en Suisse. L'accord du 26 avril 1918 traite, en outre, de l'installation et du régime des camps, de l'alimentation des prisonniers, des peines judiciaires et disciplinaires et des mesures de rétorsion.En même temps que l'accord sur les prisonniers militaires, les gouvernements français et allemand ont conclu, le 26 avril 1918, un accord sur les prisonniers civils. Cet accord ne s'applique ni aux prisonniers civils belges, ni aux civils allemands tombés au pouvoir des troupes belges. En effet, le sort des uns1 et des autres a été réglé par la convention germano-belge sur les prisonniers civils, signé à Berne le 22 mars 1918. ——o o Italie et Belgique Un hommage des universitaires italiens La mission des professeurs des Universités italiennes, de passage au Havre, pour se rendre en Angleterre, à une conférence sur les relations intellectuelles des Alliés, a fait parvenir à M. de Bro-queville, chef du Cabinet, l'adresse suivante ; Excellence, Les professeurs des Universités italiennes qui se rendent en Angleterre pour établir une plus étroite coopération intellectuelle entre les nations alliées, sûrs d'interpréter l'âme de toute l'Italie, ont l'honneur de vous exprimer les sentiments de profonde admiration et sympathie pour l'héroïque nation belge, avec les meilleurs vœux pour le triomphe de la cause commune de liberté et de justice. Prof. LEONARDO BIANCHI ; Prof. EVEDARO SEN ; Prof. VOLTERRO ; Prof. ARCONGE-LI; Prof. COLUMBA; Prof. GIO-COSO ; Prof. GALANTE ; Prof LORI; Pof. NOSINI. Il faut espérer que le gouvernement belge ne négligera pas les ardentes sympathies dont la Belgique jouit parmi le monde universitaire italien pour collaborer efficacement à la mission Bianchi. Et par efficacement, nous entendons des ACTES et non pas des phrases plus ou moins ronflantes, dont le public belge est tout à fait rassasié. o o Les sympathies boliviennes pour la Belgique Lors de la remise d'une médaille d'or, par le Comité Pour les Alliés, de Cochabamba (Bolivie) à M. José Justiniano Canedo, M. Ro-mulo Arano Peredo, au nom de la rédaction du journal El Ferrocarril, a prononcé un vibrant discours. Il a dit, notamment : " Et que dire de la Belgique? Héroïque et sublime, son courage s'est incarné en son Roi-Chevalier. Mutilée et sanglante, elle guérira de ses blessures ". Les raids sur Paris Un nouveau raid de gothas a eu lieu contre la capitale française, vendredi vers 10 heures du soir. L'Ail clear fut donné à onze heures et quart. Aucun des avions ennemis ne parvint à traverser les barrages de Paris et les quelques bombes perdues dans la campagne n'ont provoqué aucun accident.

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