La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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31 December 1915
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s.n. 1915, 31 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5717m04w0z/
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r "LA METROPOLE," the ïnluential Belgian newspaper now enjoying the hospitaiity of f&ilt âsttïîîîiarS, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugées from Antwerp and other parts of Beigium are able to ebtain the latest Belgiaa news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE VENDREDI 31 DECEMBRE 1915. N°* 365. la grande guerre. I2SSUSSES REPRENNENT L'OFFENSIVE " -BATTAILLE EN BESSARABIE ?— AVEU AUTRICHIEN.—SUCCES NAVAL 0ANS L'ADRIATIQUE. — NOUVEAU DEBARQUEMENT FRANÇAIS—RIEN DE NEUF EN MACEDOINE. — SUR L'ARMANVILLER.—LA REPONSE DE VIENNE. — LA CONSCRIPTION EN Gît&NDE - BRETAGNE—L'ATTITUDE DESSYNDICATS OUVRIERS.—LE ROI j RENTRE A LONDRES. [ c'est du front russe que nous sont venues L,- les nouvelles les .plus intéressantes de la Lie. Une dépêche .d'Amsterdam analyisœit jes télégrammes de Czexnovitz dit que l'at-ioue russe contre tes ' positions auistro-alJe-landes sut la frontière de BessajraJbie se pour-ift sans répit depuis le.24 décembre. L'ofien-« commença dans la région au nord de_ToP0-iutz, où les Eusses tentent do conquérir le nain, s'étendant entre la Piruth et un bois. Je lut effectuée par de l'infanterie couverte cr un violent feu d'artillerie. Jusqu'à prêtât les Allemands disent qu'ils tiennent toujours leurs'positions, mais les attaques russes sent appuyées par un formidable bomfoarde-facal. Les Moscovites ont aussi commencé Emë offensive sur le Dniester. Ils concentrent h outre des troupes près de Tarnopol, où un mouvement, est attendu sous peu. F En principe, il faut se méfier des nouvelles Je source hollandaise, car les agents de presse l'Amsterdam sorrt passés maîtres dans l'art l'apprêter leur marchandise au goût de leurs |iemts. Notons cependant dans le cas présent l'aveu du communiqué officiel de Vienne, qui iéélare qu'à l'est do Burkanov (Galicie), sur la Strypa, des divisons envoyées en reconnaissance ont du se retirer sut leur corps principal " devant des forces russes supérieures." D'autre part, avec une réserve dont m ne sait s'il faut se plaindre ou se féliciter, Pétroerade demeure silencieux. Il n'est pas iéfendu de croire cependant qu'il prépare aux lirstro-AIemands quelque touT de sa façon. Les Alliés viennent de remporter un joli taocès dans l'Adriatique. Une division navale lutrichiemie étant sortie de Gattaro dans le >ut de bombarder Durazzo, des flotilles affilées se portèrent à sa rencontre et engagèrent le XHiïbat. Le contre-torpilleur autrichien "Lifaa" toucha une mine et sauta, et son xmfrère. le " Triglav," fut détruit par tes flo-iiiles alliées. Les autres navires ennemis lirait pourchassés et s'enfuirent en toute hâte fers leur base. Les deux navires coulés appartenaient à un groupe de Luuit destroyers jeedemes construits en 1911-13; ils jaugeaient P tonnes, développaient une vitesse de 32 taids et portaient cliacun une centaine (hommes. Gageons que cette frottée, en indiquant aux Autrichiens des idées plus saines fct a maîtrise des mers, leur otera l'envie de pcomniencer ce genre de petites opérations ! ! Le gouvernement hellénique a protesté conta le débarquement de troupes françaises, ef-iKftié mercredi, à Caàtelilorizo, petite île de Relieurs d'épongés sur la côte d'Asie mineure, 1120 kilomètres à l'est de Rhodes—en vue, kt-on, d'opérations éventuelles contre Adalia. ^efcte dernière ville est un port turc sis au tad du golfe du même nom, à 160 kilomètres j 1 est de Castalilorizo. Il ne peut recevoir que le petits caboteurs est n'est- relié à aucun clie-nin de fe. On ne voit donc pas très bien le Pï de pareille opération. Si les Français ont rare chose derrière la tête, ils n'iront évidemment pais le clamer sur les toits. [La situation en Macédoine est inchangée. Un dit que les Serbes auront réorganisé d'ici ?«ux mois une armée de ceint mille hommes. |c/ Monténégrins se défendent bien contre les autrichiennes. Kl ®an. l^étend que les Allemands ont répris II* nières tranchées de l'Armanviller con-Pkes par les Français, mais Paris est muet L1 J* _ei ne signale que des faits de fc <ne insignifiants en Artois et. en Cham-Eii ' ^es moniteurs britanniques ont de lu^'i^^ardé, jeudi matin, les ouvrages t. laniJs de Zeebrugge. Ils empêchent évi-P . nient, par leurs attaques répétées, l'instal-Pfon de grosses pièces. )m'i!.re?onse l'Autriche à la dernière Note L : J1?8™6 sera probablement expédiée de-lit r d ^as^noton; Berlin—où on la rédige— bnflît 116 Sera pas na^ure à apaiser le ii«n°r?rf n°US l'avons hier, la conscrip-■jlj'1? I)as encore un fait accompli en lu«nt.etr'6^ne- les socialistes se re- e nih' r "enderson, leur représentant dans Four io ^ith, a reçu hier leurs délégués Lent ce qui à incité le gouverne- isire n r c'ans la v0*e du service obliga-ftnrl^ "■ parJ,e d'un grand congrès des «ait «T^1°US ' (syndicats), que se prononçait spq ^ j.ci}les^0n> ou du moins qui " pose-bnsfr,-M notamment exigerait la •se sur?'100 , r'c^less6" sous forme d'une iraient ,CS membJrfs de la communauté qui ne fdroil- app®l®s a POTter les armes. Les [auver^rdV^n i dU travail devraient être 'h snlot ,|3'' -n ,cman e aussi des précisions les chiff,.„eS le',ultats du système Derby, et ii ti 50,.,,S quant aux effectifs nécessaires et (fondais - ?ationalistes (catholiques) *> jeûnent ien??lqU€m€tl't °PP°sés a ce que Nier Mai® pulssent être "forcés" litre la wvf6 • cause de la civilisation Kde kS",6' et de coopérer à la libéra-kià obtem, a i1»011 catllohcfue belge. Us ont ational I wî m&cription dans le registre N le "onvo touchat Pas, et on prévoit donc Son que ^'appliquera la conserip- lans «n « J- provmces protestantes. Mais euilles ,lsent' Plutôt cyniquement, les Wra !eS' Ve îa«dra-t-il pas interdire RSMf llïlande dcs gens Kiniti^g;.11 jcomité comprenant Sir F. E. Blé 'Èhatffp .-iln-' Im°n. et Mr Walter Long a ■do telle sorte J>rep^5er. l'availt-projet de la loi, Béclaratiflu { Asquith puisse faire une Brochain. nelle au Communes mercredi ieatré S,UT da^e son retour, Asquith T,a ndres- Il a reçu aussitôt ■Ula lieu auj0urdCiVeaU C0ESeil d° cabia'et L'ESPION. Le capitaine A. P. raconte dans le " Courrier de l'Armée " (belge) :— C?était pendant la défense d'Anvcïs. Au premier jour de la guerre, les Boches et Aus-trogoths avaient été poliment priés de transporter ailleurs leurs pébates et leur tribu. Certains n'avaient fait qu'une fausse sortie, et, filés par une porte, avaient trouvé moyen de rentrer par l'autre. Un jour, on en pinça un (de Beveren-Waes), sur les travaux, qu'il semblait considérer avec intérêt. Après un soupçon de " passage à tabac," on l'amène au bureau de l'état-major du secteur. C'était un vieux—50, 60 ans? Il était pâle comme cire—pâle comme un zeppelin dans la lueur d'un projecteur—et de sa lèvre tuméfiée coulait un filet de sang. Il dut vider ses poches, et je dus dresser l'inventaire de leur contenu. De l'or boche, des papiers parmi lesquels une lettre de sa petite fille, avec une mèche de cheveux blondasses, une lettre de tendresse puérile et naïve, candide. Et, brusquement, mon cœur m'a fait mal. C'est uu organe indiscret, gênant. On devrait le stériliser pour faire la guerre, ou en être dépourvu, comme les Boches. Que de fois faut-il faire de son cœur une pierre. Il faut, comme dit l'autre, qu'il se brise ou se bronze... J'ai replié la lettre de première communiante, et les cheveux filasse, l'ai inscrite avec le reste, que le brigadier de gendarmerie a emporté en emmenant l'espion blafaTd-—blafard comme tes mains exsangues que les guerriers boches ont coupées à des' petites filles de chez nous, ces petites mains mortes dont l'Histoire tes soufflettera... Il s'appelait Otto—et je n'en ai plus jamais entendu parler. ALLEMAGNE ET FLANDRE. Le journal hollandais "Het Vaderland " écrit dans un éditorial:— Il nous paraît que la solution d'après laquelle les Allemands conserveraient la ligne de la Meuse ou y établiraient des garnisons, et feraient entrer la Belgique dans leur union douanière, est très possible, parce qu'elle entre assez dans le cadre de la politique allemande à l'égard de la Belgique. Cette solution se concilie aussi avec les tenT tatives de la presse allemande, pour favoriser indirectement tes mouvements scissionnaires et séparatistes flamands. Une Belgique amputée des parties du territoire à l'est de la Meuse, une Belgique privée de la plus grande partie de la Wallonie, réaliserait de très près 1e rêve d'tine grande partie d> ceux qui luttent pour la scission et la séparation. Ce qui resterait du pays serait constitué en grande partie par des territoires flamands; l'élément flamand y serait donc prépondérant, et l'intérêt de l'Allemagne serait autant de favoriser la langue flamande et la culture flamande, que de contrecarrer la langue et la culture franco-wallone. LA POPULATION DE L'EUROPE APRES LA GUERRE. Le bilan démographique de l'Europe après la guerre x>rend déjà un aspect terrifiant. Vingt-cinq millions d'hommes ont pris les armes. Neuf millions sont déjà tués ou éclo-'pés; quand la deuxième année de la guerre se sera écoulée, les pertes de î'Europ> en vies humaines s'élèveront à 20 millions. Mais ce n'est là que 1e bilan militaire. La population civile accusera aussi un déchet notable, dû aux privations de toutes sortes. Partout le coefficient de natalité diminue. On compte 40,000 naissances de moins et 50,000 décès de plus en Angleterre, soit un déficit démographique de 90,000 unités en douze mois. A Paris, Londres, et Vienne, la situation est la même. . Aucune peste du Moyen-Age n'a fait de tels ravages. Après la guerre, l'Europe ne sera plus que " la petite Europe," avec une population à peine supérieure à celte qu'elle avait avant les guerres napoléoniennes. Et nous nous trouverons en "face des constations que voici : Deux femmes pour un homme; Plus de vieillards que de jeunes gens; Plus d'enfants que de travailleurs adultes; Plus d'infirmes que de valides; Des millions d'hommes à pourvoir d'un travail ou d'un emploi, tandis que des millions de femmes auront appris des professions masculines et gagné des salaires d'homme. Des millions de travailleurs qui auront pris l'habitude de toucher des salaires deux ou trois fois plus élevés qu'avant la guerre, et qui ne voudront pas entendre parler de diminution ; Raréfaction des stocks alimentaires à cause des étendues de territoire ravagées, et diminution de la production agricole; diminution de l'élevage; Renchérissement des frets et des importations; ralentissement des exportations, faute de navires. Et ne ce sont encore là que tes plus remarquables des problèmes que l'Europe aura à envisager. Beaucoup d'autres conséquences, encore secrètes, apparaîtront un jour, attestant l'immensité du désastre. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Lajbour Exchanges" (qui sont tes seules autorisées par 1c gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans tes industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile ; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans tes asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à 6, Catherine-street, Strand. BOCHIANA. Combien de fois nous l'a-t-on débitée (eôté boche) oertte phrase quelque peu mirlitonesque : " Notre avenir est sut la mer ! " Mais, alwrs, ô Boches! pourquoi votre flotte s'dbstine-t-eilte à moisir dans un canal? * * -X- Les Boahes ne cessent de répéter que l'ex-painsion est pour eux un besoin, une nécessité vitale. Et—contradiction !—les premières choses qu'ils exposent—eit perdent—ce sont: lo. leurs baiteaux; 2o. leurs colonies! * * * De plus petits verres; de plus petites saucisses; tout est réduit... Et i'on prétend que nous traversons une époque pleine de grandeur! Ainsi elaune pitoyablement un Boche qui commence à trouver qu'un peu moins de victoires et m peu plus de beurre sut son pain ferait mieux son affaire... Toute médaille—fut-eïïe ornée d'un côté do la plus fulgurante victoire boche—a son revers.* * * La "Gazette de Cologne," tout en insinuant que 1e blocus n'oblige les populations hoches qu'à de très légers inconvénients au point de vue de la nourriture (affirmation qui cadiremal avec l'intense irritation suscitée par 1e susdit blocus) s'attache hypocritement à mettre en relief que, si le 'blocus devait s'accentuer, les premières victimes seraient les pauvres bébés, les invalides et tes vieiilairds... Vous entendez d'ici le couplet contre les cruels, les féroces, les abominables ''Anglais." La Bochie ne s'est pourtant pas occupée des bébés, des invalides et des vieillards quand, sous prétexte de mater la France, elle a réduit Paris à la famine. La Bochie se préoccupe-t-e'le des bébés belges qu'elle fait mourir? Se préoccupe-t-el'le des bébés français dans tes provinces occupées? S'est-elle préoccupée des bébés polonais? Et des bébés serbes et arméniens? Quelle considération art-eile pour nos invalides, pour nos vieillards? La Bochie trouve tout naturel de faire le plus de mal possible aux autres et crie comme un régiment de putois quand elle se croit menacée... Laissons-la crier! * * * Dans un de ses télégrammes à l'empereur Nicolas (29 juillet 1914), 1e Kaiser dit: " L'Au-triche-Hongrie sait par expérience qu'on ne peut absolument pas se fier aux promesses de la Serbie tant qu'elles n'existent que sur le papieT." Et, dire qu'à ce moment l'honnête châtelain de Potsdam était résolu à violer la neutralité de la Belgique, garantie par un traité qui! avait juré d'observer. Heureusement, le monde entier aujourd'hui connaît la loyauté de la, Serbie et sait par expérience qu'on ne peut absolument pas se fier aux promesses boches "tant qu'elles n'existant que sur le papier." Dans le Livre-blanc officiellement publié en Bochie, 1e peuple serbe est représenté comme un ramassis de barbares et de criminels. Dams la proclamation que le Kaiser vient d'adresser au même peuple il 1e déclare "digne de la liberté." Serait-il indiscret de demander à quel moment la Bochie croit avoir dit la vérité? * * * Faisianit allusion à l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine, un ex-eliancelier boche, Le prince Bernhard von Bulow, écrit ingénument dans son livre " L'Allemagne impériale " : " En France, on ne comprend pas que ce qui semble être, de notre part, l'inéxorable brutalité d'un conquérant, n'est, en somme, que la réalisation d'une nécessité nationale." C'est exact. En France on ne comprend pas cela. Est-elle bornée, cette pauvre France ! La Bochie lui a volé deux provinces et elle se permet de n'être pas satisfaite ! ElSe ne parvient pas à comprendre que, lorsque la Bochie estime qu'elle en a besoin, elle a 1e droit de voler des territoires aux autres nations. * * * Les Belges sont, sous ce rapport, aussi bornés que les Français. Victimes de cette même théorie boche que tout doit céder devant ce que la Bochie prétend—à tort ou à raison— être une nécessité pour elle, ils partagent fermement l'avis de la France. Comme élie., les Belges ne comprennent pas. Jamais tes Belges ne comprendront. Et jamais, non plus, ils n'oublieront ! * * * L'étrange psychologie de la Bochie se revèle dans la phrase de l'ex-chancelier. Dans tous ses actes, la Bochie ne voit jamais que son propre intérêt. Tant pis si cela blesse tes intérêts des autres ! La Bochie est incapable de comprendre que la liberté a comme limite intangible la liberté des autres. * * * Le même prince von Bulow affirme que la Bochie a toujours su mettre elle-même une limite à ses entreprises et n'a jamais attendu " que l'épuisement de ses ressources nationales l'oblige à s'arrêter." Il n'y apparaît pas maintenant. * * * Le même encore avoue: "Nous ne sommes pas un peuple politique." On s'en aperçoit bien. * * * Une autre lumière boche, Herr Ballin, directeur-général d'une compagnie qui possède de nombreux navires qui ne peuvent plus navi-navi-naviguer, affectait ues airs de crâne assurance au début des hostilités. Depuis, il a réfléchi. Avec les "coloniaux," les "maritimes " boches écopèrent les premiers. Plus que les autres, ils sentent douloureusement la morsure du molosse anglais qui, loin de se fatiguer, serre chaque jour tes dents avec une ardeur nouvelle. Aussi, écoutez les actuelles réflexions de Herr Ballin : " Une fois de plus, Christmas, la fête d'amour, approche et tes peuples européens 'sont encore engagés dans la plus horrible et la plus stupide guerre que le monde ait jamais vue—engagés dans l'œuvre lamentable de réduire ce vieil et beau continent à un monceau de Tuines au bénéfice des peuples d'outre-mer et à la joie de la race jaune." A qui la faute, Herr Ballin? * * * "Guerre stupide!" Herr Ballin dixit... parce qu'elle a mal tourné pour l'Allemagne qui a vu tous ses projets tomber à l'eau. Guillaume II en entendra bien d'autres! NOUVELLES DU PAYS. M. J. De Vos, bourgmestre d'Anvers, a fait afficher la proclamation suivante:— " Sur l'ordre des autorités allemandes, il est rappelé à la population que toute perturbation dans te service téléphonique et télégraphique des chemins de feT, du fait de fils coupés, de câbles, de poteaux ou autre matériel endommagés, sera sévèrement punie." * * * Deux nouveaux arrêtés viennent de voir le jour. L'un ordonne à toutes tes personnes qui détiennent en cave plus de 50 kilos de pommes de terre, d'en faire la déclaration à l'administration communale de leur résidence, sous peine d'une amende pouvant aller jusqu'à 40,000 marks. L'autre arrêté fixe les prix maxima du beurre. Celui-ci ne pourra plus être vendu en gros que comme suit:— Beurre doux première qualité (maximum 18 p. c. d'eau), 5 fr.— Id. 2e qualité (maximum 18 à 50 p. c. d'eau), 3 fr.— Beurre salé première qualité, 4 fr. 80. — Id. 2e. qualité, 2 fr. 80. * * # Le port et l'Escaut restent délaissés. Dans les hangars il y a encore quantité de marchandises surveillées par des soldats allemands. Parmi ces marchandises, il y en a dont 1e propriétaire est resté inconnu, ce qui donnera lieu à beaucoup de difficultés plus tard. Tout ce qui avait quelque valeur aux yeux des boches, tel que bois, métaux et minerais, huiles, céréales, saindoux, etc., a évidemment été enlevé. Les tanks à pétrole du Sud sont autant que possible réparés et rendus utilisables par les boches. * * * Le Comité provincial anversois de secours et d'alimentation enverra, à l'occasion du nou-vel-an. un nouvel uniforme, du linge et des friandises aux prisonniers belges de la province d'Anvers, internés en Allemagne. # * # Les cours de l'Academie des Beaux-Arts de Bruxelles ont été bien fréquentés cette année. En effet, 704 élèvès suivent tes cours, alors que l'année passée on ne comptait que 409 inscriptions. Le conseil communal à eu beaucoup de peine à placer tous ces élèves, car neuf professeurs ont quitté 1e pays, et 1e directeur, M. Horta, a prolongé son voyage à l'étranger pour un temps indéterminé. Pourtant, tous tes cours ont pu être confiés à des professeurs expérimentés. • * * # Voici la liste de quelques communes belges qui, récemment, durent hospitaliser de nouvelles garnisons allemandes:— Bierges, 300 artilleurs; Bonlez^ 100 artilleurs; Rixensart, plus de 300 hommes (infanterie et cavalerie); La Hulpe, 178 télégraphistes; Limai, 400 pontonniers; Corbais, 200 fantassins; Chaumont-Gistoux, 120 artilleurs; Ottignies, 1000 fantassins, avec nombreux matériel en mauvais état; Biez, 80 cavaliers; Corroy-le-Grand, 300 hommes (cavalerie et infanterie); Gottechain, 150 cavaliers; Bla-mont, Nethen, et Bossut, 100 fantassins; Hamme-Mille, 250 cavaliers. La ville de Wavre dut héberger 600 hommes avec matériel. * * * Cinq mille kilos de tabac, 70,000 cigares, et une grande quantité de cigarettes et de cacao, venant de la Hollande, sont passés par tes bureaux de la douane, à destination de la zone des étapes de Bruges. Le tout fut examiné minutieusement par la douane hollandaise et par les soldats avant de passer la frontière. Le " Vaderland," de La Haye, qui rapporte ce fait, ajoute:—"Il est singulier que la douane belge de Middèlbourg ne reqtiiert pas des droits pour le tabac importé, alors que cela se pratique d'ans tes autres bureaux belges." * * * M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a adressé à quelqu'un la lettre suivante:— Forteresse de Celle, Hanovre, 12 décembre. Cher Monsieur,—Votre lettre aimable m'a été remise à ma nouvelle résidence, à laquelle je suis arrivé le 27 novembre, après quelques vicissitudes. Ce changement a été pour moi appréciable, et j'en avais grand besoin. Merci pour votre sympathie, etc. * - * * A Deinjjj^, on a arrêté, sous prétexte d'espionnage, ~!M Liebaert, industriel, et deux de ses employés. % * * Le gouverneur général provisoire de Belgique, von Bissing, a ordonné que toutes les graisses de mouton et de bœuf, sauf la graisse de rognons, soient envoyées directement des abattoirs au dépôt central des huiles de Bruxelles. Tout le carbure de calcium devra être porté au même dépôt avant le 31 décembre. Toute désobéissance à cet ordre sera punie d'une forte amende ou de trois mois de prison. LES SOCIALISTES DU KAISER. A l'intervention du bureau du parti socialiste allemand, 1e citoyen Kamiel Huysmans, député de Bruxelles, vient d'être gracieusement autorisé par la " Kommandantur " de Bruxelles de séjourner à La Haye avec sa femme et ses enfants. L1 a reçu—sans aucuns frais—un passeport en bonne et due forme, et toutes les facilités désirables lui ont été accordées pour qu'il pût gagner sans encombre la Hollande, où 1e Bureau socialiste international, dont 1e citoyen Kamiel est la secrétaire, vient d'être transféré. Résultat? Le " Volk," organe officiel du parti socialiste hollandais, nous l'annonce. Il fait part à ses lecteurs que deux socialistes allemands, tes citoyens Ebert et Scheidemann, et un socialiste espagnol (?) se sont rencontrés à La Haye. Le but de l'arrivée de ces deux socialiste's allemands était exclusivement (sic) d' "éclairer" le bureau de l'Internationale au sujet de la signification des déclarations qui ont été faites au Reichstag au nom de la faction socialiste, au cours de ces dernières semaines. Et la " minorité " qui a refusé de voter tes nouveaux crédits de la guerre, qu'en fait on? LA CONSCIENCE ALLEMANDE. L'EVANGILE DE L'ORGUEIL. Le bon Dieu ne se s-erait jamais donné tant de peine pour notre patrie allemande s'il ne nous réservait, pas une grande destinee. Nous sommes le sel de la terre... Dieu nous a faits pour civiliser le monde. (Extrait du discours de Guillaume II partant pouT langer—1906). L/Orgueil est la " vertu " par excellence du Mauvais. C'est aussi 1e mal qui dévore l'Aile^ magne. Ce rapprochement nous suffit. Les chrétiens savent que l'Orgueil est la source de maux innombrables. Les gens d'esprit haussent tes épaules à la prétention des Allemands d'être le " se! de la terre." Voit-on l'effet grotesque de pareille doctrine sur un peuple généralement mal doué et qui ne tire sa supériorité apparente que du développement extrême de l'Etatisme? Quiconque a vécu en Allemagne, quiconque a été en rapport avec tes Allemands sait que cet Orgueil incommensurable instillé par l'école dans 1e cerveau malléable de touii bon Allemand y produit tes effets tes plus déconcertants. Le charcutier du coin de îa Frederichstrasse se croit le plus sérieusement. du monde un surhomme. Son Kaiser le lui a dit, comme le pasteur, comme le philosophe. Rien au monde ne vaut l'Allemagne, rien n'égale le produit allemand; Il nous souvient avoir été interpellé un jour dans 1e train qui nous conduisait à Hambourg ' par un Allemand qui, tout de go, sans l'ombre d'une hésitation, nous déclara que nous allions découvrir dans Hambourg une ville plus belle que Paris. Comme nous nous étonnions devant pareille affirmation et que nous faisions remarquer que Paris possédait des places, des boulevards, des jardifis, des parcs splendides, il s'écria:— Oui, peut-être, mais tout cela est vieux et sale. A Hambourg tout est beau, parce que tout est " moderne." Il faudrait entendre la façon dont ce " moderne " fut dit. L'emphase en marquait toute la signification prétentieuse. On y sentait tout l'orgueil allemand, toute la prétention à ériger sur les débris de la tradition, des vestiges et des étapes de la civilisation quelque chose qui serait neuf, qui n'appartiendrait qu'à l'Allemagne. La Kultur et 1e modernisme en art, en religion, tout cela se tient étroitement. Nous avons vu se manifester l'orgueil effroyable de l'Allemagne dans les monuments du Bismarck de Hambourg et de la bataille des nations à Leipzig. Tout ceâia aussi bien que les écrits des penseurs et des éducateurs allemands prédisaient avec certitude la guerre d'aujourd'hui. Il suffisait de regarder et d'écouter. C'est ee que nous n'avons pas voulu faire. " Ne pai-lez pas de ' terre de mes pères,' dit Nietzsche: notre barque doit gouverner pour la terre de nos fils. O mes frères! Je vous consacre et vous conduis à une nouvelle noblesse ; vous serez pour moi les auteurs, tes dresseurs et 1e semeurs de la Tace future." Ce langage mystico-orgueilleux n'est pas seulement tenu par les philosophes allemands de la dernière génération. Il a été tenu par l'école dés historiens dont Treitsche est l'ori-gina-teur.Tout cela au lieu de noms sembler dangereux à l'extrême nous a paru profondément ridicule. Notre tort encore une fois est de ne pas nous en être inquiétés. Car l'Orgueil appuyé sur la Force, sur une force telle que l'armée allemande organisée à la perfection, devait désirer ardemment un conflit qrti assurerait enfin à l'Allemagne la promesse de Dieu. Car nous savons que si Dieu est aux côtés de quelqu'un sur cette terre c'est avec le Kaiser. Ce dernier n'a pas manqué de nous le dire et de nous te répéter. " En avant avec Dieu, car Dieu sera avec nous comme il était avec nos pères" (proclamation de Guillaume II à. ses peuples, 7 août 1914. Edition spéciale du " Moniteur de l'Empire.") Le Kaiser ne s'arrêtera pas là. Il amplifiera ce thème et dans sa proclamation à son armée de l'Est il dira:— " Rappelez-vous que vous êtes le peuple élu ! Ij'esprit du Seigneur est descendu sur moi,... Je suis l'instrument du Très-Haut. Je suis son glaive, son représentant." Est-ce cet abus blasphématoire qui a séduit des chrétiens, des catholiques, des prêfares mêmes, et leur a fait voir dans l'Allemagne 1e sauveur du Christianisme? Pour ceux qui ne mêlent pas les questions de Foi et d'esprit de domination, ce langage de Guillaume II. aussi bien que celui de Erz-berger, chef du Centre catholique, aussi bien que celui de pasteuTs t.éls que Loebel et Phi-lippi, aussi bien que celui du professeur Rhei-nold, ce langage, disons-nous, est un langage blasphématoire. Il est l'expression d'un Orgueil insensé expliquant la fureur sanguinaire dont l'Allemagne est saisie en ce moment.C'est cet orgueil qui fera dire à Thomas Mann, dans ces " Pensées de guerre " (" Neue Rundschau," novembre 1914) : " La Kultur est une organisation spirituelle du monde qui n'exclut pas la sauvagerie sanglante. Elle sublimise le Démonique. Elle est au-dessus de la morale, de la raison, de la science." Y sommes-nous? Elle sublimise 1e Démonique. Ici, c'est nettement l'Orgueil eatanique qui parle. C'est pourquoi nous avons raison de dire que la conscience catholique est troublée par la constatation de certains faits. Ceux qui pensent comme nous savent ce que cela veut dire. Ils savent que l'Allemagne dévorée d'une ambition sanis nom a mis tout en œuvre pour arriver à ses fins. Elle s'est servie du catholicisme comme du socialisme et son influence fut grande sur des représentants de l'un et de l'autre. En Belgique, particulièrement, on exploita tes fautes du gouvernement français dans la question religieuse pour confondre le peuple catholique français et son gouvernement. On condamna même la langue française au nom de la morale chrétienne et par l'effet du contraste on nous fit tourner nos regards vers la "pieuse" Allemagne dévorée de modernisme, travaillée par tes théories monistes du docteur Iiaeckel, vers l'Allemagne dont l'Empereur a dit que le "but de sa vie était la destruction de l'Eglise catholique." Voyons encore une fois l'œuvre démonique accomplie ici, l'esprit malin inspirateur de ECHOS. A la Légation de Belgique. M. Chartes Maskens, premier secrétaire de la légation de Belgique à Washington, a été nommé secrétaire de la légation à Londres. Au Club Albert de Tunbridge We is. A l'occasion du Nouvel-An, 1e comité du Olub Albert a l'honneur d'inviter tous tes Belges résidant à Tunbridge Wells et ses environs au concert qui aura lieu en son local, 32, Calveriey-road, samedi prochain, 1er janvier 1916, à 3 heures. Les combattants reformes a Birmingham. Comme nous l'avons annoncé, dimanche ç> janvier prochain, aura lieu l'inauguration de" la section de Birmingham de l'Association des combattants réformés. M. Emile.Royer, député, et M. Charles Goe-bel prenderont la parole au cours de cette réunion, organisée par la Belgian Workmen's Association, qui fêteTa ce jour-là, son premier anniversaire. Cercle Royal Union Dramatique d'Anvers. La direction du grand cercle anveTsois ayant envoyé à Sa Majesté le Roi Albert un télégramme à l'occasion de la Noël .et du renouvellement de l'an, vient de recevoir la réponse suivante :— M. William Baruh, Glycine House, H Court, Leurs Majestés, ' très sensibles aux sentiments patriotiques dont vous vous êtes.fait l'aiimabie interprète, me chargent de txans-'. mettre aux membres du cercle leurs vifs remerciements. GENERAL BIEBUYCK, Aide-de-camp. MONITEUR BELGE DES 13, 19, 20, 21, 22, 23 ET 24 DECEMBRE, (Suite et fin.) SERVICE DE LA SURETE MILITAIRE. Par axrêfcé ministériel du 31 octobre 1915, M. Vandcnberg;, Emile, inspecteur de la Sûreté militaire belge, pour la duré» de la guerre, est déchargé de ses fonctions. NOTARIAT. Par arrêté royal du 18 décembre 1915, M. Boucquey, Joseph, candidat notaire et juge suppléant à la Justice d» .paix du cant-on de Poperinghe, est nommé notaire à cette résidence en remplacement de son père, démissionnaire. CONSULATS. Par un arrêté royal en date du 10 décembre 1915, M, Douliin (L.) a été nommé vice-consul de Belgique à Brosbane. Par un arrêté royal en date du 15 décembre 1915, démis; sion honorable de ses fonctions a été accordée à M. Pun (R.-A.), consul de Belgique à Civita Vecchia. Par un arrêté royal en date du 20 décembre 1915. démission honorable de ses fonctions a été accordée à M. Rhol (Ch.), consul de Belgique à Caracas. UNION POSTAEE UNIVERSELLE. Les Etats Malais non fédérés de Kedah et de Kelantan (y compris l'Etat de Perlis, qui relève de l'Etat de Kedah en ce qui concerne le service pastel) ainsi que 1 Etat de Brunei, ont adhéré à la Convention postale universelle, signée à R-ome le 26 mai 1906. L'Etat de Kedah a également adhéré à 1 arrangement concernant l'échange des lettres et des boîtes arec valeur déclarée. Toutefois la participation" à cet arrangement sera limitée à l'échange des lettres avec valeur déclarée. Ces adhésions sortiront leurs effets le 1er janvier 1916. ADMINISTRATION DE LA MARINE. Par arrêté du 31 août: La démission présentée par M. Moreau, L.-J., de son emploi de commis-chef à l'Administration de la Marine, est acceptée. , * Notre Minière des Chemins de fer, Marine, Postes ci Télégraphes est chargé de l'exécution du présent arrête. ACTIONS D'ECLAT. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de la Couronne: Le lieutenant d'artillerie Vandenput, F.; le sous lieu tenant? .d'infanterie Jcris, M.; l'officier auxiliaire d infanterie Pedudzy, E. ; le médecin auxiliaire De Backer, Jr. ; le caporal" d'infanterie Boterdael, C. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Leopold IIT L'officier auxiliaire d'infanterie Dewilde, A.; le mare* chai des logis d'artillerie Vearriest, I. . Les caporaux d'infanterie: Peire, A.; Burvenicn, u.; le caporal Szafrenski, L., et le soldat Dodoux, O. Les soldats d'infanterie: Pennequin, E.; Sanglier, K.» Cosyns, O. Jyes canonniers: Van Autreve, A., et G il lis. A. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Leopold II ' L'adjudant d'artillerie Ros-seels, G. Les sergents d'infanterie: Knaepen, J. ; Velge, L.; Rademaekers, C., et Leroy, II.; Warzée, L. ; Rom mens, V.; Devaux, P.; le maréchal des logis d'artillerie Massart, J.; le brigadier de cavalerie Lermusiaux. R. ; les brigadiers d'artillerie Decorte, L., et Ledoseray, N. " Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold II: M. Verschelden, J., aumônier; le médecin^ adjoint Fron-ville, G.: le premier sergent d'infanterie Nopens. E.; les soldats d'infanterie Orlans, S.; Paupière, C.; Do Mezel, D.; et Dubie, P. Sont, nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold II.: L'Adjudant d'infanterie Renson; le 1er sergent d'infanterie Coustry, C. Le.? sergents d'infanterie: Mevcehs, .T.; Pquillpn, M. Le maréchal des logis d'artillerie Schoopbaert, R. _ Le sergent du génie Desœr ,T. Les caporaux d'infanterie: Fastré, G.; «Tovis, P.: le clairon De Baets, C. Les soldats de l'infanterie: Sieuw, J. et Desmet, C. ; Mergnv, P-.;. Dauiem. H.; le soldat <i'artillerie Hermau, M. 3>s soldai du génie: Meersmars, A,, et Maes, C.; Deltour, J : les brancardiers Jacques, L. et Piette, J. ; lo soldat du génie Lovinfosse, B. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de Léopold II.: L'adjudant d'artillerie Druysens, J.; le premier sergent d'hilantene Mandeviile. J.; le caooral d'infanterie Massart, A.: le caporal du génie Tournav. Ri; le soldat d'infanterie Tuytens, M'.; les brancardiers: Van Wayenberg, II.; Snols, J. Le brigadier Lapierre est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold II. Sont encore nommés chevaliers du même ordre: L'adîudanfc Bacquaerf. R.; le p^mier maréchal des logis Strengs. P. La décoration militaire de 2e classe (art. 4) est décernée! Aux sergents d'infanterie Van Der Meylen. A., et Va i Malleghem, P.; au brigadier d'artillerie Rogge, L. Aux soldats d'infanterie: Van Iseghem. C. et Debert, M.; Lcepe:". G.; B^rlaimont. N.; Hautem, M.; Daenens. L ; le brigadier d'artillerie De Cree. A. Les soldats d'infanterie: Vlaeminclc, R., et SchaeleTiK. O.; Berco, B.; Louis, E.; Van de Von, P ; le soldat d'artillerie Lousberg, A. Les soldats du génie: Cornu, A.t Verburght, H. La déeoration militaire de 2e classe (art. 4) est décernes au maréchal des losris Lefever, A., préqnalifié. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décernée aux soldats d'infanterie Rega, A , et Schockaort, P.; au maréchal des logis d'artillerie Lefebvre, P., et au brigadier d'artillerie Caniaux, A.; au brigadier d'artillerie Ge^r-kens, H.; au caporal Huppers. L.; au caporal d'infanterie Thist^-don. M.; au canoral d'infanterie Reggers, L.; aux soldats d'infanterie Frédéric. 71., Clément, R., et Desmet, C. ; Westrelain. C.; Wiliart, A.; Derom, F.; aux canonniers Grenier; Kennof, C. l'orgueil à l'œuvre et demandons-nous: pourquoi des représentants de notre religion ont mis un tel zèle à rabaisser à nos yeux la France, fille aînée de l'Eglise, grande et zéléa propagatrice de la Foi à travers le monde? Ceci fera l'objet d'un prochain article. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, R.v.p. Prière de s'adresser directement a nos bureaux, 104, Shoo» lane, au premier. MLLE R. SPOEî^DERS voudrait-elle veç.ir au bureau vendredi avant deux heures? A SiSOCIATION Dis COMBATTANTS Fjf- J~\. FORMES.—Le Secrétaire Général de l'Association dea Combattants Réformés détient une excellente place pour i n ménage de soldat réformé, cuisinière et domestique; £3 à £4 par moib, nourris et logés.—S'adresser de suite à M. Charles Goe'oel, Belgian Offices, Hôtel Cecil, Strand, London, W.C. . (COUTURIERE demandée, pour dirigier un J petit atelier.—S'adresser avec réiérenoes à Madame B., J4, _Priory-road, Kilburn. DENTISTEY.—VICTOR CÔTÏLS, d'Anvers (rue Ouellin).—Consultations tour les jours de 2.30 à 6 heures.—Oxford-street 351. Téléphone, 2782 Mayfair. DLLE belge, bonne éducation, parlant bien français, connaissant couture, dema.nde place darae ci® compagnie.—S. V. S., Ospringe House, Sherborne^ Dorset. O ^"demande dâïïs famille belge une femme.d« ehapibre sachant très bien coudre; bonnes références exigées.—Ecrire: G. G., bureau du journal. Wlï 'HARD "LÂ'UR Y.SSFA. infanterie A.330, JaJti armée belge, demande une marraine.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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