La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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10 November 1917
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s.n. 1917, 10 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q814m92g7d/
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LA MÉTROPOLE ONEItPENNY -okt: Cinq CEirna» JOIXAHDB: VUF CKHT ÏOHTIHEHTI DIX CEHTIMSS PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telephoae : Holbern 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 2 4h ANNEE SAMEDI 10 NOVEMBRE 1917 No. 314 LA GRANDE GUERRE Le coup, d'état de Pétrograde Paix immédiate et démocratique Que fera Kerensky ? Nous avons publié hier, ' en dernière | heure, les premières nouvelles du soulèvement, à main armée, des maximalistes I de Pétrograde, qui se sont emparés'des rênes du pouvoir et ont déclaré déchu 'l'ancien gouvernement provisoire. Les 'maximalistes se sont rendu maîtres de plusieurs bâtiments, dont la Banque ^d'Etat, ainsi que du Palais Marie, qui fut |capturé, malgré une défense énergique par les troupes de Junta, après un bombardement par les canons du croiseur liurora et une attaque en règle par les troupes du Soviet. Dans le Palais Mairie, qui a servi aux délibérations du pré-parlement, actuellement dissous, se trouvaient les ex-ministres Konovaloff, Kisch-kin, Tereschenko, Malantovich, Nikitin et autres qui ont été tous arrêtés par le Comité révolutionnaire. M. Kerensky, [premier ministre et généralissime, a pu |s'échapper, paraît-il, et, suivant les uns, : se serait rendu à Moscou où il s'efforcera de reconstituer le gouvernement provisoire; suivant les autres, il serait en îroute pour le front, à la rencontre des troupes qui marchent sur Pétrograde. Le Comité révolutionnaire a publié une [quantité de proclamations. Les unes se rapportent au programme du nouveau gouvernement, dont les points princi-ipaux, comme nous avons dit, sont la [proposition d'un armistice aux belligérants, suivi d'une paix démocratique et juste, partage des terres entre les paysans, solution de la crise économique et [convocation de la Constituante; les autres déclarent que tout pouvoir émane [des Soviets, que la peine de mort, rétablie au front par Kerensky, est abolie, que la liberté complète de propagande politique au front est rétablie et que tou-|te complicité avec Kerensky sera punie ;comme un acte de haute trahison. Un congrès général des Soviets de toutes les parts de la Russie s'est ouvert le 1 novembre à minuit en présence de jfe délégués, dit une dépêche de l'Agence télégraphique officielle, qui, comme m sait, est entre les mains des révolutionnaires et dont les nouvelles sont donc sujettes à caution; le président provisoire. M. Dan, fit remarquer que le moment "'était pas choisi pour faire des discours Politiques et proposa au Congrès d'élire les membres du bureau. Quatorze maximalistes" ou Bolsheviks) furent élus, comprenant Lénine (dont le nom véritable est "Zederblum"), Zinovieff ("Apfel-Ibaum") et Trotzky ("Bronstein") et sept socialistes révolutionnaires. Le Congrès adopta ensuite un ordre du jour dont tes [Points principaux étaient : l'organisation du gouvernement, la paix et la guerre, et l'Assemblée constituante. Une délégation fut nommée pour ouvrir des négocions avec d'autres organisations réactionnaires et démocratiques en vue " adopter des mesures pour empêcher les ''pressions sanglantes qui ont commen-c'' Après quoi, M. Lénine (Zederblum) Prononça un discours dans lequel il fit Assortir les trois grands problèmes auxquels la Russie doit faire face et que r°us avons cités plus haut. L'assemblée 'dopta une motion exprimant le vœu que ■s problèmes soient résolus le plus rapi-ement possible- A la fin de la séance, *s représentants de la minorité social-socratique minimaliste du Soviet lu-'ent une déclaration disant que le parti ^approuvait le "coup d'Etat" et se diraient du Soviet de Pétrograde. \ la légation russe de Londres, on est !ans nouvelles de Pétrograde, où l'on considère d'ailleurs qu'il faut se méfier fs nouvelles qui sont transmises par des Personnes intéressées. Le chargé d'af-a'res russe a déclaré qu'il faut se rap-7er que la garnison de Pétrograde <st pas toute la Russie. | P°ur se rendre compte de la suite des ^ nements qui ont abouti à cette espèce ' contre-révolution, il faut remonter x circonstances qui ont conduit à la p'Jominance de l'influence des maxima-ls,Cs au Soviet de Pétrograde. Les Bol- I «-heviks ou maximalistes, sous la conduite de Lénine (Zederblum), un propagandiste rentré en Russie sous les auspices de l'Allemagne, avaient depuis longtemps fait de l'agitation en faveur d'une paix séparée et avaient systématiquement endoctriné les masses ignorantes et les soldats démoralisés de Pétrograde dans l'idée que la paix amènerait une solution de la crise du pain et permettrait aux paysans de reprendre les terres. En juillet dernier, au moment où les armées russes avaient repris une offensive à Tarnopol, les Bolsheviks organisèrent une révolte à Pétrograde et leurs agents dans le service de la télégraphie sans fil avaient faussé les faits et fait croire aux soldats que les maximalistes étaient maîtres du gouvernement et que la guerre était finie. Des divisions ouvrirent leur front à l'ennemi et les armées russes battirent en retraite dans une panique. C'est alors que le général Korniloff prit le haut commandement, introduisit la peine de mort et sauva les armées et toute la Russiç du Sud de l'invasion ennemie. M. Kerensky temporisa devant les demandes de mesures énergiques faites par Korniloff, ainsi que devant la faction extrémiste des Bolsheviks. Il réunit un congrès à Moscou, où il essaya de mettre d'accord tous les éléments discordants. Au mois de septembre, une autre révolte se prépara. M. Kerensky fit appel à Korniloff et en même temps il négocia avec les Bolsheviks et les autorisa à armer une bande de 40.000 ouvriers, qui, dévouée corps et âme au Soviet, a probablement joué un rôle important dans les événements actuels. Après la répudiation de Korniloff dans des circonstances qui sont encore présentes à la mémoire de tous, vint la proclamation de la république en dépit du serment pris par le gouvernement provisoire de ne pas modifier les statuts du pays avant la réunion de la Constituante. Là-dessus fut réunie la Conférence démocratique et un soi-disant pré-parlement dont les éléments modérés furent exclus. Entre temps, l'influence des maximalistes grandissait et M. Kerensky, avec plusieurs autres, se retira avec éclat du Soviet. Au début de la révolution, le gouvernement provisoire avait été forcé par le Soviet de formuler ses buts de guerre en conformité avec la théorie : "ni annexions ni indemnités". L'échec d'une conférence des socialistes des pays belligérants en vue d'une paix "démocratique" ne découragea pas les Bolsheviks, qui continuèrent leur propagande contre la guerre. C'est, sans doute, sous la pression de ces milieux que M. Kerensky déclara, il a quelques jours, que "la Russie était épuisée". Mais ses concessions réitérées ne satisfirent guère les extrémistes et, entre temps, la crise des vivres était devenue de plus en plus aiguë. La mesure déborda quand Kerensky révoqua le ministre de la Guerre qu'il accusait d'être comparse avec les maximalistes. Le départ du ministre de la Guerre rendit la tâche plus facile aux maximalistes de s'emparer du gouvernement. On ne sait encore quel effet produira le coup d'Etat sur les troupes du front. Le Soviet lui-même est affaibli par le départ de la minorité et il n'est pas du tout certain que les organisations révolutionnaires et comités au front dans le pays se soumettront à l'autorité des Bolsheviks de Pétrograde et de Kronstadt. En outre, on peut douter que les Bolsheviks aient assez d'autorité pour négocier une paix séparée. Le peuple, malgré son ignorance, doit se rendre compte qu'une paix en ce moment signifierait l'esclavage à l'Allemagne. Suivant les nouvelles reçues à Londres M. Kerensky était au courant de ce qui se tramait et avait contemplé le transfert du gouvernement à Moscou. Ses amis croient qu'il s'unira à tous les éléments modérés contre les anarchistes et qu'il essayera de se rallier les cosaques et au- ' très troupes non encore atteintes du vi- ! Le baron Falloa — On lit dans le Belgisch Dagblad (1er novembre) : "Son Excellence le baron Fallon, ministre de Belgique à la Cour des Pays-Bas, appelé depuis plusieurs mois pour négocier avec le gouvernement belge au sujet d'affaires touchant le personnel de la légation et des consulats, est parti pour le Havre. o—o Un état juif en Palestine Déclaration de la Grande-Bretagne M. Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères, a envoyé à Lord Rotschild une lettre officielle contenant la déclaration suivante du gouvernement, approuvée par le Cabinet, exprimant pour la première fois la sympathie de l'Angleterre pour les aspirations sionistes : "Le gouvernement de Sa Majesté considère avec faveur l'établissement en Palestine d'une patrie nationale pour le peuple juif et fera de tout son mieux pour faciliter l'obtention de cet objet. Il est nettement entendu que rien ne sera fait qui pourrait porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non juives existant en Palestine, ou aux droits et au statut politique dont jouissent les Juifs dans tout autre pays." Cette déclaration est accueillie avec enthousiasme par les Juifs en Angleterre. La Jewish Chronicle la qualifie de "triomphe juif". La restauration de la nation israélite, sous les auspices de la Grande-Bretagne, renferme des possibilités considérables au point de vue européen. Elle tend aussi à soustraire le sionisme à de fortes influences allemandes. Enfin, elle intéresse grandement la sécurité de l'Egypte et de l'Afrique du Nord. On sait que le Pape s'est déclaré favorable à cette solution- Berlin et M. Briand Amsterdam, 7 novembre.— D'après un télégramme de Berlin, la Gazette générale de l'Allemagne du Nord (officieux) qualifie de fable la nouvelle publiée dans la presse anglaise d'après quoi le gouvernement allemand aurait invité M. Briand à se rendre en Suisse pour s'y rencontrer avec le prince de Biilow ou le chancelier impérial et que le gouvernement allemand offrit de céder l'Àlsace-Lorraine.— Reu-ter.o—o La "Hamburg-Amerika" à New-York New-York, 8 octobre.— Les bureaux de la Hamburg-Amerika Linie opt été saisis aujourd'hui sur l'ordre du gardien fédéral des propriétés ennemies. M. Ju-lius Meyer, le directeur américain de la ligne, et environ 70 employés reçurent l'ordre de vider les lieux sur l'heure.— Reuter. o—o — Le prix Nobel de la littérature sera partagé cette année entre deux écrivains danois Karl Gjellerup et Henrik Pontoppidan. — Le département de l'Agriculture à Washington estime la récolte du blé à 3 milliards 191 millions 083.000 de bushels, soit la plus forte récolte dans l'histoire. La récolte des pommes de terre est également la plus grande : 43g millions 686.000 bushels. rus maximaliste. Dans les milieux russes de Londres, on estime que si une guerre civile est inévitable, il vaut mieux qu'elle se produise maintenant. Du front russe, il n'y a pas de communiqué.E11 Italie, la retraite vers la Livenza continue, malgré la pression ennemie; le gros des'unités s'est retiré sans être molesté par l'ennemi. Suivant le communiqué de Berlin, les troupes italiennes qui résistaient encore sur le Tagliamento moyen, entre Tolmez-zo et Gemona, et sur le Monte S. Simeo-ne, ont été efflanquées et capturées au nombre de 17.000 avec 80 canons. Sur le Livenza, les Austro-Allemands auraient forcé les passages et rejeté nos alliés vers l'ouest- Le nombre total des prisonniers serait de 250.000 et celui des canons de 2.300. Le Brésil avec les Alliés Voici le texte de la proclamation que le président de la République des Etats-Unis du Brésil vient de lancer et qui a été adressée à tous les présidents de l'Union : " J'ai été contraint de reconnaître l'état de guerre que je n'ai pas voulu et qu'après avoir observé une neutralité modèle, j'ai été forcé d'accepter, en présence des graves attentats contre notre drapeau, pratiqués par le gouvernement allemand. Le Brésil y est entré pour défendie des droits sacrés, en se plaçant aux côtés des peuples qui, depuis trois ans, se battent pour les conquêtes de la civilisation et pour les droits de l'humanité. Il a déjà accompli des actes de franche belligérance, d'accord avec les délibérations du pouvoir législatif. " La paix a été l'aspiration permanente de notre-pays. Elle a été de tous les temps l'idéal de la nation, élevée dans les principes du travail pacifique, du progrès, de l'ordre, du respect des droits d'autrui, depuis les premiers jours de son indépendance. " Notre action internationale ne s'est jamais exercée au détriment de qui que ce soit. Notre ligne de frontière, si étendue, a été fixée par de-, accords où par l'arbitrage. Aucun pays n'offre, comme le nôtre, une pratique aussi constante de cette ressource admirable de l'arbitrage pour la solution de litiges internationaux. Nous n'avons jamais fait de guerre de conquête et le caractère de notre peuple a montré, par de longues années d'une vie laborieuse, que nous ne sommes pas mus par d'autres desseins que ceux de la paix et du travail. " Entré dans la guerre, où d'autres peuples ont déjà donné le meilleur de leur sang et de leurs ressources, le Brésil connaît tous les sacrifices qu'il est appelé à faire; il les regarde en face sans hésitation. Le gouvernement n'a pas besoin de changer sa règle de conduite. Dans tous les Etats du Brésil, depuis le littoral jusqu'aux confins intérieurs, chaque Brésilien remplira son devoir comme il a toujours été entendu et comme il entend le remplir dans la lutte sanglante dont les surprises déjouent chaque jour les calculs les plus avisés. La leçon qu'elle présente nous montre des exemples et des situations qu'il convient de ne pas né- ' gliger. Il faut que toutes divergences intérieures disparaissent et que la nation apparaisse une et indivisible en face de l'agresseur. C'est pourquoi le gouvernement recommande et attend de toute la République la plus grande soumission à ses décisions. La presse, dont le patriotisme ne s'est jamais démenti aux heures graves, devra se dispenser des discussions inopportunes. " Que toute notre attention soit portée vers les menées de l'espionnage, qui prend toutes les formes. Que toutes les bouches se taisent quand il s'agit de l'intérêt national." • • • L'exploitation par les Allemands des charbonnages de la Belgique occupée Feu le général von Bissing, de son vivant gouverneur de Belgique occupée, dans le "mémoire " politique et militaire qui fut publié après sa mort, en mai 1917, simultanément par la revue pangermaniste Das Grôssere Deutschland et par la Bergisch Markische Zeitung, et qui fit tant de bruit parce qu'il dénonçait les vrais desseins de l'Allemagne sur la Belgique, écrivait entre autres révélations : " L'importance immédiate de la région industrielle belge pour la conduite de la guerre n'épuise pas l'intérêt qu'elle présente pour nous. Sans le charbon, que serait devenue notre politique d'échange avec la Hollande et les pays nordiques? Les 23 millions de tonnes annuellement extraites du bassin houiller belge nous ont donné sur le continent un monopole qui a contribué à assurer notre existence..."Un publiciste allemand notoire, F. V. Lin-dequist, confirme le témoignage du général von Bissing, de la manière la plus explicite, dans la revue Der Panther, n. 5/6, mai-juin 1917, au cours d'un article intitulé Bissing et nantissement de notre puissance maritime et coloniale. Il s'y exprime comme suit : " On pourra également approuver l'ancien gouverneur général dans ce qu'il dit à propos du bassin industriel belge. Sans la possession de ce bassin, et surtout sans les riches stocks de charbon, aurions-nous pu faire la guerre, ne fut-ce qu'avec un résultat approchant de loin celui que nous avons obtenu maintenant? Peut-être qu'au pis-aller, nous aurions pu satisfaire avec nos mines allemandes à nos besoins propres, considérablement accrus, mais en admettant même que nous eussions pu pourvoir les neutres de charbon, nous n'aurions pu le faite, fut-ce aproximativement, de la façon que nos dirigeants politiques considèrent comme absolument nécessaire. Ainsi donc, le charbon belge nous a procuré des avantages matériels considérables — en outre il a permis' de procurer une compensation à des rigueurs qui, dans une guerre pareille ne peuvent être évitées même par des neutres, et ainsi le charbon a été pour nous, tant directement qu'indirectement, de la plus grande utilité." La question du Rhin Maurice Barrés écrit dans V Echo de Paris: Nos pays de l'Est, effroyablement pié-tinés à toutes les époques par les gens d'outre-Rhin, les départements des Ar-dennes et du Nord dévastés, ensanglantés, et puis la Belgique veulent être protégés contre un retour offensif de l'Allemagne. Comment leur assurer cette sécurité ? Comment la donner à la France ? Comment créer la paix du monde ? On le demande jusqu'en Amérique. Des garanties pour la sécurité de la France, le groupe radical et radical-socialiste, qui est le groupe numérique le plus important de la majorité républicaine, les a réclamée s dans un manifeste. Ch acun sent qu'il y a quelque chose à organiser sur la rive gaudie du Rhin, au nord de l'Alsace-Lorrainç. Mais quoi ? Quel système trouver qui serve le mieux la paix du monde ? Ecoutons les socialistes : Hervé reclan.e pour la France le bassin houiller de la Sarre; il demande q'on fasse de la rive gauche du Rhin un pays neutre détaché de l'Allemagne " et il place cette neutralité " sous la garantie de toute l'Europe nouvelle ". Renaudel songe à la neutralisation de certains territoires sous certaines conditions. Et ces neutralisations sur la rive gauche du Rhin (en dehors de l'Alsace-Lorraine) qu'il juge nécessaires pour assurer la sécurité française et la paix mondiale, il les attend de la Société des nations. Sembat écrit ; " J'admets toutes les garanties possibles. Par exemple j'admets très bien la neutralisation de la rive gauche du Rhin au point de vue militaire ; l'interdiction aux Allemands d'y tenir garnison, d'y cantonner des armées, de l'artillerie, d'y garder des arsenaux, d'y : occuper des forteresses. Mais je n'admettrais pas qu'on impose aux habitants des territoires thénans l'oppression qui nous indignait quand elle s'exerçait contre les Alsaciens-Lorrains. Nous estimons avec Sembat qu'une intervention de la France dans la destinée de ces populations du Rhin, qui nous ont tant aimés, ne peut être qu'en vue de fins bienfaisantes et, quand nous avons parcouru la basse vallée de la Moselle au-dessous de Thionville et de Sierck, c'était avez un prodigieux attrait de sympathie pour les forces qui sommeillent sur ce vieux territoire romain que la Prusse oppresse et contrarie. Mais ne cherchons pas à nous tromper nous-mêmes. J'entends quelquefois crier à ceux qui étudient la question du Rhin : " Prenez garde ! vous allez exciter les Allemands ! Si le rapprochement vaut quelque chose, il vaut contre toutes les conceptions de garantie, il vaut contre les propositions d'Hervé, de Renaudel, de Sembat, il vaut même contre celle que je crois la plus atténuée de toutes et que met en avant la Société pour l'étude des questions de politque extérieure." Cette société écarte l'idée d'une annexions oit à la France soit à la Belgique, en même temps que l'idée d'un pays rhénan autonome sous le contrôle des Alliés ; elle propose la neutralisation d'un territoire allemand qui (afin qu'il échappe au sort de la Belgique en 1914) serait armé par les soins des Alliés. Sur les confins belgo-allemands de la rive gauche du Rhin et sur les territoires aujourd'hui allemands qui ne sont pas l'Alsace-Lorraine, une zone serait établie qui passerait sous l'administration militaire des Alliés, tout en demeurant pour le reste sous l'administration germanique. Les funérailles de M. Goffart Les funérailles de M. Fernand Goffart, l'éminent et sympathique consul général de Belgique à Rotterdam, décédé d'une embolie ont eu lieu le 16 octobre en cette ville. Elles ont été célébrées au milieu d'un grand concours du monde ; dans la foule, on remarquait MM. le baron Fallon, ministre de Belgique à La Haye ; le prince Albert de Ligne, attaché de légation ; le lieutenant-général Dossin, attaché militaire ; les consuls des pays alliés, plusieurs sénateurs et députés, une nombreuse délégation de nos compatriotes réfugiés en Hollande. Les honneurs militaires ont été rendus à la dépouille mortelle de M. Fernand Goffart; à l'issue de la cérémonie religieuse, les orgues ont exécuté la Brabançonne.

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