La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 27 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b27pn8z979/
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LA MÉTROPOLE !prix du ndmero «mur- CINQ CENTIMES »W-»NI: ONE PENNY DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES 4Bureax : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: 212 Holborn, ABONNEMENTS: 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh.! Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE JEUDI 27 AVRIL 1916 No- 117 LA GRANDE GUERRE La révolte de Dublin ECHEC DU PLAN ALLEMAND Encore des zeppelins Le oo«*»uniqué belge du 25 avril dit : " Dans le secteur de Dixmude le duel d'artillerie fut très animé pendant la nuit dernière et également pendant toute la matinée d'aujourd'hui. Le calme a régné sur le reste du front La nouvelle et infructueuse attaque contre le Mort Homme, lundi soir, n'a pas été poussée plus loin, et aucune attaque d'infanterie contre Verdun n'a été entreprise dans la journée de mardi. Les Allemands se sont contentés de bombar-kr avec violence la colline 304 et les régions d'Esnes et-de Cumières, sur la rive gauche, et de Moulainville (Woevre), ;ur la rive droite. Les critiques militaires allemands ne lâchent plus que l'offensive de Kron-irinz subit un ralentissement important, x colonel Gaedke auquel le fait qu'il icrit dans le Vorwaerts permet une plus ;rande liberté d'expression, ne se gène las pour faire les curieuses remarques uivantes : " 0* ne peut pas dire qu'il se soit lassé, durant cette semaine, des événe-jents susceptibles d'influer beaucoup ur le développement extérieur de la ;uerre. On ne peut que difficilement douer que les Français aient été obligés 'amener à Verdun des réserves destines à d'autres tâches, mais il est diffi-ile cependant d'affirmer que déjà toutes es réserves de Joffre sont employées et |u'elles s'usent autour de Verdun. Il ne aut pas perdre de vue qu'une grosse lartie des troupes qui se battent à Ver-lun ont été prises sur d'autres parties lu froat et remplacées par des Anglais. Il est possible, mais non assuré, que a bataille de Verdun ait provoqué un remaniement du front français. Par contre, il est certain que l'effort prolongé contre Verdun oblige le grand état-major allemand à modifier " quotidiennement " la répartition de ses forces. D'importants prélèvements ont été opérés sur les contingents actifs du front'russe, notamment la première division du premier corps et une autre division non identifiée ont été transportées en Woevre. Les effec tifs du front balkanique ont été également réduits. Le 29e corps de réserve t le onzième de la division bavaroise ont été ramenés de Serbie à Verdun. L'identification des unités nouvelles ame-lées sur le front de Verdun confirme * l'usure des effectifs dépasse grandement les prévisions de l'adversaire. Sur le restant du front français, une Pj«s grande activité commence à se manifester, Au nord de l'Aisne, les troupes françaises enlevèrent un petit bois au sud du. bois des Buttes (Ville-au-Bois). En Argonne, le feu des batteries lour-fe'tiétruisit un poste et cinquante mè-®es de tranchées allemandes dans le secteur de Four-de-Paris. Un des canons lançais à longue portée bombarda efficacement la station d'Hendicourt. En Lorraine, les Allemands lancèrent une °rte attaque contre le salient français de La Chapelotte (sud-est de Badonvillers), mais furent complètement repoussés, avec pertes. La guerre aérienne se pour-SUlt aussi avec vigueur. Pendant la jour-n<-e de mardi, les Français n'ont pas abattu moins de quatre avions allemands, un fokker. Pendant la nuit du 24 25> un des dirigeables français a lan-seize obus, dont six de 22 cm. sur la §are de Conflans; " est à peu près certain que les ré-5>s événements navals, aériens et polies qui se sont produits en Grande-t?a?ne pendant les journées de Pâques | wdent à un plan allemand soigneuse-]1ttt préparé mais dont l'exécution n'a ^-usement guère été brillante. L'exa-dates où ils ont eu lieu est fort gâtent à ce point de vue. Entre jeudi ''«dredi dernier un croiseur auxiliaire es ®3nd dirigé par le traître Casement lanrf'6''6 débarquer des munitions en îr-av ,e et est coulé. Les conspirateurs p.'3'''"- probablement réservé dans leur un certain temps pour la qUe[i jon des " armes ", parmi les-n es il se trouvait peut-être des ca-*' et pour permettre au grand chef d'exercer son " influence " sur la population. Lundi, à midi, des " troubles graves " éclatent à Dublin, en plein cœur de la capitale irlandaise, et sur plusieurs points de la ville à la fois. Les Fenians, nationalistes exaltés aux tendances anarchiques que la longanimité du gouvernement central paraît avoir au moins encouragés, entrent en révolte ouverte, prennent possession en force de " quatre ou cinq parties de la cité et de nombreuses maisons font l'assaut du bureau postal central et coupent les communications avec l'extérieur. Mais les secours étrangers et l'artillerie n'arrivent point, la force armée et policière survient, des combats sanglants ont lieu, avec pertes d'une douzaine d'hommes du côté des Anglais — dont deux officiers — et la révolte paraît brisée. Le lendemain matin, mardi, l'escadre allemande précédée par des zeppelins éclai-, reurs bombarde Lowestoft sans résultat et prend la fuite avant que les grands navires de la flotte britannique aient pu intervenir. Enfin, mardi soir, trois ou quatre zeppelins effectuent un nouveau raid sur l'Essex et le Kent, peut-être dans le but de strafer Londres, mais ils sont accueillis par un feu violent et doivent se retirer sans avoir pu accomplir grand chose. Tous ces événements forment évidemment une chaîne dont le bout est à Berlin. On peut même y distinguer un ordre tactique, si l'on songe que l'Irlande et surtout sa côte septentrionale, d'une part, et la côte orientale anglaise d'autre part, forment en réalité les deux "flancs" du front maritime britannique. Le moment de l'attaque concertée n'était pas non plus choisi sans une intention spéciale, probablement dans l'idée que la trêve de Pâques si prolongée dans ce pays aurait produit un certain relâchement dans le service habituel de veille et de surveillance. Quant au but de cette offensive spéciale, il est clair. Les Allemands ont sans aucun doute voulu créer une panique, jeter le trouble dans l'âme anglaise, et arrêter l'afflux continuel des troupes britanniques vers le front, à un moment où chaque régiment envoyé en Flandre constitue, à cause de l'échec de Verdun, un accroissement de la menace grandissante des Alliés contre la ligne allemande trop étendue. Faut-il dire que nos ennemis ont compté sans l'imperturbable flegme de nos alliés ? C'est à peine si les événements de ces derniers jours ont réussi à les émouvoir et l'on peut même douter que 1'" insurrection " de Dublin, pour regrettable qu'elle puisse être, ait affecté le moins du monde les Irlandais eux-mêmes. A fortiori, ne distrairont-ils pas les Britons de l'objectif final de la guerre. On en voit une preuve nouvelle dans le résultat de la session secrète au cours de laquelle le Parlement a été mis au courant de la situation militaire exacte. Le gouvernement propose de faire un nouvel et dernier appel aux volontaires mariés. Si au 27 mai, 50.000 de ceux-ci ne se sont pas enrôlés, et si, après cette date, l'afflux des recrues est inférieur à 18.000 hommes par semaine, le service obligatoire sera étendu aux hommes mariés jusqu'à concurrence de 200.000 hommes. C'est là une résolution énergique qui sera applaudie partout et qui mettra fin à une situation devenue très délicate. Sur le front russe du nord les Allemands ont bombardé la tête de pont d'Uexkull, au sud-est de Riga, tandis que dans la région de Jacobstadt, près de la station de chemin de fer de Neu Selburg ils ont fait sauter des mines en face des tranchées russes. La guerre aérienne continue; les Russes ont bombardé plusieurs points des lignes ennemies, en particulier la station de Jelovka, à l'ouest d'Illukst; les Allemands à leur tour jetèrent des bombes dans la région de Molodetchno. En Caucasie, dans la région d'Ashka-la les Turcs voyant l'inanité de leurs efforts, ont cessé leurs attaques contre les positions russes. Les "Pacifistes " Manœuvres suspectes On lit dans le Journal de Genève du 19 avril : Sous ce titre, le Temps du 12 avril signale divers appels, circulaires et manifestes en faveur d'un groupement des neutres. Tel manifeste, daté de Lugano, semble vouloir placer les neutres à la tête d';n mouvement qui tenterait — tel le grand roi frappant la mer à coups de corde — d'entraver le cours des événements. M. le conseiller fédéral Hoffmann a dit clairement à la tribune du Parlement suisse de quelle manière notre pays envisagerait son rôle en ce qui concerne la paix. Prendre l'initiative d'une paix que l'on n'a pas contribué à conquérir, c'est commettre un acte " inamical ". Et les puissances savent bien, par ailleurs, que le jour où notre petite nation pourrait servir la cause de l'humanité mieux encore que par des soins à des blessés ou à des réfugiés, elle sera là, humble, mais dévouée.Il n'est pas sans intérêt de constater, et il est même important de relever que les manœuvres suspectes auxquelles !e Temps fait allusion ne proviennent pas de l'Entente. Elles ne sont pas le fait des nationaux de ces pays envahis, saccagés et que, de l'autre côté du Rhin, on qualifiait naguère, un peu trop tôt, de vaincus. Leurs origines sont, au contraire, nettement germaniques. De vagues personnages rôdent autour des chancelleries, attrapant par le bouton celui-ci ou celui-là, lui demandant ce qu'il penserait de la restitution des départements du nord sans indemnité de part ni d'autre, voire même d'une petite rectification en Lorraine. Ils insinuent que la Belgique, enfant gâté et aujourd'hui châtié, pourra reprendre sa vie et toute sa place habituelles, à la condition cependant qu'elle renonce définitivement à porter les armes — si dangereuses pour ceux qui eurent à les affronter — et qu'elle consente un tout petit brin de traité économique. Traité, qui serait tenu, bien entendu. Ces vagues personnages se sont-ils crus des mandataires autorisés ? et furent-ils déçus de l'accueil reçu ? Le fait est que le bruit court en Allemagne et ailleurs que des propositions furent adressées à la Belgique et qu'elle les repoussa. C(est inexact. Nous sommes autorisés à déclarer que jamais le gouvernement belge n'a reçu de proposition de paix, et que, par conséquent il n'eut ni à en examiner, ni à y répondre. Aussi bien se doute-t-on peut-être que l'héroïsme d'Albert 1er et de son armée mérite devant l'Histoire autre chose qu'une demande de désarmement ! Mais il est si difficile de reconnaître la gloire, surtout lorsqu'on se rend compte qu'elle est étroitement solidaire d'autres gloires aussi farouches et aussi déterminéées dans leur rayonnement.Tuhlemung " contra " Boche Il est certain que le' succès mondial du mot Boche pour désigner l'Allemand au sens péjoratif qu'il mérite si bien, agace les intellectuels d'outre-Rhin. Ils voudraient bien trouver, dans leur langue, un mot nous affublant d'une disgrâce équivalente! Mais voilà, ils ne le trouvent pas. Un herr doctor de Darmstadt, le professeur K. Berckmann, le constate avec mélancolie dans un article intitulé : "La langue des soldats dans la guerre moderne des mondes ". Il reconnaît que les Boches n'ont pas encore pu décocher aux Français un digne pendant allemand au mot Boche. Tout ce qu'après des mois de tranchées ils ont pu inventer à notre adresse, c'est, nous apprend Y Intermédiaire, l'épithète : Tuhlemung! parce qu'ils ont entendu nos officiers crier l'ordre : " Tout le monde, dehors ! " Ce Tuhlemung, vocable grossièrement forgé d'après un son de paroles mal perçu, nous rappelle un autre mot qu'un autre herr doctor avait imprimé jadis dans un factum sur la Légion étrangère. " Les légionnaires ", écrivait-il, " n'ont qu'une joie et qu'un désir après l'exercice ou la manœuvre : faire la Pump ! ". C'était " faire la bombe que ce Teuton voulait dire. Bombe, Pump ! c'est ainsi que ces gens-là comprennent tout et le prononcent ! Tuhlemung durera certainement moins que Boche. La jeunesse des écoles enrégimentée Le Deutsches Philologenblatt publie une statistique très instructive des lycéens allemands qui sont actuellement sous les drapeaux. D'après cette statistique qui concerne seulement la Prusse 13.098 élèves de première, 6.366 élèves de seconde et enfin 4-545 élèves de troisième (sic) sont mobilisés. Au total plus de 24.000 lycéens I Et les Alle-mandé osent encore prétendre qu'ils n'ont pas devancé l'appel des classes. Si la proportion est la même pour le reste de l'Allemagne le nombre des lycéens qui se trouvent aujourd'hui sur le front, ne serait pas inférieur à 42.000. Les deux Cardinaux. Une goujaterie. Le correspondant luxembourgeois du Tijd annonce que le cardinal von Hartmann est passé par Luxembourg à son retour du front occidental. Le cardinal du Kaiser voyageait en automobile. Il a rendu visite dans la capitale du grand-duché au très germanophile Mgr Koppes, dont les catholiques luxembourgeois attendent toujours le premier mot de protestation contre les crimes allemands et notamment contre l'arrestation et la condamnation de M. Emile Priim. Au moment du départ du cardinal Hartmann, un pénible incident s'est produit. Un libraire allemand avait étalé une caricature blessante pour le sentiment catholique. Le cardinal Mercier y est représenté sous les traits d'un perroquet et, devant lui, se tient le gouverneur von Bissing qui, le doigt levé, lui dit : Sag, es lebe Deutschland ! " (Dis : Vive 1' Allemagne !") " Quelques feuilles allemandes, ajoute le correspondant hollandais, avaient déjà protesté contre cette façon d'agir. La presse luxembourgeoise, de son côté, s'était élevée contre des caricatures aussi peu convenables. Comme la police allemande, qui intervient encore souvent dans les choses intéressant la propagande (sic), laissait faire (resic), la police luxembourgeoise a saisi la caricature, vraisemblablement sur l'avis de la grande-duchesse, catholique." La goujaterie allemande est descendue si bas, que c'est moins le fait qui nous étonne, que les protestations de quelques feuilles allemandes, vraisemblablement catholiques. " Qui sème le vent récolte la tempête." La campagne menée par la Gazette populaire de Cologne et ses consœurs contre l'éminent prélat porte ses fruits. Car, il n'y a pas à se le dissimuler, la coïncidence de l'exhibition de la caricature avec la présence du cardinal de Cologne dans la ville grand-ducale n'est pas l'effet d'un pur hasard. L'acte est de nature à faire réfléchir le prélat allemand. C'est une première vague d'anticléricalisme grossier... D'autres suivront, et les feuilles rhénanes auront beau protester alors, il sera trop tard. Comme à ©taxem- bourg, la police allemande laissera faire... * * * A propos de la visite du Cardinal du Kaiser en Belgique, le XXme Siècle écrit avec raison . Non content d'aller porter ses encouragements aux troupes du Kaiser, ce qui pourrait à la rigueur s'expliquer par un patriotisme aveugle, l'archevêque de Cologne s'est arrêté en Belgique et n'a pas craint de laisser souiller sa pourpre aux yeux des Belges par les hommages d'un général allemand qui les opprime. A la veille de la semaine sainte, le cardinal von Hartmann n'a pas hésité à venir se promener, entre des baïonnettes prussiennes, dans la Belgique catholique. Le Pape a affirmé solennellement que les soldats allemands ne sont en Belgique que grâce à un crime que rien ne peut excuser. Nos évêques ont démontré qu'à ce crime les troupes du Kaiser en ont ajouté d'autres, non moins inexplicables, en assassinant cinquante de nos prêtres et des milliers de civils, en incendiant et en profanant nos églises, en couvrant de ruines toutes nos provinces et en violant toutes les conventions internationales signées par l'Allemagne. Ni les protestations du Pape, ni l'appel de nos évêques n'avaient obtenu jusqu'ici de l'épiscopat allemand le moindre mot de réponse. Cette réponse, le cardinal von Hartmann vient de l'apporter en se solidarisant publiquement àvec les bourreaux de notre peuple dans la capitale de notre pays dévasté au moment même où le cardinal Mercier est en butte à leurs avanies. Opposons à ces justes critiques de notre confrère catholique l'étrange attitude de l'organe hebdomadaire du clergé belge à Londres qui, non content de publier, sans un mot de commentaires, et dans une note visiblement " sympathique tous les détails de la visite du Cardinal Hartmann en Belgique et en France occupées, reproduit une lettre d'un soldat allemand adressée à la fanatique Gazette populaire de Cologne et décrivant avec délices la messe célébrée par le cardinal colonais, pour des soudards allemands, dans l'église française de Saint-Quentin. C'est vraiment d'un goût très délicat et d'un sentiment qui sera apprécié, sur le front, à sa juste valeur! • —■ Le vapeur belge " Berkstoome," attaché au port d'Anvers, a été torpillé dans le mer du Nord lundi matin. Le capitaine et vingt-trois hommes d'équipage ont été sauvés. L'actualité politique Les deux Belgique M, Il est déjà un peu tard pour revenir encore sur le discours du Chancelier impérial et sur la réplique que cette harangue a la fois ampoulée et désenchantée, suscita de la part de M. Asquith. Mais nous voulons encore dire un mot à ce sujet en yue d'un commentaire d'un très vif intérêt au point de vue des Belges qu'un journal hollandais de grand renom, le ? ild, vient de lui consacrer. ... Les conditions de paix, écrit notre grand confrère, posées dans ces discours de la façon la plus catégorique, s'opposent diamétralement et ne peuvent s'accorder.... Aussi longtemps que l'un (des adversaires) continue à exiger que la Belgique future ne présentera plus aucun danger pour l'Allemagne et constituera une " nouvelle Belgique "— tandis que l'autre veut voir reconstituée et fortifiée comme un boulevard contre l'action anti-britannique de l'Allemagne, l'ancienne Belgique, complètement indépendante, politiquement et économiquement, aussi longtemps il sera impossible de jeter un pont sur l'inimitié béante entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Et cela d'autant moins que la Belgique, entièrement libérée de l'influence oppprimante de l'Allemagne, se verrait encore plus vivement attirée qu'avant la guerre (!) vers les Alliés, se sentirait liée à eux, manifesterait bien naturellement à' l'égard de l'envahisseur qui créa tant de ruines et de misères, des sentiments pour le moins peu amicaux, continuerait donc à constituer pour l'Allemagne un danger et ne fournirait pas à ce royaume les garanties que von Bethmann déclare exiger. Encore une fois, il est possible que, forcé par le cours des événements militaires, un des partis modifie ses prétentions—l'un aux dépens, l'autre en faveur de la Belgique— mais si cela ne se produit pas, si les gouvernements de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne continuent à s'en tenir à leur projet de conférer à la Belgique future un caractère qu'ils ont jusqu'ici, chacun à son point de vue, déclaré nécessaire à sa propre sécurité, alors il est impossible de discuter de la paix sur la base des déclaratihns d'Asquith et de von Bethmann. g On le voit, le Tijd, dont l'argument serait parfait, s'il ne contenait une insinuation malveillante et injuste à l'égard de l'attitude de la Belgique avant la guerre, se rend parfaitement compte de la portée du conflit. Celui-ci a toujours et plus que jamais pour objet principal, la Belgique. Au regard du problème belge, la Pologne, les Balkans, l'accès à l'Asie, la " liberté des mers " n'ont qu'une importance secondaire. C'est pour le règlement du futur statut de la Belgique que pratiquement l'on se bat. L'Allemagne sait aussi bien que nous qu'après la guerre, la Belgique ne sera plus neutre,que,quoi qu'en pensent ou en fassent certains, notre énergique et inlassable effort sera dirigé contre les Barbares qui nous ont trahis, assassinés, volés et torturés. Sachons nous en souvenir. Mettons-nous bien dans la tête que nous sommes le centre brûlant du conflit mondial et montrons-nous dignes de cette situation unique dans notre existence comme nation. Casement sera-t-iL fusillé ? A la séance de mardi de la Chambre des Communes M. Pemberton-Billing, membre pour East-Herts et avocat de l'aviation, a demandé à M. Asquith s'il était vrai que Sir R. Casement avait été amené à Londres et si le chef de cabinet pouvait donner à la Chambre et à la Nation l'assurance que ce traître serait fusillé immédiatement (Rires bruyants et applaudissements). M. Asquith a répondu : Je ne crois pas que ce soit là une question à me poser en ce moment (Applaudissements). Une mine gigantesque Le communiqué italien d'hier annonçait la conquête de la dernière cime du col di Lana, que les Autrichiens tenaient encore. D'après une dépêche du front à YIdea Nazionale, cette opération brillante est due avant tout au génie militaire. Il avait préparé en silence une gigantesque galerie creusée dans la profondeur de la montagne, dans la direction de côté occidental du col di Lana, vers le mont Sief. Une énorme mine de plusieurs tonnes d'explosifs y fut déposée et allumée dans la nuit du 17 au 18 avril. L'effet fut effroyable; toute la partie occidentale du col di Lana fut réduite en ruines.

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