La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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14 September 1915
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s.n. 1915, 14 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8c9r20sq85/
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D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENTfA LONDRES. N°- 257. MONITEÜR BELGE DES 4, 5, 6, 7, 8, 9 ET 10 SEPTEMBRE. NOUVELLES DU PAYS. L'UNITE DE RACE DES FLAMANDS ET DES W ALLO NS. LES FUNERAILLES DE LOUIS HUYSMANS. M. Il y a quelques jours, a Bruxelles, oü le régime de la terreur sévit plus durement que jamais:— Sur la plate-forme d'un tramway venant du faubourg d'Anderlecht vers la Bourse se carrent deux officiers du Kaiser. Place de la Duchesse, a l'arrêt, mefatent deux braves " bTusseleers " qui ont dignement fêté le lundi et qui, a peine installés, se livrent a charge a fond contre bocherie bocherie. Les Allemands froncent les sourcils et placent a la sortie pour faire arrêter "coupables" au terminus, lorsqu'un Bruxellois, rougeaud, au poil blond ANGLETERRE EST-ELLE PRETE ? On sait l'admirable ardeur avec laquelle M. Lloyd' George, ministre anglais des munitions, s'est attelé a la tache de preparer l'approvisionnement pour les armées -alliées en caaons et en obus. M. Lloyd George vient d'écrire pour la réédition de ses discours, une preface remarquable, dont nous nous permettrons d'extraire les passages les plus frappants:— . Les incidents de la guerre n'ont pas ébranlé ma foi dans la victoire finale, dit-il, pourvu toujours que les nations alliées donnent toute leur force et leur énergie avant qu'il ne soit trop tard. Un peu moins doit nous conduire a la défaite. * Et plus loin: Les Allies s'étaient-ils rendu' compte a temps la pleine force de leur ennemi redoutable et plein de ressources; et ce qui plus est, s'ils s'étaient rendu compte de leur propre force et de leurs propjes ressources et avaient pris de promptes mesures pour les organiser nous aurions assisté aujourd'hui au spectacle triomphant de leurs canons crachant un flot d'obus qui aurait noyé, comme dans un déluge de feu, les tranchées allemandes et forcé les légions allemandes a repasser leurs propres frontières. Et puis encore: Il n'y a que les plus grands et les meilleurs efforts quï*peuvent nous faire vaincre. Faisonsnous tout ce que nous pouvons pour réparer le temps perdu? Avonsnous tous les hommes dont nous aurons besoin pour la ligne de combat de l'année prochaine de facon a nous permettre même de garder ce que nous avons? La Grande-Bretagne est-elle prête a boucher le trou qui sera'fait quand la Russie se sera retiree pour se refaire? Estelle bien préparée a faire face a toutes les éventualités qui se présenteront dans quelques mois? La ce pays au cours des trois mois prochains peuvent decider de Tissue de cette guerre Si la nation hésite quand le besoin est évident a prendre les mesures nécessaires pour appeler sous les armes ses enfante pour défendre son honneur et son existence...", alors je ne vois aucun espoir. Les funérailles de M. Louis Huysmans, ministre d'Etat et député de BTuxelles, ont été célébrées samedi aprèSrmidi, suivant les expresses volontés du défunt. Celui-ci, dans une lettre a ouvrir après sa mort et écrite le 14 octobre Ï914, au lendemain de l'arrivée du gouvernement beige au Havre, après avoir exprimé sa confiance inébranlable dans la victoire des Allies, disait sa crainte de ne plus être de ce monde quand l'heuré en sonnerait, et il émettait le vceu de dormir son dernier sommeil a l'ombre d'une croix dans cette terre de France, si doucé aux exilés.. Pour déférer au dernier désir du regretté défunt il n'y eut pas de discours, et celui que M. Renkin devait, en sa qualité de député de Bruxelles, prononcer au nom du gouvernement, celui de M. le préfet Talon, au nom du gouvernement de la République, celui du comte Goblet d'Alviella, au nom de la gauche liberale et des amis, n'ont pas été prononcés. M. Louis Huysmans n'avait rien precise quant aux honneurs militaires. Le gouvernement a voulu qu'on les rendït, aussi solennels que possible, a celui qui s'irttéressa tant a la defense de la Patrie et a l'armée. Des gendarmes belges et une compagnie de mortiers de tranchées, sous le commandement du commandant Tancré, un bataillon du ... de ligne francais avec la musique et le drapeau, une compagnie de fantassins anglais, représentant les trois armées alliées, rendirent au défunt les derniers honneurs. Dans la foule de ceux qui étaientvenus pour le conduiTe a sa dernière demeure, on remarquait MM. les ministres Berryer, Beyens, Hubert et Renkin, les ministres d'Etat Schollaert, Cooreman, comte Goblet d'Alviella et Liebaert, revenus en hate du Quartier General, oü avait eu lieu vendredi un conseil des ministres; le general Jungbluth, représentant le Roi; les membres du corps diplomatique; le préfet Talon, représentant spécialement le gouvernement de la République; MM. de Paeuw, le commandant Blaise et le «apitaine Dupont, représentant le ministre de la guerre; M. Ernst, représentant le ministre de la justice; MM. Paesmans et van der Cruyssen, représentant le ministre des finances; MM. Colens et Van Parys, représentant le ministre des chemins de f er; le sénateur DufraneFriart; les deputes Bóval et Brunet; le contreamiral Biard, le general de Lallemand, le general Assef, le préfet Monin, le sous-préfet Benoist; M. Hoofkens, le doeteur Smets, MM. Oudaille, le lieutenant des Gachons; une importante delegation d'officiers francais, anglais et belges; les fonctionnaires et employés de nos divers départements ministériels, etc. Le char funébre, qu'oxnaient des couronnes superbes envoyées par les membres du gouvernement, le préfet Talon, la Ville du Havre, le commune de Sainte-Adrésse et les amis, s'est mis en marche, conduit par la compagnie de tranchées et encadfé par les gendarmes. M. Edouard Huysmans, fils du défunt, conduisait le deuil; immédiatement après lui, venaient le representant du Roi et celui du gouvernement de la République. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Sainte-Adresse. une austro- se les olide monte sur la voiture. C'éta'it un'marchand de faro et de Iambic bien connu dans le quartier; du premier coup d'oeil, il saisit la scène et decide de rouler proprement les officiers teutons. ■■ Arrive a la Bourse, il s'approche des deux malheureux poivrots et, d'un ton de commissaire de police pas bon enfant, leur intime Tordre d'avoir a le suivre, non sans avoir tire un grand coup de chapeau^aux officiers, affiij croyant avoir affaire a quelque " mo%che boche, répondent par un salut tres correct. Lors, le Bruxellois emmène les prisonniers veTs Thötel de ville. Mais, derrière la Bourse, la scène change brusquement, et le pseudoagent de police, s'engoufirant dans un édicule propice, s'écrie, dans le plus pur patois du "bas de la ville": " Fichez-moi le camp, et vivement, s'pèces d'animaux, et prenez garde a votre langue ! Alleïe, circuleïe! " Quant aux officiers prussiens, ils savouraient déja leur " moss "_de bière, persuades que les Bruxellois arrogants étaient sur la paille humide des cachots. *» » Le conseil communal d'Anderlecht avait fait de nombreuses démarches pour obtenir la liberation de M. René Henry, membre du conseil, soldat beige interne en Allemagne et dont la santé laissait a désirer. Or, on assure que M. Hemy rentrera sous peu au pays. M. Tabbé Op' t' Roodt; de'Molenbeersel, vicaire a Voorshoven, a été condamné a deux ans de prison pour donné asile a deux officiers "beiges déguisés en religieux. Le litterateur flamand Maurits Sabbe a éte frappe d'une amende de 50 marks pour avoir exalté le patriotisme au cours d'une conférence que les Allemands Tavaienf'autorisé a donner. * * * Plusieurs Liégois ont fondé, depuis quelques semaines, une nouvelle ceuvre, dit du " Mare de café," qui récolte environ 2500 kilos de maTC par semaine, dans les hotels surtout. Ce mare, séché, est vendu ensuite a Taison de 20 centimes le kilo aux pauvres; 45,000 kilos ont été vendus ainsi. A cóté de cette ceuvre, il y a celle du café concentre. On fait avec 24a 30 kilos de café, 100 litres de café concentre dont le prix de revient est de 25 centimes la bouteifle. Il se fabrique 800 bouteilles par semaine, qui sont envoyées a nos prisonniers en Allemagne. * * * L'autorité allemande vient de publier une decision aux termes de laquelle les négociants et particuliers de la ville, qui possèdent plus de 300 litre de.vin, doiyent se faire connaitre en indiquant la quantité exacte de ce qu'ils possèdent. Ils doivent en même temps mentionner le prix d'aehat de leur vin. Ceci pour établir les stocks existants, dit la déclaratvn allemande. * » • Suivant le communiqué de Berlin, de3 bombes ont été jetées sur Ostende par des aviateurs allies, mais aucun dommage n'aurait été fait. * » * Le communiqué beige du 11 septembre dit: Il y eut un léger bombardement le long de notre front. Notre artillerie a disperse Tennemi qui travaillait a environ quinze kilometres de TYser et aux environs de Driegrachten. * »• • *'~,:W ■ On vient de recevoir la nouvelle 6e la mort du R. P. Fernand Brouwers, s. j., décédé inopinément en captivité a Osnabruck, oü il se dévouait a nos prisonniers de guerre. Le P. Brouwers était un vaillant. Parti comme aumónier.avec nos soldats dès le début de la campagne, il n'avait cessé de leur. donner le plus grand réconfort par ses exemples comme par ses conseils. Son intrépidité lui avait mérité la croix de Tordre de Leopold et c'est son courage même qui lui a valu de mourir en terre d'exil au milieu de nos soldats captifs. LE MORAL DE NOS SOLDATS L'impression singuliere qu'un visiteur de marque, general italien, avait émise a propos de nos soldats qu'il disait " braves, mais tous presque aussi tristes que leur Roi " a soulevé m'aintes protestations. Un important organe de la presse frangaise, " La France de Bordeaux et du Sud-Ouest," vient de publier» sous la signature de son rédacteur beige M. René Lyr, une série de lettres attestant de ia bonne humeur, de l'entrain, de la confiance et de l'inébranlable enthousiasme de nos vaillantes troupes. Voici ce que dit entjje autres M. Emile Vandervelde:— " Ce serait une grave, une profonde erreuT de penser que nos soldata belges soient le moins du monde découragés ou déprimés. Je puis vous afflrmer au contraire qu'il n'en est rien. Jamais, depuis le début de la guerre, larmée beige n'a été aussi förte qu'elle est aujourd'hui. Son moral est excellent. Sa confiance dans Tissue finale est absolue. Et si, prochainement, sa force de resistance est soumise a de nouvelles épreuves, elle montrera 'que, depuis Liége, et depuis la bataille de TYser, elle n'a fait que de gagner, quantitativement et qualitativement." Le doeteur J. V. der Gh.... rapporte cette anecdote:— Un ' soldat regost un éclat d'obus dans la "figure. Il s'écrie: " Ces brutes de Boches s*maginent done qu'on n'a rien a bou-ffer, qu'ils-nous tirent dans la. figure! " Pendant qu'on Temporte, une balie le frappe encore a la cuisse. 11 se rédresse, et superbe: "Assezmaintenant, hein?'"' fait-il avec un geste vers Tennemi. " Du moral a revendre, prière de s'inscrire," conclut le doeteur. Le volontaire de guerre Hde Dinant, qui fit toute la campagne, blessé trois fois et deux fois cité a Tordre du jour, écrit *' au nom de ses camarades ":— Notre Roi n'est pas triste et ne Ta jamais été.... Si vous voyiez son regard clalr, plein de volonté, et parrdessus tout fier.... Si nous étions découragés, il n'aurait qu'a nous regarder avec ces yeux-la; nous bondiripns a la charge comme des lions. Mais notre entrain ne laisse- rien a désirej. On peut être tranquille, jamais Tes " petits Belges ne . seront découragés, car ils ne veulent pas de demipaix. Ils pretendent a la victoire complete." Voilaa de belles et bonnes paroles. Ellesexpriment, n'estil pas vrai. la pensee mêmede toute l'armée. La légende du soldat beigetriste a vécu. Que nos braves se rassurent...et continuent.Wwffi " La ' Belgique sous l'administration allemande" tel est le titre d'une étude publiée dans une révue allemande: " Die Süddeutsche Monatshefte " par F. W. von Bussing, fils du gouverneur general de la Belgique. Nous donnons ci-dessous quelques extraits de ce factum oü le grotesque le dispute a Todieux:—' , " Les Allemands oecupent la pTesque totalitó de la Belgique et l'administrent: eeci est un fait. Toute consideration au sujet de la Belgique doit partir de ce fait. " Possession vaut titre, dit un vieux proverbe francais. --. " Le droit du conquérant est le meilleur des droits, le plus hautement reconnu: il est indubitable et, devant lui, les pretentions chimériques des droits écrits disparaissent, comme le disait Lord Cromer a l'occasion des débats qui suivirent l'occupation du Soudan égyptien par FAngleterrè... Nous tenons la Belgique et portons, dès ajourd'hui, la responsabilité morale de son bien-être et de son avénir... " Sans doute, nous ne portons pas cette responsabilité toute entière. Notre responsabilité est limitée par les mesures .prises par nos adversaires, allies aux Belges, lorsqu'ils inondent des'parties du pays qu'ils soustraient ainsi a la culture ou en détruisent d'autres a coups de. canon ou a l'aide de bombes. La responsabilité des dommages causes par le bombardement des localités cötièree, par les combats autour d'Ypres et de Dixmude, remonte au gouvernement de ce Roi sans terre, Albert, dont lés decisions ne sont depuis longtemps plus libres, puis a l'Angleterre, et, enfin, a la France... " En Belgique, nous ne fümes pas des ennemis seulement parce que nous avions franchi la frontière beige en armes et reduit la fiere fortresse de Liége. Nous étions dès ennemis- avant cela, parce que le gouvernement beige, depuis des années, a toléré que, par la presse, la littérature quotidienne, 1'image, le theatre et les cafés-chantants, VAllemand soit honni, calomnié et place audessous de l'Anglais et du Francais... Tout eel aporta ses fruits empoisonnés dès les premiers jours de la guerre et pendant des mois excita la juste colère des soldats allemands, les entrainant a défendre leuï vie avec une violence sauvage. C'esfce qui a donné a toute cette campagne un caTactère d'horreur, et, de cela, le gouvernement beige et ses allies auront a répondre... "Des Belges de sens rassis ont reconnu devant raoi que 1'organisation désuète de la garde civique, intermediaire entre les troupes ré

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