La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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20 September 1918
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s.n. 1918, 20 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kw57d2rb5z/
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The Newspapor for Belerians LA MÉTROPOLE I ONES PENNY b, S5É PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 4d, Luacery Lue, W.C.Z — TelepkMe : nolberm 212. (3 mois 9 «ki 6 moi* 17 ah, »>■ ja «h. 2BW ANNEE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 1918 v RtgisUrid mt Ou G. F. O. M m IÎÊwtpmftr. No. 263 LA GRANDE GUERRE La nouvelle offensive britannique DEVANT SAINT-QUENTIN Nouveaux orosrès en Serbi Jeudi midi. H plan de Foch et son habile tactique de Kalternés portés sur presque toute l'éten- ■ front allemand se développe avec ^■harmonieuse logique. Les Américains ont Bine stabilisé leurs gains entre la Meuse ■ Moselle que l'assaut reprend contre la Kiière de la ligne Hindenburg, avec d'im-Hgnts résultats. ■attaque fut déclanchée hier matin a 5 Bçiîopar les troupes des Illme et IVtue ■h britanniques opérant avec des effec-■français sur leur droite, entre Holnon, ^Le exactement à l'ouest de St-Quentin Mouzeaucourt, au sud-ouest de Cambrai, Kà-dire sur un front de plus de 25 kilo-H». Sur toute la ligne les Britanniques, Ha sous des averses torrentielles, enle-H d'assaut les positions ennemies. _ Pas-Hau-delà des anciens systèmes britanniques ^Banchées de mars 1918, ils atteignirent et ■tirèrent dans de larges secteurs les défen-Htstérieures de la ligne Hindenburg. Hir leur droite, des divisions composées de Hpes anglaises et écossaises enlevèrent Knov-le-Petit, Berthaucourt et Pontra. Montrant et surmontant une vive résistan-Hiarticulièrement sur leur extrême gauche, ■le centre droit, deux divisions australien-■capturèrent Jes villages de Le Verguier, Hret et Hargicourt. Poussant en avant ^Bune grande détermination elles s'établi-Hdans les anciennes positions allemandes à l'ouest de Bellicourt (3 kilomètres d'Hargicourt, sur le canal de St-Quen-R: sur la route St-Quentin-Cambrai), et Mirèrent dans ce secteur les défenses en-Bes sur une profondeur de cinq kilomè- H'.~ le centre gauche, des divisions anglai-Hle Londres et de l'Est capturèrent Tem-■s-le-Guérard, Ronssoy, Epehy (sur le che-Hde fer St-Quentin-Cambrai) et Peizière. Btrant aussi sur une grande profondeur M les positions allemandes. Au nord c!e ■ère la 2ime division attaqua sur la par-Hiord du secteur qu'elle défendit si brave-■tles2i et 22 mars. Après avoir recapturé ^fciciennes tranchées frontales avec la fer-■fortifiée de Vaucelette, et repoussé une M|f-attaque hostile, elle poussa à plus d'un ■"être et demi au delà de cette ligne, cap-plusieurs centaines de prisonniers et Mraterie allemande au grand complet avec H ses chevaux ! H-' l'aile gauche de l'attaque enfin, d'au- ■ troupes anglaises et galloises enlevèrent Hâtant du terrain élevé au sud1 de Gou-■tourt qu'elles avaient essayé en vain jus- présent d'arracher à l'ennemi, capturè-I " Bois Gauché et atteignirent les con-■j** Villers-Guislain. B'Wlan des captures de la journée com- ■ P'us de 6.000 prisonniers et un nombre B^ons qui ne doit pas être inférieur à cin- B* au résultat de l'opération, il repré-Hj "ne avance considérable vers l'ensem- ■ la lign^ Hindenburg au nord de bi-H1""1' Cette ligne suit le canal sur toute ■"Sueur et est donc couverte par une 1-gne H" lui constitue un gros obstacle. Il faut ■ ^pendant qu'au sud de Le Catelet, le H ®t souterrain sur une longueur de plus uomètres et que c'est précisément vers ■ Me moins bien défendue que l'avan-WMalienne s'approche le plus. Sur cer- ■ p,0Injs en fait, elle en est éloignée ds ■ e deux kilomètres. Si, comme on peut KreJi cette circonstance est exploitée à ■ ' Pourrait conduire aux développe-H ,es plus intéressants. M. Hugues a dé-■JTjue si les Anglais veulent percer ■j;c Hindenburg, ils le feront. Il faut es-^■pron déclaration aura la valeur la droite britannique les Français, opé-liiir .■°nj°.nc'on avec leurs alliés, dans le ^■tin 'mm^('iatement à l'ouest de St-H ont °nt 6U .'a besogne f°rt dure mais Mjtil Pas moins réalisé, sur le front de ^»leçetres compris entre Holnon et Es-B;enran? une avance de 2.000 mètres ■^ill"'' I,s atteignirent les confins ouest H et P el.ency et capturèrent le bois de K„: |(0nta'ne-les-Clercs. Plus au sud, ils ^Joch/' de Contescourt et se sont B>n miir Essigny-'e-Grand, faisant envi-■vaï'f de Prisonniers. H|(,|ff |"anÇaise a eu évidemment pour COnt e 'e point de contact des deux ^■sista]!lr(re des attaques possibles ; la for-Hh [) j* Qu'ont éprouvée les troupes du ■it [J35. ''ney montre que la précaution Butt{ j'fjî"6- Il y a là une nouvelle tac-Mj§eant ^ e 'a main habile de Foch ne co"1™11 ^es atouts 9ui Peut assurer On peut croire que Ludendortt doit se repentir à l'heure actuelle de s'être replié sur la ligne Hindenburg. Il comptait évidemment que les Alliés, instruits par l'expérience de l'an passé, n'auraient pas essayé de l'aborder aussi rapidement, surtout devant St-Ouen-tin. Il paraît avoir oublié que les Alliés se présentent maintenant aux portes de l'héroïque cité dans des conditions beaucoup plus favorables qu'en 1917. Sans parler de leur supériorité qui se confirme chaque jour et de l'ascendant moral que leur confère la victoire, ils disposent aujourd'hui d'un nouvel et puissant outil, le tank, d'une artillerie plus nombreuse et plus perfectionnée, d'obus à gaz dont l'effet a été évident à Soissons, Ouéant et St-Mihiel. Le commentateur de Reuter ts-time qu'une percée de la ligne Le Catelet-St-Quentin est " probable " et qu'en tout cas elle constitue pour le haut commandement allemand une grave menace qiu doit perturber son dispositif. Nous verrons bien. Les autres secteurs du front occidental ne présentent aucun événement marquant. Signalons cependant que le général Mangin a réalisé de nouveaux progrès à l'ouest de Jouv, dont nous marquions l'autre jour l'importance comme avant-poste du chemin des Dames et qu'à la suite d'une contre-attaque ennemie à l'est d'Allemant, il a étendu ses gains dans ce secteur et capturé 130 prisonniers. Sur le front balkanique, malgré la résistance plus vive des Bulgares, les succès de l'armée d'Orient s'accentuent. L'ennemi a fait entrer en ligne, en toute hâte d'importants renforts et défend avec le courage du désespoir ses nouvelles positions, mais il n'a pu arrêter l'avance alliée qui se développe sur un front de 35 kilomètres et a atteint sur certains points une profondeur de 15 kilomètres. Les Serbes, opérant en conjonction avec les Français et avec des détachements l.fcl-léniques, ont enlevé les villages fortifiés de Zovik et de Staravina, les hauteurs de Pol-chitcha et de Bechichte au nord de Ja rivière Gradisnica, et le village de Gradisnica lui-même, vivement défendu par l'ennemi qui avait reçu l'ordre de le tenir à tout prix. Au centre, les Alliés ont progressé sur la crête qui s'élève du Koziak vers le nord-ouest et ont pris pied sur les hauteurs de Kuch Kow Kamenx. Ils ne sont plus loin maintenant de la Cerna. Dès qu'elle aura été traversée et que les Bulgares auront été chassés de la crête de Selechka, la route de Prilep sera ouverte.Les captures alliées sont importantes. E.'les comprennent plus de 50 canons, dont vingt de gros calibre, et de nombreux prisonniers. L'aviation alliée possède la maîtrise absolue des airs et coopère activement à l'avance. Il est intéressant de noter que les Bulgares avouent leur défaite, que le communiqué de Berlin signale la coopération, vraie ou fausse, de " bataillons " allemands à la défensive et que les Italiens paraissent de nouveau être actifs en Albanie. On peut regretter, semble-t-il, que le récent mouvement vers Bérat n'ait pas coïncidé avec l'offensive balkanique. Mardi, les aviateurs britanniques ont lancé 30 tonnes de bombes, détruit 14 machines allemandes et forcé cinq autres appareils à la descente. L'aviation navale a repoussé cinq hydroplanes ennemis qui s'approchaient de la côte est, et dont l'un fut détruit, et a lancé 13 tonnes de bombes sur les bassins de Bruges et l'aérodrome de Maria-Aelter. Au cours de ces opérations onze avions ennemis et un ballon furent détruits et sept machines forcées à la descente. On dit que la diminution des massacres bol-chevistes en Russie est due à de fortes représentations de l'Allemagne qui, malgré qu'elle se soit spécialisée dans l'article atrocités, commençait à s'inquiéter, ne présence de ses défaites, de l'horreur universelle provoquée par ces boucheries — entreprises par ses complices à son propre exemple. On dit à Copenhague que la Cour danoise a été avisée que l'impératrice-douairière de Russie se trouve en sûreté en Autriche. ♦ Arrestation du général Kouropatkine Le général Kouropatkine a été arrêté à Pé-trograde sous la prétexte d'avoir participé à la prétendue conspiration anglaise contre les bol. ! cheviks. Le général Kouropatkine avait dirigé, comme généralissime, la campagne de Mand-chourio lors de la guerre russo-japonaise de 1905. Pendant la guerre européenne, il avait commandé des armées du nord depuis l'automne 1915 jusqu'au mois d'août 1916. L'offensive de paix Un "Versailles" diplomatique Le Times fait remarquer que l'offensive de paix austro-allemande a subi un échec définitif sur toute la ligne. La Grande-Bretagne, la France, les Etats-Unis et la Belgique l'ont repousseé tour à itour. L'Italie ne l'a pas reçue, mais annonce son rejet. Dans les milieux diplomatiques, on éprouve la plus vive curiosité au sujet de la voie par laquelle l'offre allemande aurait été transmise au gouvernement belge, curiosité stimulée par la remarque faite par un journal allemand que cette offre ne peut avoir été que l'œuvre irresponsable de quelque intermédiaire qui n'avait pas été sollicité. Jusqu'à présent, le gouvernement belge continue à rester muet sur ce point. L'offensive de paix et son échec ont néanmoins fait revivre, dams les milieux diplomatiques des Alliés, la question de savoir pourquoi les gouvernements alliés n'établissent pas une certaine unité de contrôle diplomatique semblable à celle qui existe déjà dans la sphère militaire et, plus encore, dans la sphère économique.Il est certain que la dernière offensive de paix n'est qu'une manœuvre préliminaire. Elle peut être suivie dans un avenir prochain par des offensives plus j):é-cises et moins faciles à prévenir. Elles peuvent exiger une action plus rapide que celle qui peut être donnée par les gouvernements alliés agissant séparément.Même si les gouvernements alliés décidaient qu'en ce momemt la note austro-hongroise ne demande pas de la part des Alliés une réponse faite en commun et, sur ce point les avis sont partagés, il est suggéré qu'en vue des nécessités futures et dans le but d'y faire face avec une unanimité absolue la création d'un "Versailles" diplomatique pourrait être indispensable.Un organisme interallié de oe genre fait prévoir toutefois l'établissement d'une politique de paix interalliée pouvant servir de base à la diplomatie et on est d'avis que pas le moindre temps ne pourrait être perdu par les gouvernements alliés pour étudier cette question avec la considération la plus attentive. ♦ L'offre de paix à la Belgique Berlin ignore tout Amsterdam, 17 septembre. — Au sujet de la nouvelle que le gouvernement allemand a soumis une proposition spéciale de paix à la Belgique un télégramme de Berlin dit que dans les milieux compétents de Berlin on ne sait rien de la question. — Reuter. Amserdam, 18 septembre. — En publiant la déclaration inspirée que dans les cercles compétents de Berlin on ne sait rien au sujet d'une proposition de paix séparée du gouvernement allemand à la Belgique le Berliner Tagëblatt ajoute : " Pour autant qu'il peut V avoir quelque vérité dans cette nouvelle, ceci ne peut être que l'œuvre irresponsable d'un intermédiaire non sollicité." — Reuter. Le Times fait ressortir que ce n'est pas la première fois que l'Allemagne prétend avoir ' ignoré " des offres de paix, notamment d,'-ns e cas de l'ultimatum autrichien à la Serbie du 23 juillet 1914 et de la note de paix autri-:hienne.Le Times félicite " notre allié belge " de sa décision ." La Belgique, dit-il, fera la paix le our où, avec ses alliés, elle dictera de justes :onditions de paix à un ennemi battu, et la jremière de ces conditions sera la pleine ré->aration pour les maux qu'elle a souffert, la ■estauration complète de son territoire pt de >es villes pillés et des garanties étroites aue amais plus elle ne sera soumise à semblable raitement." * * * On verra d'autre part que M. Vandenheu-'el, ministre de Belgique auprès du Vatican ;e trouve en ce moment au Havre. + La santé de M. Lloyd George Le premier ministre anglajs étant à peu Drès remis de l'indisposition qui le retint du-■ant plusieurs jours à Manchester, le •néde--in qui le soigne a sa'gné le dernier bulletin .uivant : "Le premier ministre a eu une nuit êxcel-ente. Il est maintenant en convalescence. Signé) W. Milligan, M.D." L'anniversaire de la Marne Les Belges à la manifestation patriotique de Meaux Au cours de la séance solennelle tenue a l'hotel de ville de Meaux, à l'occasion de la commémoration de la première victoire de la Marne, M. H. Carton de Wiart, ministre belge de la Justice, a prononcé un discours par lequel il associa la Belgique à l'hommage rendu, par les nations civilisées du monde entier, aux vainqueurs des journées de septembre 1914. Ils ont sauvé, non seulement Paris et la France, mais la liberté de tous les peuples. Cette victoire à laquelle, a dit le ministre, l'armée belge eut l'honneur de participer en une modeste mesure en retenant et rappelant vers Anvers une partie des forces allemandes — cette victoire fut la première lueur de salut dans nos angoisses communes. II n'est pas exagéré de dire qu'elle a décidé du sort de cette guerre. Honneur en soit à jarn iis rendu à Joffre et à tous ses compagnons d'armes, généraux, officiers, soldats ! Le rythme harmonieux, ce rythme irrésistible et tout français qu'on découvre dans leur victoire, c'est celui qui, après quatre années d'efforts incessants, se retrouve fortifié et multiplié dans l'élan des Alliés qui, à l'heure même où nous sommes, retourne contre l'ennemi une offensive que celui-ci voulait décisive, bouscule ses lignes, déjoue tous ses plans et lui fait éprouver enfin !a menace du châtiment auquel il n'échappera plus. Ce discours fut l'objet de longues et ,chaleureuses acclamations. ♦ La note autrichienne au Pape Amsterdam, 17 septembre.— D'après un télégramme de Vienne, le comte Bu-rian a envoyé le 14 septembre la note suivante, dont le texte est en allemand, au nonce apostolique, Mgr Valfrè di Bonzo : Après quatre années d'une lutte sans exemple et de sacrifices gigantesques, la bataille qui dévaste l'Europe n'a pu provoquer une décision. Animé par l'esprit de conciliation dont il avait déjà fait preuve dans la Note du 12 décembre 1916, le gouvernement aus-tro-hongrois a décidé d'entrer en contact avec tous les états belligérants et de les inviter à ouvrir le chemin vers une paix honorable pour toutes les parties par un échange de vue confidentiel et sans engagement. Le gouvernement austro-hongrois se rappelle avec une pleine gratitude dans cet ordre d'idées l'appel touchant que Sa Sainteté le Pape envoya à tous les belligérants l'année dernière, avec l'exhortation de chercher à s'entendre et de vivre une fois de plus dans la concorde fraternelle. Fermement consciente que le Saint-Père désire aussi vivement que l'humanité souffrante puisse bientôt jouir de nouveau des bienfaits de la paix, nous espérons avec confianoe qu'il sympathisera avec notre Note et qu'il l'appuvera de son influence morale qui est reconnue dans le monde entier. Animé de cet espoir, je prie Votre Excellence de soumettre le texte ci-inclus de la Note à Sa Sainteté.— Reuter. ♦ "L'âme belge,, d'après un grand industriel français rapatrié M. Eugène Motte, le grand industriel de Roubaix, brutalement déporté par les Allemands et rentré en France il y a quelque temps, a, au cours d'une conférence, prononcé ces paroles sur l'âme des Belges : J'arrive de Bruxelles. Je m'y trouve avec l'élite des neuf provinoes belges qui nous ont adoptés, nous, pays envahi, et comme une mère très chère, les Belges nous ont fait une place d'honneur au foyer d'affection. On vous a dit que l'œuvre allemande, l'œuvre de fourberie constament perpétrée et cheminant sournoisement, produisait ses effets ; que le fameux Conseil de Flandre s'organisait et prenait de l'importance... Il n'en est rien. Jamais l'âme belge n'a été plus rebelle à l'entreprise de ceux qui la torturent. Jamais l'âme belge n'a manifesté plus d'indépendance. Jamais elle ne s'est rebiffée davantage sous l'outrage. Jamais elle n'a affirmé des vertus plus vaillantes, d'endurance, de confiance, de loyalisme envers son grand roi, Albert, l'honneur même! ♦ — La Gazette rhéno-westphalienne annonce que le secrétaire allemand aux vivres, M. von Waldaw, a ordonné qu'à partir du 1er octobre, la ration du pain sera augmenté de 10 pour cent et reportée à l'ancien taux de 220 grammes par l'addition de farine de pommes de terre. La Conférence socialiste interalliée Deuxième journée M. T. Greenall, délégué des Trade-Unions, a déclaré à la deuxième séance plénière de la Conférence socialiste inter-alliée tenue à Londres mercredi, qu'à moins que l'assemblée ne modifiait sa façon de procéder, elle deviendrait " une farce pure et simple ". M. Greenall s'illusionne. Ce qu'il craint est déjà accompli, du moins dans l'opinion du public sensé qui se donne encore la peine de suivre les débats de cette réunion de parleurs, qui s'enivrent de mots et se grisent de phra-se3 ronflantes, sans aboutir à aucun résultat pratique. Comment le pourraient-ils d'ailleurs? Tout ce qu'ils disent ne fait qu'accentuer les profondes divergences de vues qui les séparent, et l'étrange latitude que les " grands chefs " laissent à une faible minorité de pacifistes, bolchevistes et autres germanophiles, qui ne représentent que leurs propres intérêts et sont autant " travailleurs " que les " grands chefs " eux-mêmes. Avant de vouloir régenter le monde les " socialistes " ne pourraient-ils apprendre à se conduire aux-mê-mes?Quoiqu'il en soit, la conférence a été 'non-I dée mercredi sous une avalanche d'ordres du jour et de résolutions où le diable lui-même perdrait son latin et qui tous d'ailleurs ont été prudemment encommissionnés. M. Gompers a présenté une déclaration énergique de l'American Fédération of Labour, disant sa volonté de renverser le militarisme prussien, défendant les " quatorze points " du président Wilson et ne soufflant , rrjot d'une réunion de l'Internationale pendant la guerre. Une déclaration commune du Labour Party et des Trade-Unions avoue que les socialistes du Kaiser n'acceptent ni les propositions de la Conférence de février ni même celles des socialistes neutres et dit que tant qu'ils se cantonnent dans cette attitude, il ne saurait être question d'aller à Berne. Elle fait appel aux " autres " socialistes ennemis pour qu'ils agissent auprès des socialistes du Kaiser. Le bon billet ! En fin de compte, on se rabattra sur une conférence tenue en même temps et dans la même ville que la Conférence de la paix. L'avalanche de " petites " résolutions commença ensuite. Comme leur validité est mise en doute, il est à peine nécessaire de les signaler. Notons seulement que M. Camille Huvs-mans, sous le nom de " Parti ouvrier belge " présenta des résolutions avertissant les "travailleurs " des pays alliés contre les dangers de l'intervention en Russie (ce que les Boches se frotteront les mains!) et faisant la leçon au président Wilson pour son tefus " sommaire " de parlementer avec l'Autriche. " Farce pure et simple ", comme dit M. Greenall. 4 Il n'y a pas de diplomatie allemande Dernièrement, la Frankfurter Zeitung se plaignait de la conduite capricieuse et illogique du ministère des Affaires étrangères de Berlin pendant ces quatre dernières années. Somme toute, elle admet que la diplomatie allemande a perdu tout droit à la confiance. t II n'est pas vraisemblable, observe le Chicago Daily News, que le journal bien informé soit réellement embarrassée pour s'expliquer les singeries du ministère des Affaires érangères allemand. Il doit savoir que la diplomatie allemande n'existe pas. L'Allemagne se vante de sa force, de son droit de faire ce qu'il lui plait, En Allemagne, c'est la cabale militaire qui gouverne, et les soi-disant diplo-| mates n'en sont que les pantins. Les chanceliers impériaux et les ministres des Affaires étrangères prennent les ordres du grand état-major général. Ludendorff est maintenant le dictateur de l'Allemagne. La diplomatie allemande, cela n'existe pas. ♦ L'émulation entre les chantiers navals de l'Amérique C'est avec une rapidité incroyable que l'Amérique se couvre aujourd'hui d'immenses constructions industrielles. Des usines surgissent toujours pluss nombreuses afin de répondre aux besoins de l'armée en munitions et en matériel de guerre, et l'établissement de nouveaux chantiers navals permet de résoudre le problème capital du transport en assurant une augmentation constante de la flotte. On sait les efforts fournis par les industriels américains pour intensifier et accélérer la construction de nouveaux navires et l'émulation existant entre les grandes sociétés de construction navale pour multiplier leurs chantiers. Ces efforts ne^ se ralëntissent pas et on nous annonce aujourd'hui que la Schipbuilding .Corporation aura achevé dans un délai extrêmement court (le 1/10 du temps nécessité ordinairement) la construction d'un nouveau chantier naval de dimensions exceptionnellement vastes et à laquelle elle consacre 10 millions de dollars.

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