La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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18 February 1917
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s.n. 1917, 18 February. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k649p2x76t/
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LA METROPOLE ONE PENNY L„. CfflQ CEHTIMI* îrtitîiDBî vuf CEITT B. wx cErriMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holbora 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 ah. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 24ME ANNEE DIMANCHE 18 ET LUNDI 19 FEVRIER 1917 Nos, 49-50 LA GRANDE GUERRE ■ Les Allemands prennent les devants ■AVANCE BRITANNIQUE SUR L'ANCRE I il 'armement des navires marchands américains MJ V»* »■» —' — L'activité sur les fronts de l'ouest a augmenté de façon considérable au cours le ces derniers jours, et les préparatifs pie font les Allemands en Belgique, comme la Métropole l'a fait ressortir voici peu de jours, ne présagent pas pré-isément la calme. Fidèles à leur tactique les Allemands ont attaqué les pre-niers dans le but sans doute d'attirer es troupes alliées dans un secteur par-iculier et de frustrer ainsi la grande of-ensive prochaine des Alliés. Ces premières opérations, qui ne doivent encore être considérées que cornue des sondages sur une échelle un peu ilus étendue que les opérations locales irécédentes, se sont déroulées en Cham-agne, où sous couvert d'un bombarde-nent intense et l'explosion de mines les Ulemands ont réussi à pénétrer dans un aillant français à la butte du Mesnil, lii quatre lignes de tranchées, sur une argeur de 2.600 mètres et une profon-leur de 800 mètres, furent prises d'assaut; en même temps huit cents prison-liers et une vingtaine de mitrailleuses eur tombèrent entre les mains. Jusqu'à |uel point le succès allemand se vérifie-i-il, on ne le sait, le communiqué officiel de Paris gardant le silence à ce su-et. La bataille s'est, du reste, transforme en un duel d'artillerie. i Cependant, plus au nord, les troupes fanniques qui se trouvent sur l'Ancre ont prévenu toute tentative alleman-le contre les positions récemment concises. Les troupes du général Haig, iprès avoir attaqué samedi sur un front le plus de deux kilomètres, pénétrèrent 'ans les défenses ennemies sur une profondeur d'un kilomètre et s'établirent levant le village de PetitMiraumont, au sud de l'Ancre, tandis qu'au nord de la rivière, et sur un front d'un kilomètre Jles capturèrent une importante posi-ion ennemie, sur un terrain élevé, au lord de la ferme de Baillescourt. Près «e trois cents prisonniers furent capturés.Ainsi les succès de Sir D. Haig compensent largement le succès allemand en Champagne, et l'on peut observer ici lue si les Allemands se sont subitement ms en tête d'attaquer, les troupes britanniques n'ont depuis plus d'un mois cessé de harceler 1' nemi et de l'empeser de faire des préparatifs pour une attaque éventuelle. Mais comme nous le disions plus haut ces opérations ne peu-^nt encore être considérées comme des batailles, l'état du terrain où vient de se produire le dégel ne permettant pas encore des manœuvres d'un peu d'étendue. est tout naturel de supposer aussi que les Français en s'engageant à fond dans es contre-attaques dévoileront leur jeu et feront ainsi ce que l'ennemi demande. Sur le Tigre, en Mésopotamie, le gé-n(,ral Maude a fait une nouvelle avance au cours de l'offensive qui a été reprise Vendredi dernier. Tout le coude du fleu-<e> a Dahra, a été capturé par des atta-Ws successives; au cours de ce net-°}age 1.995 prisonniers ont été captu-et parmi eux se trouvent 1.906 sol-ats Çt 89 officiers dont deux colonels et trois majors. Le butin comprend cinq Railleuses, 2.500 fusils et une quanti-lf considérable de munitions et d'ap- Provisionnements. p r suite du dégel les opérations ont Pr|s une certaine activité sur le front °umain, où suivant les communiqués e Berlin et de Vienne nos alliés ont pns ' attaque, en particulier au nord-Uesl de Herestrau et sur les hauteurs 11 n°rd de la vallée de l'Oituz. ''n Russie la situation reste calme, tension entre les Etats-Unis et ti emagne continue. Suivant une cor-fv'0y'anCe Berlin, adressée au ^■york Times, la crise germano-. ' Hcaine deviendrait tout à fait sé-se si le gouvernement américain dé-^a't de conseiller ou simplement de rmettre l'armement des navires mar chands, ce qui rendrait impossible aux sous-marins allemands de sauver les passagers ou les équipages de la flotte marchande. De cette façon le danger d'une guerre entre l'Allemagne et les Etats-Unis deviendrait beaucoup plus imminent. On estime à New-York que cette correspondance a été inspirée par des fonctionnaires allemands dans le but d'effrayer les Américains et d'empêcher le gouvernement de prendre une décision dans la question de protection des navires marchands. Il est cependant peu probable que le président se laissera influencer par cette nouvelle menace, car l'armement des navires marchands est le seul remède pour mettre fin au blocus de l'Amérique qui n'a déjà duré que trop longtemps. La discussion au sujet des convois pour la flotte marchande a été provisoirement abandonnée et la politique de silence adoptée à Washington commence à peser sur l'opinion publique; le pays non seulement ne sait rien de ce que M. Wilson compte faire concernant les relations germano-américaines mais il ignore tout de la situation respective des Etats-Unis et de l'Autriche-Hongrie. Suivant d'aucuns M. Wilson attendrait que le comte Bernstorff soit rentré à Berlin parce que ce dernier pourrait réussir à dissuader le gouvernement allemand de sa politique de menaces surtout en raison des succès de la flotte britannique dans sa lutte contre les sous-marins. allemands. Le gouvernement allemand, par l'intermédiaire du gouvernement suisse, a proposé au gouvernement de Washington de ratifier le protocole du traité prussien de 1799 d'après lequel les citoyens d'un Etat résidant sur le territoire d'un autre Etat peuvent quitter librement endéans une période fixée et par des routes déterminées, en prenant avec eux leurs possessions personnelles (y compris l'argent et les bateaux); leurs propriétés doivent être respectées et ne peuvent être aliénées, leurs brevets doivent être protégés et les contrats rester en vigueur. Mais comme les Etats-Unis n'ont jamais reconnu les traités prussiens de 1799 ou de 1828 il n'y a aucune chance de voir accepter le protocole, qui en fin de compte serait uniquement en faveur de l'Allemagne. o—o Le Pape et la Belgique La Croix de Paris annonce que le Pape a fait remettre jo.ooo francs à Mgr Heylen, évêque de Namur, comme contribution aux besoins de son diocèse. o—o Américains retour d'Allemagne Des Américains, qui ont quitté l'Allemagne à l'annonce de la rupture diplomatique entre les Etats-Unis et le gouvernement allemand, commencent à arriver à Rotterdam et à donner leurs impressions sur les événements. C'est le dimanche, à midi seulement, que la rupture fut annoncée par une édition du Berlin er Zeitung am Mittag. Le froid étant très vif, il y avait peu de monde dans les rues, et la population ne connut la nouvelle que dans la soirée. Différents courants d'opinion se formèrent immédiatement. Dans le peuple, la sensation produite ne fut pas considérable. On semblait ne pas comprendre. Des sentiments de réelle colère mêlée de dépit se manifestèrent particulièrement chez les commerçants et dans le monde des affaires, où l'on escomptait une intervention américaine dans l'espoir d'une reprise éventuelle des opérations commerciales. La ville de Hambourg tout entière se répandit en malédictions contre le président Wilson. Les réfugiés américains en Hollande déclarent que l'existence à Berlin était devenue extrêmement difficile et que les vivres y faisaient presque totalement défaut. Le ravitaillement de la Belgique Les Américains continuent Le Comité national du Relief en Belgique, de Londres, a reçu vendredi confirmation de ce que le gouvernement allemand a abandonné sa décision indiquée dans sa note du 10 février et a demandé aux Américains occupés au Relief en Belgique de rester à leur poste. La Commission neutre y a consenti, à condition que leurs fonctions et activités puissent se poursuivre sans restrictions d'aucune espèce, sur la même base que celle qui existait avant que les relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Allemagne fussent rompues. Le travail de distribution en province sera continué par les Américains comme ci-devant. C'est là une très bonne nouvelle dont nous nous réjouissons vivement et qui fait le plus grand honneur aux éminentes personnalités qui se sont entremises ces derniers jours pour obtenir cet important résultat. Par contre, le gouvernement allemand persiste à exiger que les navires du Relief arrivent à Rotterdam et en partent par la longue route du Nord, qui est si encombrée par les champs de mines britanniques et allemands (avec un intervalle qui n'est pas supérieur, en certains points, à seize milles marins ! ) qu'elle est hasardeuse, surtout par gros temps, et quasiment impraticable. A la suite de l'action de l'Allemagne, 25.000 tonnes de marchandises achetées en Grande-Bretagne, 45.000 tonnes de vivres à bord de navires inévitablement retenus dans les ports du Royaume-Uni et 40.000 tonnes de vivres à bord de navires en haute mer et dans d'autres ports du monde, soit ensemble 110.000 tonnes destinées au Relief, sont arrêtées depuis le 1er février. Les frais de jours de planche à charge de ces navires s'élèvent déjà à plus de £50.000 (fr. 1.400.000) et augmentent à raison de plus de £5.000 (fr. 140.000) par jour. Entre temps, les populations belges et françaises en territoires occupés se trouvent en présence d'une situation qui est plus que jamais critique. o—o L'heure d'été La Chambre française a adopté le projet de loi Honnorat, avançant le temps légal d'une heure en France et en Algérie du premier dimanche d'avril (1er) au premier dimanche d'octobre (7). En Allemagne, l'heure d'été commencera le 15 avril pour finir le 15 septembre. Nous avons déjà dit qu'en Grande-Bretagne elle ira du 8 avril au 23 septembre. o—o Le refus de travail puni de mort ! L'avis ci-dessous a été publié vers le mois de juillet 1916, par le général von Paerlowsky, commandant d'une division du 10e corps d'armée et inspecteur des camps du Hanovre: A). Tous les prisonniers de tous les grades sont obligés de travailler, soit dans les fermes, dans les fabriques, au défrichement des marais B). Ceux qui refusent sont punis : i° Si c'est le premier refus, ils seront enfermés dans la fontaine (?) du village, si c'est chez un fermier qu'ils travaillent, ils dormiront trois jours sur la pierre humide, sans nourriture Si c'est dans un camp qu'ils travaillent, ils seront enfermés dans le cachot et sans nourriture pendant trois jours. 20 Si, après cette punition, ils refusent encore, la punition pourra être augmentée jusqu'à I5 jours en donnant de l'eau et 300 grammes de pain (de cheval). Tous les 4 jours (ce que les Allemands appelaient " Bon jour "), ils recevront la nourriture ordinaire mais dormiront toujours sans couverture. 3° Si, malgré ces deux punitions, ils s'obstinent toujours, les commandants de camp ou les sentinelles commandant les villages auront le droit de frapper à coups de crosse jusqu'au • moment où le prisonnier,poussé par la souffrance, travaillera volontairement ; 4° Et si, malgré toutes ces mesures, l'entêtement du prisonnier est tel qu'il refuse encore, le prisonnier pourra, sur les ordres d'un officier allemand ou d'un sous-officier porte-épée, être fusillé sur-le-champ. Pendant ce temps, les prisonniers allemands en Angleterre reçoivent une ration supérieure à celle fixée pour la population civile ! o—0 La marche à la catastrophe La Berner Tagwacht, organe socialiste officiel du canton de Berne, reconnaît, dans un article fort remarqué, que l'Allemagne se trouve dans une situation désespérée. On s'aperçoit de jour en jour que les empires centraux sont condamnés à mourir de faim. Il n'y a qu'un moyen de sauver les populations du désastre qui les menace : c'est de conclure dans quelques semaines — dans quelques mois tout au plus — une paix à tout prix. Naturellem^ht les autorités politiques et militaires ne veulent pas entendre parler d'une pareille solution. Il leur suffit d'assurer aux soldats dufront des possibilités de ravitaillement. Mais il est évident que l'Allemagne marche à une catastrophe et qu'elle joue sa dernière carte dans la guerre des sous-marins. Les traîtres flamingants La preuve irréfutable La preuve irréfutable du fait que la "fla-mandisation " de l'Université de Gand est une manoeuvre allemande, imaginée et exécutée par les Allemands, nous est fournie par la revue allemande, à la solde des Allemands, De Toekomst, qui s'imprime à La Haye et dont le numéro du 27 janvier 1917 contient l'entrefilet suivant : Geheimrat Professor von Dyck, professeur à l'Université technique de Munich et attaché au gouvernement civil de la Belgique, a dirigé l'organisation de l'Université flamande de Gand. La préhistoire de ce travail pacifique effectué au milieu de la guerre et qui bénéficie à notre culture néerlandaise est décrite par le Prof, von Dyck dans la Deutsche Revue de janvier sous le titre : " Die Unwandlung der Universitât Gent in eine Flamische Hochschule " (La transformation de l'Université de Gand en une haute école flamande). Dans cette étude on rappelle la part que divers membres de la Toekomst ont prise à cette préparation. Le Belgisch Dagblad remarqua très pertinemment à ce sujet : S'il y a ençore maintenant des Flamands" qui trouvent quelque chose de louable dans la transformation de l'Université de Gand et n'y voient donc pas de mal, l'avis ci-dessus les convaincra, "s'ils sont de bonne foi. C'est l'évidence même. Cependant, des Flamands continuent encore, malgré la condamnation formelle du Roi et du gouvernement, à trouver des circonstances atténuantes pour tels de leurs coréligionnaires qui ont accepté des chaires des mains de von Bissing et qui ont signé le fameux manifeste et ses listes d'adhésion. Nous avons déjà dit qu'en ce faisant ils insultaient aux martyrs flamands qui expient dans des geôles allemandes leur opposition irréductible à la farce gantoise. Nous pouvons ajouter aujourd'hui que, comme lesdits coréligionnaires qu'on veut encore ménager ne peuvent ignorer la nature de leur acte après la publication de l'article révélateur de von Dyck, ce sont, dans toute l'acception du mot, des traîtres qui favorisent sciemment les desseins de l'ennemi. Nous attendons donc un désaveu formel à ce sujet de la part des organes flamands qui ménagent à divers degrés encore lesdits traîtres : Ons Vaderland (Calais), Belgische Standaard (La Panne), Vrij België (La Haye), Stem uit België (Londres), Belgische Socialist (La Haye), etc. Si ce désaveu ne vient pas, nous saurons à quoi nous en tenir au sujet de leur patriotisme belge. En l'honneur du Dr. Borms Les " activistes " flamingants à la solde de von Bissing ont éprouvé le besoin de fêter le Dr. Borms, professeur à l'Athénée d'Anvers, chevalier de l'ordre de Léopold, membre du comité de rédaction du Vlaam-sche Nieuws. La cérémonie a eu lieu le dimanche 21 janvier en la salle Victoria à Merxem-lez-Anvers. On y remarquait la présence des sieurs Adelfons Henderickx et Léo Augus-teyns, " députés ", les " professeurs " Heynderickx et Claus, et l'inévitable Dr. Phil. Marten Rudelsheim, sous-bibliothé-caire communal. Le président, un certain Waternaux, prit la parole au nom des amis du traître, Marten Rudelsheim au nom de l'Algemeen Ne-derlandsch Verbond (section belge), Robert Verhulst au nom du Vlaamsche Nieuws et Léo Augusteyns au nom des politiciens du Vlaamsch Koffiehuis. Le Dr. Borms, auquel on avait offert " quelques objets d'art " remercia, terminant son discours par les paroles de Schiller : " Wir sind ein Volk, wir werden uns nicht scheiden lassen, nun wir stehen im Gefahr " (Nous sommes un peuple, nous ne nous laisserons pas séparer, maintenant que nous sommes en danger). La Bissingation La " bissingation " de l'enseignement en Flandres, c'est-à-dire le remplacement des Belges flamands par des créatures du gouvernement allemand gagnées à 1'" activisme " se poursuit. Le Vlaamsche Nieuws enregistre avec satisfaction la nomination comme préfets à l'Athénée royal de Gand du sieur Oskar Van Hauwaert, et à l'Athénée royal d'Os-tende du sieur Lodewijk Van Bogaert, en remplacement de loyaux fonctionnaires " atteints par la limite d'âge ". o—o Pour épargner le charbon, la direction de la Société nationale des tramways vicinaux a décidé que les locomotives brûleront désormais... les haltes facultatives. L'Unitas d'Anvers et la paix allemande Le Cercle d'employés de commerce Uni-tas d'Anvers a voté récemment une motion demandant la paix immédiate, qui ne peut évidemment, en ce moment, être que la paix allemande. Comme il fallait s'y attendre, le corres-pondant anversois du germanophile Nieuwe Rotterdamsche Courant, M. Emmanuel de Bom, littérateur flamand, bibliothécaire de la ville d'Anvers et signataire du manifeste en faveur de l'Université von Bissing, s'est empresse, avec la complicité de la censure allemande, de télégraphier cet " événement " à son journal, qui l'inséra dans son numéro du 8 janvier. M. de Bom ajoutait que la motion avait été votée au cri de " Bas les armes! ". L'affaire a fait quelque bruit à Anvers, a ce point que le bibliothécaire communal est forcé aujourd'hui d'envoyer à sa feuille une rectification déclarant entre autres : 1, Que 1 initiative de la motion pacifiste ne vient pas du comité de VUnitas, mais d'un membre isole ; 2. que le comité n'avait pas été averti de sa présentation; 3. qu'il est faux que le cri de " Bas les armes! " ait été poussé. La motion, cependant, reste acquise.On se demande comment VUnitas peift émettre valablement un tel vote pacifiste, qui, par l'obligeant intermédiaire d'une feuille germanophile, sert directement !a propagande allemande, alors qu'un aussi grand nombre de ses membres résident à l'étranger, en Grande-Bretagne notamment? Il est bon, en tout cas, que ces derniers, qui n'ont pas cessé, avec un zèle particulièrement louable, d'envoyer des secours à leurs confrères restés en Belgique, se préoccupent de la chose et ne se laissent pas donner de coups de couteau dans le dos. Nous espérons vivement qu'ils agiront dans ce sens et qu'ils veilleront à ce que leur protestation soit enregistrée par l'organe hollandais. o—o Le départ de M. Gérard Au cours des derniers jours passés par les Américains à Berlin; une menace finale fut faite à M. Gérard par le gouvernement allemand de garder les correspondants américains comme otages si M. Gérard se refusait à s engager, par écrit, à ce que, en cas de guerre entre l'Amérique et l'Allemagne, le président Wilson consente à laisser les navires allemands quitter les ports américains.Un ultimatum de l'Allemagne à cet effet fut remis le lundi par le comte Montgelas, chef du département américain au ministère des Affaires étrangères. Non seulement M.Gérard déclina de prendre un tel engagement, mais il refusa d engager aucune négociation, se bornant à se retrancher derrière les instructions de son gouvernement lui intimant d'avoir à quitter Berlin. Le comte Montgelas ajouta que si M. Gérard repoussait la propor sition allemande, il serait difficile aux correspondants des journaux et aux autres Américains de quitter l'Allemagne. M. Gérard répliqua : Si vous vous entêtez à retenir ici des Américains contre leur gré, ce sera la guerre. Libre à vous maintenant de décider. " Deux jours après, le ministère des Affaires étrangères demanda aux correspondants américains de remettre leurs passeports, sous prétexte de les viser. Mais les journalistes surent que la véritable raison de cette demande était qu'on voulait les garder comme otages tant que les navires allemands ne seraient pas partis des porte américains. Le comte Montgelas revint à l'ambassade des Etats-Unis, où M. Gérard lui fit remarquer combien ses propositions étaient puériles. Cela n'empêcha pas le diplomate allemand d'insister de nouveau pour que l'ambassadeur s'emploie à négocier un traité germano-américain qui élargisse les dispositions de l'ancien traité relatif au casus belli entre ces deux pays. M. Gérard persista dans son refus. Il ne voulut même pas communiquer à Washington le projet de traité, à moins qu'on ne lui permît de télégraphier confidentiellement à M. Wilson. Le comte Montgelas refusa cette autorisation. o—o Qui l'emportera ? Deux influences contraires agissent actuellement aux Etats-Unis où l'opinion publique est divisée en deux camps, l'un pour la guerre, l'autre pour la paix. Un des deux partis considère la guerre comme inévitable et comme le seul moyen efficace pour réhabiliter le prestige américain. Le second parti, au contraire, affirme que la paix est, à tous égards, préférable aux hostilités. Ce parti pacifiste travaille, nuit et jour, à répandre cette idee que, quoi que l'Allemagne fasse ou fera, les Etats-Unis n'en souffriront qu'accidentellement ; or, disent-ils, il est moins pénible de souffrir de maux secondaires que de subir les horreurs de la guerre. Le correspondant du Morning Post ajoute qu'une large publicité est faite dans ce sens dans les principaux journaux d'Amérique.

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