La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 January 1915
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. MERCREDI 6 JANVIER 1915. Na 6. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. L ARTILLERIE BELGE. SUR LA ROUTE DE THANN. PARIS, 5 janvier.—Commuarïqué officiel de 15 heures:— Eu Belgique, malgré l'état du terrain -€t les difficultés qu'il provoque, notre infanterie a pro gressé le loug des dunes qui font face à Nieuport, Daus la région de Saint-Georges nous avons gagné sur différents points 200, 300 et 50C mètres de terrain, enlevant des maisons et des formations de tranchées. Sur plusieurs points, l'artillerie belge a réduit au silence les baiteries allemandes. De la lys, à l'Oise—dans 1a. région de Notre-Dame de Lorette (à J'maest de JLens)—nous avons entièrement arrêté le travail dei sape de l'ennemi, grâce à nos mortiers et à nos grenades. Dans les environs de la route de Lille, les Allemands ont fait sauter un« de nos tranchées et l'ont prise, mais une contre- attaque immédiate nous en rendit maîtres de nouveau. Do i'Oise aux Vosges, on rie signale pas d'ac-iion d'infanterie. Dans les régions de Craonno et de Reims, il y a eu des combats d'artillerie. Nos batteries ont bombardé avec succès les positions de l'ennemi dans la vallée de Suippes comme dans la région de Perthes et de Beau-séjour.11 en fut de même dans l'Argonne et sur les hauts de Meuse. Eu Alsace, au sud-est du Col du Bonhomme, nous sommes entrés dans le hameau de Creux-Argent, à deux kilomètres au sud-ouest d'Orbev. et nous nous y établissoias. Les gains obtenus sur la route de Thann à Cernay ont été. maintenus à un point situé à un kilomètre à l'est de yieux-Thann,- et le feu de notre artillerie lourde à deux kilomètres à l'est de Haut-Burnhaupt a rôcïuit au silence celui de l'ennemi.AUTOUR DE CERNAY. PARIS. 4 janvier.—Communiqué officiel de 28 heures:— En Haute Alsace les, combats continuent avec violence dans la région de Cernay. La nuit dernière nos troupes perdirent puis i«capturèrent le quartier où se trouve l'église de Steinbach._ Ce matin elles se sont emparées du village entier. Les ouvrages allemands à l'ouest de Cernay pris par nous hier, ont été momentanément repris par l'ennemi à la suite d'une violente contre-attaque, mais les Allemands n'ont pas été capables de. maintenir leurs positions qui sont à nouveau retombées dans nos mains. L'OFFENSIVE DES ALLIES. BOMBARDEMENT DE ZEEBRUGGE. PREPARATIFS ALLEMANDS A HEYST. COPENHAGUE, 4 janvier.-—D'après des nouvelles de Berlin, de nouveaux et violents engagements ont commencé en Flandre occidentale, où un certain nombre de navires de guerre anglais sont occupés «/-"bombarder les positions allemandes sur la cote. Apparemment, les 'Allemands, depuis que le bombardement anglais eût détruit la majeure par-lié de leur première flotillé de sous-marins, ont réussi à assembler une nouvelle escadrille. On rapporte aussi que de violents eoirtbats ont eu lieu aux environs de KeimSj où les Français -e sont rapprochés, grâce à une soudaine attaque, de quelques canons allemands de 42 centimètres. Des combats désespérés, ajoute la dépêche, ont ieu maintenant dans ces régions.—-Central ZS'ews. AMSTERDAM, 1 janvier.—Le résultat du dernier bombardement de Zeebrugge n'est pas connu, mais les Allemands se sont montrés très actifs depuis lundi. Trois cents fusiliers de marine ont' construit des retranchements entre Knocke et le Zwyn (au nord de Heyst-sur-Mer) et des canons ont été mis en position. On a dit aux soldats allemands qùe des renforts allaient arriver. Quinze villas ont été abattus à Heyst pour donner aux canons un plus-large champ sur Zeebrugge.—Exchange.AMSTERDAM, •"> janvier.—Le correspondant de F " Algeiiu'tMt Handelsblad " à l'Ecluse rapporte que depuis deux jours on a entendu sans cesse des explosions et qu'on a observé des feux ie long de la côte. Ou croyait d'abord que les Alliés avaient recommence. leur attaque, mais on dit maintenant que les Allemands ont incendié et fait sauter quinze villas à Heyst, près de l'hôtel Germania, pour déblayer le champ de tir des gros canons qui dominent le port de Zeebrugge. » Le 1er janvier, quatre autres canons de 28 cen-lirnètres ont été transférés d'Ostende à Heyst pour renforcer la défense côtière'à ce dernier endroit.—-^Central News. LES AVIATEURS ALLEMANDS. RAID SUR FURNES. BKRLIN, 5 janvier.—Des aviateurs allemands ont lancé des bombes sur les confins de Coude-kerque et de Rosendael, sur les dépôts de muni-lions de l'armée britannique situés à ces endroits. Une bombe mit le feu à l'endroit (village) et ''ii détruisit une partie. Le nombre total de morts et de blessés dans les deux-endroits s'élève à cent.—Wireless Press. COPENHAGUE, 4 janvier.—Un télégramme do Berlin dit que, non seulement Dunkerque, mais également Furnes, Rosendael, et Coude-kerque ont été bombardés par les Allemands. Furnes et Coudekerque, déclare-t-on, ont souf-ecfc tout particulièrement; une partie de ces ailles (!) ont été détruites et de nombreuses personnes tuées et blessées.-—Central News. . Note.—Il ne. faut pas confondre Rosendael en "Huandre avec Roosendael, localité hollandaise m-he de la frontière belge. Il s'agit probable-Mut dans ces dépêches de Koudekeuskerque. I ATTACHES A LEURS CANONS ! t PARIS, 4 janvier.—Un officier français qui se bat dans Je voisinage de Reims, écrit :— Après que notre artillerie eut bouleversé les planchées allemandes, J'infanterie chargea; mais >°s. Allemands avaient fui. A la grande surprise de mes hommes, deux -"Mats allemands restèrent attachés à une mi-railleuse à moitié ensevelie sous la terre. -il paraît que les Allemands sont si démoralisés par nos obus, qu'il est devenu habituel de les enchaîner à leurs canons! Les officiers gardent la clef du cadenas!— r.xeaaaçe. LA PRISE DE SAINT-GEORGES. UN RECIT DETAILLE. PARIS, 2 janvier.—Le correspondant du "Matin" sur le front raconte comme suit un combat naval sur un étang et signale le dévoue- ! ment de nos soldats : Le 28, décembre, le commandant des troupes alliées avait décidé de s'emparer de Saint-Georges, ce qui devait permettre au gros des troupes de déboucher franchement sur la rive droite de l'Yser. L'accès du village n'était possible, par suite de l'inondation, que le long de la chaussée Nieuport-Mannekensveere. Au sud du hameau, une petite bande de terre était bien restée à l'abri des eaux, mais un piétinement incessant avait transformé l'endroit en un bourbier où l'on enfonçait jusqu'aux genoux. A dix heures du matin, not tirailleurs s'avançaient à l'ouest de Saint-Georges, sur le chemin de Nieuport. A l'abri de sacs de terre et de barricades improvisées, nous engagions une vive fusillade avec l'ennemi. Mais la véritable attaque devait commencer à l'est du village. De ce côté, descendant le canal sur des bachots armés de mitrailleuses, nos fusiliers allaient préparer le passage à une importante colonne franco-belge. Le combat se poursuit dans une fusillade meurtrière. Les Allemands se sont retirés dans le village et semblent prendre l'avantage. Les balles de nos Alliés vont s'aplatir contre les murs derrière lesquels le tir précis de l'adversaire s'exécute. Une batterie anglaise, en position vers Ramscappelle, tente de nous donner son appui, mais nous sommes à si petite distance de l'ennemi que les obus britanniques viennent exploser au-dessus de nos têtes. Et pourtant le canon seul pourrait avoir raison de la résistance adverse. La situation des Belges sur leur bande de terre devient critique. C'est alors que les fusiliers marins chargent une pièce de 75 sur un grand bachot. ïïs vont tenter de l'amener à notre colonne de gauche, sur la chaussée qui commande la partie ouest de Saint-Georges. Là, en terre ferme, notre canon pourra tirer avec profit. Mais pour parvenir sur ce point, il faut que la barque descende le canal, en longeant le village derrière lequel attendent les mausers allemands. Six fusiliers se dévouent. Le bachot portant la pièce de 75 avance. Un marin pousse à la perche. Les cinq autres sont couchés au fond de la barque. La fusillade adverse éclate, dirigée sur la petite équipe. Le pilote tombe. Un de ses camarades le remplace. A son tour, il reçoit une balle dans l'épaule. De son bras resté valide il saisit la perche, s'arc-boute, et l'embarcation contenue de glisse)-. L'un après l'autre, cinq marins sont frappés. Mais le bachot avance, avance. Le voilà enfin qui débouche à l'ouest de Saint-Georges. Sous les yeux angoissés de l'armée entière, qui a suivi "tout le drame le sixième fusilier se prépare à accoster. A ce. moment, une dernière balle siffle et le dernier des six héros tombe à son tour, mortellement atteint. Mais l'avant-garde de notre colonne de gauche a. déjà débarqué le canon. IL est. amené sur la, (•haussée, mis ën position. Quelques secondes après, la pièoe est prête à tirer. Elle tire, à bout portant, sur les maisons, qui sont à moins de trois cents mètres. « Le travail n'est pas long. Les murs qui servaient d'abri à l'ennemi s'écroulent dans un nuage de plâtras. La proximité est telle ■ que des éclats de nierre, sous le choc de nos ! obus, viennent retomber dans nos lignes Menacés d'être écrasés sous les éboulis, les Allemands s'enfuient vers Mannekensveere. Mais là, sur la chaussée, il leur faut franchir le champ de tir du bataillon belge. Les fuyards ennemis culbutent, se bousculent, tombent, se relèvent. Les moins atteints veulent couper à travers la plaine inondée; ils s'enlisent, se noient. La déroute adverse est telle nue les blessés sont abandonnés au nombre de deux cents. Il est trois heures. Dans le village évacué, notre colonne de gauche entre, l'arme au bras. Les Alliés sont maîtres du monceau de décombres qui était autrefois Saint-Georges.' Notre génie établit avant la nuit une tête de pont, qui permettra, le moment voulu, à notre artillerie de déboucher sur la rive droite de l'Yser. EN ALSACE. LE SUCCES DE STEINBACH. LAUSANNE, 4 janvier.—La capture de Stein-bach montre sous son aspect tragique la reconquête de l'Alsace: tout le village, en effet, a été détruit. La ville importante de Cernay (Sennheim), à un kilomètre et demi plus loin, 'se trouve maintenant à la merci des canons français, et sa prise permettrait d'attaquer Mulhouse. Les Français, cependant, hésitent à reprendre leur travail de destruction. On voit presque journellement des aéroplanes français sur le Rhin et la Forêt-Noire.—Central News. LE CARDINAL MERCIER. PRISONNIER DES ALLEMANDS. AMSTERDAM, 5 janvier.—Le journal "De Tyd" annonce que Mgr Mercier, cardinal-archevêque de Malines, a été arrêté et est gardé pris-son 1er par lès Allemands.—Central News. Note.—Nous reproduisons cette nouvelle sous toutes réserves, n'ayant pu en obtenir confirmation. Le cardinal aura probablement été arrêté à la suite des ordres qu'il a donnés de faire des prières pour le succès des armes des Alliés, dans toutes les églises de Belgique, dimanche dernier. Mgr Mercier a protesté sans cesse contre les actes iniques de destruction de sa patrie et l'on dit qu'il s'est exprimé très catégoriquement à ce sujet au consistoire <ïui s'est réuni' pour l'élection du nouveau Pape. POUR LES SOLDATS DU HAINAUT. Les soldats belges peuvent correspondre avec leurs parents, au moyen de cartes postales, par l'intermédiaire de M. De Jonge, imprimeur à Terneuzen. Ceux qui écrivent sont instamment priés de mentionner sur leurs cartes les noms des soldats du Hainaut qu'ils savent être en Angleterre. Le correspondance est admise pour les soldats du Hainaut seulement. — A l'occasion du Nouvel An, il a été distribué aux troupes belges de l'armée de campagne : Le :>1 décenïbrev une bouteille de vin de Bordeaux; le 1er janvier, une boîte de savon de toilette; le 2 janvier, une pipe ou 50 cigarettes par homme. — Les sénateurs unionistes portugais ont renoncé à leurs fonctions législatives. Le quorum n'étant pas atteint, ni la chambre, ni le Sénat n'ont pu tenir séance lundi. — On annonce de Berlin la mort du professeur Anton von Werner, peintre d'histoire bien connu. — Les Allemands affirment que la réserve d'or de la Reichsban.k s'est accrue de 17 millions de marks au décembre, et qu'elle s'élevait à cette date à 2093 millions de marks. — Les Roumains en âge de servir résidant à Lausanne ont reçu ordre de rentrer chez eux avant la fin de janvier. La commission roumaine militaire a fait de grands, achats de fournitures sanitaires et auxiliaires. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. L'AVANCE SUR CRACOVIE. CANONNIERES SUR LA VISTULE. PETROGRADE, 4 janvier.—Communiqué officiel de l'état-major du quartier-général:— Dans la direction de Mlawa l'ennemi, qui avait forcé les lignes russes au sud de la route de Plonsk et Gorliee, fut repoussé, abandonnant de nombreux prisonniers et un canon. Sur la Vistule, près de Kempa et Polsk, des steamers armés de canons ont fait leur apparition.En Galicie occidentale, le 2 janvier, les Russes, avançant, firent plus de mille prisonniers et capturèrent plusieurs canons. Dans la région de la passe d'Uzok, les Russes ont fait prisonnier tout un bataillon avec dix officiers. Dans la même région, les Russes ont capturé l'état-major d'un détachement autrichien, avec d'importants papiers. NOUVELLE ATTAQUE EN POLOGNE ? COPENHAGUE, 4 janvier.—Une dépêche privée de Berlin annonce que des forces russes extrêmement fortes s'avancent maintenant sur Cra-covie.Le plan originaire de ces nouvelles armées russes devait être, évidemment, de tourner le flanc gauche des Autrichiens, mais ce projet doit avoir été changé, et les Russes font maintenant une grande attaque, sur un large front, contre les armées autrichiennes de Cracovie. De violents combats se développent, mais la dépêche allemande dit qu'on espère qu'une nouvelle et forte offensive austro-allemande se produira en Pologne d'ici quelques jours, qui pourra diminuer la pression exercee par les Russes sur les Autrichiens à Cracovie.—Central News. VERSION ALLEMANDE BERLIN, 5 janvier.—Communiqué officiel du grand état-major:— Pendant les combats extrêmement obstinés qui eurent lieu au sud de Gorliee par un temps terrible, nos braves troupes prirent, possession (l'une ligne très importante sur les hauteurs qui sera une base favorable «pour des opérations subséquentes.Dans les Carpatbes, il n'y a pas eu de changement depuis la Noël. Sur le front septentrional, nous avons pris 37 officiers et fait 12,698 prisonniers. Des nouvelles de Budapest disent que la position dans les Carpaihes est favorable. La partie de la Pologne russe oui a été occti- ' pée par les troupes allemandes a .été dotée d'une administration civile dont Herr von Brandenstein a été nommé chef.—Wireless Press. L'INVASION RUSSE DE LA HONGRIE. ILS OCCUPENT HUIT COMMUNES. PARIS, 5 janvier.—Le correspondant à Pétro-grade de l'agence "Information" déclare que les Russes occupent à présent huit communes en Hongrie, et que plusieurs divisions autrichiennes ont été entourées dans les Carpathes par l'armée d'invasion.—Central News. Le " Matin " est convaincu que l'avance russe en Hongrie est faite, contrairement à tous les raids précédents, dans le nord. La victoire remportée au sud des Carpathes sur le sol hongrois, dit le journal, doit nous rendre particulièrement heureux, car d'une occupation solide et définitive du nor-d de la Hongrie dépend l'entrée en scène de l'armée roumaine. Le 44 Matin " croit que la date de l'intervention active de la Roumanie a été fixée par erreur. Ce que la Romnaine désire c'est que son action soit décisive. Pour que l'effort.de son année obtienne son plein effet, et pour qu'elle puisse marcher sur Budapestli, elle doit être couverte à sa droite par l'armée russe et à sa gauche par l'armée serbe. Alors—et la date importe peu—l'armée roumaine f rappera. —Re uter. LES RUSSES EN TRANSYLVANIE? ROME, 5 janvier.—Un télégramme du correspondant à Buchairest du 44 Messagero " dit que les Russes ont occupé complètement Bukovina. Ils ont oapturé Donna Warta. et occupé Marta-kani et Jakobeni, en territoire transylvain. L'armée russe en Transylvanie est composée de soldats roumains vivant en Bessarabie.—Central News. LES EVENEMENTS D'ALBANIE. ESSAD-PACHA BATTU. Des télégrammes de Durazzo aux journaux italiens mandent qu'après qua.tre jours de combats désespérés les forces d'Essad-Pacha ont été entourées de tous les côtés et forcées de se retirer sur Dunazzo à travers les lignes de l'ennemi. La population de Siak Kavaja et de Kroja avait trahi Essad au dernier moment. Un nouvel engagement, où Essad fut battu, eut lieu à Ras Bulle, aux portes mêmes de Durazzo que les insurgés, cepeuda-rut, n'occupèrent point! La situation est ainsi identique à celle qui se présenta pendant les derniers jours du gouvernement du pTince de Wied. Une dépêche officielle de Durazzo annonce que les rebelles envoyèrent dimanche une lettre signée du comité mailiométan et demandant la Teniise des ministres de France et de Serbie. Cette demande, contraire au droit international, avait d'après des avis de source privée, été faite au nom de la Porte à l'instigation d'officiers turcs sous prétexte que les ministres en question etàient des sujets de nations en guerre avec la Turquie. Essad-Pacha' ayant refusé d'accéder à cette demande, les insurgés commencèrent, à deux heures de relevée, l'attaque de la ville. Mais les navires de guerre 44Sardegna" et 44Misurata," ouvrirent alors le feu sur les insurgés et réduis ient leur canons au silence. La colonie italienne, et les membres des légations française et Serbie, se sont embarqués ensuite sur des navires italiens. UN ECUMEUR DES MERS. LAS PALMAS, 4 décembre.—Le steamer allemand "Otavi" venant de Pernambouc, a débarqué ici 93 marins qui. lui avaient été livrés par le croiseur auxiliaire allemand "Kronprinz Wil-helm."Les marins appartenaient aux équipages de divers navires français coulés par le "Kronprinz Wilhelm" et comprenaient 55 hommes du steamer anglais " Bellevin," cordé le 4 décembre. —Reuter. ACCIDENT DE CHEMIN DE FER EN BELGIQUE. HUIT MORTS, 25 BLESSES. AMSTERDAM, 5 janvier— Le. " Handelsblad " apprend que dimanche dernier un sérieux accident de chemin de fer s'est produit sur la ligne Anvers-Esschen. Un train de voyageurs d'Anvers entra en collision avec un train militaire à l'endroit où la ligne est reliée à différents forts. Le train de voyageurs fut touché derrière la machine, et une voiture de bagages, ainsi qu'un wagon de voyageurs, furent complètement détruits. Tous les autres wagons furent jetés hors des rails. Huit civils furent tués, vingt-cinq furent sérieusement blessés, et d'autres blessés légèrement. Les morts n'ont pas encore été identifiés.— Reuter. LES JOURNAUX D'ANVERS LE CAS DE LA " VLAAMSCHE GAZET." UN PROTESTATION. Notre correspondant d'Anvers nous a annoncé (voir la Métropole du 12 décembre), l'apparition, le 20 novembre, d'une 44 édition anversoise " de la 44 Vlaamsclie Gazet—Laatste Nieuws," paraissant sous la censure allemande. Notre correspondant écrivait:— "...M. Julius Hoste ne paraît être pour rien dans cette enterprise. " D'après la manchette même du journal, imprimé rue Rouge, 44, ses 4 directeurs ' sont, en effet, MM. A. et P.-B. Bayens. 44 Cette manchette renseigne, comme principaux collaborateuapun certain nombre de journalistes amateurs ^paitenant au flamingantisme de l'hôtel de ville, nommément MM. Lode Baekel-mans, employé; Jan Bruylants, chef de la police des quais; Arthur Cornette, conseiller communal; Vict. De Mevere, employé; Ant. Moortgat, greffier de la Chambre de commerce; Ary Delen, employé; Ben Linnig et Pol Van Ostayen—noms à retenir. Pour donner une idée des 'tendances' de cette feuille, disons simplement que, dans son numéro du 25 novembre, M. Ary Delen, qui appartient cependant aussi aux 4 filés d'Anvers,' se moque spirituellement des trainsbolides des 4 dummen Belgier,' et verse des larmes de crocodile sur les tombes des soldats ...allemands." Voilà donc ce qu'est l'édition anversoise de la "Vlaamsche Gazet." Or, voici quelque chose de tout à fait intéressant.Nous venons d'avoir sous les yeux une lettre de M. Julius Hoste. junior, bien connu pour son beau talent oratoire, fils de -notre excellent confrère Jnlius Hoste. directeur du journal 44 De Vlaamsche Gazet"—44 Het Laatste Nieuws." de Bruxelles. Celui-ci proteste, avec indignation, contre l'apparition à Anvers d'une journal ayant usurpé un titre qui lui appartient. Le vague pamphlet s'éditant à Anvers, sous la censure allemande, n'a, comme nous l'avons fait prévoir, rien à voir avec le journal de M. Hoste, dont le patriotisme ne fut du reste jamais suspecté.Mais comment trouve-t-on le procédé des " journalistes " anversois, capables de semblables vilenies? La mentalité allemande a-t-elle déjà déteint sur eux? POUR NOTRE REINE! BELGIAN SOLDIERS' FUND. Encore une fois rappelons au bon souvenir des nôtres nos braves soldats se battant sur l'Yser et l'œuvre entreprise par Mme Maton, femme de notre attaché militaire à. Londres. Nous recevrons avec plaisir les dons en argent destinés à cette œuvre. C'est avec non moins de satisfaction que nous publions le télégramme suivant qui montre déjà l'importance de l'effort accompli par Mme Maton: Grand quartier-général belge, le 2 janvier, 1915. Madame Maton, Légation de Belgique, Londres. Votre bel et important envoi m'est arrivé. Il a été distribué immédiatement au front. Je vous félicite de votre belle initiative et vous remercie vivement ainsi que toutes les dames qui ont travaillé pour nos soldats. Mes meilleurs vœux pour vous et pour le commandant Maton. ELISABETH. LES REQUISITIONS EN BELGIQUE. AMSTERDAM, ' 5 janvier.—De nouvelles troupes de soldats plus âgés sont arrivées dans les villages de la frontière belge pour remplacer la cavalerie, qui est partie aujourd'hui pour le front français. Plusieurs officiers allemands portent un signe distinctif nouveau, consistant en deux bandes jaunes sur l'avant-bras. On rapporte de Bruges que les Allemands ont réquisitionné au nord de cette ville, dimanche, 3000 kilos de viande salée et cent vaches. Il v a eu, en conséquence de ce fait, un véritable exode de bétail dans la direction de la frontière hollandaise, la nuit dernière. A Eedee, sur la frontière belge-hollandaise, il est arrivé sept cents vaches. Le bourgmestre de la ville belge de Middel-burg a été arrêté pour ne pas avoir livré la quantité de foin réquisitionnée.—Central News. MOUVEMENTS DE TROUPES. AMSTERDAM, 5 janvier.—L'artillerie et les Uihlans qui se trouvent maintenant, à Turnhout quitteront cette ville mercredi, en route pour le front. Des hommes de la Landsturm âgés de 45 à 55 ans, prendront leur place. Du '11 décembre au 2 janvier, quelque 250,000 soldats allemands ont passé en train par Louvain dans la direction du front occidental, et un nombre beaucoup plus faible a été dirigé vcts le front oriental. On entend constamment à Louvain le bruit de canons de gros calibre. A Kessel-Loo, une ferme où quarante chevaux allemands avaient été mis à l'écurie, a été incendiée.—Central News. LES FORTS D'ANVERS. AMSTERDAM, 5 janvier.—Des voyageurs venant d'Anvers rapportent que les Allemands ont été occupés à essayer les canons des nouveaux forts d'Anvers, et que les obus sont tombés jusqu'en territoire hollandais, ce> qui, ajout>e-t-on, "peut, être considéré comme étant un peu trop loin."—-Central News. — lie célèbre caricaturiste alsacien Hansi, condamné par le haute cour de Leipzig pour haute-trahison et qui parvint à s'échapper après la sentence et s'enrôla dans l'armée française au début de la guerre, a été récemment décoré de la Légion d'Honneur. LA BELGIQUE TRAHIE. LA RECONNAISSANCE DES ALLEMANDS DE BELGIQUE. Il faut qu'on s'en souvienne plus tard... 11 y a un geste que nous Belges, nous Anversois surtout, étions en droit d'attendre des Allemands auxquels nous avions a-ecordé dans notre pays une hospitalité large et généreuse. Que ces Allemands qui résidaient chez nous, qui vivaient par nous n'aient pas nourri à notre égard le moindre sentiment de reconnaissance, cela n'étonnera personne. Ce n'est plus un .secret aujourd'hui qu'ils travaillaient contre nous. Mais au moins, pouviors-nous espérer que parmi tant de traîtres il y en aurait au moins eu quelques-uns, parmi ceux là même qui pouissaient chez nous d'une certaine considération, qui auraient à cœur de protester publiquement contre l'odieux attentat perpétré par leur pays contre l'inoffensive Belgique. Ce geste, ils n'ont pas eu le ocurage de la faire. Le courage n'est pas individuel chez les Allemands. Il ne s'exerce que quand ils savent qu'ils ont la supériorité du nombre. Nous n'espérons donc pas que ceux d'entre les Allemands d'Anvers et d'ailleurs qui sont actuellement en Hollande et même en Angleterre qui se sentiront visés par ces lignes rougiront de leur conduite. De nombreuses années passées par eux en Belgique auraient pu cependant leur apprendre ce que c'est que la dignité et la noblesse du cœur. Ne l'espérons pas. Plaignons-les, mais souvenons nous ! LES BELGES EN ANGLETERRE M. Vital Keuller, artiste peintre belge, exposera jusqu'au 15 janvier quelques-unes de ses œuvres dans les appartements de S.A.R. Mme la princesse Ranee of Sarawak, 5f, Hyde Park-mansions, Edg-ware-Toàd, London, W. Cette exposition est ouverte de 2 à 5 heures. La réunion des sociétés coloniales qui devait avoir lieu vendredi prochain, S courant, est remise au lundi, 11 janvier prochain. L'heure et l'endroit de cette réunion seront notifiés aux intéressés. Les personnes qui désirent être reçues par 'M. le ministre des colonies sont priées d'adresser une demande d'audience motivée avant le jeudi, 7 janvier, au ministère des colonies de Belgique (agence de Londres), 4, St. Mary Axe, London, E.C. La, troupe belge qui a pris possession du 44 Criterioii Theatre," a connu-lundi soir de nouveaux triomphes lors de la première représentation à Londres de l'amusante comédie 44 La Demoiselle de Magasin " de MM. Fonson et Wicheler, les auteurs bien connus du 44 Mariage de Mlle Beulemans." Le pièce que beaucoup de nos compatriotes connaissent, au moins de nom, a reçu au Criterion un accueil de plus chaleureux, résultant d'une interprétation tout simplement parfaite. Nous ne nous aventurerons pas à résumer ici la "Demoiselle de Magasin" qu'il faut aller goûter et applaudir. Disons cependant que M. Libeau a donné au rôle du père Deridder un cachet de personnalité et d'originalité oui a secoué une salle très bien garnie d'un fou rire; à ses côtés Mlle .lane Delmar—la demoiselle de magasin—donne la pleine mesure d'un talent remarquable. Citons encore Mme Vara (Mme Deridder), Mlle Dieu-donné (Lucette Deridder), Mme Libeau et Dave; MM. Duquesne (M. Ormelin). Mathot (Deridder fils) et Desplas (Antoine), qui foraient un ensemble parfaitement homogène. Espérons que "La Demoiselle de Magasin" gardera l'affiche pour longtemps. 31. Edgar Selens. agent de change près la bourse d'Anvers, désirant répondre aux nombreuses demandes de renseignements qui lui sont parvenues de la part des réfugiés be'ges, se tiendra à leur disposition à son bureau, Bishôpsgate-street, 57% tous les jours de 10 à- 1 et de 3 à 5 heures, où toutes les informations leur seront fournies gratuitement. L'HOMMAGE DE L'ETRANGER. POUR LA LIBERATION. Nous avons reçu de Gênes le télégramme suivant :— En souvenir reconnaissant et inoubliable de la généreuse hospitalité anversoise, permettez moi d'exprimer par la voie de votre honorable journal mes vœux les plus ardents pour que l'aube du nouvel an soit celle de la nouvelle liberté d'Anvers et du triomphe du valeureux peuple belge, de son héroïaue roi, dans la Belgique éternellement indépendante. ARMANDO FARINA. LES BELGES EN HOLLANDE. COMITE BELGE DES REFUGIES. Un comité belge pour la protection des intérêts des exilés belges a été constitué à Breskens (Hollande) le 29 décembre, sous la présidence d'honneur do M. le bourgmestre Van Zuyen. Nombreux étaient les compatriotes qui avaient répondu à l'appel du. comité provisoire et qui assistaient à la première réunion tenue à l'hôtel " Stoombootveerhuis." Le comité a été constitue comme suit:— Président, M. Guillaume Huysmans : vice-président, M. Jean Huysmans; secrétaire, M. Louis Willemsens; trésorier, M. Vermeulen : commissaires, Mme Ve Van de Casteele, MM. Baetslé, D'Hooghe, Lezaire et Houtekeer. L'objectif principal de la société est de s'occuper des intérêts des réfugiés appartenant à la classe bourgeoise, qui paient des loyers ou logent chez l'habitant, et qui ne recevant aucun secoursi, voient non sans inquiétude diminuer leurs dernières, ressources. L'organisme fonctionnera à côté du comité officiel et se chargera de soutenir d'une façon discrète, les membres momentanément dans le besoin. La société espère pouvoir bénéficier des avantages accordés à des groupements similaires. — On annonce ,que M. Bourbon, le superbe baryton du théâtre de la Monnaie, Mme Delna, la grande cantatrice et son mari, M. Adolphe Prié de Saône, un industriel bruxellois, bien connu dans les milieux sportifs, ont été tués sur le front par l'explosion d'un obus sur l'auto dans laquelle ils se trouvaient pour aller enlever des blessés. DERNIERE HEURE. UN GRAND TRIOMPHE RUSSE. CAPTURE D'UN CORPS DARMEE TURC. PETROGRADE, 5 janvier.—Le communiqué suivant a été publié par l'état-major du grand quartier :— Nos troupes ont remporté une victoire complète sur les Tupcs. Nous avons battu deux corps d'armée, dont nous avons capturé un au complet, avec l'officier général commandant et trois commandants de division. De petits détachements de l'ennemi qui avaient réussi à échapper sont vigoureusement poursuivis et éparpillés. L'ALLEMAGNE FLETRIE. PAR UN ECRIVAIN HOLLANDAIS. AMSTERDAM, 2 janvier.—L' "Algemeen Handelsblad," notre grand confrère des Pays-Bas, a publié récemment une 44 Lettre aux Flamands *' de l'écrivain hollundais M. Frederik van Eedeu. Voici la traduction de cette lettre, qui a été reproduite par les principaux journaux hollandais : Mes chers Flamands; Si ma voix peut encore arriver jusqu'à vous dans votre angoisse, je veux vous adresser un salut. H est encore proche de nia mémoire le temps où j'étais parmi vous, où je parlais dans vos conférences, où je jouissais de votre hospitalité ! Et maintenant, voici que ces belles villes, ce peuple pacifique, • ce pays délicieux ont été attaqués, violés de la manière le plus cruelle; sans justice, sans nécessité, voici qu'ils ont subi l'offense de l'ennemi et ont été réduits à la dernière extrémité^ Je ne puis vous aider par des actes. Je sens mon impuissance, mais la pensée des maux qui vous affligent ne me quitte ni le jour ni la nuit. Voici quelques mots cependant pour vous ouvrir mon cœur, et vous offrir quelques consolations dans votre lourde détresse. Vous, la Belgique, c'est vous qui avez vaincu. Nulle victoire matérielle de l'usurpateur ne saurait supprimer votre victoire. Qu'a dit le gou vernement allemand (car le peuple allemand n'est pas responsable de ce langage) pour justifier son acte de violence? Que l'Allemagne était dans l'absolue nécessité d'agir comme elle l'a fait, et Sue nécessité ne connaît pas de loi. L'existçuce e l'Allemagne était en jeu; il s'agissait .de se défendre contre l'agression ennemie; devant cette nécessité, l'intérêt minime de la Belgique ne comptait pas. Les faits ont montré la fausseté de ces paroles. Ce n'était pas l'Allemagne, c'était la Belgique qui éi.ait en cas d'absolue nécessité. Il né s'agissait pas, en effet, de l'existence de l'Allemagne. Qui pourrait jamais songer à exterminer une nation de 70 millions d'hommes? Il y va au contraire de l'existence de la Belgique. Pourtant, malgré cet immense danger, la Belgique n'a pas manqué à son devoir d'honneur et de loyauté. Ainsi l'a petite Belgique a. fait ce que la puissante Allemagne avouait ne pouvoir faire. Elle a maintenu la loi et la justice dans la plus extrême détresse. La Belgique a prouvé par là qu'elle entendait maintenir au prix de souffrances inouïes une morale sociale plus haute que celle de l'Allemagne. C'est pour cela que moi, Hollandais, j'aime mieux appartenir à la nation belge foulée aux pieds, qu'à l'Allemagne arrogante et puissante. Tous les peuples implorent l'aide de Dieu-maintenant, aucun peuple n'en a plus le droit que le peuple belge. I^e Dieu des plus gros bataillons et de la grosse artillerie aidera peut-être votre adversaire. Mais je cj'ois en un Dieu de justice et d'amqui'. Celui-là se fait souvent attendre et ne nous ménage pas les souffrances. C'est lui qui nous donne la vie spirituelle. Qu'importe que ce so-'t au prix de biens matériels et passagers! De cette guerre, vous les Belges, vous ne sortirez que meilleurs et plus forts. Que votre ennemi gagne des richesses et de l'or ; vous avez conquis des avantages moins éphémères et d'un plus noble aloi. Soyez tranquilles, confiants et torts dans votre détresse. Soyez pour nous, qui sommes épargnés, l'exemple de la patience virile et crovez à mon admiration chaleureuse et à uu sympathie. FREDERIK VAN EEDEX. LES BELGES EN SUISSE. Nous venons de recevoir une lettre d'un de nos bons amis dp Genève qui passa de nombreuses années à Anvers. Il nous informe flitéil . s'est formé eu Suisse, des comités cantonaux pour accueillir les réfugiés belges. Deux mille de-nos compatriotes se trouvent être en ce moment les hôtes do l'Helvétie ; près de trois cents se trouvent à Genève, où ils sont l'objet d'un accueil des plus charmants de la part de la population locale. M. E. Richard, secrétaire de la commission d'hospitalité de Genève, rue de Lyon, -11, se met à la disposition des réfugiés belges pour faire des recherches des leurs en Suisse. — Le kronprinz d'Allemagne se trouvait, le 2S décembre, à Liège. Il devait repartir le *oir même pour l'Allemagne. — La ville de Gand a été condamnée à verser en or une amende de cent mille marks parce qu'une centaine de mètres de fils télégraphiques auraient été coupés et enlevés dans la ville. — Selon le 44 Vorwaerts," les autorités militaires de Saxe ont interdit la liberté de la presse et l'usage du droit de réunion et d'association. Le 44 Vorwaerts" proteste contre les honneurs successivement rendus par diverses villes d'Allemagne au général von Hindenburg et déclare qu'ils sont prématurés. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre lo montant aux ordr«s, s.Y.p. CLAIRE GARDON.-—Louvain dem. nouv. fam. Deccster Gardon, Eer. 8a, Dilke-strcet, CheLsea tm-bankment, Londres, S.W. MUTSAARS, MAURICE, ponton, volont est actuellement à Autingue6 à la compagnie des Mitrailleurs.MUTSAARS JEAN volontaire ost actuellement à Beau Marais (Calais)^motocycliste de l'Aviation Militaire Bel;/''. PETERS, Vve., de Pbilippeville, Belgique, est à Ohatéau, Sandon, 8.M., France. PIROT. RAOUL, 25e ligne lïlji, 2e div. d'armée, est prie de donner nouvelles à M. Delmarcel, pro-iesGour à l'université de Louvain, 5, Chalfont-road, Oxlord. ^RITERION (Gerr. 3844).—Ce soir à Sh. l>0. LA DEMOISELLE DE MAGASIN (quatorze représentations). Prix spéciaux réduits. Parterre, ls. MAT/NEES, MERXJREDT ET SAMEDI k 2h. 30. ECOLE Normale des Sœurs de Notre-Dame, 13, rue do l'Empereur, Anvers, Itoprise <ley conr?. lundi, 4 janvier 1915. ON demande nouvelles du sergent Raymond Stoop d'Anvers, lOe de lipne.—Prière éoriro: Avocat Van Capter, Castlo Hill-a.vonuo, 28, à Folkwrton*', ou à M. De Vlain, Eindhoven, Hollande.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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