La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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12 November 1916
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s.n. 1916, 12 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pz51g0k088/
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LA MÉTROPOLE ONE PEIMNY L„. CINQ CENTIMES RitAWDE : V1JF CENT pWEKT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ib. 23ME ANNEE DIMANCHE 12 ET LUNDI 13 NOVEMBRE 1916 Nos. 316-317 LA GRANDE GUERRE UNE BATAILLE AERIENNE NOUVELLE VICTOIRE SERBE I SUCCES FRANCO-ANGLAIS SUR LA SOMME ^ La situation militaire générale est iratiquement stationnaire et ne subit au our le jour que des changements peu mportants, dont l'effet est toutefois constamment au désavantage des Centraux ;t qui ne peuvent manquer de produire peu à peu un effet cumulatif. Sur le front britannique de la Som-pe, les Anglais après une intense préparation d'artillerie ont pris d'assaut la partie orientale de la tranchée Regi-[a (La Courcelette), dont ils occupaient a portion ouest depuis le 21 octobre, en ('établissant, malgré un feu de barrage vigoureux, dans une position avancée D'un kilomètre de longueur et faisant [les prisonniers appartenant à deux régiments. Le duel d'artillerie se poursuit sur l'Ancre. [ De leur côté, au nord de la Somme, [es Français ont lancé une vigoureuse bttaque contre le village de Sallisel, qu'ils ont recapturé en grande partie. Leurs troupes occupent les confins nord-fest et sud-est de la localité. La lutte continue dans la partie est du village où l'ennemi résiste avec le courage du désespoir. Les Français ont déjà compté plus de cent prisonniers, dont quatre ifficiers. Au sud de la Somme, ce sont les Allemands qui ont été à l'attaque. Ils ont tenté un coup de main pour enlever la position française au sud de La Pres-soire, mais ont été repoussés à coups de bombes. Une forte attaque contre De-niécourt appuyée par l'emploi de feu liquide a également échoué avec fortes pertes. Le duel d'artillerie se poursuit avec une grande violence dans les districts d'Ablaincourt, de Gomiécourt, de Les Bœufs et de Sailly-Sallisel. Le bulletin allemand reconnaît ces Succès anglo-français, mais s'attache évidemment à en .minimiser l'importance. ; Sur le front de Verdun, tout est calme, et quoique l'état-major français ait laissé entrevoir la possibilité d'une réaction, aucune contre-attaque ne s'est encore produite. Les écrivains militaires attachent une grande importance à la tactique qui a permis la reprise rapide et à peu de [frais de Douaumont et de Verdun. Il [appert de plus en plus que l'élément principal du succès obtenu a résidé dans la façon dont tes Allemands ont été surpris par l'attaque française. Celle-ci avait été préparée, grâce à une organisation spéciale, d'une façon telle que lennemi n'avait pu s'apercevoir de l'effort en vue. On demande maintenant que tout le front occidental soit orga-"isé d'une façon semblable, afin d'ob-ten'r sur de très nombreux points, l'été Prochain, les conditions nécessaires pour renouveler des offensives aussi rapides, aussi complètes et aussi peu coûteuses. Les opérations aériennes ont été par-teuiièrement nombreuses ces derniers jours sur le front occidental. Une véritable bataille dans les airs a eu lieu entre deux escadres, anglaise et allemande, c°mptant chacune au moins trente machines, et s'est terminée par la disloca-tlon et la mise en fuite de l'ennemi, qui Perdit six avions Dans d'autres combats tes Anglais en descendirent neuf. D'autre part, :eux-ci ont bombardé abondamment et avec de bons résultats tes ports et abris ^ sous-marins d'Ostende et de Zee-r,ru?ge, ne perdant qu'un seul avion. Lette opération était rendue très néces->a're par la grande activité des Allemands sur la côte flamande. Les Français ont procédé à de très Ombreux bombardements. Vendredi eurs avions ont lancé plus de mille 5°mbes, souvent à de grandes distances, >ur des gares ou objectifs militaires der-" re le front, notamment à Lens, Algran-fe nhionville), Dieuze (Sarbourg), Fres--aty (Metz), St-Quentin, Romsbach. '-es Français et tes Anglais ont lancé "n c'ei|x nuits 2.600 kilos de bombes sur ,es aciéries de Focklingen (nord-ouest de Sarrebruck) faisant d'énormes dégâts et allumant plusieurs incendies. Les Allemands ont bombardé Nancy, Lunéville et la ville ouverte d'Amiens, où neufs civils furent tués. Comme d'habitude, l'état-major belge ne nous dit rien de nos aviateurs, dant l'activité a pourtant été considérable.Sur le front roumain, tes opérations tendent à se ^localiser et, en général, tournent à l'avantage de nos amis. Le général Sakharoff, qui a pris 1e commandement de l'armée de la Dobrudja, a réussi à expulser tes Germano-Bulgares de la station de Dunarea, terminus, sur la rive ouest du Danube, du pont de Cernavoda; samedi, on le représentait 1 comme disputant à l'ennemi la possession de la tête de pont. Les dernières dépêches ne partent plus de cette opération, mais disent que les détachements russes ont effectué une nouvelle avance vers le sud. Il est fort possible qu'ils réussissent sous peu à couper 1e chemin de fer et à provoquer l'évacuation automatique de Cernavoda et peut-être même de Constanza. La position dans tes passes n'a subi que de faibles changements. Les Roumains ont progressé dans la vallée de l'Ait, où ils ont repris te mont Frurtzile et repoussé de violentes attaques dans la vallée de Prahova. Par contre, tes Allemands prétendent avoir pris d'assaut plusieurs lignes roumaines sur la route Predeal-Sinaia; 1e faible nombre de prisonniers annoncé fait croire cependant que l'avantage remporté est mince. Les Allemands ont attaqué avec quelque succès Skrobova, Lititza Dolnaia et Svistelnorki, points isolés du centre des Russes en Galicie, forçant ceux-ci à se retirer sur leur seconde ligne, mais n6s amis ont promptement repris une partie des tranchées perdues. Sur d'autres points, notamment dans tes Car-pathes boisés, tes attaques de l'ennemi ont échoué avec pertes. Dans la région de Monastir, tes Serbes ont infligé une nouvelle défaite aux Bulgares, capturant une série de positions à Cuka et Polog avec 610 prisonniers et un nombreux butin. Les Anglais et tes Français ne bougent toujours pas. Paroles du jour Au banquet du Guildhall 9 novembre 1916. Je dis tout à fait franchement que nous sommes en sympathie cordiale avec le grand patriote grec, M. Vénizélos (Applaudissements). Il nous a assuré, et nous acceptons pleinement cette assurance, que ses efforts et son organisation n'ont aucun but semi-dynastique (Applaudissements). Il ne saurait être question d'une paix séparée (Applaudissements). Et la paix, quand elle viendra — que ce soit tôt ou tard — et je ne veux pas 'dissimuler un moment ma conviction que la lutte entamera toutes nos ressources et toutes nos réserves de patience et de résolution — cette paix doit être telle qu'elle éablira sur des fondements sûrs et stables la sécurité des faibles, les libertés de l'Europe et un avenir libre du monde (Applaudissements). M. ASQUITH. * * » Un autre état, partiellement latin, pour lequel nous entretenons ces jours-ci une profonde affection, c'est la Belgique (applaudissements), dont le Roi et le peuple héroïques excitent ici une admiration aussi grande que leurs sacrifices ont provoqué notre s> mpathie. Nous lisons chaque jour que de nouveaux outrages ont été commis sur sa population sans défense et nous ne pouvons qu'attendre, résolus que plus le sacrifice sera grand, plus complet devra être l'ultime réparation (Applaudissements). HERBERT SAMUEL. » * * Soyons calmes, soyons patients, soyons sûrs que l'année nouvelle ne trompera pas nos espoirs de victoire (Applaudissements). PAUL CAMBON. La Belgique en esclavage Déportations en masse. Révoltes à Mons et à Bruxelles Le monde civilisé ajoutera-t-il à sa honte, le fait de laisser se perpétrer le crime nouveau que l'Allemagne commet à l'égard de notre malheureux pays? Rien ne nous sert, à nous d'exhaler notre légitime colère contre les brutes épouvantables qui renouvellent, à la face de l'humanité, la honteuse traite qui fut abolie pour les nègres, mais les neutres ne s'uniront-ils pas en un ultimatum menaçant contre la puissance infernale qui traite ainsi d'innocentes victimes? Qu'on y songe, l'hypocrisie germanique cache sous le crime du travail forcé à des fins guerrières d'autres crimes peut-être. N'oubliez pas, nous vous en conjurons, vous les neutres, vous les Alliés même, que la lâche Allemagne a fait marcher des civils devant ses troupes lors de l'invasion de notre pays, que demain peut-être elle se fera un bouclier de nos frères. Nous vous en conjurons, agissez avant qu'il soit trop tard, l'Allemagne est capable de tout! La Gazette de Cologne donne cette explication semi-officielle "des déportations. Comparez l'hypocrisie éhontée du document avec les faits que nous relatons ci-dessous : " Le transfert des Belges non employés (mensonge, on ne fait pas de distinction) continue tranquillement (à part les coups de couteau et les manifestations hostiles). Les travailleurs ont une attitude intelligente et plusieurs d'entre eux déclarent qu'ils sont enchantés, après une longue période de chômage, de recommencer leur travail et de gagner leur salaire (30 centimes par jour). " Ils saluent les ri: jres allemandes qu'ils espéraient (!) depuis longtemps, puisqu'elles ajoutent à leur bien-être (le travail à coups de crosse). " Le fait que les hommes sont autorisés à prendre leurs bagages de la maison et sont bien traités pendant leur voyage( en wagons ouverts sous la pluie) influence leurs sentiments favorablement et il est remarquable que le nombre d'ouvriers qui volontairement (avec les menottes aux poi- nets) quittent leur maison est en croissance." * * * Voici un exemple de l'enthousiasme avec lequel les ouvriers belges quittent leur demeure. C'est un des " passeports " qui leur sont délivrés : "L'homme... est requis de se présenter' le... novembre 1916 à 11 heures du matin à la gare de... prêt à partir pour son travail.Au cas où vous n'obéiriez pas au présent ordre, vous serez pris par force et consé-quemment puni conformément à l'ordre du général quartier-maître du 3 octobre 1915. Lokeren, 2 novembre 1916. Der Stellr. Etappenkommandant. JENISCH, major. Les " hommes " son priés d'emporter deux paires de souliers, quatre chemises, deux vestons de laine, deux pantalons bleus et quatre paires de chaussettes. Où vont-ils se les procurer? Les déportés sont entassés dans des wagons ouverts. Voici quelques chiffres : A Gand, le raid qui se fit le soir " rapporta " 10.000 hommes qu'on enferma dans des wagons à bestiaux. A Roisin 90 et à Ouiévrain 200 hommes ont été arrêtés. Il y a quelques jours, un train qui passait sur la ligne de ceinture de Bruxelles provoqua une violente démonstration.Nous avons déjà dit que 21.000 Anver-sois avaient été déportés. Des milliers d'hommes valides ont été pris à Mons, Liège, Seraing. On croit que ces derniers ont été envoyés en Allemagne pour y faire des fnunitions tandis que les ouvriers des Flandres ont été surtout envoyés à des travaux de terrassements pour chemins de fer et pour tranchées derrière le front français. Le nombre d'hommes envoyés en Allemagne s'élèverait à 30.000. Il est interdit aux parents des déportés de s'approcher des gares. Les Allemands ont fermé le charbonnage de Winterslag à la suite du refus des mineurs d'aller en Allemagne. LE SANG AURAIT COULE. On ..avait déjà annoncé qu'une rixe s'était produite à Mons. Voici qu'on nous dit qu'à Bruxelles, à la suite d'un incident survenu avec un soldat allemand, une bagarre aurait eu lieu au cours de laquelle trente soldats allemands auraient été tués et plusieurs blessés. La troupe aurait chargé la foule. Il y aurait dans celle-ci des victimes.ELECTROCUTES ET FUSILLES Les tentatives de fuite furent nombreuses, comme on le pense. De jeunes Belges sont arrivés à Ossendrecht après avoir franchi l'Escaut. D'autres ont "réussi à franchir la barrière électrique, mais il faut déplorer avec une infinie tristesse la mort de plusieurs d'entre eux, électrocutés, ou bien assassinés par des soldats allemands, si pas en territoire hollandais, tout au moins au delà de la barrière électrique. LETTRE PASTORALE DU CARDINAL MERCIER LES REFUGIES BELGES 11 Nous continuons ci-dessous la publication des extraits principaux de la récente lettre pastorale de S. E. le cardinal Mercier : Notre sacrifice adorera, il expiera. Durant ces deux mois du saint Rosaire et des trépassés, en union avec le Cœur douloureux et immaculé de Marie, soyez assidus au Calvaire, soyez âssidus au saint Sacrifice de la Messe, demandant pardon pour tes vivants, et pitié pour les âmes de nos chers défunts. Soyez aussi reconnaissants envers Dieu. Bénissons-Le d'avoir gardé à notre affection notre Roi, la gloire de la nation belge, notre douce et forte Reine, tes enfants royaux; remercions-Le de nous avoir donné la patience de sùpporter, sans fléchissement ni murmure, notre longue et dure épreuve; de nous avoir accordé la première bénédiction de Notre Saint-Père 1e Pape Benoît XV, et de lui avoir inspiré de nous dire que sa plus chaude affection paternelle est pour la Belgique; d'avoir mis au cœur des nations étrangères 1e respect de nos malheurs. Nous devrons, après la guerre, leur élever un mohu-ment 4e gratitude : faisons^leur, dès aujourd'hui, une place d'honneur dans notre piété reconnaissante. Enfin, tant que nous ne sommes pas au terme de notre Calvaire, que notre assistance à la Messe soit une prière assidue pour notre chère patrie, pour tes présents et pour tes absents, nos vaillants prisonniers et internés, nos chers réfugiés. Plus la guerre dure, plus ma commisération devient ardente pour tous ces hommes d'énergie qui brûlaient de se dépenser pour nous et que l'inaction met aujourd'hui à la torture. Nos réfugiés ! Certes, l'Angleterre, la France, la Hollande, la Suisse ne négligent rien pour adoucir leur sort, mais l'exil n'en reste pas moins l'exil. On entend, parfois, à leur adresse, des paroles amères. Je ne dis pas qu'il n'y ait pas eu, parmi eux, des défaillances que leurs auteurs regrettent, peut-être, douloureusement, aujourd'hui; mais combien de ceux que vous critiquez, à la légèrej obéissent à regret, à un sentiment délicat de déférence, d'affection filiale ou paternelle, de dévouement à un malade, de sollicitude pour un fils au front, de g'êne matérielle ! Au témoignage de ceux qui tes voient de près, nos absents rivalisent de patience, d'abnégation, d'esprit d'apostolat, avec leurs compatriotes de la Belgique occupée. Nous les accueillerons à bras ouverts quand ils nous reviendront, et qu'eux-mêmes n'en aient point, ils retrouveront ici des amis et des frères qui leur seront demeurés invariablement fidèles. Nous ne pouvons exclure personne de nos prières, pas même nos ennemis; mais la théologie chrétienne nous apprend à graduer nos affections. Aimez avec prédilection, dit S. Thomas, vos proches, vos compatriotes, ceux qui vous font du bien. Prions donc, avant tout, pour nos chers soldats, qui nous tiennent tant à cœur, par tes liens du sang peut-être, par patriotisme, par leur dévouement pour nous. Ne séparons pas d'eux leurs épouses et leurs mères, héroïnes silencieuses du grand drame européen. Priez pour nos armées qui, à l'ouest, à l'est, au midi, combattent avec tant de vaillance et de ténacité, pour notre cause commune. Que leurs anges gardiens soient avec eux dans l'action, qu'ils tes gardent religieux et chastes aux heures de repos. Laissez-moi aussi vous recommander spécialement nos prêtres, aumôniers militaires ou brancardiers : que leur ministère soit fructueux; qu'ils traversent tes dangers sand souillure et nous reviennent pieux et forts. La souffrance nous a rendus plus-compatissants. Jadis, nous avons laissé passer, sans beaucoup nous émouvoir, les massacres du pauvre peuple arménien. Le fanatisme musulman a mis à mort des milliers et des milliers de ces malheureux, au cours de la guerre .actuelle, et emmené comme esclaves leurs femmes et leurs jeunes filles. Ayez pitié d'eux; priez pour eux. La Pologne, la noble Pologne, tou-jour fidèle à sa foi et à ses serments, elle qui n'a jamais entrepris une guerre de conquête, mais a toujours lutté pour la liberté des peuples et pour la civilisation européenne, elle souffre plus que nous; ses fils sont dispersés dans les bataillons russes, autrichiens, allemands; son sol a été creusé, ravagé par 1e flux et 1e reflux des armées; l'Amérique ne peut pas la ravitailler; priez pour elle, mes Frères, et demandez à Dieu qu'au moins un des résultats heureux de cette horrible guerre soit la reconnaissance d)éfini/tive dte l'indépendance de la Pologne. Enfin, ici aussi, en Belgique occupée, prions tes uns pour tes autres et aimons-nous. Que notre affection soit sincère et active. L'histoire de la charité belge pendant la guerre fournira des pages qui méritent de figurer à côté de celtes où sera raconté l'héroïsmç de nos soldats. Qu'il n'y ait pas de tache dans notre album national ! Collaborons tous, de notre mieux, à notre union et à notre aide mutuelle. Que ceux qui sont dans l'aisance donnent largement à ceux qui sont dans le besoin, aux infirmes, aux anémiés. Gardez-vous de vous enrichir — ce serait odieux —. aux dépens de la misère des autres. Et jusqu'au bout, tous demeurons patients, persévérants. Haut tes cœurs. Redoublons de confiance. Crions vers Dieu, avec la Sainte Liturgie : O Dieu, venez à mon aide; Seigneur, hâtez-vous de me secourir. Deus, in adjutorium meum intende. Domine ad adjuvandum me festina. En attendant, du calme, du courage, pas de murmure. Appliquons à notre endurance patriotique ce que notre divin Sauveur dit de l'Œuvre de notre salut éternel : Celui qui persévérera jusqu'à la fin, c'est celui-là qui sera sauvé. Qui perseveraverit usque in jinem hic salvus erit. Recevez, mes bien chers Frères, tous et chacun de vous, Belges de la Belgique occupée et compatriotes absents, ma bénédiction épiscopale et paternelle.D. J. Card. MERCIER, Arch. de Malines. La malle de Flessingue saisie par les Allemands Le "Koningin Regentes" amené à Zeebrugge Flessingue, 10 novembre.—Le bateau-malle Koningin Regentes, qui avait quitté notre port ce matin, a éïé arrêté et conduit à Zeebrugge. Parti à 6 heures, le paquebot a été immobilisé jusque vers 11 heures près du bateau-phare de Noord Hinder et doit être parvenu à 3 heures à Zeebrugge. Il y avait à bord 93 passagers, dont 16 enfants, 19 sujets anglais, parmi lesquels 8 retour de Ruhleben, 25 Belges en âge militaire, 2 Italiens,' les courriers belge et américain, ainsi que Mmes de Villers, de Menten et de Brye, les femmes d'officiers supérieurs belges et leurs enfants. — Reuter. Le travail forcé des Polonais en Allemagne On se souvient que le général von Beseler avait tenté d'organiser le travail force en Pologne. La police allemande avait exigé la collaboration de la municipalité de Varsovie pour les mesures coercitives à prendre. Celle-ci a refusé son concours, déclarant qu en qualité d institution autonome polonaise elle ne prendrait aucune part à l'évacuation forcée de la population vers l'Allemagne.La presse polonaise de Varsovie s'est également prononcée très nettement contre l'arrêté du gouverneur général. Devant cette opposition, le • président de la police de Varsovie, M. von Glasenapp, a publié un avis informant que, si un nombre d'ouvriers suffisant se présentaient volontai-] ement pour offrir leur travail, les autorités allemandes renonceront aux mesures de rigueur annoncées. Par les difficultés que l'Allemagne rencontre dans l'organisation du travail force, on peut prévoir à quelle opposition elle se heurtera au moment d'organiser la conscription.

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