LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32ME ANNEE. MARDI 2 FEVRIER 1915. N°- 08. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. COMBATS D'ARTILLERIE ©ANS LE NORD. CALME EN ARGONNE. PARIS. 1er-février.—Communiqué officiel de. "15 heures:— La. journée d'hier comme celle de. In, veille, fut parquée par uû combat d'artillerie qui fut surtout violent sur toute la région du nord. . _ Au Sud-est c^Yprès les Allemands tentèrent uue attaque sur nos tranchées au nord du canal, mais elle lut immédiatement arrêtée par un tir combiné d'artillerie et d'infanterie. Le long de tout le i'ront de l'Aisne, du confluent île cette rivière avec l'Oise jusqu'à Berry-au-Lui:, nos batteries marquèrent des' succès. f 11 certain nombre de coups heureux démolirent des tranchées en construction et des ;>|jri.s pour mitrailleuses, et à plusieurs endroits réduisirent au silence les mortiers de tranehées .«L L'artillerie enaemie. * En Champagne».-au nord-ouest de MesniJ-les-Hui'lu^. nous consolidâmes notre organiastion au-1qur d'un petit bois dont npus prîmes possession avant-hier. La journée fut relativement calme dans 1'Arson.no, bu 'les -AttemandS -semblent avoir tsuuffert beaucoup des récents engagements. Il !i*y.-a--rien d'intéressant à signaler dans la AVoevre. eu Lorraine ou dans les Vosges.—Reuter. UN DEMENTI FRANÇAIS. PARIS. 1 février.—O11 annonce officiellement irjue ••optrairesment aux rapports allemands, ré: •pandus par télégraphie sans fil, aucune tranchée 1 ic fui capturée par les Allemand^, ni abandonnée par !•'raidis, çlans .IfL. rçgion de Oarency-La llnscôe.—Exchange. LES PERTES ALLEMANDES. SACRIFICES CONSIDERABLES D'HOMMES. AMSTERDAM. 1 février.—Suivant une dépêche d'Aix-la-Chapelle les pertes allemandes dan- le nord de la France récemment- ont été considérables. Samedi, vingt-et-un trains-ambulances, chargés d'Allemands grièvement blessés, sont passés j)ar Aix-la-Chapelle en-route pour l'Allemagne. Seize cuisines de campagne, endommagées par l'artillerie française, près de Çraonne, sont égale-uient passées.—Central News. L'ANNIVERSAIRE DU KAISER. PROTESTATION AMERICAINE, NEW YORIv. 1 février.—Des quantités de lettres sont publiées dans la presse d'ici dénonçai; l'action du président WiLson qui a envoyé ses félicitations au Kaiser.. Un correspondant iii "New York Times" dit que l'action dii-prési-■ dent "a péniblement, offensé des millions < l'Américain s dont les sentiments à l'égard du boucher de la Belgique sont ceux de 'l'aversion et du mépris. Certes les Américains ne souhaitent i.as l'accusation qu'ils félicitent le souverain ÏIuu et lui offrent leurs vœux de bonheur dans une année d'assassinats et de destruction."— Central News. LE RETOUR DES CAPTIFS. AMSTERDAM. 1er février.—Le "Tijd " apprend de Roosendaei que iiôOO civils belges, qui .ivaient été emmenés'comme prisonniers en Allemagne, ont été renvoyés en Belgique. En arrivant à Louvain, ils furent divisés- en trois groupes et dirigés respectivement sur Malines, Bruxelles et Anvers. Ils présentaient un aspect pitoyable. Tous se plaignaient des misères qu'ils avaient eu à endurer. A Malines ils furent reçus par un délégué du cardinal Mercier.—Reuter. LE DEPART DU " DACIA. ' >}EW YORK. 1er février.—Le "Dada" est parti dimanche midi en route pour Rotterdam.— Reuter. -Noté.—On. ;sê rappelle que le " Daeki " est un vapeur de- la Hamburg-Amerika Linie, détenu en Amérique, et racheté récemment par Herr M. Breitung, un Allemand de Michigan. Le "Dacia" a été enregistré sous pavillon américain et transporte une cargaison de coton.. Comme l'Angleterre a refusé de donner sa sanction au transfert do ce navire sous pavillon américain, parce que de cette façon tous les vapeurs allemands détenus aux Etats-Unis, même 1' " Imperator," pourraient être renvoyés en Allemagne et être transformés en croiseurs auxiliaires, le voyage du "Dacia" sera curieux à suivre. Il est probable qu'il sera saisi et, que sa cargaison sera transbordée sur un vapeur strictement neutre. L'ALLEMAGNE ET LE MEPRIS DE • L'UNIVERS. GENEVE. 27 janvier.—rDans la " Vossische Kofyuag," le professeur von der Leyen publie un article qui caractérise bien la mentalité allemande actuelle. M. von der Leyen déclare que non seulement l'Allemagne en général mais tous I- s Allemands en particulier sont submergés par un tel flot d'injures et de mépris que même après la. '.nierre le jctablissément de relations personnelles deviendra tout simplement impossible. A l'avenir, l'Allemagne ne saurait pas pour-■ livre de négociations internationales, car continent un Allemand pourrait-^ s'asseoir à la même table que des Russes ou des Anglais pour négocier? Les chemins de fer allemands devront • xarruner sérieusement s'ils peuvent encore passer des conventions avec Cook ou avec la ' ompagnie des wagons-lits. , Jes congrès scientifiques seront à l'avenir com-i'iolement impossibles pour les Allemands, car 1 guerre aura montré avec une clarté suffisante ; '.cls sentiments ont à notre égard les Anglais, les Français, les Belges et même certains neutres. ha seule attitude possible pour l'Allemagne, •'près la paix, vis-à-vis de ses ennemis actuels, sera de les tenir fièrement à distance. — Le roi Albert vient de remettre lui-même la <uol\ d'officier de la Légion d'Honneur au général •'acquêt, qui commandait la 3me division d'armée belge sur l'Yser. Là, comme à -Liège, la division de fer s'est 1 nnportée, de îT^on magpi'nque. On sait que 'ien\ de ses régiments, le lime et le 12mc de 1 ?ne, ont vu leur bravoure récompensée par la croix de l'Ordre de Léopold. ,J® chef de l'état-major de la division, le colo-• ; stassin, a obtenu également la crois d'officier . • Légion d'Honneur. A ANVERS. POUR LES SANS-TRAVAIL. | On peut, sans crainte d'exagération, fixer à j 95 p. 100 le nombre des chômeurs. Ceux qui i auraient pu épargner quelque argent, après cinq j mois de guerre, se trouvent finalement à charge du comité de secours. Les comités des "Vakbonden" ont établi que, pour la ville d'Anvers, les secours distribués aux nécessiteux s'élèvent à 3 fr. 60 en argent, par homme et par semaine, à 2 fr. -10 pour les jeunes gens de \l.S à 21 ans. * Les femmes touchent il francs tous les sept jours, payés en marchandises, et'les enfants de moins de, 1$. ans, un franc—ceci sans qu'il soit fait mention des distributions gratuites de soupe. Suivons à présent, dans les faubourgs, l'oeuvre des comités. ' A Berchem, un ménage composé du père, de la mère, et de deux enfants reçoit 6 pains, , kiiogr. et demi de pommes de terre et 20 kiiogr. de charbon par semaine. Soupe gratuite à Borgerhout; les pauvres sont secourus par deux organismes. Lo bureau de bienfaisance donne pour deux personnes: 3 pains et 9 kiiogr. de pommes de terre tous les quinze jours. La commune ne donne absolument rien aux ouvriers. 11 y a encore—heureusement—le " stèun-comité " qui remet 2 francs par semaine aux femmes des nécessiteux et 0 fr. 75 par semaine à chaque enfant. A Deurne, 7 pains pour 4 personnes par semaine. - . A Boom, les personnes âgées de plus de S ans reçoivent 1600 grammes de. pain tous les huit jours, un kilo pour les enfants au-dessous de S ans. • • A Merxem, 2 kilos de pain par jour pour les ménages de \ ù. 6 personnes. A Hoboken, du pain, de temps à autre. A Hemixem, 1 pain d'un kilo par personne et' par semaine. À Niel. les hommes et les femmes touchent 0 fr. 75, les enfants O fr. 25 en bons, que l'on peut échanger contre de la'marchandise dans les magasins institués à cet effet, par la commune. A Wyneghem et à; Rumpst on ne donne rien. "On liL dams 1' " Handelsblad " dlAnvers le compte-rendu de la séance de lundi, au conseil communal. Il n'y avait ni affluence de public, ni grand nombre clé conseillers. En quelques mots, voici en quoi la séance fut intéressante : '""Les employés et les membres du personnel enseignant de la ville qui n'ont pas regagné leur poste à la date du 2 janvier 1915. sont considérés comme démissionnaires. Ce point de l'ordre du jour, le plus important, a vivement mécontenté le publie. Mais ceci n'était que le début. Et des employés de l'hôtel de ville qui écoutaient la discussion de la salle voisine ont longuement murmuré montrant toute -leur mauvaise humeur, lorsque M. Cools annonce qu'il serait retenu 25 pour cent des traitements des employés communaux. L'impression mauvaise continue- à persister aujourd'hui. On est très vivement monté contre l'autorité communale." INI. Hubert Melis a prêté serment au cours de la séance. La députation permanente a approuvé sa nomination. Et le conseiller avocat Arthur Cornette qui remplace M. Melis auprès de,M. J. De Vos a démissionné à titre de conseiller com-m'unal.LES BRIQUETERIES DE NIEL. ' A Niel. les briqueteries suivantes travaillent: Daman, De Clerq.. Coveliers, De Winter. Corne lis, .Van den Bosch. MdchieLs, Van Dijck, Schoesetters et Cooreman—la plupart avec lin personnel réduit.LA VIE A BRUXELLES. . LES DOUX AGNEAUX. Le 17 janvier les Allemands ont affiché au coin de la rue de la Loi une proclamation disant que l'armée allemaude était la première armée du monde au point de vue dù respect des citoyens et_de la correction; que jamais on n'avait eu à lui repiocher ni crime, ni incendie, ni cruauté d'aucune sorte qui ne serait justifiés (?) pa.r des nécessités militaires. Les armées alliées n'ont pas dû se livrer à certaines nécessités cruelles puisqu'elles n'ont pas pu pénétrer en territoire, ennemi. Bref c'était un plaidoyer' larmoyant dont à Bruxelles on se demande encore la raison ;'i l'heure actuelle. Peut-être les Allemands ont-ils voulu se sug-i gérer à eux-mêmes qu'ils étaient d'honnêtes | gens? La raffie du matériel industriel continue un j peu partout, particulièrement dans les établissements du centre. On.enlève le cuivre et lo laiton des fonderies de cuivré, les chaudronneries, les ! rob mette ri es. Dernièrement nn imprimeur bruxellois soumit à la censure deux calendriers, l'un grand avec-les armes de Belgique au centré et le lion de PlandTe et le coq Wallon sur les côtés; l'autre petit avec les portraits du Roi et de la Reine. — Rien de tout cela, fit un quidam, la Belgique est annexée à l'Allemagne: il n'y a plus' de Roi, ni de lion de Flandre qui tienne. Savez-vous quel est le personnage qui tint ce propos? Ni plus ni moins qu'un monsieur qui jouit chez nous dans le monde journalistique d'une considération toute fraternelle, M. Hakken-brodt, correspondant de la " Gazette de Cologne " ! On autorisa l'imprimeur à faire une surcharge sur ses imprimés afin de faire disparaître les emblèmes et portraits " séditieux " et sous cette, condition on lui remit un bon à tirer. Mais quand il revint avec ses imprimés surchargés on lui redemanda son bon à tirer. L'ayant remis sans défiance il le vit déchirer sans autre forme de procès. Un chiffon de papier de plus! LES BELGES EN ANGLETERRE Plusieurs de nos lecteurs nous demandent des renseignements au sujet d'un prétendu arrêté-loi appelant sous des armes les hommes de 1S à 30 ans. Nous croyons devoir leur faire remarquer que la Métropole n'a nen publié à ce sujet et qu'elle rie publiera rien que d'officiel à ce sujet. On nous prie de rappeler le communiqué suivant. C'est un bon exemple que donne-là la société •" Antwerpsche Zeevaartmàatschappy." Puisse-t-il être suivi dans l'intérêt de nos compatriotes si durement éprouvés Antwerpsche Zeevaartmaatschappy à Anvers. Les actionnaires sont informés qu'à partir du 1er février prochain il sera payé chez Messrs Brys et Gylsen, Ld., Leadenhall-street, 101, Londres (City), frs. "75, contre remise du coupon No. 10, accompagné du nom -et adresse du propriétaire du titre. Le dividende de l'exercice 191-1 sera fixé par la première assemblée générale des actionnaires à tenir à Anvers. — On annonce de Bruges qu'une cour martiale a Ostende, a condamné à mort un des habitants, qui malgré, les proclamations et les avertissements fut trouve en possession d'un fusil et de munitions: fl a été fusillé ef, des proclamations expliquant la sentence ont.été affichées en ville. DANS LA MER D'IRLANDE. CINQ VAPEURS TORPILLES. LONDRES, 1 février.—Nous disdons hier que trois vapéurs avaient été coulés dans la mer d'Irlande. Suivant les dernières nouvelles cinq vapeurs auraient été torpillés Quatre vapeurs ont été coulés, et le cinquième grièvement endommagé. Les' vapeurs étaient les suivants : " Ben Cruachan," de North Shields, coule dans la mer d'Irlande; " Linda Blanche," de Bangor, coulé dans la mer d'Irlande; " Kilcoan," de Belfast, coulé au même endroit' " Taku Maru," navire de secours belge, coule au large du Havre; aucune nouvelle de l'équipage ; 44 Icaria." torpillé, sans avertissement, dans la Manche; remorqué au Havre par des torpilleurs, français. Le sous-marin qui a fait ce raid est probablement le "U21," qui se rendit célèbre en colilant le 44 Pathfindér." Un télégramme de Kingston, daté d'aujourd'hui. dit que le sous-marin qui pourchassa la malle-poste qui fait le service entre Holyliead et Kingstown. samedi soir, n'a pas pris le départ. La malle-poste de Holyhead est arrivé à Kings-[ town ce matin, et n'avait rien à signaler. L'AVENTURE DE L' " ICARIA.'' LE HAVRE, 31 janvier (minuit).—L' 44 Icaria" venait de La Plata (Brésil) avec un chargement de café, de sucre et de peaux. 'Il se trouvait a vingt milles au nord-ouest du cap de la Hève lorsqu'une vio'ente explosion se produisit sous la ligne de flottaison. L' 41 Icaria" commença à sombrer* et hissa aussitôt'des signaux de détresse, qui furent remarqués par des contre-torpilleurs français défendant le port du Havre. Deux remorqueurs ramenèrent 1' 44 Icaria " dans le port où la vpie d'eau fut eveuglée. UNE PROTESTATION FRANÇAISE. PARIS, 31 janvier.—Le Ministère d® la Marine-publie la note suivante:— Jusqu'à présent, par une sorte d'amour-propre, les marins allemands n'ont pas coulé, généralement parlant, de vapeurs marchands des Alliés, sans avoir enlevé les équipages ou sans leur avoir permis de s'échapper. A peu près la seule exception à cet/te Tègle qu'ils ont eue à 'se reprocher ; a été l'attaque criminelle commise au large de Boulogne sur le vapeur français "Amiral Ganteaume," chargé de femmes et d'enfants belges. Ce navire torpillé par un sous-marin allemand réussit heureusement- à atteindre la côte avec l'assistance de navires amis, qui sauvèrent la plupart des passagers. Aujourd'hui la marine allemande a décidé de violer le droit international systématiquement et délibérément. Ses officiers ont reçu .l'ordre de 11e rien respecter à l'avenir et de se placer en dehors de l'humanité. C'est ainsi que le 30 janvier des sous-marins allemands ont torpillé sans avertissement deux vapeurs marchands anglais dans le voisinage du Havre. Le monde entier se soulèvera d'horreur à la nouvelle d'un pareil acte de guerre, qui est indigne d'une nation civilisée. Les vapéurs torpillés sont:— 1. Le vapeur anglais "Taku Maru" ; il fut coulé à dix heures du matin le 30 janvier, à 11 kilomètres ouest-nord-ouest du cap Àntifer, par un sous-mariallemand. Son équipage fut sauvé par des torpilleurs français. . 2. Le vapeur anglais_ "Icaria" fut également torpillé par un sous-marin allemand le même jour à 1 heure, à 21 kilomètres à l'ouest du cap Anti- ' fer. Il ne coula pas mais fut remorqué au Havre, escorté par des torpilleurs français. 3. Dans la nier d'Irlande les vapeurs " Linda ; Blanche " et " Ben Cruachan " furent torpillés par des sous-marins allemands.—Reuter. LA LIESSE EN ALLEMAGNE. VAINES MENACES. AMSTERDAM, 1 février.—Des nouvelles de source allemande disent:— Le " BeTliner Tageblatt" publie un article pa;- lo capitaine Persius sur l'action effective du sous-marin "U21" au large de Liverpool. L'article dit:— Ce qui.est surtout remarquable c'est le théâtre de la nouvelle action Jusqu'ici le point le plus avancé où nos sous-ma.rins se sont montrés actifs a été le débouché occidental de la Manche, et maintenant le sous-marin agit déjà dans la mer d'Irlande. Dorénavant les navires marchands anglais auront à compter avec le danger des sous-marins allemands, qu'ils ne peuvent éviter qu'eu -suspendant le trafic. La " Post " de Berlin dit:—Nous voyons que la tentative de l'Allemagne de coupei l'approvisionnement des vivres en empêchant tout trafic étranger, promet d'être un grand succès. Le " Tageszeitung " dit:—Nous espérons que la guerre commerciale a commencé pour les sous-marins allemands dans les eaux-mères de l'Angleterre, et qu'ils iront à la racine du trafic transocéanique anglais.—Reuter. LES. SOCIALISTES BELGES. Le bureau du conseil général du parti ouvrier belge fait publier la note suivante:— Le bureau du conseil général du part i ouvrier belge proteste contre la convocation d'une conférence internationale ayant un caractère général, et convoquée en. dehors des formes réglementaires prévues par le bureau international : socialiste. Il proteste spécialement contre l'attitude des organisateurs de cette conférence, qui sous prétexte de réunir les sections des différents pays neutres* n'ont, jugé nécessaire, ni d'en in-ïoriner la section belge, ni de l'inviter au congrès, bien que cette section belge existât dans un pays neutre de par les traités, son origine et son caractère, alors que des sections, appartenant à • les pays .n'ayant pas ce caractère—par exemple Tes partis socialistes français et anglais—ont été invitées au congrès. En outre, le bureau est d'avis qu'il est prématuré pour le parti socialiste de discuter, dans les circonstances présentes, la question placée à l'ordre du jour du congrès. , Il déclare que ses représentants dans le bureau | socialiste international n'auront pas à y participer, et il prie le secrétariat du bureau socialiste international de porter à la connaissance des organisateurs de cette Conférence le présent ordre du jour. — Le roi Albert reçu solennellement samedi, dans un village belge, une épée d'honneur offerte par Je grand journal japonais "Asahi" et choisie par le propriétaire de ce dernier, M. Murayama. dans sa collection particulière. C'est une,arme superbe, montée en or ciselé, et dont la lame fut forgée en 1577 par un fameux armurier d'Osafuné. Elle était accompagnée d'une adresse enthousiaste.— D'Helsingfôr;» on écrit que par suite de la pression des glaces quatre mines allemandes ont éclaté en mer, près d'un endroit où un vapeui marchand suédois coula-, il y a peu de temps. COMMUNIQUES OFFICIELS) RUSSES. COMBAT SANGLANT SUR LA ; VISTULE. DUELS D'ARTILLERIE. PETROGRADE, 31 janvier.—Communiqué officiel du grand quartier général:— • Dans les forêts au nord de Gumbinnen et de Pilkalen (Prusse orientale) nos troupes continuent à lutter, et progressent à certains points. Sur la rive gaucho de la Vistule un combat sanglant eut lieu hier, dans la région de Borjimolï. Les Allemands, qui ont occupé notre tranchée, depuis le 19 écoulé, furent attaqués par nous durant la nuit passée, et après un violent combat à la bayonette nous délogeâmes l'ennemi de la tranchée, tuant à peu près deux compagnies allemandes entières. Nous capturâmes aussi trois officiers et plus de soixante soldats, ainsi qu'un canon à tir rapide. L'ennemi essaya hier, do nouveau, pendant la journée, de nous" faire abandonner nos tranchées avancées mais il fut repoussé partout après un violent combat, à l'exception d'une de nos sapes, ou des soldats ennemis réussirent à s'établir. Des prisonniers que nous avons interrogés disent que les Allemands dans l'attaque sur nos tranchées à Borjimoff lo 20 écoulé, ont employé quat-e régiments d'infanterie, dont certains ont souffert terriblement. Dans le voisinage du village de Vitkovitze, six verstes au sud de Vyshgrad, un poste d'observation allemand occupa hier une hauteur devant nos positions. Attaoués par nos tireurs les Allemands durent évacuer. Tout le long du front de la rive gauche de la. Vishtle notre artillerie continue à bombarder les positions ennemies et obtient des résultats appréciables. Elle démolit, par exemple, un poste d'observation allemand, endommagea des tranchées, détruisit des abris en bois de charpente. mit hors d'usage trois mitrailleuses, et; réduissit au silence une partie des canons ennemis. Sur le front des Carpatlies entre les passes de Du'kly et de Vyshoff les eombats continuent. Notre situation sur. ce-front est en général solide. LA LUTTE POUR LES PASSES. DEFAITE ALLEMANDE DANS LES CARPATHES. AMSTERDAM, 1 février.—Un télégramme de Berlin dit que le communiqué officiel suivant, a été publié nier par le grand quartièr-général :— Les passes à travers les montagnes boisées dans la chaîne des C-arpathes ont été à différentes reprises le théâtre des combats les plus violents. Loin des opérations de la Pologne russe, et de la Galieie occidentale' elles ont constitué une attraction permanente pour l'ennemi, car leur possession garderait le chemin ouvert pour l'invasion de la Hongrie. Après quatre.jours .de combats.héroïques nos troupes ont réussi- à rejeter' les Russ.es de la passe d'Uszok. Quoique 1e 1er ccoulc nos troupes eurent à abandonner de. nouveau la ligne le long de la crête et de battre en retraite vers une ligne sur la chaîne suivante des hauteurs, et cela devant les forces supérieures de l'ennemi, durant les derniers jours' elles ont de nouveau repoussé des tentatives répétées de • l'ennemi de briser nos lignes par des attaques sur nos positions près de Revehely, au sud de Vezersgall et Yolevee, et près d'Ockermeczoe.—r-Reuter. L'OCCUPATION DE TABRIZ. CONFIRMATION OFFICIELLE. PETROGRADE, 31 janvier.—Communiqué officiel de l'année du Caucase:— Dans les combats autour de Tabriz, les Turcs ont perdu quatre canoiïs dè campagne, des vivres, des munitions et des prisonniers. Ayant été coupés de Tabri/,. et ayant subi de fortes pertes, ils ont pris la fuite. Le 30> nous avons occupé Tabriz. Aucun changement important n'a eu lieu sur les autres fronts. FORTES PERTES ALLEMANDES. PETROGRADE, 1er février.—Des prisonniers pris par les Russes pendant les violents combats de la région de Borjimoff déclarent que les pertes allemandes ont été très fortes; plusieurs compagnies ont été réduites à quarante hommes seulement. Quelques-uns des prisonniers étaient âgés de jjlus de quarante ans. et avaient été envoyés au iront après quinz jours à peine d'entraînement militaire.—Central News. LES ACADEMICIENS BELGES. NOS TRESORS ARTISTIQUES. PARIS, 31 janvier.—L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres était depuis plus de quatre mois sans nouvelles de ses membres, associés et correspondants de Belgique. Elle souhaitait et elle craignait à la fois d'en recevoir. Enfin elle en a reçu hier, et elles sont bounes: MM. Franz Cumont, Charles Michel, Henri Pirenne et le P. Dclehaye sont tous en excellente santé. La lettre par laquelle ils se rappellent au souvenir do leurs confrères de France renferme, dit le 44 Figaro," des détails intéressants sur ce qui se passe derrière le rideau allemand. Il s'y passe... ce que l'on devine entre les lignes de cette lettre; et il s'y passe aussi que l'Académie royale de Belgique, dont font partie les quatre savants associés et correspondants de notre Institut, tint ses séances tout de même à Bruxelles, dans une salle prêtée, il est vrai, car son palais est occupé par réquisition allemande, et sans la présence de ses membres gantois et liégeois, empêchés et excusés, certes. La lettre apporte une rectification. On a annoncé à plusieurs reprises le pillage des musées. Le fait est heureusement ipexaçt. Tous les conservateurs sont restés à leur poste, après avoir mis en sûreté les plus précieuses des collections dont ils avaient la garde. Pourtant, le 2 janvier, la Kommandantur a donné l'ordre de rouvrir les musées. Comme on objectait que cette mesure pouvait être inquiétante, les autorités allemandes garantirent que jamais les musées de Bruxelles ne seraient bombardés et que les monuments ne souffriraient en aucun cas le moindre dommage. La promesse a été retenue: puisse-t-elle valoir mieux que d'ordinaire, ^cs promesses d'Allemands ! Aucune des quatre universités belges n'a repris ses cours: la plupart des maîtres et des élèves, en effet, fîbnt au front 011 à l'étranger. Après la lecture de la lettre belge. l'Académie a entendu celle d'une "lettre des associés et correspondants britanniques qui offrent une çenéreusa souscrirtion aux œuvres de guerrre de l'Institut- ' LA DISETTE EN ALLEMAGNE. L'EXPROPRIATION DES BLES. La " Gazette de Francfort " consacre un article approbateur et sévère à la résohition que le gouvernement allemand vient de prendre, quand i,l a décidé d'exproprier tous les stocks de céréales ou de farines et de transformer l'Etat en unique distributeur de pain. Elle écrit:— " Au commencement de la guerre, nous avons pu être tranquiiles: nous savions que nous avious assez de pain chez nous et que pour nous tirer d'affaire, il suffirait de modifier légèrement nos habitudes—en remplaçant partiellement le blé par le seigle et le seigie par la pomme de terre. 44 Mais peu à peu la situation est devenue plus sérieuse. Tandis que la guerre se prolongeait, tandis que l'Angleterre essayait, avec une audace et une brutalité croissantes, d'exécuter le plan qui consiste à nous affamer, nous n'avons pris que tardivement et incomplètement les mesures nécessaires pour nous prémunir contre toutes les possibilités/' Après cet exorde, peu fait pour rassurer le public, la 44 Gazette de Francfort " en vient à décrire le fonctionnement du nouveau sysSfcème, et l'on s'aperçoit tout à coup que le gouvernement va jouer en Allemagne le rôle de l'autorité militaire qui rationne les habitants dans une ville assiégee :— 44 L'administration centrale (du monopole des céréales) sera désormais en mesure de régler, avec une efficacité absolue, jusqu'à la quantité que les liabitants consommeront pour se nourrir. Elle n'aura qu'à livrer la farine après l'avoir mélangée (de seigle et de pomme do terre) dans les proportions qu'exige le rapport des approvisionnements aux besoins. Nous espérons qu'il n'y aura qu'une sorte de mélange, sans privilège pour les riches. Nous ne mangerons que le pain qu'on nous permettra de manger. Et nous en serons tous heureux et contents." Le contentement est peut-être de trop. Mais, comme, en Allemagne, le ridicule ne perd jamais ses droits, la 44 Gazette de Francfort" ne se borne pas à ces considérations sérieuses. Elle consacre la fin de son article à la- question des cochons. Il va falloir les tuer rapidement, car on n'a plus rien pour les courrir. Avant la guerre, écrit la " Frankfurter," " notre puissante quantité de cochons (sic) était un facteur positif de notre problème alimentaire, un l'acteur extraordinaire-ment important." Maintenant, comme les porcs font concurrence aux habitants en mangeant de l'orge et des pommes de terre, les voilà devenus un facteur négatif. La 44 Gazette de Francfort" commente la formule populaire qui les condamne: 44 Le cochon est l'ennemi de l'intérieur." Ah ! comme l'Allemagne est changée ! Mais du moins, voilà un ennemi dont elle.viendra à bout. LES CARDINAUX FRANÇAIS ET LE CARDINAL MERCIER. Les cardinaux français viennent d'envoyer l'adresse suivante à l'illustre et vénéré primat de Belgique:— Eminentissime Seigneur,—■ Les cardinaux français se l'ont un devoir d'offrir à Votre F.minenee l'hommage de leur respec-tùeuse admiration pour la noble attitude* et le langage vraiment apostolique que lui ont inspiré le zèle et l'amour de son héroïque patrie. Ils s'associent à la douleur que causent à votre cœur d'evêque et de père l'injuste invasion de votre pacifique pays, les malheurs et les souffrances de votre peuple, la dévastation et le pillage de vos villes et de vos campagnes, l'incendie des église^; des écoles, de votre Université de Louvain, de sa bibliothèque et de ses collections, la destruction des monuments qui toisaient l'ornement de vos antiques cités, la dispersion de vos compatriotes réduits à s'exiler • pour échapper au joug et aux vexations de l'étranger, les sévices et les meurtres dont la population civile et le clergé ont été victimes. Ils applaudissent au témoignage si juste et si éloquent que vous rendez à la magnanimité do votre Roi, à l'héroïsme de votre armée, à .la vaillance du peuple belge qui personnifie ' à l'heure actuelle la défense du droit, de la liberté et du respect des traités. Us tiennent à protester contre l'outrage fait à la dignité de votre personne et à la liberté de votre ministère. Ils unissent leurs prières aux vôtres pour demander au Maître souverain des nations de ne pas permettre le triomphe de la force sur le droit, de' conserver, à la catholique Belgique son indépendance, de l'aider à réparer promptement ses mines et à reconquérir dans la paix et le travail une prospérité que tous les peuples lui enviaient. Veuillez agréer, Eminentissime Seigneur, avec l'assurance de notre fraternelle sympathie, l'hommage de nos sentiments de profonde vénéra-| iiôn. Louis-Joseph, cardinal Luçon, archevêque de Reims; Paulin, cardinal Andrieu, archevêque de Bordeaux- ; Léon-Adolphe, cardinal Amette; archevêque de Paris; F îançois-Marie-Anatole. cardinal de Gabrières, évêque de Montpellier ; Hector-Irénée, cardinal Sevin, archevêque de Lyon. LE CARDINAL MERCIER ET LE SATNT-SIEGE. PARIS, 31 janvier.-—Le correspondant romain de la "Croix" télégraphie:— Les renseignements parvenus à Rome sur les menaces dont S. Em. le cardinal Mercier a étc l'objet, y ont profondément modifié l'impression qu'avait causée d'abord le démenti de son arres tation. 44 On put croire un montent que le cardina: Mercier «l'avait point souffert dans sa liberté: mais il est aujourd'hui avéré que le cardinal h subi et continue de subir des restrictions graves de sa liberté. 44 Son interrogatoire par trois officiers aile mands le 2 janvier, l'interdiction qui lui fut faite de se rendTe à Anvers le 3 janvier, l'ordre qu lui fut intimé de remettre le 1 une réponse ; l'aide de camp de von Bissing avant que cei officier quittât le palais archiépiscopal, les en traves mises à la lecture de sa lettre résumeni les principales tentatives de eoaction dont fui l'objet le cardinal-archevêque de Malines. Lé prohibition qui lui est faite de se rencontrer avec les autres évêques belges est une nouvelle preuve de la contrainte que le vénéré cardi/ial continue de subir. " Le Souverain Pontife-, qui avait proteste contre l'arrestation du cardinal Mercier, quanc l'arrestation lui parut certaine, n'admet pas not: plus ces restrictions graves à la liberté du car dinal-primat de Belgique." — Une dépêche de Berlin annonce que La quantité maxima de pain et de farine qui peui être consommée par personne a été fixée pour 1< présent à 2 kilos par semaine, soit 285 grammes par jour. —- Le correspondant à Berlin du 44 National Tidcnde " dit que les navires aériens allemands ont fàit usage récemment des nouvelles tornilles aériennes dont l'effet est terrible, dit-on. Aucui: détail de ces projectiles n'est publié. —-Un télégramme de Berlin dit que l'Em • pereur Guillaume est rentré à Berlin pour ur | petit laps do temps, après son " tour d'inspec ' tion" sur le front occidental. MONITEUR BELGE : DU 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, ET 28 JANVIER. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGliRES. L 15 janvier' 1915, Son Excellente M. Tr.-G. DjUYa.ru ;i eiï l'honneur do romettro au Roi, en -ludicncc officielk-, lus lettres qui l'accréditent auprès do Sa Majesté on qualité d'Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de -• M. lo Roi de Roumanie. Le Roi a reçu une lettre par laquelle S. M- le Roi de Suèdo a notifie à Sa Majesté le décès de S. A. R. Madame la Princesse Thérèse de Suède, Ducheesc-Douairière de Dale-carlio.l.o Roi a reçu uno lettre par laquelle ri. E. M. Jœc-Vicehto Coneha notifie à Sa Majesté t-on élection à la Présidence de la République do Colombie. Le Roi a reçu une lettre 'par laquelle S. M. !o Roi du Royaume Uni do Grande Bretagne et d'Irlande et des Ter; i toires Britanniques au-delà des mers, Empereur dc.s Inde-, a notifie à Sa Majcetc le décès de .S. A. le Princo Mfturicc Victor de Battc-nberg. ARMEE. NOMINATIONS. Par arrête royal du 25 juillet 1914, le soUs-lieutenant! (Aillez, W.-l.-M., du régiment tics grenadiers, aviateur militaire, eit, nomme lieutenant. Pur arrêté royal «u 26 septémbre 1914, ont etc nommes d&u* l'armée ae cn.mpa.pnc:— Dans l'iniantcrie.—Lieutenant^: Les ooue-lieutcnant.; :. Viu.oquiu, a.-i' .-iJ., du 11c régiment do .ligne, au renie <. c la lro division d'armée; Bernard, J.LJ., du 2o régiment do ligné: Lietranc, M."-G.-L.-A., . du 1er régiment «le ir^ne; Orabbo, E.-.V..L., du 3e régiment, dp «ha^eu'- ; Ma lève. l'.-C.-M., du 13c régiment de ligne; Lrfmbinet, l'.-J.-L., dit 1 Oc regiment ae ligne; do Lfseait rte Hautcviilc, ( .-E.-L.-J. < .. du régiment des frrenadieif; Jlenry, E--A.-G-, du 4o régiment do ligne; Vci'straci.cn, JI.-^l.-J.-G., du 4c régiment, de ligue; llorckmans, L., du 1er régi meut, de ligno; Uotby.. (i._N.-J.-A.. au 1er régiment de carabiniers, détaché > ' centre d'instruction du camp d'Auvours; Bal-i-. F.-E.-R.-P. \.-M„ du lOo régiment do iiguo; Duqueinc, G.-H.-E-, du 1er régiment de ligne. . uj.6 la cavalerie. —Lieutenant: Les sous-lieutenants: Servais. G.-P.-E.-M.-G., do la cavalerie divisionnaire de j -3e division d'armée; Goffinet, F. J.-L.-M., du 4o régiment" de chasseurs. • oaas i'artillcrie.—Lieutenant: Lo sous.licutonant SCvcii:, C.-L., de l'artillerie de la 4c brigade mixte. . . Par arrêté royal du 19 octobre .1914, le capitaine c:î second Roilin, P.-A -J., du 3o régiment de ligne, est nominu capitaine commandant. Par arrêté royal du 26 novembre 1914, ont été notnmd-f dans l'armce de campagne. Dans l'infanterie.—Lieutenants: Les sous-lieutenant--: Broyer, du 1er; Hontoy. du 13c; Philippin, du 1er ou'y-binicrs; Van Berwaer, du 14e de ligne; Hubert, du 4-: De Glccne, du 1er chasseurs; Ilulsebaut, du 4c de ligne: Danckacrt, du 1er: Delhave. du 2e cha->-eurt : Van Maerckc, du 1er de ligne; : Col lard, du 13e; Burck, du 1er ch»s»eui>: Ducnène, du 5o de ligne; Karellc, du 12c: Desirou, du S'*'-Dorjo, du 1er; Ilonnay, du 8c; Maghin, du 12e; Bourlei,. du 8e ; 1-Iou.srnans, du 7e; Leseul, du 2c ' chasseure ; Çoets. du 12o de ligne; Adam, du 4e; Joly, du 1er do upiç. à ja suite au ae lancie.s; Gériez, du 2e carabiniers; d'Onp de Marchorclcttc, du 13c de ligne, à l;i suite du guide.- : Lekeui. J.-H.-N.-M.. du 8e de ligne; Noiraaui. du 3e. aviateur militaire; Fournier, F.-P., du 5e, au génie de la 5e: Colman, du 14e; Poignard, du 2e chasseurs ; Daumci-i'*, cU 1er de ligne, aviateur militaire; Willem^, du 7e de' • au génio de la 6e I).; Dupont, du 1er carabiniers; Landnti. du 1er chaeseurs; Polçt, du 12c de ligne; Suetens, du lie: Ilai Dould, d\t 2e chasseurs ; Flippen, du 60 de ligue, m gfnn / -, la 5e D; Sauvage, du 4o de ligne; Louis, dn 2e carabiniers; Van Turenhoudt, du 6e de ligne; Frans, du 6e; Orban, du 3e, à la suite du 1er lanciers; llumblel., <du 12e de ligne: Godart, du 12e; Saey, du 2e, au génie de la 50 P.; Moors, du 4e de ligne; Du^sart, du 2c. ; Ram bous, du 3e chasseurs; Dicpenryckx. du lie de ligne; Pignolçi, du 5e de ligne, au &énie do la. 2o D. : Ilie'rnaux, du 6c_<"ie ligne. Del vigne, du Ile: Necls, du 3e; Wespin, du 15e; Ternaire, du 1er carabiniers; De Werchin, du 3e de ligne: Dtwilde. du 3e; Gilson, du 3c chasseurs; Gilot, du 12e de i., ; xirouvèic du 3e chasseurs ; Fustin, du 4e de ligne; Wagner, du lie; Ôaillet, du 1er; Collard, du 6e; Lambert, du 6e: Degueldr", du 4e: Lorette, du 4c; Procureur, du 4e; Causain, du 8e, au génie de la 5c D. ; Van Elegen, en: 1er carabinios: C'aesse-ns, du 3c de liene; Paix, du jîc: Tinant, du 12c; Pletinckx. du Se; Gilbert, du 1er; P-oin guignon, du 10e; Vanniesbccq, du 6c; Grandjean, du »c; Guillaume, du Se; Devuldcr, du 4e. Dans la cavalerie. Lieutenants: les sous.lieutenanU Se Tais, Goffinet. du chv-eurs: Do Rode, F.-A.-M.-G., ou 5e régiment de lanciers ; Mersch, M.-J.-L., du 3c régiment de lanciers: Dclfosi<\ E.-G.-D.-E.. du 1er régiment de ;-in-ciers; Van Der ton, A.-F.-E.-M., du 2e régiment de chasseur*: 51 bille. II..A., du 4o régiment de lancier.-; André, G.L.i... du 2o régiment de chasseurs; Laffîneur, E.-1I., du 1er régiment de lanciers. , . .Dans l'artillerie.—Lieutenant: les sou*-l icutena >}!.■■ Seren*; Vandonput. d© la 15e B. M.: Molle, ae la 2c B. M.. Van Ortrov, 18e; Vindevoghcl. 19e; Leurqum, 20c: Cclinei. 4c; Pahrau, du 3c R. ; de Poucques. (écuycr). du _ 6e I.. • Carron. du 6e: Michaux, de la 5c B. M.;.Le Bon, ae la 4e B. M.; Pouplior, dn 3o rég. . liane -lo génie.—Lieutenants; les sous-lieutenants P^-ro • • 3e D.; Beaupain. L du régiment: Brosius, J-, 4c D.; Uc.-c* r;e D.; Rootsaert, du régiment; Damseaux, 4c D.; Ga^ciu, Dans l'infanterie.—Capitaines commandants: les capitaines en eecond : Borlée. du 3e chaweurs; Pecleri, du 1er d ligue; Gehot, 6e rég.; Bochart, du 14c: Dumont, du 4c rcu. de chasseurs; I'otticz, du Se de ligne; Thclie. du 2e reg au carabiniers; Do Pooter, du 2c de ligne; De ISceff, du 14r, Jacquet, du 12e; Guillaume, du 7c; Clavareau, du 1er enra-biniere; I-Iuguet, du 1er de ligne; Delrcz. du 14e; luno c. d:i 12c; Dellos^e, des grenadiers: Webert, L.. fies carabinier.-; Hellin, du 2e chasseurs; Rinquet, du 6e de ligne; de Villers Grand Champs, adioint ^ l'E. M. G.; Tinant, des grenadier-, adjoint à l'E. M. G.: Stevens. du 3e chasseurs; Karl, du 80 • do ligue; Denaver. adioint à l'E.- M. G., 5e D.: Mertecs. adjoint à l'E. M". G.. 2c D.; Squeviu, du 3e chaleurs; Bcr-gerhoff, adioint à l'E. M. G. Captaines en second: les lieutenants Jacques, grcnaaieri; Vcrauneman do Watervliet, du 4e de ligne; Delvart, du Ce: Van do Putte, «lu 1er-, carabiniei-s; Debroux, des grenadier-: Lisfién, des grenadiers; Dcj;»e, M.-A.-N., du 13c de ligne: îlognouelle. du 3e chasseurs ; Jacques, du 1er chasseurs: Duvivier. du 12e de ligne; Dt-gee, du 13e; Sandron, du 7e: Lardo. des carabinieirs cyclistes; I^abeau, du lie de. ligne: Bruyère, du 8e; Rustin. du 1er chaleurs; De Vulder. du 4r de ligne; Deckmyn. du 10e; Dewilde, du 2e carabiniers: Veretraeten. du 3e de ligne; Dewaele, du 1er carabiniers: I>ona, du rér chasseurs; Servais, du 1er de ligne,: Van de' Iloldstadt, R.-A.. du 4e; Van Egrco, du lo régiment tic carabiniers, adjoint ii l'état-maior général de l'armée, adjoint, d'état-major: Michiels, du 12e de ligne; De W'ulf. du 1er: Baude, du 1er chasseur*: Lesaffre. du'1er carabiniers: Font-aine. ~du 12c do ligne; Cote, du 9e; Van Rclleghem, ,du 8e : l.eroy. J.-G., du 7e; Van Buvlaere, du 1er carabiniers; Marque, du 2e carabiniers; Martin, du 1er chasseurs; Jacob-, du 1 lo de ligne: Urbain, du" lie; Deleemv. du 2e; Ge^n-. du 12c; Dcgouge. du 13e; Desmcdt. du 6e; Lacqnti. du 3é: Hovine. du 3a chasseurs; ,lyçur=. du 3c chassciirs: Graff, 10. c.. du 'le de ligne; Doscamps. du 1er chasscui.- : Lober, du 2e de ligne; Lambert, du 13e; Sieben. du lie; Fhilirproii. du lie. (A suivre.) LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 peuce la. ligne-—Joindre lo montant aux ordres, £.r.p. DUPU-IS, PAUL. 2 mois congé, allons très bien. Reçu lettre père du 15.—Baisers. 17 BRAEKMANF, d'Anvers, demande 11011- J • Telles do John Flament-Poek.—Ecr. 41, England's lano. Hampstead, N.W. FAMILEE DIAMANT, ClanTicarde-gardens, 22, llydo Park, London, W. BELGE CHERCHE ASSOCIE avec 3000frs. pour, fabriquer art. do grande nécessite pour armée-alliées: la. production oet déjà vendue.—Ere. A. B. C., 1727. bnr. journ.. La Métropole. 132-4. 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