La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 29 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t14th8cq1m/
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LA MÉTROPOLE PRIX 0U NUMERO IRONT: CINQ CENTIMES BJÏAUMME-DNI: ONE PENNY SoUANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES « Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Telephoae: 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE SAMEDI 29 AVRIL 1916 NO- 119 LA GRANDE GUERRE \ttaque du front britannique Verdun, Dublin, Hulluch LA REVOLTE IRLANDAISE le centre de l'activité , guerrière sur I le front occidental semble s'être déplacé I de la région de Verdun vers celle occu-I pée par l'armée britannique qui a été i l'objet, mercredi et jeudi, d'attaques al-[ lemandes d'une certaine violence et dont I il est permis de croire qu'elles sont peut-[ être les préliminaires d'opérations de I plus grande envergure. Nous avons déjà dit que les Allemands I avaient, au début de ce mois, concentré I plus d'hommes sur le front britannique | que devant Verdun — 34 divisions con-l tre 30. D'après des dépêches de source hollandaise, peu sûres en général, mais qui doivent renfermer cependant un certain fonds de vérité, l'ennemi aurait ef-I fectué récemment de nombreux trans-[ ports de troupes et de munitions dans la zone d'étapes de la quatrième armée, commandée par le duc de Wurtemberg. En outre, tous les Belges exilés savent combien les communications postales avec la Belgique occupée sont devenues [ difficiles, et ce redoublement de surveillance a précédé plusieurs fois, dans le passé, des opérations actives sur la par-[ tie occidentale de la ligne allemande. 11 n'est nullement invraisemblable que, [ l'ennemi ayant échoué devant Verdun, dont le saillant avancé constituait et constitue toujours pour lui une grave menace, se tourne maintenant vers l'autre partie du front où le danger est le plus grand pour lui, et cherche à prévenir I une offensive britannique; par la même | occasion, il essayerait une fois de plus t de recommencer la poussée vers Calais. 11 est permis de croire que si ce mouve-[ ment allemand prend réellement une cer-[ taine ampleur, les événements d'Irlande I ne lui sont pas étrangers. Berlin doit | être au moins aussi bien informé que I nous sur ce qui se passe là-bas et ne pas I ignorer que des troupes anglaises ont [ été envoyées à Dublin et ailleurs pour i mater l'insurrection ou pour en préve-| nir l'extension, et il est très possible I qu'avec son manque de psychologie habi-I tuel, il s'exagère l'importance de ces me-I sures, ainsi que le " trouble " qu'il doit, d'après lui, avoir apporté à l'état-major [de Londres, et qu'il croie donc le mo-I ment bien choisi pour un nouvel effort [contre l'armée britannique sur le continent.I En omme, l'affaire de Dublin est la ! conséquence logique de l'échec de Verdun, car, dans cette guerre, comme dans tous les grands conflits armés, on ne peut considérer rien de ce qui se passe comme des événements isolés. Tout se ttent et concourt à un résultat final. 1 Outre de nombreux combats isolés, des raids de tranchées et des explosions de mine, les attaques allemandes ont été di-I ngées comme d'habitude sur les deux positions avancées de la ligne britanni-[ ^uei le saillant d'Ypres et celui qui menace depuis longtemps la ville industriel-le de Lens, croisement de nombreuses poies de communication. Dans le saillant d'Ypres, l'ennemi, I aPrès un violent bombardement, attaqua ! mercredi les tranchées de la colline 60 I a lest de la ville) mais fut repoussé. I ' réussit à prendre pied dans une tête r >'sape voisine, mais èn fut rejeté • par I es grenadiers. Les tranchées britanni-à l'ouest de Zillebeke et au nord-I la colline 60 subirent un violent I °rapardement qui ne dura pas moins I p, heures. Une attaque contre Saint-I ,'01 (sud d'Ypres) fut également repous- Dans le saillant de Lens, la position d'Hulluch, au nord de la ville, 1 ' 'J également un assaut déterminé. 11(11 à 5 heures 10, l'ennemi émit des dans ses tranchées au sud d'Hulluch , arra par un feu d'artillerie les lignes I fe| ann'iques au nord de Loos; à 7 heu-I futCt ,c'ern'e un second nuage de gaz i (JJ) «us, le bombardement redoubla, et [ nia a|Ssaut; ^'infanterie porta les Alle-I de t C'ans 'es deux premières lignes Un(ranc^es à l'est-nord-est de Loos. 1 demi-heure plus tard, cependant, les troupes britanniques contre-attaquèrent avec un succès complet, et il est consolant de remarquer que ce furent les troupes irlandaises qui refoulèrent l'ennemi en lui infligeant de fortes pertes. Au sud d'Hulluch, les Allemands quittèrent également leurs tranchées, mais furent enfilés par les mitrailleuses anglaises et ne purent se maintenir dans les tranchées avancées où leur assaut les avait conduits. Sur presque tout le front britannique, l'artillerie a fait rage. Il y eut dix-neuf combats aériens, et deux avions allemands furent descendus. On le voit, ces combats ont pris un caractère sérieux, mais ils auront montré aux Allemands et aux neutres que nos Alliés sont tout-à-fait à la hauteur de leur tâche. Comme nous l'avons dit, l'accalmie continue à \ erdun. Sur la rive gauche de la Meuse, l'ennemi se contenta de poursuivre jeudi son activité d'artillerie dans les régions d'Avocourt, d'Esnes et de Cumières; sur la rive droite, il effectua deux feintes d'attaque accompagnées d'un violent bombardement, contre la ferme d'Haudromont et entre Douau-mont et Vaux. Arrêtés par le feu en barrage des 75, les Allemands ne quittèrent pas leurs tranchées. Ailleurs, calme, avec quelques salves. La situation en Irlande s'est malheureusement aggravée. Tout ce qu'il nous est permis d'en dire d'après la commu-cation de M. Asquith à la Chambre des Communes, jeudi soir, c'est que les rebelles étaient toujours à ce moment-là en possession du centre de Dublin, que les combats de rues continuaient et que l'insurrection s'est étendue en dehors de la capitale, spécialement dans l'ouest et à certains endroits dans le sud. M. Asquith n'a plus donné l'assurance que le gouvernement était maître de la situation, mais il est évident que celle-ci est appréciée maintenant comme il le faut et que toutes les mesures nécessaires sont prises pour débarrasser l'Irlande loyale des fauteurs de troubles anarchistes et extrémistes qui menacent de lui faire le plus grand tort. Le régime de la loi martiale a été étendu à tout le pays le général Maxwell, retour d'Egypte, a été envoyé à Dublin avec pleins pouvoirs et l'Exécutif irlandais s'est mis à sa disposition pour exécuter ses instructions. Le but du gouvernement, a déclaré M. Asquith, est de restaurer l'ordre public et d'écraser la révolte avec toute la vigueur et la promptitude possible. Il est intéressant de noter que ces déclarations ont été approuvées en tous points et avec une grande chaleur, et par M. Redmond, le chef des nationalistes irlandais parlementaires, et par Sir Edward Carson, le chef des adversaires ul-stériens du Home Rule, et que le mouvement des Fénians larkinistes ne jouit d'aucune sympathie, ni de la part de l'opi nion publique éclairée en Irlande, ni du peuple irlandais. Les événements de Dublin sont naturellement exploités par les Allemands des Etats-Unis et par la presse irlando-américaine, qui est germanophile, mais le correspondant du Times à Washington fait remarquer que virtuellement tous les prélats irlandais catholiques aux Etats-Unis se sont prononcés pour la cause des Alliés. Ajoutons, pour être complet, qu'à la suite des événements d'Irlande, la politique et la situation de M. Birrell, le sous-secrétaire d'Etat qui en est responsable, sont vivement et âprement discutées par la presse unioniste anglaise. La presse allemande est de plus en plus modérée dans ses appréciations de la situation créée par la note américaine. On s'attend à connaître aujourd'hui la réponse de l'Allemagne. Rien de bien intéressant sur les fronts italien et russe. En Arménie nos alliés avancent au sud de Bitlis, où ils ont conquis une nouvelle série de positions turques.Les Allemands annoncent la perte en mer du Nord du sous-marin britannique E22. Deux membres de l'équipage seulement ont été sauvés. Le front belge La densité des troupes allemandes De Nieuport à Steenstraete, le front belge mesure 30 kilomètres. Sur ce front, la densité des troupes allemandes a toujours été considérable. Cette densité est notablement supérieure à celle qui est 1 constatée sur plusieurs secteurs du front occidental. Jusqu'au début de mars 1916, l'ennemi disposait devant le front belge des forces suivantes : Corps de marine 8 régiments. Corps von Werder : Division von Basedow (37e brigade de land-wehr et 2e brigade-d'ersatz - 4 Division von Werder ... 4 45e Division de réserve ... 4 Total 20 régiments. A ces forces de première ligne, il fallait ajouter les troupes allemandes au repos à promixité de l'Yser et dont les cantonnements étaient établis dans la région de Zaren, Houthulst, Gits, Thielt, c'est-à-dire à une distance leur permettant d'accourir à la première alerte et d'intervenir immédiatement, si bien qu'il y avait constamment en face de l'armée belge une bonne trentaine de régiments d'infanterie allemande, en ligne ou en cantonnement entre la mer et la transversale Steenstraete-Roulers.Depuis le début de mars 1916, l'ordre de bataille allemand devant l'Yser a été modifié. La 45e division de réserve, qui était en première ligne, a quitté le front et la 53e division de réserve (XXVIIe coq... de réserve), qui cantonnait autour de Thielt, n'est plus en Flandre. Mais ce déchet a été à moitié compensé par l'arrivée au sud de Bruges de la 123e division de réserve, qui paraît remplacée aujourd'hui par la 46e division de reserve. Les troupes de seconde ligné allemandes comprenant au moins deux divisions et les troupes de première ligne quatre divisions, il y a donc 6 divisions ennemies devant l'armée belge que la Gazette de VAllemagne du Nord disait réduite à deux divisions. A la vérité, s'il en était ainsi, ces six divisions allemandes seraient bien couardes de ne point attaquer, déposter et bousculer un si mince adversaire. Si elles n'en font rien, c'est parce qu'elles savent mieux uwe les journalistes de Berlin à quel ennemi redoutable elles ont affaire : le souvenir tragique de la terrible bataille de l'Yser n'est point encore dissipé. La densité relativement considérable des troupes allemandes devant le front belge met en lumière une particularité de la guerre moderne : à savoir que la où fut organisée une violente offensive la densité en hommes reste importante pendant de longs mois. Ce même phénomène se constate également en Artois. Une enquête économique congolaise Le ministre des Colonies de Belgique a institué une commission qui procède à une enquête sur les questions économiques intéressant la colonie. Cette commission est composée de fonctionnaires du ministère des Colonies et de M. le Professeur Waxweiler, directeur de l'Institut Solvay, auxquels seront adjoints, plus tard, lorsque les travaux de compilation et d'examen auront été terminés, les dirigeants des entreprises congolaises représentées à Londres. Le programme des travaux de cette commission d'enquête a été conçu de façon à y intéresser les industriels et commerçants s'occupant d'articles importés au Congo, les consommateurs de produits congolais et les entreprises opérant dans la colonie. Cette enquête présente un caractère strictement confidentiel et les questionnaires " numérotés " peuvent ère retournés au ministère des Colonies sans lettre d'envoi, ni signature. Les intéressés (industriels, commerçants et firmes congolaises) qui n'auraient pas reçu de questionnaires peuvent s'adresser au secrétariat de la commission d'enquête économique au ministère les Colonies de Belgique, India House, Kingswav, Londres. Krupp construit de nouvelles usines La Gazette de Francfort annonce que la maison Krupp, d'Essen, vient d'acheter dans les environs de Mersebourg un terrain de 360 hectares pour la construction de grandes usines. L'université allemande de Gand Une protestation du corps professoral L'échec de la tentative faite par les Allemands pour séduire les Flamands en transformant l'Université de Gand s'affirme de plus en plus. Un seul professeur de cette université, le professeur de philologie germanique, Gabriel De Vreese, a consenti à prêter son concours à la manoeuvre boche. On apprend maintenant que, outre l'historien Pirenne et Je professeur Frédéricq, les Allemands ont déporté outre-Rhin cinq autres professeurs de l'Université de Gand, tous flamands de naissance, qui protestaient contre le décret de von Bissing. D'autres professeurs ayant été mis en de-î meure de donner leurs cours à l'Université sous peine de voir supprimer leurs traitements ont refusé de céder à cette menace. Loin de se laisser intimider, les membres du corps professoral ont adressé de Gand le 31 mars au général von Bissing une protestation énergique dont voici le texte : Les soussignés, professeurs et chargés de cours de l'Université de Gand, se trouvant actuellement en cette ville, prennent la liberté de venir vous exposer combien ils ont été émus par la mesure prise à l'égard de deux de leurs collègues les plus éminents et les plus justement estimés, MM. Frédéricq et Pirenne. Votre Excellence sait que ces deux honorables professeurs ont été subitement arrêtés et déportés 'en Allemagne et leurs -collègues se demandent vainement ce qui peut leur avoir attiré un traitement aussi sévère. Elle n'ignore pas que MM. Frédéricq et Pirenne sont des savants d'un mérite hautement reconnu et dont la renommée a franchi nos frontières. M. Frédéricq, dont les grands travaux historiques sont connus dans toute l'Europe, est particulièrement apprécié en Hollande, et les services qu'il a rendus à la science et aux lettres néerlandaises lui ont valu le titre de membre associé de l'Académie royale d'Amsterdam et celui de membre d'honneur des principales sociétés savantes des Pays ! Bas. Il est en outre docteur honoris causa des Universités de Marbourg et de Genève. M. Pirenne est un des maîtres de l'historiographie du moyen-âge ; il a fait paraître sa remarquable Histoire de Belgique simultanément en allemand et en français et à la suite de cette publication, il a recueilli dans toute l'Allemagne de nombreuses marques de sympathie et d'admiration. Il a été élu correspondant de l'Académie impériale de Vienne, de l'Académie royale de Bavière, de la Société des sciences de Goettingue, etc, et il a reçu le diplôme de docteur honoris causa des Universités de Leipzig et de Tubingue. Tous deux sont des hommes adonnés à la science, des professeurs dévoués à leurs fonctions et des citoyens d'une honorabilité incon testée. En ce qui concerne les obligations du corps professoral envers le pouvoir occupant et la conciliation de ces obligations avec les devoirs du patriotisme, l'idée que s'en font les deux membres frappés ne diffère en rien de celle de leurs collègue';. Votre Excellence appréciera, à n'en pas douter, les sentiments de solidarité qui unissent en cette occurrence les membres de la famille universitaire. Elle comprendra que tous se sentent frappés par la mesure qui atteint si durement deux d'entre eux. Il ne lui échappera pas que l'émotion éprouvée par l'Université de Gand sera, dans tous les pays, partagée par le monde scientifique au sein duquel MM. Frédéricq et Pirenne jouissent d'une si grande autorité. C'est sans doute pour répondre à cette protestation que von Bissing a fait procéder à de nouvelles arrestations ! Une offre allemande au Brésil Le gouvernement allemand a fait offrir au ministre des affaires étrangères brésilien, M. Millier, l'autorisation d'affréter trois navires allemands qu'il désignait parmi ceux qui sont internés dans les ports brésiliens. Ces navires auraient été employés, d'accord avec les armateurs allemands qui les auraient donnés en location, au transport des marchandises entre les ports brésiliens. La " Ligue brésilienne en faveur des Alliés " a voté des motions protestant contre la proposition allemande de location de navires, qu'elle considère comme injurieuse et humiliante, approuvant l'attitude des Etats-Unis en face des attentats des navires de guerre allemands et exprimant le vœu que les gouvernements des pays neutres se hâtent de s'unir aux Etats-Unis dans la noble tâche de réprimer, par la raison ou par la force, ces crimes barbares. L'actualité politique L'Irlande et certains Flamands Tfc BSf* Le mouvement révolution- JPLyj naire des Fénians et des ¥ JL Larkinistes, fomenté d'abord sous-main puis ouvertement par l'Allemagne par l'intermédiaire d'un égaré, appelle un parallèle avec une situation, qui s'est présentée un moment chez nous, mais dont heureusement les effets diminuent rapidement grâce à l'attitude des Flamands loyaux, Belges avant tout. Comme chez les Flamands, les revendications des Fénians sont linguistiques puisqu'elles prônent sous la direction du professeur MacNeil l'étude et le rétablissement de la langue gaélique; elles sont en outre politiques. Chez certains Flamands, qui prétendaient avoir reçu du " peuple " flamand la mission de veiller à ses destinées, les revendications linguistiques sont devenues politiques et ils ont rêvé d'autonomie absolue de la Flandre. Tant chez nous que chez les Fénians les Allemands se sont immiscés cauteleusement dans des affaires qui ne les regardaient pas, mais dont la portée pour leur propre politique de désagrégation était extrême. Sous le prétexte de prendre la défense des nationalités opprimées l'Allemagne pour qui tous les moyens sont bons, sème la discorde dans le camp des Alliés, et la tempête qui en résulte ne peut que lui profiter. D'une main elle distribue des armes et des munitions, de l'autre elle répand l'or; et chose assez naturelle, elle trouve toujours des mains largement ouvertes. Fénians et Flamands ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez et se laissant emporter par l'ardeur de leurs convictions intempestives, se laissent prendre à cette glu et sans égard pour les intérêts vitaux et sacrés qui sont en jeu, jouent leur petite politique, sans s'apercevoir qu'elle est destinée à jeter le découragement et la division dans les rangs des champions véritables de la civilisation. L'hypocrisie allemande ne connaît pas de bornes, pas même les bornes territoriales; elle commence en Afrique du Sud, s'étend sur l'Inde, passe en Flandre et de là en Irlande, et partout où elle passe la révolte éclate. En Irlande l'Allemagne s'est servie de' Sir R. Casement; en Flandre elle a pris à sa solde un Jakob avec une séquelle d'hurluberlus. Mais alors que le premier était encore prêt à risquer sa peau pour une cause qu'il croyait juste, le second, à la nouvelle d'un appel sous les armes, a pris ses bagages, et muni d'un passeport signé von Humboldt, s'est réfugie en Belgique, où il pousse l'incongruité jusqu'à voter un ordre du jour félicitant un flamingant héroïque et loyal, d'une glorieuse blessure reçue devant l'ennemi ! La leçon de l'Irlande finira-t-elle par ouvrir les yeux des égarés de chez nous ? On peut en douter. Mais quand, après la guerre, l'Allemagne verra l'inanité de ses projets de discorde; ce n'est pas dans son sein que les traîtres devront aller se réfugier ! Les condoléances pour von der Goltz Guillaume II a télégraphié à la veuve du maréchal von der Goltz : " C'est au milieu de la plus extrême activité qu'il a été enlevé, après avoir justifié la confiance qu'ont eue en lui l'empereur d'Allemagne et le sultan." Le chancelier Bethmann a télégraphié : " Le peuple allemand pleure la mort du grand capitaine éprouvé dans la guerre et dans la paix (sic), dont le nom survivra parmi ceux des plus grands guerriers de la guerre mondiale." Le sultan télégraphie : " Mon peuple et moi-même avons perdu en lui un véritable ami." Enver pacha télégraphie : " Nous voulons élever un monument à sa mémoire à Constantinople." Le monument sera-t-il bien durable? Les effectifs ennemis devant Salonique Les forcés allemandes devant -Salonique dit le Petit Journal, ont été réduites pendant le mois de mars en raison des opérations de Verdun et du front russe. Il ne reste que deux divisions allemandes chargées de défendre les gorges du Vardar. Depuis le mois de janvier 5.000 soldats bulgares ont déserté, démoralisés par le manque de nourriture et la durée de la guerre. On estime les forces bulgares dans cette région à 25.000 hommes. Les Autrichiens dans cette partie du front ont de l'artillerie et de faibles contingents d'infanterie.

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