La Métropole

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s.n. 1914, 03 August. La Métropole. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/v97zk56p19/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No»-213 ^aitiorx 1 Tl T1 • ABoiwraaŒNTs le numéro Journal quotidien du matin le numero il jjgQe # , . . fr. O 30 |j fr. 3 00 £® Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id. » 2 00 Six toolf • •••••••••••• * y— Réclames la ligne, » I 50 La Ville id. » 5 00 Arols mois- n çr" Tnil<i Ip* ïntir* 59,rU©d©S Peignes, Anvers îe dimanche Faits divers corps td. » 3 00 Emissions Prix 4 convenir On rabonne I toas te» bureaux de poste et *ux facteurs. ^ ^ Pour toute la publigté, sauf celle de la province d'An- vi i - a . . . _ »ia m à (A vers, «'adresser a V AGENCE HAVAS : ETRANGER, le port en sus: -4 a lO Administration : » 3519 oe iu a IO à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. Pobm«ux dH.°Œqu'auTi^aimtoi41"0*"UI CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 [ Pa9es S lond^es . M3r'c"ieSid\Br°'ce" Lundi 3 août 1914 Appel aux engagements volontaires IV Jeunes gens, La Belgique étrangère au conflit qui s'agite entre grandes Puissances, entend rester libre. Nous devons l'y aider. C'est le désir de tous, mair, surtout de ceux qui ne sont pas d'indispensables m tiens de famille. Nous devons nous engager. i fous au régimentt Les engagements seront reçus pour la durée de la mobilisation, dans toutes les ernisons par les commandants de place. Prière de se présenter muni, si possible, l'un certificat de moralité et d'une autorisation des parents en cas de minorité. Ils est indispensable d'apporter dt fortes bottines. homte Raoul d'Aspreinont Lynden, Prince Georges de Ligne, 'Comte Guy de Beauffort, Prince Baudouin de Ligne, Comte Renaud de Briey, Intendant de Comte Paul d'Oultremont, la Liste Civile du Roi, Paul Renkin, Comte Joseph de Briey, Jean Renkm, Comte Henry du Chastel, Duc d Ursel, Sénateur Emmanuel van der Elst, Comte Edouard d Ursel, •Joseph van der Elst, Comte Louis de Villegas, ,t"on Henry Smtert, ENGAGES VOLONTAIRES. L'appel de la Chambre de Commerce LES COUPURES DE CINQ FRANCS Il est à peine besoin de signaler encore p no3 lecteurs l'opportunité de la proclamation de la Chambre de Commerce, sa ,clarté concluante et le devoir de chacun ;de revenir au calme et au sens commun. Il devient honteux, en effet, disons le Î' ot, de voir la cohue de froussards et de iais qui depuis plusieurs jours se bousillent, des heures durant, devant la Banque Nationale, pour y échanger des billets de banque contre des pièces de cent sous. C'est honteux, d'abord, parcs que les neuf dixièmes de ces ôt-res impatients viennent là procéder à une opération sans aucune utilité immédiate, mais inspirée uniquement par une frousse imbécile. Us ne vont pas remployer les écus qu'ils emportent mais les immobiliser,les enfouir et contribuer ainsi à paralyser la circulation nécessaire à la vie économique géné-. ,rale. - C'est honteux, parce qu aucun Belge ne devrait ignorer que la situation de la: ' ianque Nationale ne justifie rien de ces! panique que l'on pourrait croire provo-< quées par nous ne savons quels ennemis ! ne notre repos et de notre tranquillité. , O'est honteux, parce qu'en dernière alyse, l'action de ces accapareurs et V- F&uisseurs de'numéraire ne pourrait Mi&Ye, si la situation de la Banque Na-■ fipnale n'était au-dessus de leurs inconsé-j quèn'ces ©t> comme le dit la Chambre de ComVneroe, qu'à « créer en grand le désastre que chacun d'eux croit prévenir en particulier ». 'C'est honteux, enfin, parce que 1 heure présente impose à tout citoyen bien-ne, non pas la préoccupation de mettre en ! ; lieu sûr quelques pièces de cent sous, comme si nous étions à.la veille de la banqueroute, mais du sang froid, de la résolution, ce qu'il faut, de présence cl esprit pour voir ce qui est réel et ne pas s affoler de misérables chimères. Ceux qui courent ainsi piteusement, un •Bac à la main, se mettre dans les queues lux portes des banques, ont évidemment ; 11 temps à perdre. Nous leur conseillons utiliser les heures qu'ils passent.dans la , eè méditer ce qui distingue leur veule f : méprisable piétinement de la bonne* ■ "meur, de l'entrain, de la belle et gene-'"rise vaillance qui entraînent si noblement à leur devoir et à la frontière les 200.000 Belges dont nous attendons la sauvegarde du sol natal. Oui, oui, qi»e l'on compare donc un peu 'deux genres de corvées : celle de nos et celle du piètre défilé aux gui: de la Banque. Les héros de celle-ci 'ont peutrêtre par rougir un peu a y us. * * * I y ,11 n'est plus étonnant, certes, que de | ant cet inutile enlèvement des pièces 'argent, on commence à demander (1e m o'3 côtés l'émission de billets de cinq ?:,ncs. Cette émission aura heu et os. enuo indispensable aux échanges neces- as certains milieux on va même jus. évoquer le cours forcé pour que l£ ' je puisse désormais saturer de cou ,3 de 5 francs, ceux qui cherchent e mobiliser le numéraire dans leurs ti roirs pour la seule satisfaction de leurs ' «héfiances et de leurs peurs puériles. Hou: ignorons si on ira jusque-la. La semaine qui s'ouvre sera sans doute dans cet ordre d'idées, marquee de reso lutions précises que les hommes raisonna bles accueilleront avec une pleine faveui comme des mesures de circonstances don la bonne fin, garantie par les disponib: lités de la Banque Nationale n est pa: ?: même discutable. En tout cas, espérons que le spectacl< honteux des ruées de la Banque prenan ^définitivement fin. Un spectateur, ? correspondance à nos solda!; )o( j -A partir du 2 août et jusqu à nouvel ordre Mil ite correspondance destinée à un membr rilo l'année mobilisée devra porter comm dresse, indépendamment des indication i ;jisu'5Îles de nom, grade, régiment et unit .'n s-arvice), celle de là division d'armée iaqr:cSîe le destinataire appartient, sans mer tiiiû de résidence# Souscription nationale en faveur des femmes etdes enfants des militaires pauvres Un grand nombre de familles sont menacées par la mobilisation qui a appelé leur soutiei sous les drapeaux. Nous nous permettons d'in viter nos confrères de toutes les opinions, d Bruxelles et du Pays, à solliciter la générosité du public en leur faveur. "On comité se con stitue pour centraliser et distribuer les dons Nous ouvrons cette souscription dès ce jou dans la « Métopole » : La « Métropole » _ frs 50.— La direction et la rédaction de la « Mé tropole » frs 50.- M. René Pierard' fr. 2C Échos LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Peter Benoit-Fonds. — A 8 heures, en la sali des fêtes de la Société Royal© de Zoologie, ex< cution ds l'oratorio « Lucifer. » EXPOSITIONS Ecoles dsa Aumôniers du Travail. — De 10 à 1 et de 3 à G heures, exposition des travaux et des siiis des élèves (ouverte jusqu'au 9 août). COURS: Berlitz School, 8. Metr — Langues vivantes. les appels des Consuls à leurs nationaux AVIS AUX FRANÇAIS Le consul général die France à Anvers por t-o à la connaissance de ses compatriotes quia mobilisation ayant été décrétée en France tous les Français mobilisables sont tenus de maintenant de rejoindre leur corps d'affecta tion, conformément aux indications contenues dans leur fascicule-de mobilisation. BEKANNTMACHUNG An die WehrpflichUgen des Deutschen Reiches Seine Majestat der Deutsche Kaiser habe-eine allgemeine Mobilmacliung angeordnel Aile im Auslande befindlichen wehrpflicht gen Personen haben sich dementsprechen unverziiglicli in das Inland zuriickzugebe und sich bei der in ihrer Kriegsbeordnun bezeichneten Komandstellen zu melden. Di( jenigen Wehrpfliclitigen, die keine besondt re Kriegsbeordnung in Hànden haben, hal>e sich bei dem zunachst zu erreichenden Gren: bezirkskommando zu stel'len. _ ■ Mittellose Wehrpflichtigo konnen die Fa lu karte bis zur Grenze durch Vermittelun^de Kaiserlichen Generalkonsula-ts, (10^ Plat Léopold ) erhalten. Es wird darauf hmgewii sen, dass es unbedingt erforderlich îs die erste mogliche Reisegelegenheit nac Deutschland wahrzunehmen, da spâter info ge Aufhebutng der gewonlichen Fanrplane d: rechtzeitige Ànkunft an dem Gestellungsorl in Frage gestellt ist. KAISERUCH DEUTSCHE GENERAL KONSULAT BEKENDMAKING De Consul-Generaal der Nederlandem ; \ ntwerpen maakt bekend dat a aile » lie: tingen Zeemilitie, Landmilitie en Landwei tarstond onder de wapen-en moeten komen. Behoeftige dienstplichtigen kunnen on o: -lerstandsvoet tegen afgifte van schuldbeke: renia naar Nederland terugkeeren. De Kansel'arij van h et Consiilaat-Genera 's gevestigd Oever, 17. Dominical L'animation en ville fut hier intense tou a jouiTiée et fort avant dans la irait. Trêve d'envolées vers la campagne et 1 ••iants horizons. L'heure n'est pas en ce m ment aux parties de plaisir. Chacun est gra ^t soucieux et va aux nouvelles, attendant 1 •d'itions spéciales que l'on 6'arrache litter '.ornent. Et les nouvelles allaient leur train, pi contradictoires lies unes que les autres. On : se contentait pas de ce que publiaient les jou naux, chacun y allait de sa petite infoi mati< misée « à la meilleure source » et c'est air lue les bruits les plus fantaisistes ont oeis 1 le circuler sur la situation internationiale. ' D'autre part, la journée d'hier, toute e soledilée, fut cléilicieuse et l'on aimait pu certain moment se croire le peuple le^ pl heureux du monde. Mais les longues tliéori de soldats déambulant dans nos rues et q nous n'avions jamais vues si nombreus ? étaieoit là pour nous rappeler l'heure orit-iq f qui a sonné à l'horloge die l'histoire, au déb p de ce XXme siècle qui a vu s'édifier ).] «Palais de la Paix» palais auquel chaque n -1 tion apportait sa collabcyration en gage ; ^principe qu'il prétendait consacrerJ Et dans cette belle fin de soirée, Le Palais do la Paix apparaissait comme une reproduction do la Tour do Babel jjui, au lieu de réunir les peuples, les divisé plus âprement et semble présidée maintenant, muet et impassible, à leurs ruées qui s'annoncemt férooes et sanglantes. Une nouvelle classe rappelée En quelques heures les événements politi-ques se sont précipités et le gouvernement a u estimé que rien ne pouvait être négligé pour ^ la défense efficace du pays. C'est pourquoi le t"' rappel d'une nouvelle classe, la quatorzième u a été envisagé. _ v' Le gouvernement provincial a siégé, hier, toute la joui-née pour terminer la préparation du rappel de cette classe. é' Pour les approvisionnements t< En vue d'activer et de faciliter l'approvi- t1 sionnement des forts l'autorité militaire a réquisitionné dix motocyclettes avec leur mé- ^ caniiiclen ; en outre tous les camions automobi- ^ les ont également été réquisitionnés : il en ^ faut une quarantaine environ, et les camions qui ne pouiTont être obtenus seront rempla-cés oliacun pa-r deux automobiles ordinaires. Grand branlie-bas, hier matin dans Les r' quartiers populaires où l'autorité militaire était aillée engager deux cent cinquante ajus- ^ teurs dont l'armée a grandement besoin : ces ^ ajusteurs iront ce matin à 7 heures à la Pyro- v technie où ils travailleront nuit et jour, par P doubles équipes à l'arpprovisonnement des 11 cartouches. u Le départ iles mobilisés allemands g Tous les Allemands que touchait la mobili- 11 sation de l'Allemagne ont dû partir, et oela I ne s'est pas fait sans de grosses et légitimes " émotions. ^ Parmi eux, il s'en trouve un grand nombre ^ qui laissent chez nous un foyer avec femmes n , et-enfants, et de gros intérêts.L'on ne quitte ' pas tout cela sans quoique déchirement, alors F même que l'on va Où le devoir vous appelle. r Un important contingent de mobilisés quit- t tait Anvers hier soir au train de 6 h. 33. Sur a le quai de "la gare une foule considérable de v parents et d'amis. Quelques scènes déchirantes se sont produites étiil nous a paru que les plus désolés étaient ceux qui restaient ici. Les réservistes allemands convoqués samedi soir à..6 heures dans l'impossibilité de gagnei x" l'Allemagne par chemin de fer avaient reçu 1 ordre (1% s'embarquer sur le vapeur du e Norddeutscfi'er Llovd dans le port. ^ Hier matin ils" ont' reçu un nouvel ordre, de ^ s'embarquer par le tram de 4 h. 25 du matin ^ qui les descendra près de la frontière. Ils au- F raient ensuite à rejoindre das autos qui le* ï attendent pour les conduire à destination. c Le départ s'est effectué avec beaucoup de r dignité. _ < _ f Ceux qui vont vers leur Patrie qui les"ap-pelle ont droit à notre respect et à toute notre .sympathie, en dehore de toute considération et à quelque nation qu'ils appartiennent.Les journaux de France S" Les journaux français ne sont pas arrivés -hier à Anvers, pas pl'us*qu'ailleurs an Bei- r gique. Nous voilà donc isolés au milieu des • nations qui s'apprêtent à se combattre. Nous 1 en sommes réduits aux rares et courtes dépê- c olies dûment censurées des puissances belLi- s •gérantes. ( Espérons malgré tout que cet état de cho-" ses se termine-ra le plus rapidement possible, ce qui en serait un signe d'apaisement très , prochain. 1 Pas de haine de classes <■ La a Dernière Heure » répond fort sensé- ' ment, dans les termes suivants, aux élucu- ' brations du « Peuple », la feuille rouge de la ] démocratie socialiste : t. « O'est toujours une triste tâche que celle | qui consiste à attiser des haines entre les ' hommes. Mais, à une heure où de oommuns i dangers menaçent les citoyens, cela devient une damgeureuse folie. Ceux qui représentent le patriotisme comme l'unique défense des coffres-forts, qui disent aux ouvriers: les bourgeois sont des « couards », ils attendent ( que vous vous fassiez « trouer la peau » pouir f eux, ceux qui jettent ainsi la suspicion parmi j les hommes d'un même pays menacé commet- , 3 tent une mauvaise action. j ' » N'y a-t-il.pas, parmi nos soldats, des 5 bourgeois aussi bien que des prolétaires? Nos j " offici-ers sont-ils, par hasard, devenus dies ma- ^ nœuvres? Nos industriels seraient-ils plus épargnés par le fléau que le prolétariat? . Non ; au moment où nctre territoire et nos , libertés sont menacés, tous les citoyens du , pays courent des périls équivalents. Leur . premier devoir est de rester unis. » Au lieu de semer l'envie et la haine, au lieu d'énerver là force morale diu pays et de 1 l'armée, il importe, au oontraire, de saluer ' ucs soldats qui, si gaillardement, se rendent ; 7 à l'appel du devoir et die leur manifester la sympathie et la confiance par les encourage-1 ments dus à la grande et noble mission qu'ils E vont accompli r. Si la guerre éclate à .nos por-s tes, nous donnerons le spectacle d'un peuple s conscient de ses devoirs et digne de vivre D respecté. » . Les ports d'Anvers et de Rotterdam t Le port d'Anvers a reçu au cours du mois e de juillet écoulé la visite de 613 navires i- jaugeant 1 million 253,612 tonnes, dont 585 vapeurs et 28 voiliers,_ contre 585 navires h d'une jauge de 1 million 191,347 tonnes en l- juillet 1913, ce qui fait une augmentation e de 28 navires et de 62,265 tonnes. e Depuis le 1er janvier 1914 le mouvement des navires so chiiffre par 4129 navires jau-S géant ensemble 8 millions 309,326 tonnes contre 4097 navires de 8 millions 046,901 tonnes pendant la période correspondante _ de 1913, soit une augmentation de 32 navires et de 262,425 tonnes. >e En juillet écoulé il est entré au port de i- llotterdam 1029 navires jaugeant 1 million :r 410,239 tonnes oontre 913 navires de 1 mal-lion 153,860 tonnes en juillet 1913, ce qui 1_ constitue une augmentation de 116 navire? i- ot de 153,621 tonnes. Pour les sept premiers mois de l'année le mouvement se chiffre par il 6284 navires de 7 millions 975,166 tonnes 'contre 6118 navires de 7 millions 544,579 tonnes pendant la même période de 1913, soit une augmentation totale de 166 navires et de , 430,587 tonnes. te Bs L'enseignement de la morale o- Pour enseigner la morale aux enfants, iJ 'e faut mettre en mouvement les bonnes forces es qui sont en eux, et, pour enseigner la morale a^ positive, vous rencontrez chez l'enfant un sentiment merveilleux^ c'est l'enthousiasme. js Quelque gamin que soit un enfant, quelque îe disposé qu'il soit à la blague et aux mouve-r- ments frondeurs de l'esprit, il ne faut pas m vous y tromper. La blague, la raillerie, la si disposition à fronder chez> l'enfant sont une sé défense naturelle contre l'intrusion des adultes, je ne dirai pas contre leur sérieux trop n- grand, mais contre ce qu'il y a véritablement' à de trop morne et trop sec, de trop pédant as dans leur façon do concevoir le monde. Il y es a très longtemps qu'il n'y aurait plus aucune re individualité, aucune originalité, _ plus d'ini-es tiative, et que le rouleau formidable ^ des ie conventions aurait passé sur toutes les têtes, nt si l'Eternel n'avait donné aux enfants un le certain nombre d'aspérités de caractères, de a- petits épines pour que « qui s'y frotte s'y vu pique ». Par ce moyen se pratique la défen-|s6 de leur intégrité morale. Défendons-lions! UN APPEL AUX VOLONTAIRES La Ligue de la Défense Nationale qui baille depuis 1908, pour l'abolition du rempla->ment et l'accroissement de nos forces mili-,ires, a réuni d'urgence son bureau. Après le discussion minutieuse,, les conclusions sui-intes sont été prises : LA MOBILISATION La mobilisation et les réquisitions n'ont pat. )é troublées par une attaque brusquée. La ;nue de nos réservistes rappelés est de na-ire à démontrer leur calme volonté de faire éroïquement tout leur devoir. Les forts ►nt approvisionnés en munitions et vivrez >ur résister plus longtemps que ne pourra urer la guerre. Les munitions, les vivres et s fourrages ne manqueront pas à l'armée e campagne. Notre effort prodigieux a déjà produit des îsultats : L'Angleterre a fait savoir à l'Allemagne u'elle ne souffrirait point que notre fron-ère soit menacée et les cuirassés anglais cillent à l'embouchure de l'Escaut. D'autre art la France vient de nous affirmer solen-ollement qu'elle ne violera pas la première otre frontière. Le comité, estimant que ces dispositions des uissances, sont le résultat de notre accrois-2>ment de forces défensives et surtout dey lesures de mobilisation prises à temps en Belgique, adresse ses plus vives félicitations à Ionsieur de BroquevLlle, ministre de la guer-5 et à Monsieur le général de Selliers de loranville, chef d'état-major général de l'ar-îée.La Ligue décide, après s'être mise en rap-ort avec le ministère de la guerre, Tétat-îajor général, le service de santé et la direc-ion de la Croix-Rouge de Belgique d'adresse! ux patriotes belges les communications sui-antes : VOLONTAIRES Plus nous serons forts, plus nous seronf-aspectés ; que les volontaires affluent donc ! j !s doivent être Belges, avoir au moins 16 an.1 ; t la. limite d'âge est de 35 ans pour ceux ni n'ont jamais été soldats, 45 ans pour les nciens militaires. Ils doivent s'adresser h administration communale de leur commune . our y recevoir les documents nécessaire^ uis se rendre chez le commandant de plac< u chez le commandant de, province (Se mu-ir de très bonifes chaussures et de vivref oui* vingt-quatre heures). AUXILIAIRES L'armée a b'esoin de toifc les chevaux, au-os, aéroplanes, toitures etc... Il faut spon-anément — sous peine de répression sévère - les mettre à la disposition des autorités riiliiaires. Cependant lès-uDtos et veitures ttelées qui n'auraient x>as été acceptées par 'autorité militaire peuvent servir aux servies de la Croix Rouge. Prière de nous les ignaler. CROIX ROUGE Nous faisons un pressant appel aux ambu-anciers et ambulancières pour qu'ils se fas-ent connaître à nous De plus il serait né-essaire que les personnes qui veulent assu-er l'hospitalisation complète et gratuite, i,vec soins médicaux et pharmaceutiques l'un grand nombre de blessés se fassent con-îaître sans délai. Il faudra également réunir les sommes considérables pour l'organisation le divers services, dépôts de pansements etc.. >tc... Nous nous chargeons d'être les in ter-nédiaires.FAMILLES DES MOBILISES Il faut que ceux qui en ont les moyens se: sourent les femmes et les enfants laissés quasi ans ressourses par suite du départ de mobi-isés. Pour assurer ce service il faut organiser des comités locaux coopèrent avec les au-orités communales. Nous faisons encore ap->el de ce chef à tous les Belges pour qu'ils l'unissent dans un superbe élan de patriotis-ne et d'humanité. Les dons et communications diverses peuvent être adressés au secrétariat de la Ligue, >0 Avenue de la Toison d'Or à Bruxelles. Le ;ecrétariat fera parvenir les dons et commu-îications aux autorités et organismes compétents.Le président. Le secrétaire général, !/éon HENNEBICQ Alban BERTRAND Avocats près la Cour d'Appel — - ■ - > -<30 © JD-j ij ■ ■ - La flotte anglaise sur nos côtes Correspondance particulière de la aMétropole» ELLE CROISE DEVANT LE LITTORAL Blankenberghe, i août. — I-a flotte anglaise oroise toujours devant nos côtes. Des bêcheurs rentrés ce soir rapportent qu'ils ont -encontré cinq grands croiseurs évoluant len-:enient à feux couverts. Le prix îles denrées Un arrêté du bourgmestre d'Anvers Le Bourgmestre d'Anvers a prescrit à la police de prendre des mesures contre les dé biteurs de denrées alimentaires qui spécule raient sur la situation aotuelle en exigeam pour les vivres des prix manifestement exa gérés. La police est chargée d'enquêter sui les cas qui lui seraient signalés et éventuellement de déférer au Parquet les faits répré-hensibles.Le texte de cet arrête a été placardé en ville. . , On espère de cette façon mettre fin à de honteuses spéculations. A la Chambre de Commerce M. J. Deivos, bourgmestre, s'est mis en rapports hier avec M. Ch. Corty président de la Chambre de commerce pour lui demander de désigner des délégués à la Commission de ravitaillement constituée de commun accorc avec les autorités militaires et çjui sera officiellement installée mardi à l'hôtel de ville M. Corty a immédiatement désigné des délégués compétents surtout au point de vu< des cargaisons flottantes sous voile et souf vapeur qui se dirigeait ©u moment vetn [notre sort* LA GUERRE EUROPÉENNE LE LUXEMBOURG ENVAHI Cent mille Allemands se dirigent vers ia frontière française Premières hostilités La Belgique reste inviolée Escarmouches à la frontière russe js Allemands à Luxembourg De notre correspondant, Arlon le 2 août. Les Allemands sont à Luxembourg ; ils se iont emparés de l'Hôtel du Gouvernement. D'autre part l'Agence Havas nous commu-îique la dépêche suivante: Les Allemands sont entrés dans le Grand-Duché de Luxembourg et se sont emparés du gouvernement. Toutes les communications sont interrompes.COMMENT S'EST FAIT L'INVASION Luxembourg, 2 août. — Le 25e régiment le ligne allemand arrivé à la gare de Luxembourg en un train de quarante wagons a envahi le Luxembourg, les gares, ainsi que tous es services publics qui sont gardés militai relient. Les soldats ont été répartis sur toute a voie de chemin de fer qui est une ligne a-1-emande.L'émotion à Luxembourg est intense. Le mijor Van Dyck proteste contre la violation de la neutralité Luxembourg, 2 août. — Cette nuit est arrivé en gare de Luxembourg un train de soi-ialts allemands. Us se sont emparés de la gare 2t des ponts qui commandent les lignes de trêves et de Trois-Vierges pour assurer le passage régulier des trains militaires allemands à travers le Grand-Duché. Il se sont présentés ensuite à la caserne de Luxembourg. Le major Van Dyck commandant le détachement de volontaires luxembourgeois i parlementé avec eux et a protesté contre ia violation de la neutralité. Les Allemands se sont retirés et leurs officiers se sont rendus au palais du gouvernement. Us ont fait appeler les fonctionnaires ae. la Cour qui parlementent en ce moment avec eux. Les Allemands disent que les lignes de chemin de fer leur appartiennent et qu'ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent ici. Ils ne veulent pas se retirer. LA NOUVELLE OFFICIELLE Berlin, 2 août. — (Officiel). — Le Luxembourg, en vue de la protection des chemins de fer allemands qui s'y trouvent a été occupé par des détachements de troupes du 8me oorps. A LUXEMBOURG LE TRAIN DE STRASBOURG Luxembourg, 2 août. — Le train venant de Strasbourg et qui devait arriver à 12 h. 40 est entré e>n gare avec une heure de retard. Il était occupé en majeure partie par des Belges et des Anglais revenant de la Suisse. Un employé du service des wagons-lits déclare qu'à Luxembourg une voie parallèle était occupée par un train allemand rempli de soldats bayonnettes au canon; la gare était occupée militairement ©t auoun voyageur n'a été admis à prendre place dans oe train. UNE EXPLICATION ALLEMANDE Luxembourg, 2 août. — 3 h. 7 soir. Télégramme d'Etat). , Lo ministre d'Etat du Grand-Duolie de Luxembourg M. Eyscliem vient de recevon par l'intermédiaire du ministre d'Allemagne à Luxembourg un télégramme du chancehei de l'Empire allemand disant que les mesures militaires prises par les Allemands à Luxembourg ne constituent pas un acte d hostilité oontre le Grand-Duché mais sont uniquement des mesures destinées à profceger ^exploitation des voies ferrées affermées a 1 Em-pire allemand contre une attaque eventue-lc des troupes françaises. Le Luxembourg sera complètement indemnisé pour les dommages éventuels qu'il pourrait subir. Signé : Schaack, Conseiller du gouvernement LES ALLEMANDS EN LUXEMBOURG Arlon, 2 août. — Les troupes allemande! ont passé toute l'après-midi dans le Grand Duché; dles se sont concentrées près d< Steinfart et se dirigent vers Longwv. A Die kirah on a signalé l'approche d'uhlans aile mands. A Lonewy s'est opérée une grand* concentration de troupes françaises; il n'j a pas eu de rencontre. La poipulatioai d'Arlon reste calme ; ce cal me est dû en grande partie au fait que le; troupes se retirent vers le Sud. On mande pins tard que les troupes aie mand es se sont retirées dans la direction d< La ville de Luxembourg où elles ont établ leurs quartiers généraux dans les établisse ments publics. La Grande-Duchesse a envoyé un telegram me à l'Empereur Guillaume pour proteste contre la violation du territoire. Cette der nière >*i'e&t i&a La guerre frineo-EÉiMtle 100,000 ALLEMANDS TRAVERSENT LE GRAND-DUCHE Arlon, 2 août.. — Les Allemands ont prit possession du Luxembourg et plus do 100,00'. hommes traversent le Grand-Duché et se massent le long de la frontière française. (Ceci indique que les Allemands se propo sent d'envahir la Franco en utilisant cettt trouée du Luxembourg au sujet de laquelk on n'avait pas, jusqu'en ces dernier_temps pris en France des mesures de précaution sui' lisantes. On y a d'ailleurs remédié depui. quelques mois, l'événement nous ;vpre*dr; avec quel succès. Longwy serait donc la première place fran çaise visée par les Allemands.) Premiers enppraen's Liège, 2 août. — On signale que des en gagemeuts ont lieu entre les troupes échelon uées le long de la frontière franco-allemande Les Allemands auraient, dans certains d ces engagements, subi des pertes. Bruxelles, 2 août. — Suivant des informa tions prises à bonne source, il se confirm< que les Allemands sont entrés en France di côté de Longwy. LES FRANÇAIS AURAIENT PRIS UN TRAIN ALLEMANE Paris, 2 août. — On annonce de Feignie: qu'un combat a eu lieu à Champigny, er Meurthe et Moselle, entre troupes française: ©t allemandes. Les troupes françaises se seraient ompa rées d'un train allemand. UN AVIATEUR FRANÇAIS BOMBARDE NU RENBER( Berlin, 2 août. — Une information militai re vient de parvenir que ce matin un avia teur français a jeté dans les environs de Nu renberg des bombes. Comme il n'existe pa entre l'Allemagne et la Franoe de déclarâtioi de guerre ce fait constitue un délit du diroi des gens. ' Incidents de irontière Relfort, 1er août. — Une patrouille aile mande a pénétré sur le territoire français e a rencontré dans les environs de Zoncherr des soldats français. L'officier allemand con: mandant la patrouille tua u-? soldat. Il~îu aussitôt tué lui-même par un autre solda français. Une patrouille française, fouillant^ les bo: des environs de Belfort, en territoire frar çais, aurait rencontré deux uhlans qu'elle ai rait fait prisonniers et ramenés à Belforl Belfort, 1er août. — A la fin de la matiné( une fraction assez importante de cavaleri allemande se porta sur Suarcé au Sud-Est d Belfort, à trois kilomètres de la frontière, ii occupée en vertu de la règle que se traça 1 gouvernement français,de laisser une sorte d /.one neutre pour éviter tout incident de fror tière. Le maire de la oommune réunissait en ve: tu de l'ordre de mobilisation les chevaux r< quisi tion nés. Des cavalière all emands se sais rent brutalement des chevaux réquisitionne firent prisonniers les hommes de complémer qui les avaient amenés et les^ forcèrent à 1< reconduire jusqu'à l'autre côté de la froi tière. La guerre dans les airs Berlin, 2 août. —_ La nuit dernière u dirigeable de l'ennemi a été vu allant c Kempenioh à Andernach. La même nuit un aubergiste de Koeclioi a essayé avec son fils de faire sauter le tunn de Koeohene. Cette tentative n'a pas réuss Tous deux ont été fusillés. On a observé des aéroplanes de l'enner i allant de Dliren sur Cologne. Près de Wesel un aéroplane français a é 1 atteint et est tombé. EST=CE POSSIBLE? Berlin, 2 août. — On mande de source 0 fieuse à l'agence Havas qu'à Metz un méd - cin français a essayé aivec l'aide de deux ofl > oiers français ebéguisés d'infecter une souri au moyen de bacilles dn choiera. U a été fusillé sur le champ. i L'agence Havas publie cette nouvelle so i toutes réserves. L'AVANT GUERRE Metrviilars (sans cLa/te"). —- Œn a arrête 11: - automobile occupée^ par oinq personnes q coupaient 1** &£» télégraphiques. La guerre ppmano-pusse UN CROISEUR ALLEMAND BOMBARDE LIBAU Le port de guerre brûle' Berlin, 2 août. — 11 h. 10 du soir. — Le petit croiseur «Augsburg» annonce à 9 heures par la télégraphie sans fil: «Je bombarde le port cle guerre de Libau, je suis en combat avec un croiseur ennemi. J'ai posé des mines, Le port de guerre de Libau brûle. » LES RUSSES ONT FRANCHI LA FRONTIERE Koenigsberg, 2 août. — D'après des nouvelles dignes de foi une patrouille russe serait entrée à Eydtkhunnen. Le bureau postal de Bildenveitschen serait détruit. U est absolument hors de doute que les Russes^ ont franchi la frontière allemande en plusieurs endroits. PREMIERES ESCARMOUCHES Berlin, 2 août. — Une patrouille allemande a été attaquée hier soir près de Pretskew par nne patrouille russe en territoire allemand. (Quelques coups de feu ont été échangés sans' qu'il y ait eu de pertes. | ORDRE EST DONNE AUX VAPEURS ALLEMANDS TENANT LA MER DE GAGNER LES PORTS NEUTRES. Amsterdam, 2 août. — Un particulier d' Y-muiden (Hollande) ayant à domicile une in-> sta-llation de télégraphie sans fil a saisi pat 1 hasard un marconigramme de la station de ; Norddeicli disant que al'Allemagne télégraphie à tous les vapeurs allemands tenant la - mer de se rendre avec la plus grande rapidité au port neutre le plus proche.» LES RUSSES ATTAQUENT UN FORT, 5 UNE GARE ET FRANCHISSENT LA FRONTIERE. Berlin, 2 août. — Les nouvelles suivantes sont arrivées jusqu'à 4 heures du matin, dimanche, au grand état-major allemand : Cette nuit, des patrouilles russes ont atta-t qué le pont du chemin de fer sur la Warthe, orès de Eiclienried, situé sur la ligne Jarot-^chin-Wreschen. L'attaque a été repoussé©. Les Allemands ont eu deux blessés peu grièvement Les pertes russes n'ont pu être constatées.Les Russes ont ensuite attaqué la gare de t Miioslaw, mais cette entreprise n'a pas j réussi. Le chef de gare à Johannisburg et l'ad-t ministration des forêts à Bialila annoncent t que dans la nuit du 1er au 2 août une forte colonne russe avec de l'artillerie, a franchi s 'a frontière à Sehwidden, qui est situé dans . Vi direction du sud-est, et que deux escadrons le cosaques se dirigent vers Johannisburg. Le téléphone entre Lvnck et Bialla est interrompu.0 CONFIRMATION DE LA VIOLATION r DE LA FRONTIERE ALLEMANDE 0 Ivoeningsberg, 2 août : D'après des nouveî-ç les dignes de foi, une patrouille russe serait . entrée à Eydtkhunen. Le bureau postal da Biilderweitschen serait détruit. Il est absolument hors de doute que les L Russes ont franchi la frontière allemande en i_ plusieurs endroits. * SUR LA FRONTIERE RUSSE ^ Londres, 2 août. — Une dépêche de Berlin annonce qu'une forte colonne russe de cosaques avec des canons a pénétré en Allemagne près de Bralla. —)of— "e L'ATTITUDE DE L'ITALIE e Elle restera neutre *1 Rome, 2 août. — Au sujet de l'attitude de l'Italie en cas de conflit la «Tribuna» écrit: ^ Suivant la lettre et l'esprit du traité de la Triplice, l'Italie n'est pas obligée de partici-' por à une guerre n'ayant pas de oaractère définitif.^ Le « Giornale d'Italia » écrit: L'Italie garde une attitude amicale envers les alliés et conserve intactes ses relations avec les autret f- puissances. 0- Rome, 2 août. — Le pays semble accueillir 1- ,a.vco une impression de véritable soulagement >e les déclarations suivant lesquelles l'Italie ne serait pas obligée d'intervenir dans le débat. L'attitude de l'Allemagne provoque de vifs is commentaires. DEPECHES CONTRADICTOIRES Cologne, 2 août. — La « Gazette de Colore gne » écrit qu'on a à présent la certitude que ui T Italie saura faire tout son devoir d'alliée à i'^sçaixl die l'Allemagne,

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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