La Métropole

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13 September 1914
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LA MÉTROPOLE 5 CÉB le Mira 2le Année r" No 232 A 13 EDITION DU SOIR Dimanche 13 septembrel914 LA GUERRE Les succès français sont confirmés i IRE RUE Les Butrichiens sont anéantis s ëommunîqués iffisle.s français nfirmation des avantages des alliés ae division de cavalerie aliemande reste pâtre jours sans distribution. urers, 13 septembre. — (Officiel.) [. Delcassé télégraphie ce matin à M. j ibukowski, ministre de France en Bel- ue, les renseignements suivants: locul général des forces allemandes vi- ,reusement poursuivies. «ur retraite a été précipitée surtout à ntmirail, Fromontières, Sermaize et rigny* • iba.ndon de nombreuse artillerie, man-i de vivres et munitions, chevaux hases; neuvième division do cavalerie en-m notamaienfe restée quatre jours sans wibution. I notre aile gauche, lo 11, le front des emands était" reporté à la ligne Sois-a, B raine, Fismes, Reims. lu centre et & notre aile droite, ils ont cué Vitry et lo cours de la Sa,ulx jus-à Pargny. (ans l'Argoanc, la 5me armée ennemie té rejetée vers le Nord par la forêt de noué. lu Lorraine, sous avons eneore légère-ît pragressé. aint-Dié est évacué par la 7mo armée saaiû. (Havas) aris, 12 septembre. — Communiqué de aeures du soir. — A notre aile gauche louvemont général de retraite des Allo-ads continue devant les forces anglo-uçaises qui ont atteint le cours infé-îr de l'Aisne. De mémo au centre les îées allemandes poursuivent leur moulent do retraite, nous avons franchi la .me o»tre Eperaay et Vitry-le-Fran- , aotre aile droite, l'ennemi a égale-ifc été entamé aujourd'hui. Les Allc-nda «onbmaent leur retraite sur toute ligne, les troupes fra-nçaises réoccupè-t Lunéville, l'ennemi ayant abandonné •égion autour do Nancy. laigré les fatigues occasionnées par 3 jours «te combats incessante, nos trou-peu rsai vont rigoureusement l'ennemi is la retraite générale. Cette retraite ait plus rapide qu'avait été la proton. Elle a été si précipitée sur eer-ns points que nos troupes ont ramassé is des quartiers généraux notamment à ntmirail des cartes, des documents et papiers personnels abandonnés par memi, ainsi que des paquejts do lettres ues ou k expédier. 'arfcout notamment dans h région de mientièrea l'eHnemi a abandonné des tories, des obusiers et de nombreux saotts. L03 prisonniers donijent une iin-ssion marquée Je dénûmenj: ,de surm-e-fo et do découragement. 1*8 chevaux t particulièrement harassé^. 'aris, 13 septembre. — Lee torccs fran-ses oooui&èrenfc Soissons à 0 heures du !». Les Allemands s retirent eo désordre a 3e armée française ur prend 160 canons .-andrea, 18 septembre. — I* Pressbu- II dans son résumé de* opérations des ttro jours passés dit: Toute l'aile gau- alle*e.a«d.e recale depuis le 10 septem-dans le plu» grand désordro. Les trou-aaglaises et françaises poursuivent à rte distance. 0,009 prisonniers et 15 on a fnreafc capturés le 10 et le 11 sep-ibre. Le nombre des canons capturés la troisième arméa français*, le 12 isep-ibre, est de 16Ô. L'ecnemi jat en re-ifce sar tente la ligne à l'Oaest de la use. (Reute^g Tel. Ce.) 5 CENTIMES numéro draode victoire ! russe sur la San : 04 canons t 30,000 prisonniers > Victoire éclatante j sur tout le front Anvers, 13 septembre. — Le ministre de Russie a reçu de Pétrograde, le 12, la com- R munication officielle que voici: [ Victoiro éclatante sur tout le front au- a trichien. L'armée autrichienne dite du .s Nord, renforcée do contingents allemands v a été acculée à la rivière San (affluent de c la Visbule. Du 2G ai. 28 août (vieux style) nous c avons pris 94 canons, 30,000 prisonniers, J. dont 200 officiers, quantité de mitrailleu- ' ^es et du matériel do guerre. c La poursuite continue. ( Le résultat de la grande bataille de la a Galicie, à laquelle deux millions d'hom- c mes prirent part, et qui a duré 17 jours, ;j finit donc par la victoire complète de nos d armes. .■ NOTE. — Le 20-28 août (vieux style) . correspond au 8-10 septembre de notre calendrier. j> à La poursuite des Autrichiens s Pétrograde, 13 eptembre. — Poursui- , vant et pressant l'armée autrichienne en L retraite les troupes russes s'approchent de 1 la rivière San. .=> q L'éïaciiaîion de Oracevii : Une dépêche publiée par le Times du £ 11 et datée de Pétrograde le 10, annonce -que d'après les correspondants do l'agence z lieuter à la frontière russo-autrichienne, c Cracovie est plongée dans la consterna- 5 tion par la prise de Lemberg et serait c évacuée par la population. c L'itnpteîerre fera ; la guerre à suYsnce ; La campagne allemande aux Etats-Unis l Londres, 12 septembre. — Commentant li la déclaration de M. Churchill que nous •* aurons besoin d'un million d'hommes V E venin g Standard déclare que lo ministre exprima clairement la résolution du g pays de continuer la guerre à outrance. , La paix doit être signée ou à Londres ou c à Berlin. Notre but est de mettre fin à d toute glierre pendant notre vie. c D'autres journaux anglais commentant l lo discours sur le même ton. Les dépêches des Etat*-Unis démontrent quo la mission propagandiste allemande ost loin de gagner les sympathies voulues, aile perd du terrain de plus en plus. Les journaux américains manifestent ■ surtout leur irritation de la conduite de M. Bernstorff qui fit une déclaration sans fondement aux journalistes que l'Améri- ; que permet aux Anglais la violation de la neutralité américaine tandis qu'il s'abste- c nait do faire des représentations officiel- c les lesquelles auraient donné au gouvernement américain l'occasion de répondre. Les journaux accusent Bernstorff de vio- r lation de oonvenances diplomatiques. La yra finira à Berlin dit BeresTo^di J Londres, 13 septembre. — Lord Charles c Beresford dans 9on discours pronoacé à ^ Leeds s'est plaint des Allemands. Quand le jour de la solution arrivera, Ij, Belgique recevra la plus grande réparation peur les atrocités allemande». La Belgique doit êfcre considérée au premier rang. Il faut que la guerre soit finie à Berlin, s que tous les aavires de la flotte allemande t soient coulés, que toutes les forteraœes i allemandes soie-nt rasées, quo l'établisse- é m»ent Krupp soit dispersé au vent, que le canal de Kiel soit donné au Danemark r pour qu'il soit utile au voeations pacifiques du monde. t (Havfs et Hent&r'a Tel. Coa) \ Jnedemande des Etats-Unis è rAllemàgne Londres, 13 septembre. — Le correspon-lant de V Associated Press à Washington^ lit que lo Kaiser a eu en considération >endant plusieurs jours, une demande t.>n formelle des E'tats-Unis, cherchait, à avoir si l'Allemagne désirait discuter les ormes de paix. Aucune réponse n'a été reçue jusqu'à > résent. La demande bien que non-formelle fut m effort de caractère officiel dans le du le déterminer si le bruit que l'Allemagne lésirait discuter la paix était fondé. La générosité britannique Soins ce litre nous avons publié le 10 cte oc lois quelques détails sur lo « Bekjiam ReHief utrbd » organisé à Londires pour venir en kle a<ux ramilleis des miliciens belges n-éoes-i/saux. Nous aie nous doutions pas en éori-amt ces lignes de l'étendue et de la profon-eu-r d-u mouvemeînt de générosité et de clia-i'Ué qu'à srusoii&é en Aiiigiieiuonne la -nouvelk e nos sciuffnances. Nous sommes profond'é-i-ent émus des détails que nous venons d'ap-irerKire.Lo « Belgian Rel&ef Fumd » est un fond e secours créé en réponse à un appel que Le 'omte de La loin g, noire monisme à Londres, lancé dans la presse. IrnmécMaitomonii quei-ue3 aniis anglais de la Belgique et en pre-lière ligne il convient de noter M. A. Coron, secrétaire du Duc de Well'imgton, se son nis avec un dévouement abso'iu à la disposi-on du minrstr? de Belgique pour l'aiider à dniintlstirer ce fonds. Joumelsemenit des centaines de -lettres — *squ'à i,soo à 2,000 par jour — parviennent la léga;-ion. A llieure actuelle de quatre à inq raillions de francs sont souscrits. En >t<3 des souscripteurs il faut citer le Roi ioorges et la Rerâne Marie, le Prince de Ga.l is, la Reine A'exandu-a, l'Impératrioe Eugé-ie. Sous "de teilles auspices l'élan a été géaié-îl. Bcmons-nous à citer_quelques noms: W >uc die Wellington Prince die Waterloo ,'500 fr. ; M. WaJson MorrLson, 27.500 fr. ; .or-d Revelstoke, 50,000 fr.; Lord Âshton, 25,000 fr.; un forgeron écossa-is a envoyé àhilEn.gs avec u;ne leatire teltemenit toucha'iut r ue celui qui nous racornie la chose on était >ut ému. D'ati-Dre part un auibre organisme a été 5-ndé, les grandis marchands de l^onclres sl :>n/t réunis ixxnr envoyer à Anvers des q-uan-ilés énormes de vêtements, de provisions de ouche et die médicaments deatiini6s à secou-x nos infortiunôes popuiaitions. Un navire <!■ t Compagnie de Harwich, le y Dne-sden », 5t en^ré à Anvers nueroredi soir ^am-einaait, dus l'escorte de M. Gordon, environ deux ents tonnes de marchandises de tous genres, ètememts, biscuits, farines, sucre, etc. Une uanrké <la 125 livres de chloroforme étaâi omprise dams l'envoi. On en aN'ait mn pres-ant besoin dans inos hôpitaux et l'Angle-;rre n'en a pas de trop. Un au'ire enivoi d'. ,700 caisses contenainit 70 tonnes de prenions de toutes sortes est arrivé à Anvers par ; steamer « Amsterdam »> jeudi soir. Un -oisièmo navire arrivera en notre port mer-redi prochain. Tout cela nous est donné gra-jitement, transporté aux frais de_ 'a Com-agn/ie dru Great Eastern par trains et banaux spéciaux de Londres en Belgique. La laison Hatirod. de Londres, a miis à la dis-osition du Comte de Lalaing de_ vastes >ca<ux et un nombreux personneil qui oentra-se les envois, emballe les marchandises et is expédie vers la Belgique. Tou-t cela n'est-il pas magnifique ? Kit 00 n'est pas encore bout. Un comité sous la présidence de Lord Glad-:ome, comprenant La-dy Lugard, Mrs Liltitîe->n^ Lady Gladstone, M. Gordon, etc. s'oc-uçre de recevoir dans les ports _ amglais. 'acheminer vers 1-ondres par trains spé-Laux, de vêtir et d'héberger provisoirement et ondres tous les réfugiés belges qui veuilen.; icourir à l'hospitailué anglaise. Des centai-es, des milliers de particuliers, d<T sociétés, e couvents ont puis dets locaux en Angleterre, n Irlande, en Ecosse à la disposition du 00-nité qui répartit nos païuvres réfugiés dans suit le pays. La Reine Elisabeth a eu l'ccoa-ion éta-nt à Londres de visiter le local oen-nal où nos compatriotes sont amenés à leur rrivée h Londres. En présence des souffran es de ees sujets et du dévouement dont on ait preuve envers eux, Sa Mai esté n'a pas u maîtriser son émotion et elle a exprime a vive reconnaissajncô en <ies termes tou-haots.Cetto reconnajissanco noug l'éprouvons ous. En 1870 la Belgique s'est montrée com-■atissarvbe envers les blessés et les r>ri®qnniers es armées telligéraintes. El*e soisffre oru?lîe nent aujourd Turi à son tour. Mais elle re-ueille au ceretupî^ les fruits de sa générosit ' 'alors Nous n'avons parlé ici que de l'iraitiaitivo rivée anglaise. Le gouvernement de Sa Ma ygté britannique n'-tst nas resté en arrière, 'ar tous les moyens e-n. son pouvoir il nous ide et nous soutient. Nous reviendrons sur e sujet. Pour le mom?rj Ixwnons-'nous à con-tater que l'attitude do l'Angleterre doit lui aloir de la part de la nation be^e une inou- liable, une é-ter.nelie recotTcaôsas;nee. —— Le siiako et le tiavre-sao Les soldats d'infanterie no doivent pas, , la légère, se défaire do leur shako. L im-lériale do cette coiffure est ei\ cuir bouilli pais et résistant. Elle ost utile oontre les eiats des shrapnela. Nous reoomma/ndena aussi de garder le tavre-s<ic tant qu'il est possible. Quand il pleut, quand il fait froid, le tavre-sac ,ient chaud et préserve des re-:roidiss*>*»©nt$i On "Taie,, abattu près de Louvaii Nouveaux détails Anvers, 13 septembre, midi. (De sourcc sûre). Voici de nouveaux détails au sujet du Taube abattu par des soldats de la 3m« division. L'avion allemand survolait nos lignes pour reconnaître les positions de no3 troupes. On lui tira uno salve; des balles portèrent, car on vit descendre lo Taube en une espèce de vol plané un peu précipité. Lj> moteur no fonctionnait plus. Il avait été bien touché. En atterrissant l'aéroplane se brisa. Comme nous l'avons di>t, 'o Taube était monté par deux officiers allemands.L'un était mort, tué par la salve; l'autre fui retiré vivant de dessous les débris de l'appareil et fait prisonnier. "R,el)âtissoiis's dit le cardinal Merciei Londres, 12 septembre. — Le oardina Mercier accorda une entrevue aujourd'hu aux représentants de la presse. Après sor arrivée au Havre il était très triste i cause de la guerre, mais il dit: En Belgi que nous allons immédiatement entamer h travail de reconstruction pour donner_ai peuple un sentiment de force dans c* temps de crise. 11 n'a rien voulu dire ai sujet de l'occupation allemande en Belgi que. Je pourrais,-drt-il, peut-être agir comnn médiateur pour mon pauvre peuple. 11 a tenu à éviter la oontroverse. (lieuter's Tel. Co.) Les sympathies de la villt de Oênes M. J. Do Vos, bourgmestre d'Anvers vient do reoovoir lo télégramme suivant : « Le Conseil Municipal de Gènes dans si séance d'hier exprima un vœu d'admiratior émue envers lo peuple de la Belgique, défen sour généreux du Droit et de la Liberté Veuillez, Monsieur le Maire, accepter nie* hommages. » MASSONE, Sindaco. » Le Bourgmestre a répondu par lo télégramme suivant: a MASSONE, Sindaco, » Gênes. «Collège des Bourgmestre et Eehevins vou; remercie de tout cœur au nom du peuple belge de vos paroles encourageantes. Lutterons jusqu'au bout pour la défense de nos droit; et de notre indépendance. » Bourgmestre DE VOS. » Oontre !e n te Inwh Profession britannique La « Library Association » vient de ténia son assemblée annuelle. Elilo a voté par aoola mation l'ordre du jour suivant*: a Les membres de la «Library Association* représentant les principales bibliothèques d( l'Empire britannique, assemblés en leur réunion annuelle, expriment leurs sentiments de profonde indigna-taon pour l'acte de vandalisme injustifiable et sans provocation qu'a commis l'armée allemande par la destruction rie la ville de Louvain, antique contre de culture, aveo ses illustres Université et B Wiothèque, ce par quoi lo monde universitaire a subi uno irréparable perte. » >-«SS© !- Les diplomates amérsoalos à Paris De M.-Gabriel Hanotaaix, dans le « Figaro » : le nouvel ambassadeur des Etats-Unis. M. Shaip, a débarqué au Havre. Il arrive parmi nous à une heure où les événements le; p'.ius dramaiiiiiqujes cjue le monde ariit ooninu: sol/Kciitent l'attention d'un homme impacbia et disposé à juigur les choses en toute lixlé pendiance et sang-froid. Ce jugement d'ur neuibno éminent nous ne le craignons pas. L'ambassadeur aobuel des Etats-Unis M. Henrich, ne nous quûMe pas, fort heurou somtnt. Il a assisté à la série des événement qui onit inauguré cette guerre fatale; c'est ur esprit juste, une âme noble; il a renseigne exactement son gouvernement, il garde k direction do l'ambassade. En même temps revient parmi nous uir homme en qui nous avons toute confiance c'est l'ancien a,mbassadenjr à Parcs, M.Rober Bacon. Il vient en simple particûl/icr, en am de la France; mais sa présence, nous est d'ur grand réconfort. Ses avis, -dans la_ situatioi exceptionnelle faite aux représemtations amé ricai-nes en Europe, seront d'un grand poids M. R. Bacon, a été chargé, il y a six moi-; à peine, d'une mission très importance daru les Amériques du Sud. Agissant au okmïi d'i groupe si influent qui a su promouvoir, er Amérique, les idées humanitaires et le pro grès du droit international, il est plus com. pètent que personne pour apprécier la faillite définitive d'uiie œuvre si honorable, au ca^ où les violations de ce droit ne rencontre raient aucune sanction. L'arrivée de ces hommes considérantes in téresse non seulement La cause de la France mais colle de la justice. Qu'ils enquêtent qu'ils contrôlent, qu'ils jugent I Nos sympa thies traditionnelles pour la grand? Républi que américaine n'ont qu'à se confier au juge ment de oes républicains, de ces libéraux, d< ces hommes éclairés qui son t en même temip; de garants hommes et des amis de la vérité. (N. d. 1. R. — Nous croyons savoir qiK la même haute commission d'enquête oipèr< eai ae moment en Belgique.) NÉCROLOGIE sVlort du directeur du "Journal de Charleroi, Larochelle, 13 septembre. — Le publi ciste Bufqum des Essarta, directeur di Journal de Charleroi, ex-sénateur, bourgmestre de Mont-sur-Marchienne, est décédé aujourd'hui à Larochelle où il s'étail réfugié* {Havas-Iteuter; En Flandre | Autour de Termonde Une quarantaine de prisonniers allemands venant de Grembergen, parmi lesquels un officier supérieur, sont arrivés à Termonde jeudi. D'autres Allemands, qui avaient été battus à Puers, sont revenus jeudi après-midi du côté de Termonde,où ils croyaient encore être maîtres. Ils y ont été rudement reçus par nos troupes qui, après un engagement de trois heures, ont refoulé l'ennemi. C'est apparemment dans la rage de la défaite que les Allemands pour se venger ont dévasté St-Gilles. Les Allemands dans la région d'AudenarJe D'un correspondant du Bien Public: Jeudi, à 4 heures de l'après-midi, un avion parut au-dessus d'Audenarde, et a inspecté les lignes prussiennes. Les Allemands lui ont envoyé une grêle de balles , et de boules, sans effet. L'avion, sa besogne finie, a repris son chemin, direction de X. i Les uhlans qui avaient passé par Aude-1 narde jeudi, en un groupe de 220 cavaliers 1 et cyclistes, sont revenus en cette ville ' vers 4 heures de l'après-midi. Ils étaient encore 32, la plupart étaient blessés. Les ; 178 autres ont été tués ou faits prisonniers.; A partir de jeudi soir, 10 heures, les Allemands passés à Eenaeme-Loupegem et qui étaient oajnpés à Berchem-Avelgem, etc., ont rebroussé chemin; ils ont passé 1 toute la nuit, en marche assez rapide. Vers 3 heures, ils ont bivouaqué. Les hommes et même les chevaux paraissaient très fatigués. A 9 h., vendredi, ils sont retournés vers Berchem. Nous donnons la nouvelle suivante sous I réserves: 1 («Lorsque les troupes allemandes étaient arrivées mercredi à Melden lez-Audenarde un Taube survolant la colonne, laissa tomber un tube renfermant un billet. Les offi-, ciers l'ayant lu, manifestèrent de l'inquiétude. Le retour spontané des 15,000 Prussiens passés mercredi, est-il la oonsé-1 quenoe des faits signalés par ce message 1 Nous l'ignorons». Devant l'hôtel de ville d'Audenarde se trouvait la camion de M. Reyntjes de Ruyen, réquisitionné par les Allemands et contenant deux blessés. Un chariot de M. Van Durme a dû se rendre à Berchem, pour y prendre des blessés, disaient les soldats. Le parquet à Melle Le parquet de G and a siégé à Melle. Il a entendu, notamment, toutes les personnes dont les habitations ont été brûlées ou - endommagées. Le pont de Weiîeren Vendredi matin, vers 1 heure, les soldats du génie, qui avaient réparé mercredi le pont sur l'Escaut à Wetteren, l'ont à nouveau fait sauter à la dynamite. Des centaines de carreaux ont été brisés 'dans la petite ville. Les bois do Smetlede et les environs d'Oordegem étaient battus par les soldats allemands. Procédés allemands Un soir, les Allemands arrivent A X... Lei officiers, au nombre de cinq — ©t parmi eu m un neveu de l'empereur — se rendent chc2 un clés notables de l'endroit. D'un ton rogue, ;,ls donnent leurs ordines. Ils remettent à la maîtresse de maison uin gros paquet de linge saie et commandent : — Laver et rej>asser pour demain, à cinq ■ heures. Puis ils demandent à souper : — Souper : quatre plats. La maîtresse de maison fait remarquer ; timidement que l'on est au village, que l'on > manque de ressources et propose um menu I composé d \in potage, d'œufs brouillés et de • pouilet. — Nous voulons quatre plats. Vous n'avez pas de veaiux ici ? On oonckiit l'officier à l'étable et, choisis-«anit un des veaux, il l'abat d'un coup de re-. vol-ver. Pues il! oixlonne a un soldait de depecer : la bête et de découper un des meilleurs mor-: oeaaix qu'iil tend à la maîtresse de maison. : — Pour rôtir ! Pendant le repas, à cinq, ils burent vingt-six bouteilles de vin. L'un des officiers avait : l'ivresse mauvaise. Interpellant grossièrement le notable, il lui demanda notamment : — Pourquoi nous avez-vous déclaré la ■ guerre ? — Mais ce n'est pas nous qui avons commencé.— Si : c'est vous. Voyant le ton que prenait la conversation, i notre compatriote ne crut plus de voir s'y 1 mêler et laissa les Allemands célébrer s bruyamment les victoires qu'ils ont partout .•emportées sur des civils sans armes, sur des ■ femmes et des enfants... **-* ; Lors d© leur passage à Mons, les Allemands se sont rendus à la gare. Ils ont desoellé les deux coffres-forts qu'ils ont traînés sur .la pfece. Ils sont parvenus à en fracturer un. mais Sis en ont été pour leurs frais: le coffre-fort éftiait vidie. Quand à l'autre, ils nie sont • '?as parvenais à l'ouvrir. Les deux coffres- ■ forts ont été abandonnés sur la voie publique par £es e9Gsarpes.cn uniforme. *■** i Un peu partout — à Liège notamment — les Allemands ont pillé les marchandises a-bardonnées dans les gares. Les objets^voids ' éteilteant entassés dans les véhicules qui sui ' vaiert t'armée ou transportés en Allemagne par des scAcfcams regagnent le pays. A Liège, un jour, à la gare de Longdoz. des soldats distribuèrent des Coupons d'étoffes swirx personnes qui les leur demamiaiient en adfcmîvnd. *** L'envaMss-eur cherche tous les moyens d* . vexer *es populations dans ks régions qni'i' ooeupe. 1 Le premier soin des Allemands est d'arbo rer leur drapeau sur un édifice quelconque: pu&s ils font marquer |>ar les horloges publiques l'heure allemande, enfin, ça et la, 'c-reuuêtes adressées à l'autorité doivent être rédigées en allemand. <( Toutes les lettres rédigées en français seront jetées au panier », disait une proclamation affichée sur les mur# de -Liège. Tous au travail ! La |im tamm Un mécanicien demande du travail M. Derks, H., rempart du Lombard, 66, ; graveur sur métaux et bois, est à la disposition de M. Clarys-Baes, qui demande du ; travail pour l'aider à entreprendre la : petite méca-nique pour graveurs dont les 1 Allemands ont la spécialité.* M. Derks ' mettra à sa disposition dos modèles, catalogues illustrés, etc. j L'acide carbonique liquéfié Monsieur le Directeur, Je vous prie de signaler parmi les produits importés d'Allemagne l'acide carbo- i nique liquéfié. Des milliers et des milliers de cylindres contenant cet acide sont importés annuellement. Il y a donc là de l'argent à gagner 1 C'est de la besogne pour nos métallurgistes en outre pour la fabrication des cylindres. Allez ! Société anonyme, «L'air liquide» à l'œuvre ! Vous êtes à peu près entièrement montée pour la fabrication de l'acide carbonique liquéfié. Les brasseries et les raffine- J ries de sucre en manqueront sous peu. Les 1 ateliers Dyle et Bacalan, division des ' corps oreux, sont bien outillés pour la fa ; brication des cylindres et nos aciéries fourniront facilement les bouchons ! Agréez... A. JANSSENS. Le papier coicrlô j J^a Belgique exporte beaucoup de papier colorié eu destination de la Grande-Bre-tagne. 1 Seulement 99 % de ce papier provient i d'Allemagne et est colorié en Belgique. Il t est à espérer que nos fabricants n'employe-ront plus le papier allemand. | La Russie, la Suède, la Norvège peuvent le fournir 1 Un apport est offert Nous recevons l'offre ci-dessous: Suite à votre propagande pour la fuerre économique, à l'égard des Teutons, e pourrais éventuellement apporter ea i-ssociation: 63 ares 80 oentiares de ter' ■ains avec immeubles, aide et travail, à me industrie qui conviendrait à la campagne.Si vous aviez des amis que cet apport >ourrait intéresser, vous m'obligeriet >eaucoup en me mettant en rapport aveo >ux. Recevez, etc. N. NYS-BALTUS. Bellem-lez-Gand. Srenzes d'éclairage et d'amsubiement Pour ma fabrique de cuivreries, brunes et éclairage et d'ameublement, votre istimé journal ne pourrait-il m'aider à >ompléter les. renseignements que je re-iherche sur TOUS LES ARTICLES JUIVRË spécialement livrés en Belgique >ar les Allemands et qu'il serait désirable le fabriquer ici? Je suis arrivé à An ver# iiômo à plusieurs reprises en concurrence jour certains articles avec des firmes allemandes et suis persuadé que l'on peut trriver à livrer à prix égal et qualité upérieure dans bien des cas. Victor DERAEVE. Bureau restant, G and-station. Pius de cigares allemands Il faut conseiller à nos fabricants de ne )lus suivre la concurrence allemande en allant jusqu'à nous livrer des cigares iismarck. La maison Ernest Tinchant a déjà fa->riqué une marque: «Honneur au général jeman». Elle a pu se procurer des bague# t de6 armoiries beiges. Nos félicitations. On voit par là que qui veut peut. A 'œuvre donc pour l'exclusion des acoe» oires allemands de cette importante in-lustrie belge. Au pays walfoi D'usé lettre de Jules Oestre: Charleroi et les environs « Le lendemain, les Français avaient év cuié la_ ville (Charleroi) et se retiraient s leurs lignes de retraite, ayant perdu rela-th ment pou d'hommes. Dès le lundi, les A'i mancls étaient donc installés en maîtres da la ville, où ils prenaient des ota^-s et levaie u.ne énorme contribution de guerre. Les 1 cits qui ont été publiés sur la bataille plusieurs jours, la ville prise et reprise pl sieurs fois, paraissent donc fort exager sinon inexacts. » La batailleuse poursuivit aux aientoua depuis Luit'ôre jusque Ta mines. A Lintir qu'on a dit ravagé, il n'y eut que d'insi^i fiants dégâts, mais en revanche, Pont-Celles fut dévasté. A Monceau, tes civ ayant, paraît-il, tiré sur les Allemands, ceu 01 fusil i ère m plusieurs habitants, en forcère d "autres à marcher devant leurs troupes, mirant le feu aux maisons de la rue du Ci vaine. A Marchiennes, les Français avaie disposé^ des mitrailleuses devant la gare Ja<ns l'église. Elles causèrent des pertes éne mes aux troupes allemandes; spécialemer dans b rue Neuve qui aboutit au pont sur S ambre de l'autre côté duquel se trou l'église. Les Allemands s'engagèrent dai l'étroite rue et sur le pont; on ffit sauter c luii-ci, et les mitrailleuses françaises les ma tarèrent par centaines. Il en revint inlass blement, et ils finirent par ramasser l< cadavres pour s'en servir comme de bouclie H les jetèrent dans la rivière de façon à < îalre «n pont sur lequel ils passèrent po aller déloger les Français 1 (...???) » La route de Charleroi à Bcanumont, l'endroit doit l'M. de Bomerée, fut aussi héftlre _ d \m engagement important. L Français s'étaient cachas da ns le boi s sur 'loubeiur; les_ Atteman-ds bombardèrent ce bc oar précaution et; les Français n'a vant t> bougé, crurent pouvoir pacs<?er sans dange Ils furent orueÛem«rat éprouvés. Plus loi' à ThmlFses, il y eut encore un ongageme *rès vif. Vers l'Est, Jusoue Namw, ?/u,nro lantour des ponts sur la S ambre, à Couilk \ T aminés, des rencontres se produisire-également.» En divers endroits, m'assure-t-on, I Mlemainds, pour se protéger, forcèrent l hail>5itjainits h marcher devant eux. Ils fus îènenlt œrhains civils accusés d'actes d1io« M té ; on m'a oiité des noms, ie ne les re-pr 'kms rai«, naturel'entent, puisque tout cela e incertain, mais îe crois poipvoir affirmer qi •e chiffre de mille civils qui a été indique e ?!utôt exagéré. » A Soumagne A Soumagne, une véritable boucherie a < lieu. Cent quatre-vingt-deux pa»isibles hat tants ont été lâchement assassinés. Dans col môme commune, il y a environ ceiU mai soi incemdôées. Ce sont, paraît-il, les régiments provena le Hamboiarg et du Brandebourg qui se so. !e plus distingués <ians la dévastation du te ritoono belge. A Liège La ville de Liège sert actuellement de r fuge à de nombreuses «dames » ( ?) alterna, des qui sont venues s'y installer. Non seul ment Liège regorge de oes dames, mais aus Verviors, la voilée de la Vesdre, le plateau < Herve, Fléroai, Beyne et les communes lin crophes. Ces u belles madames » aiouveî ^onne se balladent à L'^e et aux enviroi dans des atHbos belges réquisitionnée» par 1 l'euitans. Quelques nouvelles du Centre Les Allemands onit maintenamt des trai qui arrivent jusque Haime-St-Pierre et I Louvière. Ils sont, ainsi les grands maîtres ■ la région. Depuis longtemps, tl n'y a plus de servi postal, si ce n'est que les facteurs de qu« ques bua-eaiux so transmettent les uns ai outres les rares cartes et lettres que les par ourliérs disposant encore de timbres pouve jeter dans 'es boîtes postales, les bureaux 1 Jtosto lie 'léiivra<iit p'ws aucun timbre.. <( Le Progrès », coopérative socialiste du Tj Centre, doit prendre sa levure à Bruges. Le ((Peuple» constate que les industriels du Centre font tout ce qu'ils peuvent pour occuper plus ou moins leur personnel. Il a j fallu, naturellement^ chômer complètement pendant les premiers jours de l'occupation par les. Allemands. Mais depuis quinze jours, on ira vaille un peu partout, soin que l'on fasse journée réduite, soit que l'on occupe les a" ouvriers trois jours, soit que l'on chôme une ^ semaine pour travailler la semaine suivante» Cependant il faut craindre fortement qu«v e~ malgré leur bonne volonté, les chefs d'indus-:1-s trie ne puissent comtiin-uer longtemps à occu-1' per leurs hommes. Il convient, en effet, de tenir compte de la suppression absolue des communicadons par chemin de fer. D'autre part, l'argent fait eK tléfairt, Des ban crues ne pou vant guère intervenir. On a songé au système des bons de consommation, signés par des administra» e.' teurs connais et acceptés par les commerçants. C'est aiu Charbonnage de Courcelles que le procédé a été employé dès la semaine der-'s nière. A noter que la Banque générale du x" Centre veut bien faire l'escompte de ce papier. nit Beaucoup d'e locaux de la Croix Rouge e.[ avaient été préparés dans le bassin du Ceù-|I_ Di-e, mais peu d'entre eux reçurent des blessé* nt — bien que les soldats allemands furent b'e». 01 sés par milliers. On croit que les Allemands refusent de coiv. ■ fier leurs blessés aux soins privés dans le but a de Tes maintenir dans un esprit spécial qui 1,0 leur fut inoiulqué de longue date. 15 N'y a-t41 pas une vérité qui serait parfois e" démoralisante à connaître ! ,s" Depuis ieudi matin 'a copulation du Centre a" est rar.iionnée à concurrence de 400 gr. de pain par personne. Ij6s distributions se font dans les locaui !îî communaux avec le concours du personnel ,r communal et des gens de bonne volonté. , CetTte mesure a été prise par les bougmes» , très en vue d'assurer aussi longtemps; qui f possible le ravM aillemenit de la population. 'a i: A ANVERS Ht t. rt —)o(— ,*s ï Les intérêts des étrangers i- st II est rappelé aux personnes physiques o* u" morales qui n'auraient pas fait leur déeba-st ration en exécution de l'ai-rêté pris par M, .0 gouverneur mLiit-aire à la du te du 31 août 1914 (intéi-êta des étrangers) qu'eJil-es doivent l'aire cette déclaration par écrit au plus tard ,o 15 septembre prochain et l'adresser i la Commission instituée pour l'application de }] cet arrêté, Rempart Kipdorp, n. 28, 2me étage. Les intéressés qui demeurera it ea u léfaut de so conformer à cotte o:. tbioa l- Uns lo délai indiqué, s'exposent à s ooui* suites de la part de l'autorité mil.Lauc. i Pour le soldat r- La maison « Hulp aan Soldateai », 119, me Nationale, pourrait céder un© partie de che» iiisos et de chaussette», mais on ne dit pa® il faut porter ces objet». C'est cependant e ssentiel. Pour l'enîant du soldat SifFo et Cie, 3 enfants: Mme Vrancken de 1 .'uydt, 1; Mme Schneidler, 1: Union H ou il-v ore. 12; Mme G. Grisar, 1; Mme G. Deffon» x aine, 1 ; Docteur Lauwens, 1 ; Mil© Demi Jourtois, 1 ; M. E. Schwenn, 1 ; Mme Sunon-'/an Bomberghen, 1; M. Ignace Landy, 8j d. M. Tom, 2; Mme F. de Bratxikeleer, 1| ilme Henri Willaert, 1; M. et Mme E. A« ls Veby, 86, rue Loaane, 1 ; Mme Ch. Blocn, ue I/éopold, 27, 1; Mme A. Gylsen, 1: Mme 1*-' L. Ed. Pierre, prend un enfant chez elle: M. Paul Van Dooselaere, 1; M. Georges Vaa Doosolaere, 1 ; M.Flor Burton, 1 ; Mme Emile '• Herring, iVIme E. L. Prin*, 1; M. P. Bao-Sniet, 1. îe VOIR SUITE AU VERSO EXTRAIT» DS8 ACTES D& SOCIETES

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